Retour sur le humble indie bundle

J’aurais du en faire un billet, parce que bon, quand même, tenir un blog qui parle de logiciel libre et ne pas parler de cette initiative c’est un peu la looze.

Mais bon, une chose en amenant une autre, je n’ai pas fait de billet sur le truc. Du coup, je me rattrape en faisant un billet après la fin de cette opération.

Pour resituer la chose, le humble indie bundle était une opération commerciale pour vendre cinq jeux indépendant plus un jeux en extra bonus.

Le principe était de payer ce que l’on voulait et de pouvoir ensuite télécharger le bundle des jeux pour les trois plateformes Mac/Linux/Windows. Les paiement étaient ensuite divisés entre les développeurs des jeux et deux associations. Cerise sur le gateau, à la suite de cette opération quatre des cinqs jeux sont devenus open source (pour ceux qui est de leur code source).

Maintenant, revenons sur les chiffres. L’opération a permis de recueillir 1 273 673 dollars. Ce qui est pas mal du tout, vraiment pas mal du tout, pour des jeux indépendants. Je n’ai pas de donnés pour étayer ce que je vais dire maintenant, mais c’est à mon avis bien plus que ce qui aurait pu être généré par un simple système de vente classique.

Au niveau des découpages des gains, on voit s’en surprise que les windosiens ont généré un tout petit peu plus que 50 % de l’argent généré. L’autre moitié se distribue entre linuxiens et utilisateurs de Mac qui sont a , a peu près 25 % chacun.

Pour ce qui est des dons moyens, on remarque que les dons moyens les plus élevés sont fait par des linuxiens ( 14,50 dollars en moyenne) et les moins élevès par les windowsiens ( 8,05 dollars en moyenne). Les top dons, par contre m’ont effectivement fait halluciner, avec le top 1 qui a donné plus de 3000 dollars, et plusieurs dons s’échelonnant entre 1000 et 300 dollars..

Mais au final, ce que je retiens, de cette opération, c’est que comme pour les autres opérations ‘payez ce que vous voulez’ dont j’ai entendu parler (celle de radiohead ou autre), elle a fonctionné. Et que je ne serais pas étonné qu’au final, une telle opération est rapporté bien plus qu’une opération de vente classique.

C’est d’ailleurs pour cela que je fais un billet pour en parler. Parce que c’est effectivement très cool que des jeux indés deviennent open source. Que c’est effectivement vraiment sympa que des gens se mettent à imaginer des moyens de vendre, un peu innovant.

Mais ce qui est au final vraiment important, c’est que l’on a encore une fois la preuve que les internautes ne sont pas juste de vils profiteurs qui ne paient jamais rien et qu’il faut contrôler, surveiller, emprisonner dans une camisole virtuelle drmifique. Et que si on leur donne l’occasion, ils sont prêt à mettre la main au portefeuille.

Osmos

Osmos est un jeu développé par un studio indépendant Hemisphere Games. Ce n’est pas un jeux libre, mais il ne coute que 10 dollars et il fonctionne sous Linux / Mac / Windows. On peut même le tester avec une petite démo sympatoche.

Le principe du jeux est très simple. On contrôle une petite boule, qui ressemble à une bactérie.

On la déplace suivant le principe tout simple de réaction. Notre boule quand on clique éjecte une petite boule d’elle même, ce qui induit un déplacement dans la direction opposée. Un peu comme une fusée quoi.

Donc forcément plus on se déplace plus on ‘maigrit’. Si on rentre en collision avec une boule plus petite que nous, on la mange et on grossit. Si on rentre en collision avec une boule plus grosse que nous, elle nous mange et on meurt.

L’inertie et l’accélération sont bien entendus gérés.

Le but sera donc au final de grossir suffisamment pour pouvoir accomplir une mission, sans se faire manger. Le tout étant accompagné d’une musique minimaliste tout simplement envoutante.

Allez op, je vous met une petite vidéo pour vous allécher. (Sincèrement, récupérer la démo et tester là, vous ne serez pas déçu).

Osmos Trailer from hemisphere games on Vimeo.

Djangocong ,bilan perso d’un gentil organisateur.

Poussé par les nombreux bilans que je vois fleurir sur le hastag #djangocong, je ne peux que participer et faire mon bilan perso de ce week-end de folie, (et comme je suis à la bourre, je le fais en dégustant mon jambon-beurre salé du midi).

Je ferrais un bilan plus ‘du coté de l’organisateur’ parce que des bilans ‘coté public’ il y en a déjà eu plein et des super complets, bien plus que ce que je pourrais faire (comme celui de laurent mais aussi de tous les autres présents, une simple recherche sur le hastag donnera tout les liens).

Pour commencer, les remerciements :

  • à David bien entendu, parce que voilà, y aurait pas eu de djangocong sans david.
  • à Samuel pour la vidéo et les bières belges, toujours aussi bonnes (je ne citerais pas de noms, même sous la torture (je dirais juste qu’il sait super bien manier un aspirateur), mais certains présents sont d’ailleurs tombés amoureux de certaines bières …)
  • à Fred, pour avoir transporter son matos depuis la Belgique et nous avoir permis d’avoir des prises sons pour toutes les confs.
  • à Laurent pour les photos, très réussies,
  • à Johann qui oui a milité pour la création d’une asso, a réalisé de super tee-shirt dans un délai plus que court. (d’ailleurs il en reste quelqu’un à vendre, si vous voulez….)
  • à Matthieu qui s’est occupé de tout plein de petits trucs tout le temps, quand on se demandait bien comment on allait faire, comme par exemple des badges (qui a remarqué que le poney django était en filigramme très clair sur la partie blanche des badges?), mais qui aussi passe l’aspirateur comme personne.
  • À Daks pour avoir bossé sur le petit feuillet programme/info importantes et l’avoir imprimé en nombre.
  • à la chérie de David qui a réalisé la mascotte des Congs
  • à ma chérie qui m’a aidé sur les recherches de lieu (si vous avez eu des hotels où dormir, c’est grâce à elle 🙂 ).
  • à Marseille Innovation, le propriétaire des salles qui m’a fait confiance (bon j’ai du un peu jouer au chat de Shrek) et nous a permis d’avoir un événement gratuit en me prêtant les salles pour le week-end avec pour seule condition de ne rien dégrader et de les rendre aussi propre que ce que je les avais reçu.
  • Aux généreux donateurs
  • À tout les conférenciers pour avoir fait des conférences de qualité, vivantes, et carrément cools.
  • À tout les présents, pour avoir été là, avoir donné la chance à cette première fois, avoir fait des centaines de kilomètre en train, voiture,  avions, vélos.
  • à la météo de dimanche qui nous a permis de manger au soleil.

