Petites découvertes parisiennes.

Ma petite escapade familiale parisienne en mode quasi vacance m’a permis de découvrir quelques petits lieux sympas que je ne pouvais pas ne pas partager avec vous. Et puis cela changera de mes précédents billets trolls (et avant des billets techniques, dés que j’ai plus de temps).

Barbe rousse.

Une devanture visuellement d’ultra mauvais goût, peinte en orange violent avec un gros Barbe Rousse en vert. Autant dire que les yeux saignent.. Mais au moins, on la voit de loin cette petite librairie. Parce que oui c’est une petite librairie BD, Comics, Manga. Pourquoi le nom de barbe rousse ? Parce que le taulier du lieu est un grand et large roux (que je n’aimerais pas énervé … histoire de ne pas me faire concasser comme une noix) pourvu d’une barbe de la même couleur.. Explication du nom. (D’où la remarque de ma chérie quand on est sortie à savoir ‘c’est con, si il se rase, il va devoir changer le nom’) [son adresse : 64 rue de rochechouart]

La dernière carte.

Une boutique de Jdr / JdP très sympa. Avec un espace pour pouvoir tester les jeux et un espace enfant (que ma fille a adoré, tellement qu’elle ne voulait plus partir du coup vu qu’elle faisait des tours avec des poissons en bois). Le patron est vraiment très sympa (et il avait un tee-shirt StarWars, comme moi le jour où j’y suis allé d’ailleurs). On a discuté Casus Belli, DD4, Pathfinder et autre. Et du coup je suis reparti avec 40 euros de bouquins Pathfinder. Une vraie adresse pour aller se fournir en came Jdr donc, parce que bon, après tout, il n’y a pas que Troll2Jeux dans la vie. [son adresse : 41 rue de Bellefond 75009 Paris ]

 

 

Le dernier bar avant la fin du monde

Premiers passage dans ce bar qui a ouvert il y a peu, tout prêt de Châtelet. Premiers parce que du coup, j’y suis allé 2 fois en trois jours. Dont une fois a midi, en famille, ce qui a permis à ma fille de gambader de partout vu le peu de clients qu’il y avait. Donc voilà, un bar geek (mais sans Guinness pression, ça c’est pas bien), avec une ambiance musicale sympa (quand la sono est allumée), des serveurs sympa, des cocktails alcool et sans alcool plutôt bon (et avec des noms rigolos). Et en plus il est tout prêts du Corcoran’s Irish Pub ce qui permet d’aller se jeter une petite Guinness ou de manger un bon petit plat irlandais en sortant du dernier bar). [ son adresse : 19, avenue Victoria 75001 Paris ]

Poussette café

Bon ça c’est pour ceux de mes lectrices/lecteurs qui sont parents. Un petit resto avec un concept bien coolos, à savoir, être prévu pour qu’on puisse venir tranquillement avec sa/son petit(e). Il y a du coup peu de tables, un espace pour jouer et une carte pour les parents, pour les enfants et pour les tout petits (avec plats tout moulinés et compotes).  L’idée est vraiment coolos et il faut dire que ça change littéralement d’un resto classique où il peut arriver que tu es l’impression de déranger avec ton tout petit. [ son adresse : 6 rue Pierre Sémard ]

L’addiction à l’ultra-connexion ou les péripéties d’un geek en suisse

Après avoir été plusieurs années présent aux RMLL en tant qu’exposants (pour représenter l’assocation des entreprises du Libre en PACA), j’avais envie de faire plus (mais cette fois avec l’étiquette entreprise) et de proposer une conférence sur un sujet non technique (pour une fois) mais dans un domaine où les libristes doivent faire un travail sur eux même, c’est à dire le libre et le fait de faire de l’argent avec.

En plus en temps qu’ancien président d’une asso d’entreprise et salarié d’une entreprise qui est éditeur de logiciel, je pense avoir une certaine idée de la chose. J’ai donc proposé un sujet lors de l’appel à conférence (que j’avais pour rédigé de la manière la moins trollifére possible, je suis pas arrivé à faire aussi peu trollifére pendant la conf, je vous rassure).

La conf ayant été acceptée, je me retrouvais donc jeudi 12 au matin dans un train (encore) direction la Suisse. Parce que oui, cette année, les RMLL étaient à Genève Mais qui dit la suisse dit pays étranger (Ben oui, la suisse, ce n’est pas un département français!)

Ce qui veut dire que l’utilisation de la Data sur le téléphone ou en mode clé 3G n’est pas possible parce que bien bien trop cher. (Et je refuse de payer les tarifs de voleurs filous sans âme que font les opérateurs de téléphonie, plutôt tenter de survivre sans connexion).

Je me suis donc retrouvé à être totalement et complètement déconnecté pendant quelques heures. Juste avant, pour déconner, j’ai twitté qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que si je n’étais plus présent sur twitter/irc/mail/autre c’est juste parce que j’étais hors connexion, que je n’étais pas mort.

Je me doutais pas qu’en fait, j’allais en chier.

