Nov 292023
 


Autrice : Anne Leckie

📖  Présentation / Résumé :  L’empire du Radchaaï; dirigée par Anaander Mianaaï, la Maître du Radch; s’étend d’un bout à l’autre de la galaxie, apportant la civilisation annexion après annexion. Cette extension sans fin ce sont les IA des vaisseaux de guerre qui la rende possible.  Contrôlant à la fois des bâtiments spatiaux à l’énorme puissance de feu et des hordes d’ancillaires, pantins de chair, habitants malchanceux des conquêtes précédentes dont la conscience a été détruite, elles sont le bras armé de l’empire. Et pourtant, l’un de ces vaisseaux, le Justice de Toren est détruit. Son IA en réchappe, s’incarnant dans le corps d’un ancillaire, unique rescapée de l’explosion du vaisseau. Ce tome 1 mêle deux récits, l’un sous forme de flashback raconte les faits qui ont conduit à la destruction du Justice de Toren. L’autre se passe 19 ans après et raconte le parcours de l’ancillaire survivant.

🎙️Avis : La lecture des premières pages a de quoi surprendre. La civilisation du Radch ne fait pas de distinction de genre. Le personnage principal genre par défaut toutes les personnes au féminin. “La cousin”, “quelqu’une”, autant de mot qui peuvent surprendre. On accroche ou on accroche pas. Perso, j’ai accroché, notant tout au long de ma lecture les modifications sur mes représentations mentales que ce parti pris d’écriture entrainait. En effet, certains personnage sont masculins on le sait dans l’histoire, mais la narration au féminin a eu comme conséquence de féminiser les représentations mentales que je m’en faisais. Le rythme est plutôt lent. Le récit s’accélère dans le dernier cinquième mais on reste sur un premier tome de trilogie, une présentation de l’univers et des personnages, des descriptions, des scènes de vie. Les choses prennent leur temps. Et là encore ça m’allait bien, mais ça peut ennuyer.

📌 TL;DR : 🥰  Encore une fois, j’ai beaucoup aimé cette lecture (au point de finir le premier tome à une heure très très tardive). J’ai accroché à l’utilisation du féminin partout, au rythme lent, au thème de la dissociation de l’esprit dans plusieurs corps. Je ne peux donc que vous le conseiller. Et je suis très impatient de lire la suite.

Nov 262023
 

📖  Présentation / Résumé : Écrit par Neil Gaiman et dessiné par Colleen Doran, Blanche neige, Rouge sang est une variation horrifique du conte bien connu de Blanche-Neige. Et si c’était Blanche-Neige le monstre de l’histoire. Et si la reine était en fait la « gentille » de l’histoire. Mais les monstres ayant gagné, l’histoire que nous connaîtrions ne serait que leur version …  Blanche neige, Rouge sang est donc la « véritable » histoire, raconté par la belle-mère, sorcière amoureuse de son mari le roi et terrorisée par sa belle fille, créature à l’aspect angélique mais … 

Le récit est violent, parfois un peu sanguinolent, rempli d’érotisme, macabre. Ce n’est clairement pas un comics à mettre entre toutes les mains, il faut accepter d’être mis mal à l’aise par la lecture. 

🎙️Avis : Premier point, chaque page est magnifique. Colleen Doran a pris le parti d’utiliser un style «comme des vitraux » et c’est tout simplement magnifique. Il y a des détails partout, il y a de la beauté partout. Certains pages tirent parfois vers le style Art nouveau (me rappelant un peu les couvertures des tomes du cycle du Paris des Merveilles). L’histoire ensuite. Du grand Gaiman. Jusque dans les derniers rebondissements on est surpris,  saisis. Il n’y a pas de lumière dans cette histoire, pas de rédemption, pas de conclusion heureuse. Tout est sombre, macabre, perverti. La reine tente bien se lutter, mais elle n’a aucune chance contre sa monstrueuse et si belle belle-fille. C’est le plus surprenant, on connaît tout de l’histoire de Blanche-Neige. On sait tous que c’est elle qui gagne à la fin. On connaît les nains, le chasseur, la pomme et le prince. Et pourtant, pourtant on dévore cette étrange version de l’histoire, surpris de voir les personnages que l’on connaît apparaître, espérant que la fin aussi aura changé. La dernière page, Blanche-Neige dans toute sa splendeur, sa victoire, sa beauté est tout simplement saisissante et ferrait de tellement belles affiches … 

