De Noël, des lutins et du bluetooth

Comme chaque année, Noël fut un noël en famille. Et une fois n’est pas coutume, la TV tournait en bruit de fond pendant l’apéro. Oui je sais, c’est mal de laisser fonctionner la TV pour rien. Même si c’est pour avoir le plaisir de voir des reportages sur le réveillon entre deux plateaux de canapés.

Enfin, bon, lors d’une session de zapping, je tombe sur une image qui failli me faire recracher mon martini. Un rêne de noël avec des lunettes de soleil de skieur cacou. Et une oreillette bluetooth.

Mais… WTF ???

Captivé, je continue a regarder ce dessin animé pour enfant. Et là, c’est l’apocalypse !!

Des lutins avec des oreillettes, eux aussi. Mais aussi avec lunettes infra rouge pour voir dans l’obscurité des maisons endormies. Avec des gadgets lasers qui permettent de savoir où poser les jouets…

Et lorsque le marmot se réveille, les lutins ne l’endorment pas d’un sort non, mais avec un gadget quelconque (me souvient plus si c’est un gaz ou autre ). Et je ne parle même pas des télécommandes ultra technologique, en forme de bonhomme pain d’épice….

Mais comme si ça ne suffisait pas, le centre de contrôle de la tournée du père Noël est digne de la salle de commande de l’Enterprise.. Avec des écrans partout, des ordis partout, des écrans de radars, des diagrammes climatographiques pour faire éviter au père Noël les tempêtes de blizzard …

Mais il est où l’esprit de Noël ? Elle est où la magie de Noël ?

Remplacés par des oreillettes bluetooth et des lunettes (ici j’ai fait un peu lapsus corrigé à la relecture en tapant lutins à la place de lunettes) de vision nocturne …

Y à pas a dire, les dessins animés de Noël, c’était mieux avant.

Et moi, je vais de ce pas aller acheter les dvd des noël de mickey et autre VRAIS dessins animés de Noël. En prévision, de quand ma fille sera en age de regarder les DA de Noël.

Parce que qui c’est ce que ça sera devenu, à ce moment là, les DA de Noël !!!

Le Rasoir d’Occam

Noël est fini, demain je reprends le boulot et en plus on est dimanche. Donc c’est journée en berne aujourd’hui. Donc, en attendant de pouvoir de nouveau flirter avec l’indigestion et l’entorse de coude, je me suis dit que pour une fois j’allais publier une review d’un livre que je vous conseille de ne pas lire. Ça fait du bien d’être méchant un peu:). Et puis, comme ça en plus, on ne pourra pas dire que je ne fais que des critiques positives. (et comme j’en ai tout plein à faire des critiques positives… )

Donc aujourd’hui, une petite review négative sur le Rasoir d’Occam de David Duncan (et non je ne crois pas qu’il est de lien familiaux avec un écossais bien connu).

L’histoire se passe à une époque indéterminée mais que je situerais en pleine guerre froide, avant les premiers pas sur la Lune. Dans une petite île, un groupe de scientifique, protégée par l’armée travaille depuis des années à construire le Luna 1, un missile qui permettra d’aller sur la Lune et d’exploiter les mines d’Uranium qui s’y trouvent. Un des scientifiques de l’équipe, lunatique, asocial et génial travaille sur les enveloppes minimales en construisant des formes tarabiscotées en fil de fer qu’il plonge ensuite dans de l’eau savonneuse.
Un soir, une bizarre onde électrique se propage partout sur le monde ayant apparemment l’île comme épicentre. Les militaires de l’île penchent tout de suite sur un complot ennemi. Mais qui sont donc le couple d’étranger presque nus qui vagabondent sur l’île, la femme au forme parfaite et l’homme à corne, personnification du démon ?
Le scientifique aux bulles de savons aurait-il découvert le voyage interdimensionel ?
Je ne pourrais pas aller plus loin dans le résumé du bouquin, parce que je me suis arrêté la dans la lecture. L’idée est peut-être très bien, mais j’accroche pas. J’ai lu un tier du bouquin et je m’ennuie. Il y a plein de persos, tous différents, tous très bien décrits. Mais, ils m’ennuient. Je les trouve fade, sans saveur, sans réalité, pâlots.
Donc voilà, il paraît que le bouquin dissèque la propension des hommes à s’autodétruire tout ça.
Mais il est vraiment trop ennuyeux pour moi. Du coup, j’ai laissé mon marque-page ou il est, au premier tier du bouquin. Peut-être que dans 40 ans .. je le finirais.

Note de fin de review : Cela fait 4 ans que j’ai arrêté de le lire, je n’ai toujours pas eu le courage de reprendre ma lecture.

MadInterview de Philippe Méda, l’accoucheur de startup

Philippe j’en ai entendu parlé par ‘mon réseau’. (tiens j’ai l’impression d’être ‘un grand’, quand je parle de ‘mon réseau’. Comme si ça faisait 20 ans que j’étais dans le milieu). Je sais plus qui un jour, m’a dit ‘tu connais Philippe Méda ? Non ? Faut absolument que tu parles avec lui, c’est une pointure’. Résultat, je me suis mis à le suivre sur twitter (oui je sais, logique). Finalement je l’ai croisé au Lift 2010, on a discuté, on s’est recroisé après et effectivement il est vrai que c’est une pointure. D’où la raison de cette MadInterview, parce que j’avais envie de lui poser des questions. J’ai d’ailleurs mis beaucoup de temps à écrire les questions, voulant faire une interview sérieuse, ‘pro’, hésitant même à enlever les questions jdr ou jeux vidéos (j’ai d’ailleurs bien fait de ne pas les enlever, mais vous verrez ça par vous même). Au final cela donne une interview comme je les aime à la fois sérieuse (créateur de startup, vous devez lire les réponses de philippe) et ludique ( j’en reviens toujours pas moi … ). Et puis comme ça, cela me permet à mon tour de dire ‘Quoi vous êtes en Paca, vous montez une boîte et vous ne connaissez pas Philippe Méda ?? Il faut absolument que vous parliez avec lui … ‘ 🙂

Ah et une dernière chose, Philippe gagne, et pour longtemps je pense, le titre de celui qui a répondu le plus rapidement à une Mad Interview’ 7 heures et 14 minutes après avoir envoyé les questions, j’ai reçu ses réponses. Oui vous avez bien lu 7 heures et 14 minutes pas une de plus… qui dit mieux ?

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Professionnellement, accoucheur de startup, facilitateur de business et copilote d’entreprises innovantes.

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des sites/blogs  ?

Oui, le blog de mon agence de conseil que je co-écrit à intervalles réguliers avec mon associée et épouse à la ville.

3 —  lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

Nous parlons sur www.merkapt.com d’entrepreneuriat, de multiculturalité, d’innovation de business model et d’innovation technologique, de stratégie d’innovation et de parrainage entre entrepreneurs.

C’est un très bon exercice de formalisation de nos idées, de nos recherches sur ces sujets assez pointus et de partage avec différents réseaux d’entrepreneurs et d’étudiants.

4– est ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

Non pas vraiment. Tenir sérieusement ce blog avec un objectif d’un article de fonds par semaine est déjà une gageure.

5– Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

Twitter sans hésiter (@Phil_Merkapt pour moi et @b2bmentoring pour Stéphanie) dans la mesure où nous travail est en B2B et dans des marchés très technophiles. Facebook est plus pour moi B2C et grand public. Pas vraiment nos centres d’intérêts.

6– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

J’essaye de me persuader que non, mais je me vois mal faire la moindre recherche d’information en retournant dans des bibliothèques universitaires, en consultant le bottin pour trouver les coordonnées de mes contacts, ou en attendant patiemment une newsletter papier pour m’informer de l’activité d’un réseau. Le net n’est pas une addiction, c’est un nouveau muscle que tout le monde utilise.

7– Sur le net on peut te trouver où ?

Le hub c’est merkapt.com, mais je suis aussi actif sur Linkedin et Twitter.

Le boulot

8– qu’est ce que tu fais comme boulot ?

Du conseil et de la formation en stratégie d’entreprise. Nos clients vont de la startup à Gemalto, ou EADS. Nous avons un spectre large et nous aimons cela !

9– Ton bureau au boulot, il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)


La photo in situ et sans retouche du bureau principal. (nd MrJmad : je suis juste complétement jaloux là… complétement… )

10– Et au fait pourquoi le nom Merkapt ?

