Les trucs de Février

Deuxième post dans la catégorie des trucs cools que j’ai pu lire/voir/tester/jouer/etc … On est pas loin d’une rubrique qui tient la route !

Les trucs que j’ai lu.

Alors j’ai lu bien moins de trucs que le mois dernier (la faute au reste). Et ce fut un mois majoritairement Comics. Et d’ailleurs exclusivement Comics avec des héroines.

Skyward Tome 1

Un jour comme un autre. Un bébé, une femme qui part faire son jogging, un papa qui boit tranquille son café. Et soudain.. plus de gravité. Saut (sans gravité HaHa) dans le temps, 20 ans ont passé. Willa n’est plus une bébé mais une jeune femme qui gagne sans vie en temps que coursier, « volant » de gratte-ciel en gratte-ciel. Les gens se sont habitués à ce monde sans gravité (et bien plus dangereux qu’avant). Ce premier tome est un tome d’introduction, un vrai de vrai. Que cela soit pour nous présenter les différents personnages (gentils comme antagonistes) où simplement le monde tel qu’il est après 20 ans sans gravité. Il y a vraiment plein de bonnes idées et j’ai vraiment hâte de voir comment les choses vont se poursuivre. Je conseille vraiment.

Nomen Omen Tome 1

La couverture est la première chose qui m’a fait prendre le tome en main. Des fey, une intolérance au fer, des créatures de contes ou de livres qui partagent notre réalité, de la magie et une jeune femme de 20 ans qui découvre qu’elle est spéciale et qu’elle peut voir tout ce que les autres ne voient pas. Vu et relu. Mais le dessin est magnifique. Et Becky, l’héroine, est atteinte d’achromatopsie, elle ne peut voir aucune couleur. Une bonne partie du comics est donc en noir et blanc. Et puis elle a trois mères, ce qui n’est pas super commun non plus. Au final une bonne surprise, même si certaines pages ne sont pas super claires et que j’ai du les lire plusieurs fois pour bien comprendre le déroulé des choses.

Wonder Woman Terre UN, Tome 1

Un reboot de Wonder Woman. Simple, efficace, j’attends avril avec impatience pour avoir le tome 2. Et là aussi un très beau dessin.

Les comics Birds of Prey.

Je ne suis pas encore allé voir le film (peut-être mardi). Mais en terme de comics, la plupart de mes personnages préférées sont des femmes. Que cela soit Ivy, Batgirl, Catwoman ou bien entendu Harley Quinn. Et donc ce mois-ci j’ai un peu craqué, je me suis lu :

  • Birds of Prey : Harley Quinn, qui n’a rien a voir avec l’équipe des birds of prey classique (qui est composé de Batgirl / Black Canary / Huntress et parfois Poisson Ivy ou Catwoman). Et qui compile juste des issues d’Harley Quinn. Attention la couverture affiche une Harley Quinn ‘du film’, mais dedans c’est bien des histoires classique de Quinn. Avec son dessin habituel.
  • Birds of Prey Rebirth . T1 et T2. Batgirl et Black Canary reforme leur équipe et Huntress finit par se joindre à elles. Vivement le T3 (qui clôt l’arc).
  • Harley Quinn et les sirènes de Gotham. Harley , Catwoman et Poisson Ivy. Est ce qu’il y a quelque chose à rajouter ? A si le Sphinx est devenu un gentil, un privé en mode « the mentalist »:)

Café , Numéro 1

Ce premier numéro de la revue Café a pour sujet le ou les Futurs. Café c’est pour « Collecte Aléatoire de Fragments Étrangers » et c’est totalement mon coup de coeur de ce mois de février. Si je n’avais du lire qu’un truc, cela serait celui-là. Des textes qui viennent du monde entier, écrit dans des langues que l’on traduit peu, lit donc encore moins. Avec tous en commun le fait de parler de futur. Un poème d’une poétesse iranienne, des nouvelles traduit du kurde, du tchèque, du grec, de l’arabe ou du mandarin. Et d’autre textes, d’autre langues, d’autre visions. J’ai lu les 113 pages de ce numéro quasiment d’une traite, le jour même où je l’ai acheté, à peine rentré de la librairie. Vivement le numéro 2. Achetez le. Lisez le.

Les jeux

J’en ai déjà parlé pour certains, ceux que j’ai fini. Coffee Talk et The blind Prophet.

A part cela, je suis un poil retombé dans Apex et j’y ai passé bien trop d’heure. Entre deux sessions de tentative de Top 1, j’ai quand même pris le temps de construire mon petit cimetière dans Graveyard Keeper. Parce que oui les simulations de gestion de cimetière, ça existe. Enfin, celle là est un peu spéciale tout de même. Vous allez revendre la viande des cadavres à l’auberge (où la manger vous même), faire des sermons à l’église pour gagner des sous, créer des zombies pour vous aider dans votre tache et tout faire pour ouvrir le portail magique qui vous renverra chez vous, dans le vrai monde normal, le notre quoi.

J’ai commencé Kentucky Route 0, je peux déjà dire qu’il va faire partie de mes jeux de l’année, mais j’en parlerais ici quand je l’aurais fini. Pour pouvoir être sur de ce que je dirais. Mais déjà « what  qu’il est bien ».

Le reste

j’ai fini la saison 1 d’October Faction que j’avais commencé en janvier. Une société secrète qui lutte contre des monstres, un couple d’agent un peu vieillissant qui en plus doit gérer ses enfants jumeaux adolescent. C’est pas mal gore. Mais c’est pas mal. J’ai eu un peu de mal a démarrer sur les épisodes, mais pour ne rien vous cacher, les quatre derniers épisodes, je les ai regardé à la suite, parce que je n’arrivais pas à décrocher (il y a 10 épisodes).

Je commence à peine la saison 2 d’Altered Carbon. Mais déjà après deux épisodes, je peux dire que je la kiffe. Et je préfère le nouvel acteur principal comparé à celui de la saison 1 (j’avais rien contre lui, mais non .. j’y arrivais pas … un peu comme Cavill, j’arrive pas à accrocher).

Bon allez op, au mois prochain !

Les trucs de Janvier

Bon six billets en 2018, deux en 2019, c’est la catastrophe ici. Il y a tellement de poussières que rien que de me connecter à l’admin me fait éternuer.

Du coup, j’ai un peu envie de faire revivre un minimum le truc, et le plus simple c’est encore de donner mon avis sur les trucs que j’ai vu , lu , auquel j’ai joué. Commençons donc par ce joli mois de Janvier.

Le cycle de la passe miroir. Un cycle en 4 tome écrit par Christelle Dabos. Je vous donne le lien du site officiel http://www.passe-miroir.com/ , si vous voulez l’acheter je suis sur que vous saurez vous débrouiller. J’ai tellement aimé que j’ai lu les 4 tomes en 7 jours. Tout au long des quatre tomes, on va suivre le destin d’Ophélie (mais pas seulement), qui peut à la fois lire le passé des objets et aussi voyager à travers les miroirs. L’intrigue se passe dans un futur éloigné après que la Terre est quasi totalement disparue. Il ne reste plus que quelques ‘arches’ toutes chapeautées par un Esprit de famille. Les descendant de chaque esprit de famille héritent de pouvoir, les pouvoirs dépendant de l’esprit en question. Ophélie habite sur Anima, elle possède le pouvoir de ‘contrôler’ les objets. Mais elle a la « chance » d’être en plus une liseuse d’objet et une passe-miroir. Le premier tome commence lorsqu’elle apprends qu’elle va devoir se marier avec un inconnu de l’arche qui se trouve tout au Nord, le Pôle. Et … vous êtes partis pour quatre tome !

The Promised Neverland. Un manga que j’ai découvert en 2019. J’avais lu les trois premiers tomes en 2019, là en janvier j’ai lu du tome 4 à 11. Le tome 12 ne sera disponible que demain (5 février), il va pas mettre longtemps avant que je l’achète … Le pitch ? Des orphelinat où les enfants sont élevés pour ensuite être mangés par des démons. Bien entendu, ils n’en savent rien, les personnes qui s’occupent d’eux étant des « mamans » humaines. Forcément, certains enfants vont découvrir l’horrible vérité et vont vouloir s’enfuir. Et c’est leur histoire que l’on suit. J’aime beaucoup, forcément sinon je n’aurais pas acheté les 11 tomes. J’ai appris qu’un animé était également sorti, mais je n’ai pas encore tenté de le regarder.

