JMad

May 182014
 

Et voilà, c’est fini. 5 jours sur une île. 5 jours de django. 5 jours de stress, de joie, de discussion, parfois même en anglais.

Mais quel bilan en tirer ? Quel regard porter maintenant sur cette quasi année où il n’y a pas eu un seul jour où je n’ai pas pensé à DjangoCon Europe ?

Pendant les confs, mathieu m’a dit ‘je t’avais prévenu’. Je lui ai répondu ‘ je savais exactement quel enfer ça allait être… et je ne me suis pas trompé, ce fut un enfer’.

Et c’est vrai. Organiser, même en ayant une équipe soudée et âpre au travail, même en s’aidant d’une société spécialisée (j’en reparlerais plus tard), une conférence de 5 jours, pour 300 personnes, en gérant en plus l’hébergement et en choisissant de la faire sur une île, c’est tout simplement un enfer.

Se dire que le budget de la conférence, c’est à peu prêt le prix de ma maison et que si quelque chose se passe mal, il va falloir payer quand même les fournisseurs, cela occasionne tout de même quelques nuits blanches. (beaucoup en fait). Se souvenir alors de la première fois où l’on a vu l’île. En juillet 2013. La claque en prenant le bateau. La claque en visitant. Et une certitude pour tous les membres de l’orga présent ce jour là. “C’était ici qu’il fallait le faire, c’était le lieu parfait. Il fallait y arriver.”.

Gérer le fait que les billets ne se vendent pas aussi vite que ce que l’on aimerait (même si au final on fini par refuser des gens parce que la salle de conf est pleine) ce n’est pas évident (et c’est un euphémisme). Se souvenir alors des DjangoCongs a Belfort, lorsqu’on avait commencé à teaser un maximum les djangonautes français en parlant d’un lieu magique, hors du commun.. Alors même que le contrat final avec Ricard n’était pas signé [il ne le fut en fait qu’en décembre]

En neuf mois, j’ai parfois eu l’impression de vieillir de 10 ans. J’ai parfois rêvé que l’on été déjà en juin, que les confs étaient passées, que je n’avais plus à supporter cette pression, ce doute de ne pas y arriver.

Et autant dire que mettre en place des conférences pour 80 personnes, comme j’en avais ‘l’habitude’ avec les DjangoCongs, cela ne prépare pas du tout à gérer 300 personnes plus le rooming [Rah le rooming… ]

Et puis les 9 mois ont fini par passé ; Je me suis retrouvé, lundi 12 mai, à 14h, sur le ferry qui m’amenait sur l’île. La nuit d’avant autant l’avouer je n’ai pas énormément dormi. Ni celle d’avant, ni celle d’avant d’avant d’ailleurs.

Et les confs ont commencé. Et j’ai vu les sourires, les regards, les photos, les tweets. Les gens qui découvraient l’île. Le rêve des Embiez qui se réalisait petit à petit. Mais les couchés de soleil sur une île ont beau être les plus beau que l’on puisse voir, pour une conférence technique, le décor, cela ne suffit pas.

Et là niveau conférence, il faut bien le dire, on avait fait de bon choix. Il y a eu du niveau. Vraiment beaucoup de niveau. D’excellentes présentations faites par des orateur.trice.s très à l’aise devant 300 personnes.

Sans compter que l’unité de lieu (qui avais déjà été expérimenté lors des DjangoCong Montpellier) a vraiment été une très bonne chose. Être toujours tous au même endroit, manger ensemble, petit déjeuner ensemble, passer les fins de soirées ensemble, il n’y a rien de mieux pour apporter un énorme plus à une conférence. Poser, entre la poire et le dessert, une question à un orateur qui mange à la même table que vous, cela n’a pas de prix. Refaire le monde entre conférencier, alors que la nuit n’est déjà plus très jeune, non plus.

Alors, maintenant la question. Est ce que je regrette ? Si j’avais une doloréane, est ce que j’essaierais de changer les choses ? Est ce que je me débrouillerais pour dire non ?

A cette question, ma réponse est simple. Non.

DjangoIsland valait bien chaque minute de mes nuits blanches, chaque coup de chaud (ou de froid) de mes crises d’angoisses. Chaque week-end que j’ai passé à bosser dessus a trouvé sa justification dans la réussite de DjangoIsland.

Alors oui, si c’était à refaire, ce 16 mai 2013, au alentour de 19h à Avignon, quand Laurent m’a appelé pour savoir si je me sentais pour un EuroDjango, je répondrais encore ‘oui’. Et j’ajouterais à nouveau ‘mais il faut qu’on se trouve une bonne équipe d’orga, on peut pas le faire seuls’.

Et une bonne équipe d’orga, on l’a trouvé. Ce fut un plaisir d’aller au feu avec vous. Merci.

Je vais conclure ce billet bien trop mielleux par un dernier remerciement. On n’y serait pas arrivé sans Mary-Anne et Nicolas de I2M. Ils nous ont non seulement aidé mais ont compris tout de suite l’ambiance qu’on voulait créer et ont fait en sorte pour qu’elle soit bien là. Merci à vous deux donc !

Allez, je vais m’arrêter là, fini les atermoiements. J’espère que si vous étiez avec nous sur DjangoIsland, vous regrettez aussi peu d’avoir acheté votre billet que ce que je regrette d’avoir participé à son organisation.

Et à l’année prochaine à Cardiff !! [J’ai un an pour améliorer mon accent anglais …. ]

 Posted by at 23:51
Apr 102014
 

Vous êtes djangonautes ? Et vous n’avez pas encore acheté votre billet pour DjangoCon Europe ?

Alors peut-être que vous ne le saviez pas. Après tout, même si on a essayé de faire un maximum de com sur le sujet, on n’en fait jamais assez et il est fort possible que vous soyez passé à coté.

Donc, je vous refais un petit topo.

3 jours de confs du 13 au 15 mai et 2 jours de sprint le 16 et 17 mai. Et tout cela en France, donc facile au niveau transport, il vous suffit de prendre un TGV.

Mais surtout, surtout, ce ne sont pas trois jours de confs dans une simple salle de conf, aussi belle soit-elle.

Non, ce sont trois jours de confs (et 2 jours de sprint) dans une île. Oui, dans une ILE. L’île des embiez pour être exact, une petite île qui se trouve dans le Var qui appartient à la famille Ricard.

Imaginez donc la scéne. Vous sortez de votre TGV à Toulon, vous prenez un bus et vous arrivez sur un port, le port du Busc. Et la vous prenez un petit ferry et vous voguez, le doux soleil de méditerranée vous réchauffant les neurones.

Et puis après 10 minutes d’une aventureuse traversée, vous accosterez, tel Jim Hawkins, sur l’île des poneys ! Et vous n’en repartirez plus avant 3 (ou 5) jours. Parce que oui, quitte à faire des choses folles, on s’est dit qu’on allait aussi prendre en charge l’hébergement. Comme ça vous n’aurez pas à vous embêter à chercher un hotel proche des conférences, à pester parce que celui que vous vouliez n’a plus de chambre, etc etc, non tout est compris dans le billet.

Et puis on s’est dit que comme c’était sur une île, y il y avait donc des plages. Et que qui dit plage dit baignade. Et que votre conjoint(e) allait peut être vous en vouloir si vous partiez 3 ou 5 jours au soleil sans lui/elle. Donc il y a un forfait pour les accompagnant(e)s et les enfants aussi. Comme ça, vous pouvez même venir en famille.