C’est un mélange de raisons :

  • mercatique (le québécois pour marketing)
  • un k dans le nom parce que le graphisme du k est toujours intéressant
  • un nom court qui passe à l’international
  • disponible en .com et .fr

11– Avant d’être a ton compte, tu étais salarié non ? pourquoi avoir changé ?

Outre la crise existentielle classique de la mi-carrière qui est d’une banalité affligeante mais qui est aussi un moteur puissant, c’était un constat. Celui de se dire qu’en poste de direction en entreprise, on apporte sa valeur ajoutée que très peu de fois. Peut-être lors de 5 ou 6 jours dans l’année. Et le plaisir que l’on a dans le travail est proportionnel à cette fréquence. Je voulais donc trouver un terrain de jeu où je pouvais avoir ce plaisir au moins 3 jours par semaine…

12– Avec le recul, tu le referais ? passer “du coté des patrons” ?

Oui avec moins d’hésitations. Mais c’est une aventure culturelle compliquée, à laquelle nous sommes superbement mal préparés en France. Avoir travaillé avec de nombreux pays en Europe et au-delà, à la réflexion, a beaucoup facilité la tâche.

13– Si tu pouvais revenir au moment où tu t’es lancé, tu te donnerais quoi comme conseil ?

Fais exactement pareil mais en t’inquiétant moins ? C’est peut être un peu prétentieux mais finalement je me suis bien débrouillé en parvenant à retrouver mon “salaire” tout de suite et sans vivre de trou d’air dans l’activité.

14– Qu’est ce que tu donnerais comme conseil à un créateur d’entreprise que tu croiserais dans la rue ?

Dans la rue, rien parce que le temps serait limité et qu’il faut beaucoup écouter avant de se risquer à conseiller. Mais de façon générale je pourrais lui dire ce qui le fera échouer : garder son projet secret en pensant que l’on va lui voler et/ou attendre que tous les clignotants soient au vert pour démarrer.

15– Pour toi, qu’est ce qui différencie un bon patron de startup d’un mauvais ? (pas de réponses du style bon et mauvais chasseurs hein)

En restant général et cohérent avec la réponse du dessus : sa capacité à s’ouvrir aux autres et développer un réseau autour de son projet. C’est un atout majeur des “bons” patrons de startups et tellement répété, que l’on croie que c’est donné à tout le monde. Ce n’est pas le cas, loin de là.

Ensuite un bon dirigeant à bien digéré qu’une startup n’est pas une entreprise. Les ratios financiers et comptables de s’appliquent pas, il n’y a pas de visibilité à 3 mois, on touche plus de subventions que ce que l’on fait de CA (si l’on fait du CA), il n’y a pas d’équipe structurée, etc. Cela demande une capacité de pilotage très particulière, très adaptative.

Enfin il va souvent faire des pieds et des mains pour commencer à arriver sur un marché rapidement, même avec un bidule pas bien fini. Et apprendre de ce qui va se passer.

Ce sont trois qualités rarement conjuguées, mais décisives. Elles sont plus souvent partagées entre deux ou trois associés fondateurs (le réseauteur, le pilote, le fonceur — je n’ai pas dit chasseur hein ?).

16– Je sais que tu publies tes supports de cours sous une licence Creative Commons.  Et je trouve ça plus que bien. Pourquoi le fais tu ?

Nos formations sont une partie de nos “produits” et je suis très feignant efficace dans la gestion des mes efforts. Il est plus facile de laisser le marché s’emparer de ce que nous faisons, l’apprécier (on espère), le redistribuer (on encourage) et généralement revenir vers nous (on apprécie).

Il y a un bon karma qui est généré (ou beaucoup de whuffies) quand on fait cela. Cela nous permet de dire que nous n’avons pas de méthodes magiques à proposer à nos clients et que nous sommes très clairs et ouverts sur nos méthodes de travail.

17– La licence CC que tu utilises n’est pas une licence libre. Si on va jusqu’au bout du raisonnement, pourquoi ne pas publier carrément  tes support dans une licence libre ?

La réponse honnête est que je n’y ai pas réfléchi assez, je peux donc me laisser convaincre.

Maintenant dans l’intention, je ne suis pas excité par le fait que quelqu’un fasse un copié-collé de ce que nous faisons pour essayer de le refaire à l’identique. Ce serait éminemment inefficace, mais le métier du conseil étant ce qu’il est (la variance sur les compétences des uns et des autres a une répartition très étendue, pour le dire élégamment), cela arriverait forcément. (nd MrJmad : c’est très élégamment dit ça.. tu devrais faire de la politique)

18– Allez, jouons à prédire le futur, quels seront, à ton avis, les prochains domaines d’activité innovant ? les domaines qui vont devenir follement excitants pour ceux qui auront la chance d’y travailler ?

Technologiquement et à 3-5 ans c’est la diffusion du web dans notre environnement au-delà du navigateur et du téléphone. Le web dans la voiture, dans la TV (enjeu majeur en 2011, on commence à peine à égratigner le sujet), dans l’affichage du métro, en vitrine des agences immobilières…

Si on réfléchie une minute par exemple aux informations sur les vols d’avions  : arrivées, retards, n°de vol, destination, … Ce sont des informations qui devraient être diffusées simultanément sur le site web de de l’aéroport, sur les panneaux dans le hall d’arrivée, sur l’appli iPhone de la compagnie, dans la tour de contrôle, etc. Il est inévitable que ce soit géré de façon plus centralisée à partir d’un backoffice consolidé et que cela soit ensuite propagé dans une multitude de canaux étroits et spécifiques. Alors qu’aujourd’hui nous n’intégrons que peu de chose et traitons l’information par exception.

Du web partout mais formaté à une kyrielle d’usages spécifiques. C’est ma vision du web 3.0.

19– Et vus qu’on en est à parler d’innovation, pour toi, c’est quoi l’innovation ?

L’innovation c’est changer les esprits. Par opposition à inventer qui n’est que créer de nouveaux objets.

Dans le meilleur des cas en France nous inventons, sans que cela ne change en rien les usages, les marchés… Nous faisons du concours Lépine.

20– D’ailleurs, tu penses que c’est encore possible, 4 gus dans un garage qui révolutionnent un domaine entier ? et dans une dizaine d’année, ça le sera aussi ?

Oui toujours. Maintenant c’est une telle accumulation de circonstances extravagantes et improbables, que l’on ne peut pas faire grand chose avec ça. Il y a une place pour les phénomènes rares et miraculeux, mais ils ne me fascinent pas. Comment décide-t’on d’être les Beatles ou Steve Jobs ?

En ce qui me concerne je suis plus intéressé par les choses plus reproductibles, et qui sont déjà hautement complexes à faire aboutir.

21– Revenons sur ton taff, tu parles de copilotage de l’innovation, mais comment tu fais pour copiloter ? Est ce que ça demande d’avoir en  face de soi un ‘type’ de patron avec des qualités ?

Certainement quelqu’un avec qui le courant passe et qui me donne la permission de prendre une partie des commandes, de discuter ouvertement des conditions de décollages et d’atterrissages. Pour cela il faut que j’ai à faire à un entrepreneur, dans le sens où il doit pouvoir décider seul (ou avec quelques associés actifs et identifiés). Si l’on doit reporter à un comité de vingt personnes pour changer la couleur des rideaux dans la salle de réunion, là je fuis !

C’est une activité qui est fondamentale pour sortir les dirigeants de leur solitude décisionnelle, avec quelqu’un de compétent et qui va guider les décisions sans agenda personnel (prime de fin d’année, stock options, ne pas se faire virer…).

C’est aussi une relation de confiance qui commence pour diverses raisons, mais qui se maintient dans le temps.

Ta vraie life, quand tu es pas au boulot

22 — Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

La partie privée le reste le plus possible, mais nous sommes nous aussi des entrepreneurs et nous avons des laptops… Même si nous avons une bonne discipline, il arrive régulièrement que le salon ou un bureau à la maison soit mis à contribution !

23– Marseille, combien de temps ça fait que tu y vis ?

J’ai fait beaucoup d’allers-retours. J’ai commencé à y arriver par le Lycée Thiers, j’ai fait une partie de mes études à Luminy et ensuite j’ai pas mal bougé. Je suis revenu m’y fixer de façon stable il y a plus de cinq ans.

24– A ton avis, qu’elle est son plus grand défaut, sa plus grande qualité, à la deuxième ville de France ?

