Jan 232012
 

Je discute assez souvent avec des porteurs de projets en phase de création d’entreprise ou de jeunes chefs d’entreprise. Et il y a un leitmotiv qui revient en boucle. ‘Il ne faut pas dépenser, faut faire le plus possible avec du gratuit, même si il faut bidouiller’. C’est d’ailleurs malheureusement quelque chose que j’entends aussi (mais vraiment moins) dans mes discussions avec des chefs d’entreprises plus expérimentés (mais ça sera sûrement l’objet d’un autre billet, les choses étant différentes).

Un exemple qui me vient, début décembre (oui je sais ça remonte, mais j’ai du lag dans l’écriture de mes billets). Je discute avec un chef d’une jeune entreprise. Il est en pleine phase de mise en place de son concept. Il a une petite équipe de salariés et le projet avance bien. Mais il a un problème et ça fait quatre ou cinq jours qu’il a lancé un de ses salariés sur la question avec comme objectif ‘résout moi ce problème en mode gratuit’. Après les 4 ou 5 jours de boulot ils ont une solution qui fonctionnent à peu prés, suivant le bon vouloir de la pluie et du beau temps.

Après quelques minutes de réflexion, je propose une solution qui a un coup, un peu moins d’un centaine d’euros par mois. Mais c’est une solution pérenne et industrialisable.

‘Mais ce n’est pas gratuit’ me répondra ma connaissance.
‘Combien ça t’a coûté 5 jours de salaires de ton salarié ? Pour une solution qui n’est de toute façon pas vraiment utilisable ?’ fut ma réponse.

En quoi consistait ma solution ? Déporter une partie du problème. Sous traiter un des points bloquants et le faire faire par quelqu’un qui était compétent.

Et c’est je pense souvent une attitude à savoir adopter.

Sous-traiter tout ce qui ne fait pas votre cœur de métier. Vous ne faites pas vous même vos cartes de visite non ? Ni l’impression de vos tee-shirts ou le repassage à sec de vos costumes.

Faites de même pour ce qui est plus proche de votre activité métier mais sans en être. Nous par exemple chez Hybird, on a sous traité l’infogérance de nos serveurs. Pourquoi ? Parce que ça coûte moins cher que de devoir embaucher deux admins réseaux (oui deux pour gérer les astreintes, les vacances de l’un des deux, etc). Et parce que comme cela on peut se reposer sur des gens ultra compétents dont c’est le métier. Cela nous fait donc économiser de l’argent.

Et, en plus, en se déchargeant de cette partie là, on économise aussi du temps. Ce qui nous en libère pour faire ce que l’on veut vraiment faire, sans parler de toutes les tracasseries auquel on a pas besoin de penser (maj des serveurs, veilles diverses et variés, autoformation pour rester à niveau,etc…). Et comme le temps, c’est de l’argent, on économise de nouveau de l’argent.

Alors peut-être que lorsque cela nous coutera moins cher d’embaucher 4 ingé réseau que de continuer à sous-traiter, on réinternalisera. Mais en attendant, en dépensant, on économise.

Et c’est à mon avis un conseil que tout le monde devrait essayer de mettre en œuvre.

Oct 312011
 

Jéremy a il y a quelques jours a publié un billet parlant de réponses à une offre de stage. Je suis globalement assez d’accord avec lui, mais je voulais rajouter mon petit grain de sel.

Concernant le format tout d’abord. Personnellement, pour ce qui est du CV, je vous dirais de fuir comme la peste le texte brut, le rtf et même le doc :

  • Le texte brut parce que c’est moche et pas lisible pour un CV
  • le rtf et le doc parce que bon, il y a une chance sur deux pour que la mise en page que vous avez passez des heures à faire soit complètement à la ramasse lorsque la personne qui le recevra l’ouvrira.  (et puis en plus le .doc, il y a une chance sur deux que vous laissiez l’historique des modifications accessibles)
  • Donc pour moi il n’y a que le pdf qui soit un choix viable.