La cinquième saison, tome 1 du cycle « Les livres de la terre fracturée » de N.K. Jemisin. J’ai acheté ce bouquin à la Fnac en novembre 2018. Je ne sais même plus trop pourquoi. J’étais venu pour acheter des cadeaux de Noël. J’ai croisé un pote, on discutait en se dirigeant vers les caisses et en passant à coté du rayon SF, je me suis arrêté machinalement, j’ai regardé le livre, je ne connaissais pas le cycle, ni l’autrice, rien rien. J’ai lu la quatrième de couverture qui ne m’a pas particulièrement renversé et pourtant … je l’ai acheté. Mais du coup je me suis demandé pourquoi je l’avais acheté, pendant de longues semaines. Jusqu’à ce que courant janvier je me décide à commencer à le lire. Et là. C’était top. On est sur une Terre ou il n’y a plus qu’un seul continent. Un seul continent secoué par pleins de secousses sismiques, très régulièrement. Mais certaines personnes peuvent contrôler les secousses. Problème la population « normale » en a peur et les pourchasse pour les tuer. On suit le destins de trois femmes, qui ont toutes les trois le pouvoir de contrôler les tremblements de terre. Et donc, j’ai adoré. C’est bien écrit, l’univers est crédible, on a envie de creuser, de connaître les réponses aux questions que l’autrice laisse en suspends, les personnages sont bien écrits, y compris pour ceux qu’on a moins l’habitude de croiser dans des lectures. Donc, j’ai acheté le tome 2. Et j’en reparlerais sûrement dans les mois qui suivent.

Bolchoï Arena Tome 2. On m’avait offert le tome 1 en cadeau, pour mon anniversaire en 2018. Le scénario est de Boulet, le dessin et la couleur d’Aseyn. Je dois avouer à ma grande honte que je n’avais pas lu le tome 1 avant ce mois-ci. Quel idiot. Le dessin est vraiment très beau. (ca me fait un peu pensé aux images du jeu Sable qui sort bientôt). Ça parle de monde virtuel, de mmorpg, il y a des vrais morceaux de truc qui pourraient ressembler à du Eve Online. Et à chaque fois que je me suis dit ‘ouais en fait c’est comme dans « insérer ici un nom de film/livre/animé » c’était un peu vrai, mais avec suffisant de variation pour que cela soit pas juste ‘un truc déjà vu’. (cela m’a fait exactement cela à la fin du tome 1 en mode ‘roh mais ouais c’est comme …’ et en fait .. ) Le tome 2 est sorti le 22 janvier, je l’ai acheté le 24, je l’ai lu dans la foulée et c’est toujours aussi bien. Clairement, allez y, c’est top.

Control. Ok, j’y joue après tout le monde. Mais je ferrais encore pire pour le jeu suivant. Donc Control. On y joue la toute nouvelle directrice du FBC, le Bureau Fédéral de Control dont le but est de contrôler les objets de pouvoirs, les objets du quotidiens qui ont des pouvoirs étranges. (Cela vous fait penser aux SCP [http://www.scp-wiki.net/], c’est normal, c’est exactement cela). Donc vous arrivez là par hasard, alors que vous cherchiez votre frère disparu. Et comme décidément vous avez de la chance, vous arrivez au moment ou le FBC vient de subir une attaque d’un agresseur non déterminé et comble de la malchance, le précédent directeur vient de mourir et vous êtes nommée directrice. A vous de nettoyer les lieux, de comprendre ce qui se passe et de découvrir ce qui est arrivé à votre frère. Je n’en dirais pas plus. Un simple conseil, vous trouverez plein de papier administratif à lire, de lettre, de document, d’enregistrement sonore. Lisez tout. Écoutez tout. Ce n’est pas forcément utile pour l’avancement dans le jeu en lui même, mais cela rajoute en profondeur à l’univers du jeu. Et jouez clavier-souris si vous êtes sur PC. Enfin, ça c’est peut être parce que je suis incapable de gérer le tuple déplacement/visée/tir avec une manette …

The Red Strings Club. Oui je sais il est sorti en 2018. Mais j’ai un peu un gros backlog Steam. Et passez des heures sur Overwatch ou Elder Scrolls Online n’aide pas à jouer à des nouveaux jeux. Mais j’ai eu envie de le lancer. Et j’ai fait une run complète, un peu moins de 4h de jeu pour aller au bout. On est sur un jeu qui se rapproche vraiment d’un visual novel avec quelques phases de mini jeu pour créer des implants à un moment mais surtout pour composer quelques cocktails. Parce que oui, la majorité du jeu va se jouer dans un bar. Et on va faire tenter de faire en sorte que Donovan, le barman que l’on contrôle récupère le plus d’information possible sur le dernier projet machiavélique de la non moins machiavélique Supercontinent Ltd, un conglomérat comme on en trouve dans Shadowrun (ou Netrunner) . L’ambiance est d’ailleurs très Netrunner. Et très réussi. Le bar en lui même, la musique. On aimerait vraiment connaître l’adresse du Red Strings pour aller boire un des fabuleux cocktails de Donovan. Mais tout n’est pas forcément tout rose. Les mini-jeux auraient pu ne pas être là. La création d’implant a vraiment failli me sortir de l’ambiance et du jeu. Quand à la réalisation de cocktail, après une petite phase d’apprentissage pour arriver à maîtriser les bouteilles et ‘comment j’arrive a remplir le verre avec que quelques gouttes’, pourquoi pas, on est déjà plus dans le thème, mais c’est parfois un peu lourdingue. [ d’un autre coté, il y a un ou deux « twist » avec certain personnages qui pourraient presque me faire changer d’avis et dire que le mini jeu de confection de boisson est absolument nécessaire]. Nan en fait si je devais faire un reproche à Red String Club, c’est que sa fin est trop rapide. On s’installe à peine au bar, on sert nos premier cocktails, on se familiarise, on est bien, on se glisse dans la peau de Donovan et op, c’est déjà la fin, on change de décor, on se retrouve dans les locaux de Supercontinent et on conclut l’aventure.

C’est dommage.

D’un autre coté, cela peut aider à relancer une partie. On sait qu’en quatre heure on aura fini. Et j’avoue que j’ai vraiment envie de voir ce que le jeu propose comme autre fins. Si je le relance, je vous en reparlerais peut-être.

Beat Cop. Un jeu pour les fans de séries policières des années 80. Du pixel art, un flic qui a tout perdu et se retrouve à la circulation. La mafia et les gangs. Faire des patrouilles, mettre des PV (avec des objectifs donnés par le sergent, pv pour stationnement, pneus usagés au autre), tenter de ne pas devenir un ripou ou au moins pas trop, payer la pension alimentaire des enfants et en même temps essayer de laver son nom. Le pitch avait tout pour me plaire. Bon par contre, quand le jeu a planté à la quasi toute fin du jour 5 (le jeu se découpe en journée, les sauvegarde se font par journée donc), ça m’a pas mal refroidi. Du coup je ne l’ai pas encore relancé, parce que la flemme de refaire cette journée 5 et puis le truc de me dire ‘et si il me replante encore dans les doigts’ … A voir. J’ai aimé, mais ça gonfle quand même.

Voilà, c’est tout pour le mois de Janvier ! (Oui j’aurais pu parler de Starwars 9 que j’ai vu courant janvier, mais comme je n’ai pas du tout, mais pas du tout aimé ce film .. je n’en parlerais pas…)

Bilan 2019

2019 … Je n’ai pas vraiment vu passer cette année .. Mais c’est déjà l’heure du bilan. Alors Alors ..

En terme de pige, j’ai fait ‘aussi peu’ qu’en 2018. Au lieu d’écrire deux demi article, j’en ai écrit un complet, sur les CI (CircleCI et autre). Au moins, j’ai réussi à en écrire un…

Billet de blog, c’est aussi le vide… 2 billets en 2019. Clairement un des objectifs de 2020 c’est de redonner vie à ce blog.

Prise de parole en conférence par contre là, j’ai fait pire que l’année dernière. Je suis passé d’une conférence à rien du tout en 2019 … Et en temps que participant, j’ai fait aucune conférence à par les Djangocong. Mais bon pour les Cong, je triche vu que je participe à l’orga. D’ailleurs en 2019, c’était à Marseille du coup j’ai fait un peu plus qu’aider à l’orga, vu que j’étais « orga local ». Donc une organisation de conf pour 2019 (bien entendu j’ai pas fait tout seul, si je n’avais pas eu de l’aide, merci encore à toutes et tous d’ailleurs, il n’y aurait pas eu de Cong 2019).

