JMad

Everything must end

 Polar geek  Comments Off on Everything must end
Jan 022016
 

Edit du 3 janvier : Grâce à de multiples relecture, le texte a été mis à jour et corrigé de pas mal de faute. La version la plus à jour ce trouve sur le gitbook de mon Projet Bradbury, allez y pour y lire une version sans faute !

 

Edit : Concernant le très petit nombre de fautes dans ce texte, vous pouvez dire merci à Ewjoachim qui a pris sur lui et a été mon relecteur ce matin. Et je peux vous dire qu’il a eu du boulot … Malheureusement. Merci encore !

Note avant lecture : Ceci est un premier jet, si j’ai le courage et le temps, je le reprendrais pour améliorer un peu le tout. C’est aussi le premier texte de mon projet Bradbury 2016 !

 

17 juillet. Debout sur le muret qui sépare le toit de son immeuble du vide, il sort son vieil Ipod de sa poche et en tape le code PIN d’une main. De l’autre il se tient à un vieux piquet de métal tordu et rouillé, lamentable vestige du filet protecteur naguère tendu là. Il regarde la ville tout autour de lui comme c’était la dernière fois qu’il pouvait la voir. Dieu, qu’il aime Brooklyn. 17 juillet, après une hésitation, il se souvient de la date du jour qui lentement cours vers sa fin. Il lance la musique d’un clic et appuie rapidement sept fois sur suivant. Trois secondes de blanc. Sa respiration se coupe, dans l’attente. Les premières notes caracolent dans ses oreilles. Puis les paroles ‘All around me familiar faces..’ Il soupire, laisse la musique le bercer. L’écran de l’ipod affiche vaillamment ‘Mad World – Tears of Fears’. La chanson finit, déjà. Il tapote sur stop ne laissant pas le silence entre deux morceaux s’éteindre et descend du muret. « Pas ce soir, ce soir rien ne finit » se murmure-t-il à lui même. Morceau 1230 sur 1716 affiche l’écran.

Son appartement. L’air brûlant et saturé d’humidité rend chaque mouvement épuisant. Tout est moite, tout est lourd. Il rêve d’avoir une climatisation fonctionnelle. Machinalement il essaie de l’allumer, espère entendre le moteur se mettre en marche. Mais non, rien, le silence, enfin si l’on ne tient pas compte des bruits de dispute qui traversent le plancher.  Depuis quinze ans que les Hyperloop sont en services, les villes sont massivement désertées. Pourquoi s’entasser dans un environnement surpollués alors que vous pouvez habiter à 800 kilomètres, en pleine nature, et être tout de même à votre bureau en moins de 20 minutes. Résultat, seuls les gens trop pauvres pour déménager ou se payer un abonnement Hyperloop restent encore dans les villes. Et tout se dégrade. Les banlieues pourrissent à vus d’oeil, rongées par l’absence d’entretien et par les désertions de leur habitants.

Mais il a toujours aimé les grandes villes. Même à l’abandon. Surtout à l’abandon. Ce qui le dérangeait le plus dans les grandes villes, c’était bien souvent ceux qui y vivaient. Maintenant, les choses ont changé, les villes sont vides ou presque. Et puis, il faut bien avouer que de toute façon, son boulot illégal de de consultant épisodique lui permettait à peine de payer son loyer actuel. L’aurait-il voulu, qu’il n’aurait pu aller ailleurs.

Il s’assied lourdement dans le vieux fauteuil rapiécé qui lui tenait lieu de bureau et allume son vieux portable. Un nouvel email. « Vous avez gagné à la loterie de l’année ! Vous gagnez un séjour à l’auberge de la Chouette » Tiens, il semblerait qu’il vaéteint son portable, avoir un nouveau boulot. Il lit l’email jusqu’au bout, identie le lieu de rendez-vous. « Demain matin… », ils sont pressés les bougres. Il va peut-être pouvoir leur soutirer de quoi payer quelques mois de loyer. Mais en attendant, c’est l’heure de fêter ça.

Il se relève, éteint son portable, et le glisse dans sa cachette, dans un espace vide dans le corps de sa hotte de cuisson, juste au dessus des filtres. Son PC sent parfois un peu la friture, mais jusqu’à présent, personne n’a jamais pensé à chercher à cet endroit.

Après avoir tapé quelques coup de manche à balais dans le plafond pour faire taire les cris, il sort, essayant de s’auto-convaincre qu’il a quelque chose à fêter, qu’il ne va pas boire juste pour oublier, que c’est juste pour célébrer sa future paie.

Il pousse la porte du bar. La musique, du vieux blues comme il aime, le salue de quelques notes. Il n’y a que les habitués, ce qui veut dire quasiment personne. Il salue d’un geste, s’assied et attend.
« Hello B, ça fait quelques jours qu’on ne t’a pas vu, tu nous fais des infidélités ? » demande le tenancier en lui apportant une pinte.
« Tu sais bien que tu es le dernier bar ouvert du quartier, George. Que je voudrais, je ne saurais pas où aller. Non. je ne me sentais pas très bien »
« Rien de mieux qu’une ou deux pintes pour soigner tout les maux, la prochaine est pour la maison »
« Voila qui fait plaisir à entendre »

Le patron repart s’occuper de son zinc. B fait durer sa pinte. Mais quelque soit la taille du verre, arrive toujours le moment où il se retrouve vide. Heureusement, Dieu a inventé les barmans. Et son verre est de nouveau plein. La musique le tire vers ses souvenirs, son passé. Plusieurs pintes subissent le même tragique sort que la première.
« Et toi, est-ce que le match de 2030 du Brésil n’est pas le meilleur match des 100 dernières années  ? »
B sursaute, relève le nez de ses souvenirs et de sa pinte. Deux jeunes qu’il n’a jamais vu avant sont attablés au zinc et discutent avec George et deux autres habitués.
« Ne fais pas attention B, c’est Jester, mon neveu, il passe parfois et il est bien trop fan de foot pour son propre bien » lance le patron en finissant de laver des pintes.
« Non mais Tonton, il sera de mon avis, tu verra, alors monsieur B, le match de 2030? »
« Je ne sais pas, je n’aime pas le sport et en 2030, j’étais en prison, alors … »
« En prison ? T’avais fait quoi pour aller derrière les barreaux ? »
B soupire, « Utilisation interdite d’outil de développement informatique »
« Quoi tu veux dire que t’étais un terroriste, que tu faisais exploser des trucs avec ton clavier  ? »
« Non, je voulais juste garder ma vie d’avant les lois de 2022, garder mon boulot et je me suis fais attraper. »
B se lève, signifiant implicitement que la discussion était finie. Le sol tangue un peu, mais ce n’est pas si terrible que cela. Il juge toutefois plus prudent de laisser la dernière pinte vide sur la table. Tenter de la ramener sur le zinc semblait pour le moins risqué pour son intégrité de pinte.
« George tu le met sur ma note, je vais avoir une rentrée là bientôt, ok ?»
« Comme d’hab B, tu paieras quand tu pourras »

Entre le 17 et le 18 Juillet. Il marche lentement sur Union Avenue. La nuit est toujours aussi chaude malgré l’heure avancé. Les étoiles brillent et lui zigzague légèrement. Ce petit con a fait remonter les mauvais souvenirs. Ceux qu’il ne veut pas revivre. Il se revoit il y a si longtemps. Son entreprise de consulting en système expert et expert data scientist fonctionnait bien. Il habitait encore en France, avec sa femme et sa fille. Il trébuche sur un trou dans le trottoir, tente de se rattraper, se cogne dans un mur, s’effondre le long de celui-ci, reste au sol. Les souvenirs se pressent. Sa fille, ses joies. Et puis l’événement. Les choses qui s’accélèrent, les responsables politiques qui légifèrent. L’informatique et l’internet sont devenus hors de contrôle déclament-ils partout. Il faut remédier à cela. Il faut interdire.

Il pleure, par terre, la joue contre le mur.

Il veut se battre, il refuse de tout perdre. Il traverse une frontière, avec sa famille. Résistance des mots. Il continue à utiliser son clavier, pour vivre, pour tenter comme tant d’autres, de faire cesser cette folie. 18 novembre 2023. L’arrestation, les coups, les larmes de sa fille.

Il a vomi sa bière. A quatre pattes, il se traîne sur la route, s’y couche.
« S’il vous plait »
Il attend, les bras en croix sur le bitume, espère entendre un moteur.

Il sort de la station Fulton Street. Le café où il a rendez vous est à deux pas. Sa nuit sur la route n’a presque pas laissé de trace, seulement quelques écorchures sur la joue et les poignets. Bah si il me demande, je dirais que l’on a essayé de me voler hier soir.

18 Juillet. Il s’assoit, commande une boisson dont il n’arrive même pas à prononcer le nom correctement et attend. Un jeune homme, un brushing et mocassin comme il les appelle, entre. Le brushing double-cligne des yeux et parcoure la salle en articulant quelques mots.
Encore un augmenté qui s’est fait greffé de la merde directement sous la peau…
Le brushing le repère. Il doit être satisfait de ce que lui affiche son écran de pupille et il s’approche.
« Bonjour monsieur.. »
« Juste B, s’il vous plait »
« Très bien, bonjour monsieur B »
« Vous avez un boulot pour moi ? »
« Il se pourrait que nous ayons besoin de vos compétences oui, êtes-vous disponible ? »
« Oui, mes tarifs n’ont pas changé, toujours une semaine d’avance »
« Sans problème, voici un badge pour pouvoir passer la sécurité, on vous attend dans une heure pour un briefing, au croisement de Beaver et Pearl »

Il entre sans problème grâce à son badge. À l’accueil, on lui dit d’attendre. Un vigile l’amène dans un bureau d’examen. Après une vérification rapide de son identité grâce à son ADN, on le conduit en salle de réunion.
Une dizaine d’ingénieur totalement paniqués et qui pourraient tous être ses fils ou filles lui expliquent la situation. L’une des activités de l’entreprise est de prévoir les problèmes. Inondation, sécheresse, problème de sécurité sur un produit quelconque, guerre entre deux pays. Une fois que le futur problème a été détecté, l’entreprise agit de façon a maximiser ses profits. C’est l’une des branches les plus rémunératrices de l’entreprise. Jusqu’à il y a quelques semaines. Le système expert utilisé pour détecter ce qu’ils appellent des “situations fortement rentables” ne fonctionne plus. Il tourne dans le vide. Les diagnostics ont tous échoué. Ils ne savent plus quoi faire.
« J’ai besoin d’un accès au programme pour pouvoir commencer. Et d’un bureau où je pourrai travailler, seul »
« Mais monsieur, depuis les lois de 2022, un informaticien autorisé ne peut être laissé seul dans un bureau, ce n’est pas possible » lui répond celui qui doit donc être le chef de projet de cette équipe.
« Je ne suis pas un informaticien autorisé jeune homme, alors ça ne doit pas être si grave »

On lui trouve finalement un bureau. En fait du bureau, on lui alloue tout simplement un open space que l’on vide de tous ses informaticiens. Le jeune chef de projet, Lloyd, avait dit vrai, il n’existe plus de bureau d’informaticien.

