Résumé : Arturo est un créateur de danses sensorielles. Un véritable artiste, peut-être un des meilleurs. Les danses sensorielles ? (souvent appelées DS dans le comics) . Ce sont des espèces de séquences de super réalités virtuelles, implantés directement dans le cerveaux des personnes qui les consomment. Vous pourrez expérimenter de manières complètes les expériences de quelqu’un d’autre. Au point qu’en étant dans une DS, vous ne saviez plus ce qui est la réalité, parce que pour vous la réalité cela sera la DS.
Arturo donc est l’un des meilleurs pour créer des DS. Il est aussi très bon pour réparer les casques DS des clients de la corporation qui l’emploie. Emploie qui ressemble plus à une damnation sans fin qu’à un véritable emploi. Parce que la corporation a payé pour les études d’Arturo et maintenant, elle le possède, littéralement. Et pourtant un jour, c’est l’humiliation de trop, la petite goutte qui fait déborder le vase, Arturo claque la porte.. Et maintenant ?
Avis : J’ai dévoré ce comics en une seule session. Les dessins sont beaux, très colorées avec un jeu sur les effets de trame que j’aime bien. L’histoire est prenante. Night City, des corporations qui vampirisent le monde et traitent leur salariés comme des esclaves, des edgerunners et un personnage au fond du trou qui envoie tout valser et se retrouve encore plus dans la panade.. Va-t-il s’en sortir ? comment ? Peut-il s’en sortir ? Le comics joue beaucoup sur le mélange DS / réalité. Ce qu’on lit est ce bien la réalité ou ce que vit l’un personnage à l’intérieur de son casque ? On le saura quelques cases plus loin. Trop utilisé, le processus aurait pu être agaçant, ce n’est heureusement pas le cas, même si l’on s’approche très très prêts de la limite.
En résumé : Si vous aimez le cyberpunk, vous pouvez foncer ! Et avoir joué au jeu n’est pas nécessaire pour comprendre et apprécier le comics.
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