📌 TL;DR : 🥰 J’ai adoré. Tout est une perfection dans ce comics. Attention toutefois, c’est un comics d’horreur, avec une liste de TW longue comme une nuit d’hiver. Je le redis encore une fois, ce n’est pas à mettre dans toutes les mains. Maintenant je n’ai plus qu’une envie, relire mes recueils de nouvelles de Gaiman et  acheter d’autre comics de Colleen Doran

Nov 192023
 

Résumé : Arturo est un créateur de danses sensorielles. Un véritable artiste, peut-être un des meilleurs. Les danses sensorielles ? (souvent appelées DS dans le comics) . Ce sont des espèces de séquences de super réalités virtuelles, implantés directement dans le cerveaux des personnes qui les consomment. Vous pourrez expérimenter de manières complètes les expériences de quelqu’un d’autre. Au point qu’en étant dans une DS, vous ne saviez plus ce qui est la réalité, parce que pour vous la réalité cela sera la DS.

Arturo donc est l’un des meilleurs pour créer des DS. Il est aussi très bon pour réparer les casques DS des clients de la corporation qui l’emploie. Emploie qui ressemble plus à une damnation sans fin qu’à un véritable emploi. Parce que la corporation a payé pour les études d’Arturo et maintenant, elle le possède, littéralement. Et pourtant un jour, c’est l’humiliation de trop, la petite goutte qui fait déborder le vase, Arturo claque la porte.. Et maintenant ?

Avis : J’ai dévoré ce comics en une seule session. Les dessins sont beaux, très colorées avec un jeu sur les effets de trame que j’aime bien. L’histoire est prenante. Night City, des corporations qui vampirisent le monde et traitent leur salariés comme des esclaves, des edgerunners et un personnage au fond du trou qui envoie tout valser et se retrouve encore plus dans la panade.. Va-t-il s’en sortir ? comment ? Peut-il s’en sortir ? Le comics joue beaucoup sur le mélange DS / réalité. Ce qu’on lit est ce bien la réalité ou ce que vit l’un personnage à l’intérieur de son casque ? On le saura quelques cases plus loin. Trop utilisé, le processus aurait pu être agaçant, ce n’est heureusement pas le cas, même si l’on s’approche très très prêts de la limite.

En résumé : Si vous aimez le cyberpunk, vous pouvez foncer ! Et avoir joué au jeu n’est pas nécessaire pour comprendre et apprécier le comics.

Nov 052023
 

J’avais croisé ce tome 1 un certain nombre de fois pendant mes pérégrinations dans les rayons des librairies que je fréquente. Mais sans succomber à son appel.

Et finalement samedi, j’ai vu le tome 2. Et par curiosité, je suis allé lire la quatrième de couverture. Et ce fut alors plié, je voulais lire ce run  Poison Ivy. Parce que l’un de mes personnage de comics préféré est et restera toujours Harley Quinn (bon et aussi Howard the duck, mais c’est une autre histoire) et que la quatrième de couv du tome 2 mentionnait Harley.

Bien entendu, le tome 1 n’était plus en rayon dans cette boutique là. Mais l’avantage des grandes villes c’est bien d’avoir plusieurs librairies. Après quelques efforts, je pu donc avoir mon tome 1.

Première chose la couverture est de toute beauté. Les couvertures alternatives présentées dans le tome sont aussi belles voir plus. Pour être exact tout est beau dans ce comics. C’est un vrai régal pour les yeux.

Quand à l’histoire. Ivy a quitté Harley. Elle part dans une quête de retour au source, vers Seattle où elle espère pouvoir confronter  son « créateur » Jason Woodrue, l’homme Floronique.