Pour le reste.

J’ai adoré ces deux jours de conférences. Et j’ai vraiment adoré les organiser. Que ce soit avant ou pendant. Plein de moment de stress (‘mais où va-t-on trouver un resto pour ce soir?’) ou de petits moment fun (comme appeler un resto pour lui dire ‘bon je vous réserve l’intégralité de vos couverts’ ).

Effectivement vouloir être intervenant en étant organisateur, ce fut une gageure qui fut difficile à tenir. Faire des slides entre minuit et deux heures du mat, pendant la nuit de samedi à dimanche (vous pouvez les trouver là ou sur slideshare), c’était rigolo mais fatiguant. Mais d’un autre coté, je suis content d’avoir pu parler un peu, d’un sujet qui me tenait à cœur, même si j’aurais voulu faire mieux, pour le coup.

Donc oui, voir que tout ce passait plutôt bien, que tout le monde était content, heureux d’être venu, fut une vraie joie et autant le dire tout de suite, une vraie motivation pour se dire qu’il faut faire un truc l’année prochaine (oui, je sais david, il faut débrieffer et qu’on en discute, tout ça,…. 🙂 )

Bien entendu il y a des choses à améliorer. Pour les repas, on a dérapé à chaque fois au niveau du planning prévu. Faut il passer sur une pause de 2h pour le repas, prévoir un traiteur ou trouver une troisième solution, il faudra étudier le truc.

Pour les conférences, elles furent effectivement super denses, s’enchainant à toute allure sans trop de pause. Est ce qu’il faut réduire le temps des confs, en faire moins, prévoir plus que deux jours de congs.. là aussi il y a plein de pistes à explorer (l’idée de david de partir sur un format un peu plus barcamp me semble une idée très intéressante) .

Laisser plus de place à des sprint code pourrait être intéressant aussi, à voir comment on mixe les eux. Plein de possibilité donc, pour la prochaine édition, si elle a lieu (ben quoi laissons un peu le suspense planer:) )

Au niveau logistique, plein de petit truc à améliorer pour la prochaine, David en a listé par mal, je rajouterais de prévoir plus de cafetière (au moins deux) pour pouvoir étancher plus facilement la soif des intervenants et ne pas faire confiance aux bus marseillais le dimanche matin :). Je suis sur qu’en se posant et en réfléchissant on trouvera d’autre petit trucs pour améliorer la logistique.

Créer l’asso, on s’y est un peu engagé au tout début des deux jours, et ça sera un pré-requis obligatoire, pour la deuxième édition, je pense.

Donc voilà, pour moi, c’est deux jours furent vraiment un plaisir de chaque instant.

Le dimanche soir, lorsque je me suis retrouvé seul dans le bâtiment, à vérifier une dernière fois que tout était niquel, en ordre, bien rangé, juste avant de charger le carton de cadavre de bière pour aller le jeter au recyclage, il faut bien avouer que j’ai eu un petit pincement au coeur en me disant ‘c’est déjà fini’.

Et puis je me suis dit ‘vivement l’année prochaine pour la deuxième édition’.

Alors voilà.

A l’année prochaine, pour de nouvelles aventures, qu’elles qu’en soient leur formes.

Bilan des vacances

Je m’étais promis, au début de mes vacances (donc le premier avril au matin, premier jour officiel, passé sur la route, ben oui l’alsace c’est loin de Marseille), de faire un petit bilan une fois ces trop courtes (c’est toujours trop court) vacances.

Pour voir, si pour une fois, je tenais ma todo list.

Les vacances touchant à leur fin, il reste exactement 1 heure et 58 minutes à cet instant, c’est donc le moment de faire un petit bilan. Et comme je me sens l’humeur partageuse, j’en fait un billet.

Alors déjà, première remarque, être malade, c’est une connerie à ne pas faire. Parce que ça te nique ton énergie et du coup voilà quoi. Et puis mince, y a le boulot pour être malade, à quoi ça sert sinon les arrêts maladie hein ??)

Bon sinon, je me suis étonné. J’avais comme objectif de lancer h2rolistes et ça, je l’ai fait.
De poster pas mal de billet sur ce blog et sur celui dédié aux jdr et je l’ai fait aussi (7 billets (et pas des petits, y a même le billet django app du mois) ici, sans compter celui que je suis en train de taper et 3 sur celui dédié aux jdr).

Je voulais tester quelques trucs nouveaux et op, j’ai testé Titanium, ce qui a même donné lieu à un billet ici(que j’espère intéressant).

Et surtout, surtout, j’avais décidé de ne pas, pour une fois, cramer mes vacances en bossant non stop pour le boulot. Je m’étais fixé comme objectif maximal 3h de boulot par jour. Et pour la première fois depuis… peut-être depuis 5 ans en fait et le début de l’aventure entreprenariale, j’ai réussi à tenir le cap. Le prochain objectif, c’est d’arriver à tenir le cap sans culpabiliser parce que je ne bosse pas. (rigolo ça d’ailleurs les vacances précédentes, c’était parce que je me rendais bien compte en fin de vacances que j’avais cramé mes vacances, cette fois-si c’est parce que j’ai presque réussit à faire que mes vacances soient de vraies vacances).

Bon par contre, je voulais absolument avancé sur la conf que je donne aux djangocong.. Autant dire que pour l’instant, je sais juste que je vais commencer ma conf en disant bonjour.. Pour la suite.. ben on verra ça pendant le week-end.

Je voulais aussi tester mongobd, ça sera pour une prochaine fois. Mon scénar de campagne de jdr, pas avancé d’un pouce, et au niveau billets, j’ai même pas tellement dépilé ma liste de sujet, vu que j’ai eu de nouvelles idées…

Mais bon, dans l’ensemble, je suis plutôt content.

Date de lancement de Leelh

Et oui, alors que la Closed béta bat son plein, la date de lancement officielle de Leelh vient de tomber.

Attention, attention, roulement de tambour …. (je ne vous les mime pas, je sius très mauvais en mime écrit du tambour).

