Dec 232010
 

Ce que j’aime dans les grandes villes comme Marseille, c’est que pas mal de truc sont ouverts le dimanche matin. Comme Virgin. Et que du coup, lorsque l’on se retrouve en panne de bouquin, un dimanche matin, on peut filer au Virgin le plus proche pour faire son stock. C’est ce qui est arrivé, entre autre, lorsque j’ai voulu acheté le livre dont cette critique parle, à savoir Waylander de Gemmell.  (Il y a d’autre avantage aussi, pouvoir trouver une souris sans prendre la voiture, un samedi soir à 19h, parce qu’il impossible de passer un samedi soir sans souris… )

Waylander, que j’ai lu entre le dimanche où je l’ai acheté et le mardi matin. Il faut dire que comme toujours avec les Gemmell, le livre est prenant. Il réutilise les recettes favorites de Gemmel à savoir :

  • Personnages sympathiques
  • Intrigue ‘simple’ : un héros (qui au départ pourrait être considéré comme un ‘méchant’) torturé par son passé, un peuple et un pays à sauver, un objet mythique qui sera la clé de la victoire si le héros est suffisamment fort pour aller le chercher.
  • Rythme rapide, presque haletant.

Un petit bémol toutefois, je trouve que tout va trop vite. En fait pour être précis le plantage de décor prend du temps, le temps de découvrir les personnages, de lancer l’intrigue et puis après … le scénar prend le train. Pour caricaturer je dirais que c’est limite du porte / monstre / trésor. Comme si le nombre de page était limité et qu’il fallait aller droit au but, par le chemin le plus court possible.  Et moi j’aime bien quand le scénar prend un peu plus son temps. Quand il y a des bifurcations ‘inutiles’ dans le flux de l’histoire, qui ne servent qu’à donner de la profondeur aux récit et aux personnages. Là, c’est bien plus rapide, limite un de film.

Mais ça reste toutefois un bon bouquin, un très bon bouquin (j’aime bien les Gemmel, pour ne pas dire que je les adore, d’ailleurs je n’ai même pas attendu qu’ils sortent en poche les trois waylander, je les ai en grand format, pour dire). Surtout si on aime les bouquins que je qualifierais d’épique, dans le style un homme seul contre tous. Un homme qui quoi qu’il lui arrive, quel que soit les coups qu’il prend, se relève et continue à avancer, coute que coute. Ca me fait penser aux héros ‘hardboiled’ (dur à cuire) des vieux polars tiens. Qui malgré les balles, les coups de batte dans les dents et les trahison, continuent à avancer, parce que si ils avancent plus ils meurent. Waylander c’est un peu pareil. Il avance. Parce que ne pas avancer c’est mourir.

Hum, mais je m’enflamme tellement que j’en oublierais presque de vous donner un petit résumé du bouquin :

Le roi de Drenaï a été assassiné alors que le pays était en guerre. Les envahisseurs déferlent donc sur le pays, pillant, rasant, brûlant, trucidant. Presque tout espoir est perdu, seul quelques petites poches de résistance permet de rêver à autre chose qu’une défaite totale dans le sang. Malheureusement la résistance est trop faible, presque abattue. Rien ne pourra être sauvé si l’armure de bronze, symbole de puissance et de gloire de l’avant dernier roi ( qui était le père du roi assassiné donc) n’est pas ramené au général qui guide la résistance. Et cette quête, un seul homme peut la mener à bien . Cet homme, Waylander. Celui-là même qui a tuer le roi.

  One Response to “Waylander”

  1. très bon bouquin mon frère étant fan de Gemmel m’en a prêté quelques uns 😉

    les meilleurs étant ceux où Druss apparaît 😉

    lui il est pas hardboiled. il est unboiledable 😀

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