Première chose, aller de la gare au lieu des RMLL. Sauf que, pas de connexion, donc pas de GPS Iphone. Heureusement pour moi, ma tendre moitié qui s’occupe d’organiser tout mes déplacements boulots y avait pensé et m’avais préparé un petit plan + itinéraire google maps. Sauf que ça fait 10 ans que je n’ai plus suivi de plan. Marcher comme un con le nez en l’air pour voir le nom des rues en lisant couillonnement son petit papier ‘marcher pendant 2 minutes sur la rue bidulos, arriver sur la place machin, prendre légèrement à droite sur la rue Truc, continuer sur la rue Tartampion ..’ C’est l’enfer ! Et quand au final tu arrive à l’endroit où tu dois arriver et que c’est pas le bon endroit.. T’es dans la merde ! (et là tu triches, tu appelles ta moitié, tu lui dit, je suis perdu, tu lui donne des infos, genre le croisement de rue devant toi, les commerces qui t’entourent et elle te guide jusqu’au bon endroit)

Bon après on se dit, ‘bon ok, c’était un peu dur, mais je m’en suis sorti, j’ai fait le plus dur, tout va bien’. Bien entendu, on est un peu déstabilisé par le fait que depuis 1h il n’y a pas eu de notification twitter ou mail mais bon..

Mais là, arrive le moment où il faut manger. Et là, c’est re le drame. Il n’y a pas de cityvox, pas de Yelp, rien pour t’aider à choisir, ni même pour t’aider à trouver un resto. Tu es dans une ville inconnue, sur un bout de trottoir et la question est ‘ou je vais manger ?’ Bon après tout, l’aventure c’est rigolo, donc tu te lances, tu marches et tu finis par te trouver un resto avec un nom rigolo, où il y a un peu des gens. Comme quoi Yelp, on peut s’en passer. Youhou BIS !!

Donc t’es au resto, tu commandes et là faut attendre ta commande. Du coup machinalement twitter. Et merde ! T’es pas connecté. Les mails non plus. J’avoue qu’en 35 minutes de repas, j’ai plusieurs fois machinalement pris mon tel pour regarder si j’avais des mails ou pour twitter. Et à chaque fois, l’air d’un con.
Bon ensuite, comme j’ai été occupé à papoter dans le village de stand des RMLL et puis à donner ma conf, donc du coup, ma non connexion, je l’ai moins ressenti.

Et pour retourner à la gare, comme je n’ai eu qu’à revenir sur mes pas, donc non je ne me suis pas reperdu !
Par contre, je dois avouer que dans le TER qui me ramenait à Lyon (pour prendre mon TGV), j’ai attendu avec impatience de voir le Orange CH disparaître de mon téléphone et qu’à la seconde ou je suis repassé sur le réseau téléphonique français, la clé 3G a démarré:)

Pour finir, même si ce n’est pas le sujet de mon billet, si vous voulez savoir ce que j’ai pensé des RMLL et de Genève, vous allez être content parce que je vais vous le dire.

Concernant les RMLL, alors bon, c’est aujourd’hui le dernier jour, du coup un certain nombre « d’exposants » était déjà parti. Mais j’ai tout de même trouvé que le village de stand était bien plus petit que RMLL Strasbourg et RMLL Bordeaux. Du coup moins vivant, moins joyeux, moins réjouissant quoi. Mais en discutant avec les présents, ce fut tout de même une excellente itération des RMLL, juste avec moins de  Concernant la conf, au final, j’ai hérité du dernier slot du dernier jour, pas facile du coup, mais une douzaine de présent tout de même, ce qui était pas si mal (et la conférence qui devait durer de 16h20 à 17h à fini à 18h du fait des questions, discussions donc c’est qu’elle a plutôt plus, enfin à priori)

Concernant Genève, n’ayant passé qu’une demi journée, je ne donnerais que ma toute première impression, forcément parcellaire, forcément fausse. La première impression en sortant de la gare et en marchant tranquillement mes 2 km de marche à pied était que Genève ressemblait à une ville décor de cinéma (j’ai cherché longtemps pour trouver le bon qualificatif) Je m’explique. Pas un papier par terre, rien, tout propre niquel, idem au fenêtre des immeubles. Rien que des balcons bien rangés et quelques plantes. Peu de gens dans les rues que des gens bien sapés, pressés, allant droit au but (ce qui est rigolo c’est que parmi les 2 conversations que j’ai malencontreusement entendu, l’une des deux étaient entre deux jeunes ‘banquiers’ qui parlaient des stratégies de placement de leur clients. (L’autre étant entre 2 nanas qui parlait de leur vacances et du fait que nana1 ne voulait jamais aller 2 fois au même endroit et que sa prochaine destination serait la Grèce ) ) Que des bâtiments historiques (ou presque) des grandes rues avec très peu de voitures (mais beaucoup de tram, d’ailleurs le ciel du centre est tapissé de câbles électriques). Des gens qui jouent aux échecs grandeur nature dans un parc. Un temps beau mais sans être trop chaud, avec juste un peu de nuages pour faire un joli ciel… Une ville de décor de ciné quoi. Bon en m’éloignant un peu du centre cette impression se faisait moins sentir (et encore moins à 18h30 avec des voitures sur les routes et des gens dans les rues). [j’ai longuement hésité entre les qualificatif suivant : ville décor de cinéma, ville musée, ville sanatorium pour retraités fortunés, ville sous vide].