!!! La semaine du  26 avril !!!

et oui je parle bien du 26 avril 2010, celui dans 16 jours. Ce qui veut dire que, normalement, d’ici 22 jours maximum, Leelh sera lancé.
Youhou serais-je tenté de dire.

Allez, du coup, pour le plaisir, op une petit Leelh BD, qiu présente les talents dans Leelh.

Royaumes renaissants, méchants vilains et bullshit

J’ai jusqu’à présent évité de parler de politique / du grand n’importe quoi qui prend nos classes dirigeantes lorsqu’elles parlent d’internet sur ce blog.

Pour deux raisons :

  • parce que des gens le font déjà et très bien
  • parce que j’avais décidé, au lancement de ce blog, de ne pas en parler

Ce billet n’existerait d’ailleurs pas, si j’avais pu poster un commentaire sur le site du monde, pour réagir à l’article que j’ai RT il y a peu, celui sur la dernière bêtise de monsieur Lefebvre.

Je dois même avouer que lorsque j’ai eu le lien, grâce au tweet de @mariom_mdm, j’ai vérifié la date de la parution de l’article, pensant à un poisson d’avril.

Mais non, l’article est daté du 31 mars. C’est donc un vrai article.

Et donc, ce cher porte parole de l’UMP a donc vraiment déclaré qu’il fallait que la société qui gère le jeux vidéos les royaumes renaissants devaient donner des garanties sur leur faculté à empêcher la propagation de cette idéologie ou fermer.

Et il a dit cela pour quoi ? Parce qu’apparemment des terroristes se sont connectés sur le dit site web. Et que forcément, c’était pour promouvoir leur thèse. On n’en sait encore rien, mais, il faut agir, tout de suite. Et brider cet internet maléfique qui est une zone de non droit qui peut pervertir nos enfants.

On remarquera que libération donne deux noms de site web Msn messenger et les royaumes renaissants.

Et monsieur Lefebvre, dégaine alors tout de suite. Mais pas pour taper sur Microsoft, nan sur une petite société de jeux vidéos française. Alors, je préfère eclaircir les choses tout de suite, je n’aurais pas plus été d’accord avec monsieur le porte parole si il avait attaqué Microsoft sur ce point précis en demandant des garanties à cette société, concernant les utilisateurs de ces services.

Parce qu’en plus, je ne vois pas comment faire cela, a part lire l’intégralité des infos qui sont transférés par leur serveurs. (ou alors si, une pop up à chaque connexion : Etes vous un méchant ? Avec deux boutons OUI et NON , et une redirection vers une page ou il y aurait écrit ‘ce n’est pas bien, et du coup nous ne pouvons pas vous laisser entrer’ si l’on clique sur OUI).

Mais ce que je trouve intéressant au final, c’est le choix de la cible. Un jeu vidéo. Et si, au lieu de simplement râler et bien rire, je réfléchis, je me dis que c’est logique.

Un jeu vidéo pointé comme le MAL. C’est après tout logique, lorsque l’on prend en compte la volonté, largement présente depuis quelques temps, de diaboliser internet. Diabolisation qui permettra de mieux pouvoir promulguer des lois liberticides sensées protéger nos enfants (et nos esprits). Comme il fallait bien changer de refrain, les site pédophiles, on y avait déjà eu droit pour lopsi, (d’ailleurs à ce propos, un petit lien (merci @manhack) assez édifiant, sur le sujet) ce sont les jeux vidéos qui ont eu la chance décrocher la timbale.

Et puis, ce qui est bien avec les jeux vidéos, c’est qu’on peut reprendre presque le même discours qu’avec les sites pédophiles en changeant juste quelques mots. Ben oui, pour nos politiques (et là je parle aussi de ségolène royal dont vous pourrez lire une très belle citation dans l’article du monde parlant du sujet), les jeux vidéos, c’est forcément pour les enfants. Donc on recycle le discours (comme quoi, parfois ils savent être écologique)

C’est dommage pour eux que les joueurs de jeux vidéos ne soient pas toujours des enfants. Et que dans le cas des MMORPG, ce ne soit ‘presque jamais’ des enfants (bon ok, d’accord, parfois on pourrait croire que les joueurs de WoW ont toujours 14 ans…) .
Et je le prouve. Et très simplement, Il suffit en effet de faire quelques recherches et on trouve deux études très intéressantes, (au moins deux) qui sont :

  • cette première par  Dmitri Williams, Nick Yee et Scott E. Caplan, universitaires américains (si le lien ne fonctionne pas aller sur ce lien et recherchez everquest 2)
  • la seconde (attention lien pdf) faite par les hôpitaux universitaires de Genève et le CHU de Besançon

Et les deux s’accordent à dire que la moyenne d’âge des joueurs de MMORPG est supérieure à 25 ans (31,16 ans pour la première, 26,2 ans pour la seconde). Alors, je veux bien qu’à 25 ans, on soit encore jeune dans sa tête, mais il me semble que l’on ne peut plus être qualifié ni d’ado, ni d’enfant.

Alors que tout le monde s’accordera à dire que sur MSN, des ados, on en trouve treize à la douzaine.

Autant pour leurs argumentaires ‘bouhh bouhhh faut protéger nos enfants du MALLLL’.

Mais, il n’y a pas de reportage qui passe à la TV, avec des bandes son qui font peur, pour dire que msn, c’est destructeur et addictif et qu’il faut faire attention. Alors que sur les jeux vidéos oui.

Et puis surtout, c’est sur que les boites de jeux vidéos elles font pas des super inaugurations de nouveaux locaux avec plein de petits tours top bon, et où il y a  du coup, un certains nombre de parlementaires et de membres du gouvernement (pour ne pas dire un nombre certain). Et monsieur Balmer, il risquerait de se fâcher tout rouge, si on venait l’embêter avec les terroristes qui utilisent msn.

Mais dans tout les cas, ça reste de la bullshit de compétition. Où alors pourquoi pas demander aux pagesjaunes.fr de vérifier que les infos ne seront donnés qu’à des gentils citoyens ? Et que les cambrioleurs, les méchants, ou les terroristes n’auront pas le droit d’aller chercher une adresse ?