Projet perso en temps que code, rien de nouveau, j’ai un peu avancé sur plein de truc différent, mais rien de vraiment fini. Espérons que 2020 change les choses à ce niveau.

Par contre, j’ai enfin réussi à finir un Inktober. Alors oui j’ai mis plus de temps que prévu, parce que j’ai mis 48 jours. Mais j’ai quand même réussi à écrire 31 petites nouvelles. Et ce fut une vrai lutte pour finir. Un des trucs dont je suis le plus fier en 2019 (et il y a quelques textes parmi les 31 dont je suis très content, vraiment).

  • Sur les trucs démarrés avant 2019 et que j’ai réussi à tenir voir même à étoffer, il y avait le fait de noter tout les livres que j’achetais et lisais. J’ai aussi noté tout les films que je regardais (et toutes les séries). Du coup j’ai des statistiques. En 2019 j’ai donc :
  • lu 36 livres
  • acheté 65 livres
  • vu 66 films dont 3 au cinéma (merci Netflix, Amazon Prime et OCS)
  • commencé 51 saisons de séries
  • fini 19 saisons de séries parmi les 51 commencées (la plupart des séries non terminées, j’ai à peine fini le premier ou le deuxième épisode)

J’ai arrêté de streamer par contre, par manque de temps et de motivation. J’ai bien envie de reprendre en 2020, mais je réfléchi à comment le faire.

2019 fut l’année de repris du JdR après 3 ou 4 ans de pause. Histoire de tester de nouvelles choses, on a fait du Dungeon World. Et pour une fois, on a même réussi à aller au bout du scénario (un scénario maison d’ailleurs). Un groupe de 6 joueurs, trois sessions d’entre 5 et 7 heures de jeu sur l’année et un scénario mené à son terme, c’est un gros point cool de 2019 !

Depuis fin juin 2018 je suis passé en alimentation cétogène (pour plein de raisons, peut-être qu’un jour j’écrirais un truc la dessus). 2019 j’ai continué, hormis les pause pour les vacances et autre et j’ai passé entre 8 et 9 mois en cétogène.

Je me suis mis au vélotaff (mon objectif étant de rouler entre 2 et 3 jours par semaine et que les jours non pluvieux). De mars à mai tout d’abord. J’ai du m’arrêter courant mai à cause d’une vilaine inflammation du coude. Mais j’ai repris de septembre à mi décembre (j’ai du m’arrêter le 7 décembre pour cause d’une chute, rien de grave, mais les muscles froissés, c’est douloureux).

Niveau voyage 2019 c’était plutôt pas mal. 5 jours à Amsterdam et 2 semaines à Copenhague (oui comme en 2018, mais cette ville est tellement géniale). Faire aussi bien en 2020, ça serait cool.

Sur le bilan de 2018 je parlais du lancement d’une première Gamejam au bureau. On a récidivé en 2019. Et c’était aussi cool, voir plus que celle de 2018. Du coup, en 2020, on en fera à nouveau une.

Histoire d’amener un peu de nouveauté sur les billets ‘Bilan’, je vais finir ce petit bilan par une partie objectifs pour l’année qui commence. Donc les objectifs 2020 :

  • écrire plus de piges
  • lire plus de livre et surtout en lire plus que ce que j’en achète (pour l’instant ça va presque, depuis le 1 janvier j’en ai lu 6 et acheté que 9)
  • écrire plus que 2 articles de blog ici
  • Finaliser au moins un projet perso
  • continuer sur un nouveau scénario DW

Bilan 2018

Bon et ben comme tout les ans depuis 2012, je m’y colle, le bilan de 2018. Si je compare aux années précédentes, à part pour le premier bilan de 2012, j’ai toujours écrit mes bilans en janvier, voir même dans les 10 premiers jours de l’année, je suis du coup très très en retard pour 2018.

Mais bon, allons y , donc qu’ai-je fais en 2018.

En termes de pige, c’est pas mirifique. Je me suis contenté de deux ‘bouts’ d’article sur un article écrits à plusieurs mains. Pour présenter à nouveau Rust et pour présenter Kotlin (qui est un langage cool, si j’avais plus de temps … ).

En terme de prise de parole en conférence .. pas beaucoup mieux, je n’ai été orateur qu’une fois cet année, au DevOps D-Day de Marseille.

Toujours en parlant de conf, mais du coté simple participant, j’ai enfin pu aller à EuroDjango et c’était tellement tellement bien … (j’en parle ici). Malheureusement pour des problèmes de calendrier boulot, Eurodjango 2019 cela sera sans moi. Mais allez y si vous pouvez, en plus c’est dans la ville d’Europe la plus kiffante qui existe !!!

Eurodjango donc, mais aussi les DjangoCong, à Lille [et magnifiquement organisé par Joachim]. Et bien entendu la Pyconfr, à Lille elle aussi cette année.

En terme de projet perso, j’ai lancé histoirederolls.com . L’idée un peu idiote mais qui m’a fait rire, d’écrire une histoire par mois de février à février en ayant un lancé de dés storycube comme contrainte. J’ai quasiment tenu le rythme. Et même si j’ai un peu de retard là, je vais me mettre un coup de pression et je vais finir à peu prêt dans les temps (et si vous voulez participer, n’hésitez pas, faites des PR). Sur mes autres projets perso … ben j’en parlerais quand je finirai un truc.

Je me suis un peu lancé à streamer aussi. Pour rigoler. Du overwatch ou des jeux indés (ou plus rarement du gros jeu). Pas souvent (je n’ai plus eu le temps depuis novembre) et souvent tard la nuit. Mais c’est cool. Et du coup, j’ai pu streamer les Djangocong, avec l’expérience acquise.

Sinon j’ai lancé des trucs plus ‘organisationnel perso’ aussi. Je ‘badge’ chaque livre que j’achète. Avec un triangle en plastique (comme dans les bibliothèque de mon enfance) sur la face interne de la couverture arrière. J’y glisse une petite fiche où j’écris date et lieu d’achat , date de début de lecture et date de fin de lecture. J’ai lancé ça en juillet et je tiens. Pourquoi je fais ça ? Comme ça. Pour garder une trace. Des lieux ou j’ai acheté les livres. Des moments ou je les ai lu. C’est comme des ancres pour mes souvenirs.

Un peu dans le même ordre d’idée d’ancres à souvenir, en janvier 2018, j’ai proposé un projet à ma fille aînée. J’ai pris une grosse ‘jarre’ en verre qu’on avait acheté quelque mois avant mais qui ne servait plus, je l’ai lavé, séché et elle est devenu le bocal à souvenirs. Toute l’année on y a mis des choses ‘bien’ de 2018. Les billets d’avion pour Copenhague, les prospectus du musée des jouets de Bruxelles, la carte au trésor de son histoire de pirate d’anniversaire, ses billets de cinéma, les indices de la chasse au trésors de l’été, des photos, etc … Et là, pendant un de week-end de janvier, on a vidé la bocal pour faire un cahier de souvenirs 2018. Maintenant la jarre est à nouveau vide et c’est devenu le bocal à souvenir de 2019 🙂

Pour finir, un des trucs qui me restera comme un achievement de 2018, c’est que l’on ait organisé une GameJam de 4 jours en juin au bureau. 4 jours de respiration, qui ont donné 3 différents jeux (un jeu pour enfants de trouver le bon écureuil avec un indice, un polar textuel et un jeu de plateforme). Ce fut vraiment vraiment vraiment cool. Et on va bien entendu en refaire une en 2019 (il faut simplement trouver un créneau).

2018 aura été une année étrange, pleine de doux-amère. Une année que j’ai beaucoup aimée mais que j’ai quasiment aussi souvent détestée. Mais fi de 2018, 2019 est là. On verra bien ce que cela donnera.

Eurodjango, Django et DjangoCong

La semaine dernière, j’ai eu le plaisir d’assister à la conférence Eurodjango à Heidelberg. C’était ma première Eurodjango en temps que participant (autant dire que la Eurodjango 2014, en France, j’étais plus à courir partout pour gérer les problèmes [rah la la le wifi qui marchait pas] qu’à écouter les sponsors).