En fait, la seule chose que l’on ne fournit pas, c’est la crème solaire. Pour le reste, que ça soit nourriture, vin, fromage, ou café, pas de problème. (Par contre, je suis désolé mais je crois que la pizza froide n’est pas au menu des repas… mais vous survivrez à 3 jours sans pizza froide hein ? Surtout si on le remplace par des poissons grillés à la plancha).

Bon après vous allez me dire que tout ça, c’est bien beau. Mais que des confs on y vient surtout pour les confs et pas que pour passer des vacances ; Et qu’il va falloir que le programme il secoue les cocotiers (par contre désolé, il y en a pas sur l’île des cocotiers) un peu, parce que sinon, autant aller à une conf php hein ..

Alors je vous dirais, que vu le programme que l’on vous a préparé, les cocotiers ils vont carrément se trémousser des racines jusqu’au noix de coco. Parce qu’il n’y a vraiment que du bon (et là ce n’est pas l’organisateur qui parle mais le djangonaute impatient).

Vous voulez comprendre à quoi sert App Loading ? (une des nouveautés de la future version). Ca tombe vraiment bien parce qu’Aymeric Augustin vous en parlera pendant une keynote qui s’annonce captivante. Vous faites de l’ecommerce et vous utilisez django-oscar ou vous voulez l’utiliser ? Vous êtes vraiment chanceux, le créateur de django-oscar sera là. Il vous le présentera et bien entendu vous aurez trois jours pour discuter avec lui. Et en plus, comme personne ne quitte l’île, vous êtes sur de ne pas le rater. Il sera forcément là, sur l’île, avec vous ! Et là, je ne vous parle que de deux conférences, mais je pourrais aussi vous parler de Meghan qui va nous parler de expérience utilisateur, de Christophe pettus, de Jacob Burch et Kaplan Moss qui vont disséquer Django, de Julia qui parlera RAD et Django, d’Angel qui mixe Jeux vidéos et REST, etc etc .. Mais je ne vais pas non plus vous faire un copier coller de la page programme, je vous ai donné le lien, vous pourrez juger par vous même et voir quelles seront les confs qui vont vous faire dire ‘Whouaaaa, il faut que j’y sois’.

Donc récapitulons ensemble  :
– un super lieu juste totalement fou (vous voulez des photos, allez en voir ici !! )
– un super programme
– des confs qui sont à la fois des confs et des vacances ( je vous ai dit qu’il y avait une piscine aussi ? Et un sauna ? En accès libre pour les conférenciers ? Non parce que je suis pas sur de vous l’avoir dit)

Maintenant la question que je me pose c’est : Si vous n’avez pas encore votre billet, pourquoi vous perdez du temps à me lire ? Foncez, les ventes seront stoppées le 20 avril au soir !!!

Ha, je pourrais dire aussi que ça sera l’occasion de voir une tripotée de Djangonautes, français ou pas ; l’occasion donc de refaire le monde du développement web une fois de plus, le soir, un verre de ricard (avec ou sans alcool) à la main tandis que le chant des cigales nous bercera doucement.

Non mais vous êtes encore là ? J’espère que vous avez votre ticket alors !!!

 Posted by at 17:41
Apr 062014
 

Player_OneJ’aime manger avec Philippe. Parce qu’en fait ça ne m’arrive pas souvent (voir presque jamais) de pouvoir discuter bouquins SF, MMORPG, Jeux de cartes à collectionner, jeux vidéos ou jeux de plateau avec quelqu’un que j’ai rencontré dans le cadre du boulot.

Et puis parce que non seulement, on discute, mais en plus je découvre des trucs. Oui sur tout les sujets cité au dessus …

Pourquoi je vous raconte cela ? Parce que donc, nous avons mangé ensemble il y a peu (tout à fair Hors Sujet, mais si vous avez l’occasion testez les sushis d’oursin, ça déchire). Et on a discuté bouquins.

Et là, la question ‘Tiens, tu as lu ready player one ?’ …

Et là, le blanc, parce que même pas je connais le titre. Et encore moins l’auteur.

‘Tu devrais le lire, alors, tu vas adorer, tu ne vas pas pouvoir décrocher’.

Pour rappel, la dernière fois que j’ai suivi un conseil de lecture du monsieur, cela a donné cette critique.

Donc le lendemain, alors que je me suis retrouvé par un total hasard, tout prêt d’une FNAC, j’ai craqué. Et j’ai acheté leur unique exemplaire de Player One (pourquoi donc est ce qu’en français il manque le ready ? Je ne sais pas… ; Surtout que bon, je ne comprends pas la suppression d’un mot.. c’était trop long un titre à trois mots ? Et en plus, cela change le sens des choses … )

Comme j’avais des comics à lire avant, je ne l’ai pas commencé tout de suite, mais quelques jours plus tard …

Et effectivement, je n’ai pas pu le lâcher. Au point de rester debout jusqu’à 3H du mat, un soir de semaine (enfin à ce niveau là, on dit un matin), alors que je devais aller au boulot quelques heures après, juste pour le finir.

Mais de quoi donc parle ce bouquin ?

On est en 2044 et le monde est dans la merde. Crise mondiale, énergie hors de prix (surtout les carburants), chômage endémique, la merde totale quoi.

Et au milieu de cela, OASIS. Un jeu vidéo phénoménal, à la fois multi-mmorpg, avec de la réalité virtuelle à faire se rhabiller l’Oculus. Visière de RV qui dessine directement sur la rétine, combinaison permettant de ressentir physiquement, périphérique olfactif, la totale quoi.

Et OASIS a été crée par un homme. Qui est mort 5 ans avant le début du bouquin. Sans héritier.

Mais en lançant un énorme concours. Celui qui trouverait les 3 clés et qui s’en servirait pour passer les trois portails, à l’intérieur du jeu, hériterait de tout. Une chasse à l’easter Eggs géant avec à la clé la fortune la plus colossale du monde.

Nous, on va suivre les aventures de Wade, 18 ans, Parzival dans le monde d’OASIS. Wade qui va tenté de trouver les trois clés….

Alors oui, vous allez me dire que l’intrigue est téléphonée. Que vous êtes sur de pouvoir me dire comment cela fini à la fin. Que ce type d’histoire, de quête initiatique on a vu cela 300 fois. Que depuis Chrétien de Troyes, il n’y a rien de nouveau sous le soleil de la légende d’arthur.

Et bon, vous aurez peut-être raison. Mais bordel ce que vous rateriez à ne pas lire ce livre.

Parce que c’est une vrai mine à référence geek. Bon ok, j’espère que vous savez ce que c’est qu’un MMORPG, que vous avez déjà vu un Atari 2600 (et si possible déjà joué… jamais ?? vous ne savez pas ce que vous perdez !), que vous n’allait pas découvrir les termes donjons et dragons en les lisants..

Sinon vous allez louper une grosse partie du bouquin. Mais si vous avez passé des heures à jouer à Joust, si vous êtes fan de WarGames, si vous avez commencé à jouer avec des jeux de rôles textuels, alors vous allez vous régaler. Et vous vivrez le livre.

Alors qu’importe que oui, il y est des dizaines de variations sur le fil directeur de cette histoire. Elle est superbement racontée. Les personnages ne sont pas ridicules et ont du corps. Les rebondissements sont bien vus.

Et le Fan Service Geek marche à fond. On a jamais l’impression que c’est fait juste pour se donner un vernis Geek et harponner le chalan …. Non, on sent le connaisseur derrière l’auteur. L’amoureux des jeux des années 80.

Je vais m’arrêter là.

