J-Mad

Oct 072011
 

J’ai connu Neil Thomas sur Twitter, il y a pas mal de temps maintenant. Ayant eu envie d’interviewer plusieurs auteurs, je lui ai donc proposé il y a de cela de longs longs mois… De péripéties en péripéties, l’interview n’est publiée que maintenant, mais bon, les mad interviews ça passe après la gestion de la vie ‘réelle’ 🙂 Et puis comme cela, Neil peut se vanter d’avoir été celui qui a mis le plus de temps pour répondre,  depuis la création des mad interviews. (Le plus rapide restant Philippe Méda avec moins de 8h pour répondre …)

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Romancier. Gémeaux. Aime le chocolat et les cookies. Sinon, j’écris, je lis.

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des blogs ?

Ouep, le Neil’s blog

3 — si oui, lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

http://neilt44.wordpress.com Ca raconte un peu ma vie, mes aléas en tant qu’ateur, mes coups de coeur et mes coups de gueule, ce qui construit mon univers livresque, et façonne mon imaginaire… tout ce que j’appelle le “monde scriboïque” !

4– est ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

Non, c’est mon 1e blog !

5– Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

Les deux mon capitaine :
Twitter : https://twitter.com/neilt44
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Neil-Thomas/54160938040
Toujours pareil, un peu de moi pour ceux que cela intéressent. Pour Facebook, c’est assez axé sur ma vie d’auteur et une façon de partager avec le plus grand nombre et surtout de pouvoir discuter avec mes (possibles( lecteurs et lectrices of course !
Pour Twitter, c’est idem mais en plus, il y a mes coups de cœur en direct, certains coups de gueule, des articles qui me frappent ou qui peuvent nourrir mon univers… et puis ce côté quasi instantané me donne l’impression d’être au plus près de ceux qui me lisent. Et j’aime !

6– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Je me suis rendu compte il y a peu que j’y attachais pas mal d’importance et puis j’ai commencé un « sevrage » pour me rendre compte que c’est super chronophage… Et puis, lire la vie des autres et tout, ce n’est pas si important après tout, même si je m’en inspire par la suite parfois… le truc, c’est au niveau de l’actualité et comme je suis un grand curieux d’un tas de choses, j’ai développé un cerveau multi-tâches et je fouille partout.

7– Sur le net on peut te trouver où ?

Site : www.neilthomas.fr
Twitter : https://twitter.com/neilt44
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Neil-Thomas/54160938040
Blog : http://neilt44.wordpress.com

Le boulot

8– Écrire c’est ton unique boulot ou tu as un autre boulot à coté ?

J’ai un autre boulot.

Branchement dont tu es le héros si tu as répondu ‘j’ai un autre boulot à coté’ à la question 8 va en question 9 , sinon 12

9– Quel est donc ton autre boulot ?

Je bosse toujours dans le milieu du bouquin car suis lecteur/correcteur dans une petite maison d’édition. Je fais aussi des interventions en milieu scolaire.

10–Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

Je suis quelqu’un de très organisé, j’ai presque un planning hebdo comme les collégiens/lycéens peuvent avoir.

11– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ?

Non, aucunement. Il faut être vu, entendu et lu. Ou alors avoir un immense réseau, des amis par milliers, etc.

11bis– est ce que tes deux métiers se nourrissent l’un de l’autre ? si oui comment ?

Oui, ils se nourrissent l’un l’autre, je vois les erreurs des autres (plus facile que de voir les miennes), mon expérience d’auteur me permet de « comprendre » l’auteur qui envoie son manuscrit, je suis peut-être plus indulgent.

12– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ou alors ça lui sert juste à se payer un resto ?

 

Pareil mais un resto, c’est jouable ! ^^

L’écriture

13– Quand as tu eu envie d’écrire ? Quand as tu commencé ‘pour de vrai’ ?

Je ne sais pas trop quand j’ai eu envie mais je sais que j’écrivais déjà de la poésie vers 13/14 ans. Après les histoires que je voulais raconter sont devenues plus importantes et le roman est arrivé vers mes 27 ans. Réellement, mon premier bouquin publié était en 2002.