Et ce fut trois jours délicieux. D’abord parce que la communauté django est remplie de bisounours. Et que ça fait du bien d’être enseveli sous de la bienveillance pendant 3 jours. Des gens du monde entier qui rivalisent de prévenance et d’attention envers leurs prochains. J’ai peu souvent autant discuter avec autant de gens que je ne connaissais pas en utilisant une langue que je ne maitrise pas vraiment parfaitement (à part peut être à Django Under The Hood, mais bon .. vous voyez le lien hein:) ) Se retrouver à 22H, àiscuter du fait que Mikeller soit une bonne brasserie ou pas, en buvant de la bière Berlinoise, avec un djangonaute suédois ayant dépassé la 50aine, voir la 60aine et qui parle 5 langues dont un peu de français… C’est pas si commun. [Mais n’allais pas penser que j’ai discuté uniquement bière hein ! j’ai beaucoup discuté django !! ]

Ensuite parce que l’orga était parfaite. Avec plein de bonnes idées comme avoir la moitié de la salle en mode chaise et l’autre moitié en mode table + prise électrique pour ceux qui voulaint avoir leur PC. Ou comme le choix d’avoir une conférence MonoTrack. [ce qui semble souvent être le cas des EuroDjango]. Du coup on évite tout le stress de devoir choisir la conf qu’on va regarder, la cohue lors des changements de salle, la tentation de partir un peu en avance en loupant les questions pour être sur d’avoir une bonne place pour la prochaine conf, quand on veut changer de track, etc …

Enfin parce que les conférences étaient vraiment top. Y en a certaines pour lesquelles j’ai moins accrochées que d’autre, mais aucune ou je me suis ennuyé. [j’allais écrire aucune où j’aurais préféré aller dans un autre track mais comme c’est une conférence MonoTrack, ça ne marche pas]. Alors oui, j’ai des conférences coup de coeur. En vrac, la keynote de Danielle, les deux confs sur les channels 2, la conf sur les biais, celle de présentation de docker (si jamais vous voulez comprendre docker et même si vous n’êtes pas djangonautes, foncez la voir !, j’aurais tellement voulu pouvoir la voir il y a deux ans quand on a commencé à faire du docker …) celle présentant DjangoGirl ou celle sur GraphQL. Mais toutes les autres vraiment sont bien.

Bon après c’est vrai, que c’était l’allemagne. Du coup on a mis trois soirs pour arriver à trouver un bar qui servait de la bière acceptable. Et niveau nourriture, c’était pas vraiment vraiment l’orgasme des papilles, mais bon .. On ne peut pas tout avoir hein:)

Donc vous aurez compris, j’ai adoré cette édition 2018 d’EuroDjango. Et il va vraiment falloir que j’ai un gros empêchement pour ne pas être présent en 2019 ! (et j’espère secrètement que l’édition 2019 sera quelques part en Scandinavie !! )

Et donc, les confs django, c’est bien.

Et cela me donne une transition parfaite pour vous parler des DjangoCong 2018. Les djangocong c’est le petit nom des rencontre django francophone. Et cette année, elles auront lieu à Lille, le 9 et 10 juin (donc oui la semaine prochaine). Et les inscriptions ferment lundi 4 juin à 12h, donc il ne vous reste vraiment pas longtemps pour craquer et acheter votre billet.

Le programme est vraiment bien, les repas (vegan/sans gluten prévus) sont compris dans le prix du billet, et on sera à Lille, donc bon, la bière sera bonne, si vous appréciez la bière bien entendu.

En plus, pour éviter tout problème de gréve ou autre, les talks commenceront à 11H le samedi matin (même si les Congs commencent à 9h, venez prendre un petit déjeuner avec nous si vous êtes là avant 11h, c’est prévu).

Que vous soyez un.e djangonaute junior ou senior. Que vous ayez l’habitude de participer à des conférences ou que ce soit une première pour vous, Venez !

Et si jamais vous avez de la place dans votre valise, amenez un jeu de plateau pour le samedi soir !

Bilan 2017

Allez, on se motive. L’année dernière j’avais mis 14 jours à écrire mon bilan 2016. Cette année, dès le premier janvier, je m’en occupe.

Donc 2017 sera mieux que 2016, mais pas non plus magnifique en terme de choses faites.

Mais, pour commencer, faisons la liste des trucs finis :

  • Concernant mes piges Linux Mag, j’ai fait un gros effort. 6 articles Linux Mag, c’est vraiment pas mal. Une des meilleures années en terme de nombre de pige d’ailleurs. (peut être même la meilleure année depuis que j’écris pour Linux Mag)
  • Alors que je n’avais pas été orateur une seule fois en 2016, j’ai un peu repris le collier avec 2 confs à PyconFR (une sur la migration django 1.8 → 1.10 et une sur, enfin, présenter le framework de visual novel Renpy).
  • Un peu d’aide pour l’organisation des DjangoCong Toulon du mois d’avril.
  • je me suis remis à la cuisine, massivement. Et putain ce que c’est fun de cuisiner !

Et les trucs en cours

  • j’ai enfin repris l’un de mes projets de jeux vidéos. Et même que cela avance pas trop mal. Suffisamment pour me dire que courant 2018 j’aurais une alpha que les gens pourront utiliser et trouver nulle:)
  • j’ai commencé le travail que je voulais faire en 2016, à savoir rassembler toutes mes bafouilles (hors Alana et Projet Bradbury 2016) à un même endroit.

Bon et faut pas oublier les trucs cools que j’ai pu faire :

  • les DjangoCong Toulon, avec pour la première fois une présentation faites par des mineurs. Leur premières présentation dans une conf informatique et leur enthousiasme était tel..:)
  • PyconFR. Plein de gens cools. Plein de discussions. Plein de fièvre aussi. Et même si le cassoulet du samedi soir n’était pas top, le restau végétarien du vendredi soir avait un tel niveau que ça a rattrapé tout les quacks culinaires du week end.
  • New York à nouveau [en octobre]. 10 jours. Et encore une fois la preuve que j’ai cette ville dans le sang.

Pour finir, une petite note aigrelette, les fails :

  • je n’ai pas réussi à me mettre (ou me remettre) sérieusement à Ocaml, ReasonML ou ELM.
  • j’avais un petit projet de truc sur le web sympa, pour parler de bouffe et de bière, ça ne sera finalement pas pour 2017.

Bon au final, ce n’est pas une si mauvaise année que cela 2017. Maintenant il me reste quelques jours pour recharger les batteries histoire de faire que 2018 dépote comme jamais.

Bon allez bonne année et 2018

Et n’oubliez pas : « Be weird. Your strangeness is your magic. » [ et oui, je cite du Parker Lewis si je veux ! ]

Bilan 2016

On est reparti pour la routine désormais classique. Le bilan annuel. Bon ben cette année ça ne sera pas joli joli.
Parce que si il y a bien une chose de certaine c’est qu’en 2016, j’ai ‘rien fait’.

Début 2016, j’avais plein de grand projet. Réussir mon projet Bradbury, remettre un coup de neuf sur tout mes vieux textes et les publier, finir mon jeu qui était quasi fini, virer les wordpress , et avoir des vacances, tranquille mais des vacances.

Autant dire que je n’ai rien fait de tout ça. J’ai écrit 7 nouvelles et non pas 52. J’ai fermé aucun wordpress. Je n’ai pas ajouté une ligne de code à mon projet de jeu. Je n’ai pas remis à neuf un seul de mes vieux textes. Je ne suis quasiment pas parti en vacances (9 jours en tout et pour tout sur l’année).

A la place j’ai bossé, le jour, parfois la nuit, souvent le week-end. J’ai bossé et j’ai peu dormi (ça c’est l’effet papa à nouveau).

Ce n’était pas prévu. Mais c’était nécessaire. Je ne regrette pas d’avoir passer une année à cravacher sur différents projets boulots. Au contraire même. Ce fut une année intense a plusieurs point de vue. Une année pour voir ce que ça pouvait donner de pousser la vapeur au max du possible.

Mais du coup, une année qui laissera un gros vide en terme de projet perso.  Même niveau piges, j’ai seulement écrit une bafouille (pour Linux Mag) concernant un livre parlant de PostgreSQL  (architecture et notions avancées)… Quand je vous disais que ce n’était pas folichon.

Bon au moins, j’aurais comme toujours :

  • aidé pour les DjangoCong de l’année (à Rennes)
  • assisté à PyconFR, j’en parle ici.  (à Rennes aussi, c’était cool de revoir des gens pas vu depuis longtemps)
  • été présent à l’E1 à Toulon ( la S4, un excellent cru d’ailleurs, avec pour sujet le Fail)

et pour la première fois :

  • pu aller à Django under the Hood à Amsterdam.

