JMad

Mar 222015
 

Ma fille a déjà un certain nombre de jeux de plateau/ jeux de cartes. Mais ça manque cruellement de monstres, de dragons, de chevaliers et de vaisseaux spatiaux.

Et puis parfois, jouer à la bataille avec des chiens dessinés sur les cartes ou à qui ferra le plus vite sa pizza ou même de savoir si on arrivera à amener le gentil lutin vert au panier de champignons avant que le méchant lutin rouge les mange, ce n’est pas le truc qui nous fait envie à moi comme à elle.

Dans ces moments là, je prend une des boites de mes jeux de plateaux et j’invente des règles. Alors forcément c’est des choses simplistes mais ça change un peu et puis elle est contente de jouer avec des jeux de grands.

Le jeu des dragons.

Playfactory a sorti il y a quelques années un jeu de carte Dragon dans l’univers D&D. L’intêret était de pouvoir, lors de partie de jdr, faire un intermède immersif, une partie de poker dragon à la taverne.

Les cartes sont jolies, avec pleins de dragons colorés (et quelques personnages, jouant un peu le rôle des atouts au tarot).

Il fut du coup très simple de décider de jouer à la bataille avec juste les cartes dragons.

Et comme ça on peut crier, en choeur ‘BataDragon’ quand il y a bataille:)

Game Over.

C’est normalement un petit jeu de mémoire que j’aime d’ailleurs beaucoup. Dans un train ou ailleurs, c’est toujours sympa pour passer le temps.

Le but normalement est  de sauver la princesse et de s’enfuir du donjons. Pour cela, on fait  un damier avec les cartes qui sont faces cachées. Il y a plusieurs types de cartes, les monstres, les 4 cartes princesses, les deux cartes clés et la carte sortie. Chaque joueur doit ensuite retourner les cartes suivant un schéma lui permettant de trouver une clé, une princesse et la porte de sortie. Forcément le chemin passe par des cartes monstres, (vu que si ce n’est pas une princesse,  la porte de sortie, ou une clé, c’est un monstre). Chaque monstre est battu par une arme précise ( il y en a 4). Il faut donc juste avant de retourner une carte dire avec quelle arme on équipe notre aventurier.
Un exemple de tour de jeu c’est donc :
j’équipe la massue, je retourne la carte, c’est un monstre qui craint la massue, je l’assome. Puis j’équipe le poison, je retourne la carte a coté, monstre qui craint le poison, ok je continue. J’équipe l’arc, je retourne la carte au dessus, a mince, un monstre invulnérable, bon ben j’ai fini mon tour’.

Bon alors les règles sont un peu compliquées pour une petite fille de même pas 4 ans.
Mais on a trouvé une nouvelle façon de jouer. On n’utilise que les deux cartes clés, toutes les cartes monstres et la carte Sortie. La carte sortie est mise tout en haut, face visible. Ensuite on mélange les monstres et les 2 clés et on dispose librement les cartes, faces cachées, en dessinant un labyrinthe. Chacun son tour, on retourne une carte pour essayer de trouver une clé. Le premier qui trouve une clé peut s’échapper et à gagner. Elle rit beaucoup quand on joue comme ça. Elle rit presque encore plus quand l’un de nous deux a gagné et que l’autre retourne le plus rapidement possible toute les cartes pour trouver la deuxième clé parce que ‘vite vite, sinon les monstres vont te manger’.

Dig Mars.

Jeux de plateau où on gère des équipes de mineurs qui essaient de trouver des ressources sur Mars en creusant le sol. C’est un jeu de plateau sympa, avec pas mal de matériel (surtout beaucoup de tuiles décor et des pions en bois).

Le principe est de faire un damier avec les tuiles sols. Celui-ci représente la surface de Mars. Chaque case du damier a une hauteur de 3 tuiles. C’est sensé représenter le fait de creuser plus ou moins profond.

Dans le ‘vrai jeu’, chaque joueur possède trois véhicules spatiaux, un vaisseau foreur, un transporteur et une flotte d’expédition . Chaque vaisseau peut être améliorer, un équipement de niveau 1 ne peut travailler que sur une tuile de niveau 1, un niveau 2 peut s’occuper d’une tuile de niveau 1 ou 2 , etc .. Quand à la flotte d’expédition, il modélise le nombre de vaisseau de sa flotte (pour pouvoir être présent sur plusieurs tuiles en même temps)

Il y a des tuiles minerais mais aussi des tuiles détritus métalliques. Le dos d’une tuile (celle visible lorsqu’elle est posé sur le plateau de jeu) affiche le niveau minimum que doit posséder le foreur pour pouvoir forer. La face face d’une tuile représente ce qu’on trouve après avoir foré (minéraux ou autres) et affiche un nombre, le nombre de points de fortune que l’on gagne si on arrive à récupérer la tuile à sa base ainsi que le niveau minimum pour le transporteur (pour pouvoir ramener la tuile à la base donc).

Parmi le matériel de base, il y a des petits pions de bois ainsi que 4 gros palets rond en bois par joueur (qui modélise normalement sa flotte de vaisseau).

Ma version du jeu pour enfant est simple. Le but est de trouver tout les minéraux.

On construit le damier ‘sol de Mars’ comme dans le vrai jeu. On ne prend qu’une seul tuile vaisseau spatial pour représenter le vaisseau de chaque joueur (on prend souvent la foreuse parce que ma fille trouve que c’est un joli vaisseau spatial). Ensuite chaque joueur a ses 4 palets. A chaque tour, le joueur actif (ou la joueuse) peut poser 2 de ses 4 palets sur une même tuile ou sur deux différentes. Pour pouvoir retourner la tuile, il faut avoir autant de palets que le niveau de celle-ci (le niveau de forage dans la version normale).

Ensuite, on retourne la tuile. Si c’est un minerai, le joueur le garde. Sinon on défausse la carte qui ne sert à rien. A la fin de la partie, on compte les points de victoire que donne chaque carte (dans le « vrai » jeu, c’est ce qui modélise les points de fortune), et celui qui en le plus gagne.

(si vous voulez voir à quoi ressemble Dig Mars, il y a une version pdf du manuel FR ici : http://www.jedisjeux.net/goodies/dig-mars-3300-1380728292.pdf )

C’est déjà pas mal évolué comme règles. Il faut réfléchir que certaines tuile qui sont de niveau 3 ou 4 demandent de passer deux tours pour pouvoir être retournées. Est ce qu’il vaut mieux retourner 3 ou 4 tuiles en deux tours ou passer deux tours pour n’en retourner qu’une mais de niveau 4 ? C’est pas forcément évident évident pour ma petiote, mais elle s’en sort. (et elle râle très fort quand elle tombe sur un minerai ….:) )

Si vous aussi vous détourner des jeux de plateaux ‘de grand’ pour jouer avec des petits, n’hésitez pas à utiliser la partie commentaires ! ( de mon coté, si je teste de nouveaux détournements, je ferrais un nouveau billet).

Retour sur les soldes Steam : Mes découvertes

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Jan 062015
 

J’ai profité du combo vacances / Soldes Steam pour tester quelques jeux. Et du coup, je me suis dit que j’allais vous en faire profiter.

Comme d’hab, je ne met pas de captures d’écrans parce que ma machine est pas un monstre de puissance du coup je joue souvent en détail bas et qu’en plus ça me gonfle de faire des captures.

Les jeux coolos (jouez y)

This war is mine

Votre pays, votre ville est en guerre. Et vous êtes là, au milieu. Mais pour une fois vous n’êtes pas un combattant super entraîné qui arrêtes les obus de tank avec les dents et renvoie les missiles air sol d’un revers de main. Non vous êtes juste un survivant, enfin plutôt une petite équipe (3 ou 4) de survivants. Et vous essayez de survivre dans une maison en partie ravagée par les combats, mais suffisament peu pour pouvoir être habitable.
This war is mine est une grosse claque. Qui va vous mettre le moral à 0. Qui va vous vous mettre devant des choix moraux que vous n’avez pas envie de faire. Qui va vous mettre dans les pires situations. Vous voulez un exemple ?

Vous fouillez les ruines d’un supermarché. Derrière la porte, vous entendez une conversation. Une femme fouille aussi, un soldat arrive, lui dit qu’elle ne trouvera rien mais qu’il peut lui donner à manger si elle est gentille. Elle pleure, il la frappe. Vous ouvrez la porte pour vous interposez … et vous prenez une rafale de son arme. Vous êtes mort. Vous relancez, vous essayez différents moyens, mais non, vous ne pouvez rien faire.

Vous continuez à jouer, vous n’avez plus assez de nourriture, fouiller les décombres ne suffit pas. Vous décidez d’envoyer quelqu’un de votre équipe voler de la nourriture dans une autre maison de survivants, des retraités. Pendant que vous videz le frigo, ils vous entendent. Le papy vous cri d’arrêter, il est armé, vous avez peur pour votre bonhomme, vous lui faite donner un coup de pelle…. le papy tombe, la mamie aussi … Mais vous avez à manger pour quelques jours, presque une semaine ..

Je vais arrêter là mes exemples parce que je ne veux pas déflorer le jeu. Parce qu’il faut vivre les situations, les découvrir et être mis devant l’obligation de faire des choix qui hanteront vos personnages (qui tenteront de se justifier dans leur bio qui evolue au fur et à mesure du jeu et que vous pourrez consulter).