Sinon on mange plutôt mal et c’est plutôt cher et ça, c’est pas BIEN DU TOUT. Et il y a vraiment des spots d’immeubles de banque où c’est assez hallucinants. On se met au milieu et où que l’on regarde c’est des banques (le bâtiment du Crédit Agricole étant, je trouve, spécialement joli).

Pour presque finir, les petits rien qui font qu’on se sent vraiment étranger :

  • les gens qui finissent leurs chiffres en disant antes (genre ‘ ça vous ferras 3 francs nonante pour 3,90 francs),
  • la mayonnaise ‘à la française’ dans les magasins.
  • La boisson Heidi (faut être suisse pour l’inventer)
  • les billets qui ont une texture ‘bizarre’ différente de celle dont on est habitué.
  • ils peuvent acheter des boissons starbucks dans les super marchés !!! je suis jaloux !


Pour totalement finir, deux choses :

  1. si vous passez à Genève, il y a un café/bar/librairie d’occasion très sympa où la bière et le café ne sont pas (enfin moins qu’ailleurs) ultra cher, c’est les recyclables (Rue de Carouge). J’y ai même acheté un Ken Bruen d’occasion pour le prix d’un neuf en france ..:)
  2. Une photo, d’une devanture d’un magasin de montre qui m’a donné plein d’idée d’histoire de polargeek et autre (une entreprise spécialisée dans les sabotages de projet et autre par exemple) et que je partage avec vous.

 

Liens d’objet dans les MMORPG et syndrome de Stockholm

[Ajout pour précisions : Pour ceux qui ne connaîtrait pas, le lien d’objet est un principe simple. Si mon personnage trouve un objet (comme une épée) et qu’il l’équipe, l’objet est alors lié à mon personnage. Cela veut dire qu’aucun autre personnage ne pourra l’utiliser. Je ne peux donc plus le prêter, le donner ou le vendre à un autre joueur ]

 

(oui je sais faut que j’écrive autre chose que des billets Troll… je sais)

J’écoute depuis quelques mois un podcast ma fois fort sympathique, plan B.  Un des podcast, le 6 pour être précis a pour sujet Blizzard. Vaste sujet fort intéressant. Plus tôt dans la soirée, j’écoutais donc tranquillement le dit podcast en faisant mes courses (Si un de mes lecteurs à vu plus tôt dans la soirée un grand échalas rire comme un bossu en poussant un caddie, peut être que c’était moi).

Tout était donc parfait dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’une phrase soit lâché sur WoW (que j’exècre) et sur le lien d’objet qui a été créé par Blizzard dans WoW. Je peux me tromper (mais j’ai réécouté quatre fois le passage pour être bien sur) mais il m’a alors semblé que les gens dans mon Iphone trouvaient que le lien d’objet c’était top cool et même pire, se moquait des MMO qui oseraient, aujourd’hui encore, ne pas le mettre en place.

J’en suis tombé des nues. Alors je ne sais pas si c’est vraiment blizzard qui a inventé le lien d’objet. C’est fort possible. Ça serait pas la première fois qu’ils auraient mieux fait de se casser une jambe que de pondre un truc. Tout comme en 2004, je ne me rappelle pas exactement à quoi je jouais niveau mmo. Je n’avais pas encore commencé Everquest 2 ( qui n’est sorti qu’en 2005), je devais être sur Lineage 2 ou Eve online. [ Pour la petite histoire, je n’ai joué à WoW qu’en 2009 en utilisant les versions 14 jours, parce qu’après avoir vomi pendant 5 ans sur un jeu, par honnêteté intellectuel, j’ai décidé de le tester (pour pouvoir encore plus vomir dessus). J’ai donc joué 2 jours pleins (à la façon gamer quoi, plus de 9h par jour) et au troisième jour, mon Windows, de douleur a préféré mourir que booter et je me suis trouvé face à un écran totalement blanc, mon windows totalement mort. Si c’est pas une preuve).

Enfin donc, en 2004, quand donc le lien d’objet est apparu, c’était juste une hérésie. Une des raisons pour laquelle d’ailleurs moi et les ‘vieux’ joueurs de MMO ont pouvait démontrer que WoW c’était un jeu à Kevin sans fond ni profondeur.

Parce qu’on est tous d’accord, le lien d’objet c’est juste un artifice totalement anti-immersif mi en place pour rallonger artificiellement la durée d’un jeu (et en augmenter la difficulté). C’est un peu comme si, je sais pas, Ikea faisait en sorte qu’une fois que je me suis assis dans un fauteuil Ikea, il est lié à mes fesses et que du coup, toutes autre paires de fesses qui s’y assoient se prend une décharge de 220 Volt.  Juste totalement ridicule.