Elle a quitté Harley mais elle y pense à chaque instant. Elle lui écrit des lettres, lettres qui sont la voix off du comics. Et même si c’est un comics Ivy, Harley est là, à travers les pensée d’Ivy, à travers quelque flashback. Son absence prenant une place plus importante dans les pages du comics. Et le comics devient plus qu’une quête qui ne peut s’acheter que par la mort, c’est aussi le récits d’une séparation, des derniers instants d’une histoire d’amour et de l’après. Et de qui sait, de l’espoir.

En résumé, le comics est sublime, l’histoire m’a touché, il y a même Harley sans y avoir Harley, je n’ai qu’un seul conseil, allez le lire !!

Et en petit cadeau final, on a même l’issue de 1985 avec Neil Gaiman comme auteur qui solidifie l’origine stories d’Ivy (par contre attention les dessins de 1985 ce ne sont pas ceux de 2023)

Tress de la mer Émeraude

Tress de la mer Émeraude

Tress de la mer Émeraude, c’est le premier des bouquins « secrets » de Brandon Sanderson. Comment ça des bouquins secrets ? En fait, en mars 2022, Sanderson a lancé un kickstarter pour financer l’écriture de quatre livres, secret tout au long de 2023. Par la même occasion il a explosé le record du plus gros financement kickstarter. […]

Les oiseaux du temps

Les oiseaux du temps

Grace aux personnes de goûts (merci Meor) que je suis sur twitter, j’avais déjà noté dans mes petites listes de livres à lire les oiseaux du temps. Et puis j’ai vu passer un tweet de la maison d’édition (Mu, un label des éditions Mnemos ) qui en parlait. J’ai donc pris mon courage et mes […]

Festival des jeux Steam, février 2021

Steam relance son festival des jeux vidéos. Si vous avez loupé les éditions précédentes, un petit rappel du principe. Pendant quelques jours (cette fois si c’est du 3 février 19h au 9 février 19h) vous avez plein de démos de jeu à disposition. Là vous en avez à peu près 500. 500 cela fait vraiment […]

Week end de démo gratuite sur Steam

Du 18 au 23 mars (18h UTC+1), Steam a mis en place son « Festival des jeux Steam » soit la possibilité de lancer gratuitement des démos de jeux qui vont bientôt (ou dans quelques temps) sortir. J’ai profité de mon dimanche pour en lancer quelque uns. Voici des petits retours (si vous voulez les tester d’ici […]

Jeux de plateau de début d’année.

Histoire de faire autre chose que de jouer à Apex, pourquoi ne pas parler des jeux de plateaux auxquels je joue depuis le début d’année. Loup Garou pour une nuit. Bon, j’ai découvert le jeu l’été dernier mais mon aînée l’a eu en cadeau pour son anniversaire et depuis on y joue régulièrement. Il a […]

The blind prophet, le jeu qu’on aime regarder

The blind prophet, le jeu qu’on aime regarder

J’ai découvert ce jeu quelques jours avant sa sortie, grâce à l’émission de Gamekult (devenir premium fut ma pire décision de début 2020 pour mon porte-monnaie, mais la meilleure pour ma découverte de jeux). En allant voir sa page steam, j’ai cru que je voyais les pages d’un comics, parce que ficthre, qu’est ce qu’il […]

Coffee Talk

Coffee Talk

Je traînais sur steam et en regardant les jeux que ce gentil trublion me proposait, j’ai vu Coffee Talk. Venant de finir The Red Strings Club et ayant acheté moins de 24h avant Kentucky Route Zero, je ne pouvais que craquer. Surtout quand j’ai laissé tourner la vidéo de présentation et que j’ai entendu la […]

Petite review d’Escape Quest 1

Petite review d’Escape Quest 1

Il y a une dizaine de jours, je me trouvais à Gare de Lyon pour attendre mon train. Comme bien trop souvent allez vous me dire. (et vous ne serez pas loin d’avoir raison). Mais revenons à mon récit. Alors que je baguenaudais dans les rayons des petites échoppes de la gare, je suis tombé […]