Le jeu se découpe en deux phases. Le jour où votre équipe est bloqué dans sa maison mais où ils peuvent construire des choses, manger, se soigner, etc …

La nuit où l’un de vos survivants ira fouiller un lieu (et un seul) pendant que les autres dormiront ou monteront la garde. Et monter la garde, c’est important si vous ne voulez pas vous faire piller votre bouffe par des vauriens sans morale.

Agréablement tout en noir et blanc avec une bande son minimaliste mais totalement dans le ton, ce jeu est tout simplement pour moi une des grosses réussites de l’année. Et il n’est même pas fini [ c’est en effet un jeu en early access ]. Alors oui, les situations se répètent au final (surtout si comme moi vous y jouer 7h d’affilé à votre premier lancement)

Crypt of the Necrodancer

Je sais qu’il date un peu. Mais je ne l’avais pas acheté avant. C’est un petit rogue like où la musique et le rythme joue un rôle très important. Les ennemis et votre perso se déplacent en rythme en fonction de la bande son (vraiment excellente). On peut d’ailleurs activer des accélerateurs ou ralentisseur de tempos.

Alors par contre il est dur. Passer les zones n’est pas sans difficulté et on recommence encore et encore plusieurs fois les mêmes niveaux jusqu’à finir par y arriver. Enfin, c’est peut être simplement parce que je n’ai aucun sens du rythme et que donc du coup, je suis pas du tout aidé.

Mais c’est kiffant à jouer (et la bande son est vraiment, je me répete, cool). Attention par contre, là aussi, jeu en early access. Et il existe différent persos avec chacun des caractéristiques (dont le barde dont les déplacements ne sont pas calés sur la musique ou le héros pacifiste qui ne peut pas tuer les monstres)

Portal

Oui je sais, comment j’ai pu ne pas jouer à Portal avant. Alors c’est tout simple, je ne suis pas vraiment bon à tout ce qui est puzzle en 3D. Donc le principe a priori ne m’attirais pas trop. Il a vraiment fallu toute la persuasion de plusieurs personnes pour que je me laisse tenter et que j’achète le 1 et le 2. Et j’ai lancé le jeu. Et j’ai arrêté 3h après quand je l’ai eu fini. Et j’étais foutrement content de l’avoir acheté. Alors si jamais vous êtes comme moi passé à coté de ce petit bijou, allez y. Foncez. Et vous aussi comprenez pourquoi The Cake is a lie.:)

Les autres

Quest of dungeons

Un petit rogue like très classique. On a le choix entre quatre classe (guerrier, magicien, assassin ou chaman), on est en mode oldschool retro 16 bits et l’on parcoure des donjons. On peut jouer uniquement au clavier ou utiliser son mulot.

Alors oui il est pas mal, mais vraiment sans plus. Rien de merveilleux, rien qui fait dire « whaou ». On parcourt des salles, on tue des monstres, on change d’équipement, on revend ses vieux items.

9 clues : The Secret of serpent Creek

Alors lui, je l’ai eu gratuit, en utilisant le système d’enchère à base de gemme de steam. Et ben on va dire que j’en ai eu pour mon argent.

Bon après il me fallait un truc pas trop compliqué, pour passer le temps de mes 5heures de TGV le 25 décembre au soir. Donc voilà j’ai passé un peu plus de 4h grâce à  9 clues.

Que dire d’autre, un scénario téléphoné et sans aucune surprise, des énigmes toutes faciles (trouve 9 engrenages, au tiens un engrenage dans une poubelle et un autre là et puis un autre ici …) des mécanismes de gameplay de découvertes d’indices ridicules … ( vous devez fouiller une voiture alors vous avez un visuel d’intérieur de voiture avec plein d’objet et une liste d’objet. Une fois que vous avez cliqué sur tout les objets listé, vous avez trouvé votre indice. Pas du tout artificiel … non … pas du tout )

Donc voilà.
Personnellement, je vous le déconseille. Pour occuper 5h de temps, il y a toujours les séries …

Jan 042015
 

Mi novembre nous avons eu le bonheur d’avoir un contrôle URSSAF. Trois semaines avant on a donc reçu un gentil petit courrier en A/R pour nous indiquer que le 19 novembre, il fallait accueillir dans nos bureaux la personne chargée de nous contrôler et lui fournir une liste de papier longue comme deux pages A4 (bon ok un peu moins longues mais quand même).

J’avais a peine fini de lire la lettre d’annonce du contrôle que j’appelais déjà mon expert comptable pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Au final tout c’est bien passé. Le cabinet d’expert comptable qui gére notre dossier a envoyé deux personnes pendant toute la durée du contrôle et comme autant l’expert comptable que nous avions fait du bon boulot, nous avons traversé avec succès cette épreuve. Même pas un petit redressement pour le plaisir, non rien.

Mais du coup après avoir survécu à cette expérience, je me suis dit que je pouvais faire une petite liste de chose toute simple à bien vérifier si vous vous trouvez dans la même situation que nous.

Déjà une première chose, stresser ne sert à rien. Pendant trois semaines j’étais totalement en stress. L’expert comptable avait beau me dire que tout allait bien se passer, on avait beau avoir tout les papiers qu’il fallait, je pouvais pas m’empêcher d’angoisser. J’avais l’impression de retourner en cours avec une intero surprise sur un sujet bien vache. Et puis il y a plein de légendes urbaines sur les contrôleurs Urssaf. Alors qu’en fait ben non, si tu peux répondre à toutes les questions que l’on va te poser, ben tout se passe bien.

La réduction Fillon.

A priori c’est une belle cochonnerie a calculer de façon juste (j’ai cru comprendre que les jours de maladie ne devaient être pris en compte dans le calcul ou je ne sais pas quoi). Donc si vous avez fait du Fillon, croisez les doigts pour que celui qui a mis en place le truc ait bien tout fait comme il faut (pour nous s’était le cas). Parce qu’à priori c’est un truc qui est vérifié tout le temps (ça a été l’un des premiers trucs vérifiés pour nous).

Les indemnités kilométriques.

On fait peu de notes de frais pour déplacement pro en voiture. Mais en 2012 on en faisait un peu plus. Et l’année 2012 était l’une des années contrôlées.
Deux choses que je ne savais pas :
Il faut prouver que vous aviez bien la voiture que vous prétentez avoir sur vos notes de frais. Y compris si vous avez vendu entre temps votre voiture (ce qui a été le cas pour moi). Avoir une photocopie de la carte grise de toutes les voitures de vos salariés est donc une bonne chose à faire. Dans mon cas,  j’ai retrouvé mon contrat d’assurance et une photocopie du contrat de cession. Mais c’était moins une.
Il y a un barème pour le remboursement des frais kilométriques. Barème qui évolue en fonction du nombre de chevaux de votre voiture (ça je savais) mais aussi du nombre de kilomètre fait dans l’année. En dessous de 5000 km c’est un certains nombre d’euros par km, les kilomètres suivant sont à un barème inférieur (voir très inférieur). Ca je ne savais pas. Donc on n’avait jamais fait la vérification. Et on avait tout calculé avec un seul taux. Et donc le nombre de kilomètre fait en 2012 a été vérifié pendant le contrôle. 4878 Km … Pour le coup j’ai eu de la chance.

Le remboursement des frais de transports en commun.

Vous prenez peut être en charge une partie des frais de transports de vos salariés (je ne me souviens plus si c’est obligatoire ou pas de le faire). Nous on le fait. Il y a la possibilité d’avoir un allégement des charges.  Mais pour pouvoir mettre en place cette allégement de charge il faut avoir les justificatifs fournis par les salariés (donc si c’est un abonnement mensuel, avoir tout les justificatifs) et aussi que le salarié est été présent au moins 1 jour sur un mois. A priori si un de vos salarié prend 1 mois de vacances, vous pouvez bien entendu prendre en charge comme d’habitude une partie de son forfait transport, mais pour ce mois là bien précisément, vous ne pouvez pas mettre en place l’allégement de charge qui va bien. Bon pour nous, un mois de vacances continue, ca n’existe pas, mais je n’avais pas forcément la totalité des justificatifs et ça a un peu été le branle bas de combat dans le bureau pour imprimer les justificatifs manquant en urgence (merci à RTM d’avoir un site qui permet de télécharger les factures même 2 ans après !!)

Note de frais repas.

Toute les notes de frais doivent être justifiable. C’est à dire noter sur le ticket CB la raison de celui-ci et si c’est un restaurant et que vous avez payé pour plusieurs, le nom de chacun des convives. Là on était paré. J’ai un agenda complètement exhaustif et chaque ticket indique bien en plus le pourquoi du ticket. Par contre, lors de la préparation du contrôle, un des trucs que j’ai fait a été de vérifier chacun des tickets, pour vérifier que j’avais bien noté la raison sur le ticket, que j’avais bien la justification qui allait bien sur mon agenda (et sur certains déplacement comme une présence samedi à paris ou 4 ou 5 jours d’affilé si j’avais bien en plus des emails ou des factures justifiant le pourquoi du truc). Les tickets sont historiquement rangés par ordre alphabétique du fournisseur. C’est ma moitié qui s’occupe de tout ça et elle trouvait cela plus logique.
Moi bếtement, je trouvais cela mieux de classer par mois. Du coup, on a tout reclassé. Et j’ai eu l’air bien con quand j’ai du retrouver le ticket du resto bidule et truc. (Heureusement j’ai une bonne mémoire et avec le nom du resto je me souviens quand j’y suis allé, même si c’est un resto de 2012, mais j’avais quand même eu l’air d’un con).