Juste lisez le !

Et comme d’hab, si vous me connaissez IRL, n’hésitez pas à me demander, je vous le prếterais avec plaisir.

PS : Ce livre a en plus une résonance toute personnelle. OASIS est le projet que l’on voulait créer quand on a monté Hybird avec mes potes en 2005. OASIS est l’idée sur laquelle on a travaillé pendant 1 ans. A 4 dans un quasi garage. Avant de devoir revenir dans le monde réel et se mettre à faire du taff que l’on puisse facturer, histoire que l’on puisse manger….

nouveau test de jeu : RUST , survie, construction de maison et radioactivité !

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Mar 142014
 

Parmi les jeux que j’ai pu tester depuis mon dernier billet (oui je sais, je fais beaucoup de billet parlant de jeux vidéos, mais pour diverses raisons je fais 1 ou 2 nuits d’insomnies par semaine et le mieux pour faire passer le temps, c’est encore de jouer), il y a RUST.

Alors RUST est en early access sur steam, en mode beta ou alpha, donc encore en plein développement. Mais on peut déjà y jouer. Et s’y amuser follement.

RUST est un FPS survivaliste. Quand vous commencez, vous n’avez qu’une grosse pierre en main, deux bandages et une torche. Débrouillez vous avec ça.

Bon ok, vous tapez sur un arbre avec votre pierre, puis sur des pierres et vous pouvez vous crafter une hachette. Avec celle-ci vous continuez à taper sur des arbres, des pierres et un ou deux cochons et vous pouvez vous fabriquer un arc.

Et puis vous vous faites manger par un loup. Ou les radiations vous tuent parce que vous vous êtes approché trop prêt des ruines radioactives.

Où vous avez pris une balle de 9millimétre d’un joueur plus vieux que vous.

Et vous recommencez.

Bien entendu vous pouvez crafter pas mal de chose. Et en crafter encore plus lorsque vous découvrirez des plans (qui sont soit cachés dans des caisses dans les ruines radioactives ou que vous pouvez looter sur les cadavres des animaux radioactifs).

Et vous allez pouvoir vous batir des véritables châteaux forts, (même tout seul d’ailleurs si vous farmez un peu les ressources pendant plusieurs heures). Chateaux forts qui vous serviront à protéger vos possessions mais aussi vous mêmes, lorsque vous ne serez pas connectés. Parce que oui sur un bon nombre de serveurs, quand vous êtes déco, vous êtes considérés comme endormis. A la merci du premier prédateur, animal ou humain qui passerait par là.

Mais même vos châteaux forts ne vous protégerons pas totalement. Parce qu’à condition d’y mettre le prix, tout se détruit. Vos murs et vos portes blindées ne résisteront pas au C4 de vos ennemis. Et même sans cela, bon nombre de serveur activent la fonctionnalité de dépérissement, ce qui fait que votre château va petit à petit, tomber en morceau, tout seul comme un grand.

Et c’est étrange, parce qu’au fil des parties, au fil de morts, des destructions de bâtiments, des headshots pris alors qu’on n’est armé que d’une hachette, des jambes cassées qui font qu’on se retrouve à ne pas pouvoir fuir l’ours en furie qui veut notre peau (et qui donc, finit par l’avoir), on en vient à se rendre compte d’une chose. Dans Rust, seul compte ce que l’on sait, ce que l’on apprends. Seul compte le nombre de chose que l’on peut crafter.

Vous trépassez alors que vous aviez une armure complète, un shotgun et un 9 millimètre avec silencieux, pointeur laser et torche ?  Si vous aviez trouvé tout cela dans des ruines, alors c’est la plus grande tragédie du monde. Si par contre vous savez tout crafter, alors quelques ressources plus tard (10 / 15 minutes) vous aurez retrouvé votre équipement.

RUST est donc un jeu qui va vous poussez à chercher des plans de construction pour apprendre, pour augmenter sans cesse votre savoir. Et qui vous ferra entrer à coup de pioche dans le crâne (au sens propre comme au figuré, mourir d’un coup de pioche étant plutôt commun) que les possessions matérielles ne sont rien, qu’elles sont vouées à être perdues, détruites ou volées.

Surprenant gameplay et philosophie de jeu pour un jeu de 2014, après tant de jeux sans pertes véritables. Et c’est une ‘morale’ qu’il faut comprendre pour apprécier le jeu.

J’ai vu de nombreux joueurs sur divers serveurs, pleurer auprès des admins parce qu’ils étaient tombés dans un trou et qu’ils voulaient qu’on les en sorte et que sinon ils allaient perdre leur équipement. La réponse était toujours la même ‘si tu n’arrives pas à t’en sortir tout seul, on ne ferra rien pour toi, relance une nouvelle vie’. Et assez souvent les joueurs en question passaient en mode capslock , hurlant que ce n’était qu’un jeu, qu’il ne fallait pas faire chier avec ces règles à la con et qu’ils ne voulaient pas perdre leur équipement. Puis venait les insultes et le ragequit.

Quand à moi, j’adore jouer à Rust, que ce soit sur un serveur peu peuplé ou je vais construire la maison la plus impénetrable possible ou sur un serveur plus rempli, où je vais juste tenter de survivre, de me cacher jusqu’à avoir appris assez de chose pour ne plus vraiment craindre la mort et me mettre moi aussi à chasser les autres survivant

Jeux vidéos de début d’année.

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Feb 102014
 

Les vacances de Noël sont finis et en attendant mais pas l’hiver. Pour se réchauffer au coin du PC, le soir, rien de mieux qu’un bon petit jeu et plus spécialement qu’un bon petit jeu d’exploration de donjons.

Il y en a deux que j’apprécie tout spécialement et cela depuis quelques semaines. C’est

  • Dungeons of Dredmor
  • Paper Sorcerer

Dungeons of Dredmor (développé par GasLamp Games )

Alors commençons par le visuel. Des personnages avec des sourcils énorme… C’est plus des sourcils, c’est une vrai barbe à arcade. Sinon une bonne vue à l’ancienne mi 3D isométrique mi sprint collé de face. Des monstres assez moches mais très souvent bien rigolos à regarder. Voila le décor est posé. Clairement vous ne jouerez pas à DoD pour ses graphismes. Par contre il a vraiment plein d’autre qualité. Déjà, il permet de jouer en permadeath même si ce n’est pas obligatoire (mais on sait tous que c’est le seul mode cool de jeu hein …:) ) .
Ensuite il a une masse de chose à découvrir assez énorme. Quand vous créez votre perso, vous devez choisir 7 compétences parmi 47. Comme par exemple magie du sang, nécromancie, mathématique, maîtrise de l’utilisation des épées, investigateur du paranormal, communiste ou démonologue. (Je n’ai pas encore testé communiste ou mathématique).

Et chaque compétence donne droit à une ligne de compétence que l’on peut débloquer en levelant (à savoir à chaque level vous pouvez débloquer une compétence d’une vos lignes au choix).

Mais en plus de cela, vous avez un craft monstrueux. Potions, bouffes, boissons alcoolisées, confection d’armures, réalisation d’arme, vous allez en avoir pour votre argent !

Pour ne rien gacher, la surface à explorer est vraiment grande (et puis la perma death ajoute de la longueur), les armes utilisables sont légions…. que du bon quoi ( Mais par contre oui c’est moche)

Et, à oui, j’ai failli oublier l’argument ultime… Si pour regagner des points de vie il faut manger, pour regagner de la mana, il faut boire des trucs alcoolisés ! Un petit manque de mana, op une pinte de bière, un gros manque ? Bim la bouteille de vodka ! Si c’est pas un argument ultime, je sais plus quoi dire pour que vous testiez.