Et tomber totalement amoureux de cette ville où je n’étais jamais allé ! J’espère pouvoir retourner à DutH l’année prochaine et je retournerais sur et certain à Amsterdam pour plus que 3 jours, parce que mince, qu’elle est agréable à vivre cette ville ! (et puis il y a du fromage et de la bière, que demander de plus !! )

Mais du coup, après 5 ou 6 jours en fin d’année pour me remettre en forme, pour effacer (ou au moins commencer) la dette physique (et psychique) de l’année 2016, je repars avec l’envie d’avoir une année 2017 pleine de truc que je ferrais, cette fois.

On verra …

(Déjà je vais commencer par écrire ici plus que ce que je ne l’ai fait en 2016, ça ne sera pas trop trop dur).

Bilan 2015

Et voilà, la même routine chaque année, un petit billet de bilan. Lors de mon billet de bilan 2014, je voulais ‘faire des choses’ en 2015. Au final, je ne suis pas vraiment très satisfait de la partie ‘faire des choses’ de l’année 2015. J’ai eu un peu l’impression de ne pas faire grand chose.

Mais après, vu l’année totalement folle que fut 2014,  il semblerait que j’ai eu besoin d’un break en 2015 pour reprendre mon souffle.

Donc, venant en au fait, les choses faites.

Prise de parole et conférences

Là, le nombre d’intervention que j’ai faite à carrément chuter. Je n’ai pris la parole que deux fois en 2015.
Une conférence qui restera dans les annales comme la conférence ayant les pires slides du monde (merci OpenOffice qui ne met pas par défaut les polices dans les slides …) lors de la DjangoCong Clermont Ferrand.
Une autre conférence au RMLL, sur un retour sur nos dix ans d’entreprise (orienté sur les choix que nous avons fait pour vendre).
Bon à coté de ça, j’ai pris un peu plus pris la parole qu’habituellement niveau boulot (2 conférences ainsi que 2 webinars pro au cours de l’année)

Nivau conférences, cette année je suis allé :

  • à la djangocong
  • à E1 à Toulon
  • à Pytong 3
  • aux RMLL

Organisation de choses

Cette année j’ai vraiment mis un coup de frein. J’ai modestement aidé à l’organisation de DjangoCong Clermont Ferrand et était un soutien sur place pour la Pytong 3 à Lyon. Rien de plus. Et c’était bien comme cela. J’avais besoin de toute façon de souffler un peu niveau organisation après la folie EuroDjango.

Ecriture

Niveau texte, rien de nouveau en 2015, honte à moi. Mais je compte bien me rattraper en 2016, avec mon projet Bradbury (et puis j’ai déjà explosé mon compteur de 2015 en publiant le 2 janvier un premier polargeek).
Niveau blog, quinze article cette année ce qui veut dire que j’en ai écris exactement autant qu’en 2014. J’ai en plus écris deux billets sur blog2rolistes, un sur mon avis sur les background de personnages et un sur Londres et quoi y faire quand on est un rôliste. Pour le coup, j’ai fait mieux qu’en 2014 où je n’avais écris qu’un article pour blog2rolistes.
Niveau piges, j’ai quasiment rien écrit pour Plato, cette année je n’aurais fait qu’une chronique Jdr. C’est totalement un fail, il va falloir arranger cela.
Par contre j’ai été productif pour les éditions Diamond (alors qu’en 2014 je n’avais écris qu’un seul article), très majoritairement pour Linux Magazine :

  • un article de présentation sur Rust
  • un article sur Django Rest Framework
  • un article sur Django 1.8
  • un article sur Invoke
  • un article sur l’installation de Crème CRM pour Linux Pratique.

Enfin, niveau jdr, j’ai participé à un concours de création de jdr en moins de 250 mots qui a donné naissance à Magéosie. Toujours dans la rubrique jdr, j’ai migré les régles du Simon Système, je suis passé d’un repository mercurial sphinx à un gitbook branché sur un repo github. Ce qui induit une migation de Restructured Text vers Markdown. Facile mais pas non plus immédiat.

Code

Ici pas grand chose, enfin pas grand chose de fini :

  • J’ai pris le temps de packager et de publier sur pypi ma mini app pour intégrer le js de reamaze dans un projet django.
  • J’ai un poil avancé mon application de gestion de badges, mais je ne l’ai toujours pas mise en pratique dans un vrai projet
  • J’ai démarré (encore une fois) un développement d’un petit ‘jeu’ web. Là, les choses ont bien avancé, et je devrais avoir quelque chose à montrer courant janvier 2016.
  • J’ai filé un coup de main sur un ou deux projets à voir si certains aboutiront courant 2016. Si oui, j’en reparlerais ici.

Prendre l’air.

Je n’étais plus parti en vacances hors France depuis très très longtemps. (il me semble 13 ou 14 ans…) 2015 fut l’occasion d’un peut rattraper le retard accumulé :

  • en février 12 jours à New York
  • en aout 5 jours à Londres.

Dans les deux cas ce fut des expériences ultra enrichissantes, pleine de découvertes, d’émerveillement et de moment magiques. Deux vrais temps forts dans l’année, deux moment de respiration. Je regrette juste du coup d’avoir passer tant d’année sans voyager.. Il ne me reste plus qu’à publier des carnets de voyages … A voir si j’en ai le courage (pas sur que ça soit super sexy pour d’autres gens que moi de les lire en plus..)

Avec ma fille.

2015 fut l’année de nos premiers ‘grands’ projets ‘artistiques’ avec ma fille.
On a commencé avec une Bande dessinée d’une douzaine de « page-case ». Un dessin par page, totalement fait par elle et un dialogue / texte par dessus qu’elle m’a dicté et que je me suis contenté de retranscrire (en essayant d’éviter d’y ajouter des fautes d’orthographe).
On a continué avec la création d’un jeu de plateau pour enfant. Un premier prototype avec simplement des feuilles A4 puis un vrai prototype avec un grand plateau en carton, des cartes, des jetons et une boite pour ranger le tout. Un projet sur plusieurs week-end, qui nous a pris pas mal de temps et au final un jeu avec lequel on joue assez souvent.

Et pour 2016 ?

Je considère donc 2015 comme une année de pause, de repos avant de rebondir, j’aimerais vraiment arriver à « faire des choses » en 2016. J’ai donc pas mal de projets pour cette année qui commence.

Je me suis lancé dans un projet Bradbury, j’ai donc 52 nouvelles à écrire. Autant dire que si j’y arrive, je vais écrire plus en un an que ce que j’ai écris lors des 10 dernières années.
J’ai un jeu vidéo à finir dans les premières semaine de l’année. Pour la première fois il me semble que je peux finir un tel projet.

J’ai aussi envie de ‘ménage’ et de rangement. Virer les wordpress qui me font chier et les remplacer par des sites générés statiquement (j’ai déjà eu une expérience satisfaisante avec Pelican en 2014, j’ai envie de tester Lektor). Reprendre des vieux textes écris et parfois publier avant que ce blog n’existe et les republier tous ensemble, bien rangés (non cela ne comptera pas comme des nouvelles du projet Bradbury, je ne triche pas). Centraliser quelques parts toutes mes créations jdr diverses et variés.

Niveau vacances, ça sera sûrement plus tranquille en 2016, vu qu’on va devenir parent une seconde fois fin mars début avril, je ne suis pas sur qu’il y aura de grand voyage cette année, tant pis, ce sera pour 2017.

On a encore plein de projets avec ma fille. On a commencé une série de ‘film d’animation’ pendant ce premier week-end de l’année. En clair, elle dessine des personnages et des décors, on les découpe. On prend plein de photos en faisant bouger les choses, je monte le tout et je rajoute sa voix pour la narration. Le premier épisode d’une minute est déjà fini, on verra combien on va en faire. Un autre jeu de plateau avec des dragons est aussi à l’étude, et de nouvelles BD page-case..

Projet Bradbury 2016

J’en avais déjà un peu parlé à certains, j’ai décidé de lancer un projet Bradbury pour 2016. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une idée qui est née à partir d’une citation de Ray Bradbury à savoir :

Écrire un roman, c’est compliqué: vous pouvez passer un an, peut-être plus, sur quelque chose qui au final, sera raté. Écrivez des histoires courtes, une par semaine. Ainsi vous apprendrez votre métier d’écrivain. Au bout d’un an, vous aurez la joie d’avoir accompli quelque chose: vous aurez entre les mains 52 histoires courtes. Et je vous mets au défi d’en écrire 52 mauvaises. C’est impossible.