La vérification du fait que les fournisseurs soient en règle.

Je ne le savais pas non plus. Mais à priori, quand vous avez un fournisseur à qui vous donnez plus d’un certain montant (de mémoire 3000 euros/ an), vous devez lui demander une attestation vous prouvant qu’il est en règle pour tout ce qui est Urssaf. Alors si vous ne le faites pas ce n’est à priori pas pendant votre contrôle à vous que cela va poser problème. Mais si par la suite votre fournisseur se fait contrôler et qu’il n’était pas en règle, on peut venir vous chercher des noises.

Conclusion.

Pendant toute la durée du contrôle je n’ai pas ressenti de volonté de nous piéger pour pouvoir nous saigner. Alors oui, il y a eu des vérifications précises, pointilleuses. Oui, l’administration part du principe que vous connaissez la loi (et toute la loi) et que vous faites tout de la bonne façon. Mais cela me semble normal. On pourrait effectivement dire qu’il faut simplifier les choses et que c’est trop compliqué. Mais en attendant, les choses sont ce qu’elles sont. Et comme les contrôles existent, autant faire les choses bien. Et oui, lorsque j’ai refermé la porte de la salle de réunion, une fois que tout était fini, j’ai poussé un gros soupir de soulagement. Mais le contrôle et la façon dont il s’est passé a été honnête. Et je me dis que cela doit se passer comme cela dans la grande généralité des cas. Et que donc, si vous , de votre coté vous avez géré correctement votre boutique, tout se passera bien.

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Bilan 2014 et vision pour 2015

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Jan 012015
 

Ne perdons pas les bonnes habitudes prises en 2012 ! Donc op, un petit billet de bilan de cette année 2014.

L’année 2014 a tout de même était une année assez étrange. Je n’avais pas vécu une année aussi stressante depuis … longtemps .. Je crois même que 2014 est l’année la plus stressante que j’ai vécu. Du coup même si il y a eu énormément de bonnes choses en 2014, je suis bien content que l’on soit en 2015.

Mais revenons à 2014 et à ce que j’y ai fait.

Prise de parole.

J’ai été un peu moins orateurs qu’en 2013 (mais bon 2013 j’avais un peu fait exploser le compteur). Cette année je n’aurais parlé en public que 8 fois :

  • Deux conférences sur la création d’entreprise en temps qu’éditeur de logiciel libre. Une centrée sur comment faire vivre une entreprise qui fait du logiciel libre et une sur notre retour d’expérience concernant notre collaboration avec le ministère de l’intérieur.
  • Deux conférences sur les jeux vidéos. Une sur la création de jeu vidéos en général et une sur un début de jeux que j’ai essayé de coder en 3 mois (spoiler alert : ce fut un échec).
  • Deux conférences pour Pytong 2, une pour parler d’autohébergement en général et une pour présenter trois outils pour faire du jeu vidéo (blender game engine, pygame et Ren’Py).
  • J’ai d’ailleurs refait ma conférence sur les 3 outils pour le jeux vidéo au dev/var
  • J’ai aussi rediscuté auto hébergement au plug, avec une discussion très intéressante (même si je suis arrivé en retard, merci les déplacement pro à paris qui durent plus que prévu … )

Les “projets de l’année”

Les deux gros gros projets de l’année ont été :

  • Aider à l’organisation de Eurodjango 2014. Ca m’avait pris pas mal de temps en 2013 sur le dernier trimestre. Ce n’était rien en rapport avec le temps que j’y ai passé en 2014. (j’en parle ici)
  • Participer à un BookSprint d’une semaine. Écrire un livre en une semaine, même a 14 … quelle folie .. quel bonheur quel fun (j’en parle ici).

Dans les deux cas, j’ai adoré vivre ces deux expériences. Et je ne regrette rien. Mais Eurodjango qu’est ce que ce fut stressant et le Booksprint qu’est ce que ce fut fatiguant. Mais qu’est ce que ce fut bon aussi …

Le “Reste”

Dans le reste des choses que j’ai faites :

  • écrire 9 chronique jeux de rôle pour Plato
  • écrire 3 critique de jeux pour Plato
  • écrire un article pour GNU/Linux magazine parlant de comment s’amuser avec IRC et XMPP en python.
  • Lancer (et faire les premier commits) sur une application pour gérer les badges en django
  • écrire une mini app django  pour intégrer le js de reamaze
  • Donner un petit coup de main pour l’orga Pytong 2.

Inachevés mais pas encore agonisants …

Dans les trucs que j’ai commencé et pas fini (mais que je vais continuer) :

  • Tenter de coder la version web de mon nagademon 2013. Bien entendu c’est du django, bien entendu c’est pas fini. Mais je continuerais.
  • Tenter de faire un nagademon 2014, sur un projet fou et totalement surdimensionné. Avoir un contrôle Ursaff en plein milieu du nagademon (donc passer les quasi trois premières semaines de novembre à le préparer) n’a pas aidé à réussir à faire un truc. Mais à aussi je finirais.
  • Essayer de suivre deux cours Coursera (en octobre et en novembre …) mais sans arriver à tenir le rythme

Et pour 2015 ?

Cette année 2014 a été l’occasion de réfléchir sur ce que je faisais depuis quelques temps et ce que j’avais envie de faire pour 2015. Depuis quelques années, je passe beaucoup de temps à aider à l’organisation de conf, à faire des confs, voir même à écrire des articles techniques (même si en 2014 c’est moins vrai).

Et j’aime ça. Partager mes connaissance, faire des rencontres, découvrir des choses pendant des conférences et participer à la vie des communautés des soft que j’utilise.

Mais de plus en plus j’ai envie d’autre chose, envie de création. Je me suis bien rendu compte les années précédentes que malheureusement je ne peux pas tout faire à la fois  (mettre plus d’un an pour réussir à finir mon premier polar geek me l’a bien montré). Du coup, je pense que pour cette année qui débute je vais plus essayer de me focaliser sur une année de ‘création’.

Bon c’est pas tout à fait bien parti vu les choses déjà prévues ou en cours (comme la djangocong 2015 à Clermont-Ferrand pour le week-end du 8 mai, n’oubliez pas!) mais je vais tenter le truc.

Et puis coder ou écrire, ça demande plus de motivation personnelle que d’organiser des confs, alors vais je y arriver … (organiser une conf, quand vous vous êtes engagé à le faire, même si la motivation n’est pas là, vous êtes obligés d’avancer, de bosser pour que ca soit quelques choses de réussi… coder quand la motivation est pas là, vous lancer l’épisode d’une série).

Alors on verra bien ce que je ferrais en 2015. Mais en tout cas ma bonne résolution de 2015 c’est de me retrousser les manches et de ‘faire des choses’.

 Posted by at 16:47
Dec 312014
 

Disclaimer : j’écris ce billet après 13h de jeu à peine. C’est donc un retour sur le début du jeu. Peut être que mon avis changera d’ici à la fin du jeu, si nécessaire j’amenderais alors ce billet.

J’ai toujours été un joueur aimant les RPG ou rpg-like. Mon panthéons des jdr est composé pêle-mêle de Daggerfall, la série des Ultima, Fallout 1, les Dungeons Masters (oui ok c’est pas trop trop des rpg), les Baldur’s Gates et les Neverwinters.

Dragon Age 1 m’avait bien plu (je n’ai pas du tout joué au 2). J’ai arrêté les Elders scrolls après Morrowind et le jdr Shadowrun même si il est agréable n’est pas transcendant.

Mais j’avais une grosse envie de tester Divinity (et wasteland). Il se trouve que j’ai eu la bonne surprise de le recevoir en cadeau steam d’avant noël (merci poto) et que j’ai pu jouer un peu avant de partir en vacances (ben oui windows only).

L’intrigue est classique, on joue une paire de héros (des traque-sources) qui doivent résoudre une sombre histoire de meurtre qui potentiellement implique une magie maudite la magie de la Source. Ils se retrouvent dans à Cyseal une citée qui en plus d’être attaquée par des morts vivants est assiégée par des Orcs. Autant dire que ce n’est pas la fête tout les jours.

Bon bien entendu il y a en plus de cette quête principale une palanquée de quête secondaire plus ou moins fun et originale (ca va du classique retrouve mon frère parti à l’aventure jusqu’à jouer les entremetteurs entre deux chats).

Maintenant quel est mon avis sur le jeu ?