Le pdf ou … la lettre papier. Je sais, je dois être un anachronisme vivant ou alors c’est parce que j’aime trop le papier et l’écriture manuscrite. Mais à l’époque où l’on commence à dire qu’un email, c’est pas forcément si écolo que ça (tiens il n’y avait pas une conf paris web la dessus… (pub inside) et où tout passe par un email, je ne suis pas insensible à la démarcation que représente une candidature papier. Et puis, la mesure de la motivation n’est clairement pas la même. Envoyer un email c’est appuyer sur le bouton Envoi. Une lettre papier, elle vous coûte, du temps, de l’argent…

Alors je sais que certains chef d’entreprise partent d’un principe qu’une candidature technique sous format papier ne mérite même pas d’être ouverte. Personnellement je pense que c’est de la connerie. Mais malheureusement, je pense qu’il y a plus de gens qui vont se gausser en disant ‘mais c’est quoi ce mec d’un autre temps, on est plus à la renaissance’ que de gens qui prendront au sérieux votre candidature.

Pour ce qui est de la lettre de motivation, j’ai une préférence pour directement dans le corps du mail. Pourquoi ? Parce que sinon vous allez devoir trouver de quoi remplir votre corps d’email et qu’en plus, vous allez devoir faire une lettre de motivation pdf ou autre, mais dans un fichier et qu’alors va falloir la présenter correctement votre lettre. Et c’est pas forcément trivial.

Ensuite, pour ce qui est du contenu. Je vais vous répéter ce que nous disait notre prof de com en école. ‘votre recruteur il s’en fout que vous vouliez apprendre le python, que vous pensez que sa boite va vous apporter un max et que grâce à lui vous allez devenir meilleur’. Lui il veut savoir ce qu’il a gagné en vous prenant en stage. Si ça va lui être un minimum utile. Écrivez la lettre en conséquence. Qu’est ce que vous allez pouvoir lui apporter ? En quoi vous lui serez utile ? (oui je sais les stages c’est fait pour vous former, pas pour que l’entreprise y gagne quelque chose, bla bla bla, … mais si en plus de vous payer et d’allouer du temps de tuteur à vous former, encadrer, aider,… au final le bilan de votre stage pour elle est nulle voir négatif, ben … voilà quoi).

[Ici, je m’auto met un bémol, il y a des stages que l’on accepte alors que l’on sait que le bilan sera nul, c’est par exemple les stages de troisième. Mais ce n’est que pendant 1 ou 2 semaines et c’est ‘pour la bonne cause’, c’est différent. Au boulot, on a déjà pris deux fois de tels stagiaires et on le refera, parce que là oui c’est rafraîchissant les petits troisièmes (et très rigolo d’avoir les mamans au téléphone qui demandent des stages pour leur enfants)]

Donnez des arguments sur ce que vous allez apporter et surtout justifiez les. Comment ? Servez vous de vos expériences précédentes et montrez en quoi elles vous serviront. Vous n’avez pas d’expériences précédentes, c’est votre premier stage ? Servez vous de vos expériences personnelles alors. Vous passez votre vie devant la TV et en boîte et vous avez aucune expériences personnelles ??? glissez un chèque dans votre lettre de motivation alors parce que là, c’est mal parti. (d’ou l’intérêt de la lettre papier).  Ha et s’il vous plaît, évitez le ‘je vais vous apporter ma curiosité et ma fraîcheur d’esprit…’

De même, et la je rejoins jérémy, les lettre de motivation qui débute par ‘Votre entreprise étant réputée dans son domaine d’activité…’ c’est bon, pour moi c’est direct un gros gros mauvais point. Autant il faut absolument que vous sachiez ce que fait l’entreprise que vous contactez, dans quoi elle bosse, etc, autant des phrases vides de sens comme ça… Ça montre exactement le contraire.

Et puis ce n’est pas dur, il suffit de suivre un minimum l’actualité de la boite. Blog/Twitter/site de la boite, des produits, vous aurez toutes les infos nécessaire. Et je vous le promet finir une lettre de motivation en concluant que vous espérer que le salon qui se passe dans 1 mois et sur laquelle l’entreprise sera exposante se passera bien.. ça vous démarquera tout de suite. Et pas qu’un peu.