Mieux on pourrait obliger viamichelin et googles maps à donner comme unique itinéraire, celui de la prison la plus proche, dés qu’ils détectent que l’utilisateur est un délinquant ou un criminel en fuite. Comme ça op, monsieur Hibulaire qui pensait aller rapido à un mac do pour casser la croute, il se retrouve en fait en prison, juste parce qu’il a suivit les indications de viamichelin. Trop une bonne idée…

Et au final, pour que ça soit plus simple, on devrait instituer une authentification biométrique citoyenne pour avoir le droit de se connecter à Internet. Et les gens qui ne s’authentifieraient pas tomberaient sur une page blanche, avec pour seul contenu un doigt d’honneur affiché en grand et le slogan ‘Montre nous ton doigt ou on te montre le notre’ écrit en dessous. L’internet français serait super bien protégé comme ça. Et nos enfants, je vous en parle même pas, ma bonne dame.

EDIT du 3 AVRIL : On me signale que cette affaire serait peut-être, surement un poisson d’avril. Comme quoi…. Si ça en est vraiment un, c’était bien foutu avec un article dans le monde et un autre dans libération, non daté du premier avril … (et un article de la stampa, qui parle bien des royaumes renaissants, daté du 27 mars..)

Réflexions sur les TOD (Truc à la demande)

Ca fait quelques temps que je me dis que je vais écrire un billet sur le sujet. Et quelques temps que je me dis que non, ça ne sert pas à grand chose et que je vais perdre mon temps (et vous faire perdre le votre) en écrivant sur un sujet qui a déjà fait couler tellement d’encre (je pourrais dire qui a fait transiter tellement de bytes, mais je trouve que la vieille expression est bien plus jolie).

Mais au final, l’annonce du lancement de la plateforme Izneo (est ce une référence à celui qui voulait devenir calife à la place du calife ?) m’a décidé à écrire un billet sur les TOD et plus largement sur le marché des Trucs numériques.

Parce que j’ai un peu l’impression que bien souvent, les sociétés de contenu, on va dire, partent du principe que On Demand ça veut dire ‘on va vous prendre pour des cons et s’en mettre plein les poches’.

Je prend un exemple. La série The Mentalist, diffusé sur TF1. Je n’ai pas regardé les épisodes en diffusion le mercredi soir. (j’aime regarder les épisodes dans l’ordre, déjà que la VF …) J’aurais pu les enregistrer puis les remettre dans l’ordre mais j’y ai pas pensé. Mais bon, je me suis dit, je vais voir si je peux pas les regarder en VOD. Je vais donc sur le site de TF1 et là… j’hallucine complet. Un épisode va me couter 1,99 euros. Et je pourrais le voir à volonté pendant 48h. Après, plus rien.

Donc je fais le calcul. 23 épisodes pour la saison 1. soit la totalité de la saison pour 46 euros. Pour simplement pouvoir les regarder pendant 48 heures chaque épisode. Alors que sur amazon, j’ai le coffret DVD complet, pour 35 euros. Et avec des vrais DVD que je peux regarder autant que je veux, quand je le veux (même dans 3 ans) et que je peux prêter à mes amis. Alors qui va acheter de la VOD TF1 ?

Et pour izneo, c’est le même principe. 2 euros (1,99 mais bon allez, arrêtez de chipoter), pour pouvoir lire une bd pendant 10 jours ? Et après plus rien… Alors j’aime beaucoup les livres et j’adorerais les lire en numérique mais faut pas non plus déconner. 2 euros, (voir un peu plus, mais plus que la moitié du prix physique), c’est le prix que je serais prêt à payer pour une édition numérique de BD que je pourrais conserver, ad vitam. Sachant qu’en plus si j’aime je vais acheter la version papier. Mais que même si je n’achète pas la version papier, 2 euros une version numérique (voir un peu plus), ça ne me semble pas être un tarif qui va faire vendre père et mère au maisons d’éditions. Mais deux euros pour un truc lisible pendant 10 jours, sérieusement non. A 50 cents ok, ça me permet de lire une première fois pour savoir si je veux vraiment l’acheter puis de l’acheter. Mais plus.. Faut pas déconner. ( A ce point de ma diatribe, je pense que je dois préciser que je suis un gros consommateurs de bouquins, j’ai un budget mensuel bouquin compris entre 60 et 120 euros et qui monte parfois à 150 euros, donc oui des bouquins j’en achète, sans arrêt, en fait au vu de mon compte en banque, je dirais même que j’en achète trop. Voilà, la précision est faite.)

En fait, je ne comprend vraiment pas comment réfléchissent les vendeurs de TOD… parce qu’on le sait tous qu’hormi les couts d’infrastructure pour gérer les augmentations de charge (les serveurs, la bande passante tout ça), une fois le cout de production du TOD amorti, le prix de vente n’est plus que marge brute.

Donc pourquoi faire des prix aussi élevés ? Et après venir râler que les plateforme ne décollent pas ?

Pourquoi ne pas proposer des prix adéquat, qui allongeront, il est vrai, au départ, le temps de rentabilisation du TOD, mais permettront de vendre plus..

Je sais pas, ça me semble plus logique de vendre 50 000 TOC à 50 cents l’un que 1000 à 2 euros l’un. Mais peut-être que c’est pas logique et qu’il vaut mieux vendre 1000 à 2 euros. Ou alors peut-être que les vendeurs de TOD pensent qu’on est tous des salauds qui ne cherchent qu’à avoir des trucs gratuits et que donc moins cher, ça se vendra pas mieux et qu’il vaut mieux mettre un bon coup de bambou derrière le crane de ceux qui achètent que de tenter de se dire que moins cher, les gens achèteront plus… (A mais là, ça voudrait dire qu’il faudrait un peu faire confiance au consommateur…. c’est sur)
Je ne comprends pas non la volonté de vouloir rendre le TOD périssable. Pour le plaisir d’emmerder ses clients ? Par vieux réflexe d’économie de la rareté en espérant que comme ça, le gentil client qui a acheté une fois sa bd ou son épisode de série, si il veut le revoir ou le relire dans 30 jours, il va le racheter à nouveau ? Sérieusement, pourquoi ?

Enfin, une piste qui est très peu explorée, c’est celle qui a été mise en place par spotify. Pourquoi pas un tarif mensuel avec un accès illimité à des ressources juste en consultation. C’est une idée trop bien pour qu’elle soit mise en place ? Parce que bon, mais si izneo ils me disent :’pour 10 ou 12 ou 14 euros par mois, tu peux lire autant de bd que tu veux’, mais je signe tout de suite et pour longtemps. Et là, ça n’a pas d’importance que si j’arrête mon abonnement à un moment ou un autre, je me retrouve une main devant, une main derrière, parce que pendant les X mois pendant lesquels j’aurais souscrit un abonnement, j’en aurais lu des bouquins. Et ceux qui m’auront vraiment plu, je les aurais même achetés, pour les avoirs, là, en vrai.

