En fait, je ne voulais pas installer Spotify. Non, je voulais essayer d’installer le client Ultima Online sous Linux pour profiter, lors de mes prochaines vacances, de l’offre de 14 jours de jeux offert.
Après quelques tests avec wine, directement, je me suis rendu compte que ça allait être un peu plus difficile que prévu. Quelques requêtes google plus tard, je suis tombé sur une petite merveille
PlayonLinux. ( http://www.playonlinux.com/fr )
Une surcouche à wine qui permet d’installer N versions de wine différente, de chacune les configurer proprement et d’installer différents programmes en permettant de choisir avec quelles versions de wine fonctionne quel programmes. (Ils appellent ça des prefixes, chaque préfixes est en fait un répertoire qui contient tout ce qui est nécessaire pour émuler un windows, c’est en fait un peu comme si vous aviez N machines virtuelles différentes).
Mais non seulement PlayonLinux permet d’avoir pleins de versions de wine (et de les installer automatiquement à travers son interface) et de les configurer facilement, mais il permet aussi (et surtout dirais-je) d’installer des programmes windows. Soit d’une manière manuelle (comme avec ultima) soit d’une manière automatique en les sélectionnant dans une liste (bon il vous faut le CD d’installation pour windows pour la plupart), liste qui est d’ailleurs plutôt bien remplie.
Malheureusement Ultima Online n’était pas dans la liste. J’ai donc du me débrouiller manuellement et ce ne fut pas sans effort (comme l’astuce de killer la fenêtre du navigateur lancé par l’autopatcheur pour permettre au jeu de se lancer). Ce n’est qu’après avoir réussi à installer Ultima Online que je suis allé voir, dans le détails la liste de programme.
Et là, dans la rubrique Multimedia, que vois-je ? Spotify.
Je clique et émerveillé, je le vois s’installer. Téléchargement automatique du client, décompression, installation, création d’icône sur mon bureau Xfce. Le pied. Et je ne parle même pas de l’intégration dans la zone de notification d’Xfce (bon ok j’en parle). Autant dire que c’est une solution bien bien supérieure à ma solution précédente qui était d’installer Spotify dans une VM Virtualbox.