Il a presque oublié que les claviers ont perdus quelques touches depuis 2022. Même si les grandes entreprises peuvent payer à l’état des licences de certification leur permettant de former et de faire travailler des informaticiens, les choses ne sont plus comme avant. Les informaticiens certifiés sont comme des fées à qui on auraient coupé les ailes. Il a heureusement pensé à amener un vrai clavier. Rien que posséder un tel clavier peut le renvoyer en prison, mais il y a de moins en moins de contrôle. 21 ans après la promulgation de loi, il n’y a après tout plus vraiment d’informaticiens illégaux à pourchasser.

Il se met au travail.

23 Juillet. Il piétine. Le système expert est construit de bric et de broc, sans aucune élégance, assemblage de bouts de code à peine compris, mais il devrait fonctionner.

23 juillet, chez lui, sur son toit. Il pleut. Le muret est glissant. Il se tient fermement à son ami le piquet. 23 juillet, il appuie trois fois sur suivant. Il retient son souffle. « Ohh, can’t anybody see… » Il recommence à respirer pendant que Roads de Portishead déroule ses notes tristes. 34 sur 1716 affiche son vieil Ipod. La chanson se termine, avant que la suivante ne commence, il appuie sur stop et rentre chez lui.

Lloyd passe parfois le voir pendant qu’il tente de trouver la panne du système. Habituellement il n’aime pas parler avec les informaticiens autorisés qu’il croise. Ils ont tous été formés avec des bouts de savoir, de la connaissance expurgée de ce qui fait la beauté de l’informatique. On ne leur apprend pas à innover, à inventer mais simplement à réutiliser des bouts de recettes qui datent d’il y a bientôt trente ans.

26 juillet. Il isole chaque partie du système, les teste les unes après les autres. Pour aller plus vite, il a ramené un interpréteur Python pour lui permettre de ne pas lancer les tests manuellement. Il le supprime à chaque fois qu’il quitte les locaux de l’entreprise, pour plus de sécurité.

30 juillet. Il n’arrive à rien. Il a passé la journée à tourner en rond sans comprendre ce qui ne va pas. Brushing lui a fait savoir qu’il ne lui restait plus que quelques jours pour résoudre le problème. S’il n’y arrive pas, il sait que l’entreprise ne lui fera pas de cadeau. Elle le livrera à la police. Et cette fois, il finira sa vie dans une cellule. Il regarde le soleil se coucher, illuminer les immeubles de Manhattan. 30, il appuie 10 fois sur suivant, les écouteurs dans les oreilles. Des notes de guitare et puis les paroles « No more tears, my heart is dry » Reckoning Song affiche l’ipod. 535 sur 1716 en sous-titre.

2 août. Il a une idée. Il bricole un prototype pour communiquer directement avec le système expert.

3 août, le système fonctionne à nouveau. Il supprime tout ce qu’il a pu installer sur le poste qu’il a utilisé. Il sait que l’entreprise va auditer son poste de travail espérant qu’il y a oublié des bouts de programmes ou des connaissances qu’elle pourra réutiliser. Tout est propre, il est temps.
« Comment avez-vous fait ? Quel était le problème ? » Lloyd l’attendait devant l’ascenseur.
Normalement il ne dévoile jamais les solutions qu’il a mis en place. Mais là, il est trop fier et puis il aime bien le jeunot.
« Le problème n’était pas dans le code » répond alors B
« Mais alors où ? »
« C’est tout simple, votre système expert cherche des indices de catastrophes pour pouvoir les prédire. Il fait cela depuis des années, des catastrophes encore et encore. Incendies, guerre, inondation, tueur en série, encore et toujours. Il avait simplement attrapé une grosse déprime »
« Mais un programme ne peut pas être déprimé !»
« Peut-être, ou peut-être pas, en tout cas le vôtre, oui »
« Et vous avez fait quoi alors ? Vous lui avez raconté une blague »
« Presque, je lui ai offert l’intégrale d’une bande dessinée humoristique des années 2010, Dilbert. Et j’ai ajouté une routine pour qu’automatiquement il en lise quelques uns, tout les jours »
« Et quand il les aura tous lus ? »
« Alors vous aurez peut être à nouveau besoin de moi »
Lloyd le regarde bizarrement. L’ascenseur ouvre ses portes. Il y entre, appuie sur 1.
« Je comprends pourquoi l’informatique a été interdite, vous êtes dangereux » lance Lloyd alors que les portes se referment.

3 août. Une bouteille d’alcool fort dans la main, il regarde les étoiles debout sur son muret quasi-éternel. La bouteille est vide, il la jette. 3 août, il appuie trois fois. Un piano… et puis une voix «I’m a rabbit in your headlights … Scared of the spotlight» Il tangue un peu sur le muret, se retient. Pas ce soir.

13 septembre. Il est à sa table habituelle au Rocka Rolla. Comme toujours, il lui semble que ses pintes fuient. Il a à peine le temps d’en boire une gorgée qu’elles sont déjà vides. Le neveu, il ne se souvient plus de son nom entre en coup de vent.
« Tonton, tu as vu, ils en ont attrapé un, j’ai vu ça sur twittbook ! »
« un quoi ? » demande George ?
« un informaticien illégal là, il travaillait dans une boite de Manhattan, la police pense qu’il préparait un attentat, surement un truc horrible d’après les journalistes ! »
Soudain il a froid, il tremble. Il fait comme si cela ne l’intéressait pas. Il se lève, trébuche, sort.

Chez lui. Lloyd. Le jeune fou n’a pu s’en empêcher. Il pleure.

14 septembre à l’aube. Il n’a pas dormi de la nuit. Il regarde l’aube se lever. Si tôt, tout à l’air si paisible, si propre. 14, il appuie quatre fois sur suivant. La musique commence. Il la reconnaît « Why do you walk in the dark?  ….Do you pray for the the day? » L’écran de l’ipod affiche Everything Must End – Client. 13 sur 1716.

Il fait un pas en avant.

Les rayons du soleil éclairent le muret.

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Les jeux que j’ai aimés en 2015

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Dec 262015
 

J’ai pas mal testé de jeux cette année. Tellement en fait que j’écrirais un deuxième article spécialement pour les dungeon crawler que j’ai pu tester. Mais parlons pour l’instant des jeux non rogue like qui m’ont fait kiffer cette année.

Invisible, Inc.

J’ai toujours cru que je n’étais pas un mec qui aimait jouer à des XCOM Like. Et puis j’ai acheté et testé XCOM. Et je me suis dit que j’avais été bien bête, parce qu’en fait j’aimais ce style de jeu. Du coup, quand j’ai pu acheter Invisible pour pas trop cher j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai adoré. On retrouve les grands principes d’un XCOM sauf que là on est en mode infiltration. Et surtout il faut gérer les alarmes. Chaque tour finit nous rapproche de la mise en route de l’alarme du bâtiment que l’on essaie de pénétrer. Et qui dit alarme dit avalanche de force adverse. Il faut donc aller vite, mais pas trop sinon ben on fait trop de bruit, on laisse des corps et .. l’alarme se déclenche. Vraiment un vrai plaisir à jouer.

The wolf along us

Un jeu Telltale, dans la lignée des Walking Dead. Mais cette fois dans l’univers de Fables (un comics excellent, avec Bill Willingham comme scénariste et que vous devez lire si vous ne connaissez pas (Il y a aussi des spinoffs centrés sur les personnage féminis fort de la série qui sont paraît-il très bon (dés que je peux, je vais les lire également) ) ). Dans le jeu on va suivre Bigby aka le Grand Méchant Loup, shérif de fable ville qui enquête sur un meurtre bien sordide. Je ne vous en dit pas plus. A part qu’on est sur une ambiance, bien noire, bien moche, bien polar quoi.

Sheltered

Vous connaissez Fallout Shelter ? Ben c’est un peu la même chose mais en mieux. Vous jouez une famille qui se réfugie dans un abri antiatomique après l’apocalypse. Les parents, deux enfants et un chien. Et il va falloir survivre en construisant petit a petit un abri confortable et en accueillant d’autre réfugiés. Mais attention dés que tout les membres de la famille de départ décèdent, même si vous avez un abri plein d’autre gens, vous avez perdu. Au niveau des ressources qui vont vous permettre de survivre, il va y avoir :

  • l’air qui arrive dans votre abri et qui est nettoyé par votre filtre à air
  • l’eau qui est purifié par votre filtre à eau et que vous allez devoir stocker dans l’abri (construisez des bidons!)
  • la nourriture que vous allez devoir trouver dehors
  • l’électricité fournit par un générateur si vous remplissez celui-ci de carburant.

Les actions possibles sont :

  • construire de nouvelles salles
  • construire des objets
  • réparer vos objets
  • améliorer vos objets
  • aller explorer les bâtiments autour pour trouver des ressources.

Les objets que vous allez construire s’usent en effet de manière continue. Si votre douche s’use ce n’est pas forcément très grave, mais si votre filtre à air s’use tellement que votre air n’est plus filtré, alors vous allez commencer à avoir un sérieux problème. Il faudra également gérer les problèmes du aux radiations.
En plus pendant vos explorations vous allez croiser d’autre survivant que vous allez pouvoir recruter, avec qui vous ferrez du commerce ou contre lesquels il faudra vous battre.

Le démarrage du jeu est assez dur. Si on ne fait pas attention, on perd assez rapidement. Mes trois premières familles n’ont pas vraiment eu de chance. Ensuite les choses sont plus simple et le stress de la survie diminue un peu. Sur ma partie actuelle, j’ai une vingtaine de survivant dans mon abri et j’en suis à quasiment 200 jours de survie. Ma partie en cours est devenu une lente routine apaisante. Réparer les objets, partir en exploration, construire des frigos et des bidons d’eau, un lent cycle reposant entrecoupé par les moments de stress quand mes explorateurs sont pris dans une altercation et que j’ai peur pour leur vie (les grenades ça sauve des vies de survivants!).