Paper Sorcerer (développé par Ultra Runaway Games)

Celui-là, je l’avais greenligthé il y a quelques temps. Là encore on retrouve tout les ingrédients des monstrueux succès de l’époque. Une équipe d’aventurier qu’on construit petit à petit, une vision à la première personne, des combats en tour par tour ‘hors décor’, une gestion poussée de l’équipement de ses PJ, du leveling pour son perso principal et ses servants …

Que du bon.

En plus l’idée de départ est originale (et explique le parti pris graphique du jeu assez déconcertant au début). Le jeu en lui même est très beau, agréable à regarder et à parcourir. Autant je ne pourrais pas tenir 3h d’affilé à DoD autant les 3h à Paper Sorcerer, je les ai déjà fait.

Pour les combats, le système qu’ils ont choisi est vraiment interressant. Quand vous explorez le monde, les rencontres possibles vous sont signalés par un ensemble de boules noires qui flottent tranquillement (et qui représente donc les méchants). Si vous vous approchez encore, le combat commence. Vous passez alors ‘en mode combat’. Vous voyez face à vous, dos à un mur vos ennemis. Vous allez choisir ensuite quelle action fait chacun de vos personnages. Puis vous lancez le tour, vos persos s’avancent les uns après les autres et font leur actions. C’est ensuite les méchants qui jouent et puis rebelote .. On est donc du coup sur du tour par tour sans gestion des positions. C’est reposant et pas si appauvrissant que cela au niveau stratégie, perso le système me plait.

Alors oui il y a bien quelques trucs merdiques dans l’interface (comme l’impossibilité d’avoir à un endroit listé simplement la totalité de l’équipement que l’on ne porte pas mais qui est tout de même dans notre sac à dos), mais ça reste un excellent jeu qui j’espère va continuer à évoluer dans le bon sens.

Bilan 2013

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Jan 052014
 

Comme l’année dernière et comme j’ai décidé de le faire chaque année depuis fin 2012 pour éviter la sensation de ne rien avoir fait de sa vie, voici mon bilan 2013.

Prise de parole.

Cette année a été une année bien remplie concernant les prises de paroles. Si je ne compte pas les conférences purement boulot, j’ai au final 14 fois pris la parole. Plus d’une fois par mois. Je pense que je ne ferrais pas autant en 2014. Et c’est tant mieux parce que ça fatigue l’air de rien. Bon après j’ai triché, j’ai fait plusieurs fois les mêmes.

Dans le détail :

  • Ma conférence sur le burnout, je l’ai faite à Pytong, aux RMLL, au Plug et à PyconFR en keynotes (merci encore les orga de m’avoir proposé de la refaire, sur un format un peu plus long que la version ‘originelle’, ce fut un grand moment de plaisir pour moi).
  • 2 conférences sur les jeux vidéos aux RMLL. Je tenais vraiment à ne pas rater cette possibilité de parler des jeux vidéos libre aux RMLL. Du coup, deux conférences, une courte pour pointer (gentiment) les défauts des jeux libres et une pour vulgaliser les notions de game design.
  • Un petit LT sur comment organiser une DjangoCong, que j’ai fait aux Congs de Belfort, forcément.
  • Une présentation Django pas du tout trollesque faites à /dev/var 1. (un très bon event, et je dis pas ça parce que c’est un copain qui organise).
  • Un LT ‘Comment organiser une conférence, petit LT dont vous êtes le héros’ pour /dev/var 2. J’ai fait les slides le soir d’avant et j’ai modifié les ¾ de mon discours à 10 minutes de le faire, sans pouvoir modifier les slides. Un grand moment d’amusement là aussi.
  • Une conf courte (et vraiment très courte au final) à PyconFr sur comment s’étaient passés les DjangoCong Belfort (honnetement j’ai pas été top)
  • Pytong encore, un LT pour présenter Brython, l’implémentation de python dans le navigateur qui va tuer le JS ! Si Si !!

Et sur des sujets un peu plus business :

  • Une conférence à la JIL de toulon pour expliquer comment on pouvait être à la fois une entreprise et un éditeur de logiciel libre
  • Une intervention en table ronde sur la contractualisation agile
  • Une prise de parole active dans une table ronde sur la protection intellectuelle et les brevets (dont logiciel). J’ai même réussi à ne pas troller, faut dire que le sujet est trop grave pour se rendre inaudible en trollant. Du coup, je crois que j’ai bien dit clairement que les brevets logiciels c’était du caca:).

A part cela, je suis très fier d’avoir enfin  (oui enfin) fini mon premier polar geek. Et même mieux, j’en ai écris un autre pour Noël. Bon ok, il est court. Mais je l’ai commencé et fini dans la même semaine !! ( dans la même tranche de 24h même).

Je suis aussi super heureux d’avoir commencé et terminé une création de jeu de plateau pendant le nagademon (pour ceux qui ne savent pas, c’est un ‘concours’ qui a pour principe de faire créer un jeu complet aux participants. Le concours dure un mois du premier au dernier jour de novembre).

J’ai aussi réussi à suivre complètement un cours (sur la gamification des logiciels) sur Coursera. J’ai même eu mon ‘diplôme coursera’:)

Au cours de l’année j’ai aussi eu le plaisir de :

  • Écrire 10 chroniques jeux de rôles pour Plato
  • Écrire 3 tests de jeu de plateau pour Plato toujours
  • Participer au plan B HS 1 spécial Jdr
  • Participer à l’organisation des DjangoCong Belfort
  • Très très modestement aider à l’orga pour SudWeb (en fait je n’ai fait qu’être présent les deux jours J pour aider à faire que les choses se passent bien)
  • Participer au début de l’organisation des DjangoCon Europe 2014 ( et ça, ça va me prendre beaucoup de temps en 2014).
  • Écrire deux articles pour le HS Python des éditions Diamond
  • Écrire deux articles dans le HS Base de données des éditions Diamond

Et point super important, j’ai pris plus de 15 jours de vacances d’affilé …  Alors que ça faisait des années que j’arrivais même pas à prendre 15 jours. Et mieux encore, j’ai quasiment pas bossé pendant.

Alors effectivement il y a plein des trucs que j’aurais aimé faire et que je n’ai pas pu faire. Par exemple :

  • Suivre d’autre cours Coursera
  • Bosser sur le Simon Système
  • Bosser sur Histoires de rôlistes
  • Avancer mes projets de jeux de cartes
  • Coder mes idées d’appli qui sont pas commencées, en cours, quasiment finies.

Mais quand je parcoure les lignes du dessus, je me dis qu’au final, on ne peut pas tout faire … Il faut bien dormir un peu …

 Posted by at 01:51

Jeux vidéos 2013

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Jan 052014
 

Je n’ai pas énormément joué cette année. Enfin j’ai pas mal profité de mes vacances de Noël pour rattraper mon retard.

Mais j’ai suffisamment joué pour faire un petit retour sur mes découvertes, alors je ne vais pas tenter de faire un classement chronologique ni même par degré « d’amour » mais juste comme cela me vient.

