May 142011
 

J’ai vraiment découvert Neal Stephenson assez récemment, en lisant Le Samouraï virtuel que ma chérie m’a offert il y a quelques années, pour mon anniversaire. Il faudra d’ailleurs que je pense à écrire un petit truc sur ce bouquin là.

j’avais suffisamment aimé Le Samouraï virtuel pour avoir envie de découvrir un peu plus cet auteur.  Je voulais essayer le cycle du Cryptonomicon. Seulement manque de chance, quand j’avais voulu les commander, Amazon était en rupture. Du coup, je me suis tourné vers Zodiac, avec je dois le dire quelques à priori.

Zodiac, donc.
Le livre raconte l’histoire de Sangamon Taylor, un écologiste activiste, très activiste même, chimiste de talent, presque de génie. Sangamon sévit dans la baie de Boston qui est devenue une vraie décharge. Enfin disons qu’une décharge fait presque réserve naturelle comparée à la baie de Boston. Sangamon est d’après l’auteur lui même, un véritable connard. Cynique, blasé de tout, tombeur de femme, macho, drogué au péroxyde d’azote, parano, un vrai anti-héros. A vélo, en voiture, ou en zodiac, toujours habillé d’un vieux jeans crasseux, il fustige les pollueurs, bouchant des canalisations avec des paniers à salade, utilisant les médias, tandis que les ennuis lui tombent dessus, par bennes entières. Enfin, il faut bien dire que notre Macgyver trash les cherchent à se dresser contre l’état, la mafia, une secte heavy métal et les grands trusts industriels.
Vrai polar, plein d’humour noir, de cynisme, Zodiac est prenant, et même plus que cela. Pourtant au départ, la partie réalisme scientifique me faisait un peu peur, je l’ai dit au départ j’ai acheté Zodiac avec quelques à priori (suffisamment pour l’acheter que 2 ou 3 commandes amazon après avoir avoir découvert le bouquin). J’avais déjà eu des expériences légèrement malheureuses avec des livres ‘Hard Science’ qui en devenaient ennuyeux d’être trop doctes et précis. Là, ce n’est pas le cas. La chimie est présente à chaque page, vu que l’énigme principale que Sangamon devra résoudre tourne autour du PCB (pour ceux qui ne le sauraient pas le PCB c’est l’acronyme de PolyChloro-Biphényle et je met le liens wikipédia, vous n’aurez pas à le chercher comme ça 🙂 ), mais on l’oublie bien vite pour se concentrer sur l’intrique et les aventures du ‘pauvre’ Sangamon.
En fait, je conseillerais Zodiac à tout ceux qui aiment les polar caustiques et noirs, les anti-héros horripilants et en même temps très attachant.
Sans parler que comme le dit amazon (pour une fois je suis d’accord avec eux), Zodiac est au final un bon bouquin pour débuter Stephenson.

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