J’ai donc décidé en cette début d’année, j’ai décidé de rejoindre ceux qui démarrent un tel marathon. La première de mes 52 nouvelles a été publié ce matin, j’ai décidé de commencer par un polargeek.

Après une courte réflexion, j’ai décidé de continuer la publication ailleurs. J’ai donc ouvert un gitbook pour que cela soit facile de lire mes textes (pour ceux qui voudraient les lire) ainsi qu’un repository github pour ceux qui auraient la gentillesse de proposer des corrections (une PR vaut une bière) sur mes textes (au vu de mon expérience de ce matin, cela ne sera pas de trop).

les liens pour aller voir tout ça :

 

Voila, le train est lancé, il me reste 8 jours pour écrire un nouveau texte … On verra combien de temps je vais tenir ..

La science du tee-shirt.

Je porte très souvent (pour ne pas dire quasi exclusivement) que des tee-shirts. J’en ai beaucoup. J’en achète beaucoup. J’en achète sur le net, dans des boutiques, aux conférences où je vais … enfin un peu tout le temps quoi.

Parce que j’aime bien mettre des tee-shirts. Mais ca m’énerve quand on sous entend que porter des tee-shirts, c’est négliger sa tenue, c’est ne pas faire attention à soi ou c’est être juste un geek qui n’a pas appris à s’habiller.

Parce que c’est totalement faux.

Parce que mettre un tee-shirt, ce n’est pas prendre un truc au hasard dans l’armoire et l’enfiler. Ce n’est pas parce qu’un tee-shirt n’a pas de manchette que c’est un habit au rabais.

Il y a une science du tee-shirt et du choix du tee-shirt. Pour prendre mon exemple, je ne met jamais un tee-shirt au hasard. Je le choisis en fonction du message que je veux faire passer, de l’emploi du temps de ma journée et des gens que je vais croiser.

Signification d’un tee-shirt.

Pour moi, un tee-shirt que je porte peu avoir plusieurs sens :

  • Le tee-shirt à message. C’est celui qui va dire quelque chose. Qui va envoyer un signal. Par exemple, souvent quand je vais a un premier rendez vous chez un prospect, je met un tee-shirt sur lequel il y a ecrit ‘Trust me I am a Engineer‘. Parce que c’est le message que je veux faire passer. ‘Bonjour, je suis avant tout un technicien, un ingénieur, je ne vais pas vous enfumer avec un discours commercial, vous pouvez me faire confiance’. (Bon peut être qu’un jour je tomberais quelqu’un qui se rappelera du même originel.. )
  • Le tee-shirt à référence (Ciné/BD/Jeux vidéos/Séries/Bouquin). C’est celui qui va me permettre de dire ‘j’aime ca, j’ai vu ca, je joue à ça, j’ai lu ça’. C’est typiquement le cas de mes tee-shirt It Crowd. Mais c’est aussi le cas de mon tee-shirt Trust Me qui est une référence directe à TF 2 ( il y a le casque de l’engineer de TF2 dessiné dessus’. C’est aussi le cas de mon tee-shirt ‘I am a Leaf on the wind‘. (Ou de tout mes tee-shirt qui tournent autour de 42)
  • Les tee-shirt souvenirs. Ils ont une signification ‘intime’. Cela peut être les tee-shirt d’un event ou je suis allé ( ParisWeb ou PyconFr par exemple) ou des souvenirs plus persos. Les teeshirt que j’ai acheté à New York, celui que j’avais le jour de la naissance de ma fille. Ils me rappellent des événements, des expériences, des émotions. Ils sont pour moi un support du souvenir.

La où ça se complique c’est que souvent c’est un mix de plusieurs choses. Par exemple mon tee-shirt Born in the Eighties (que je porte au moment ou j’écris le premier jet de ce billet d’ailleurs) écrit à la façon Retour vers le futur est à la fois une référence aux films, bien évidement, mais une info sur ma personne. Je suis né dans les année 80. Un autre tee-shirt, « I do Mass Quantities of Code » est à la fois un tee-shirt pour dire ‘je suis un dev’ et un tee-shirt qui me rappelle NY vu que je l’ai acheté la bas. Ou encore un tee-shirt référence monthy python qu’un ami proche m’a offert un jour .. Mon tee-shirt souvenir naissance de ma fille était avant ‘juste’ un tee-shirt pour dire mon amour à Space Invaders.

Choix du tee-shirt.

Du coup, chaque matin, en fonction de ce que je veux exprimer, je choisi mon tee-shirt. Si j’ai envie de me rappeler mon voyage a NY , je met mon tee-shirt Domo par exemple.
Si je sais que je vais aller, à un moment de la journée, à un regroupement de gens, je vais prendre un tee-shirt référence, comme un IT Crowd ou un mix Zelda GoT. Je peux aussi choisir de mettre un tee-shirt en rapport avec une conférence, pour offrir aux autres une excuse pour engager la conversation. Un tee-shirt PyconFr quand je vais à une réunion de rubyiste par exemple.
Si je vais à un endroit ou je vais souvent (comme les réunions mensuelles du plugFR ou à /dev/var), je vais essayer de mettre un tee-shirt que je n’ai jamais mis avant à cette occasion, si possible une récente acquisition (en espérant bien entendu que l’on me demande où je l’ai acheté parce que vraiment il est trop bien ton tee-shirt).
Quand je vais voir des clients, je choisis en fonction de la personnalité des gens. J’évite par exemple les tee-shirt Cthulhu. Mais par contre, quand je connais un peu les goûts des gens, je mets un tee-shirt en référence (donc parfois Monthy Python, séries, etc .. )

Les fails.

Parce que parfois on peut fail. Et là, c’est le drame. Il y a le fail pas important. On met un tee-shirt que personne ne remarque alors qu’on l’avait expressément choisi pour qu’il serve de point de départ à une conversation ou à une réaction. Bon ben c’est pas grave, on s’est planté dans son choix.

Il y a le fail de choix répétitif. Ca m’est arrivé il y a quelque mois. Avec le tee-shirt « Trust me » justement. Je l’ai mis à deux occasions différentes, à un mois d’écart. Sans faire attention qu’il y avait certaines personnes qui étaient présent au deux (coucou Nicolas). Du coup, forcément, la remarque est arrivé ‘mais tu as qu’un seul tee-shirt ou quoi ?’. Ca c’est déjà plus chiant comme fail. Mais ça se gère. On fait bien bien attention de plus remettre ce tee-shirt là à un moment où l’on va croiser l’auteur de la dite réflexion et c’est bon, après quelques mois, c’est oublié.

Et il y a le pire. Le fail de ‘quelqu’un d’autre à le même tee-shirt au même endroit, au même moment’. Ca ne m’est arrivé qu’une fois, il y a presque 3 ans. Avec le tee-shirt ‘I am a Leaf on the wind‘. Je venais de le recevoir. Pile le temps de le laver et op, je le mettais, deux jours après pour une soirée au plugfr. Et là… la looze ultime. Un autre mec avait le même tee-shirt. Un tee-shirt acheté tout exprès sur Qwertee où les tee-shirts ne sont en vente que 2 jours … La grosse déprime, la grosse honte. J’ai mis du coup plusieurs semaines / mois avant de pouvoir le remettre. Et c’est un tee-shirt que je ne remettrais plus jamais pour une soirée plugfr .. juste au cas où…

Conclusion

Voila, c’est la fin d’un post un peu WTF sur les tee-shirts ; Mais du coup, j’espère que je vous aurais un minimum convaincu que porter des tee-shirts nécessite une vraie réflexion. Et que choisir un tee-shirt, c’est au moins aussi difficile, voir beaucoup plus que choisir une chemise.

Voyage à New-York

J’ai profité des vacances d’hiver scolaire pour faire ce que je n’avais plus fait depuis beaucoup trop longtemps, partir en vacances, pour de vrai. Et quitte à partir, autant tout de suite voir en grand, donc on est parti à New-York pour 12 jours.