Pillars of Eternity

Après mon expérience un peu mitigé avec Divinity Original Sin, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Pillars. Et ben j’ai tout simplement adoré. Alors on est sur du jeux bien plus classique. Mais l’histoire est efficace, les interactions entre pnj intéressantes, le système de combat est un peu brouillon (pourquoi un système en temps réel avec une pause active au lieu de vrai tour par tour??) mais efficace. Et puis le friendly fire, j’ai beau pester dessus en jeu, mais c’est fun quand même. Et surtout, surtout, il y a du housing ! On peut reconstruire sa jolie forteresse et même si on a pas vraiment de choix à ce niveau là, une fois totalement construite, la forteresse est la forteresse, ben c’est tout de même très fun (surtout si comme moi vous adorez tout ce qui ressemble à du housing).

Terraria

Un peu comme un Minecraft mais en 2D et avec de gros Boss qu’il faut vaincre (et ce n’est pas forcément facile). L’étendue des possibilités est assez gros. Pas mal de biome différent à découvrir et de boss à vaincre. Bon après il faut aimer grinder avec une pioche pour creuser des trous dans le sols. Mais c’est un jeu d’exploration craf assez fun. (Et ma fille adore alors … )

Life is Strange

Je l’ai gardé pour la fin parce que c’est juste la claque de l’année. Voir même de pas mal d’année. Je ne sais pas quoi écrire pour retranscrire combien j’aime ce jeu. Combien y jouer fut une expérience que dont j’ai savouré chaque instant. J’aime le scénario, les personnages, les mécaniques superbement intelligentes. L’intrigue m’a pris dés la première seconde et ne m’a jamais lâché. Rarement j’ai autant été immergé dans une histoire et je me suis autant identifié à un personnage principal. J’y ai joué intensément, entrant parfois tellement dans l’histoire que dans certains moment de stress, j’en oubliais d’utiliser les mécanismes de retour dans le temps du gameplay.  Alors qu’il m’arrive assez souvent dans les Telltale de reprendre une sauvegarde pour vérifier des embranchements de scénarios, histoire d’optimiser un peu les choses, là, ça ne m’est jamais venu à l’idée tellement j’étais juste dedans, tellement Max me semblait vivante. Si vous n’y avez pas joué, alors n’hésitez pas. En plus il est en solde sur Steam pendant encore quelques jours. Je ne sais pas si vous aimerez autant que moi, mais je suis quasiment sur qu’au minimum, vous ne regretterez pas votre achat.

Enfance et informatique

 Paternité  Comments Off on Enfance et informatique
Dec 252015
 

A la maison, il y a un certain nombre d’écran, PC , tablette, téléphone. Ma fille a donc très logiquement assez rapidement mis la main sur assez rapidement.

Les trucs tactiles

Téléphone et tablette à interface tactile n’ont rapidement plus eux de secret pour elle. Elle s’en sert majoritairement pour jouer, y compris parfois à des jeux pour grand (elle a fini Monument Valley il y a 2 jours) et un peu pour regarder des dessins animés (c’est assez nouveau comme pratique pour elle et c’est très encadré pour pas qu’elle ne passe trop de temps passive). Elle y a des jeux vraiment jeux, des jeux éducatifs et des jeux plus en mode tamagochi. C’est d’ailleurs assez fou le nombre d’achat in apps qu’il y a dans les applications « gratuites » pour enfants. De partout tout le temps.

Un vrai ordinateur

Ca m’ennuyait que la seule expérience d’interraction qu’elle avait avec du matériel informatique soit une expérience tactile. Je réfléchissais depuis quelques temps à lui faire utiliser un clavier et une souris. Cet été, j’ai sorti un de mes vieux portables du grenier et je lui ai donné (un gros et vieux Dell 17 pouces, qui pese une bonne grosse tonne). Au départ j’étais parti pour lui installer une distribution spéciale enfant, mais après plusieurs tentatives infructueuse d’installation (que ce soir Doudoulinux ou autre d’ailleurs), j’ai finalement changé mon fusil d’épaule. Une bête Ubuntu avec Unity et seulement les icônes qui lui conviennent et ça roule. Elle utilise massivement Gcompris, un logiciel de planétarium pour voir les étoiles et une espèce de Paint qu’elle lance à travers Gcompris. Pour la rendre totalement autonome j’ai configuré la ubuntu en auto-login et je lui ai expliqué comment éteindre le PC. Par contre Gcompris et les autres suites ludiques pour enfant sous linux ont tout le même un look assez horrible années 80. Alors oui ça fait le job. Mais bon, quand je vois la différence entre Gcompris et ses application Ipad …

Console

Depuis un peu moins d’un an, on a rebranché la WII. Mario kart mais surtout WiiFit ont un gros succès. En plus, on fait d’une pierre de coup, elle s’amuse, développe un minimum tout ce qui est équilibre et agilité et se dépense un max en se tapant des gros fous rires.

Le Pair Gaming

Même si je ne suis plus un gros joueur, je continue à passer un certain nombre d’heures à jouer sur mon PC. Bon bien entendu, je ne joue à Rust ou à CS:GO que quand elle n’est pas devant mon écran (donc en fait la nuit), mais depuis pas mal de temps maintenant, on pratique ce que j’appelerais du Pair Gaming. Ca me permet de partager avec elle des moments de complicité tout en lui faisant découvrir des trucs. Mais qu’est ce que le pair gaming ? C’est tout simple, elle s’assoit à coté de moi et soit :

  • me dit ce qu’elle pense que je dois faire
  • fait la voix off et raconte ce qui se passe
  • m’alerte sur les problèmes qu’elle détecte

Alors bien entendu cela demande de choisir avec soin les jeux auxquels on pair-game. Et aussi parfois de modifier un peu le sens de ce qui se passe à l’écran. Petite liste de quelqu’uns des jeux avec lesquels on s’amuse.

On a commencé avec Don’t Starve. Je n’y joue qu’avec Wendy et Willow (bon et parfois Wickerbottom). Donc c’est devenu le premier ‘jeu avec la petite fille’. Je lui ai expliqué les règles et elle a commencé par faire la voix off puis rapidement elle a pris un rôle plus actif en me proposant quoi faire, ou aller etc .. Par contre la mort des personnages c’est transformé en ‘elle est vraiment très très fatiguée, elle fait dodo’.

Terraria (renommé la petite fille qui explore) a aussi un certain succès depuis qu’on y joue.  Là on joue complètement en binome. Pour l’exploration, elle me dit quoi faire, ou aller et je me contente de suivre ce qu’elle me dit. Je m’occupe de construire les maisons pour les PNJ, on les meuble ensemble. Là aussi petite explication de texte, les zombies veulent nous prendre nos sous (vu que des pièces tombent à chaque fois par terre) et on ne les tue pas, on les renvoie dans leur maison pour qu’ils arrêtent de vouloir nous prendre des sous.

Pas mal de jeux de plateforme ‘retro’. On joue à un peu tout tant que c’est plus de l’exploration, habileté que du bourrinage, tir partout. You have to win the game nous a fait quelques heures, mais sans plus (ni elle ni  moi n’avons accroché). Life of Pixel (renommé le jeu du carré vert) est plutôt très sympa. On y joue un gros carré vert (ou monochrome) qui doit récolter des diamants avant de trouver la sortie pour passer au niveau suivant. Chaque monde que l’on traverse correspond à une vieille console. Atari 2600, Commodore, NES, SNES, etc … Je tiens la manette elle me dit où elle pense qu’il faut aller, quand il faut sauter sur les plateformes, les danger qui arrivent (Attention les piques papa!), etc .. Et elle rit beaucoup parce que je me plante souvent.

Récemment je me suis mis à jouer à Kingdom (renommé le jeu du roi et de la reine), elle m’alerte de la nuit qui tombe, des monstres qui arrivent, des pièces par terre et me demande tout le temps de construire un château plus gros :).

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Séries de fin d’année

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Dec 232015
 

Vous êtes peut-être déjà en vacances, ou alors vous allez peut-être enfin pouvoir lâcher le boulot d’ici quelques jours. Et peut être que vous êtes du genre à regarder des tonneaux de série pour vous aérer le cerveau. Si c’est le cas voici une petite liste de séries à regarder ou pas.

Blindspot : Une femme est retrouvée dans un sac, nue sur Time Square. Elle ne se souvient de rien, mais elle est quasiment totalement recouverte de tatouage. L’un d’eux est le nom et le matricule d’un  agent du FBI. Notre Jane Doe sera donc prise en charge par le FBI et les aidera dans leur enquêtes, qui quasiment toute auront un rapport avec les mystérieux tatouages. (oui parfois le passage à ‘consultant du FBI’ est un peu rapide … ). Ca vous donnera 10 épisodes à regarder tout de suite, pour la suite il faudra attendre fin février. Perso j’ai bien aimé.

Limitless : La série tirée du film. Une drogue qui fait qu’on utilise 100 % de son cerveau. Le héros, un jeune adulte qui n’est pas vraiment sortir de l’adolescence et qui vivote dans son coin va se retrouver en possession de celle-ci. Il va alors devenir, pendant 12 heures, l’homme le plus intelligent sur Terre. Et comme il est accusé du meurtre de l’ami qui lui avait donné le merveilleux cachet, être super intelligent lui sera bien utile pour éviter la prison.  Une fois cela fait, il devient un ‘consultant pour le FBI’. Bon c’est un peu plus complexe que cela (mais je ne veux pas spoiler). La série est pas mal, la aussi, je conseille. 11 épisodes pour tout de suite, retour de la série le 5 janvier.

Jessica Jones : l’une des dernières nées de NetFlix. Je parlais de Hardboiled sur la critique Starwars, là on est en plein dedans. Un gros gros coup de cœur de mon coté. J’ai regardé la totalité de la série, en moins de 3 nuits. J’avais aimé Daredevil mais j’ai carrement ultra adoré Jessica Jones. Si vous ne devez regarder qu’une série pendant les vacances, c’est une excellente candidate.

Minority Report :  Encore une série tirée d’un film, qui prend la suite du film pour être exact. Un des trois précog va revenir en ville pour aider la police et tenter d’éviter les meurtres qu’il voit pendant ses visions. La série a été annulé après 10 épisodes, mais avec une « vraie » fin. Pas mal, mais vraiment sans plus. Si vous n’avez rien à voir de mieux, pourquoi pas.

MR .Robot : Si vous ne l’avez pas déjà vu, c’est le moment. Regardez là. Re regardez là. Une grosse claque. Une réussite totale. Et pour une fois, une série qui parle d’informatique sans partir dans des délires débile (oh oui Scorpion je pense à toi) .