Le défaut majeur est évident pour moi : aucune ambition culturelle sérieuse et donc un monde économique très, très médiocre. Les deux pour moi sont très liés. Sans culture, les jeunes baignent dans un univers très étroit (j’essaye de ne rien dire de mal sur le foot… j’essaye) et en terme d’emploi derrière c’est le moyen âge.

Sa plus grande qualité… Question difficile. J’en voie beaucoup mais toutes sous-estimées et sous-exploitées. La ville aurait presque tous les atouts pour devenir une Miami méditerranéenne : un pivot économique et culturel transfrontalier. Mais c’est difficile quand le gros des financements publics passent dans la construction de toits pour les stades (ah, mince j’ai dérapé !).

25– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Je suis actif le plus possible avec l’association Entreprendre Paca. J’y accompagne des entreprises bénévolement et essaye d’apporter de l’énergie dans un certains nombre de projets portés par l’association.

26– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Le fait d’avoir pu changer trois fois de carrière dans ma vie professionnelle, et penser que ce n’est pas fini.

27– tu es/ as été roliste ?

Oui avec du classique ADD et CoC au Lycée ! J’ai même commencé en réalité avec les premières éditions importées de DD par Gygax où Elfe était une classe (du coup je n’hésite pas à parler technique !). (nd MrJMad : hé ben tu vois, là tu m’as scotché définitivement … j’aurais jamais pensé que tu étais rôliste … comme quoi .. )

1. Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 27 passe à la 28 sinon à la 29, les questions peuvent  être au passé si tu as arrêté.

28– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pourquoi ?

Bien que ce soit terminé depuis longtemps, je pense que je serais plus intéressé par du théâtre ou de l’improvisation si j’avais un peu de temps.

29– les jeux vidéos, tu y joue un peu  ?

Oui, c’est absolument indispensable pour mon travail ! Non ? Si, si !

Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 29 tu as répondu oui va à la question 30 sinon va à la question 31, là pareil  les questions peuvent être au passé si tu as arrêté.

30– tu joues à quoi ? tu aimes quoi comme type de jeux ?

Je suis très éclectique, mais je retrouve un peu de plaisir rôliste avec Fallout3 récemment, ou Red Dead Redemption.

30bis– ton premier souvenir de jeux vidéos ? , ton dernier coups de coeur ?

Le premier, premier, Pong sur la TV familiale (une révolution) et un an après, un centipede tapé à la main et sauvegardé sur cassette avec un ZX81.

31– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?

Les sports de combats pendant de nombreuses années, la régate depuis 5-6 ans (un peu en standby) et la SF avec la hard science, ou la SF plus vintage et politique des années 70. (nd MrJMad : faut qu’on parle bouquin tout les deux …. )

32– parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéos / jeux de rôle / bouquins. (depuis quand, ça consiste en quoi, pourquoi tu aimes .. )

La voile a été un univers que j’ai découvert sur le tard, mais qui est très stimulant quand on commence à régater avec des engins un peu longs, avec une équipe bien entraînée et des conditions un peu “sportives”. De très belles sensations.
4. Les bouquins

33– Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?
34– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas  ?
35– SF, MedFan, Bitlit, c’est du chinois pour toi ? sinon tu as un préféré ?

Pour répondre aux deux questions à la fois : oui, beaucoup de de tout. Avec donc une certaine prédilection pour la SF (Greg Egan ou Paolo Bacigalupi pour citer des auteurs récents), des auteurs plus classiques comme Borges, les rares français surdoués (Jarowsky, Kloetzer), ou du weird (China Miéville).

36– En ce moment tu lis quoi ?

Là je devrais un peu me bouger et reprendre la lecture de “Internet Architecture and Innovation” de van Schewick et “La carte et le territoire” de Houellebecq qui est un cynique antique téléporté au XXIe siècle…

37— Ton livre préféré ?

Avoir un livre préféré c’est renoncer à trop de choses.

38– Ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Souvent Borges, quelque soit l’opus, pour le plaisir de la langue.

39– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

Aucun, il est très rare que je me fasse avoir, et si c’est le cas je bat en retraite très vite.

Question pour me faire mousser

40– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Oui depuis que l’on s’est rencontré IRL ! Et cela me permet de voir des livres de la collection Atalante qui sort des choses toujours intéressantes, mais très peu critiquées par ailleurs.

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre

41– Tu es plus  Leslie Nielsen ou  Matt Damon ? pourquoi ?

Leslie Nielsen parce qu’il sait rester imperturbable dans le chaos le plus total.

42– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi  (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

Bon puisque c’est comme ça :

  • “Cleer” de Kloetzer, un très grosse (bonne) surprise,
  • “Casino” de Scorcese que je viens de revoir avec toujours autant de plaisir,
  • “Californication” parce que tout le monde a une deuxième chance, même Duchovny,
  • “L’homme qui valait trois milliards” parce que c’est générationnel, et
  • “In the Mouth of Madness” parce que Carpenter y est au top.

43– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ?

Si c’est pour ne pas rater sa vie, indubitablement “Fictions” de Borges.

44– Ton pire souvenir scolaire ?

Le matin, toutes les années de Lycée.

44bis — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Chercheur : “been there, done that, got the T-shirt”.

45– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Ahahaha… Archiduchesse en ce moment (bon travail Patrice).

46– Tu es plus ratatouille ou paella ?

Paëlla. La ratatouille est à la cuisine, ce qu’un accident de la route sur une départementale est à la F1.

Juste avant la fin, un peu de liberté

47– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?
48– Et donc, la réponse ?
49– Un coup de gueule à passer ?
50– Un sujet qui te tient à coeur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Plus rien, je suis é-pui-sé !

Comme quoi on ne profite jamais assez de sa liberté.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

Sérendipité. Même si c’est trendy, les découvertes sont vraiment là où elles ne sont pas attendues.

Waylander

Ce que j’aime dans les grandes villes comme Marseille, c’est que pas mal de truc sont ouverts le dimanche matin. Comme Virgin. Et que du coup, lorsque l’on se retrouve en panne de bouquin, un dimanche matin, on peut filer au Virgin le plus proche pour faire son stock. C’est ce qui est arrivé, entre autre, lorsque j’ai voulu acheté le livre dont cette critique parle, à savoir Waylander de Gemmell.  (Il y a d’autre avantage aussi, pouvoir trouver une souris sans prendre la voiture, un samedi soir à 19h, parce qu’il impossible de passer un samedi soir sans souris… )

Waylander, que j’ai lu entre le dimanche où je l’ai acheté et le mardi matin. Il faut dire que comme toujours avec les Gemmell, le livre est prenant. Il réutilise les recettes favorites de Gemmel à savoir :

  • Personnages sympathiques
  • Intrigue ‘simple’ : un héros (qui au départ pourrait être considéré comme un ‘méchant’) torturé par son passé, un peuple et un pays à sauver, un objet mythique qui sera la clé de la victoire si le héros est suffisamment fort pour aller le chercher.
  • Rythme rapide, presque haletant.

Un petit bémol toutefois, je trouve que tout va trop vite. En fait pour être précis le plantage de décor prend du temps, le temps de découvrir les personnages, de lancer l’intrigue et puis après … le scénar prend le train. Pour caricaturer je dirais que c’est limite du porte / monstre / trésor. Comme si le nombre de page était limité et qu’il fallait aller droit au but, par le chemin le plus court possible.  Et moi j’aime bien quand le scénar prend un peu plus son temps. Quand il y a des bifurcations ‘inutiles’ dans le flux de l’histoire, qui ne servent qu’à donner de la profondeur aux récit et aux personnages. Là, c’est bien plus rapide, limite un de film.

Mais ça reste toutefois un bon bouquin, un très bon bouquin (j’aime bien les Gemmel, pour ne pas dire que je les adore, d’ailleurs je n’ai même pas attendu qu’ils sortent en poche les trois waylander, je les ai en grand format, pour dire). Surtout si on aime les bouquins que je qualifierais d’épique, dans le style un homme seul contre tous. Un homme qui quoi qu’il lui arrive, quel que soit les coups qu’il prend, se relève et continue à avancer, coute que coute. Ca me fait penser aux héros ‘hardboiled’ (dur à cuire) des vieux polars tiens. Qui malgré les balles, les coups de batte dans les dents et les trahison, continuent à avancer, parce que si ils avancent plus ils meurent. Waylander c’est un peu pareil. Il avance. Parce que ne pas avancer c’est mourir.