Et là, en 2012, dans un podcast que j’adore, des gens du même age que moi (ou un peu plus vieux, c’est peut être pour ça, ils sont déjà gâteux les pauvres), font l’apologie du lien d’objet !! Mais j’ai cru sur le coup, un avoir mal entendu (d’où ma quadruple écoute) puis que je me rêvais, puis que j’étais dans un cours en train d’étudier le syndrome de Stockholm. Ce fichtre de lien d’objet a tellement pris en otage les joueurs depuis presque 10 ans que maintenant, maintenant ils trouvent qu’il est cool !!

D’où ce billet tardif que j’écris pour rétablir le fait que non, le lien d’objet ce n’est pas cool, ce n’est pas crédible, ça n’a aucune justification, c’est (comme les télé porteur au fond des donjons de D3, même si là l’objectif est de simplifier par de rallonger) qu’une astuce trouvé par des gamedesigners en panne d’idées intelligentes pour créer artificiellement de la difficulté et à rallonger la durée de jeu en forçant les joueurs à faire (voir refaire et refaire et refaire) les quêtes si ils veulent les objets qui vont bien et empêcher les prêts d’objet entre joueurs d’un même groupe/guilde.

Si ça continu, vu que c’est tellement cool, on va finir par nous le sortir dans la vraie vie le lien d’objet tiens, avec je sais pas, je cauchemarde, le fait qu’un livre que j’aurais acheté, je ne pourrais pas le prêter ou le vendre quand je n’en aurais plus besoin. Ark quelle horreur .. On pourrait même lui trouver un nom cool à ce lien d’objet dans la vraie vie, en trois lettres … genre IBM ou HAL ou DRM … Nan mais heureusement qu’on est pas assez couillon pour se laisser avoir et que ce n’est qu’une élucubration de fin de billet troll … OH … Wait …

 

[EDIT : mon honnêteté intellectuelle me perdra, je me vois donc dans l’obligation de rectifier une partie de mon billet, du fait du commentaire de Siddhartarus. A priori les gens de Plan B parlaient du lien d’objet comme un lien hypertexte qui permet de drag and drop un objet dans la fenêtre de tchat pour que tout le monde voit les carac de l’objet. A ce niveau là, je suis quasiment sur que WoW ne l’a pas inventé, et effectivement je n’ai rien contre cette pratique. Moi je m’insurge contre le liens d’objet comme dans la liaison entre un objet et un pj, qui lui a apparemment bien été inventé par WoW, d’où ma méprise sur la chose. (Et je persiste, le lien d’objet comme dans liaison d’objet c’est MAL]

Manager et paire de gifles

Il y a des choses que je trouve désespérante, comme le pressurage des collaborateurs jusqu’à ce qu’ils en deviennent des machines. Involontairement, (bon faut avouer que quand j’ai compris de quoi parler des deux personnes proche de moi, je me suis mis à écouter volontairement), j’ai pu assister à une de ses explications informelles entre un manager (la 50aine) et un de ses collaborateurs (la trentaine tout juste), tout les deux en mode costard cravate ..
J’ai alors twitté une petite phrase au hasard. Mais toute la journée, l’envie de raconter plus en détail m’a tourné dans la tête.

Du coup, je capitule et je profite de mon trajet de TGV pour écrire ce petit billet, qui ne sert à rien, mais que j’ai envie d’écrire.

Pour commencer, plantons le décor.
J’ai mes habitudes dans quelques starbucks sur la capitale, mais parfois j’aime bien en tester des nouveaux, pour le plaisir, parce que chaque starbucks est différent, la population qu’on y croise est différente. En plus les alentours de Saint Lazare sont pas mal pour ça parce qu’il y en a partout, des Starbucks.

J’étais donc dans l’un des trois directement autour de la gare (rue saint Lazare à priori), sirotant tranquillement mon Mocha en traitant mes mails et en préparant ma réunion de la journée quand certaines phrases prononcées pas loin de moi m’interpellèrent.

Je compris rapidement que jeune costard se faisait passer un savon amical par vieux costard. La raison, l’implication pas assez importante de JC, du point de vue de VC. Et le fait que JC apparemment, voulait avoir du temps pour une vie de famille.

Du coup VC a utilisé toutes les ficelles, y compris les plus nauséabondes pour tenter de remettre JC dans le droit chemin :

  • la menace à peine voilé : ‘le boulot, c’est sérieux, faut s’impliquer à fond, sinon dans trois mois, tu seras Out, hors jeu, et il n’y aura même pas besoin de te virer, tu partiras de toi même’
  • la culpabilisation numéro 1, sur l’investissement fait par l’entreprise sur JC
  • la culpabilisation numéro 2, encore pire en mode ‘mais là, c’est toute l’équipe que tu ralentis, en ne t’impliquant pas comme nous’
  • la culpabilisation numéro 3 ‘tu veux prendre des vacances en juillet et en septembre ? Mais tu nous as vu prendre des vacances nous ? C’est pas sérieux, faut que tu arrêtes de déconner’
  • l’argument du mentor qui sait ce qu’il dit ‘faut nous faire confiance, nous laisser te faire monter en compétence, t’aider à évoluer, suivre ce qu’on te dit’.

Je pense que si j’avais voulu faire une liste des méthodes de management abjecte, je n’aurais pas fait mieux. A si il manque juste le kidnapping de la famille et la menace de la torture.