The Expanse : La série débute a peine. Seulement trois épisodes mais pas de coupure de Noël. Enfin une série de SF qui semble prometteuse. Le système solaire est quasiment totalement colonisé. On est en pleine guerre froide entre la Terre et Mars tandis que les gens de la ceinture d’astéroides se font exploiter en mode dindons de la farce. Une femme disparaît, jeune et fille d’un très très riche papa, un flic à moitié ripoux doit la retrouver, que l’aventure commence. Des personnages intéressant, tout en ombres et en contradiction, un univers qui a priori est bien foutu, j’ai de grand espoirs pour cette série.

SuperGirl : 8 épisode, reprise début janvier. L’histoire de la cousine de superman arrivée 20 ans après lui et qui se lance dans la carrière de super héroine. Des sidekicks plutôt ridicule (en tout cas pas très futé quoi), mais par contre un personnage principal (et surtout le personnage de sa boss) vraiment bien foutu. Rien que le personne de Cat Grant (joué par Calista Flockhart, oui oui … Ally McBeal) fait que je regarde cette série.

The Librarians : Revoila la saison 2. L’année dernière pour Noël, j’avais découvert la première saison de cette série totalement kitch / ridicule. La saison 2 est là. Déjà 9 épisodes et une fin de saison le 27 décembre avec le 10ième. Si vous aimiez Xena , Hercule et autres séries du même style, vous aimerez. Sinon, passez votre chemin.

Scorpion : La saison 1 était une vraie daube. La deuxième est ‘encore mieux que la première saison’ de ce point de vue là. En fait, cette série est tellement totalement ridicule que ca en devient un chef d’oeuvre de nanardise. Histoires, personnages, tout est caricatural. Attention cependant. Parfois, les techniques utilisés dans les épisodes ont l’air complètement fumées, mais en fait elles existent (ou à peu prêt). Ne vous prenez pas la honte à la machine a café en vous moquant des scénaristes qui inventent de la merde sans vérification. Parce que par exemple, oui on peut utiliser le wifi pour voir à travers les murs (en tout cas le MIT y arrive). En tout cas, ne perdez pas votre temps à part si vous êtes fan de nanard ou si vous avez des insomnies que vous voulez meubler.

Quantico : déjà 11 épisodes, reprise en mars par contre. Le plus gros attentat depuis le 11 septembre a lieu à New York. (Grand Central est réduit en cendre). C’est un des membres de la dernière promotion d’agent du FBI qui a fait le coup .. mais qui ? Entre complots, course-poursuite, mélange entre les flashback à Quantico et le ‘maintenant’, il n’y a pas de temps morts et beaucoup de rebondissements. Bien que tout les membres de la promo aient l’air d’avoir beaucoup trop de secrets et de zones d’ombre pour ‘des gens qui ont passé les filtres pour devenir agents du FBI’, la série fait son effet et accroche le spectateur. En tout cas, moi elle m’accroche.

Into the Badlands : Un futur quasi apocalyptique (qui a dit Fallout), des seigneurs de guerre (des Barons), des armées à leur bottes et beaucoup beaucoup de kung-fu. J’ai vu les trois premiers épisodes sur les six sortis (je ne sais pas si il y en aura plus), mais je n’accroche pas vraiment. Je ne suis pas vraiment un fan de film de kung-fu et l’histoire n’est pas assez développée / accrocheuse / intéressante pour que je continue.

The Man in the High Castle : Je suis un Fan de Philip K. Dick. Quand j’ai su qu’il y allait avoir une adaptation en série du maitre du haut château, j’étais totalement surexcité. J’ai adoré le premier épisode mais quelques avis négatifs sur la suite ont fait que je n’ai pas encore regardé la suite….

The Booth at the End :  Une « vieille » série de 2010. Un décor minimaliste, la dernière banquette d’un Diner. Et il ne s’y passe rien, rien à part des dialogues entre l’homme toujours assis sur cette banquette et celles et ceux qui viennent le voir.  L’homme écoute les souhait des personnes qui viennent le voir. Il promet de les réaliser en échange d’une simple action. Si l’action est faite, le souhait se réalisera. Au niveau des souhaits, tout y passe, le jeune père qui veut que son fils guérisse de la leucémie, guérisse, la none qui veut entendre Dieu à nouveau, la jeune femme qui veut devenir plus belle, etc .. Au niveau des tâches à faire pour que les actions se réalisent, là aussi, il y a de tout, faire exploser une bombe, tuer une petite fille, tomber enceinte, faire sortir un reclus de chez lui …. Il n’y a que 5 épisodes de 23 minutes chacun. Je les ai regardé d’une traite. Cette série est pour moi une merveille tout simplement. Il y a une saison 2 que je prévois de me regarder, la aussi d’une seule traite.

Dec 232015
 

ATTENTION : Je vous préviens tout de suite, je vais spoiler et pas qu’un peu. Un maximum en fait. Donc ne lisez pas la suite si vous n’avez pas vu le film. Voila vous êtes prévenus.

Toujours là ? Alors c’est parti pour mon avis.

Pour commencer, un peu de contexte. Je l’ai vu jeudi 17 dans une assez petite salle, en mode 3D plus VOST. J’attendais beaucoup de cet épisode 7. Parce que les 1, 2 et 3 furent un vrai choc. Alors que j’espérais avoir la chance de vivre ce que je n’avais pas vécu pour le 4,5,6 parce que simplement je n’étais pas né pour le 4 et trop petit pour les autres, j’ai juste eu le droit de me faire saccager mes rêves, voler cette sensation de vivre la (re)naissance d’un événement culturel important, de pouvoir dire «j’y étais ». Pour l’épisode 1, je suis allé le voir des le premier jour, en faisant la queue pendant je ne sais ps combien d’heure. Je me souviens du cinéma où c’était, de la salle où c’était, des gens avec qui j’étais. Il s’en est fallu de peu que j’y aille costumé … Et puis voilà. Le drame, le gouffre, l’incompréhension.

Autant dire que pour cet épisode 7, j’avais donc beaucoup de crainte. Parce que bon, Disney … parce que bon .. on fout à la poubelle tout l’univers étendu (et je suis très très fan des bouquins de Zahn) Et puis JJ Abrams, il a pas fait que du bon quoi …

Mais d’un autre coté j’avais tellement envie que ça soit bien. Que cette fois, cette nouvelle trilogie ne rate pas son rendez-vous.

Et puis le film a commencé. Cette scène d’ouverture, toute en retenue, sans des fucking effet de spéciaux et des personnages à grande oreille ridicule. Un ombre, deux vaisseaux, la musique. J’en ai les larmes aux yeux. En me disant que c’était bon. En appréciant la 3D, pour la quasi première fois.

Et puis le film continu. Et là, ça se gâte. Donc en bon aigri qui pense que c’était mieux avant, je vais lister tout ce que je n’ai pas aimé dans l’épisode 7.

Tout d’abord, mais bordel où est passé le rythme lent de la première trilogie. On est dans un Star Wars, pas dans un Fast and Furious. J’avais l’impression d’être dans une session de PMT [Porte – Monstre – Trésor pour les noms rolistes qui me lisent] dopé à un truc vachement puissant. Situation de conflit, héros la résolvant sans soucis, loot du trésor, nouvel situation de conflit et on reprend la boucle.

Il n’y a plus de temps mort, plus de mise au tapis des héros, rien qu’une suite de problèmes résolus sans presque transpirer. Rey est enfermée , mise à la question, elle vient de découvrir que la Force existe pour de vrai et … Op elle prend le contrôle d’un esprit d’un Stormtrooper comme si elle était une Jedi confirmée. Ce que j’aimais dans les vieux c’est qu’au final Luke gagne pas parce que c’est le plus fort, mais parce que c’est le plus résistant. Il n’arrête pas de se prendre des coups, il n’arrête pas de rater, mais a chaque fois il se relève, prêt à prendre le prochain coup et à se relever, encore et encore. J’aimais cette composante Hardboiled qui n’existe plus du tout. On est passé de Ken Bruen à Horatio Caine …

Ensuite le fan service. Ok, c’est rigolo 2 secondes. Mais perso cela me rappelle juste que je suis en train de regarder un film. Ca casse l’immersion. Voir Han Solo (avec limite un clin d’oeil pour la caméra) demander, lorsqu’il faut trouver un endroit ou poser un otage si il n’y a pas une collecteur d’ordure, c’était juste trop.

Enfin le méchant. Nan mais what quoi. Il ne lui manquait qu’une bonne grosse acnée pour être parfaitement dans le ton. Une espèce de d’ado qui fait ben justement, une bonne grosse crise d’ado. Aucun charisme, aucune « méchantitude ». Alors oui il tue son père. Mais que d’atermoiement. Et puis même ça, même l’assassinat de son père, on a l’impression qu’il n’y arrive que parce que son père lui dit que ce n’est pas grave, que quoi qu’il arrive, il sera toujours son fils chéri…. Et puis niveau capacité Jedi, autant Rey elle gravit les échelons de l’apprentissage de la force super vite autant lui a priori, c’est le cancre de l’académie Jedi. Un petit combat au sabre contre un ancien stormtrooper qui touche un sabre laser pour la première fois de sa vie et … rien. Je n’ai rien contre Finn (bon son retournement de veste est un peu, comme le reste, expédié en mode vitesse lumière, T0 je suis un méchant stormtrooper, T0+2 seconde, op je suis un rebelle qui ne cautionne pas ce que fait le Premier Ordre), mais ne pas se faire couper en tranche à plancha en combat singulier avec le grand méchant c’est un peu .. Embarrassant pour le grand méchant on va dire.

Mais malgré tout ça. Malgré tout ce que je viens de raler, j’ai adoré être dans cette salle de cinéma. Et en sortant, j’avais la sensation qu’enfin, enfin, j’avais vu un vrai Starwars au cinéma. Alors oui, j’en attendais beaucoup plus. Oui, j’avais parfois l’impression de regarder un Fast and Furious ou un Marvel. Oui j’aurais aimé que ça ressemble plus à ce qui j’espérais, ce que je pense, moi, être un Starwars.
Mais d’un autre coté, on en revient à ce qui fait que j’aime Starwars. Un space opera, une quête iniatique (même si pour l’instant elle n’est pas vraiment éprouvante), une histoire de famille. Et des effets spéciaux qui passent au deuxième plan. Cette fois, on n’a pas l’impression de regarder des gens perdus devant un fond vert.