13bis Mais au fait, pourquoi écris tu ?

Je suis quelqu’un qui a besoin de comprendre, de se comprendre, de piger le monde dans lequel je vis. J’ai aussi ce besoin de me parfaire, j’y peux rien alors j’écris pour faire vivre des expériences à des personnages, des trucs que je ne pourrais pas essayé ou vivre. Ou que j’aurais aimé vivre. J’écris pour être lu aussi, évidemment, pour partager ce que j’ai au fond de moi.

13ter– Comment écris tu ? tu as un cérémonial précis, lieu, horaire, ou autre ?

Pour ma poésie, j’ai des petits carnets et je note des idées, des phrases à n’importe quel moment de la journée. Une fois que j’ai ce que je veux, je m’installe devant une feuille de papier ou devant mon PC et c’est parti. Pour le roman, c’est plus construit car c’ets beaucoup plus long et ça s’étale sur des mois. J’écris soit le matin, soit le soir, toujours dvt mon PC, à mon bureau.

14– il y a des auteurs qui t’ont influencé ? qui ont ‘modelé’ ce que tu écris ? lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Oh purée, des auteurs, il y en a et je vais oublier à tous te les citer mais disons que Rimbaud, Baudelaire, Rilke, Hermann Hesse, Kerouac, St Exupéry, Coelho m’ont bien aidé…

14bis– Et puis qu’écris tu ? tu as des univers précis que tu développe peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? raconte nous

En poésie, je prends un thème précis et je déroule le fil….
En roman, je suis toujours versé  vers le roman dit « initiatique » mais je me penche de plus en plus vers le fantastique.

15– Les DRM tu en penses quoi ?

Je suis en pleine réflexion là, Internet depuis un ou deux ans s’est accéléré, l’explosion des réseaux sociaux a modifié notre façon de naviguer sur le Net et de plus en plus de contenu devient accessible, la démocratisation de tout un système…

16– Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Même chose, j’y réfléchis très sérieusement. Je pense tout de même que c’est une bonne chose, le droit à chacun de pouvoir lire, quel que soit le support auquel il est habitué. Les futures générations pianotent très tôt, dès le primaire et au collège aussi pour travailler.

17– Les licences libres, pourrais tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre , que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Comme je l’ai dit, je ne sais pas encore me positionner, enfin de là à franchir le pas. Mais je sais que très vite, il va falloir faire un choix, allier le numérique au livre papier, d’une façon ou d’une autre.

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre va en question 18 sinon en question 19

18– Est ce que tu as répondu non à la question 17 parce qu’il est difficile de transposer les business existant au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

C’est une nouvelle façon de penser le monde et l’organisation de celui-ci, y compris pour la notion du travail. L’art qui se fait payer n’est pas tout à fait de l’art, non ?

19– Revenons en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

J’ai mes carnets, j’ai des notes ça et là, j’ai des post-its un peu partout et j’ai une bonne mémoire, visuelle surtout. Alors je retiens et j’enregistre quelque part dans ma citrouille. Et puis, il y a les journaux, Internet, mes mais, ma famille, les inconnus que je peux passer des heures à observer…

20– si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Ecrire, écrire, et écrire. Et lire, beaucoup lire. Pour savoir écrire, il faut savoir lire et pour avoir lire, il faut savoir écrire. Il faut également savoir être humble, tenace, plein d’abnégation, courageux, résistant, persévérant, travailleur, curieux.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu ‘va plutôt chercher un vrai boulot’ à la question 20 va en 20bis sinon va en 21

20bis– bon et à par ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

En fait, je crois que je viens d’en dire pas mal juste avant.

21– est ce que ce fut difficile de trouver un éditeur (enfin pour toi plusieurs) ? comment as tu fait ?

Eh bien, tu vois, la question se pose à nouveau : je cherche depuis presque 2 ans un éditeur pour un roman fantastique alors tu devines ma réponse.