Quelques autres choses à ne surtout pas faire en plus de celles déjà listées (et toutes sont réelles, tirées des CV que l’on a reçu au boulot) :

  • Commencer par madame, monsieur quand vous savez a qui vous écrivez (et vous devez savoir). Bonjour Madame Truc, bonjour monsieur Bidule. C’est le minimum.
  • Envoyer un mail avec 50 adresses de destinations, toutes visibles. Là vous me donnez l’impression de vous foutre de moi et vous passez pour un con.
  • Envoyer comme CV un Scan en jpg d’un CV imprimé et/ou d’une lettre de motivation manuscrite
  • Si vous envoyez une lettre manuscrite, l’écrire sur une page quadrillée, surtout si c’est une page de classeur avec les trous à gauche. Le papier a lettre, ça existe !
  • Ne pas personnaliser votre CV. Normalement vous devriez avoir autant de CV que d’offre auxquels vous postulez. Ça peut aller de simplement changer l’intitulé mais vous pouvez aussi changer les expériences que vous mettez en avant en fonction des postes.
  • Penser que parce que vous êtes bon, ça va le faire tout seul. Parce qu’à part si vous êtes un core dev d’un projet réputé, le créateur d’une appli ou d’un site à succès ou autre, les gens qui recevront votre CV + lettre de motiv ne pourront pas le savoir. Et pour avoir droit de prouver votre valeur lors de l’entretien + tests techniques, faut déjà que vous soyez sélectionné pour un entretien.
  • Envoyer un mail vide contenant juste : ‘Lettre de motivation et CV en PJ’
  • Envoyer un mail se limitant à ‘voici mon CV, je cherche un stage, si vous êtes intéressé, répondez moi pour recevoir ma lettre de motivation’.
  • Ne pas relancer par mail ou téléphone. Mais uniquement si vous êtes sur d’avoir vraiment bien fait les choses au niveau du CV et de la lettre de motivation. Si vous m’envoyez un CV pourri avec une lettre moisie et que vous me relancez,  vous risquez de vous faire lister point par point pourquoi votre CV est pourri et votre lettre de la daube. Et je ne serais pas forcément d’une super humeur.
  • Ne pas essayer de faire jouer vos relations. Si vous avez ciblé une boite, que vous voulez y aller et que vous pourriez utiliser votre réseau de connaissance pour faciliter les choses et que vous ne le faite pas.. vous êtes un naïf.

En fait, au final, rechercher un stage, c’est une vraie démarche commerciale. Vous allez, peut-être pour la première fois, essayer de vous vendre, vous déguiser en commercial d’un produit que normalement, vous connaissez bien, vous-même. Et promis, ce n’est pas sale.

Changer de taff, quelques remarques

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Apr 222011
 

Un de mes cousins réfléchit à changer de job. Du coup, il se retrouve dans les problématiques connues par tout ceux qui cherchent un emploi :

  • le salaire et les rémunérations
  • le contrat de travail

Et allez savoir pourquoi, il m’a demandé conseil pour l’aider. Apparemment être gérant d’entreprise fait que dans la tête des gens, on s’y connait en contrat d’embauche. Tout comme être informaticien veut dire qu’on sait réparer des windows 98 et des install norton (oui ça sent le vécu …)

Mais mon cousin a de la chance, j’ai quelques notions à ce niveau là. Et en discutant avec lui, je me rend compte que lui non, moins que ce que je pensais. Du coup, comme là, j’ai un peu de temps, je vais essayer de lister 2 ou 3 points qui sont intéressant à connaître.

La clause d’exclusivité.

Mon cousin a été surpris par cette clause. C’est pourtant une clause assez courante aujourd’hui, surtout au niveau des cadres. Ca rassure l’employeur qui comme ça, espère que vous consacrerez tout votre temps pour lui. Par contre, autant il est légal de vous interdire d’avoir une activité rémunéré à coté, autant la clause d’exclusivité ne peut pas vous interdire les activités bénévoles (CA Poitiers, 30 novembre 2006 : pour un ambulancier qui exerçait, sur son temps libre, l’activité de pompier bénévole).
De même, sur du temps partiel, il ne peut avoir de clause d’exclusivité.
Enfin, il me semble d’ailleurs aussi que pour être légale une telle clause doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise et être justifiée par la nature de la tâche à accomplir et enfin doit être proportionnée au but recherché. Sinon c’est une atteinte à la liberté du travail. Le texte de référence ici étant celui de la COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE. Formation de section / 11 juillet 2000. Arrêt n° 3323. Rejet / Pourvoi n° 98-41.486.

La clause de non concurrence.