Comment cela s’est fini ? La je ne sais pas, il a fallu que je parte pour mon propre rendez-vous.

Alors qu’on soit bien d’accord, je ne critique pas les gens qui veulent s’impliquer à fond dans leur travail. Je serais d’ailleurs un peu le moins bien placer pour le faire, vu mon emploi du temps actuel et ma façon de travailler. Et puis les gens font se qu’ils veulent, tant qu’ils le font librement et en conscience.

Ce que je critique par contre c’est :

  • premièrement cette tendance à vouloir obliger tout le monde à s’impliquer à fond, de faire du sacrifice de ses temps de loisirs la normalité. (La phrase que j’ai cité sur twitter en est un parfait exemple en plus d’être tout à fait abjecte, ‘ je comprends que tu veuille ta vie de famille, mais la c’est le boulot et si tu privilégies pas le boulot ……’ ) Vouloir faire croire que pour tout le monde, l’unique barycentre acceptable d’une vie doit être le travail.
  • deuxièmement la méthode utilisé par VC. Un rendez-vous informel dans un starbucks. Histoire de se placer dans le domaine de l’officieux , du conseil du mec qui sait, qui a roulé sa bosse, au petit jeune.  Un peu comme si Yoda t’invitait à La Cantina pour t’expliquer que bon, si tu continues à vouloir avoir une femme et des jumeaux, tu peux t’asseoir sur ta place aux conseils des Jedis, parce que bon, faut pas déconner, si tu veux une bonne place, faut tout donner à l’académie. Et qu’il te fait une fleur là, en te le disant maintenant, parce que c’est ton pote et qu’il veut te permettre de rectifier le tir et de dire à Palmée d’aller se brosser ailleurs avant que les choses ne deviennent vraiment grave et officielles.

Voila c’était un petit billet bien trollifére et qui ne sert à rien, juste à raconter un truc qui je trouve, sent mauvais.

Le doux chant des cigales

Allez, je suis gentil, pour tout ceux qui ne sont pas dans le sud et qui n’ont pas le plaisir de l’entendre, 30 secondes du doux chant des cigales !!

Cliquez sur play pour entendre ce céleste chant réconfortant.

[haiku url=”http://j-mad.com/blog/wp-content/uploads/2012/06/cigales.mp3″ title=”Cigales”]

Nan mais de rien, ça me fait plaisir hein (Mais ne déprimez pas trop hein, les vacances c’est pour bientôt)

TROLL : Logiciels libre, jeux vidéos et élargissement du débat.

Edit du 18 Juin : Exirel m’a répondu, dans un billet plein de mauvaise foi, que vous trouverez ici. Bien entendu je ne donne le lien que pour que vous puissiez constater à quel point il se fourvoie et à quel point j’ai profondément raison ! 🙂

 

Si j’écris ce billet c’est par la faute tout d’abord d’exirel et d’un tweet où il râle (comme à son habitude) envers les gens qui lui ralent dessus parce qu’il utilise des logiciels privateurs pour jouer. Après avoir essayer de discuter via twitter, la limitation à 140 caractères m’a fait dire ‘fait chier, je vais écrire un billet quand j’aurais le temps’. Le fait que Ludo en remette une couche ce matin, m’a du coup obligé à écrire le billet en question, même si je n’ai pas le temps.

Pour poser le décor, je vais d’abord préciser que :

  1. je suis un joueur
  2. j’ai pendant un temps, il y a quelques années joué qu’à des jeux libres, sous linux
  3. j’ai un PC sous windows exclusivement dédié au jeu, et j’utilise steam.

Une fois cela posé, revenons au problème posé. Les gens qui embêtent exirel parce qu’il utilise une plate-forme privative (windows) pour jouer.

Exirel rétorque, ce ne sont pas des joueurs, ils ne comprennent pas mes besoins, ils n’ont rien le droit de me dire. Affirmation que je trouve fallacieuse. (mais j’y reviendrais plus tard). Mais déjà penchons nous sur le pourquoi de se ne sont pas des joueurs. Ce ne sont peut être pas des joueurs parce qu’ils n’aiment pas jouer. Est ce que le fait qu’ils n’aiment pas jouer doit pour autant les empêcher de dire ce qu’ils pensent ? Ou de dire que jouer sur une plate-forme privative, ce n’est pas forcément le mieux ? C’est un argument un peu facile pour les faire taire. (ca serait un peu comme dire à un non fumeur qu’il ne peut dire à un fumeur que c’est mal de fumer, parce que ben le non fumeur n’est pas fumeur et qu’il ne comprends pas les besoin du fumeur). Et puis ce ne sont peut-être pas des joueurs (au sens ou exirel l’entends) parce qu’ils ont justement décidé de ne pas jouer sur des plate-formes privatives. Dans ce cas là ils réduiraient volontairement leur possibilité pour être en adéquation avec la ’cause’ qu’ils soutiennent. Ca leur donne donc à mon sens le droit d’expliquer aux joueurs que jouer avec une plate-forme privative c’est mal pour le logiciel libre.