Il y a des choses que j’aime beaucoup :

  • la façon très oldschool de voir les choses. Très peu d’aide pour les quêtes par exemple, pas de marqueurs partout sur la carte pour indiquer les endroits ou aller par exemple. Pour le craft, on trouve des livres de recettes qui sont ‘réalistes’, mais qui ne donne pas directement des recettes toutes prêtes en mode blueprint. De la même façon il faut découvrir par soi même qui et où sont les gens qui vont nous vendre des livres de compétences.
  • la façon de résoudre les conflits non armés. Que ce soit entre vos deux personnages principaux (qui peuvent être en désaccord) ou quand vous voulez convaincre / intidimider / séduire un PNJ. Un minijeu de pierre/ciseau/feuille est alors lancé, le premier des deux personnages en conflit à gagner suffisamment de round (chaque round gagné rapportant X points, X étant la valeur de la compétence utilisée pour résoudre le conflit (raison/intimidation/etc ) remportant l’épreuve.
  • Les quêtes en temps limités que du coup vous pouvez rater si vous n’allez pas assez vite au bon endroit (par exemple vous pouvez aider à éteindre un feu qui ravage un bateau, si vous n’y allez pas assez vite, ben le bateau coulera, et zou, plus de quête.
  • les quêtes que l’on peut ne pas réussir à compléter, parce qu’il fallait résoudre un conflit (par exemple intimider un pnj) et qu’on a raté l’épreuve shifumi.
  • Le fait que l’on puisse offrir/vendre/acheter à tout les pnj que l’on croise. Parfois ils n’ont pas d’argent donc on peut rien leur vendre, parfois ils n’ont qu’une pomme à vendre (voir rien). Mais on peut toujours lancer une discussion et voir ce que l’on peut vendre / troquer.
  • Les combats en tour par tour. J’aime le tour par tour pour les jdr. Je déteste le temps réel ..
  • Le parti pri de ne pas avoir de classe de personnage.
  • Le fait de combiner les sorts ou d’utiliser des éléments du décor. Par exemple je peux lancer un sort d’huile qui va créer une grosse flaque d’huile sous les pieds des adversaires et les ralentir puis je pourrais lancer un sort de boule de feu pour enflammer le tout (ou utiliser une flèche enflammée). Mais je peux aussi faire exploser un baril d’explosif avec ma boule de feu, ce qui augmentera d’une façon sympathique (enfin pas pour ceux proche du baril) les dégâts faits.

Mais il y aussi des choses que je n’aime pas :

  • La partie combat se veut être difficile. Pour réussir certains combats important pour l’avancée de l’histoire, il faut non seulement la jouer finement au niveau stratégie mais il faut aussi avoir un level minimum sous peine de se faire totalement rouler dessus. Et ce niveau minimum pour l’avoir il faut valider quasiment toutes les quêtes secondaires et nettoyer tout les monstres pour engranger l’expérience. Ce qui a tendance à pousser à la chasse à l’XP plutôt que prendre les décisions en accord avec la façon que l’on a de voir ses personnages (exemple, à un moment on rencontre une guilde de rigolos, des vantards pédants qui ne font que parler, parler et ont l’air d’être totalement incompétents. Ils nous font l’honneur de nous proposer de rentrer dans leur guilde. Si on accepte, on gagne une quête secondaire. Personnellement j’ai refusé, je ne voyais pas mes personnages, un mix entre détectives et inquisiteurs dire oui à une intégration dans une guilde de brasseurs de vents. Mais j’ai du coup perdu de l’xp, ce qui m’a pénalisé pour la suite).
  • Faire avancer les quêtes à travers les dialogues avec les PNJ peut parfois être infernal. Vous venez d’avoir une avancée majeure dans une quête secondaire, vous allez voir le pnj qui va bien et il faut passer par plusieurs enchaînement de dialogue précis pour avoir enfin la possibilité de lui parler de la quête qu’on vient de finir. Sans qu’il n’y est aucune logique. Alors que cela devrait être le premier truc dont le pnj en question devrait avoir envie qu’on parle.
  • La course à l’xp influe aussi sur la façon de construire son personnage. Le don pour parler avec les animaux est du coup un must have vu qu’il permet de débloquer les quêtes secondaires données uniquement par les animaux.

Au final, j’accroche beaucoup à Divinity. C’est même un très très bon jeu. C’est dommage que certains points viennent un peu gâcher l’expérience globale, parce que sans ces petits points noirs Divinity aurait à coup sur trouvé une place dans mon panthéon des jdr. Enfin, ne vendons pas la peau du rpg avant de l’avoir fini …

Lectures et visionnages de fin d’année

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Dec 292014
 

Traditionnellement, les vacances de Noël sont l’un des rares moment(à priori le seul depuis 3 ans où je prends quasiment pas d’autre vacances qu’à ce moment là) ou je souffle un peu. Où je tente d’oublier responsabilités, soucis, problème pour pouvoir repartir dans les meilleurs conditions possible pour une nouvelle année.

Du coup, c’est un moment où je dors assez peu mais où je lis / regarde beaucoup de choses, surtout les 3 ou 4 premiers jours ou je déconnecte vraiment complétement. (Avant j’apprenais un langage de programmation à chaque fois mais depuis quelques années, ca m’attire plus autant).

Pour une fois, je me suis dit que j’allais faire un billet (que j’éditerais si nécessaires) pour lister certaines de mes lectures / visionnages.

Alors commençons …

Livres

L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman

C’est l’un de mes cadeaux de noël. Comme je suis un fan inconditionnel de Gaiman, je l’ai fini en moins de 24h. Et j’adore. Gaiman a une façon unique de raconter, une manière d’écrire de la prose de manière si poétique et si magique que le simple récit d’un repas ou d’un petit déjeuner devient quelque chose de féerique. Ici, le héros revient dans son village natal pour un enterrement. Et il se retrouve plongé dans son enfance et ses souvenirs de sa septième année. J’ai dévoré chaque page du livre. Et qu’en j’ai fini par arriver à la dernière, j’aurais voulu qu’il en reste encore. Alors oui je suis un fan. Oui j’adore chacun des livres que Gaiman a écrit. Et oui je trouve qu’en plus la période de Noël est parfaite pour lire des histoires de fées et de magie. Mais n’empêche que le livre est vraiment bien et que je vous le conseille. Et puis sa douce simplicité était reposante, agréable à lire. Des méchants vraiment méchants, des gentils qui le sont sans arrière pensées, des puissances qui nous dépassent et que l’on croise sans vraiment les comprendre. Le tout saupoudré de bon sens enfantin, ce bon sens qu’il est si triste de perdre quand on devient adulte.

Le Protectorat de l’ombrelle tome 1 , 2 et 3 de Gail Carriger

De la bitlit dans le londre du XIX siécle, ce n’est pas si commun. Suivre les aventures d’une vieille fille (bon elle a que 26 ans mais bon on est en pleine époque Victorienne) sans âme qui se mesure à des loups garoux, des vampires et des scientifiques fous en utilisant son ombrelle ça l’est encore moins. Autant j’avais débuté la lecture du premier tome comme on lit un roman de gare, pour simplement passer le temps, faire une pause entre deux lectures plus sérieuses, autant j’ai rapidement été pris dans les filets de l’auteure. Les multiples clichés de la bit-lit sont repris et détournés avec goût, le scénario est loin d’être ridicule et les personnages sont très attachants. Une bonne surprise qui va me faire continuer à lire les prochains tomes du cycle.

Séries

La série la plus kitsch de 2014 : The Librarians

Vous vous souvenez les séries des années 90 ? Les énigmes simplistes, les effets spéciaux en mode carton pâte et les méchants vraiment ridicules ? The Librarians c’est tout à fait cela. En 2014. La première saison commence à peine et c’est divin tellement c’est peu crédible et ridicule. En dessous de la bibliothèque de New York existe une bibliothèque magique qui sert à garder tout les artefacts magiques trop dangereux pour être laissé en liberté. Le bibliothécaire, sorte de mélange entre Rupert Giles , Indiana Jones et Sydney Fox a la charge de retrouver les dit artefacts. Pour le coup, LE bibliothécaire en charge (Noah Wyle) n’apparait que dans les deux premiers épisodes laissant ensuite son équipe d’apprentis (entre le mec au QI de 190 qui utilise ses poings plus que son cerveau, la nana avec une super mémoire et le super voleur totalement ridicule, je ne sais pas lequel est le plus risible) et sa ‘gardienne’ (une colonel de l’OTAN qui devient son garde du corp) s’occuper de résoudre les problèmes ‘mineurs’. La série est tirée d’une série de téléfilm à succès (ou le bibliothécaire était déjà joué par Noah Wyle) et vraiment il ne faut pas rater le visionnage de ce monument de ridicule. J’espère que la série ne sera pas annulé et qu’il y aura une deuxième saison. [ si je devais donner un point de comparaison pour que vous puissiez vous faire une idée, je citerais les séries suivantes : Hercules, Sydney Fox, Sinbad le marin] (nan mais sérieusement il faut regarder, le minotaure dans l’épisode 3 est juste .. non .. mais.. en 2014 quoi ).

Dominion : Où comment une série s’inspire d’un film.

Legion est sorti en 2010. Film très moyen, pour ne pas dire bof bof dans lequel les anges venaient exterminer les humains. Heureusement pour l’humanité, L’archange Mickael se range du coté de l’humanité et celle qui doit donner naissance au nouveau sauveur de l’espèce humaine. La série se passe 25 ans après, alors que les survivants se terrent dans des cités fortifiées et que l’on ne sait pas qui sera l’élu. La première saison est courte, à peine 8 épisodes. On y retrouve Anthony Stewart Head qui joue un personnage bien retors et égoïste. La série elle même est pas trop mauvaise. Bon elle use de toutes les grosses ficelles possibles mais ça reste divertissant.