Hum, mais je m’enflamme tellement que j’en oublierais presque de vous donner un petit résumé du bouquin :

Le roi de Drenaï a été assassiné alors que le pays était en guerre. Les envahisseurs déferlent donc sur le pays, pillant, rasant, brûlant, trucidant. Presque tout espoir est perdu, seul quelques petites poches de résistance permet de rêver à autre chose qu’une défaite totale dans le sang. Malheureusement la résistance est trop faible, presque abattue. Rien ne pourra être sauvé si l’armure de bronze, symbole de puissance et de gloire de l’avant dernier roi ( qui était le père du roi assassiné donc) n’est pas ramené au général qui guide la résistance. Et cette quête, un seul homme peut la mener à bien . Cet homme, Waylander. Celui-là même qui a tuer le roi.

Mort d’un sombre seigneur

Avec ce billet j’entame un cycle de publication de review de bouquin que j’ai lu il y a plus ou moins longtemps et sur lesquels j’avais préparé des reviews… J’indiquerais en chapeau de billet, lorsque les reviews seront ce que je pourrais appeler ‘des vieilles reviews’.

Avant de lire ce bouquin, je connaissais Laurel K. Hamilton uniquement à travers sa série Anita Blake, chasseuse de vampire dont j’ai tout les poches sortis à ce jour chez Milady (faudra que je fasse une review d’ailleurs). Anita Blacke est un cycle de bouquin pas trop mal mais très très Bit-Lit … (j’en dirais plus sur la review que je consacrerais au cycle, si un jour je trouve le temps, les reviews de cycle, c’est long à faire).

Mais donc j’avais un petit a priori en achetant Ravenloft – L’Alliance, tome 1 : Mort d’un sombre seigneur . A-priori pas du tout dissipé par la lecture de la quatrième de couv trop lapidaire pour donner une quelconque indication. La couverture par contre bien que super bizarre, voir incompréhensible semblait promettre quelque chose d’un peu noir, glauque…

Et effectivement, je ne fus pas déçu. J’avais peur d’un conte pour adolescente, j’ai eu le plaisir d’avoir droit à un bon cauchemar bien sombre. L’intrigue de départ est ‘simple’. Un monde qui redoute la sorcellerie, des chasseurs de mage qui passent leur vie à traquer les mages pour les occire. Mais même si tout semble simple, au fur et à mesure de la lecture, les choses se compliquent, et de plus en plus de question se posent :

  • Qui sont les vistani ?
  • Le pays de Kartakass est il vivant ?
  • Est ce lui qui corrompt la magie ?
  • Et tellement d’autre …

Mais revenons au petit résumé de l’histoire. Un pays qui déteste la magie, des monstres par dizaine, zombies, loup-garou, mage fou, des chasseurs de mages organisé dans une société secrète et … au milieu de tout cela, deux jumeaux, frère et sœur, Blaine et Elaine qui vivent plus ou moins paisiblement chez l’un des chasseurs de mages les plus réputés de la contrée. Tout se complique lorsque la jeune Elaine découvre qu’elle possède des pouvoirs magiques. Peut-elle faire confiance à sa magie ? Arrivera-t-elle à ne pas se faire rejeter par sa famille ? Sera-t-elle corrompu par ses pouvoirs ?

Le livre est une lente descente aux enfers pour tout les personnages. Désillusion, mort, trahison, parjure, doute, voilà quelques-unes des épreuves que devront affronter les pauvres héros de ce cauchemar et autant le dire tout de suite, la plupart s’y perdront.  D’ailleurs le ton est donné lorsque des les premières pages du livre le héraut de ‘Bien’, de la chasse au démon et à la magie noire, pactise avec celui qui pourrait être le diable, accepte d’utiliser la magie la plus sombre qui soit seulement pour pouvoir vivre un peu plus. Et quand, par hasard, l’espoir semble apparaître, ce n’est bien souvent que pour pouvoir démoraliser un peu plus un des personnages lorsque la réalité lui arrachera sans délicatesse.

Un livre à lire donc et vraiment différent de tout ce que j’avais pu lire avant de l’auteur.

Nota sur Ravenloft. Ceux qui parmi vous sont rôlistes ont forcément entendu parler de Ravenloft, le jdr Dark Fantasy édité aujourd’hui par Wizard and the Coast et qui prend place dans la cosmologie de Donjons et Dragons. Un certain nombre de bouquin prenant place dans l’univers de Ravenloft ont été publiés entre 95 et 98 par Fleuve Noir, dont Mort d’un sombre seigneur, publié en 98 et douzième des treize romans publiés par fleuve noir. (je trouve cela rigolo la coïncidence ayant fait que fleuve noir a publié 13 bouquins, pas un de moins, pas un de plus).

Logiciels libre à découvrir (ou à mettre à jour), la hotte du Jmad.

Je me demande parfois quoi faire lorsque j’ai envie de parler d’un logiciel sur lequel je tombe, mais que je n’ai pas envie de faire un billet de 3 ligne. Souvent, je ne fais rien.

Mais là, c’est Noël, du coup, pour une fois je vais faire un billet regroupant plusieurs sous billets.

Rhythmbox, les nouvelles versions.

La dernière version de Rhythmbox n’est pas dispo dans les repos officiels ubuntu. Ce qui est dommage, vu qu’elle corrige une bonne flopée de bug. Mais chanceux utilisateurs, un PPA a été crée spécialement pour.

Un petit coup de

  • sudo add-apt-repository ppa:rjeschmi/rjeschmi-ppa puis de
  • sudo apt-get update && sudo apt-get install rhythmbox

et le tour est joué.

CADuntu a un nouveau nom, LibreCAD

J’ai découvert CADuntu en découvrant qu’il changeait de nom. C’est un logiciel de CAD basé sur l’édition communautaire de QCAD. LibreCAD est donc sensé vous aider à faire des plans, des dessins techniques, etc etc.. Honnetement j’ai essayé de m’en servir pendant 10 minutes, à part faire des cercles et des courbes de Béziers, j’ai pas compris grand chose. Mais bon, au moment où je suis tombé dessus, je n’étais même pas sur de savoir ce que voulais dire CAD…

XBMC

XMBC est un média player et entertainement hub qui a l’air de dépoter grave. XMBC fonctionne sous Linux, Windows, Mac et la Xbox originale. Et vraiment, à voir les captures d’écrans, il donne envie. Bon, je n’ai pas pu le tester parce que les drivers 3D de mon lenovo ont décidé qu’ils allaient se mettre en gréve, mais je ne pouvais pas en parler, pour ceux qui eux, les chanceux, ont droit d’avoir de la 3D sur leur ordis. Et en plus, il y a des repos Ubuntu, Arch, OpenSuse et Mandriva

Spin

Spin, de Robert Charles Wilson, est le bouquin que j’avais décidé de lire suite à la MadInterview de Karo. (En effet les bouquins j’avais déjà lu les bouquins qu’elle me conseillait, du coup, j’ai décidé de lire le bouquin qu’elle était en train de lire).

Spin est un bouquin d’anticipation / SF. Le décor du bouquin se résume en quelques ligne. Un jour, une gigantesque barrière entoure la Terre et la sépare du reste de l’univers. Qui l’a construite ? , Pourquoi nous avoir ainsi enfermés ou protégés ?, personne ne le sait .. Pire, l’humanité se rend assez vite compte que le temps à l’extérieur s’écoule des millions de fois plus vite à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il ne reste donc à l’humanité que quelques dizaines d’années avant d’être détruite par le soleil, devenu une vieille étoile impropre à la vie.

Comment réagira l’humanité ?, que ferra-t-elle pour essayer de comprendre ? De s’évader ?  C’est ce que nous raconte Spin, page à page en suivant les destins de trois personnages, trois personnes clés, les jumeaux Lawton, Diane et Jason et leur ami d’enfance, Tyler Dupree. A travers leurs vies, à travers leurs yeux, on suivra les tentatives scientifiques pour traverser la barrière, pour conquérir Mars .. On plongera aussi dans les errements des différentes sectes qui naitront de l’apparition de la barrière.

Spin est définitivement un bon bouquin. En le commençant, j’avais un peu peur de devoir me farcir un bouquin de hard science, sec et ardu, qui me demanderait des efforts, à chaque fois que je tournerais une page. Et autant dire que vu l’épaisseur du bouquin, j’en aurais chié…

Mais en fait non.

Déjà parce que Spin n’est pas du tout hard science. C’est scientifiquement solide, étayé, mais ce n’est pas de la hard science.