Je vais prendre un exemple dans un autre domaine à savoir le livre électronique et les DRM. (je prends cet exemple à dessein d’ailleurs). J’ai une liseuse (et exirel aussi). Je n’ai pas de kindle parce que je ne supporte pas les DRM. Je n’achète d’ailleurs aucun libre avec des DRM (même si ceux ci sont lisible par ma cybook) et je demande aux gens qui veulent m’offrir des livres électroniques de ne pas m’en offrir avec des DRM. Pourquoi ? Parce que je trouve que les DRM sont un danger pour la société et que je préfère restreindre mes possibilités que de cautionner ce système. Et j’explique aux gens pourquoi les DRM sont nocifs et pourquoi ils doivent les boycotter. (D’ailleurs il me semble qu’exirel, tu fais la même chose à ce propos non ?). Qu’est ce que je répondrais si un de mes interlocuteur me disait ‘tu n’utilises pas de DRM, tu n’as pas les mêmes besoin que moi, tu ne comprends pas ma situation, donc tu n’as rien le droit de me dire ? ‘ Je lui dirais qu’il se trompe. Je lui dirais que j’ai volontairement restreint mon utilisation en connaissance de cause et qu’il devrait réfléchir lui aussi au fait de savoir ce qui est le mieux pour la société. Son petit plaisir perso où tenter de faire changer les choses dans le bon sens ? Et je continuerais avec ce qui va être mon deuxième point.

Point 2 : le pouvoir que les utilisateurs existant sont les seuls à avoir.

Revenons à la discussion concernant ceux qui râlent après les joueurs qui utilisent des plate-formes privatives pour jouer. Il y a deux raisons de râler :
utiliser windows concourent à renforcer la position de cet OS et à faire que les alternatives libre ont plus de mal à percer (vu que tout le monde le dit, sur des OS libres, on peut pas vraiment beaucoup jouer).
Jouer avec des jeux non libres, c’est pas bien parce qu’ils sont non libre.

Concernant le deuxième point, il y a encore pas mal de boulot à faire avant que le code soit libéré (peu d’entreprise le font, à part ID software j’en connais pas vraiment) ou que simplement les entreprises qui utilisent du code libre le dise (là encore j’en connais peu, je pourrais citer torchlight qui utilise Ogre, mais à part ça….)
Mais concernant le fait que jouer sous windows fortifie la position de cet OS, les seuls qui peuvent faire changer les choses se sont les joueurs actuels. Ceux qui ont décidé de ne pas jouer ne sont en effet visiblement pas suffisamment nombreux pour faire pression sur les entreprises de jeux vidéos. Il faut donc qu’ils arrivent à convaincre des joueurs existants d’arrêter de jouer tant que les entreprises de jeux vidéos ne porteront pas leur jeux sous linux (ou autre). D’ailleurs ça commencent à marcher vu qu’après de longue années d’attente Steam va être porté sous linux (même si à ce propos, je n’ai pas changé d’avis, Steam sous Linux c’est bien pour les joueurs, c’est très mauvais pour les créateurs de jeux libres). Et comment arriver à les convaincre sans leur parler ?

Point 3 : si je joue sous windows c’est parce que je suis obligé, trop dur mais y a pas de jeux sous linux.

Argument de pure mauvaise foi. Parce que des jeux sous linux il y en a. et plein. Et je ne parle pas de jouer avec Wine (bien que je suis à chaque fois scotché de voir que les derniers hits fonctionnent bien avec).
Je parle des jeux indépendants (dont ceux des indies bundle) qui sont sous linux. Du style bastion ou autre. Et je parle des jeux que l’on peut trouver sur les plate-formes concurrentes à Steam. Les deux plus fournies que je connaisse (mais ce n’est pas les seules) étant :

Et là il y en a des jeux. Alors après on pourra me rétorquer, que non tu comprends nous on veut jouer à des vrais jeux, bla bla bla. Ok. C’est votre choix les gars. Le choix de la facilité et du ‘je m’en fous moi je veux juste jouer avec tout les jeux sans me casser la tête’.

Et vous avez parfaitement le droit de le faire. (je le fais aussi d’ailleurs). Mais faut pas râler quand ceux qui font l’effort de se ‘priver’ pour faire avancer les choses, vous font remarquer que vous(moi) êtes des fiottes.

Point 4 : poutres, œils, brindilles.

Jouons à un instant à un petit jeux de rôle :
Extrémistes du libre : ‘Exirel bouh, t’es trop un vendu, tu utilises un windows pour jouer, ça nuit fortement au logiciel libre.’
Exirel : ‘tu comprends rien toi avec tes grands airs et tes grands discours, moi je veux juste jouer sans me prendre la tête, tant que ça marche ça me va, c’est pas bien important.’

Continuons à jouer un peu.
Exirel :’Putain mec, faut coder proprement, faire des tests, faire de la doc, réfléchir un peu’
Codeur moyen php ‘Tu comprends rien toi, avec tes grands airs et tes grands discours, moi je veux juste coder pour que mon chef me prenne pas la tête, tant que ca marche et que les clients sont contents, ca me va, c’est pas bien important’.