Films

Prédestination

un agent temporel (comprenait une police du temps qui empêche les criminels de commettre leur crime avant qu’ils ne les commettent) doit lors de sa dernière mission arrêter le seul criminel qu’il n’a jamais réussi à attraper. Plutôt bien fait, avec une belle façon de jouer avec les paradoxes temporels. Une bonne surprise pour le coup.

The expendables 3

Des stars vieillissantes des années 80 / 90, un scénario au ras des pissenlits, des petits nouveaux pour un peu rajeunir les choses et de la baston, encore et encore et encore (et des tanks). Rien de plus, rien de moins. Mais rien que pour voir Governator ça vaut le coup (et Harrison Ford).

The equalizer

Petit j’étais un grand fan de la série (avec Edward Woodward et son écharpe rouge). Le film m’a laissé un arrière goût bizarre. Dans mon souvenir la série était beaucoup moins tournée vers cette mise en scène de la violence comme moyen de résolution. Après peut être simplement que j’étais trop jeune. Mais bon, je suis sur que dans la série Woodward ne réfléchissait pas au nombre de seconde qu’il allait lui falloir pour tuer 5 méchants, ne lançait pas un chrono et ne vérifiait pas après les avoir vraiment tué.

Les gardiens de la galaxie : Pas mal du tout comme film de super héros un peu ‘décalé’. Un grand méchant super fort et vraiment très méchant, une équipe de bras cassé avec un leader hors la loi et désabusé comme un Han Solo. Depuis Starfighter [je ne sais pas pourquoi mais oui les gardiens de la galaxie me fait penser à Starfighter) pas grand chose n’a changé à part les effets spéciaux mais la recette fonctionne toujours.

Edge of tomorrow

Quand j’ai lu le résumé je me suis dit ‘tiens mais c’est quoi ce remake bourrin du jour de la marmotte (un jour sans fin pour le titre version française)’ . Et effectivement c’est bien un remake bourrin du jour de la marmotte. Une invasion extra terrestre, Tom cruise qui se retrouve en première ligne et qui par hasard gagne la possibilité de relancer la journée en cours dés qu’il meurt. Et voilà, on tient la boucle temporelle. Bon par contre, le film est à mon avis bien bien moins bon que celui ou joue Bill Murray. Mais en fin de nuit, juste avant d’aller se coucher, après 3h du matin, ça passe pas trop mal.

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Le nagadémon 2014 est mort, vive le nagademon 2014.

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Dec 012014
 

Ce Nagademon 2014 sera donc un récit d’un fail. D’un gros gros fail. Parce que je n’ai même pas pu finir le prototype du jeu que je voulais faire. ( un prototype jouable bien entendu pour pouvoir valider le naga).

Mais entre des échéances boulot imprévus, une fatigue généralisée qui limitait ce que j’étais capable de produire les week-ends (il ne faut pas prendre des vacances une seule fois par an, pour noël, sachez le les enfants) et surtout, surtout un contrôle URSAFF le 19 novembre (il faudra que j’écrive un petit billet la dessus), mon naga était limite mort né.

J’ai bien tenté d’en faire le plus possible, mais voilà. Il n’y a que peu de code et pas du tout de truc utilisable ou jouable ou de début de scénario ou autre.

En plus, comme j’avais dans l’idée un jeu un peu à secret, un des prérequis (et qui m’a ralenti) était donc de pouvoir totalement détacher la mécanique du jeu,  de son instanciation dans mon ‘idée de jeu’.

Mais je voulais faire quoi comme jeu ?

En fait je voulais faire une espèce de mix entre un jeu de rôle bac à sable mais quasiment uniquement textuel et un visual novel. Le tout dans un univers très contemporain (maintenant quoi) et dans une ville qui aurait ressemblé à un mix entre toutes les grandes villes desquelles j’ai arpenté les trottoirs.

Où pour faire plus clair, un livre dont vous êtes le héros augmenté et web. Mais avec des quêtes en temps limités, et peut être des interactions lâches entre les différents joueurs.

Bien entendu je n’espérais pas finir le tout en un mois.  Et je ne vais pas vous cacher que j’étais loin de tout avoir imaginé. D’ailleurs à part quelques quêtes et pnj importants, je n’avais pas grand chose.

Mais j’espérais pouvoir donner une idée de l’ambiance et des mécanismes.

Bien entendu le problème d’un jdr bac à sable ou pas c’est de devoir écrire des choses, scénarios, quêtes, histoires, etc …
Ce ne sera pas le cas.

Mais ce n’est que parti remise.

Parce que je vais prendre des vacances pour Noël. Au moins une semaine complête, voir un peu plus. Et si j’arrive à me ressourcer suffisamment en quelques jours. J’utiliserais un bout de mes vacances pour faire ce que j’aurais voulu faire. Pour vous proposer un début d’expérience de jeu et voir ce que vous en pensez.

On verra bien début 2015 ce que j’aurais pu faire.

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Django 1.7 et écriture de tests, petites explorations

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Nov 022014
 

Je me suis enfin lancé dans l’écriture d’une app django gérant les badges (ou les succès si vous préférez). L’objectif étant de pouvoir réécrire de zéro histoires de rôlistes. L’idée était de tenter de faire une vraie app django, en mode réutilisable, histoire que peut-être des gens puissent trouver intéressant de l’utiliser.

Je me suis retrouvé avec deux problèmes concernant mes tests :

  • Souvent on gagne un badge quand on a créé suffisamment de chose (comme des checkin, des billets de blogs ou des contributions diverses). Sauf que je ne voulais pas créer dans mon app des models ne servant à rien, juste pour pouvoir en créer lors de mes tests.
  • Je voulais pouvoir créer des badges se gagnant sur un critère du style ‘être venu un certain nombre de fois sur une URL.’ Donc mettre en place des décorateurs sur des vues. Mais là encore, je ne voulais pas avoir à créer des vues dans mon application rien que pour les tests.

Au final, en lisant un peu de doc, j’ai réussi à faire ce que je voulais.

Tester un décorateur sans créer des  vues inutiles dans son app.

Je savais déjà comment forger des requests avec la RequestFactory. Par contre pour créer des vues, je n’en avais pas la moindre idée.. Une petite question plus tard, Foxmask m’a indiqué un lien qui allait me donner la solution que je cherchais. (le voici) Il suffisait au final d’utiliser mock pour créer, directement dans mes tests, une fausse vue que j’allais pouvoir décorer.
Une dernière subtilité, comme vous le verrez dans le lien novapost (ou dans mon code), si vous utilisez wraps pour créer votre décorateur, il faudra ajouter l’argument assigned=available_attrs(view_func) à votre appel à wraps (tout comme django le fait). Cela sera nécessaire pour pouvoir utiliser votre décorateur en mode fonction, ce que vous devrez faire dans vos tests, à cause d’un bug python 2 (celui-ci :http://bugs.python.org/issue3445)

Créer des models uniquement pour les tests

Ici après quelques test infructueux, je suis finalement tombé sur ce ticket dans le track django. Dont le dernier commentaire remonté à 2 mois. Et en fait, l’astuce est toute simple. Il suffit de créer le model de test dans le fichier de test qui va bien (c’est ici au niveau de mon code) et ensuite de modifier manuellement une des migrations django pour ajouter la création du modèle, uniquement si on est dans le mode Test. Petite modification de mon cru comparé au code donné dans le ticket, j’ai fait en sorte que les models de tests soit créé si la base commence par test ou si elle est stockée en mémoire (mon code est ici).

Rien de bien merveilleux ou de bien révolutionnaire, mais bon, on ne sait jamais, ça pourrait peut-être être utile à l’un d’entre vous.

 Posted by at 18:41
Oct 192014
 

Mi aout, j’ai décidé de me mettre au standing desk. Pourquoi ?

Alors pleins de raisons, certaines aussi sérieuses que d’autre sont triviales :

  • le 14 aout a été l’occasion d’un grand ménage, changement de position des armoires / bureaux / du canapé / du meuble à vidéo projecteur / des consoles de jeux / du frigo chez Hybird, j’ai du coup aussi eu envie de changer des choses dans mon espace de travail en lui même.
  • J’ai des cervicales en carton, j’ai l’impression (quel euphémisme) que rester assis dans des positions pas formidable n’aide pas.
  • Je n’ai pas forcément la meilleure des hygiène de vie niveau sport ou au niveau du ratio correct entre le nombre de kilo calorie mangées par jour et les activités physiques faites pour les dépenser.
  • Des copains avaient essayés, [ même si tous ont au final arrêtés pour différente raisons] et pendant le moment où ils avaient essayés, ils n’avaient pas l’air trop négatifs sur cette pratique.
  • J’avais pas mal lu que ca permettait d’être plus concentré, efficace, productif quoi.

Le week-end du 15 août, je suis donc passé par IKEA et op la table basse LACK bien connue  a fini dans mon coffre.

Je me suis astreint dés le départ à passer dans un mode totalement standing desk. D’abord parce que je bosse en bi écran et que du coup il me semblait peu plausible de me dire ‘bon allez 2h de standing desk puis 2h assis puis 2h de standing desk’… Ensuite parce que je me connais, j’aurais fait 2h de standing desk, puis 2h assis puis… je serais resté assis.