21bis– Ca se passe comment d’ailleurs les relations avec un éditeur ? Est ce qu’il a un droit de regard sur le texte ? si oui, jusqu’à quel point ? Et  comment on gère en temps qu’auteur, d’avoir des gens qui demandent de modifier son texte ?

Leur choix est surtout dicté par le côté commercial, mercantile de la chose. Il faut donc sortir un texte de son côté « sentimental » et « subjectif » pour pouvoir prétendre le présenter au plus grand nombre.

22– l’autoédition tu en penses quoi ?

Je suis pour, notamment en poésie. En tout cas, c’est toujours mieux et préférable à l’édition à compte d’auteur !

23– Tu écris de la poésie, en quoi c’est différent l’écriture poétique de l’écriture de roman ? d’ailleurs est ce que c’est différent ?

Je crois l’avoir dit plus haut : en poésie, il faut être succinct, avoir un esprit de synthèse, saisir le moment, le capturer et chez moi, cela se fait par des prises de notes dans mes calepins surtout. Le roman, je le construis comme un scénario de cinéma, séquence par séquence. Et puis, il y a les personnages à créer, les univers, les « décors », le rythme à trouver et à maintenir… bref, un vrai boulot de cinéaste je m’en rends compte.

24 –Tu écris aussi des chansons, si je ne me trompe pas, là aussi est ce que c’est une démarche différente ? comment tu procèdes ?

Eh oui, j’écris quelques textes de chansons, je vois que tu es bien renseigné ! C’est une démarche très proche de la poésie pour moi et comme j’écris généralement la poésie avec un fond musical, la chanson n’est pas très loin derrière.

Les bouquins

25– Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?

 

Jusqu’à la fac, je lisais très peu, très très peu et puis j’ai découvert Jules Verne, Kerouac, Hermann Hesse, Bernard Werber et Coelho et là, je ne me suis jamais arrêté. Un livre en remplace toujours un autre, en cache toujours un autre. J’ai une petite pile pour mes bouquins à lire.

26– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas ?

Tout dépend. Parfois, un livre m’en amène à un autre d’un genre différent. Comme je lis la bio des auteurs que je lis et leur influence, je puise parfois dans les leurs. Hélas (ou pas) pour moi, je lis très peu d’auteurs français et encore moins des livres contemporains, je veux dire de ces 10 dernières années.

27– SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF pour le moment.

28– En ce moment tu lis quoi ?

« Le dernier vampire » de Claude Lafargue et ensuite, c’est un recueil de nouvelle fantastiques du XIXe siècle.

29— Ton ( ou tes, si tu n’en listes pas 34) livre préféré ? ton auteur préféré ?

Justement, ma liste s’agrandit à chaque livre……………………….

30– ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Pas un en particulier ces temps-ci.

31– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

Il y en a eu mais je ne me rappelle plus trop les titres, bizarre non ?! le truc, c’est que j’ai toujours envie d’y croire, que ça peut s’améliorer alors je vais jusqu’au bout du bouquin. Et puis en tant qu’auteur, je pense parfois à celui qu a écrit ces lignes que j’ai du mal à lire, à toutes ces heures, à cette foi qu’il avait quand il accouché de ses mots.

32– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ?

« Jonathan Levingston Le Goëland » de Richard Bach, « Vol de nuit » ou « Terre des Hommes » de St Ex., « L’attrape-cœur » de Salinger, « L’Alchimiste » de Coelho, et tant d’autres… impossible de m’en tenir à un seul !

 

Ta vraie life

33– Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

34– tu es roliste ?

Non

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 34 passe à la 35 sinon à la 36

35– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pourquoi ?
36– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?
Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 36 tu as répondu, entre autre jeux vidéo (ou que tu y as pensé) va à la question 37 sinon va à la question 40

37– tu joues à quoi comme style de jeux, plutôt PC ou consoles ?

Je suis devenu un adepte de la Wii…. Suis pas trop jeux sur PC.

38– ton premier souvenir de jeux vidéos ?