Alors après y a les gens qui vont dire ‘ouaip mais si les gens paient 10 ou 12 euros par mois pour lire autant qu’ils veulent, ils vont plus acheter de truc’. Ha ? Ha .. Tiens c’est étrange, je m’étais pas rendu compte que les bibliothèque, les vraies, celles où après s’être inscrit, on peut lire autant de livre que l’on veut et même les ramener chez soi pendant quelques temps, je ne m’étais pas rendu compte que ces lieux de perditions étaient en train de détruire l’économie du livre… Parce que bon, mon histoire de ‘licence globale’ sur un catalogue, c’est un peu ce que mette en place les bibliothèques, depuis des années. Et parfois même, l’inscription est gratuite…. vous vous rendez compte ?

Enfin, je vais arrêter de tirer à boulet rouge sur les vendeurs de TOD ou de Truc en format numériques. Mais bon, ça finit par énerver parfois de les voir pleurer encore et encore parce que les gens achètent pas, de les entendre chouiner que si ils achètent pas c’est parce qu’ils piratent et puis après de voir que quand on veut acheter un truc, on est pris pour des dindons.

Et bien entendu, je généralise. Il y a plein d’initiatives, plus qu’excellentes, comme in libro veritas qui propose différentes licences sur les bouquins (vive les créatives commons) et des pdf gratuits.

Ou Au diable vauvert (oui je sais, je les aime bien, mais bons, ils proposent des tellement bon bouquins) qui a proposé l’intégralité de Jpod, gratuitement, à travers son application Iphone. Et je suis sur que les ventes de Jpod n’ont pas été moins bonnes que les ventes de leurs autres bouquins, ‘malgré’, cette mise à disposition de l’oeuvre. Il faudrait leur demander (@audiablevauvert, je te pose une question 🙂 ), mais je suis prêt à leur payer un coup à boire si je me trompe.

Ce passage au numérique permet à mon sens d’imaginer tellement de nouvelles façons de proposer du contenu, de la culture, que je trouve triste à pleurer la non inventivité des vendeurs de TOD ou assimilés… Espérons qu’un jour cela change. (et les réductions sur le support physique quand on a déjà acheté la version numérique, hein … ou les contenus ‘en plus’ dans les versions numériques, voir des ‘clefs’ dans les contenus physiques pour ouvrir des contenus numériques…)

Izneo, plate forme de BD en ligne

Le salon du livre (un jour faudra que j’y aille, je pourrais dire bonjour à @audiablevauvert comme ça) sera au moins marqué par une annonce (voir plein d’autre, mais j’avoue ne pas avoir bien suivit ce qui s’y passe), la sortie d’izneo, une plateforme d’offre de lecture en ligne pour la BD.

Ce sont pas moins de douze éditeurs (Bamboo,Casterman,Circonflexe,Dargaud,Dupuis,Fei,Fluide Glacial, Grand Angle, Jungle, Kana, Le lombart et Lucky Comics) qui se réunissent et donnent accès à une partie de leur catalogue (600 titres). La promesse étant faite d’enrichir rapidement celui-ci, avec une centaine de titre de plus tout les mois.

izneo – démonstration from izneo on Vimeo.

C’est une initiative que je ne peux que saluer (même si j’aurais bien aimé y voir soleil). Au moins le secteur de la BD, ne fait pas comme d’autre que je ne nommerais pas et finit par passer au numérique.. Bon ok, on est en 2010, ok, des choses auraient pu être faite bien plus tôt, et ok tout n’est pas encore parfait, mais au moins une offre commence à se développer.

Pour l’instant la seule manière de lire des BD sur la plateforme, enfin la seule que l’on connaisse, c’est de la lecture en mode ‘location en streaming’, d’un album. Pour entrer dans les détails, c’est 1,99 euros (à toujours ces bons vieux 99 cents pour un album lisible à volonté, pendant 10 jours.

Et c’est là où je suis pas d’accord. Et c’est ce mode de fonctionnement qui fait que je n’utiliserais surement pas cette plateforme.Et même si je trouve la plateforme sympa et l’outil de lecture bien foutu (et la possibilité de lire les 5 premières pages, pour essayer, être non pas une bonne idée, parce que pour moi cela va de soi, qui achète une bd en librairie sans la feuilleter d’abord ?, mais une fonctionnalitée si peu souvent mis en place, qu’il faut le noter)

Pourquoi ? Je l’explique longuement dans un autre billet, celui ci (et si jamais quelqu’un de chez izneo se perd ici, qu’il aille le lire… 🙂 ). (et non, ce premier billet pour parler de izneo n’est pas juste une excuse pour faire un billet sur les TOD (Truc on demand), enfin disons presque pas).

Solution Linux 2010

J’ai, cette année encore, arpenté les allés de solution linux. N’y étant pas allé l’année dernière, je découvrais sa nouvelle implantation. Et donc, j’aurais déjà une première remarque : “l’endroit où le salon a lieu, c’était mieux avant”.

Parce que la défense, déjà c’était plus facile pour y aller, de gare de lyon et qu’en plus à la Défense, il y a un Starbuck. Et qu’après s’être levé à pas d’heure (ça devrait être interdit de se lever avant 5h du mat), avoir passé 3h dans le tgv et quelques dizaines de minutes dans le RER, mon petit plaisir, mon moment de bonheur de la journée, c’était un grand café, que je passais 10 minutes à choisir (il y en a tellement, rien que choisir, c’est déjà un bonheur) et que je dégustais ensuite lentement …

Alors que là maintenant, portes de Versailles, c’est tout tristounet, y a pas de Starbucks.

Maintenant que j’ai bien râlé sur le lieu, parlons un peu du salon. Déjà il faut que j’explique pourquoi je vais à Solution Linux, en temps que visiteur (exposant, peut-être un jour).