Donc, debout, dés le 18 août, et puis c’est tout.

Les premiers jours, l’impression qui me reste c’est celle d’avoir faim. Alors oui c’est un peu douloureux. Mes genoux et ma plante des pieds m’ont rappelé qu’ils existaient. Mais je pensais que ça allait être bien pire. Non, le truc dont je me souviens très précisément concernant les 3 ou 4 premiers jours ce fut vraiment que j’avais faim. Plus que normalement.

Ensuite, j’ai des genoux un peu fragiles et j’ai cru que c’est ce qui allait me faire arrêter si je devais arrêter. Mais après 3 semaines, ils ont arrêtés de craquer ou d’être trop douloureux. Pour la plante des pieds, j’ai passé quasiment tout mon temps à bosser en chaussette en me confectionnant un tapis de travail maison (une grosse couverture laine pliée plusieurs fois). [Maintenant je suis passé aux chaussures « d’hiver » et je peux rester debout sans problème dedans sans ressentir de douleur]

Parmi les mauvaises idées que j’ai eu, c’est de vouloir utiliser du plastique bulle (pour entourer les colis) pour attendrir encore mon tapis de travail personnalisé. Au bout de deux jours mes chevilles hurlaient de douleur et je suis revenu à la couverture en mode tapis.

Et j’ai donc continué à bosser debout. Il faut bien l’avouer mes genoux sont parfois un peu douloureux (j’aime bien passer en mode sur une jambe, l’autre pliée sur mon bureau pour laisser un genoux se reposer) et le soir je suis content quand à la maison, je rentre, je peux m’asseoir et laisser mes plantes des pieds respirées. Il faut bien aussi l’avouer je n’ai pas vraiment détecter d’amélioration de la productivité.

Mais alors pourquoi je continue :

  • Tout d’abord parce que j’ai l’impression de me sentir mieux. La seule fois ou j’ai eu mal aux cervicales en deux mois fut qu’en j’étais en déplacement et donc obligé de bosser assis.
  • Ensuite parce que du coup, la contrainte physique que rajoute le mode debout fait que je suis plus à l’écoute de quand j’ai besoin de faire une pause. Quand mes genoux tirent vraiment, que ma plante des pieds me donnent l’impression de marcher sur une plaque de fonte chauffée à vif, je sais que c’est le moment de faire une pause [et j’ai un fauteuil spécial pause, à coté de mon bureau, où je m’assoie pour souffler 5 minutes] Avant, en mode assis, je continuais à bosser, en perdant le fil petit à petit, avec une efficacité en chute libre. Là au moins, je m’arrête pour de vrai, je pense à autre chose 5 minutes, et je recommence, de nouveau en état de concentration, donc ma productivité ne s’est pas magiquement améliorée mais j’ai réduit les phases de musardage .
  • Je ne peux plus manger devant mon PC. Je suis obligé de manger ailleurs (j’ai mis une petite table dans le coin cuisine du bureau du coup). Et je trouve que c’est plutôt un bien (et mon clavier me remercie de ne plus se prendre des miettes)
  • J’apprécie vraiment vraiment beaucoup plus la position assise maintenant. S’assoir devient un plaisir, quelque chose que je savoure vraiment le soir quand je rentre. Je ne passe pas d’une position avachie dans mon fauteuil au bureau à une position avachie dans ma chaise à la maison. Je profite vraiment du moment de repos le soir, assis.

Et pour la suite ?

Pour l’instant je ne me vois pas autrement que debout niveau boulot. Je suis par contre sur et certain de ne jamais passer en mode debout à la maison (même si il m’arrive de bosser à la maison, mais ca restera assis). Parce que jouer debout, regarder des séries debout,  se détendre debout, ce n’est pas possible.

 Posted by at 17:38
Oct 182014
 

L’année dernière fut ma première rencontre avec le concours du nagademon. Pour ceux que cela intéresse, j’ai écris quelques billets pour en parler dans la catégorie dédiée. Et au final, cela à donner  Robots Wars, un jeu de plateau à priori sympathique.

Sauf que j’ai échoué au final, vu que je n’ai pas fait une vraie partie dans le temps impartie du mois de novembre 2013. J’ai simulé des parties tout seul, mais je n’ai jamais joué en vrai. Une quasi réussite va-t-on dire. J’ai même essayé de coder, pour les RMLL une version web de robot wars, mais pour l’instant (le repo se trouve ici), je n’ai pas beaucoup avancé, il faut bien l’avouer.

Donc cette année, je ne savais pas si j’allais me relancer dans une telle course. Finalement en discutant avec Bruno et Florian (forcément, si c’est une idée un peu loufoque, il y a des chances que l’un des deux, voir les deux soit pas très loin), j’ai craqué, et j’ai décidé de refaire cette année un nagademon. Mais un en mode jeu web, pour que ca soit plus facile de trouver des joueurs.

J’étais parti sur l’envie que je réprime depuis longtemps, sur du rogue like web en utilisant une version édulcorée du SimonSystème.

Mais cette nuit j’ai encore eu le droit à une ‘mauvaise nuit pour cause de quinte de toux’. Et à 2 ou 3h du matin, je me suis mis à penser et à trouver des idées géniales. (Enfin géniales pour 2 ou 3 h du matin, avec un déficit de sommeil aggravé par une semaine de mauvaises nuits remplies de quinte de toux). Autant dire que je ne suis pas très très sur de la génialité des choses.

Mais un concept émerge. Un truc bizarre, qui ne sera jamais terminé en 1 mois (ou en 40) mais dont je dois pouvoir donner un avant goût avec la durée du nagademon.

Pour le coup, exit le médieval fantastique, exit les épées et les sorts.

Mais avant de partir bille en tête sur un concept qui au final était tout merdique, je me dis que je vais peut être, sans vous l’expliquer, voir si vous pourriez accrocher à l’idée de jouer [ vu qu’il faut que cette année, je trouve des joueurs, pour réussir mon nagademon]

Donc mes questions sont les suivantes :

  • Est ce qu’un jeu dans un monde contemporain (soit aujourd’hui la maintenant) dans lequel on pourrait rajouter une pincée de fantastique (ne pensez pas bitlit avec vampires et loups garous (même si j’aime bien lire de la bitlit, mais c’est pas le sujet) mais plus trouble un peu comme Kult, fantôme, lutin, etc)  est une idée merdique ?
  • Est ce que jouer à un jeu dont l’ambiance générale serait à l’étrangeté, à un sentiment de spleen, à quelque chose de sombre est quelque chose qui peut être attirant ?
  • Est ce que le choix d’un perso est pour vous obligatoire pour un jeu qui tire vers le jeu de rôle ? Est ce qu’avoir soit un perso toujours le même pour tout les joueurs, parce que c’est comme ça soit avoir un perso qui est généré par le jeu, sans que vous puissiez choisir son sexe, son age, son nom vous dérangerez ?
  • Est ce qu’il faut que vous ayez un but ? Même vague ? Mais à un moment est ce que vous pensez qu’il faut absolument que le jeu vous dise ‘il faut faire ça’ ? Où est ce qu’être laché quelque part, sans aucune idée de quoi faire (mais en pouvant faire des choses) vous semble être une expérience de jeu intéressante ?

Enfin, sans doute la question la plus importante pour moi. Une question sur le décor. Le jeu pourrait être contemporain. Donc par exemple à Paris aujourd’hui. Sauf que vous vous doutez bien que le décor parisien ne va pas être présenté dans sa totalité. Il est pas imaginable de proposer 100 % des rues de paris, des monuments de paris, etc, même si j’avais une équipe de 50 pendant 2 ans pour m’aider. Donc du coup est ce que niveau immersion vous préféreriez :

  • Jouer dans une ville connue , réelle, Paris par exemple mais qui serait « modélisé » en très petite partie, avec qu’une petite partie des rues, des monuments, des lieux. Un paris rétrécit, où vous pourriez marcher sur la version modélisée des grands boulevards mais où vous ne pourriez pas tourner à droite sur la rue de hauteville par exemple.
  • Jouer dans une ville qui n’existe pas, avec un nom qui n’existe pas, avec une géographie complète du coup, sans blanc, mais du coup sans existence réelle.

Et pour finir :

  • Est ce que vous vous en foutez des questions d’avant, de toute façon ça vous semble pourri, un rogue like ça serait mieux ?
 Posted by at 15:29
Aug 092014
 

[Note de MrJmad : Ce billet est long. Je vous préviens tout de suite. Il est long et vous n’apprendrez pas grand chose (à part qu’un booksprint c’est bien). C’est simplement en retour de ressenti, à chaud, après une expérience sympa que je viens de vivre. Ne venez pas vous plaindre à la fin si vous avez l’impression d’avoir perdu votre temps à lire ! 🙂 ]

 

Il est minuit 11 mardi, pardon mercredi 6 août. Je commence à écrire ce billet, musique dans les oreilles,  à Bruxelles, assis dans une maison que je partage avec six autres personnes, juste parce qu’il m’est, pour l’instant, encore impossible de dormir, l’esprit bien trop rempli d’excitation et de fun ressenti.

Mais commençons par le début. Que fais je à Bruxelles, un mercredi 6 aout ?