Ensuite parce que passer par les yeux des trois personnages, utiliser leur vies, leur problèmes médicaux, leur déboires amoureux, permet de ne pas se retrouver dans un roman soit froid soit juste héroïque. Et l’utilisation de la première personne, accentue encore cet effet de rapprochement du lecteur, d’immersion dans la vie des héros. (oui je suis fan de l’écriture à la première personne, quand elle est bien faite).

Bon alors, on pourra me dire que l’idée de la barrière qui entoure la Terre est pas forcément nouvelle, et il est vrai que l’on pourrait citer Greg Egan et son Isolation
(j’ai toujours un soucis avec Egan, j’adore ses bouquins, mais qu’est ce qu’ils sont dur à lire, parfois tellement que l’on se demande si c’est bien nécessaire ou si il le fait exprès …) Et c’est vrai. Mais bon, s’il ne fallait lire que les bouquins dont l’idée est 100% originale …

On pourra aussi me dire que bien que l’explication du pourquoi de la barrière soit plutôt bien trouvée, la fin du bouquin en elle-même est un petit peu bâclée. Elle sent le tome 2 à plein nez cette fin, ou le dépassement de délai de livraison de manuscrit.

Au final, si je devais répondre par oui ou par non à ‘est ce que je dois lire Spin’, je répondrais Oui, surtout depuis qu’il est sorti en poche:).

L’homme aux cercles bleus

L’homme aux cercles bleus, c’est le livre que m’a conseillé KrazyKitty dans sa MadInterview. Comme prévu donc, je l’ai donc commandé chez les gentils lutins de chez Amazon. Au final, je dois bien dire que je suis plutôt content d’avoir suivi les conseils de la miss.

L’homme aux cercles bleus est un polar. Mais un polar du même style que les Taylor, c’est à dire que c’est avant tout une photo de la société, une galerie de portrait, qu’une enquête policière.

Au départ, en commençant à lire, en découvrant le héros, le commissaire Adamsberg, ce commissaire qui oublie tout, ne sait pas réfléchir mais résout les affaire presque par hasard, en suivant les pensées éparses qui lui traverse la caboche, se laissant guider par ses intuitions, certain de finir par avoir raison.

C’est d’ailleurs par une intuition que tout commence. Lorsqu’Adamsberg apprend qu’un inconnu entoure de cercles bleus, la nuit, des objets perdus sur les trottoirs, il est sur que ça va mal finir. Il enverra donc son adjoint Danglard, vrai flic, vrai gentil et vrai alcoolo enquêter sur les pattes de pigeon et les pots de yaourt entourés de bleus. Jusqu’à… Jusqu’à ce que l’on finisse par retrouver une femme, égorgée, dans l’un de ces maudits cercles.

Au départ, je dois avouer avoir eu un peu de mal à entrer dans le bouquin. Les différents protagonistes étaient trop ‘haut en couleur’, trop fantasques, trop trop quoi. L’aveugle qui hait tout le monde, la spécialiste de la biologie marine qui entre deux expéditions de plongée suit les gens qu’elle croise dans paris, le flic alcoolique qui carbure au vingt blanc et qui élève seul ses cinqs enfants.

J’avais presque l’impression d’être tombé dans un Boris Vian, du genre de ‘Et on tuera tout les affreux‘, mais avec moins de talent que Vian et tout de même plus de vraisemblance, c’est vrai.

Mais au final, au gré des pages, on finit par s’y faire, par comprendre chacun des personnages, par réaliser qu’au final, leurs fantasqueries (oui j’invente des mots si je veux), leurs obsessions, leurs comportements, tout cela n’était qu’une façon de se protéger du monde extérieur, leur manière de se construire une forteresse où ils pourraient être en sécurité, protégés du monde et parfois d’eux même. Leur joie de vivre n’est au final là plupart du temps qu’une fausse joie, aigre et triste, ultime tentative pour ne pas pleurer et pour se forcer à rire, même si rien n’en donne envie.

Alors, effectivement, j’ai moins aimé qu’un Taylor, j’ai moins été pris aux tripes, happé par les mots que je lisais. Mais ce fut quand même un bon moment de lecture, et peut-être même que je me procurerais le tome 2 des aventures du commissaire, pour voir quels nouveaux personnages faussement joyeux peupleront ses enquêtes.

Les enquêtes de Jack Taylor, les trois premières.

J’ai découvert Ken Bruen et son cycle Jack Taylor grâce à @brunobord , et @woshLFBD. En fait pour être complétement franc, lors de mon passage à la Fnac des Halles à Paris, j’avais vu les bouquins, mais en lisant la quatrième de couverture, je n’avais pas accroché à l’histoire d’un détective privé irlandais.

Autant dire que si je pouvais remonter et me mettre des gifles, je le ferrais. Parce qu’en fait, Bruen est vraiment un put… d’auteur.

Mais par contre, il faut être honnête. Il ne faut pas lire du Bruen pour lire du grand roman policier, avec une enquête qui vous tiendra en haleine, des suspects, des rebondissements, un déroulé d’enquête qui fait le coeur du bouquin.

Non, les Taylor il faut les lire comme un polar, dans le sens de polaroid (rendons à César ce qui est à césar, c’est @brunobord qui m’a soufflé le jeux de mot). Chaque bouquin ne fait que raconter la vie de Jack Taylor, un ex flic alcoolique, drogué, dépressif, lâche et dont l’une de ses seules qualités et de savoir encaisser les coups aussi bien que les pintes.

Alors une histoire de Taylor, c’est noir, c’est sombre. Les pages sentent l’alcool, le sang, la clope et la sueur.  Et les ruelles froides de Galway que Taylor arpentent d’une démarche de pochetrons sont pleines de clochards, de salauds, de gens qui perdent leur illusions, d’enflures qui filent des raclés à de pauvres hères ou d’alcooliques. C’est un peu comme la vraie vie d’une petite ville perdu d’Irlande.

Mais ce qui fait le génie de Bruen, c’est deux choses :

  1. La première, de rendre immersif l’univers qu’il nous dépeint. On s’y perd vraiment dans cet univers glauque et qui donne envie de hurler, de nous répéter que non, rien n’existe de tel dans notre monde, que c’est comme les films d’horreur à la TV, que tout est faux …. Le tome un est d’ailleurs le seul bouquin qui m’est fait sentir l’odeur de la guiness au fond de la gorge, à chaque page que je dévorais. (et non le fait de le commencer un samedi matin, à 3h30, après une soirée jdr, pizza largement arrosé de bière n’explique pas tout, vu que j’avais toujours cette sensation le samedi après-midi en finissant le bouquin. HA HA)
  2. La seconde, c’est de savoir s’arrêter avant d’aller trop loin, de ne jamais tomber dans le patos ou le ridicule. C’est de faire s’enfoncer son héros dans les addictions, dans l’auto-destruction et l’enfer, d’une manière crédible. Rajoutant à chaque tome une nouvelle drogue. Alcool et clope dans le premier, puis la cocaïne dans le second et les cachetons dans le troisième.. Comment Taylor y survit.. Allez savoir. Par hasard peut-être. Parce que c’est comme ça, que dans la plus pure des traditions des ‘dur à cuire’, tant qu’il ne sera pas mort, il se relèvera, quoi qu’il arrive, quoi que cela lui coute.

Quelques derniers petits détails sympas si vous hésitez encore à vous ruer sur le premier tome :

  • Bruen ou Taylor sont listophiles. Ils adorent les listes, et elles agrémentent le bouquin, petites fioritures typographique qui renforcent l’impact du texte.
  • Vous ne trouverez nul part de description de pub aussi précises, aussi vraisemblables.
  • Taylor est un dévoreur de bouquins. Il adore lire. Et il cite sans arrêt ses auteurs préférés. Tellement que cela confine au symptôme de problèmes psychiatrique. Mais là encore c’est un vrai délice de lire chacune des citations qui parsèment les bouquins. (oui je suis comme ça, j’aime les petits trucs qui donnent de la profondeur à un récit ou un personnage, qui offre des références, des points d’accroche qui permettent d’en découvrir plus sur les personnages ou l’auteur).

Interview de César, aucun liens avec Marius, promis …

C’est donc, après 2 semaines de silence, le retour des MadInterview, avec cette semaine, l’interview de César qui s’occupe de tout ce qui est web chez les éditions Bragelonne et Milady (C’est leur CM quoi). Pourquoi une interview de César ? parce que ça me semblait la continuité logique après charles d’Au diable vauvert et Eva de chez L’Atalante. (Et vous devriez bientôt pouvoir en lire une de quelqu’un de chez Le Bélial, dés que j’aurais reçu ses réponses … 🙂 ).