Mention spéciale pour la fin du film. Cette dernière scène sans parole, sans mouvement, prenant enfin le temps de la lenteur, offrant tellement d’ouverture pour l’épisode 8. La meilleure des façon de conclure cet épisode.

Recueils de nouvelles de Bradbury.

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Oct 032015
 

J’avais quasiment oublié Ray Bradbury. Enfin pas vraiment oublié mais juste, pas lu depuis longtemps ( pour être exact depuis que j’avais lu Chronique Martiennes et Fahrenheit 451 au lycée). Et puis j’ai vu passé un tweet à propos d’un de ces romans. Et je me suis dit que j’avais envie de relire sa prose. Et donc, quand je suis passé à la bibliothèque, forcément, je suis allé voir ce qu’il y avait de dispo.

J’ai fini par choisir deux recueils de nouvelles pour ‘me mettre en jambe’ :

  • Un remède à la mélancolie ( volume court)
  • Les machines à bonheur ( de bonne taille)

Et je dois dire que j’ai été totalement surpris par l’écriture. Je ne sais pas vraiment ce à quoi je m’attendais. J’avais un souvenir très diffus de mes précédentes lectures mais je m’attendais clairement à quelque chose de très SF.

Alors que non. Pas du tout.

Alors oui, on parle parfois de Mars ou de Fusée. Mais on est pas dans du space opera, dans de la SF « classique » age d’or. On est plus dans de « l’intime », une fenêtre qui s’ouvre sur la vie des personnages. En lisant les nouvelles, je me suis dit que j’avais l’impression de lire du Gaiman. Et en y repensant c’est bien ça. Il y a un peu la même poésie, la même fragilité, la même délicatesse des mots dans la prose de Bradbury que dans celle de Gaiman.

Et même si l’un des thèmes qui revient souvent dans les nouvelles est Mars, ce n’est pas le seul. Vous aurez aussi l’invasion ou/par la transformation. (Les terriens qui colonisent Mars mais se font envahir par les martiens par exemple), l’enfance et la vieillesse. Un grand nombre de personnages principaux des nouvelles sont des gens « agés » ou des enfants.

Concernant les nouvelles en elles même, même si il y en a 2 ou 3 qui ne m’ont pas fait d’effet (pour ne pas dire que je suis totalement passé à coté, au moins pour une de me demander ben ce qu’elle faisait là quoi), elles sont toutes à découvrir. Une bonne partie joue même dans la catégorie ‘à lire vraiment vraiment’. Et l’une d’entre elle (« Un rare miracle d’ingéniosité ») à peine réussit à m’émouvoir très très fort. Et avec la poussière qui a ce moment là, m’est arrivée dans l’oeil, on a frôlé le drame.

Par contre, un remède à la mélancolie, ne porte pas du tout bien son nom (la nouvelle dont c’est le titre est très bien), c’est plutôt ‘Une plongé dans la mélancolie’ qu’il aurait du s’appeler. Ne le lisez pas si vous êtes déjà déprimé ..

Donc pour conclure, clairement lisez les ! Et si vous devez absolument choisir, Les machines à bonheur est peu être un peu au dessus de l’autre, mais un rien..

Création de jeux de plateaux à quatre mains.

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Sep 212015
 

En Mai, pendant un week end un peu trop chaud, j’avais proposé à ma fille d’inventer un jeu de plateau ensemble. J’ai essayé de la laisser la plus libre possible. Elle a choisit le thème des pirates, choisi qu’on devait jouer des gentils pirates qui allaient chercher des trésors dans des îles. Elle a inventé les premiers monstres (sorcières, ogres, dragon) et j’y ai juste rajouté (avec son accord) les méchants pirates. Elle a choisit les ‘malus’ que donnaient les monstres si on perdait la confrontation (les sorcières veulent qu’on fasse leur vaisselle, les ogres qu’on rangent leur chambre et qu’on leur fasse a manger, les dragon brûlent le bateau et les pirates, ben volent le trésor du joueur). Après plusieurs heures de travail en commun, cela avait donné ça. J’étais plutôt content de nous deux.

Mais je voulais qu’on aille un peu plus loin qu’une simple page A4 pour carte et des petits bouts d’A4 comme cartes. Donc ce week-end, je lui ai proposé de fabriquer un ‘vrai’ jeu, à partir de ce qu’on avait fait.
Bien entendu elle a tout de suite été partante. Et donc dimanche matin, on s’est retrouvé tout les deux, à bosser pendant quasiment 3h pour faire ‘un vrai jeu’.

On est parti de ce qu’on avait déjà fait. Je ne voulais pas ne pas utiliser nos premiers travaux, je voulais simplement y ajouter un peu de solidité et un peu de matériel. Donc on a commencé par tout préparer.

2015-09-20 10.05.02

Ensuite on a commencé par doubler de carton toutes les cartes. Et il y en avait. 16 cartes piéces d’or et 13 cartes monstres. Découpage du carton pour moi, collage des cartes papier sur les cartes cartons pour elle puis mise en place d’une protection en scotch sur les coins pour re-moi. Pour finir, elle a ajouté une pièce sur tout les dos des cartes Sous pour qu’on les reconnaisse facilement.

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Ensuite, on a ajouté de vrais sous pour que ça soit plus rigolo d’amasser un trésor. Donc découpage des pièces, coloriage et ajout de la valeur sur chaque pièce.

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Vint ensuite le gros du travail. Le plateau. Un gros bout de carton, une grille, et le dessin des contours des îles pour moi. La colorisation de toutes les îles pour elle. Et pendant qu’elle remplissait notre carte au trésor de couleur, je confectionnais avec grand mal nos petits bateaux.

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Il ne manquait plus que quelques finitions, redessiner la grille en noir, ajouter la mer, la zone de départ et de fin et nous étions prêts pour notre première partie avec notre jeu.

2015-09-20 13.38.59

Bien entendu, je ne vais pas finir ce billet sans vous donner les règles, ‘en l’état’.

Donc il faut :

  • 13 cartes monstres : 4 sorcières , 4 bateaux pirates ennemis, 3 ogres et 2 dragons.
  • 16 cartes pièces d’or : 5 de valeur 0 , 5 de valeur 2, 3 de valeur 3, 2 de valeur 4 et une de valeur 5
  • des jetons ‘Pièces’ pour amasser son trésor : 14 pièces de 1 sous, 7 pièces de 2 sous, 7 pièces de 5 sous.
  • un plateau de 18 fois 14 cases. Avec des iles d’une, de deux, de 3 et de 4 cases éparpillées un peu partout, une zone de départ et une zone d’arrivée.
  • un petit bateau pour chaque joueurs

Au début du jeu, on mélange les cartes monstres et les cartes Pièces et on en fait deux pioches, faces cachées.

Les règles sont simples :

  • les joueurs font tous partir leur bateau du point de départ.
  • les bateaux avancent d’un D6 par tour.
  • les bateaux n’avancent pas en diagonales, seulement verticalement et horizontalement.
  • A chaque fois qu’un bateau accoste une ile, il peut fouiller celle-ci.
  • Quand un bateau accoste sur une île, il ne peut plus se déplacer avant le début de son prochain tour.
  • A chaque fin de tour où un bateau est accosté à une ile, le joueur doit vérifier si il rencontre un monstre ou pas.
  • Les îles de tailles 1 ou 2 peuvent être fouillées une fois
  • Les îles de tailles 3 et 4 peuvent être fouillés deux fois.
  • Quand on fouille une île de taille 1, on pioche 1 cartes sous, quand on fouille une île de taille 2, on pioche 2 cartes, quand on fouille une île de taille 3 on pioche 2 cartes (mais on pourra repiocher 2 cartes au prochain tour et quand on fouille une île de taille 4, on pioche 3 cartes (et on pourra le refaire au tour suivant).
  • Lorsqu’on a fini de fouiller, on prend dans la réserve autant de pièces que ce qui est indiqué sur les cartes Pièces que l’on a pioché et on met ensuite les cartes pièces dans la défausse des pièces.
  • Quand il n’y a plus de carte Pièces dans la pioches , on mélange la défausse pièces et on refait une pioche pièces.
  • Si on régles de rencontres disent que l’on rencontre un monstre, on pioche alors une carte monstre et on résout la rencontre.
  • Une fois la rencontre résolu, on met le monstre à la défausse, quand la pioche de monstres est vide, on mélange la défausse et on refait une pioche.

Les règles de rencontre sont les suivantes :

  • Pour une île de taille 1 , on rencontre un monstre si on fait 1 sur un D6
  • Pour une île de taille 2, on rencontre un monstre si on fait 1 ou 2 sur un D6
  • Pour une île de taille 3 , on rencontre un monstre si on fait 1, 2 , 4 sur un D6
  • Pour une île de taille 4 , on rencontre un monstre si on fait 1, 2, 4 , 6 sur un D6

Quand on rencontre un monstre on peut choisir de :

  •  tenter de s’enfuir
  • le payer pour qu’il nous laisse tranquille.

Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, alors il y a des conséquences.

Pour une sorcière :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 1 ou 3 sur un D6
  • On peut la payer 2 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, elle nous prend une pièce si elle peut et il faut faire sa vaisselle. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un ogre :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 2, 4, 6 sur un D6
  • On peut le payer 3 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, il nous prend une pièce si il peut et il faut faire la cuisine et ranger sa chambre. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un dragon :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 1 sur un D6
  • On peut le payer 4 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, il nous prend 2 pièce si elle il et il faut réparer le bateau et éteindre les feux allumés par le dragon. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un bateau pirate ennemi :

  • On ne peut payer les pirates pour qu’ils nous laissent tranquille.
  • On ne s’enfuit pas, on combat. On gagne si on fait un 1, 5, 6
  • Si on gagne, on gagne 2 pièces
  • Si on perds, on perds 4 pièces et un tour pour les réparations du bateau.

Un truc que j’ai oublié, c’est des jetons pour pouvoir marquer les îles qui ont été complètement ou a moitié fouillées (des jetons double face, avec 2 couleurs iraient parfaitement).

Bon ce ne sont que des règles imaginées en 15 minutes, donc ce n’est pas de la grosse mécanique. On pourrait rajouter des îles, des monstres, des règles. J’avais pensé à un moment à rajouter des requins pour des rencontres en mer. Ou à prendre en compte la météo… On verra plus tard. [j’avais à un moment pensais aussi à faire des tuiles pour les îles pour construire une carte différente à chaque fois, mais finalement, j’ai préféré rester simple]

Mais là, comme ça, c’est très rigolo à jouer. Et puis, c’est notre jeu. Qu’on a imaginé et construit ensemble. De rien, jusqu’à tout. Et on est tout fier tout les deux (enfin moi en tout cas je le suis).

