Mar 212010
 

J’ai, cette année encore, arpenté les allés de solution linux. N’y étant pas allé l’année dernière, je découvrais sa nouvelle implantation. Et donc, j’aurais déjà une première remarque : “l’endroit où le salon a lieu, c’était mieux avant”.

Parce que la défense, déjà c’était plus facile pour y aller, de gare de lyon et qu’en plus à la Défense, il y a un Starbuck. Et qu’après s’être levé à pas d’heure (ça devrait être interdit de se lever avant 5h du mat), avoir passé 3h dans le tgv et quelques dizaines de minutes dans le RER, mon petit plaisir, mon moment de bonheur de la journée, c’était un grand café, que je passais 10 minutes à choisir (il y en a tellement, rien que choisir, c’est déjà un bonheur) et que je dégustais ensuite lentement …

Alors que là maintenant, portes de Versailles, c’est tout tristounet, y a pas de Starbucks.

Maintenant que j’ai bien râlé sur le lieu, parlons un peu du salon. Déjà il faut que j’explique pourquoi je vais à Solution Linux, en temps que visiteur (exposant, peut-être un jour).

Si j’y vais, c’est pour pouvoir rencontrer des gens que je ne rencontre presque jamais sinon. Des amis qui ont leur entreprises dans des endroits tout perdu comme Nantes et que je ne vois quasiment qu’à cette occasion, les représentants des autres asso régionales d’entreprises du libres.
J’y vais aussi pour me tenir au courant, découvrir de nouvelles entreprises avec qui, qui sait, on pourrait nouer des relations niveaux boulots, voir les nouvelles offres des exposants, les évolutions au niveau business. Cette année, j’y allais aussi pour discuter avec les autres vices-président du CNLL (pour ceux qui n’ont pas suivi, le conseil national du logiciel libre, une fédération des assos régionales d’entreprises qui font du libre).

Mais ce qui rend Solutions Linux différent de tous les autres salons, et ce qui fait que j’aime y aller, c’est sa partie asso. Ce tiers de salon, où les stands ressemblent parfois presque à des garages geeks, où il y a des peluches et des affiches, où l’on croise plus de barbus que de costard, où l’on peut parler BSD, Hackable devices, firewall, ou autre.

Parce que c’est là qu’on retrouve ce qui fait la dynamique du logiciel libre, ce qui le rend si différents, ce qui fait qu’on peut y consacrer sa vie. Cette chose que l’on ne retrouve que dans les salons ayant une partie réservée aux associations, c’est tout simplement la passion des gens pour ce qu’ils font. Là, ce n’est plus un salon pour vendre. C’est un salon pour discuter, pour apprendre, pour convaincre aussi bien entendu, et si l’April ou l’Aful font signer quelques bulletins d’adhésions, je ne pense pas qu’elles y trouvent à redire, mais ça reste un repaire de geek. Et les plus geeks d’entre tous, ce sont, il faut bien l’avouer les GCU Squad. C’est plus un stand, c’est un bout de pays geeks qu’ils amènent dans solution linux. Et plus encore que leur stand, leur déconnade fait que leur présence est importante. C’est d’ailleurs en partie ‘à cause’ ou ‘grâce à’ eux que j’écris ce billet.

Pourquoi ?

Je suis tombé sur cet article, du monde informatique, parlant de leur animation anti brevet et anti microsoft qui a eu lieu le 17, en début d’après midi (où comme l’ont nommée les gcu, ‘sus à la grippe 7’). J’ai eu le plaisir d’y assister, d’ailleurs j’ai twitté quelques photos, en direct (et si vous en voulez de bonne qualité, il y en a tout plein, et même des vidéos sur le wiki gcu). L’article du monde finit en disant que certains exposants ronchonnaient à propos des actions des GCU.

Alors, je n’étais pas exposant, donc mon avis est peut-être un peu biaisé, mais, je pense, sincèrement, que le jour où Hybird sera exposant, ça ne changera pas mon avis. Mon avis qui est qu’ils faut que GCU soit sur SL. Qu’ils faut qu’ils continuent à faire des choses comme ‘Sus à la Grippe 7’, à courir dans tout le salon déguisé n’importe comment, dans une bonne humeur très potache.

Parce que si c’est pas eux, qui le ferra ? Ce ne peux être des personnes qui a un moment veulent paraître sérieux, pour pouvoir faire du business. Ce ne peux être des exposants, des associations d’entreprises, des gens qui ont l’étiquette de leur société autour du cou. Non, ce ne peut-être que des troublions, qui se rassemblent en groupe de troublions et qui jouissent d’une liberté d’expression que les composantes plus business de l’écosystème du libre n’ont pas, n’ont plus.

Et puis, il faut bien l’avouer, j’y vais aussi un peu pour ça à solution Linux, pour voir ce qu’ils ont imaginé, cette année encore, les GCU… Et tant que leur actions auront un sens, ne seront pas juste de la déconne, mais porteront un vrai message, (j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié que le 17, la parole soit donnée aux personnes de Microsoft, pour qu’elles puissent s’expliquer), je continuerais à penser qu’ils sont utiles.

  2 Responses to “Solution Linux 2010”

  1. quelle déconnade ? moi tout ce que j’ai vu, ce sont des ados-quarantenaires passablement déchirés, puant la biere et la grosse vinasse … en n’étant pas autant fait, ils auraient gagné en crédibilité…. là c’était minable et pathétique.

    • J’avoue ne pas avoir reniflé leur haleine au moment de leur course poursuite après le virus de la grippe 7.

      En tout cas, le mec qui parlait au porte voix avait l’air clair dans sa tête.

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