Et en plus, j’ai eu du flair, je ne me suis pas trompé parce que le monsieur est plutôt intéressant à connaitre. (et il cite des films que j’adore, si c’est pas une

preuve que c’est quelqu’un à connaitre).

A sinon, comme au moment où je lui ai envoyé les questions j’étais plus qu’overbooké au boulot, 2 ou 3 petites erreurs se sont glissées dans celles-ci. Pas

très grave, mais bon, ça m’apprendra à me relire la prochaine fois.

Et comme d’habitude, j’ai rajouté quelques petits commentaires de mon cru, en italique, mais pas trop, ce n’est pas mon interview après tout.

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

27 ans. J’ai faim. Et ce soir, je vais voir M à Bercy en espérant que Johnny Halliday ne sera pas parmi les guests.

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des blogs (y compris des blogs persos) ?

Mis à part ceux de Brage et Milady, nope. Selon la période, c’est soit l’envie, soit le temps qui me fait défaut. Et le tout est évidemment saupoudré de beaucoup de flemme. J’ai bien un ou deux projets, on verra bien un peu plus tard…

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 2 va à la question 3 sinon à la 4

3 — lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

blog.bragelonne.fr & blog.milady.fr. Je crois que les url sont assez explicites. 🙂

4– Plutot twitter ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

J’ai toujours eu un rapport assez étrange avec Facebook. Sans parler de toute la dimension privée dont je me soucie quand même, j’observe continuellement ce truc gigantesque en me disant qu’il y aura toujours quelque chose que je ne comprendrai pas, ou trop tard. Je suis du genre à lire le manuel d’un jeu avant de le lancer, histoire de connaitre les commandes. Maniaque, quoi. Alors savoir qu’il y a des milliers de passerelles menant de ma page à autre chose, je trouve ça aussi épatant que déboussolant. Eh puis, c’est justement mêlé à un brin de frustration sur le nombre hallucinant des possibilités offertes, et la proportion de choses qu’on fait réellement dessus.
Donc plutôt Twitter, pour la simplicité d’utilisation, et l’esprit plus fun qui s’en dégage. La page de Facebook que je consulte le plus est celle des actualités, et c’est justement un peu ça qu’on retrouve sur Twitter, je trouve.

5– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Bien que je me sois un peu calmé à titre perso à force de naviguer sur la Toile au boulot (I love my job), allumer l’ordi reste un réflexe. Donc oui. On est geek ou on ne l’est pas. Après, pour l’anecdote… je vais opter pour la solution de facilité et vous rediriger vers un billet publié il y a peu : http://blog.bragelonne.fr/post/2/5591
En gros, j’ai appris un matin qu’on allait acheter les droits d’un bouquin d’un auteur que je suis sur Twitter. Une heure ou deux plus tard, il annonçait le deal, alors que le contrat venait d’être envoyé. C’était amusant de voir que de l’autre côté de l’Atlantique, un auteur que tu apprécie est aussi enthousiaste que toi et le manifeste sans se prendre la tête plus que ça. Ce genre de situations ne durent que quelques secondes, mais on a réellement l’impression de vivre un truc à part. Quelques jours plus tard, l’auteur faisait une Google Trad’ de cet article, lui donnant un sens beaucoup plus tendancieux que je ne le voulais… 😉

6– Sur le net on peut te trouver où (perso et boulot) ?

En plus des blogs indiqués plus haut, sur les forums, et comptes Facebook et Twitter respectifs de Bragelonne et Milady, ce qui donne :
www.bragelonne.fr/forum/
www.facebook.com/editions.bragelonne & www.facebook.com/editions.milady
twitter.com/BragelonneFr & twitter.com/MiladyFR
et sur mon compte perso (beaucoup moins intéressant) : twitter.com/Cesba

Le boulot

7 — Ton bureau au boulot il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

8– Tu as fait des études de lettres, mais quoi exactement comme étude de lettre ?

J’ai fait des études de lettres ? Moi ? Non, non. 🙂 (nd MrJmad : voila ce qui arrive quand on fait des interviews et qu’on manque de temps, on se plante et

on remet une question qui était destiné à l’interview Eva … toute mes excuses )


9– Si je ne me trompe pas tu as fait des études d’hôtellerie dans ‘ta vie d’avant’, qu’est ce qui a fait que tu as changé d’orientation pro et que tu t’es mis à bosser dans une maison d’édition ?

Ça, oui… Mais où tu appris ça ? o_O (nd MrJmad , qu’est ce que tu crois ? je fais un minimum de recherche sur les gens que j’interview, je fais ça sérieusement :))) )
Ce secteur qui m’a beaucoup appris, mais il m’a aussi cassé le dos, au propre comme au figuré. Du coup, je me suis permis une année sabbatique pour voyager un tout petit peu et prendre du temps pour moi, m’occuper de mon site web de l’époque. Ensuite, j’ai fais quelques petits boulots…
Entre temps, j’ai fait la connaissance de mes différents patrons, sur le web d’une part, puis IRL.
Est ensuite venu un moment ou reprendre des études s’est imposé, et j’ai passé un BTS, en alternance chez Brage,

9bis– Mais au fait, tu fais quoi chez Bragelonne / Milady ?

Community manager, pour reprendre le terme en vogue. Je m’occupe des différents espaces Web cité plus haut, et je supervise aussi le magazine interne de Brage et Milady : Neverland. (Trimestriel, 48 pages.) Beaucoup de mises à jours et de textes à pondre.
Et je prépare le café avec amour pour un certain nombre de collègues privilégiés.

10– Allez, un peu de promo, qu’est ce que c’est que le couple Bragelonne / Milady et en quoi sont-elles différentes des autres maisons d’edition ?

Une boite où bossent des gens qui aiment leur boulot, ça existe.
Une boite où bossent des gens qui s’aiment entre eux, aussi.
Mais une boite où la chose dure depuis dix ans (Nd MrJMAD : Houston on a un problème, il manque une fin de phrase … je ne suis pas le seul à faire des boulettes en fait … :), Problème réparé, j’ai eu la fin de la phrase 🙂 )

11– Ton pire souvenir de boulot ?

Paradoxalement, il n’a pas lieu au bureau, mais pendant que je suis en vacances. Dernier jour de congé, je cède à l’appel des sirènes et checke mes mails dans un cybercafé. Bien mal m’en a pris. J’apprends l’existence d’un gros problème au sein de la chaine de production via des mails que je suis sensé collecter. J’ai vécu Hiroshima de loin.

11bis– ton meilleur souvenir de boulot?

Il est heureusement régulier : petit expresso et fou-rire au bar du rez-de-chaussée, en compagnie de quelques collègues. Ce matin, par exemple, on imaginait qu’une invasion de zombies serait parfaitement gérée dans le middle ouest. Tout bon redneck a des armes à feu en rab’.

12– Ton entretien d’embauche pour ton job actuel, ça s’est passé comment ?

« Ces’, tu voudrais pas plutôt faire ce job ? Pour faire ci et ça ? Bon, ben voilà. »
C’est à peu de choses près le Plan A que le boss m’a proposé après que je cherchais à décroché un plan B ou C.

13– Comment est ce que vous choisissez quels manuscrits vous allez lire et parmi ceux-ci ceux que vous allez publier ?

Je ne participe pas à l’éditorial. Mais au bout de 10 ans, je pense que mes chers collègues savent à peu près ce que veulent les lecteurs. On est assez d’accord avec eux, la plupart du temps. 😉

14– si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu ‘va plutôt chercher un vrai boulot’ à la question 14 va en 14bis sinon va en 15

Note : je leur dirai aussi de trouver un « autre » boulot, cela dit.

14ter– bon et à par ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient se faire publier ?

Je vais encore citer quelqu’un d’autre, parce que mon métier à moi, c’est de faire le con sur le web pour le bien de Bragelonne, pas de conseiller les auteurs en herbe. 

Patrick Rothfuss (Le Nom du Vent) a dit : « Si quelqu’un veut écrire un livre, il doit s’assoir… et écrire. Même s’il n’est pas d’humeur. C’est facile d’écrire lorsqu’on est inspiré ou excité. Lorsque vous ne l’êtes pas, lorsque vous êtes fatigué, ou lorsque votre histoire vous ennuie ou que vous la détestez (ce qui arrivera), il faut continuer à écrire. C’est comme une relation amoureuse qui dure : il y a des hauts et des bas, mais il faut écrire les pages suivantes. »

Enfin, quelque chose comme ça.

