Jan 192012
 

Il y a une longue histoire entre La Saga de Shandril, Tome 1 : Magefeu et moi. Je l’ai acheté une première en 1995, en poche, édité par fleuve noir (vous verrez la couverture plus bas dans l’article). Si je me rappelle si bien de l’année parce que le jour où je l’ai acheté (je pourrais même vous dire ou exactement) j’ai en même temps acheté Dance Machine 6 ( et oui j’étais jeune et ado à l’époque). Et que je ne peux penser au bouquin ou à l’héroine Shandril sans penser à la chanson Think of  You de Whigfield (je vous laisse chercher sur youtube … )

Du coup, quand j’ai vu une réed par Milady et même si j’ai toujours Shandril Fleuve Noir dans ma bibliothèque, je l’ai acheté, une deuxième fois. Et je l’ai relu. (en réécoutant la chanson citée au dessus.. oui oui #jeudiconfession).

Et c’est toujours aussi bon à lire.

Alors oui c’est du D&D de base. Oui l’histoire est pleine de poncif. Jugée plutôt :  une jeune serveuse (Shandril) adoptée qui s’incruste dans une compagnie d’aventurier, qui rencontre Elminster, qui se trouve être dotée d’un pouvoir magique quasi ultime et qui est poursuivi par tout les méchants des Royaumes Oubliés.

Oui, les persos sont simplistes, la morale manichéenne au possible, l’intrigue cousue de fils blanc.

Alors oui, les méchants perdent forcément, il y a bien entendu le nain qui ronchonnent, le jeune apprenti magicien timide et malhabile, les voleurs rigolards et sympa à la Han Solo.

Alors oui c’est une suite de fête entre héros, de bastons contre des méchants toujours plus forts, de conciliabule pour préparer des plans.

Alors oui c’est plein de bons sentiments et on sait d’avance que hormis le quota obligé de morts du coté des gentils, ben le bien triomphera.

Mais c’est du D&D assumé. C’est du Ed GreenWood comme on l’aime, presque du nanard littéraire mais pourtant ça se laisse lire, et relire, même 17 ans après. Avec toujours autant de plaisir. Avec toujours autant de sentimentalisme et de bonheur. Pour preuve, je l’ai lu en quelques heures, quasiment d’une traite.  Et pourtant je ne l’ai pas lu qu’une fois, mon bouquin de 95.

Mais par contre, je préviens tout de suite, pour les non rôlistes, pour les non fan de la medfan de gare, il n’y aura pas grand chose à espérer,  pas grand chose à se mettre sous la dent alors passez votre chemin ou empruntez moi un de mes deux tomes.

Mais pour les autres. Pour ceux qui ont adorés Lancedragon, ceux qui ont aimé le cycle Elminster d’Ed, ceux qui ont passé des nuits à lancer des D20 en jouant un sorcier lvl 3 ou qui ont parcouru Baldur’s Gate en long et en large, pour ceux qui comme moi savent qu’un spectateur ce n’est pas forcément quelqu’un qui s’assoie pour regarder une pièce de théâtre, pour tout ceux là, c’est sûrement un bouquin à lire.

 

la couv de la vieille édition :

Nov 072011
 

« Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay : un séducteur invétéré et une fripouille notoire. Avec son groupe d’aventuriers, il vivent d’activités illégales … » C’est ainsi que commence la quatrième de couverture de Frey, nouveau cycle (écrit par Chris WOODING) édité par Milady. Alors forcément entre la couverture (qui montre un dessous de vaisseau spatial, je n’en démords pas) et c’est quelque ligne, j’ai cru tomber sur le retour en bouquin de Firefly. Et en grand fan du Captain Malcolm Reynolds et de Nathan fillion, j’ai tout de suite craqué et j’ai acheté le bouquin.

Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque après quelques pages, j’ai compris que de voyage spatial et d’espace infini il n’y aurait. Et que toute l’histoire se tenait sur une seule planète.. que ce que j’avais pris pour des vaisseaux spatiaux n’étaient que de vulgaires … avions ..

Enfin, quitte à avoir dépensé mes sous, autant lire jusqu’au bout. On suit donc le capitaine Frey et son équipage de bras cassés, tous fuyant quelques choses, tous plus pitoyable les uns que les autres (le capitaine remportant tout de même haut la main la palme du raté se lamentant sur lui même).

Le dit capitaine, qui tel un idiot se laissant aller à penser que ce mail d’un ivoirien ultra riche qui lui propose de lui donner sa fortune est un coup de chance, accepte une mission soit disant facile, sans risque, qu’un enfant pourrait réussir et qui en plus va le rendre riche comme trois Crésus. Bien entendu, comme avec le mail précédent cité, il y a embrouille.

Et le pauvre capitaine se retrouve avec le monde entier à ses trousses. Les autorités qui veulent le punir, les comploteurs qui se sont joués de lui qui veulent le faire taire et les chasseurs de prime qui veulent juste l’argent que sa tête leur rapportera.