 

[Ajout Licence : Les règles et systèmes de jeux sont en CC0 , autrement dit dans le domaine Public ]

Détournement de jeux de plateau, la suite

 Jeux de plateaux ou de cartes  Comments Off on Détournement de jeux de plateau, la suite
Aug 202015
 

Depuis, mon dernier post sur le sujet, j’ai continué à sortir des boites de jeux pour y jouer avec ma fille (disons qu’elle m’a aussi beaucoup poussé à coup de « Papa on peut jouer à un de tes jeux qui est bien pour les enfants ? » )

Donc voici une nouvelle liste de règles de jeux modifiés pour que l’on puisse jouer ensemble elle et moi.

Dixit

J’adore totalement ce jeu dont j’ai une extension (mais il me les faut toutes!). Le principe est excellent, les cartes sont justes magnifiquement dessinées, tout est parfait. J’avais donc hâte de tester une façon d’y jouer avec ma fille. Tout d’abord, on joue ‘en équipe’, avec un seul petit lapin pour nous deux. Ensuite on pioche trois cartes chacun son tour et on doit en choisir une des trois et raconter une petite histoire à l’autre qui se base sur le dessins de la carte. Celui qui écoute décide à la fin de l’histoire si c’est une histoire ‘Trop Bien’ ou une histoire ‘Moyenne’. Si c’est une Trop bien, le lapin avance de 2 , sinon de 1. En fonction du temps que l’on a pour jouer le lapin doit aller jusqu’à 10  , 20  ou 30. Au début, on avait deux lapins et donc il y avait un peu de compétition mais du coup mes histoires étaient tout le temps jugées ‘Moyennes’, donc, je suis passé sur un jeu coopératif.

Il était une fois.

C’est également un de mes jeux favoris. Là, pas de modification fondamentale du principe mais juste de la mécanique. On met toutes les cartes dans une pioche. On en pioche 4 face découverte. On doit en choisir une qui servira à faire avancer l’histoire que l’on invente à deux. On joue chacun son tour et on décide en début de partie la longueur de l’histoire (le nombre de carte que l’on va utiliser pour faire avancer l’histoire). A chaque fin de son tour on remplace la carte que l’on vient de choisir en en piochant une nouvelle. Dernier dispositif, on peut au début de son tour, jeter une des quatre cartes pour en piocher une nouvelle (si jamais aucune des cartes ne nous plaît). On aboutit assez souvent à des histoires marrantes. Le principe de définir le nombre de cartes que contiendra l’histoire rajoute une contrainte intéressante (soit parce qu’il faut aller jusqu’au bon nombre de carte, soit parce qu’il faut ‘clore’ l’histoire et donc un peu préparer la fin en avance).

Les colons de Catanes, jeu de cartes pour deux joueurs.

Quand j’ai ouvert la boite pour voir ce qu’il y avait dedans, je ne me souvenais même plus de comment cela se jouait et du matériel qu’il y avait. Dans l’urgence, j’ai inventé une espèce de jeu des 7 familles avec les ressources. Il y a en effet des cartes ressources dans le jeux. Les ressources sont  le blé, le bois, la brique, le minerai, la laine et l’or. Il y a quatre carte par ressources. Chaque cartes est marqué par un chiffre allant de 1 à 6. Comme il n’y a que quatre cartes par ressources, toutes les ressources n’ont pas les 6 chiffres. La laine par exemple c’est 3, 4 , 5 et 6 alors que le blé c’est 1 , 2, 3 et 4. On mélange toutes les cartes ressources et on en fait un tas , face cachée.
On pioche ensuite trois cartes que l’on pose face visible dans ‘le pot’. La partie peut commencer. Chacun tire le dés six à son tour. On peut prendre une carte de la ‘main’ de l’autre ou des trois cartes face visible du pot. IL faut bien entendu que la carte en question soit marquée du chiffre que l’on vient de tirer. Si l’on prend un carte de la main de l’autre, son tour est fini. Si l’on prend une des trois cartes du pot, on pioche une carte de la pioche pour avoir de nouveaux trois cartes à disposition dans le pot.
Un petit exemple : si j’ai comme main laine 4 et blé 2 et qu’il y a au niveau des trois cartes face découvertes , 4 blé , 5 laine et 4 montagne et que ma fille fait un 4 elle peut décider de me prendre ma laine ou de prendre le 4 blé ou le 4 montagne du pot.
Le but est simple, arriver à avoir une famille dans sa main (donc les quatre cartes ressources).

Ce jeu fait beaucoup rire ma fille pour plusieurs raisons. Elle adore les fails. Quand le dés donne un chiffre qui n’est présent que sur aucune carte. Et elle adore encore plus quand elle peut voler des cartes de ma main (Mais elle rit aussi beaucoup quand je lui vole des cartes). En plus l’aléatoire monstrueux du jeu rend très facile les retournement de situation et elle adore (Comme par exemple j’ai trois cartes d’une ressource, la quatrième est dans le pot, elle lance le dés, elle me prends une de mes trois cartes, je joue, elle rejoue, bim, elle me prends encore une carte, je joue j’ai toujours pas de chance,  elle rejoue, elle se retrouve avec trois cartes, à un coup de dés de gagner, elle est hilare).

Participations à des concours de créations de jeux de rôle

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Aug 162015
 

Magéosie

Il y a quelques temps, je suis tombé (grâce à No[ je vous conseille d’ailleurs d’aller lire les règles de son jeu, qui a finit troisième du concours] ) sur un concours lancé par le Scriiipt. Un mois pour écrire un jeu de rôle de 250 mots maximum. Bien entendu je n’ai pas pu résister. Et je me suis lancé,  pour au final, quelques jours avant la fin du concours, commettre Magéosie.

En temps que joueur, je suis un accro à deux types de classes, les bardes et tout ce qui ressemblent à un lanceur de sort. (mages, sorciers, enchanteurs, etc … ). Et quand je joue un lanceur de sort, je suis toujours ‘sur ma faim’, en ce qui concerne le lancement en lui même des sorts.

Dire, ‘je lance une boule de feu’ n’est pas très immersif. Pourtant bien souvent, cela se limite à cela. Du coup quand je passe de l’autre coté de la barre, du coté, créateur de jeu, j’essaie de changer cette partie là. Dans le Simon Système, je suis parti sur des sorts qui se construisent comme des phrases, en assemblant des mots. Pour lancer une boule de feu il faut donc prononcer la phrase magique « Feu + Feu + Cible + Lance ».

Pour le concours du scriipt, j’ai tout de suite eu une première ‘idée’, je voulais d’abord qu’il y est des pandas. Parce que j’ai tout de suite pensé aux illustrations qu’avait fait David Revoy, en aout 2014 pour Péril en Daiza. Même si au final, je n’ai pas utilisé  d’illustrations de David, l’idée de mettre des pandas quelques part est resté.

En réfléchissant un peu plus, je suis retombé sur ma vieille marotte, rendre un peu plus immersif le lancement de sort. Et j’ai donc imaginé la règle de base de Magéosie, les sorts sont des poèmes que les lanceurs de sort doivent composer. Le plus dur fut ensuite d’arriver à tenir dans les 250 mots. [et là encore merci No qui m’a donné de très bons conseils pour couper dans mes phrases et faire tout tenir dans la contrainte du concours]. Au final cela donne Magéosie, J’ai ajouté un système de régles hors magie minimal, un background (bien moins fourni que prévu mais bon 250 mots …) et j’ai trouvé le poème parfait pour illustrer les choses (Art Poétique de Verlaine).

Au final, ce fut une participation intéressante mais ça m’a définitivement convaincu que je ne suis vraiment pas fait pour les contraintes en nombre de mots maximum. Surtout pour la mise en place d’un système de jeu de rôle.

Dépucés.

J’avais quasiment (enfin plutôt complément) oublié que j’avais participé à un concours du même style début 2014 et que pour le coup j’avais pondu Dépucés.

Un univers très différent de Magéosie.

Là on part en 2642, dans une société qui repose entièrement sur la puce greffée dans le cou de chaque personne vivante. Une puce qui sert à identifier sans erreurs les gens, mais aussi à ouvrir sa porte, prendre le métro, payer son pain. Une puce qui sert à tout. Et qui est sensé être inviolable.

Le jeu est pensé pour deux (un mj, un joueur) et le système est un système sans dés (on utilise des paquets de 32 cartes).

Chaque début de partie commence avec la même situation. Le PJ se réveille avec un énorme  mal à la tête et .. sans puce. A lui de survivre.

J’ai clairement imaginé le système comme un jeu de survie où au final on va forcément perdre et mourir. On ne joue donc que pour retarder le plus possible cette échéance aussi funeste que certaine.

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Au cœur de l’écho et un sale boulot

 Critiques de bouquins  Comments Off on Au cœur de l’écho et un sale boulot
Jul 122015
 

Assez récemment, j’ai lu deux bouquins. Les deux bouquins dont je cite le nom dans le titre de ce billet. Quelle aventure me direz vous .. Des bouquins tout le monde en lit tout le temps. C’est vrai. [Enfin pas forcément autant que ça, mais quand même un peu]

Mais normalement je n’aurais pas du lire ces bouquins là. Parce qu’entre un vieux livre de SF des années 70 et un livre qui avait l’air bien mais sans plus mais en mode grand format (donc cher), clair qu’il n’y avait pas vraiment de quoi me faire suffisamment frissonner pour que je sorte ma CB.