  • Cave Story + . J’aime beaucoup ce jeu de plate forme. Le scénar est très sympa, les décors sont jolis, le gameplay exigeant sans être trop hardu. Bref, un plaisir à jouer.
  • Faster Than Light. Je n’ai pas arrêté de le conseiller tout au long de l’année à ceux qui me demandaient des conseils. Micro Manager son vaisseau spatial est quelque chose de très addictif. Et la difficulté du jeu ajoute encore à son charme.
  • Path of Exile. Diablo 3 aurait du être ce jeu. A la place on a eu .. le diablo 3 qu’on connaît. Mais PoE est vraiment une bouffée d’air frais. Un arbre des compétences monstrueux. Un système bichonné de partout. Plein d’excellente idées. Un gameplay nerveux et à mille lieu du clic clic pour trololo de blizzard …
  • Hearthstone. J’ai eu la chance de pouvoir jouer à la béta du futur jeu de cartes de blizzard. Il est vraiment pas mal. Je le trouve un peu trop tourner ‘bourrin’. Très peu de gameplay différents que baston bourrine. Bon ok ça peut être baston avec des créatures ou avec des sorts … Mais il manque le fait de pouvoir créer des decks se jouant en contre, en contrôle, meule bibliothèque ou autre. Bon après, j’ai quand même bien accroché. Je le trouve aussi un peu ‘trop’ facile. Je ne perds vraiment pas souvent (ça me change de starcraft 2 où je perds quasiment tout le temps tiens). Alors je sais que ce n’est pas vraiment un problème du jeu. Mais chaîner 10 ou 12 victoires avant de perdre une fois, c’est un peu lassant.
  • Papers, please. Jouer un agent des douanes d’une dictature s’inspirant violemment d’un pays de l’est lors de la guerre froide, cela peut être marrant. Si si, je vous assure. On se retrouve dans la peau d’un ouvrier à la chaîne qui doit faire son quota sans se tromper (toute erreur est automatiquement détectée et réduit son salaire). Et on se retrouve devant des dilemmes qu’on ne pensait pas trouver dans un tel jeu. Accepter ou pas ce pot de vin sachant que son fils est malade et à faim à la maison ? (parce que oui on gère aussi sa famille et son appartement)  Laisser entrer une femme réfugié politique, alors qu’elle n’a pas tout les papiers qui vont bien, pour qu’elle rejoigne son mari qu’on vient juste de laisser passer ? Un bon jeu, à n’en pas douter.
  • The walking dead. J’ai littéralement dévoré ce jeu. Et pourtant j’apprécie (mais sans plus) la BD et j’ai lâché la série dés la saison 2. Mais là. J’ai vraiment accroché.
  • Don’t Starve. Le jeu de l’année pour moi. Je savais que si je l’achetais, j’allais devenir accro. J’ai résisté jusqu’au soldes de noël. J’ai craqué. J’ai passé 2 ou 3 quasi nuit blanches à y jouer. C’est l’essence même du jeu addictif. Un jeu avec des mécanismes profonds et qu’il faut découvrir et  de la mort véritable. Un vrai bonheur. Chaque action se calcule en mesure de risque. Chaque erreur aboutie à la mort de son personnage … On perd ainsi des heures de progression sur une évaluation foireuse des conséquences d’une action. Mais on y retourne. Encore. Et Encore. Je n’aurais jamais du l’acheter…
  • Rogue Legacy. Vous jouez les différentes générations d’une famille. A chaque fois que vous crevez, vous choisissez un fils ou une fille de votre perso précédent. Vous pouvez être un barbare, un paladin, un mage, etc … Vous construisez en même temps votre château familial, qui vous permet d’augmenter vos stats ou de vous ajouter des capacités. Chaque personnage est vraiment différent avec des attributs propre. Ils peuvent être géants (ça c’est cool on est plus résistant), tout petits, voir en noir et blanc, être myopes (on voit flou), avoir un problème de vision qui fait que tout est noir à part dans un tout petit cercle autour de nous, péter bruyamment à chaque fois qu’ils font un saut, être gays, tellement léger qu’ils s’envolent quand ils prennent un coup ou hypocondriaques (j’adore celui là, vous prenez des dégâts normaux mais ça affiche 3131 points de dégâts:) ) etc … Bon par contre là aussi (mais c’est peut être parce que je joue au clavier), il est plutôt très dur. Je reste bien souvent dans première zone ( il y en a quatre) le château. Les rares fois où je me suis aventuré dans les autres, je n’ai pas fait 30 secondes. Et je ne suis toujours pas arrivé à tuer le boss de la première zone.
  • Legend of Grimrock. Un donjon crawler à l’ancienne. Une équipe de quatre en vu première personne, du déplacement par à coup. Des pièges partout, des monstres bourrins, des passages secrets partout, des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Si vous avez aimé les dungeons Masters, vous aimerez Grimrock 🙂

Les autres jeux, ceux que j’ai aimé mais sans plus :

  • Awesomenauts. De la baston en équipe, en mode 2D avec des persos que l’on peut customiser. Rigolo mais sans plus.
  • Spelunky. Encore un jeu de plate forme exploration de donjons. Il est pas mal mais je crois que j’ai fait une petite overdose et du coup comme c’est un des derniers que j’ai acheté / testé, il m’a pas renversé. Mais il est très bien.
  • Castles Crashers. Il se joue en coopératif ou en single. Je n’y ai joué qu’en single player. Petit jeu sympa où l’on joue un chevalier qui tabasse des dizaines d’ennemis en mode beats them all.
  • Mark of Ninja. Je sais qu’il date de 2012, mais je n’y ai joué qu’en 2013. Et comble de l’hérésie, je l’ai juste trouvé cool, sans plus.
  • Uplink. Un des jeu que j’ai greenlight. Vous jouez un joueur de jeu de rôle qui se trouve téléporté/envoyé/magiquement transféré dans un donjons. Et il doit survivre. Le jeu est assez hard. Un gros gameplay là aussi avec craft de potions et autres. Mais vraiment hard. Du coup j’ai un peu lâché.
  • Violett un point and click sympa où l’on joue une ado aux cheveux violet catapulté dans un monde fantastique en passant la main dans un trou de souris présent dans un mur de sa nouvelle maison. Les décors sont très beaux, les énigmes parfois assez retorses mais assez logique la plupart du temps.

Les jeux qui m’ont laissés de marbre :

  • Alan Wake, je n’ai pas accroché du tout. J’ai laissé tomber après un peu plus d’une heure de jeu.
  • Dwarfs !? Des nains qui creusent sur une carte. De l’or à trouver, des lacs d’eau ou de lave à éviter / cloisonner et des gobelins à occire. Dwarfs semblait alléchant. Mais au final après 2, 3h de jeu je m’ennuie. Tout est très répétitif. On ne peut construire que des murs, des murs indestructible, des tour de défenses, des nains creuseurs et des nains tapeurs. Ça limite pas mal…

Fricassée de chatrou

 Polar geek  Comments Off on Fricassée de chatrou
Dec 232013
 

Note de l’auteur  de début d’histoire : Ayant lancé en début de mois et bien naïvement, l’idée  d’écrire un polargeek de Noël,  je me devais de trouver le temps d’en écrire un, même si j’étais le seul de tout mes compères de polargeek à en écrire un. Voici donc ma petite histoire de Noël, longtemps réfléchi, écrite le temps d’une nuit, avec Noisli pour fond musical. J’espère qu’elle vous plaira !

 

Cela faisait bien longtemps maintenant que le repas était terminé. Les assiettes avaient été repoussées vers le centre de la table tandis que les convives semblaient respecter quelques secondes de silence, comme pour apprécier encore un peu leur festin.
“Matthieu, je me suis cru assis à la table d’un grand restaurant, je ne comprends pas pourquoi tu as lâché la cuisine…” lança la plus large des trois personnes assises autour de la table de camping qui trônait au milieu d’un des salons les plus encombrés de la ville.