Et comme on dit ‘la prospérité découvre nos vices et l’adversité nos vertus’. Et alors que l’anti héros du début était presque caricatural de nullité et d’auto-apitoiement, petit à petit, le capitaine Frey se révèle. Se surprenant lui même, surprenant son équipage et ses adversaires, il parvient, presque par hasard, à souder son équipage et à devenir quelqu’un pas de bien, mais quelqu’un de mieux.

En fait, on pourrait presque dire que ce premier tome est un roman d’initiation (on retrouve même presque le découpage en trois parties typique des romans d’apprentissage) sauf qu’au lieu d’être un enfant qui apprend à être un adulte, c’est un raté qui apprend à devenir un ‘leader’. Et si en plus on rajoute le traitement très intéressant de la magie et de la démonologie, le monde plutôt bien pensé, les vaisseaux qui même si ils ne sont pas spatiaux font pas mal rêvé, au final, c’est un très bon bouquin que je ne peux que recommander.

Mais par contre, la version kindle du poche à 5,99 euros alors que le poche papier est à 7,60, faut pas déconner là, vous voulez vraiment ne pas vendre de bouquin numérique hein ? C’est juste pour faire beau en fait non ?

Aug 302011
 

En 2006 (et oui, ça remonte) , pendant les vacances d’été , j’avais acheté pas mal de bouquin, plus qu’habituellement. Parmi eux Thursday Next, Tome 1 : L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde. Pourquoi donc l’acheter ? Je dois avouer que je ne sais plus. La couverture m’avait plus.

Et au final, bien m’en pris, ce bouquin est une tuerie. Je l’ai quasiment lu d’une traite, quelques jours plus tard, dans le train entre 21h et 1h ou 2h du matin (quasiment parce que j’avais lues 20 premières pages avant de m’allonger sur ma couchette de deuxième classe). Comme quoi, les voyages de nuit en train, ça sert parfois à quelque chose.

L’histoire donc. Tout se passe dans une Angleterre décalée ou le grand banditisme sévit dans la littérature (faux manuscrits d’œuvres connues, des œuvres modifiés, fausses suites de classiques), ou les dodos ont été recrées par manipulation génétique, ou la guerre fait rage depuis des dizaines d’années contre la Russie pour une petite péninsule méditerranéenne, ou les vampires, loup-garou existent, ou les gens peuvent parfois, voyager dans le temps ou l’arrêter.
Thursday Next est une agent spéciale. Elle fait partie de OS 27. Opération Spéciale service 27 (il y en effet 30 services d’Opération Spéciale), celui qui s’occupe des malversations littéraires. Son boulot est plutôt tranquille, mais ennuyeux.
Pourtant, elle va se retrouver à poursuivre l’un des hommes les plus recherché du monde, le bandit le plus dangereux qui soit doté de pouvoirs plutôt terrifiant et aussi, pas de chance pour Thursday, un de ses anciens professeurs.
Le vil malandrin en plus, kidnappera Jane Eyre, l’héroine d’un des livres préférés de Thursday. Notre agent secrète devra se débrouiller seule ou presque, pour capturer le méchant, sauvé son héroïne de roman et en plus mettre de l’ordre dans sa vie.

Je ne vais pas en dire plus, j’aurais peur de trop en dévoiler.

Le bouquin est excellent. le rythme rapide, le style léger, drôle, décalé. Les personnages, parfois drôles, souvent touchant, font sourire, mais l’auteur ne tombe jamais dans la facilité et le grand guignolisme. Pour finir, l’intrigue est sympa, prenante et la fin du bouquin arrive trop tôt, trop vite.

En clair, j’ai aimé, je vous le conseille. Lui et toute la série des aventures de Thursday dont les reviews arriveront bientôt ici.

Les disparus de Kristine Kathryn Rush

 Critiques de bouquins  Comments Off on Les disparus de Kristine Kathryn Rush
Aug 272011
 

La première chose qui m’a attiré en découvrant Les Experts récupérateurs, tome 1 : Les Disparus ce fut la couverture. Très cinquième élément (que j’adore), très prometteuse. Le sous titre , ‘Les experts récupérateurs’, a ensuite éveillé ma curiosité. Et voilà, c’était fait, je venais encore d’acheter un bouquin (en fait j’en ai acheté deux, pour pas qu’il se sente seul, l’autre étant Le Faucheur de David Gunn), je devrais vraiment avoir des actions chez la Fnac moi.

Et je n’ai pas été déçu. Au contraire même, d’ailleurs ça m’ennuierait presque, je ne peux jamais faire de review négative .. j’aimerais bien un jour pouvoir écrire une review vraiment bien négative, ça ferrait plus crédible. Enfin .. revenons à nos disparus.

Le livre part dans une direction peu souvent prise. L’humanité a rencontré des races extra-terrestres, plus bizarres les unes que les autres. Mais là où le livre innove c’est dans le traitement des relations entre humanités et ET. Ce n’est pas la guerre interstellaire, ni la paix et l’amour galactique. Non c’est des relations comme entre pays, entre juridictions légales différentes. Il y a des accords strictes qui régissent les différentes façon de juger les différentes espèces. Tout les accords résument à, en gros, une phrase ‘ les personnes sont jugées suivant la loi du pays ou les dites personnes se trouvent’.