Si j’y vais, c’est pour pouvoir rencontrer des gens que je ne rencontre presque jamais sinon. Des amis qui ont leur entreprises dans des endroits tout perdu comme Nantes et que je ne vois quasiment qu’à cette occasion, les représentants des autres asso régionales d’entreprises du libres.
J’y vais aussi pour me tenir au courant, découvrir de nouvelles entreprises avec qui, qui sait, on pourrait nouer des relations niveaux boulots, voir les nouvelles offres des exposants, les évolutions au niveau business. Cette année, j’y allais aussi pour discuter avec les autres vices-président du CNLL (pour ceux qui n’ont pas suivi, le conseil national du logiciel libre, une fédération des assos régionales d’entreprises qui font du libre).

Mais ce qui rend Solutions Linux différent de tous les autres salons, et ce qui fait que j’aime y aller, c’est sa partie asso. Ce tiers de salon, où les stands ressemblent parfois presque à des garages geeks, où il y a des peluches et des affiches, où l’on croise plus de barbus que de costard, où l’on peut parler BSD, Hackable devices, firewall, ou autre.

Parce que c’est là qu’on retrouve ce qui fait la dynamique du logiciel libre, ce qui le rend si différents, ce qui fait qu’on peut y consacrer sa vie. Cette chose que l’on ne retrouve que dans les salons ayant une partie réservée aux associations, c’est tout simplement la passion des gens pour ce qu’ils font. Là, ce n’est plus un salon pour vendre. C’est un salon pour discuter, pour apprendre, pour convaincre aussi bien entendu, et si l’April ou l’Aful font signer quelques bulletins d’adhésions, je ne pense pas qu’elles y trouvent à redire, mais ça reste un repaire de geek. Et les plus geeks d’entre tous, ce sont, il faut bien l’avouer les GCU Squad. C’est plus un stand, c’est un bout de pays geeks qu’ils amènent dans solution linux. Et plus encore que leur stand, leur déconnade fait que leur présence est importante. C’est d’ailleurs en partie ‘à cause’ ou ‘grâce à’ eux que j’écris ce billet.

Pourquoi ?

Je suis tombé sur cet article, du monde informatique, parlant de leur animation anti brevet et anti microsoft qui a eu lieu le 17, en début d’après midi (où comme l’ont nommée les gcu, ‘sus à la grippe 7’). J’ai eu le plaisir d’y assister, d’ailleurs j’ai twitté quelques photos, en direct (et si vous en voulez de bonne qualité, il y en a tout plein, et même des vidéos sur le wiki gcu). L’article du monde finit en disant que certains exposants ronchonnaient à propos des actions des GCU.

Alors, je n’étais pas exposant, donc mon avis est peut-être un peu biaisé, mais, je pense, sincèrement, que le jour où Hybird sera exposant, ça ne changera pas mon avis. Mon avis qui est qu’ils faut que GCU soit sur SL. Qu’ils faut qu’ils continuent à faire des choses comme ‘Sus à la Grippe 7’, à courir dans tout le salon déguisé n’importe comment, dans une bonne humeur très potache.

Parce que si c’est pas eux, qui le ferra ? Ce ne peux être des personnes qui a un moment veulent paraître sérieux, pour pouvoir faire du business. Ce ne peux être des exposants, des associations d’entreprises, des gens qui ont l’étiquette de leur société autour du cou. Non, ce ne peut-être que des troublions, qui se rassemblent en groupe de troublions et qui jouissent d’une liberté d’expression que les composantes plus business de l’écosystème du libre n’ont pas, n’ont plus.

Et puis, il faut bien l’avouer, j’y vais aussi un peu pour ça à solution Linux, pour voir ce qu’ils ont imaginé, cette année encore, les GCU… Et tant que leur actions auront un sens, ne seront pas juste de la déconne, mais porteront un vrai message, (j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié que le 17, la parole soit donnée aux personnes de Microsoft, pour qu’elles puissent s’expliquer), je continuerais à penser qu’ils sont utiles.

Bientot, la close beta de Leelh

Leelh… Je suis la gestation de ce mmoweb depuis.. le tout tout tout début. De plus ou moins près je me tiens au courant de l’avancée des choses, que ce soit en suivant leur twitter @leelh ou en trainant sur les différents site web mise en place.

Pourquoi ? Parce que j’ai l’impression que l’équipe de dev a écouté mes suppliques au moment de designer Leelh et à décider de me faire plaisir, le plus possible. Du Pvp partout, un jeux orienté survivalisme, des objets qui s’usent et se cassent (et qui plus ils sont usés moins ils sont performants), etc etc ..

Parce que c’est, en tout cas à ma connaissance, le premier mmoweb qui sera à abonnement payant obligatoire et que je me demande si ce business model peut fonctionner pour un tel jeu.

Du coup, quand j’ai été, il y a quelques temps contacter par un membre de leur équipe de gestion de la communauté, qui m’a demandé si j’étais intéressé par recevoir des news et en parler si je le voulais, j’ai, forcément dit oui.

Et quand, donc, j’ai reçu un mail m’annonçant que la Closed Beta allait ouvrir (normalement le 25 mars), mon sang n’a fait qu’un tour, je me suis tout de suite exclamé ‘je vais écrire un billet pour l’annoncer’. Bon ça, c’était hier, alors, oui je sais, je met du temps à écrire des billets, mais fallait bien que j’aille acheter ma dernière geekerie quand même.

Mais revenons en à Leelh et à sa Closed Beta qui a l’air plus qu’alléchante, en tout cas si pour une fois, tout ce qui doit être dans une CB y est vraiment  …  (nan parce que bon, avec l’âge et les béta passant, je commence à croire qu’il est irréaliste d’espérer avoir dans le jeux tout ce qui est promis par les sites officiels).

9km² de ruines post-apocalyptique à arpenter, les heureux chanceux qui pourront se connecter à la CB vont en user du souliers, moi qui vous le dit. Heureusement pour eux, cette champêtre zone urbaine dévastée regorge de victuailles qui malheureusement sont parfois un petit peu avariées .. (et non oui , les points verts sur le bout de viande, s’était pas un reste de sauce aux trois poivres..) Et non content de passer la nuit à vomir dans une poubelle trouée, il faudra gérer le stress qui risque sinon de vous user plus rapidement qu’un cannibale vous courant après pour vous tâter les miches. Heureusement, vous pourrez souffler un peu, lorsque vous retrouverez votre coquette planque, un quatre étoiles façon trou de lapin dans lequel vous pourrez cacher vos trois boutons et vos deux lacets ….

Ca vous donne envie hein tout ça ? Et ben à moi aussi. Donc je croise les doigts pour avoir le privilège d’être l’un des 5000 heureux élus qui pourra tester la CB.