C’était…

39– Actuellement tu joues à quels jeux ?

Là, aucun, plus le temps actuellement.

40– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Non, pas grand-chose, je suis en stand-by. Mais je suis ouvert à toute proposition artistique évidemment !

41– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

 

Difficile de te répondre sur un seul événement, j’y arrive pas.

Question pour me faire mousser

42– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Non, hélas, je ne connaissais pas avant de te connaître.

 

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

43– Tu es plus Jim Parsons ou Steve Carrel ? pourquoi ?

Steve Carrel…….. l’humour ! Regarde « The Office » !

44– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

45– Ton pire souvenir scolaire ?

Mon année de 4e au collège.

46– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Euh…………………………

47– Tu es plus couscous ou tartiflette ?

Tartiflette

Juste avant la fin, un peu de liberté

48– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

« Non mais à part auteur, c’est quoi votre vrai métier ? » (question qui revient hélas souvent)

49– Et donc, la réponse ?

Eh bien, je suis auteur… tout court.

50– Un coup de gueule à passer ?

Non aucun, enfin si j’en aurais mais ils sont nombreux… disons qu’il serait sympa  de combattre la bêtise, la connerie, l’ignorance et que l’on comprenne qu’on peut penser par nous-mêmes (ça fait même pas mal en plus !) et qu’on a droit d’avoir des rêves et des désirs, et qu’il faut concentrer toutes ses forces pour avoir ce que l’on veut.

51– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Pas vraiment un sujet précis mais j’invite tout lecteur à me contacter via mes sites et réseaux sociaux pour taper la discute, pour partager mon univers, etc.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

Très sympa ton interview mais j’avoue que j’étais un peu essoufflé sur la fin. Merci.

 Posted by at 16:49
Sep 302011
 

Cela fait maintenant plusieurs mois que je n’arrive pas à rattraper le retard d’une django app du mois. J’ai donc décidé de suivre les conseils de ce cher daks et d’officialiser mon retard en parlant de Django app du mois précédent. Voici donc la première django app du mois précédent (et bon j’ai bien failli devoir parler de la django app d’il y a deux mois), Django Zinnia, un moteur de blog qu’il est bien (et merci à arcagenis pour la découverte)

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Où est ce qu’on le trouve, sur son site web, sa page pypi et sa page github.

Pour l’installer, vous aurez plusieurs plusieurs solutions :

  • un git clone tout simple
  • un petit pip install en utilisant le support git de pip
  • un petit easy_install ( ou pip install normal) pour avoir la dernière version stable.

Niveau démo, il existe et c’est carrément cool :

  • une démo du rendu (qui sert à héberger la doc)
  • une démo de la version d’administration.
  • Un planet qui liste tous les blogs utilisant Zinnia

Concernant la doc, elle est vraiment super bien foutue et très complète. Installation, Configuration, Configuration avancée, extensibilité, etc etc … C’est vraiment une des meilleures docs d’application django que j’ai pu lire. Pour ne pas dire la meilleure d’ailleurs.

Cerise sur le gâteau, on peut même voir la couverture de code des tests.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

Bon, je l’ai dit c’est un moteur de blog. Donc on a des catégories, des billets, des tags, et des flux RSS.

Mais ce n’est pas tout, Zinnia propose vraiment pas mal de petites fonctionnalités qui en font un vrai moteur de blog, qui (et je le dis sincèrement) peut imaginer concurrencer certains moteurs de blogs php très connus.

Zinnia offre par exemple :

  • des url shortenners
  • de la publication de tweets automatique sur publication d’article
  • un moteur de recherche interne
  • détection des spams avec askimet (ou autre)
  • des sitemap
  • des channels, un truc spécifique à Zinnia
  • une extension facile, ….

Et si vous avez déjà un blog ? Genre WordPress ou Blogger ?

Et ben Zinnia offre des moulinettes d’import / export. Et ça, c’est vraiment terrible.

3- Bon et en conclusion ?