Alors je ne vais pas vous écrire à longueur de ligne que New-York c’est trop bien, qu’il faut absolument y aller avant 50 ans parce que sinon vous aurez raté votre vie, etc etc …

Parce que bon, il y en a déjà plein le net des billets à ce sujet. Mais oui c’est vrai que c’est une destination qui vaut le coup. Bon alors oui, il faut aimer les grandes villes. Mais si c’est votre cas, quelle claque…

Mais j’ai dit que je ne me répandrais pas à longueur de lignes sur ‘wahou c’était trop bien’. Je vais me contenter de partager conseils et autres (au moins jusqu’à la conclusion du billet, là je ne promet rien… )

Attractions touristiques, Musées et City Pass.

Si vous parler d’aller à NY, on va vous parler de City Pass. Entre 90 et 115 euros par personne pour 5 ou 6 attractions touristiques. Une économie de 50 ou 60 dollars, promis. Et les différents sites de city pass vous donneront les prix officiels des attractions pour vous prouver que vous allez économiser des sous.

En plus, vous allez pouvoir couper les files d’attente.

Nous, on a décidé de ne pas faire comme les autres. Et on n’a pas pris de city pass. Au lieu de payer 90 euros par personne pour faire 6 attractions, on a fait :

  • – Le top of the Rock
  • – Le Metropolitan Museum of Art
  • – Le American Museum of Natural History
  • – Le Guggenheim Museum
  • – Le Museum of Moving Images. (Ici on a hésité entre le Moving Images et le MOMA)

Et pour ces 6 attractions, on a payé 32,50 dollars par personne.

Comment on a fait ça ? Alors le Top of the Rock, pas moyen de réduire les couts, c’est 29 dollars par personne et c’est tout. Par contre le musée d’histoire naturelle , le prix officiel d’un billet est de 25 dollars. Mais si vous allez au guichet, que vous dites que vous voulez faire une donation pour un billet, vous donnez ce que vous voulez. En plus les musées sont gratuit a certaines périodes, ( un jour par semaine ou autre), ou en pay as you wish. Du coup on a payé :

  • – Le Metropolitan Museum of Art : 1 dollars par personne, il est en pay as you wish tout les jours de l’année (même si ce n’est pas indiqué et qu’il faut aller au guichet et oser demander)
  • – Le American Museum of Natural History : 2 dollars par personne, il est en pay as you wish tout les jours de l’année (même si ce n’est pas indiqué et qu’il faut aller au guichet et oser demander)
  • – Le Guggenheim Museum : 0,50 dollars par personne, il est en pay as you wish le samedi entre 17h45 et 19h15
  • – Le Museum of Moving Images, rien il est gratuit le vendredi entre 16 et 20h.

Alors oui, cela demande de faire coller son emploi du temps avec les jours de gratuité ou de pay as you wish des musées. Mais ce n’est pas non plus super difficile. Cela demande aussi parfois d’arbitrer, parce que parfois les moments de tarif réduits se chevauchent entre plusieurs musées. Nous par exemple, on a du décider entre aller au MoMA ou au Moving Images. En plus toutes les infos concernant les différents tarifs des musées sont disponible à cette url : http://www.nyc-arts.org/collections/35/free-museum-days-or-pay-what-you-wish

Concernant la statut de la Liberté, là aussi il n’y a pas moyen de trouver une réduction. Le prix du ferry c’est le prix du ferry. On a décidé de ne pas payer dans les 25 dollars par personne pour juste aller voir la statut de tout prêt. Surtout que les enfants de moins de 1m10 ne peuvent y rentrer et que ma fille fait un peu moins de 1m10.

Par contre le ferry qui va a Staten Island est gratuit, tout le temps et il passe plutôt proche de la Statue. Donc on a fait l’aller-retour (il faut juste savoir que même si on veut faire l’aller retour dans le même ferry, on est obligé de sortir pour rerentrer) et voilà.

Concernant les coupes files d’attente offert par le city pass. Clairement, on a quasiment jamais fait de queue. Pour le Guggenheim, on a eu 10 minutes d’attente, mais c’est le maximum que l’on est fait. Après, forcément le mois de février ne doit pas être un mois très touristique. Peut-être que les coupes files sont intéressants en plein été.

Et sinon, le musée des pompiers de NY est très sympa à faire avec des enfants. Quand au National Museum of the American Indian, même si au départ on y est rentré plus pour se réchauffer un peu, il est pas mal (en temps que musée gratuit).

Des livres, des montagnes de livres !!

Je ne m’attendais pas à voir autant de librairie en allant à New-York. Après tout, ici on dit qu’Amazon tue les librairies, du coup, inconsciemment je ne m’attendais pas à en trouver autant. (Même si j’avais fait une petite liste d’endroit où je voulais aller). Mais en fait, il y en a plein. Des grosses et des moyennes. Mais il est vrai que je n’ai pas vu de toutes petites librairie comme on peut voir en france, vous avez , ces toutes petites librairies d’une seule pièce, plus petite que votre premier appart d’étudiant (mais qui sont parfois au combien charmante). Mais par contre, pour les moyennes et les grandes, là, il y a que l’embarrat du choix (par moyenne j’entends une surface de vente d’au moins 60 ou 70 mêtres carrés à la louche. ( par énorme mais bien plus gros que les petites librairies françaises que je connais de 20 , 30 mêtres carrés à peine). Parmi mes coups de cœur, il y a forcément, Forbidden Planet(oui leur site est moche). La librairie Comics Ultime. Je la trouve même plus fun à Midtown Comics (mais c’est vrai qu’aller acheter des comics, sur time square, a 22h45, ça a son charme). En plus elle est tout proche de Union Square qui est plutôt sympa comme parc et de Strand, une librairie de bouquins neufs et d’occasion qui est juste énorme. Des étagères haute de 3 mètres remplis de bouquins …. un sous sol remplit de bouquins … Un petit coin papeterie .. Des vendeurs qui en connaissent en rayon .. J’étais dans un monde de bisounours. Et encore mieux, la librairie Housing Works Bookstore Cafe (là aussi neuf et occasion). Là il y a moins de bouquins que chez Strand (pour ceux qui connaissent, ca doit être un peu plus petit que Maupetit à Marseille ou si vous voulez un autre point de comparaison au moins deux fois plus petit (voir trois fois plus petits) que la Librairie Necker à Strasbourg [ et si vraiment vous n’avez pas de chance et que vous êtes parisien, un peu plus grand (1,5 fois) que le premier étage (celui avec les livres de poche et la partie science fiction) du gibert joseph de Boulevars saint denis. Mais il y a un balconnet qui longe les 2/3 des murs, balconnet plein de livres et il y a, un coffee shop au fond de la librairie. Qui sert du bon café et qui vous permet de lire les livres que vous venez d’acheter, au chaud en buvant un café ou un thé… Le tout crée une ambiance feutrée, douce, tout à fait l’ambiance que j’aime pour lire un bon bouquin (et en plus quand j’y suis allé, c’était la semaine geek, avec 25 % de réduc sur plein de bouquins, du coup, j’en ai profité ! )[D’ailleurs petite statistique, savez vous que les ventes de livres papiers ont augmenté de 2,4 % aux USA ? Je dis ça, comme ça .. ] Et si vous êtes à Brooklyn P.S Bookshop, tout prêt du pont de Brooklyn est vraiment pas mal aussi (et neuf et occasion également)

Des bars ! Oh god … Des bars !!

Pour peu qu’on se contente de tester les bières américaines que l’on trouve facilement en france (genre la Bud quoi …) on pourrait croire que les bières américaines c’est de la pisse.(Bon ok il y a quelqus bières de la Brooklyn Brewerie qui sont excellentes .. (si vous ne connaissez pas testez leur Black Chocolate) )

Mais en fait non. Alors oui, ils ont pas mal de pisse, genre la Bud, ou pire la Bud Light (sacrilège) ou d’autre trucs tellement dégueu qu’on dirait qu’ils ont juste pris de la 33 et changé d’étiquette.