Je dis ça, je dis plus rien. ( On pourra m’opposer que ce n’est pas la même chose, que les enjeux, les tenants et les aboutissants ne sont pas les mêmes, etc etc, je me contenterais de répéter le titre de ma partie 4).

Du travail étudiant.

Tout à commencé par un twitt de liochan pour ‘parler’ (disons plutôt dénoncer ou troller) à propos d’un super site, louerunetudiant.com (je ne met volontairement pas le lien). Ma première réaction a été de dire ‘bouh caca’ et de troller en replyant si je pouvais louer un étudiant pour ranger mon bureau. Puis après réflexion, j’ai rajouté qu’en fait, je ne voyais rien de mal. Et avant de me faire brûler par liochan, n1k0 et autres, j’ai ajouté que j’allais réfléchir plus et écrire un billet sur le sujet.

Billet que voici.

Billet que je vais découper en deux parties, le travail étudiant et le site dont j’ai parlé au dessus.

Le travail étudiant.

Il est admis que les étudiants peuvent travailler (en fait la loi permet le travail dés 14 ans, avec un salaire minimum de 80% du SMIC). Il se trouve que ce n’est pas la plupart du temps pour le plaisir de travailler et de se faire de l’argent de poche, mais qu’il est nécessaire de travailler pour payer son loyer, ses fringues, ses factures d’électricité ou sa bouffe. C’est bien dommage que travailler ne soit pas un choix fait en toute liberté (juste pour se faire un petit plus de thunes ou de l’expérience) mais c’est comme cela. Il me semble dans ce cas là, que l’on ne doit pas cantonner les étudiants à des ‘sous jobs’, des jobs d’étudiants justement, à base de ventes de sucreries sur la plage, vendange ou serveurs dans un fast-food. Personnellement, j’ai bossé pendant trois ans. J’ai même eu à un moment deux ‘boulots’. J’ai été pendant deux ans administrateur réseau à quart temps d’une boite (mais leur seul admin) et pendant deux ans également (mais mes deux boulots ne se sont chevauchés que pendant un an) prof bénévole pour le club d’informatique de mon ancien lycée. La boite qui m’a embauché comme admin réseau était-elle folle ? Sur le fait d’avoir un admin qu’un quart du temps, oui sûrement. Mais sur ma compétence, je soutiens que j’étais aussi bon (voir bien meilleur) que la plupart des gens qu’ils auraient pu embaucher en temps plein. Et désolé d’avoir préféré faire de l’admin serveur (avec des problématiques sympa, sites à trafic loin d’être ridicule par exemple) plutôt que de servir des hamburgers.

Et puis après tout, on nous la suffisamment répété pendant les cours de français au collège, la valeur n’attends point le nombre des années non ? Donc a priori non, je ne vois rien de répréhensible à ce qu’une personne compétente, et cela même si c’est un étudiant, mette en pratique ses compétences.
D’ailleurs ce n’est pas forcément une compétence qu’il a appris à l’école. Je connais un certain nombre de musiciens ou de photographe, qui ont loué leur services (pour des mariages ou autres) alors qu’ils étaient étudiants, et pas du tout étudiants en musique ou en photographie.

Le fait de travailler en temps qu’étudiant est d’ailleurs bien pris en compte dans certaines grandes écoles et encadrée par des juniors entreprises (elles même gérée par des étudiants). Et du coup liochan, je rebondie sur un de tes twitt, mais pour avoir vu bosser les étudiants d’euromed par exemple, je peux te dire que si j’avais une étude de marché à sous-traiter, il n’est pas dit que je ne la ferrais pas faire par la junior de l’école. Parce que non, ce n’est pas du travail au rabais, loin de là. En plus les juniors entreprises ont pour moi trois avantages. Elles offrent un vrai cadre légal et sur aux étudiants pour bosser. Elles permettent aux étudiants de bosser, si ils le veulent. Elles permettent à ceux qui gèrent la junior de découvrir pour de vrai ce que c’est que gérer une boite. Expérience qui leur sera profitable tout au longs de leur vie future.

Le site dont il est question

Le site a un business model simple. Il met en relation des étudiants avec des entreprises. C’est un peu le Meetic du travail étudiant.
Bon déjà, le nom ne me plait pas. On ne loue pas une personne. On loue les services d’un prestataire à la rigueur. On travaille avec quelqu’un. Mais on ne loue pas un étudiant comme je louerais une tronçonneuse ou une machine à faire les crêpes.

Ensuite que propose le site. Vous vous mettez auto-entrepreneur, on vous met en relation, on prend 15 % .

A ce compte là, il vaut mieux mettre une annonce sur Ebay, ça coûtera moins cher.

Donc effectivement, je trouve que le site propose bien peu comme services, ou comme cadre juridique, ou comme protection pour une commission aussi grosse.

 

Conclusion

Voilà, au final, non je n’aime pas ce site, je n’aime pas la façon dont il présente les choses, comme si on était dans un magasin Tout à Louer avec des gens accrochés à des crochets qui attendent qu’on vienne les utiliser. Non, je n’aime pas non plus les 15% pris pour un service minimum et l’obligation pour les étudiants d’être auto-entrepreneurs. Ce qui au demeurant les prive de tout les avantages du contrat étudiants classiques. Parce que pas de sécu, pas de trimestres pour la retraite, rien, nada.