Il y a a mon sens plein de bonnes idées dans Zinnia :

  • Les script d’import / export sont tout simplement un must have qui vont que l’on peut vraiment imaginer migrer un blog existant sous Zinnia.
  • Les channels qui permettent de réutiliser le moteur de recherche interne (qui utilise pyparsing) pour faire des recherches parmis les articles et en sortir une partie.
  • Les models qui sont bien fait, à base de classe abstract et permettent de surcharger sans difficulté les choses.
  • Il utilise south ce qui doit faciliter les migrations.

A tout cela il faut ajouter le fait qu’il n’y est au final que peu de dépendances. Au niveau des apps django, il n’y a que deux dépendances obligatoires :

Après cela dépends des fonctionnalités que vous voulez mettre en place, mais cela reste très light et très clair. (je ne parlerais pas par exemple de pinax qui en comparaison me fait l’effet d’une usine à gaz).

Je vais donc suivre ce projet avec intérêt et même si je ne suis pas sur de passer tout de suite le mad blog en Zinnia, je vais en migrer d’autre d’ici quelques temps, ça, c’est certain.

 Posted by at 23:59

Semaine du 30 septembre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 30 septembre
Sep 302011
 

Tan Tan Tan Tan,

c’est la semaine de mes 31 ansssss (remarquez la rime)

Pour cette semaine, les liens coolos :

 

 

 Posted by at 12:31

Vert, explication de texte

 Explication de Texte  Comments Off on Vert, explication de texte
Sep 242011
 

Suite à mon retard de train hier soir en rentrant de Paris et à la proposition de certains d’écrire un petit truc se passant dans un train. N’ayant pas vraiment le temps pour écrire un truc inédit je me suis souvenu d’une vieille nouvelle que j’ai commis il y a presque 10 ans.

En farfouillant dans mon disque dur, j’ai fini par la retrouver et c’est elle que je publie aujourd’hui.

Vert a été imaginé dans un train, le train de nuit qui relie Strasbourg à Marseille (les horaires de départ et d’arrivée dans la nouvelle sont les vrais horaires). Il faut savoir qu’à l’époque ma chérie habitait en Alsace alors que moi, j’étais à Marseille. Les trains de nuit allez et retour n’avaient alors pas de secret pour moi.

Et comme, il faut bien le dire, les couchettes seconde classe de la SNCF ne sont pas vraiment le meilleur des endroits pour passer une bonne nuit, il fallait bien que j’occupe mes longues nuits d’insomnies. Ce qui a donné des choses comme Vert et d’autres textes (et un nombre incalculable de bouquins lus).

 

Bonne lecture.

 Posted by at 13:12
Sep 242011
 

Pour l’explication du contexte et autre, voir le billet suivant 🙂

 

20 h 40

Thomas sort du taxi et referme la portière.
“Combien je vous dois ?”,
” 23 euros “.

Thomas tend 30 euros, son petit sac de voyage chargé sur l’épaule.
“Gardez la monnaie”,
“Merci Monsieur et bon week-end”,
“Merci, à vous aussi”

Thomas se retourne face à la gare de Strasbourg. Il aime cette belle et grande gare, bien différente de celle de sa ville, Marseille. Coup d’oeil rapide à sa montre, il lui reste quinze minutes pour trouver son train et sa couchette. Il entre dans la gare, examine le tableau des départs et trouve ce qu’il cherche. “Quai numéro 7”, murmure-t-il pour lui-même. Il composte son billet, monte les escaliers qui mènent au quai et salue le personnel de la SNCF.

Il fait froid, un peu. Thomas se dépêche de trouver son wagon, son compartiment et sa couchette. Il voyage toujours de nuit pour perdre moins de temps, toujours en couchette pour pouvoir dormir et toujours en première classe parce qu’il y a moins de monde et qu’il n’aime pas les compartiments bondés où il faut supporter la présence et les ronflements des autres voyageurs.