Mais ils ont aussi un max (et quand je dis un max, c’est un max..) de micro brasserie qui font de la bière de qualité juste .. à tomber. Et ils ont des bars qui les servent. Je ne vous ferrais pas la liste de tous les bars que j’ai testé, cela nuirait à ma réputation d’homme qui ne boit que de l’eau. Mais je vous en citerais un seul. Le Barcade. A New York, ils ont deux implantations, à Brooklyn et à Manhattan. Je n’ai testé que celui de Brooklyn (mais plusieurs fois). Et c’est LE BAR. Une douzaine de pression qui changent très régulièrement (je n’ai pas vraiment vérifié mais ils doivent en changer une ou deux par jours), avec un choix qui conviendra à tout le monde (bordel j’y ai bu une bière à 10 degrés qui avait le goût exact d’un café crème avec deux sucres et c’était juste trop bon) et en plus des bornes d’arcades. Des vrais. Qui marchent avec un quarter. Ikari Warrior, Berserk, Gauntlet (la borne trop cool où l’on peut jouer à quatre de manière confortable), Frog etc etc …

Si vous passez en coup de vent la bas et que vous n’avez que le temps d’aller dans un seul bar, allez au Barcade …

Je n’ai qu’une seule certitude

J’y retournerais. Parce que oui, c’est vraiment trop bien. Alors clairement je ne pense pas que j’aimerais y vivre pour ‘de vrai’. :

  • du fait de leur système de santé pourri,
  • de leur système de retraite pourri,
  • de leur mode de vie avec des pauvres très pauvres et des riches qui le sont trop
  • sans parler de ce je m’en foutisme complet de tout ce qui est écologie, gaspillage, etc ..
  • de leur manière de bouffer qui me tuerais au bout de quelques années (c’est juste trop génial de pouvoir se faire un burger en troisième repas de la journée à 2h30 du mat quand on sort d’un bar… )

Mais par contre oui, y passer des vacances, c’est vraiment génial. Et puis il y a un truc, un je ne sais quoi, une envie d’aller de l’avant, de prendre des risques, d’y aller, de créer qui est différente d’ici. Je lis de temps en temps des trucs sur le lien entre le confort et la perte de motivation et de création et sur le fait que par contre la difficulté, l’inconfort, où le ‘façon j’ai rien à perdre’ pourrait du coup booster la création, l’envie de se dépasser. C’est peut-être le cas. Peut-être que ce système de vie si particulier, qui me semble si passéiste, si ‘chacun pour soi’, si tourner vers ‘que le plus fort gagne’ au lieu de tenter d’atteindre un but plus en mode ‘que tout le monde soit heureux’, est une des causes qui fait que les gens se lancent plus, essaient plus, rêvent plus et tentent de réaliser leur rêve. (Quand à savoir si ca vaut le coup… ) [ Après peut être que tout cela c’est de la bullshit et que les chiffres diraient que l’on lance plus de projet en france, que l’on essaie de créer plus de nouvelles choses ici, que l’on lance plus d’entreprise, que l’on essaie plus d’innover ou d’inventer des choses artistiquement. Mais encore une fois, peut-être que c’est juste les divagations d’un marseillais fievreux et fatigué qui attends désespérément que son TGV arrive enfin à la maison (spoiler alert : il va arriver en retard ) ]

Mais le temps de quelques jours de vacances, il est possible de faire abstraction de cela. Oublier que si quelqu’un est là a 3h du matin à la caisse du supermarché où vous faites vos courses ou pour vous faire cuire un burger dans le Déli où vous venez de rentrer, c’est qu’il n’est pas chez lui en train de dormir. C’est aussi qu’il a peut être deux boulot pour pouvoir joindre les deux bouts … Et que si il semble que plus de gens la-bas ont des dents visiblement en moins bon état qu’ici, ce n’est pas uniquement parce qu’il y aurait une pénurie de dentistes …

Bilan 2014 et vision pour 2015

Ne perdons pas les bonnes habitudes prises en 2012 ! Donc op, un petit billet de bilan de cette année 2014.

L’année 2014 a tout de même était une année assez étrange. Je n’avais pas vécu une année aussi stressante depuis … longtemps .. Je crois même que 2014 est l’année la plus stressante que j’ai vécu. Du coup même si il y a eu énormément de bonnes choses en 2014, je suis bien content que l’on soit en 2015.

Mais revenons à 2014 et à ce que j’y ai fait.

Prise de parole.

J’ai été un peu moins orateurs qu’en 2013 (mais bon 2013 j’avais un peu fait exploser le compteur). Cette année je n’aurais parlé en public que 8 fois :

  • Deux conférences sur la création d’entreprise en temps qu’éditeur de logiciel libre. Une centrée sur comment faire vivre une entreprise qui fait du logiciel libre et une sur notre retour d’expérience concernant notre collaboration avec le ministère de l’intérieur.
  • Deux conférences sur les jeux vidéos. Une sur la création de jeu vidéos en général et une sur un début de jeux que j’ai essayé de coder en 3 mois (spoiler alert : ce fut un échec).
  • Deux conférences pour Pytong 2, une pour parler d’autohébergement en général et une pour présenter trois outils pour faire du jeu vidéo (blender game engine, pygame et Ren’Py).
  • J’ai d’ailleurs refait ma conférence sur les 3 outils pour le jeux vidéo au dev/var
  • J’ai aussi rediscuté auto hébergement au plug, avec une discussion très intéressante (même si je suis arrivé en retard, merci les déplacement pro à paris qui durent plus que prévu … )

Les “projets de l’année”

Les deux gros gros projets de l’année ont été :

  • Aider à l’organisation de Eurodjango 2014. Ca m’avait pris pas mal de temps en 2013 sur le dernier trimestre. Ce n’était rien en rapport avec le temps que j’y ai passé en 2014. (j’en parle ici)
  • Participer à un BookSprint d’une semaine. Écrire un livre en une semaine, même a 14 … quelle folie .. quel bonheur quel fun (j’en parle ici).

Dans les deux cas, j’ai adoré vivre ces deux expériences. Et je ne regrette rien. Mais Eurodjango qu’est ce que ce fut stressant et le Booksprint qu’est ce que ce fut fatiguant. Mais qu’est ce que ce fut bon aussi …

Le “Reste”

Dans le reste des choses que j’ai faites :

  • écrire 9 chronique jeux de rôle pour Plato
  • écrire 3 critique de jeux pour Plato
  • écrire un article pour GNU/Linux magazine parlant de comment s’amuser avec IRC et XMPP en python.
  • Lancer (et faire les premier commits) sur une application pour gérer les badges en django
  • écrire une mini app django  pour intégrer le js de reamaze
  • Donner un petit coup de main pour l’orga Pytong 2.

Inachevés mais pas encore agonisants …

Dans les trucs que j’ai commencé et pas fini (mais que je vais continuer) :

  • Tenter de coder la version web de mon nagademon 2013. Bien entendu c’est du django, bien entendu c’est pas fini. Mais je continuerais.
  • Tenter de faire un nagademon 2014, sur un projet fou et totalement surdimensionné. Avoir un contrôle Ursaff en plein milieu du nagademon (donc passer les quasi trois premières semaines de novembre à le préparer) n’a pas aidé à réussir à faire un truc. Mais à aussi je finirais.
  • Essayer de suivre deux cours Coursera (en octobre et en novembre …) mais sans arriver à tenir le rythme

Et pour 2015 ?

Cette année 2014 a été l’occasion de réfléchir sur ce que je faisais depuis quelques temps et ce que j’avais envie de faire pour 2015. Depuis quelques années, je passe beaucoup de temps à aider à l’organisation de conf, à faire des confs, voir même à écrire des articles techniques (même si en 2014 c’est moins vrai).

Et j’aime ça. Partager mes connaissance, faire des rencontres, découvrir des choses pendant des conférences et participer à la vie des communautés des soft que j’utilise.

Mais de plus en plus j’ai envie d’autre chose, envie de création. Je me suis bien rendu compte les années précédentes que malheureusement je ne peux pas tout faire à la fois  (mettre plus d’un an pour réussir à finir mon premier polar geek me l’a bien montré). Du coup, je pense que pour cette année qui débute je vais plus essayer de me focaliser sur une année de ‘création’.

Bon c’est pas tout à fait bien parti vu les choses déjà prévues ou en cours (comme la djangocong 2015 à Clermont-Ferrand pour le week-end du 8 mai, n’oubliez pas!) mais je vais tenter le truc.

Et puis coder ou écrire, ça demande plus de motivation personnelle que d’organiser des confs, alors vais je y arriver … (organiser une conf, quand vous vous êtes engagé à le faire, même si la motivation n’est pas là, vous êtes obligés d’avancer, de bosser pour que ca soit quelques choses de réussi… coder quand la motivation est pas là, vous lancer l’épisode d’une série).

Alors on verra bien ce que je ferrais en 2015. Mais en tout cas ma bonne résolution de 2015 c’est de me retrousser les manches et de ‘faire des choses’.