Mais par contre, vous ne me ferrez pas dire que les étudiants doivent faire des boulots de merde, qu’il y a les jobs pour étudiants et les jobs pour les gens sérieux, les vrais adultes qui savent ce qu’ils font. Et oui, je pense que dans plein plein de boulot, un étudiant peut être aussi capable qu’un mec ayant un diplôme. Et de la même manière, les deux peuvent être très très mauvais.

les liens de la semaine, le 18 Mai

Après une grosse liste de lien la semaine dernière, on va faire un peu plus light cette semaine (et sur le fil niveau horaire). Les liens sont donc :

les liens de la semaine, le 11 Mai

Après une semaine sans (pour cause d’overbookage au boulot), revoici les liens de la semaine (que vous pouvez retrouver en temps réel ici )  :

Retour des liens de la semaine, ceux du vendredi 27 avril

Après quelques semaines de pure folie (et avant que ça ne recommence de même, voir pire), je relance les liens de la semaine. Une petite modification toutefois, cela me frustrait pas mal de devoir attendre une semaine pour partager les liens que je trouvais. Du coup, je vais mettre en place deux choses, un scoop.it pour pouvoir partager les liens en temps réels (mais garder un historique des choses) et un billet recap chaque semaine (ou presque).

Voila, voila, une fois cette petite nouveauté expliquée, voici les liens :

Marshmallow et compagnie

Hier soir, après une épopée héroïque comprenant 1h40 de voyage debout dans un TGV, j’ai finalement pu aller au Plug et participer à un Marshmallow game (jeu préparé et animé par Claire). Le principe est simple 20 spaghetti, une cordelette et un mètre de scotch doivent permettre à un groupe de 4 personnes de construire la plus haute structure possible au sommet de laquelle doit trôner un marshmallow. Au bout de 18 minutes d’efforts effrénés, les participants doivent tout stopper et l’arbitre mesure la hauteur des structures qui tiennent debout.

C’était la première fois que je participais à une telle activité. Et ce fut 18 minutes très fun même si à la fin notre pyramide c’est lamentablement écrasée au sol.

Le sort de notre super structure en spaghetti a d’ailleurs été partagé par toutes les autres échafaudages des autres équipes. D’ailleurs cela va me permettre de troller, parce que l’équipe qui a gagné, a gagné avec une mini pyramide faite avec 4 spaghettis. Pourquoi je vais troller ? Parce l’équipe en question a passé presque tout son temps à discuter pour savoir comment ils allaient construire leur truc, sans arriver à se mettre d’accord, ont essayé de voter, de se convaincre les uns, les autres et au final quand ils se sont rendu compte qu’il ne restait presque plus de temps on fait un truc merdique, sur le fil. Et ils ont gagné. Si ça, ça ne prouve pas la supériorité du cycle en V en temps que méthode d’organisation, je ne sais pas ce qu’il vous faut (bon voilà j’ai trollé).

Mais sinon, pour être plus sérieux, l’un des buts de ce petit jeu est de montrer l’intérêt des méthodes agile, du prototypage rapide, des ‘livraisons’ multiples. Et moi comme je pense un certain nombre de mes coéquipiers, on le savait. Mais une fois le go donné, on l’a oublié. En tout cas moi. Et dans ma tête à ce moment là, il y avait deux choses :

  • ‘nan mais ça va c’est que des pâtes et du scotch, trop facile, on va maîtriser’
  • ‘faut gagner, faut gagner, on va pas se laisser battre par les autres’

Après le jeu, claire nous a fait une miniconf pour présenter l’intérêt du jeu et quelques statistiques. Parmi tout les trucs qu’elle nous a dit, deux choses résonnent avec mon expérience du jeu à savoir que :

  • lorsque l’on met des primes en argent sonnant et trébuchant, les équipes échouent beaucoup plus. Vu que rien que l’envie de gagner et d’écraser les autres équipes qui ne pourront alors que pleurer des larmes de sang en se prosternant à nos pieds peut faire oublier tout sens de la logique, ça ne m’étonne pas que l’ajout d’un prix fasse que les gens perdent la tête.
  • Les enfants réussissent très très bien ce tel test, bien mieux que les adultes. Parce qu’ils sont plus dans un mode ‘on test des choses’ et (à mon avis) pas desservi par une trop grande opinion d’eux même à base ‘c’est que des pâtes, je gère’. Sans parler qu’à mon avis, avec ma modeste expérience des enfants, ils sont beaucoup plus capable ‘thinking outside the box’.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’avoir couru pour changer de TGV ni passer un voyage complet debout. Parce que cette expérience m’a donné à réfléchir, beaucoup, bien plus que ce que l’on pourrait penser lorsque l’on voit 20 pâtes posées sur une table.

Merci claire pour le coup.

Et vous tous, testez donc le marshmallow game !!

Les liens de la semaine du 30 Mars

quelques petits liens  :