14quater– Et si on veut envoyer un manuscrit à Bragelonne ou Milady, c’est possible ? on fait comment ?

Pas directement. On reçoit encore un manu’ par jour (contre cinq l’an dernier) alors qu’on n’en accepte plus. Par contre, on peut faire appel à l’équipe de CoCyclics avec qui on a passé un deal il y a peu. Tout est expliqué ici : http://blog.bragelonne.fr/post/2/5176

15– Les DRM vous en pensez quoi ?

Je parle à titre personnel, mais je pense que la majorité des mes collègues sont d’accord pour dire que c’est inutile. Les amateurs de livres électroniques qui ont la fibre libertaire les feront sauter sans mal. Autant ne pas emmerder ceux qui acquièrent la chose part le circuit régulier. C’est un peu comme les spots anti-piratage en préambule des DVD qu’on achète légalement : aberrant.

16– Le numérique en général adapté aux bouquins, vous en pensez quoi ?

Ca fait très longtemps qu’on suit de très prêts les différentes évolutions, quelles soient techniques, ou mercantiles. 2010 aura été franchement riche en actualité et c’est tant mieux. On est intéressés par un paquet de choses et on regarde l’arbre des possibles avec des étoiles dans les yeux. Alex, qui gère le service numérique, a été réellement épaté par certaines choses récentes. C’est assez kiffant de le voir enthousiaste,e t c’est communicatif. 

17– Je suppose que tu connais les licences Creatives Commons. Certaines des licences CC sont libres, qu’est ce que tu penses du libre appliqué à l’art ? et plus spécialement à l’édition ? (si tu veux des précisions sur les licences libres : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_libre et la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre )

Très franchement, je n’en pense pas grand chose.

Je remercierai juste le blogueur dont j’ai oublié le nom pour avoir stoppé la diffusion du dernier Houellebecq. Parce que, franchement, dans le genre crime contre l’humanité, « promouvoir du Houellebecq » de quelque façon que ce soit, je suis persuadé que c’est un pallier avant « assassiner des chatons à coups de pelle » dans la convention de Genève…

18– Est ce que, à ton avis, Bragelonne ou Milady publieraient des auteurs voulant distribuer leurs textes avec une licence libre ?

Je ne peux pas répondre pour mes boss, qui sont en plein trip londonnien, les bougres. Par contre, je suis persuadé qu’il y aurait discussion, ne serait-ce que pour… ben, discuter, justement. Apprendre des trucs, échanger.

Ta vraie life, quand tu es pas au boulot

Ha Ha Ha !

19 — Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

http://www.ikea.com/fr/fr/catalog/products/70077576

20– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Avec mon acolyte Beirla de Fantasy.fr, on devrait lancer d’ici peu un podcast audio. David, le DA de Brage, a casqué une somme folle en matériel en tout genre, ce serait dommage de ne pas s’en servir… Le reste, je préfère que ça reste privé.

21– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

L’organisation, côté fans, de la sortie de L’attaque des Clones au Grand Rex avec une équipe de pote. Mauvais film, organisation chaotique, mais gros sentiment de fierté.

22– tu es rôliste ?

Un brin.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 22 passe à la 23 sinon à la 24

23– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pourquoi ?

J’ai une partie de Star Wars assez irrégulière, et une de Donj’ stoppée depuis un bout de temps. Je ne masterise pas, pas mon kiff. En fait, c’est plus un prétexte pour voir des potes, boire des coups et se marrer. Par contre, côté JDR consoles, j’ai explosé un bon nombre de Final Fantasy et autres…

24– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?

Les séries, pour faire dans l’originalité. Et un peu de jeux vidéo.
Et beaucoup, mais alors beaucoup de ciné.

Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 24 tu as répondu jeux vidéo va à la question 25 sinon va à la question 26

25– tu joues à quoi ? tu aimes quoi comme type de jeux ?

  • C’est assez variable. Quand je reste tard au boulot, je me permets des pauses StarCraft II.
  • Les Chevaliers de Baphomet sur l’iPhone, pour le métro.
  • Sinon, à la maison, c’est un peu de tout : aventure, infiltration, plates-formes, beat them all… Plus vraiment de temps pour les RPG à rallonge, malheureusement.
  • Là, je me refais les deux premiers God of War en HD. J’ai joué tardivement à Assassin’s Creed II, que j’ai beaucoup aimé, contrairement à ce que j’imaginais. Juste avant, j’ai été épaté par Heavy Rain, aussi. Et là, je lorgne sur le dernier Castlevania. Et puis, un peu de baston de temps en temps.

25ter– Ton jeu vidéo préféré et celui que tu as le plus détesté ?

Hum, mon cœur balance entre Final Fantasy 7 et Metal Gear Solid 3.
Quant au jeu que j’ai détesté, là aussi j’hésite entre un très mauvais FPS sur Saturn et un RPG sur Mega Drive dont le souvenir me surprend encore. J’ai pas les titres sous la main, désolé.

26– parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéos / jeux de rôle / bouquin. (depuis quand, ça consiste en quoi, pourquoi tu aimes .. )

Sans trop réfléchir, on va dire la cuisine. C’est le truc quotidien qui me vide la tête. D’une manière générale, les travaux manuels ne me font pas rechigner. Mes origines portugaises doivent y être pour quelque chose. :p

Les bouquins

27– Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?

Beaucoup, par rapport à la moyenne nationale, mais bien trop peu à mon gout. Le fait d’avoir le rythme de lecture d’une huitre n’aide pas beaucoup…

28– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas ?

Of course : beaucoup de Fantasy et de la SF, mais ponctuellement du thriller ou du polar. Encore plus ponctuellement de la littérature blanche, mais là, faut vraiment que le pitch du livre me fasse du pied dès les premières secondes…

29– SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré, un style que tu n’aimes pas ?

Ce sont les bouquins de Fantasy épique qui m’ont fait ressentir le plus d’émotion. Sinon, je n’ai pas vraiment de griefs contre telle ou telle mouvance ? Sauf peut-être la Hard Science. Je ne lis pas un bouquin pour suivre un cours de rattrapage d’astrophysique ou de microbiologie…

30– En ce moment tu lis quoi ?

Je termine Frey de Chris Wooding, à paraitre en janvier chez nous. Une vraie lecture pop corn, qui emprunte à beaucoup de trucs que j’aime. J’enchaîne avec Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski , qui me fait de l’œil depuis que j’ai terminé son recueil de nouvelles.

31— Ton livre préféré ?

Mouahaha…

Quoi, tu veux vraiment un seul titre ? (nd MrJmad : oui j’adore poser des questions en me disant ‘pfffiou heureusement qu’on ne me la pose pas à moi celle là 🙂 )

Bon, alors sans trop d’hésitations je dirai Les Lions d’Al-Rassan de Guy Gavriel Kay. C’est superbement bien écrit, les personnages sont extrêmement forts, le décors envoutant et surtout, j’ai adoré me faire manipuler par l’auteur plusieurs fois dans le même récit. Un chef-d’œuvre, quoi.

32– ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Les grands discours du XXe siècle. (Chez Flammarion, je crois.) Je m’intéresse pas mal aux plaidoyers et aux discours forts, depuis que je suis tombé dans The West Wing. Sinon, c’est assez sympa d’avoir Légende en eBook, dans son iPhone…

33– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

Je crois que ça remonte en 5e, et je ne m’en souviens pas du tout ! Il est très rare que je ne termine pas un bouquin, pour la simple et bonne raison que j’ai une PAL assez importante et composée de choses qui ont l’air tout simplement bandantes pour plein de raisons différentes.

34– Ton personnage de bouquin préféré ? Pourquoi ?

Difficile à dire… et à vrai dire je n’en vois pas. Mon truc, c’est d’être emporté par la personnalité d’un personnage, quel qu’il soit. Je peux citer Druss (Légende) et donc Gemmell, qui m’a beaucoup ému par son espèce de code d’honneur. Dernièrement, j’ai trouvé le personnage de Seyonne (L’Esclave) très juste pour sa rigueur et sa façon d’interagir avec les personnages, très plausible. Il en chie dans toute la trilogie, mais il encaisse. Tout le contraire de Fitz dans l’assassin royal, qui chouine durant tout son cycle. Et dans le genre « Ah putain mais en fait c’est pas tout à fait une grosse ordure, lui ! » le personnage de Jaime dans Le trône de fer est simplement fascinant.