Et pour le coup, je vous met une petite BD pour illustrer l’univers de Leelh.

Le PHP ne serait-il pas le WoW du dev web ?

Je sais, je sais. Ce billet ne sert à rien, ce billet n’est qu’un gros troll tout poilu et j’aurais mieux fait de ne pas l’écrire. Et en plus, ce n’est même pas encore vendredi (mais presque, jeudi, c’est presque comme un vendredi qui serait un peu en avance).

Mais tant pis. Et puis il faut bien écrire, de temps en temps, des billets engagés, des billets qui dénoncent.

Le seul et unique but de ce billet est donc d’étayer l’hypothèse, fortement plausible, que le PHP soit le WoW du dev web. Pour cela, on étudiera la question suivant deux angles. Tout d’abord, en se concentrant sur les ressemblances (ou pas) du PHP et de WoW puis ensuite en disséquant les comportements des utilisateurs, joueurs de WoW ou codeurs PHP (et non, n’insistez pas, ce billet ne donnera pas lieu à une dissection de joueurs de WoW, non, après c’est pas vous qui nettoyez hein…).

1- WoW et le PHP

1.1 WoW

WoW est un MMORPG, tout le monde le sait.

Il a été conçu et lancé dans un but et un seul, démocratiser le jeu en ligne. Pas parce que Blizzard a reçu la parole divine du dieu des MMO et a décidé d’en devenir le prophète mais tout simplement parce qu’avec une pratique du jeu online démocratisée et rentrée dans les mœurs, Blizzard avait plus de chance de se faire tout plein de sous. Et oui… C’est triste, mais WoW ce n’est qu’une grosse machine à vous prendre vos sous.

Réduire la barrière à l’entrée pour le joueur moyen, voire même pour le non joueur, même s’il a 12 ans. Je suis sûr que cette phrase était gravée dans le marbre sur le fronton de chacun des openspaces de Blizzard.

1.2 Le PHP

Remontez dans le temps, non non, stop, pas jusque dans les années 80… Revenez juste après le début des années 90. Rappelez-vous avant 1995, quand pour dev du web c’était soit du Perl, soit des choses pires encore…
Autant dire qu’il n’y avait pas beaucoup de codeurs web. Et là est apparu le PHP. Un langage volontairement simple (mais non j’ai pas dit simpliste, tss, tss), facile à comprendre et à apprendre. Un langage pour mettre le développement web à la portée de tout le monde, pour que n’importe qui puisse en 20 minutes avoir des trucs qui s’affichent dans son navigateur (tiens, ça me rappelle un peu le pourquoi de la création du VB… Je dis ça…).

1.3 Bilan

Sur le point des ‘logiciels’ en eux-mêmes, il semblerait bien que mon hypothèse se valide. Dans les deux cas, on voit bien qu’il y avait une volonté de démocratisation qui se traduit par un abaissement de la difficulté (mais non je ne pense pas nivellement par le bas, mais non…) de prise en main et d’apprentissage.

2- Les utilisateurs

2.1 Le joueur de WoW

Le joueur de WoW ne connaissait pas les MMORPG avant le jour qui restera dans les mémoires comme LE jour, le 23 novembre 2004, jour de la sortie de WoW. Ce jour là, ce fut la révélation. Il découvrit le monde merveilleux du MMORPG et ses gentils habitants appelés Leg0lasdu33 ou SoRrOn ou encore BobQuiLol… Notre joueur ébahi découvrit que l’on pouvait parler SMS ailleurs que dans ce qui s’appelait alors les textos.

Depuis cette découverte, il joue. Encore et encore. Jamais lassé, jamais déçus, parce que WoW, waouh, c’est trop bien. Alors oui parfois, il faute. Il se laisse aller à écouter les sirènes du marketing. Et il achète un autre MMO. Il l’installe, le lance et la première remarque ‘Mais… C’est pourri ce jeu, c’est pas comme dans WoW‘. Et finalement, au bout de quelques heures, voire au maximum quelques jours, il désinstallera ce jeu ‘complètement raté‘, parce que ‘pas comme WoW‘. Il retournera ensuite jouer à WoW, parce que WoW, c’est bien, vu que c’est comme WoW.

2.2 Le codeur PHP

Le codeur PHP a appris la programmation avec le PHP. Par lui même, grâce aux tutos qu’il a trouvé sur le net ou alors en cours. Il ne connait pas d’autres langages que le PHP, parce que de toute façon le PHP c’est le mieux, c’est le langage le plus utilisé sur le web et que ‘ceux qui font pas du web, ils ont rien compris, c’est des has been‘. Algorithmique, complexité des algorithmes, POO ou design pattern, c’est du chinois pour lui. Ce qui compte c’est que les coms de son dernier site 2.0 presque 3.0 s’affichent, et vite.
Parfois, tout de même, il est pris de curiosité. Alors il essaie un autre langage. Pour voir si quelque chose arriverait au niveau du PHP. Il y croit pas, mais ‘il faut savoir garder l’esprit ouvert‘ dira-t-il doctement aux autres codeurs PHP avec qui il discute. Ça peut être Ruby, Erlang, Python, ou n’importe quoi d’autre. Mais invariablement, au bout de quelques secondes, il s’exclamera ‘Mais… C’est pourri ce truc, c’est pas comme en PHP’ .. Et au bout de 4 ou 5 tests de “hello world”, parfois sans même essayer d’apprendre le langage en question, juste en ‘essayant’, il abandonnera et retournera se vautrer dans son PHP, parce que ‘décidément il y a rien de mieux que le PHP’‘.

2.3 Bilan

On le voit, nos deux populations sont très très similaires. Même réflexes, même façon d’envisager les choses qui ne sont pas ce dont ils ont l’habitude. Et très souvent le même argument pour essayer de vous convaincre à savoir ‘Tu sais, WoW c’est super bien, c’est pas pour rien que c’est le MMO le plus joué, hein, c’est parce que c’est le meilleur‘ ou pour le PHP  ‘Tu sais, php c’est le langage le plus utilisé pour le web, c’est pas pour rien, c’est parce que c’est le mieux‘. A croire que les codeurs PHP  jouent à WoW et inversement.

3- Bilan des bilans

Après une aussi brillante démonstration qui a prouvé que :

  • WoW était similaire au PHP,
  • que les utilisateurs avaient des comportement similaires,
  • que les usages étaient similaires.