Un salon-bureau aurait rectifié la propriétaire des lieux. Propriétaire qui justement reposait sa tasse de café.
“Et pour conclure convenablement, comme chaque année, je vous propose que nous vérifions que les douze mois qui viennent de s’écouler n’ont pas gâté notre armagnac”.
“Excellente idée Alana” répondit celui qui ceint d’un tablier de cuisinier, se leva en ajoutant “je vais chercher les verres.”
La seule femme du groupe, Alana, puisque c’était bien elle, se leva et ouvrit ce qui ressemblait à un vieux poste de police anglais bleu. Elle en ressortit une bouteille déjà plus qu’à moitié vide.

“Tu es sure que tu n’en a pas bue toute seule, depuis l’année dernière ?” demanda malicieusement le cuisinier, en se rasseyant à table, trois verres à tulipe en main. “Qu’en penses tu Benoît ?”
Préférant ne rien répondre, Alana se contenta de remplir généreusement les verres.

Chacun l’amena à son nez, goûtant aux arômes boisés de l’alcool. Après quelques instants, Alana leva son verre. “Aux 11 mousquetaires”. Ses deux acolytes levèrent à leur tour leurs verres en portant le même toast.

Quelle était cette étrange réunion, qui se tenait dans un non moins étrange appartement éclairé uniquement par quelque bougies et quelques diodes d’ordinateurs ? Quelle était le sens de ce toast, portés en cette fin de nuit d’un 30 novembre, jour aussi  triste et froid qu’une cave à champignon ? Peut-être aurais-je pu vous le raconter si Benoît n’avait pas lancé un “Alana et pour Cas..”
Le regard noir que lui lança Alana le fit taire plus rapidement qu’une extinction de voix instantanée.
“Je ne veux pas en parler”
Un silence lourd comme un croiseur impérial tomba sur nos trois amis. Les secondes succédèrent aux secondes tandis que l’ambiance se dégradait de plus en plus. Le point tragique, celui qui amène à dire des mots regrettables qui brisent des amitiés, s’approchait dangereusement et personne ne semblait pouvoir l’empêcher.
Et minuit sonna.
Au loin, le carillon sourd d’une cathédrale se fit entendre. Mais le salon, lui s’éclaira subitement de rouge et de vert alors que le silence était remplacé par une version 8bits d’un chant de noël.
“Mais qu’est ce que ?”
“Je les avais presque oublié, ce sont mes octocats de Noël” répondit Alana, en montrant une bonne douzaine de petites figurines en vinyle, disséminées dans l’appartement. Chacune d’entre elle représentait un petit animal étrange mi chat mi-poulpe déguisé qui plus est en lutin de Noël. Et elles brillaient toute d’un mélange criard de rouge et de vert.
“Mais où donc as tu trouvé ces cochonneries ?” demanda Matthieu, trop content d’avoir trouvé un sujet qui ferrait oublier à tous les instants précédents.
“C’est grâce à ma première vraie affaire, la première qui ne concernait pas un vol de compte facebook, une récupération de photo ou un nettoyage de virus.”
“J’aimerais bien savoir comment résoudre une affaire t’as amené à avoir ces … choses dans ton appartement. J’espère au moins que ce ne fut pas ton paiement”.
Alana n’était pas dupe. Elle savait que tout cela n’était qu’une excuse pour oublier la question malheureuse de Benoît. Mais à cet instant précis, la seule chose qu’elle voulait c’était passer à autre chose. Elle aurait accepté pour cela une perche plus glissante que celle que lui tendait son ami.
“Très bien… C’était il y a … dix-sept ou dix-huit mois, en mars ou en avril”.
“Ha oui, cela remonte.. cela faisait à peine plus de six mois que tu avais ouvert ton agence”
“Exactement, je ne savais pas encore que je devrais alors installer mon bureau dans mon appartement et je passais mes journées à attendre le client dans mon petit bureau en hôtel d’entreprise”.
“Ils ont du être content que tu partes vu le nombre de fois que tu as fait sonner l’alarme incendie en fumant dans ton bureau”
“Bon Matthieu tu me laisses raconter ou tu me coupes à chaque phrase ?”
“Ok ok, vas y.. et fais passer la bouteille, nos verres sont vides”.
“A la boire aussi vite, elle ne tiendra pas beaucoup d’année..”
Les verres furent pourtant à nouveau remplis et Alana se plongeant dans ses souvenirs.
“C’est dans de tel moment, que ça me manque vraiment … ”
“Oui, mais moi je suis content de ne plus avoir à puer la clope à chaque fois que je passe chez toi ,donc arrête de te lamenter sur le plaisir qu’on éprouve à se tuer à petit feu et commence ton histoire”.
“Il faut toujours que je me sacrifie pour vous…. donc..”

A l’époque je fumais encore. Je me souviens, quelques temps avant que cette affaire me tombe dessus, la petite équipe de développeurs web qui avait ses bureaux juste à coté du mien s’était plains aux gestionnaires des locaux et l’on m’avait une fois de plus officiellement signifié que fumer était interdit dans l’immeuble.

Ce jour là, j’attendais donc mes futurs clients en perfectionnant mon approche marketing de mon discours de présentation…
“Ouais tu jouais à Team Fortress quoi”, lança moqueur Matthieu
Alana repris, ignorant l’interruption :
“Alors que je perfectionnais mon discours marketing de présentation, ils me contactèrent par téléphone. Cela ne faisait que quelques mois que j’avais démarré du coup, sans plus d’information que ‘nous avons un problème’, je m’étais proposé d’aller les rencontrer.

La première chose que je me souviens à propos de leur bureau, c’est de m’être dit qu’eux, ils avaient des sous. Leur bureau, un grand open space, aurait pu contenir quatre fois mon appartement et mon bureau tout entier était plus petit que leur placard. J’avais l’impression d’être retour dans ma vie d’avant. Grand bureau, baie vitrée, salle de détente avec console de jeux vidéos, même les pistolets nerfs, tout y était.

Et comme je m’y attendais, c’était une jeune startup qui démarrait. Le patron, qui n’y connaissait visiblement pas grand chose à l’informatique et qui en plus avait le culot d’avoir presque dix ans de moins que moi me raconta avec force détail et un plaisir visible mais non partagé “leur aventure merveilleuse”.

Tout avait à priori commencé 5 mois plus tôt, en décembre lors d’un startup week-end. Il y était allé avec un de ses amis pour faire mûrir son projet de site web social révolutionnaire LifeGame. Il y avait rencontré ce qui allait devenir le noyau dur de l’entreprise. Après avoir brillamment été élu meilleur projet du week-end, “le meilleur projet que le jury est jamais vu” si je cite ses mots, ils avaient lancé leur société à coup de love-money et s’apprêtaient à mettre en ligne une alpha de leur site pour pouvoir démarrer une levée de fond.

Tandis qu’il me servait son conte de fée, je voyait ses yeux briller en imaginant la piscine de dollar qu’il allait lever.

Mais, ils étaient victime d’espionnage industriel, là encore je cite ses mots. Alors qu’ils allaient annoncer en grande pompe leur alpha, ils furent pris de vitesse. Une autre startup, une entreprise lyonnaise annonça avec force capture d’écran, le lancement d’une alpha reposant exactement sur la même idée.

Rien de bien mystérieux pensais-je alors. Si leur idée était bonne, n’importe qui regardant leur vidéo de pitch pouvait s’être lancé sur un projet parallèle. ”

“Et c’était quoi leur projet ?” demanda Benoît.