Elle s’applique si vous quitter votre travail. Pour être légale il faut :

  • qu’elle soit proportionnée
  • qu’elle soit limitée dans le temps et géographiquement
  • que l’entreprise s’acquitte d’une compensation financière (Soc 12 juillet 2002)

La clause s’applique quelle que soit la manière dont vous ‘sortez’ de l’entreprise. Le mode de rupture du contrat ne change rien (Cass. Soc 31 mai 2006).

Rémunération.

Un dernier point, juste pour donner mon avis sur la rémunération. Souvent la seule chose sur lequel se focalise les chercheurs d’emploi, c’est le salaire brut. Et on est bien d’accord, c’est important.

Mais il faut réfléchir à sa rémunération dans son ensemble. Et ça comprends la mutuelle quand il y en a, les tickets restos (même si depuis les derniers changements législatif, ils sont carrément moins intéressant qu’avant), les avantages en nature comme abonnement téléphonique ou autre, les accords d’intéressement si il y en a, les modalités de versement de prime quand il y en a…, etc etc.

Parce qu’en plus, ces rémunérations supplémentaires sont bien souvent très attractives fiscalement.

Source :

https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Clause_de_non-concurrence
http://www.avis-droit-social.net/modele_clause_exclusivite.php
http://www.cadremploi.fr/edito/actu-et-conseils/vie-professionnelle/droit-du-travail/d/1/la-clause-dexclusivite-en-deux-versions.html

Oct 192010
 

Ca nous arrive à tous. On fait des bourdes. Des petites, des pas importantes voire des grosses bourdes.

Et que ça soit au niveau perso ou au niveau boulot.

Et comme toujours, les bourdes arrivent dans les pires moments, les moments plein de stress, ou le temps manque où l’on est surchargé.

Mais faire des bourdes, c’est normal. Et même dans le contexte professionnel, c’est permis. (A condition de ne pas en faire tout les jours). Parce que même dans le contexte pro, on reste des humains, donc par définition, faillible.

Vos clients (ou vos fournisseurs) ne vous jetteront donc pas des pierres si par malheur, un jour vous veniez à faire une bourde. Par contre, suivant comment vous gériez les conséquences de la bourde, là ils pourraient vous jeter des pierres.

Donc, voyons comment gérer une bourde, en 5 points.

Déjà la découverte.

Le cas le pire, c’est votre interlocuteur (à partir de maintenant je vais partir du principe que c’est votre client, mais ça pourrait être votre fournisseur, votre partenaire, etc.) qui la découvre. Donc alors que vous étiez en train de faire tout autre chose, vous recevez un mail ou pire un coup de téléphone pour vous annoncer que ‘Houston, on a un problème’. Là nul besoin de vous mettre à courir en hurlant et en vous arrachant les cheveux, même mentalement. Restez serein, déjà ça tranquillisera le client. Prenez connaissance du problème, posez-lui des questions utiles (s’il est au tel), depuis quand, les symptômes, etc, etc. Si c’est un mail, traitez-le tout de suite en lui posant les mêmes questions.
Que ça soit par mail ou par téléphone, assurez-lui que vous allez étudier le problème au plus vite (voir immédiatement suivant la criticité) et que vous le tenez au courant. Important donnez lui un délai pour votre réponse, dans l’heure, avant la fin de la journée, sous 3 jours, mais donnez lui un délai précis.

Maintenant autre cas de figure, c’est vous qui découvrez la bourde. N’imaginez pas la cacher. Pourquoi ? Parce qu’effectivement si vous avez de la chance, personne ne s’en est rendu compte et donc vous allez peut-être même tout remettre en l’ordre sans que personne ne s’en occupe. Mais si jamais quelqu’un s’en est rendu compte, que vous réparez en catimini sans rien dire et que vous ne dites rien à personne, vous allez avoir une grosse étiquette (et à raison) ‘dissimulateur à qui on ne peut pas faire confiance’ accroché dans le dos. Donc si jamais c’est vous qui découvrez la bourde, vous tenez les gens au courant. Un mail ou un coup de tel avec la description du problème et pareil un délai maximal avant lequel vous vous engagez à revenir vers eux.