On est bien forcé d’en déduire que oui, le PHP est bien le WoW du développement web. J’avais donc raison.

Pour ceux qui se demanderait quel légitimité j’ai pour faire cette étude, je leur répondrais que j’ai la légitimité d’une très longue pratique, à savoir :

  • 4 jours de test de WoW en août 2009 (merci le trial),
  • quelques mois de dev PHP, du pire type la modification de code existant, pour des projets clients.

Note de bas de page, pas en bas de page.

Il faut bien entendu prendre ce billet avec humour. Mais non très chers codeurs PHP et très chers joueurs de WoW, je n’ai rien contre vous. Certains de mes amis font d’ailleurs partie de vos cohortes (et parfois même, ils cumulent, eux, j’évite de les voir trop souvent, c’est mauvais pour ma réputation). Et puis rassurez-vous, il y a pire que vous, genre les joueurs de Dofus ou les codeurs Perl… Mais ceci est une autre histoire.

Différents services que je teste

J’avais calé mon changement de PC boulot avec les vacances de Noël, histoire de simplifier la migration et de ne pas nuire de trop à ma productivité (3 ans d’utilisation d’un PC, ça ne se migre malheureusement pas en un jour). Bien que la réception de mon PC fut assez rocambolesque je finis par le recevoir (directement sur le lieu de mes vacances au final) et pu me lancer dans l’installation de ce nouveau petit bijou (un très joli, si on aime le design ‘industriel’, lenovo W500).

Cette installation (d’une petite Ubuntu au final, pour des raisons de simplicité) fut l’occasion de tester différents services et comme j’étais un peu en panne d’idées concernant le sujet de ce billet, j’en profite pour vous les faire découvrir.

1- Les todo list faciles avec Remember The Milk

Je l’ai dit dans un précédent post, j’utilisais Gtodo pour avoir un ‘truc’ rapide de gestion de todolist. En commentaire, Tristan répondait que lui utilisait Remenber The Milk. L’ayant testé moi-même il y a quelques temps (plus d’un an), je n’avais pas été convaincu du tout. Ma curiosité fut piquée et je refis donc un test.

Et je dois avouer que le service avait bien changé. Différentes listes pour les todo, alertes mail/SMS, système de tags en plus des listes et surtout, le critère indispensable pour moi, une API et des clients lourds qui permettent de ne pas être obligé de passer par le site web (actuellement j’utilise Tasque qui même s’il n’est pas parfait, fait son boulot en attendant que je trouve mieux).

Une autre fonctionnalité sympa est celle qui permet d’envoyer des tâches à d’autres utilisateurs de Remember The Milk, je n’ai pas encore testé, mais ça peut être rigolo (surtout associé à un téléphone et une mise à jour en temps réel de ces listes de tâches, quelle joie ça doit être de voir apparaître des tâches à faire, envoyé par d’autre, sur son téléphone…).

J’ai donc migré mes todo Gtodo et en suis très heureux.

2- Dropbox

Oui, je sais. C’était une honte de ne pas avoir de compte Dropbox. Bouhhh honte à moi. Je m’autoflagelle avec des orties. Mais c’est un oubli maintenant réparé. Dropbox permet, tout le monde le sait, d’avoir un espace de stockage online (2 giga pour les comptes gratuits). Un peu comme un serveur ftp que l’on se déploierait tout seul me dirait vous. C’est effectivement le cas. L’avantage là, c’est que ce n’est pas vous qui gérez le FTP. 🙂

Sinon, le fonctionnement est très simple, en tout cas sous Linux. Un petit démon tourne et scrute un répertoire pour en détecter les modifications. Dès qu’un nouveau fichier est mis dans ledit répertoire ou qu’un fichier existant est modifié, hop le fichier en question est automatiquement synchronisé. On peut, de plus, déclarer des répertoires comme étant publics (par défaut il y en a d’ailleurs un, nommé, très logiquement Public, sous-répertoire du répertoire spécial Dropbox). Les fichiers étant stockés dans un répertoire public étant librement accessible par tous. Pour les autres on peut définir s”ils seront accessibles à certains users de dropbox ou à personne.

3- Xmind

Je l’ai twitté, j’utilise de plus en plus Xmind comme outil de mind-mapping, histoire de poser mes idées quelque part et de les laisser décanter un peu. Si je l’utilise de plus en plus, c’est que je l’utilise depuis longtemps, logiquement. Pourquoi donc en parler dans un billet qui parle des nouveaux services que je teste ? Parce que je n’avais encore jamais essayé la partie webservices de Xmind. Qui dans la version non payante de ceux-ci se limite à peu de choses, à savoir pouvoir uploader ses cartes sur le site et choisir si les utilisateurs peuvent ou non les télécharger (un petit exemple ici avec une carte de test).

4- Instapaper

J’ai découvert ce petit service iPhone/desktop il y a seulement quelques jours, grâce à Twitter. Le principe en est tout couillon, pouvoir de son navigateur ou de son iPhone, sauvegarder le fait que l’on veut lire une page web, plus tard. Disons que c’est un peu comme un répertoire de bookmarks synchronisé entre son iPhone et son(ses) PC(s). Il y a en plus, la possibilité (en bêta) de dl une page instapapée pour la lire en pdf, ou avec un kindle ou un ePub, mais ça je ne l’ai pas encore essayé.

5- Les trucs, pour tester comme ça, inutile ou presque

5.1- Twittercounter

Je ne suis pas vraiment un grand fan de stats sur mon activité twiterrienne. Mais j’avoue que j’ai été surpris par, par exemple, le nombre de tweets par jour que je poste (en moyenne 4 par jour, je ne pensais pas autant). Donc pour l’instant, hop, je teste.

5.2- The whuffie bank

The whuffie bank est une tentative de créer une énième monnaie, pour les échanges sur les réseaux sociaux et qui se base sur la réputation. L’initiative a été lancée lors de la conférence TechCrunch50 et bon, j’ai trouvé l’idée rigolote. Comme en plus, je me suis toujours intéressé, même de loin, au phénomène des monnaies alternatives ou complémentaire (tout est la faute des dragons-dollars de dragon magazine),  je teste là aussi, pour voir.

6- Et vous ?

Vous utilisez quoi comme petits services web soit vraiment indispensables, soit inutiles, donc là aussi indispensables ?

Vous être en train de tester quels nouveaux outils ?