“Une start-up issu d’un start-up week-end, avec un projet qui parle de réseau sociaux révolutionnaire.. tu crois que j’ai fait attention aux détails ?”
Alana se rendit compte qu’elle avait été un peu trop sèche.
“C’était un truc du genre, faire comme si la vie réelle était un jeu de rôle, en créant des quêtes pour tes amis, comme faire à manger pour notre prochaine soirée, d’où leur nom.

Quand je leur suggérais qu’il était très possible que ce ne soit pas de l’espionnage industriel, mais juste de la récupération suite à leur communication, ils me montrèrent les designs qu’ils avaient imaginés pour leur site et ceux des lyonnais. Et effectivement il n’y avait aucun doute. Le site des lyonnais était un plagiat brutal et total.

Je me rendis donc compte qu’ils avaient vraiment besoin de moi et que c’était vraiment une affaire intéressante. Pourtant cette affaire a failli s’arrêter là lorsqu’ils me proposèrent de travailler pour un tiers de mon prix en arguant que grâce à eux j’aurais une référence de poids, que c’était une chance pour moi de pouvoir les aider, etc etc …”

“Comment les as tu décidé à te payer plein tarif ? Grâce à ta grande science de la stratégie commerciale ? ” ironisa Matthieu

“Continues comme ça et la prochaine fois, je ne t’invite pas à manger” riposta Alana
“Comme c’est moi qui fait à manger, si je ne suis pas là, vous n’allez pas manger grand chose.. ou pire.. un truc que tu auras essayé de préparer toi” contra Matthieu.
“Humpf… Pour en revenir à mon histoire, je n’ai rien eu à faire. Les lyonnais ont ouvert une page facebook avec d’autres exemples de pages de leur futur site, et ces nouveaux visuels étaient eux aussi intégralement copiés sur ceux de LifeGame.

Une fois mon chèque d’acompte touché, et mes loyers de retard payé, je m’étais mis au travail. Je me figurais que ça allait être rapidement plié. J’avais alors tout  tout de suite pensé à un stagiaire qui aurait voulu se faire un peu d’argent ou un ex employé. Mais les plagiat étaient basés sur des designs très récents et LifeGame était trop jeune pour avoir viré des gens. J’imaginais un virus, développé tout exprès pour l’occasion, qui aurait volé le code source et les design de LifeGame.

Mais rien de toutes ces pistes n’aboutirent.

Pas de virus, pas d’employés mécontents, pas de firewall mal configurés, pas de serveurs de test ou de gestion de code source en libre accès sur internet.

Rien.

Je commençais à me dire que je n’étais pas faite pour ce métier et que je ferrais mieux de me contenter de la version informatique de la traque de maris volage, lorsque j’appris qu’une start-up lilloise attaquait pour piratage et vol de propriété intellectuelle une société bordelaise. ”

“Et le rapport avec tes poulpes Alana ? ”

“Tu n’as pas deviné Matthieu ? ”

“Je ne suis pas détective informatique moi … ”

“Le rapport est très simple, la start-up lilloise avait participé au même start-up week-end parisien que LifeGame. Ce fameux start-up week-end de décembre.

Une fois que j’eus compris que le point de départ de l’arnaque se trouvait être ce fameux start-up week-end, ce fut facile de démêler les choses.

Parmi les sponsors de l’édition parisienne, il y avait Github et il y avait donc ces goodies. Des Octocat déguisé en lutin de noël, pour être raccord avec la période.

Et ces petites babioles étaient plus que de bêtes petites sculptures de vinyle. Elles pouvaient se configurer par une petite interface web pour par exemple être verte quand il n’y avait pas de bugs assignés à un développeur ou rouge lorsque les tests automatisés échouaient.”

“Tu es en train de nous dire que c’est Github qui avait piraté ton client et la société lilloise ?” réagit Benoît.

“Non, c’est uniquement les octocats qui ont piraté Lifegame. Elles étaient programmées pour chaque nuit envoyer sur un serveur git tiers tout les repos privés auxquels avaient accès les développeurs.”

“Mais qui a fournit ces mochetés indiscrètes?” demanda Matthieu

“Un des membres de l’organisation du Week-end. Il a fait croire que c’était des goodies officiels et ensuite il a revendu les accès au serveur git pirate. Ce qui expliquait le vol de deux des projets de ce start-up week-end là”.

“Tout s’explique, sauf la question principale. Comment ces octocat sont arrivés chez toi?”

“J’allais y venir Matthieu. En fait, je les ai demandé en plus de mon paiement. Je voulais m’amuser avec, voir ce que je pouvais faire en les bidouillant. Mais je n’ai jamais eu le temps et ils ont finis dans un carton, quand j’ai du libérer mon bureau pour l’installer ici, dans mon appart. Ce n’est qu’il y a quelques mois qu’en fouillant pour retrouver un vieux papier, je suis tombé à nouveau dessus. Et je me suis dit que ça serait rigolo d’avoir des octocats de l’avent, qui me chantent chaque nuit à minuit une chanson de noël”.

“Et donc ?” ajouta Matthieu

“Donc quoi ?”

“Toutes les histoires ont une morale, c’est quoi la morale de ton histoire ?”

“Hum..” Alana réfléchit quelque secondes ..

“La morale de l’histoire, c’est que nos parents, quand on été petit avaient raison.. On ne doit jamais accepter un cadeaux d’un inconnu” Conclut-elle en souriant.

 

 

Note de l’auteur  de fin d’histoire : Concernant le titre, vous devez vous demander d’où vient le mot chatrou. C’est en fait la façon dont on appelle un poulpe dans cuisine antillaise. Je trouvais que le mot allait très bien pour définir les octocats de Github (et je n’aurais pensé trouver un mot contenant le mot chat et désignant un poulpe .. une fois que je l’ai découvert, je ne pouvais pas ne pas l’utiliser)

 Posted by at 11:30

Nagademon 2013, la fin !

 NagaDemon 2013  Comments Off on Nagademon 2013, la fin !
Dec 132013
 

Bon, le mois de novembre est fini depuis 8 jours (13 maintenant que je publie) et j’ai enfin, à la faveur d’une pause boulot lors d’un long voyage en TGV vers la capitale, la possibilité de prendre le temps de faire un billet récapitulatif sur le sujet.

Alors …. ce Nagademon..

Pour tout dire, je m’y suis lancé un peu par hasard, le 3 novembre, juste parce que je ne peux résister à une tel proposition quand elle me tombe dessus.

J’ai mis du temps à choisir le jeu que je voulais créer. Mais j’avais planifié ce temps de réflexion. Mais même en planifiant, je n’ai pas eu le temps de valider totalement mon nagademon. Parce que même si mon jeu est fini,  l’objectif principal que je m’étais fixé, je l’ai atteint. Arriver, malgré le mois de novembre de dingue qui se préparait niveau boulot, à dégager du temps, un peu pour me faire plaisir en inventant un système de jeu.

Mais par contre, je n’ai pas pu y jouer. Le temps de création des règles puis les déplacements pro et les plannings un peu trop chargés ont drastiquement réduits les possibilités de tenter des parties.

J’ai donc seulement pu faire des simulations de bout de parties, tout seul. Ce qui a amené d’ailleurs quelques commit de modification de règle.

Et maintenant ?