Je participe donc à un liberathon, c’est à dire à l’écriture, en équipe d’un livre qui sera publié sous licence libre. Pour le coup un bouquin sur l’utilisation du Blender Game Engine pour créer des jeux.

Comment diable ai je peux arriver dans ce projet alors que je suis un handicapé total de la création 3D (et du dessin en général ? ) Parce qu’il manquait un profil ‘niais en blender et bon en python’. Et qu’en plus je maîtrise assez bien les problématiques basiques de tout ce qui est game design.

Mais comment en vrai, je suis arrivé là ?

C’est grâce à Linux Mag et aux RMLL.

Aux RMLL parce que j’ai fait deux conférences sur les jeux vidéos libres et que en passant j’ai dit que je faisais du python quasiment tout les jours. A Linux Mag parce qu’il y a maintenant deux ans, j’ai écrit une partie du Hors Série créer des jeux en HTML 5. Et qu’Elisa, la fondatrice de FLOSS FR avait aussi participé à ce HS.

Et qu’elle était aussi assise dans la salle où j’ai fait mes confs, aux RMLL 2014. Et qu’à la fin de la conf, elle est venue me demander si je voulais participer, début août à l’écriture d’un bouquin, sur les jeux vidéos. Qu’elle cherchait justement, vu qu’elle était la facilitatrice du groupe, un profil connaissant python mais pas du tout blender.

Au début, je ne pensais pas pouvoir y participer. Mais finalement après avoir organisé les choses pour le boulot et vérifié que ma moitié acceptait l’idée que je parte une semaine complète, une absence de plus, même pas vraiment pour le boulot, finalement j’ai dit oui. Et cela même alors que tout les français logeaient dans une maison airbnb, comme une espèce de grosse collocation à 7 pendant une semaine. (cette idée me faisait suffisament peur, pour ne pas dire qu’elle me terrifiait totalement, que j’avais demandé à pouvoir dormir dans une chambre seul, ce qu’en plus j’ai pu faire, même si au final j’ai dormi dans un bureau, sur un matelas posé au sol et sans porte mais avec un rideau )

Et donc, dimanche 3 août, 13h36, j’ai pris le TGV direction Paris, puis le Thalys direction Bruxelles. 19H23, sans même une demi minute de retard, le Thalys arrivait Gare du Midi.

Et à même pas 20h, j’étais sur place découvrant une partie de l’équipe.

Equipe qui fut au complet le lendemain. 14 personnes, des français et des belges. 2 facilitateurs, Elisa (La BOSS (on me signale dans l’oreillette qu’en fait on pourrait qualifier notre semaine de BOSS : Blender Open Source Summit et que donc élisa serait la BOSS des BOSS .. 🙂 ) et Cédric. Et pour le reste douze auteurs. Illustrateurs, modeleurs, utilisateur de blender ou du blender game engine. Un core dev game engine.  Et moi. Moi qui n’est plus lancé blender depuis 2003.  Moi dans le rôle du dev python avec un regard naïf sur blender.

Et tous ensemble on avait 5 jours pour écrire un livre. Plutôt 4 jours d’ailleurs le premier jour étant quasiment totalement consacré à la définition de ce qu’on allait écrire.

Et comme écrire un livre en même pas une semaine c’était trop facile, dés le lundi soir un objectif secondaire fut ajouté. Créer un jeu, un vrai jeu, enfin tout au moins un prototype fonctionnel avec plusieurs niveaux, une histoire, tout quoi, en même temps, avant la fin du sprint.

Et on est donc mardi soir très tard, enfin tellement tard qu’il est plutôt mercredi tôt. Deux jours ont passé, un jour depuis que le projet « bis » jeu a été lancé. Ce fut deux jours longs. Deux jours avec une forte demande en productivité.

Mais ce fut deux jours comme j’aimerais en vivre 100, 1000. Une salle, quelques tables carrées  et 14 personnes arc-bouté vers le même objectif. Une exigence de performance comme je ne l’avais pas ressenti depuis très longtemps.

Un Fun sérieux, un ‘avançons ensemble’, un échange fluide entre tout les membres de l’équipe, une émulsion permanente, une telle diversité. Et un rôle totalement important et tout en finesse, presque invisible tout en étant totalement indispensable des facilitateurs. Pour faire que chacun donne le meilleur de lui même, pour que tout le monde prenne la place dans lequel il excelle, que chacun avance dans le bon sens, que les choses se passent bien, sans heurt.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je ne sais pas si on arrivera à finir le jeu en plus de finir le bouquin (pour le livre, je n’ai pas de doute sur le fait qu’on le finisse).

Ce que je sais c’est que déjà là maintenant, je suis follement heureux d’avoir dit oui. Cette expérience restera comme une étape importante, comme un souvenir que je me remémorerais avec plaisir. Comme la démonstration parfaite qu’à plusieurs, avec le bon état d’esprit, on peut faire des quasi miracles.

Je ne publierais ce post, si je le publie d’ailleurs, qu’à la fin du booksprint. Mais je continuerais à le rédiger, au cours des prochaines nuits. Pour l’instant je vous laisse, j’ai des levels à designer.

–————–

Je continue ce billet dans le train du retour. (un TGV bondé qui passe à la fois par l’aéroport charles de gaule et eurrodisney .. je vous laisse imaginer l’ambiance.. ) J’espèrais pouvoir continuer ce post pendant le booksprint même, mais ce ne fut pas possible. Finir à 20h, aller manger, prendre un peu de temps pour boire une petite bière belge, rentrer, passer 1h ou 2 à taffer et dormir. Voila mes soirées. Pas de créneau pour écrire. Siroter une pinte en refaisant le monde ou avancer sur le boulot à faire du lendemain était somme toute plus important.

Et puis, le trajet du retour est au final un bon moment pour commencer à prendre du recul et finir d’écrire mon ressenti. Encore dans les émotions de la semaine passée, mais plus frontalement dedans.

Je me rends compte qu’avant de parler plus avant du booksprint en lui même, il me faut présenter quelques acteurs importants de cette semaine qui vient de passer.

Tout d’abord Bruxelles. Bruxelles et ses bars, partout tout le temps. Bruxelles et l’ambiance, le plaisir que j’ai à y passer du temps en m’y sentant un peu comme à la maison. Le cosmopolitisme des gens qu’on y croise, la façon d’être sans pareil des belges.. [ Je crois que si je pouvais choisir, j’aurais bien aimé être belge] Mon seul regret est au final d’ailleurs le peu de temps que j’ai pu passer à y flaner. [ et à 20h, je peux vous promettre qu’il n’y a plus une librairie ou un magasin rigolo d’ouvert ]

Ensuite la maison, louée sur airbnb, où nous vivions (enfin, plutôt où nous passions très peu d’heure par jour), nous les francophones. Une maison sur plusieurs niveaux, toute biscornue, totalement anti-fonctionnelle. Aucun verrou sur les portes intérieures (ni au WC, ni a la porte de la salle de bain, rien). Des escaliers sans rampes, des trous d’accès aux escaliers sans rampe histoire d’éviter une chute rapide d’un étage. Des interrupteurs cachés, parfois en deux parties (les lumières de la salle de bain s’allumaient avec un interrupteur à l’extérieur et leur puissance se réglaient avec des potentiomètres cachés sous le meuble des lavabos.. Sans parler de bibelos présent de partout .. de la statue grecque de plus d’un mètre de haut posé sur un meuble, du clavecin, des chaisses ultra kitch (velour rouge et bois noir) .. Bref une source continue de rire, d’étonnement et de ‘WTF mais c’est quoi cette maison ??’

Enfin le lieu du booksprint. Un immeuble de 11 étages, anciennement occupé par un hopital ; Celui-ci n’occupe plus que les 3 premiers étages, mais du coup, le proprio ne peut pas lancer de gros travaux de rénovations. Les étages au dessus sont donc loué à des collectifs d’artistes. Nous étions au 9ième étage, tout au bout du 9ième chez F/LAT. Pour se rendre dans les 3 salles où nous travaillions, il fallait  donc traverser tout l’étage, éclairés par deux projecteurs led à détecteur de mouvement. Une impression de fin du monde, de squat, de gens qui se réfugient là pour éviter de se faire croquer par des zombies. Et la vue .. une vue magnifique sur tout bruxelles. Faire une pause, aller chercher un café et me poser avec mon mug, face à une fenêtre pour juste découvrir le panorama, se vider la tête en observant la ville, en dessous  …

Le décor étant posé, reprenons le fil de l’histoire. Mercredi, jeudi et vendredi sont passés à une allure incroyable. Mix d’écriture, de boulot pour faire avancer le prototype de jeu, d’étonnement sur l’avancement des choses, de discussion avec les autres auteurs, d’échange de point de vue, d’échange sur la manière d’aborder certaine partie,  ….. Et toujours La BOSS, qui supervise, laisse le groupe en autogestion quasi complète, n’intervenant que quand il le faut, pour que toujours le wagon soit dans les rails.

Mug de café,  test avec  l’API Python du Blender Game Engine, dizaines d’onglets d’ouverts sur les chapitres de celle-ci, cours accéléré sur l’utilisation minimale de blender ( comment créer des mesh et les tripoter un minimum), Repas de midi pris sur le pouce à base de frites, de pain et de charcuterie ..