Mais en fait, je me suis fait faire une carte de bibliothèque (pour être exact tout le monde à la maison à sa carte de bibliothèque maintenant). Et là, ce fut une redécouverte magique. Tout plein de livre à disposition, sans devoir les acheter. Juste là, à attendre que je les emprunte et que je les lise, gratuitement. Je n’avais pas ressenti une telle ouverture de possible depuis … ma dernière carte de bibliothèque au lycée. Et du coup, rapido, j’ai pris quatre livre, les deux déjà cité, un pratchett et un bouquin de Math de classe prépa (ben oui, pourquoi pas.. j’aime les maths même si je n’en ai plus fait depuis … l’école d’ingé et même là, ce n’était pas vraiment faire des maths, donc disons depuis mon année de prépa [ c’est le seul truc qui me manque vraiment de mon année de prépa en fait, faire des maths .. ] )

au-coeur-de-l-echoAu cœur de l’écho (de Thomas Michael DISCH ) est un roman intéressant. Un savant invente une technologie de téléportation. Mais en fait sa machine ne fait pas que téléporter les gens, elle en crée des échos dans une espèce de dimension autre. Les gens de cette dimension peuvent voir ceux de la dimension 0 (la notre quoi), mais ne peuvent pas communiquer, ni manger de nourriture de la dimension 0, etc … Une hypothèse de départ intéressante, un style pas désagréable, alors ce n’est pas le bouquin du siècle, mais j’étais content de l’avoir lu. [et il y a quelqus pistes de réflexions intéressante]

 

un_sale_boulotUn sale boulot (de Christopher MOORE) s’approche plus du roman à succès ‘prévu’. Un couple heureux de futur parent. Un papa super stressé, limite obsessionnel, une maman qui contrebalance. Un accouchement qui se passe bien et pourtant la maman qui meurt quelques heures après. Et là, le papa gagne de bien étrange pouvoir. Il devient un recueilleur d’âme. Il fait un peu le boulot de la grande faux quoi. Il collecte les âmes des gens juste après leur mort. Comment va-t-il gérer ses obsessions stressantes, sa petite fille tout juste née et son nouveau métier ? C’est la toute l’histoire du bouquin. Alors oui c’est pas mal écrit. C’est souvent drôle (parfois très énervant). Il y a un certain nombre de ressorts dramatiques inattendu mais le twist final, on le voit venir bien trop vite (avant même la fin du premier quart du bouquin). Et du coup ça devient énervant de voir le héros s’enfoncer dans une fausse direction juste parce que bon, le twist final, on le dévoile à la fin, sinon ce n’est pas un twist final. Donc oui, j’ai passé un bon moment en lisant un sale boulot. Mais j’avais un peu l’impression de lire le travail d’un auteur à succès qui à trouver une bonne recette de bouquin à succès et qui l’applique, sans trop se fouler, parce que juste ça marche. Du coup, je suis content de l’avoir lu, mais content aussi de ne pas l’avoir acheté.

La science du tee-shirt.

 Trucs et Vrac  Comments Off on La science du tee-shirt.
Jun 132015
 

Je porte très souvent (pour ne pas dire quasi exclusivement) que des tee-shirts. J’en ai beaucoup. J’en achète beaucoup. J’en achète sur le net, dans des boutiques, aux conférences où je vais … enfin un peu tout le temps quoi.

Parce que j’aime bien mettre des tee-shirts. Mais ca m’énerve quand on sous entend que porter des tee-shirts, c’est négliger sa tenue, c’est ne pas faire attention à soi ou c’est être juste un geek qui n’a pas appris à s’habiller.

Parce que c’est totalement faux.

Parce que mettre un tee-shirt, ce n’est pas prendre un truc au hasard dans l’armoire et l’enfiler. Ce n’est pas parce qu’un tee-shirt n’a pas de manchette que c’est un habit au rabais.

Il y a une science du tee-shirt et du choix du tee-shirt. Pour prendre mon exemple, je ne met jamais un tee-shirt au hasard. Je le choisis en fonction du message que je veux faire passer, de l’emploi du temps de ma journée et des gens que je vais croiser.

Signification d’un tee-shirt.

Pour moi, un tee-shirt que je porte peu avoir plusieurs sens :

  • Le tee-shirt à message. C’est celui qui va dire quelque chose. Qui va envoyer un signal. Par exemple, souvent quand je vais a un premier rendez vous chez un prospect, je met un tee-shirt sur lequel il y a ecrit ‘Trust me I am a Engineer‘. Parce que c’est le message que je veux faire passer. ‘Bonjour, je suis avant tout un technicien, un ingénieur, je ne vais pas vous enfumer avec un discours commercial, vous pouvez me faire confiance’. (Bon peut être qu’un jour je tomberais quelqu’un qui se rappelera du même originel.. )
  • Le tee-shirt à référence (Ciné/BD/Jeux vidéos/Séries/Bouquin). C’est celui qui va me permettre de dire ‘j’aime ca, j’ai vu ca, je joue à ça, j’ai lu ça’. C’est typiquement le cas de mes tee-shirt It Crowd. Mais c’est aussi le cas de mon tee-shirt Trust Me qui est une référence directe à TF 2 ( il y a le casque de l’engineer de TF2 dessiné dessus’. C’est aussi le cas de mon tee-shirt ‘I am a Leaf on the wind‘. (Ou de tout mes tee-shirt qui tournent autour de 42)
  • Les tee-shirt souvenirs. Ils ont une signification ‘intime’. Cela peut être les tee-shirt d’un event ou je suis allé ( ParisWeb ou PyconFr par exemple) ou des souvenirs plus persos. Les teeshirt que j’ai acheté à New York, celui que j’avais le jour de la naissance de ma fille. Ils me rappellent des événements, des expériences, des émotions. Ils sont pour moi un support du souvenir.

La où ça se complique c’est que souvent c’est un mix de plusieurs choses. Par exemple mon tee-shirt Born in the Eighties (que je porte au moment ou j’écris le premier jet de ce billet d’ailleurs) écrit à la façon Retour vers le futur est à la fois une référence aux films, bien évidement, mais une info sur ma personne. Je suis né dans les année 80. Un autre tee-shirt, « I do Mass Quantities of Code » est à la fois un tee-shirt pour dire ‘je suis un dev’ et un tee-shirt qui me rappelle NY vu que je l’ai acheté la bas. Ou encore un tee-shirt référence monthy python qu’un ami proche m’a offert un jour .. Mon tee-shirt souvenir naissance de ma fille était avant ‘juste’ un tee-shirt pour dire mon amour à Space Invaders.

Choix du tee-shirt.

Du coup, chaque matin, en fonction de ce que je veux exprimer, je choisi mon tee-shirt. Si j’ai envie de me rappeler mon voyage a NY , je met mon tee-shirt Domo par exemple.
Si je sais que je vais aller, à un moment de la journée, à un regroupement de gens, je vais prendre un tee-shirt référence, comme un IT Crowd ou un mix Zelda GoT. Je peux aussi choisir de mettre un tee-shirt en rapport avec une conférence, pour offrir aux autres une excuse pour engager la conversation. Un tee-shirt PyconFr quand je vais à une réunion de rubyiste par exemple.
Si je vais à un endroit ou je vais souvent (comme les réunions mensuelles du plugFR ou à /dev/var), je vais essayer de mettre un tee-shirt que je n’ai jamais mis avant à cette occasion, si possible une récente acquisition (en espérant bien entendu que l’on me demande où je l’ai acheté parce que vraiment il est trop bien ton tee-shirt).
Quand je vais voir des clients, je choisis en fonction de la personnalité des gens. J’évite par exemple les tee-shirt Cthulhu. Mais par contre, quand je connais un peu les goûts des gens, je mets un tee-shirt en référence (donc parfois Monthy Python, séries, etc .. )

Les fails.

Parce que parfois on peut fail. Et là, c’est le drame. Il y a le fail pas important. On met un tee-shirt que personne ne remarque alors qu’on l’avait expressément choisi pour qu’il serve de point de départ à une conversation ou à une réaction. Bon ben c’est pas grave, on s’est planté dans son choix.

Il y a le fail de choix répétitif. Ca m’est arrivé il y a quelque mois. Avec le tee-shirt « Trust me » justement. Je l’ai mis à deux occasions différentes, à un mois d’écart. Sans faire attention qu’il y avait certaines personnes qui étaient présent au deux (coucou Nicolas). Du coup, forcément, la remarque est arrivé ‘mais tu as qu’un seul tee-shirt ou quoi ?’. Ca c’est déjà plus chiant comme fail. Mais ça se gère. On fait bien bien attention de plus remettre ce tee-shirt là à un moment où l’on va croiser l’auteur de la dite réflexion et c’est bon, après quelques mois, c’est oublié.

Et il y a le pire. Le fail de ‘quelqu’un d’autre à le même tee-shirt au même endroit, au même moment’. Ca ne m’est arrivé qu’une fois, il y a presque 3 ans. Avec le tee-shirt ‘I am a Leaf on the wind‘. Je venais de le recevoir. Pile le temps de le laver et op, je le mettais, deux jours après pour une soirée au plugfr. Et là… la looze ultime. Un autre mec avait le même tee-shirt. Un tee-shirt acheté tout exprès sur Qwertee où les tee-shirts ne sont en vente que 2 jours … La grosse déprime, la grosse honte. J’ai mis du coup plusieurs semaines / mois avant de pouvoir le remettre. Et c’est un tee-shirt que je ne remettrais plus jamais pour une soirée plugfr .. juste au cas où…

Conclusion

Voila, c’est la fin d’un post un peu WTF sur les tee-shirts ; Mais du coup, j’espère que je vous aurais un minimum convaincu que porter des tee-shirts nécessite une vraie réflexion. Et que choisir un tee-shirt, c’est au moins aussi difficile, voir beaucoup plus que choisir une chemise.

 Posted by at 19:34
May 012015
 

J’ai profité des vacances d’hiver scolaire pour faire ce que je n’avais plus fait depuis beaucoup trop longtemps, partir en vacances, pour de vrai. Et quitte à partir, autant tout de suite voir en grand, donc on est parti à New-York pour 12 jours.

Alors je ne vais pas vous écrire à longueur de ligne que New-York c’est trop bien, qu’il faut absolument y aller avant 50 ans parce que sinon vous aurez raté votre vie, etc etc …

Parce que bon, il y en a déjà plein le net des billets à ce sujet. Mais oui c’est vrai que c’est une destination qui vaut le coup. Bon alors oui, il faut aimer les grandes villes. Mais si c’est votre cas, quelle claque…

Mais j’ai dit que je ne me répandrais pas à longueur de lignes sur ‘wahou c’était trop bien’. Je vais me contenter de partager conseils et autres (au moins jusqu’à la conclusion du billet, là je ne promet rien… )

Attractions touristiques, Musées et City Pass.

Si vous parler d’aller à NY, on va vous parler de City Pass. Entre 90 et 115 euros par personne pour 5 ou 6 attractions touristiques. Une économie de 50 ou 60 dollars, promis. Et les différents sites de city pass vous donneront les prix officiels des attractions pour vous prouver que vous allez économiser des sous.

En plus, vous allez pouvoir couper les files d’attente.