Le déni

C’est la chose à ne pas faire. N’essayez pas d’embrouiller votre interlocuteur. De lui expliquer que ce n’est pas de votre faute qu’en fait c’est lui. Que ce n’est pas un bug, mais une fonctionnalité normale, que c’est comme ça que c’est prévu.
Ou alors que c’est la faute du chien qui a mangé les câbles ou de Murphy qui joue au vaudou avec une poupée à votre effigie.
Non acceptez le fait que vous avez merdé. D’abord parce que le déni, ça fait très enfantin. Et que les gens n’ont pas envie de travailler avec un enfant de 5 ans. Et puis que bon, un jour ça sera peut être vraiment pas votre faute. Si à chaque fois que c’était votre faute, vous avez essayé de vous défiler par tout les moyens possibles, le jour ou il va vous falloir expliquer, la main sur le cœur, que non vraiment là ce n’est pas votre faute. Personne ne vous croira…

La réparation

Bon tout le monde sait qu’il y a eu merdouillage. Maintenant il faut réparer. Faites-le. Le plus vite possible. Vous allez me dire que vous avez peut-être d’autre chose à faire, que vous n’avez pas le temps, que vous n’avez plus de bras dispo. Débrouillez-vous. Faites avancer les choses, même un peu, dans la mesure de vos possibilités. Mais le plus possible. Et plus le problème est critique ou dérangeant, plus il faut vous dépêcher.

A mon sens, (mais là c’est personnel) à choisir, il vaut mieux avoir un peu de retard dans une livraison et corriger une bourde qui vient d’être découverte qu’être à l’heure pour sa livraison mais laisser quelqu’un dans l’embarras le plus profond (et donc la colère).
Bon bien entendu si votre livraison cela fait trois fois que vous la repoussez et que vous vous retrouvez avec deux bourdes à gérer (les multiples retards de livraison plus une bourde indéterminée) vous êtes dans le caca. Mais à ce niveau là, je pense qu’il y a un certain nombre de choses à revoir dans votre organisation du travail ….

l’information

Suivant les cas, cela peut être une bourde qui va prendre du temps à corriger. Dans ce cas là, tenez informés régulièrement vos interlocuteurs des avancées (ou pas) de la résolution ainsi que d’une estimation probable de retour à la normale. On râle tous assez après la SNCF quand l’information sur les trains annulés ou retardés n’arrive pas… Ne soyons pas la SNCF de nos clients.

Passer à autre chose.

Vous avez bien réagi à l’annonce de votre bourde, vous avez trouvé, rapidement, une solution que vous avez mis en place et en plus vous avez tenu informés votre client du déroulement de la résolution de votre bourde. Tout le monde est de nouveau content et serein. C’est le moment de passer à autre chose.

Faites un dernier point avec votre interlocuteur pour résumer la situation et profitez en pour lui exposer les mesures que vous avez prises ou que vous allez prendre pour que cela ne se reproduise pas. Ça lui fera plaisir. Et au passage, suivant la gravité de la bourde, faites un petit geste. (Pour une bourde de type ennuyeuse, le petit geste peut être de la traiter séance tenante, au moment où elle se déclare, comme si c’était une bourde critique).

Le client, ce concurrent que l’on oublie souvent

La concurrence. Ces grands méchants vilains qui voudraient vous voler vos prospects ou pire vos clients, pour leur installer des logiciels tout buggés et inutile …. Focalisé sur cette menace ultime qui est la concurrence, on est tenté d’oublier que bien souvent, notre principal concurrent c’est en fait le prospect qui est assis en face […]

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J’en ai parlé (enfin twitté) plusieurs fois. La semaine dernière, nous profitions du salon Solutions pour lancer Crème CRM, le CRM que l’on développe depuis … piou deux ans. C’était l’occasion d’être, pour la première fois, exposant sur un salon parisien. Pour cette première nous avions prévu les choses en grand : Nouveau kakémono Nouvelle […]

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Encore un billet orienté entreprise. Et comme c’est dimanche, presque la fin d’après midi, ce moment un peu étrange où l’on goute aux dernières heures du week-end en espérant secrètement que lundi matin n’arrivera jamais, que non, on ne va pas devoir se lever tôt et prendre son cartable pour aller à l’éco… heu pardon, […]

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Un chef d’entreprise se doit de gérer (ou piloter) son entreprise. Jusque là, on est tous d’accord. Mais pour arriver à faire cela, il lui faut des infos, des données, des choses sur lesquelles s’appuyer pour prendre des décisions. C’est ou ça ou se faire tirer les cartes pour décider quoi faire. Alors je sais […]