35– Si tu pouvais être un personnage d’un des bouquins que tu as lu ? Tu serais qui ? Dans quel livre ?

Je passe. Je suis assez content d’être moi-même, vois-tu.

36– Le personnage de bouquin que tu aimerais bien envoyer six pieds sous terre ?

Je l’ai cité dans la question 34. 🙂
Il y en a certainement d’autres…

Question pour me faire mousser

37– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Maintenant que tu m’as tendue une perche, oui !
J’ai justement remis à jours mes flux d’infos Geek. Sois le bienvenue dans mes RSS. (nd MrJMAD : ha ben ça, ça me fait plaisir, merci 🙂  )

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre

38– Tu es plus Christopher Lloyd ou Ian McKellen ? pourquoi ?

Ha ben, avec le coffret Blu-Ray qui vient de sortir, je dirai Christopher Loyd. Surtout que c’est le dernier exemple en date de ma quête personnelle pour faire une culture ciné à ma copine. Mais le choix est difficile. Le « Sir » va si bien à McKellen. Tiens, un truc marrant, juste en passant :
http://www.liquida.com/video/7c1435c9/chud-com-ian-mckellen-reenacts-the-bridge-of-khazad-dum/

39– Si tu devais choisir un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

  • Film cool : Scott Pilgrim. Je savais que j’aimerai, mais pas que j’aimerai autant. C’est bien joué, très bien réalisé. Tu passe simplement un excellent moment. What else ?
  • Série cool : Pour ne pas dire Doctor Who (mon gros kiff du moment) je vais citer Firefly de Joss Whedon. Je vous un culte à ce type, et cette série, c’est juste un concentré de dialogues en béton, d’émotion et de fun.
  • Série pourrie : N’importe quelle série française que diffuse TF1.
  • Nanard (au sens appréciable du terme) : Feast. Un pur délire un brin gore et ultra drôle. A ne voir qu’une fois, entouré de potes, à une heure tardive, avec beaucoup de bières et de chips.
  • Nanard (au sens vraiment caca du terme) : Night Watch. Un trou noir sans fond.

40– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ?

Une livre français que tu dois lire : Ayesha de Ange. Navré si je la joue corportate, mais ce fut une immense claque.

Le livre qu’il faut que tu lises pour ne pas rater ta vie, et qui en plus te plairas : Pour ne pas citer Les Lions d’Al-Rassan… on va dire Dracula. The Walking Dead. Le Zéro et l’infini. Légende. Ou n’importe quel Terry Pratchett.

(nd MrJMAD, je vais donc lire Ayesha :), en plus Dracula, Legende (comme presque tout les Gemmell, mon banquier vous déteste encore pour ça), un bon paquet des Pratchett je les ai déjà lu 🙂 )

41– Ton pire souvenir scolaire ?

Mme Huard, prof de math que j’ai eu TROIS années sur cinq, au collège.

42 — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Pilote de chasse dans l’Alliance rebelle. Puis maître d’armes, champion de Kung Fu. Puis animateur radio. Après, j’ai cherché un BEP Playstation, mais ça n’existait pas. Du coup, je me suis mis à glandouiller sur le net…

43– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

C’est le mot qui sert de test pour prouver que mes amis sont complètement bourrés. Je demande son attention, je prononce « chaussette » et j’attends une réaction. Si j’ai droit à un fou rire, j’estime que la personne est bien torchée. Ça c’est encore prouvé le week-end dernier…

44– Tu es plus ragout ou ?

Ragout ou barre d’espace ? Alors on va dire ragout, parce que la barre d’espace est un peu vide, quand même… Mais ma spécialité reste escalopes de dinde à la crème et aux champignons. (nd MrJmad : voilà encore la faute d’étourderie qui a frappé … mais jolie réponse, merci d’avoir rebondi avec style et souplesse 🙂 )

Juste avant la fin, un peu de liberté

45– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

C’est qui le plus fort : L’éléphant ou l’hippopotame ?

46– Et donc, la réponse ?

J’aurai tendance à dire l’hippo, ne serait-ce que pour aller à contre-courant de la masse. Je m’interroge encore chaque soir avant de m’endormir…

47– Un coup de gueule à passer ?

Voyons, un truc qui ne me fera pas parler politique… ah : l’art moderne. La dernière fois que je suis entré dans un musé du genre (à Barcelonne), j’ai bien failli péter les plombs tellement c’était affreux. J’étais vraiment outré qu’on puisse faire payer des gens pour ça.

48– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Là, tout de suite, je me prends la tête avec mon proprio pour qu’il répare la porte d’entrée de mon immeuble, mais ça ne vous concerne que peu…

Sinon, ne mangez pas trop gras, et allez chez le dentiste régulièrement. Parce que là, je douille sévère.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

“If you run, I’ve got six little friends and they can all run faster than you.”

(Le premier qui retrouve le film dont est extraite cette citation, je lui offre le Bragelonne de son choix !)

(Nd MrJmad : vraiment trop, mais trop facile … )

Le retour du humble indie bundle

J’avais déjà parlé il y a quelques temps du premier humble indie bundle. Le principe était simple, vous aviez 5 jeux, vous décidiez combien vous vouliez payer pour les 5 jeux, une partie de votre paiement était reversé à des associations caritatives et bonus, une partie des jeux devenaient libre à la fin de l’opération.

Et en plus, c’était des jeux tous DRM free, et tous multiplateformes Linux, Mac et Windows.

L’opération ayant plus que bien marché, un humble indie bundle 2 est lancé. Avec 5 nouveaux jeux dont Osmos qui a déjà eu le droit à un article ici.

Les cinqs jeux du bundle sont cette fois-ci :

  • Braid
  • Cortex Command
  • Machinarium
  • Osmos
  • Revenge of the titans

Et en plus, vous aurez droit aux bandes sons de Osmos et Revenge of the Titans. Autant dire que ça vaut le coup, quasiment rien que pour la bande son d’Osmos.

Il faut par contre notez que bien que les 5 jeux restent DRM free et qu’ils soient toujours multiplateformes, aucun ne sera libéré à la fin de l’opération (ou alors j’ai loupé une info, mais je ne crois pas)

Mais par contre hâtez vous, l’opération n’est plus valide que pendant 5 jours, fin de l’opération le 21 décembre donc… (et plus de 101 500 bundles ont déjà été vendus, heureusement que ce n’est pas dans la limite des stocks disponibles … )

Allez, je ne peux pas finir ce billet sans vous mettre la petite vidéo explicative, parce qu’en plus, elle est vraiment bien faite.

Synapse, le Gnome-Do killer

j’ai essayé pléthore de lanceur de programme, comme Gnome-Do. Mais au final, après quelques jours d’utilisation, j’y renonçais assez vite pour revenir à la bonne vieille méthode : le lancement par la ligne de commande.

Mais pour une fois, il est bien possible que je change d’avis. Parce que synapse, que j’ai découvert il y a quelques semaines, m’a bien l’air d’être plus qu’un simple gadget.

Pourtant au final, il ressemble aux autres lanceurs.

On le fait apparaître par une combinaison de touche et on tape des bouts du nom de la commande que l’on veut lancer. Il nous propose alors des noms de commandes qui correspondent. Synapse a d’ailleurs deux fonctionnement possible.
En mode réduit, il ne propose qu’une seule commande.
En mode déplié, il propose en plus du choix principal, plusieurs choix possible en fonction des caractères que l’on a tapé et l’on peut naviguer parmi elles pour en sélectionner une.

Mais là où synapse amène un vrai plus, c’est que l’on peut l’utiliser pour lancer des commandes, mais aussi pour lancer des actions précises (Hybernate, stop ou pause la musique) mais surtout, réouvrir les documents que l’on a ouvert il y a plus ou moins longtemps. Pour cela Synapse se branche sur zeitgeist (un super outil GNOME dont je vous reparlerais). Il y a d’autre plugin, comme le plugin dictionnaire pour chercher des définitions.

Tout cela est bien entendu configurable, soit en cliquant sur la petite icône dans la systray, soit en cliquant sur le petit bouton noir, juste à droite de Vidéo dans l’interface.

Une dernière chose, Synapse n’est pas dans les repo officiel d’ubuntu, si vous voulez l’installer il faudra donc faire un petit

  • sudo add-apt-repository ppa:synapse-core/ppa