Plusieurs choses :
J’ai bien envie de continuer à travailler sur Robots Wars jusqu’à ce que j’ai quelque chose de rigolo et jouable. Même si c’est sur des sessions de travail moins intense que lors de ce nagademon.
Travailler sous contrainte est vraiment motivant. Enfin plus que travailler sous contrainte mais travailler comme partie d’un ‘tout’. Si je m’étais juste dit dans mon coin ‘Allez, je vais créer un jeu en un mois’, je ne suis pas sur que j’aurais tenu jusqu’au bout. Là, le simple fait de savoir que je prenais par à un concours avec tout plein d’autres personnes, même sans les voir, mêmes sans jamais avoir échangés avec eux (enfin à part avec bruno avec qui on faisait des points ‘où tu en es toi ?’ assez souvent) a été extrêmement motivant.
Je pense que je recommencerais un nagademon l’année prochaine !

 Posted by at 10:46

Nagademon 2013, presque la fin.

 NagaDemon 2013  Comments Off on Nagademon 2013, presque la fin.
Nov 292013
 

Les impératifs du boulot ont fait que j’ai pris du retard concernant mon rétroplanning. En clair :

  • j’ai pu faire des simulations de parties seul (C’est à dire que j’ai fait comme si je jouait tout seul, sur des petits bouts de parties pour voir si la mécanique tournait bien). Cela a abouti à plusieurs modifications (les robots avaient trop de vies, détruire un robot était bien trop difficile, les missiles une portée trop longue et était pas assez cher).
  • je n’ai pas du tout pu faire une vraie partie avec d’autres joueurs. Comme on est jeudi soir tard, je doute de pouvoir faire une partie d’ici samedi, du coup, j’aurais en partie échouer ce nagademon 2013 …
  • j’en ai profité pour faire quelques petites ressources graphiques, des éléments de décors, les pions pour les robots, les cartes pour les points de vies. La encore, j’aurais voulu aller plus loin (en modélisant les pièces de robots et en les intégrant dans le design des cartes robots, mais je n’aurais pas le temps d’ici samedi minuit).

Je ferrais un billet point dimanche sur cette première expérience de Nagademon 2013…

 Posted by at 00:17

Nagademon , troisième semaine

 NagaDemon 2013  Comments Off on Nagademon , troisième semaine
Nov 182013
 

Bon comme je tiens absolument à le faire depuis que je me suis lancé dans le Nagademon, un petit billet pour expliquer où j’en suis. Cette semaine, il sera toutefois très court.

Pour différentes raisons (un petit déplacement pro, un week-end assez chargé, quelques parties d’hearthstone de trop), je n’ai pas avancé autant que je l’aurais voulu.

J’espérais en effet pouvoir finaliser les règles et les éléments permettant de construire son armée. J’ai finalisé les règles (moins les règles additionnelles), mais je n’ai pas eu le temps de finir la liste et l’équilibrage des éléments.

Du coup, je n’ouvrirais pas le repo Bitbucket que j’avais prévu d’ouvrir dés ce soir et qui me sert à stocker mon travail.

J’espère pouvoir le faire demain ou mardi.

Une fois que j’aurais fini cette première mouture des règles, le grand défi va être de faire tourner le jeu pour le tester, faire les équilibrages nécessaire où le foutre totalement à la poubelle …

Je pense faire quelques parties tout seul pour roder un peu les choses, ensuite .. Ça sera le grand test, jouer avec de vrais gens ….

Je vous tiendrais au courant dimanche prochain, si j’ai validé cette étape ou pas.

Bon comme je tiens absolument à le faire depuis que je me suis lancé dans le Nagademon, un petit billet pour expliquer où j’en suis. Cette semaine, il sera toutefois très court.

Pour différentes raisons (un petit déplacement pro, un week-end assez chargé, quelques parties d’hearthstone de trop), je n’ai pas avancé autant que je l’aurais voulu.

J’espérais en effet pouvoir finaliser les règles et les éléments permettant de construire son armée. J’ai finalisé les règles (moins les règles additionnelles), mais je n’ai pas eu le temps de finir la liste et l’équilibrage des éléments.

Du coup, je n’ouvrirais pas le repo Bitbucket que j’avais prévu d’ouvrir dés ce soir et qui me sert à stocker mon travail.

J’espère pouvoir le faire demain ou mardi.

Une fois que j’aurais fini cette première mouture des règles, le grand défi va être de faire tourner le jeu pour le tester, faire les équilibrages nécessaire où le foutre totalement à la poubelle …

Je pense faire quelques parties tout seul pour roder un peu les choses, ensuite .. Ça sera le grand test, jouer avec de vrais gens ….

Je vous tiendrais au courant dimanche prochain, si j’ai validé cette étape ou pas.

 Posted by at 00:44

Nagademon, deuxième billet

 NagaDemon 2013  Comments Off on Nagademon, deuxième billet
Nov 112013
 

Comme promis, parce que non je n’ai pas baissé les bras, voici mon deuxième billet concernant ma participation au concours NagaDemon.

J’ai donc passé ma semaine à réfléchir à différentes possibilités pour mon jeu. Je dois bien avouer que dés le début de la semaine, j’avais une idée, un jeu que je voulais faire il y a quelques années en version jeu vidéo mais que je n’avais pas creusé à part en définissant le concept. Concept qui était alors ‘c’est un jeu de bataille de robots’.

Je n’y avais plus pensé depuis et là, impossible de sortir une autre idée que celle là de mon cerveau. Pendant plusieurs jours j’ai lutté pour trouver d’autre idées.. (Parmi les idées farfelues, un concept jeu où on joue des cafards devant survivre dans une maison et voler de la nourriture dans la cuisine, un concept à la loup-garou mais avec un tueur en série, un jeu où les joueurs sont de bibliothécaires qui essaient de ranger leur bibliothèques (avec des fantômes dedans, un peu) et un jeu où les joueurs sont des fantômes qui veulent faire peur aux gens (mais sans bibliothécaires dans celui-là de jeu)  .. ) Mais aucunes n’a réussi à percer suffisamment pour que mon cerveau ne se focalise pas sur mon idée de robot.

Du coup, la semaine prochaine va être centré sur écrire les règles, la dernière semaine me laissera amplement le temps de tester (j’espère).

Je ne vais pas m’étendre sur les règles, vu que je dois les écrire. Mais déjà je vais vous donner un concept.

C’est donc un jeu avec des robots. Il se joue en deux phases. On construit son équipe de robot à partir de pièces ( la base, les armes, le blindage, les moteurs) et ensuite on se bastonne avec une autre équipe.
Le terrain de jeu se construira à chaque début de partie. Il sera constitué de plots où les robots peuvent se tenir et de pont reliant les plots.  L’une des caractéristiques des robots seront la vitesse qui se comptera en nombre de pont par tour. Entre deux ponts il y a un plot. Et les ponts sont toutes de même longueur.

Pour les modes de jeu, j’en prévois deux stratégique et arcade. Le mode stratégique se limitant au terrain plus les équipes de robots, le mode arcade proposant des cartes événements (piochable par les joueurs dans une pile commune) qui permettront de modifier le cours de la partie.

Au niveau des conditions de victoires, je vois bien deux types de parties possibles :

  • match à mort. Chaque équipe possède un commandeur robot. Si celui-ci est détruit, l’équipe a perdu.
  • Points de victoire. Certains plots si ils sont contrôlés par un robot, donne des points à chaque tour, quand une équipe a suffisamment de point, elle gagne.

Voila, c’est tout pour cette semaine, à la semaine prochaine avec, si je ne faiblis pas, des règles.

 Posted by at 02:21