Nous, on a décidé de ne pas faire comme les autres. Et on n’a pas pris de city pass. Au lieu de payer 90 euros par personne pour faire 6 attractions, on a fait :

  • – Le top of the Rock
  • – Le Metropolitan Museum of Art
  • – Le American Museum of Natural History
  • – Le Guggenheim Museum
  • – Le Museum of Moving Images. (Ici on a hésité entre le Moving Images et le MOMA)

Et pour ces 6 attractions, on a payé 32,50 dollars par personne.

Comment on a fait ça ? Alors le Top of the Rock, pas moyen de réduire les couts, c’est 29 dollars par personne et c’est tout. Par contre le musée d’histoire naturelle , le prix officiel d’un billet est de 25 dollars. Mais si vous allez au guichet, que vous dites que vous voulez faire une donation pour un billet, vous donnez ce que vous voulez. En plus les musées sont gratuit a certaines périodes, ( un jour par semaine ou autre), ou en pay as you wish. Du coup on a payé :

  • – Le Metropolitan Museum of Art : 1 dollars par personne, il est en pay as you wish tout les jours de l’année (même si ce n’est pas indiqué et qu’il faut aller au guichet et oser demander)
  • – Le American Museum of Natural History : 2 dollars par personne, il est en pay as you wish tout les jours de l’année (même si ce n’est pas indiqué et qu’il faut aller au guichet et oser demander)
  • – Le Guggenheim Museum : 0,50 dollars par personne, il est en pay as you wish le samedi entre 17h45 et 19h15
  • – Le Museum of Moving Images, rien il est gratuit le vendredi entre 16 et 20h.

Alors oui, cela demande de faire coller son emploi du temps avec les jours de gratuité ou de pay as you wish des musées. Mais ce n’est pas non plus super difficile. Cela demande aussi parfois d’arbitrer, parce que parfois les moments de tarif réduits se chevauchent entre plusieurs musées. Nous par exemple, on a du décider entre aller au MoMA ou au Moving Images. En plus toutes les infos concernant les différents tarifs des musées sont disponible à cette url : http://www.nyc-arts.org/collections/35/free-museum-days-or-pay-what-you-wish

Concernant la statut de la Liberté, là aussi il n’y a pas moyen de trouver une réduction. Le prix du ferry c’est le prix du ferry. On a décidé de ne pas payer dans les 25 dollars par personne pour juste aller voir la statut de tout prêt. Surtout que les enfants de moins de 1m10 ne peuvent y rentrer et que ma fille fait un peu moins de 1m10.

Par contre le ferry qui va a Staten Island est gratuit, tout le temps et il passe plutôt proche de la Statue. Donc on a fait l’aller-retour (il faut juste savoir que même si on veut faire l’aller retour dans le même ferry, on est obligé de sortir pour rerentrer) et voilà.

Concernant les coupes files d’attente offert par le city pass. Clairement, on a quasiment jamais fait de queue. Pour le Guggenheim, on a eu 10 minutes d’attente, mais c’est le maximum que l’on est fait. Après, forcément le mois de février ne doit pas être un mois très touristique. Peut-être que les coupes files sont intéressants en plein été.

Et sinon, le musée des pompiers de NY est très sympa à faire avec des enfants. Quand au National Museum of the American Indian, même si au départ on y est rentré plus pour se réchauffer un peu, il est pas mal (en temps que musée gratuit).

Des livres, des montagnes de livres !!

Je ne m’attendais pas à voir autant de librairie en allant à New-York. Après tout, ici on dit qu’Amazon tue les librairies, du coup, inconsciemment je ne m’attendais pas à en trouver autant. (Même si j’avais fait une petite liste d’endroit où je voulais aller). Mais en fait, il y en a plein. Des grosses et des moyennes. Mais il est vrai que je n’ai pas vu de toutes petites librairie comme on peut voir en france, vous avez , ces toutes petites librairies d’une seule pièce, plus petite que votre premier appart d’étudiant (mais qui sont parfois au combien charmante). Mais par contre, pour les moyennes et les grandes, là, il y a que l’embarrat du choix (par moyenne j’entends une surface de vente d’au moins 60 ou 70 mêtres carrés à la louche. ( par énorme mais bien plus gros que les petites librairies françaises que je connais de 20 , 30 mêtres carrés à peine). Parmi mes coups de cœur, il y a forcément, Forbidden Planet(oui leur site est moche). La librairie Comics Ultime. Je la trouve même plus fun à Midtown Comics (mais c’est vrai qu’aller acheter des comics, sur time square, a 22h45, ça a son charme). En plus elle est tout proche de Union Square qui est plutôt sympa comme parc et de Strand, une librairie de bouquins neufs et d’occasion qui est juste énorme. Des étagères haute de 3 mètres remplis de bouquins …. un sous sol remplit de bouquins … Un petit coin papeterie .. Des vendeurs qui en connaissent en rayon .. J’étais dans un monde de bisounours. Et encore mieux, la librairie Housing Works Bookstore Cafe (là aussi neuf et occasion). Là il y a moins de bouquins que chez Strand (pour ceux qui connaissent, ca doit être un peu plus petit que Maupetit à Marseille ou si vous voulez un autre point de comparaison au moins deux fois plus petit (voir trois fois plus petits) que la Librairie Necker à Strasbourg [ et si vraiment vous n’avez pas de chance et que vous êtes parisien, un peu plus grand (1,5 fois) que le premier étage (celui avec les livres de poche et la partie science fiction) du gibert joseph de Boulevars saint denis. Mais il y a un balconnet qui longe les 2/3 des murs, balconnet plein de livres et il y a, un coffee shop au fond de la librairie. Qui sert du bon café et qui vous permet de lire les livres que vous venez d’acheter, au chaud en buvant un café ou un thé… Le tout crée une ambiance feutrée, douce, tout à fait l’ambiance que j’aime pour lire un bon bouquin (et en plus quand j’y suis allé, c’était la semaine geek, avec 25 % de réduc sur plein de bouquins, du coup, j’en ai profité ! )[D’ailleurs petite statistique, savez vous que les ventes de livres papiers ont augmenté de 2,4 % aux USA ? Je dis ça, comme ça .. ] Et si vous êtes à Brooklyn P.S Bookshop, tout prêt du pont de Brooklyn est vraiment pas mal aussi (et neuf et occasion également)

Des bars ! Oh god … Des bars !!

Pour peu qu’on se contente de tester les bières américaines que l’on trouve facilement en france (genre la Bud quoi …) on pourrait croire que les bières américaines c’est de la pisse.(Bon ok il y a quelqus bières de la Brooklyn Brewerie qui sont excellentes .. (si vous ne connaissez pas testez leur Black Chocolate) )

Mais en fait non. Alors oui, ils ont pas mal de pisse, genre la Bud, ou pire la Bud Light (sacrilège) ou d’autre trucs tellement dégueu qu’on dirait qu’ils ont juste pris de la 33 et changé d’étiquette.

Mais ils ont aussi un max (et quand je dis un max, c’est un max..) de micro brasserie qui font de la bière de qualité juste .. à tomber. Et ils ont des bars qui les servent. Je ne vous ferrais pas la liste de tous les bars que j’ai testé, cela nuirait à ma réputation d’homme qui ne boit que de l’eau. Mais je vous en citerais un seul. Le Barcade. A New York, ils ont deux implantations, à Brooklyn et à Manhattan. Je n’ai testé que celui de Brooklyn (mais plusieurs fois). Et c’est LE BAR. Une douzaine de pression qui changent très régulièrement (je n’ai pas vraiment vérifié mais ils doivent en changer une ou deux par jours), avec un choix qui conviendra à tout le monde (bordel j’y ai bu une bière à 10 degrés qui avait le goût exact d’un café crème avec deux sucres et c’était juste trop bon) et en plus des bornes d’arcades. Des vrais. Qui marchent avec un quarter. Ikari Warrior, Berserk, Gauntlet (la borne trop cool où l’on peut jouer à quatre de manière confortable), Frog etc etc …

Si vous passez en coup de vent la bas et que vous n’avez que le temps d’aller dans un seul bar, allez au Barcade …

Je n’ai qu’une seule certitude

J’y retournerais. Parce que oui, c’est vraiment trop bien. Alors clairement je ne pense pas que j’aimerais y vivre pour ‘de vrai’. :

  • du fait de leur système de santé pourri,
  • de leur système de retraite pourri,
  • de leur mode de vie avec des pauvres très pauvres et des riches qui le sont trop
  • sans parler de ce je m’en foutisme complet de tout ce qui est écologie, gaspillage, etc ..
  • de leur manière de bouffer qui me tuerais au bout de quelques années (c’est juste trop génial de pouvoir se faire un burger en troisième repas de la journée à 2h30 du mat quand on sort d’un bar… )

Mais par contre oui, y passer des vacances, c’est vraiment génial. Et puis il y a un truc, un je ne sais quoi, une envie d’aller de l’avant, de prendre des risques, d’y aller, de créer qui est différente d’ici. Je lis de temps en temps des trucs sur le lien entre le confort et la perte de motivation et de création et sur le fait que par contre la difficulté, l’inconfort, où le ‘façon j’ai rien à perdre’ pourrait du coup booster la création, l’envie de se dépasser. C’est peut-être le cas. Peut-être que ce système de vie si particulier, qui me semble si passéiste, si ‘chacun pour soi’, si tourner vers ‘que le plus fort gagne’ au lieu de tenter d’atteindre un but plus en mode ‘que tout le monde soit heureux’, est une des causes qui fait que les gens se lancent plus, essaient plus, rêvent plus et tentent de réaliser leur rêve. (Quand à savoir si ca vaut le coup… ) [ Après peut être que tout cela c’est de la bullshit et que les chiffres diraient que l’on lance plus de projet en france, que l’on essaie de créer plus de nouvelles choses ici, que l’on lance plus d’entreprise, que l’on essaie plus d’innover ou d’inventer des choses artistiquement. Mais encore une fois, peut-être que c’est juste les divagations d’un marseillais fievreux et fatigué qui attends désespérément que son TGV arrive enfin à la maison (spoiler alert : il va arriver en retard ) ]

Mais le temps de quelques jours de vacances, il est possible de faire abstraction de cela. Oublier que si quelqu’un est là a 3h du matin à la caisse du supermarché où vous faites vos courses ou pour vous faire cuire un burger dans le Déli où vous venez de rentrer, c’est qu’il n’est pas chez lui en train de dormir. C’est aussi qu’il a peut être deux boulot pour pouvoir joindre les deux bouts … Et que si il semble que plus de gens la-bas ont des dents visiblement en moins bon état qu’ici, ce n’est pas uniquement parce qu’il y aurait une pénurie de dentistes …

 Posted by at 00:20