Et le stress ? Peu, très peu au final. Parce que les facilitateurs sont la pour ça. Parce que c’était La Boss qui gérait. Elle, elle a peut-être stressée à chaque minute. Mais nous, les auteurs, nous étions protégés. Nous n’avions qu’à écrire. Du mieux possible, suivant ce qui avait été définis… Personnellement, quel plaisir que de pouvoir faire ce lâcher prise, comparé à mon univers habituel où je dois justement avoir la vision globale des choses.  Ici, rien de tout ça,  pas de vision d’ensemble, pas de stress du à la planification. Savoir que quelqu’un d’autre gère ça. Que ce qui compte c’est de faire bien ce qu’on doit faire soit. Et faire confiance pour le reste.

Et au final le vendredi arrive. On est dans les rails, que ce soit bouquin ou jeu. Les choses avancent. La fatigue est là. La concentration se perd. 16H … je ressens comme une chute brutale et complète de ma concentration, de ma motivation… Se lever, aller faire la vaisselle (en fait simplement laver les mugs sales), refaire du café. Passer prêt des autres, les voir bosser, tenir, concentrer. La conscience qu’il n’est pas possible de ne pas tenir si les autres tiennent. Se rasseoir, s’y remettre.

Encore 2h .

18h.

La BOSS nous arrête. C’est l’heure de publier.

Mais les corrections ne sont pas toutes finies …

18h. On publie.
La simple satisfaction d’avoir réussit. Le bouquin est là. Publié. Prêt à lire. Il y a sûrement des retouches à faire. Mais il est en ligne. Fini.

Je vais bientôt finir ce billet, bien trop long, bien trop tourné vers cette expérience étrange que je viens de vivre, bien trop personnel pour au final mérité d’être lu. [ Mais je le publierais quand même, parce que j’ai envie, besoin, de partager cet état d’esprit qui fut le mien pendant une semaine ].

Un dernier paragraphe, un dernier avis. J’ai l’impression d’être sorti comme pas souvent je l’ai fait de ma zone de confort. Accepter une vie en collocation, participer à un projet en étant, du fait du cahier des charges, le mec qui y comprenait rien, devoir apprendre quasiment en temps réel la manière d’utiliser Blender pour pouvoir ensuite faire le code python qui permettait de faire « la même chose qu’avec la souris, mais en python » … Quel plaisir d’avoir osé. Combien je m’en serais voulu si je n’avais pas dit oui …

Au final, il y a une phrase qui résume parfaitement les booksprint.

Des contraintes naît la créativité.

Merci à chacun des participants, merci à La BOSS.

[Quand au processus d’écriture lui même, j’ai essayé d’en dire le moins possible, c’est tout à fait volontaire. Je pense qu’il est important que le plus possible d’auteurs arrivent en naif sur la manière de procéder. Important que ca soit les facilitateurs qui au premier jour, sur place, explique à leur façon comment les choses vont se passer. Je me trompe peut- être, mais c’est ainsi que je le ressens. Juste, ça marche. Pour savoir comment, il faudra que vous y participiez]

 

[ Et pour ce qui est du jeu, son développement a faite remonté un ou deux petits bugs très spécifique dans le BGE, qui font que parfois, sur certaines machines malchanceuses, il y a de petits problèmes, on va donc attendre la sortie de Blender 2.72 pour le publier ]

 Posted by at 22:49

Les DRM et Firefox, et si on arrêtait les conneries.

 De tout et de rien  Comments Off on Les DRM et Firefox, et si on arrêtait les conneries.
May 202014
 

Je ne suis pas un Fanboy Mozilla. J’utilise simplement Firefox et Thunderbird quasi exclusivement depuis de très très longue années [et avant j’utilisais la suite Mozilla]. Je n’ai jamais cédé aux sirènes de Chrome, même quand c’était hype (y compris dans une frange dure de la communauté libre d’ailleurs qui utilisait Chrome avec gourmandise).

J’ai souvent ralé contre sa lenteur, sa gourmandise en Ram. J’ai souvent ralé contre la politique de Mozilla, moi qui suit un grand fan de thunderbird.

Mais je sais ce que le libre leur doit. Et je ne l’oublie pas.

Et je sais aussi que pour se battre pour le libre, il faut exister. Une fois mort, on ne combat plus. A la rigueur on essaie de manger les cerveaux des gens encore en vie, mais c’est tout.

Alors quand Mozilla dit qu’ils vont implémenter des DRM HTML5, dans une sandbox, de la manière la plus propre possible pour l’utilisateur, je pince le nez.

Je pince le nez, je fais la grimace mais je comprends. Et en temps que libriste convaincu, je comprends et je me dit que c’était la seule décision possible, la seule sensée, la seule qui donne au libre une chance dans le monde des navigateurs. Je me met à la place de Mozilla, qui doit gérer la responsabilité de faire vivre le seul navigateur libre connu par le grand public, le seul navigateur qui offre une alternative libre aux gens de la vraie vie. Et je comprends leur choix paragmatique.

Alors j’entends déjà le discours des gens déconnectés de la réalité. Des gens intransigeants, qui diront que Mozilla est une vendue, que Firefox n’est plus libre, que les parts de marchés on s’en fout, que de doute façon Mozilla est à la botte de google parce que google lui donne des sous.

A tout ces gens (que je ne qualifierais pas de barbu intégriste, on me qualifie souvent de barbu intégriste, ce que je prends comme un compliment d’ailleurs, et je n’aimerais pas qu’un qualificatif que l’on me donne soit réutilisé pour qualifier des gens avec qui je n’ai rien en commun), je voudrais juste rappeler quelque points :

  • Désolé mais non l’argument du ‘les parts de marché c’est pas important’, n’est pas un argument viable. C’est simplement un argument hypocrite qui est utilisé pour pouvoir rester dans sa petite bulle et ne pas réfléchir au fait qu’il y a un monde extérieur.
  • Il y a quelques années, pour le codec H.264, Mozilla avait décidé de ne pas le supporter dans firefox. Résultat, une fuite d’utilisateur. Résultat pour le libre ? Un affaiblissement.
  • Un logiciel libre ne sert à rien si il n’est pas utilisé. Un logiciel libre non utilisé est un logiciel mort, un logiciel inutile. Une perte de temps et de ressource.
  • Le monde des navigateurs est dominé par des logiciels privateurs, par des sociétés plus que tendancieuse. Il est à mon sens du devoir de chaque libriste de comprendre la situation et de faire en sorte que le seul navigateur qui offre une bouffée d’oxygéne aux gens, une possibilité de choix, soit soutenu, mis en avant et soutenu à nouveau.
  • Si vous voulez que Mozilla arrête de dépendre de google, aidez donc mozilla à avoir de l’argent. Combien tout ceux qui hurlent à la compromission ont donné à Mozilla ? Actuellement, les dons doivent représenter, aller,  moins de 10 % de l’argent nécessaire à Mozilla pour fonctionner.  Vous voulez que Mozilla soit indépendante de google ? Donner plus. Ou ne hurler pas sur chaque tentative de diversification de business model de Mozilla.

A mon sens, chacun doit faire face à ses responsabilités. Si un jour Mozilla vient à péricliter, il faudra alors vous demandez si vos attaques aveugles, les océans de merdes que vous aurez déversé sur Mozilla, n’auront pas été petit à petit mortels.

Et lorsque Madame Michu viendra se plaindre parce que son navigateur web l’espionne, qu’il affiche de la pub sans possibilité de la désactiver, qu’il la force à aller sur certains sites internet partenaire, etc etc…. Vous pourrez lui répondre fièrement que c’est grâce à vous qu’elle est dans cette situation là, mais que c’est pour le mieux, parce que bon quand même, Firefox c’était plus vraiment un logiciel libre, à cause des DRM quoi,  et elle a qu’à utiliser Lynx si elle veut être tranquille.

Explication de billet :
Lire un océan de billets vindicatif, méchants, mesquins, parfois complètement crétins m’a tellement énervé que je ne pouvais pas ne pas essayer de poser une pierre (pas la première parce qu’il y en a eu d’autre avant) pour monter une digue anti merde.

L’aveuglement de certains, aveuglement tellement important qu’il confine à la bêtise me fait tout simplement halluciner. Les trous de mémoire aussi.

Ne pas se rappeler de tout ce que le libre doit à Mozilla. Ne pas tenter d’analyser le pourquoi de cette décision, le fait que peut-être, c’est une décision stratégique qui va dans le sens du libre sur du long terme, une décision qui privilégie la survie et le maintien d’un navigateur libre « acceptable » pour le plus grand nombre [j’entends par là, que le plus grand nombre accepte d’utiliser parce qu’il convient à ses besoins], mais ne réfléchir qu’à court terme, qu’avec sa petite lunette de ‘libriste qui sait ce qui est bien et qui se contrefiche du reste du monde’ me fait tout simplement peur.

Cela me rappelle l’époque où il fallait que je me justifie d’avoir osé participer à la création d’une entreprise qui faisait de l’argent en éditant un logiciel libre. L’époque où dire ‘les pâtes que je mange ont été payé par du logiciel libre’ était honteux.

Bien entendu mon billet ne servira à rien. A part peut être à ce que l’on me troll un peu. Mais au moins, j’aurais eu l’impression de bien faire.

 Posted by at 19:38