Ce qui entraîne de multiples drames lorsque des hommes se rendent sur des planètes extraterrestres et commettent des crimes capitaux sans même le savoir. Surtout que les lois ET sont loin d’être tendre. Vous risquez la mort, le vol de vos enfants ou la torture pour des faits que vous jugeriez insignifiant.

Mais ces accords permettent de vivre en relativement bonne intelligence mais surtout de faire tourner les affaires. Et tant pis pour les dommages collatéraux.

Maintenant que le décor est planté, allons plus en avant dans l’intrigue. Ces bizarres dispositions juridiques ont crées de nouveaux métiers, le premier , les agences de disparitions qui en échangent d’une grosse somme d’argent se charge de vous effacer avant que les polices ET ne viennent vous chercher. Les seconds, les experts récupérateurs, sorte de super détective qui essaient de retrouver les disparus dans certaines situations précises, pour les aider à rentrer chez eux.

Miles Flint, le héros de ce premier tome, et sûrement du cycle, n’est pas un expert récupérateur, ni même un employé d’une agence de disparition. C’est simplement un flic des dômes lunaires qui essaie de faire son boulot. Et ce n’est pas tout les jours faciles, loin de là, surtout quand arrivent, en même temps, plusieurs disparus poursuivis par des ET. Autant de cas qui lui feront prendre conscience de certaine chose ce qui l’amènera à de profonds changements dans sa vie.

Ce premier tome est clairement un premier acte, un tome de présentation avant d’entrer vraiment dans le vif du cycle avec les tome suivant que j’attends avec impatience. Mais même si ce n’est qu’un tome de présentation, il est vraiment intéressant (oui je sais, c’est un adjectif de merde, mais là j’ai pas trouvé mieux)
Donc, clairement, je le conseille (encore une fois… mais quand pourrais-je faire une review un peu négative) et je sens que je vais conseiller tout le cycle.

Bloody Marie

Bloody Marie

Cela faisait quelques temps que je n’avais plus mis les pieds dans une FNAC, pour le bonheur de mon portefeuille. Mais là, après midi shopping (et starbuck coffeeeee ouaiissss) oblige, il n’était pas imaginable de ne pas passer quelques minutes à la FNAC. Et pendant que ma chérie et ma fille exploraient le rayon livre […]

CSS3 pour les Web Designers

CSS3 pour les Web Designers

Chose promise, chose du, voici donc ma petite bafouille sur ce joli petit bouquin. Que dire. C’est un bouquin très agréable à lire, qui se laisse découvrir, sans avoir à se forcer. Et comme il est plutôt court (ce qui peut générer le vieux réflexe du ‘quoi un bouquin si peu épais pour 12 euros, […]

Zodiac

Zodiac

J’ai vraiment découvert Neal Stephenson assez récemment, en lisant Le Samouraï virtuel que ma chérie m’a offert il y a quelques années, pour mon anniversaire. Il faudra d’ailleurs que je pense à écrire un petit truc sur ce bouquin là. j’avais suffisamment aimé Le Samouraï virtuel pour avoir envie de découvrir un peu plus cet […]

Days

Days

Un des nombreux (trop nombreux vu mes relevés bancaires) livre que j’ai acheté lors de mes crises de boulimie FNAC-iesque. C’est le premier roman traduit en français de l’auteur (James Lovegrove), même si apparemment si j’en crois la quatrième de couv, l’auteur à une jolie bibliographie derrière lui. (D’ailleurs aujourd’hui, il y a eu d’autre […]

Faerie Thriller

Faerie Thriller

J’ai donc découvert, la semaine dernière qu’il existait une suite à Faerie Hacker (de Johan Heliot), un des romans ‘claques’ que j’ai lu ces dernières années. Aussitôt découvert, aussi tôt commandé. Après avoir fini Cercle Vicieux de de Mike Carey dans la nuit de vendredi à samedi, j’ai eu le plaisir de découvrir un paquet […]

Waylander, T3 : Le Héros dans l'ombre

Waylander, T3 : Le Héros dans l’ombre

Le vieux dicton dit qu’il n’y a jamais 2 sans 3. Histoire de ne pas le faire mentir, je m’en voudrais, voici donc la review du Waylander tome 3 : Le Héros dans l’ombre. Il faut vraiment que les … ( je sais pas trop qui en fait ) arrêtent de mettre des Virgin devant […]

Waylander, T2 : Dans le royaume du Loup

Waylander, T2 : Dans le royaume du Loup

Me revoilà avec une review d’un autre Gemmell, la suite du précédent, à savoir donc Waylander 2, dans le royaume du Loup. Je disais dans ma review du tome 1 que j’aimais bien les Gemmel mais que l’auteur avait toutefois tendance à ‘prendre le train’, synonyme légèrement péjoratif de ‘mener le scénario tambour battant’ n’empêche […]