20 h 53

 

Le train va partir dans deux minutes. Thomas sourit, il sera seul dans son compartiment. Il a rangé son sac sous sa couchette. Il prend toujours la couchette du bas, pour pouvoir ranger son sac dessous et toujours la couchette de gauche, parce qu’il est droitier.

20 h 54

 

Le sifflement qui annonce le départ vient de retentir, les portes des wagons vont se fermer. Thomas est sorti de son compartiment, le dos à l’entrée de celui-ci prenant bien garde à ce que personne n’y rentre pour lui voler son sac, il regarde le quai à travers les vitres. Il remarque une petite blonde qui court, rentre dans le wagon juste avant que les portes ne se rabattent. Essoufflée, elle avance vers Thomas, regardant les numéros des compartiments. Elle va lui adresser la parole, il le sait, il le s’y prépare.

“Bonsoir, j’ai bien failli le rater”,
“Oui, vous l’avez attrapé juste à temps”.

Tout en parlant, Thomas la scrute discrètement, vérifiant qu’il n’a pas d’hallucinations, que sa folie ne se manifeste pas à travers elle. Mais non, rien.

“C’est bien la voiture 12 ?”,
“Oui “,
“Vous êtes dans ce compartiment ?”,
“Oui, couchette 11, en bas à gauche”,
“J’ai la couchette 22”,
“C’est celle du milieu, à droite”,
“Merci”.

Thomas, qui en a déduit par l’emplacement de la couchette qu’elle était gauchère, se pousse pour la laisser passer et rentrer dans le compartiment.

Elle pose son sac, tout au fond de la couchette, se retourne vers Thomas, engage à nouveau la conversation. Elle lui dit s’appeler Agnès et être institutrice en Avignon.

Il lui donne son prénom, lui dit qu’il habite à Marseille mais qu’il n’aime pas sa ville.

Elle rajoute qu’elle est venue voir sa soeur qui habite Strasbourg et vient d’accoucher de jumelles.

Il lui explique qu’il est commercial dans l’entreprise familiale d’emballages de cartons et qu’il est venu renégocier un contrat avec l’un de leurs plus gros client.

Elle demande si ça s’est bien passé.

Il ment, dit que oui, tout c’est très bien passé.

Ils discutent encore, parlant de tout et de rien, de leur vie. Il ne dit pas qu’il est fou, parce que d’habitude, ça fait fuir les gens quand il leur dit.

23 h 48

 

Elle est fatiguée. Elle se couche sur sa petite couchette, griffonne son numéro de téléphone sur un bout de papier, lui tend.

Il la remercie, glisse le papier dans la poche arrière de son pantalon. Il lui souhaite bonne nuit et éteint les lumières. Il se couche, sur le dos, comme toujours pour ne pas être asphyxié par l’oreiller.

02 h 13

 

Thomas se réveille, moite, tremblant. Il se tourne. Il y a quelqu’un dans le compartiment, deux personnes en fait. Il voit leurs jambes presque contre son visage. Il lève les yeux, ouvre la bouche pour demander des explications, manque hurler de peur, d’horreur.

Ce ne sont pas des humains. Ils n’ont pas de cou, pas de tête. A la place, il n’y a qu’un horrible foisonnement de tentacules vertes, puantes, humides, visqueuses. Les tentacules emmaillotent Agnès. Elles glissent autour de l’institutrice, l’enserrant dans un cocon de lianes vertes qui se resserrent avec de petits bruits de succions, de mastications.

Thomas va vomir, hurler. Il se rappelle qu’il est fou, que tout cela n’est qu’une nouvelle hallucination. Il se force à se retourner, à fermer les yeux, à nier ce que ses oreilles entendent, à se répéter qu’il est fou, que c’est un cauchemar. Il se le répète encore et encore jusqu’à ce qu’il s’endorme à nouveau.

05 h 55

 

La voix de la SNCF le réveille. “Bienvenue à Marseille Saint-Charles”. Il se lève, la jambe gauche d’abord comme toujours, pour ne pas se lever du mauvais pied. Agnès n’est plus là. Il commence à paniquer se rappelant son hallucination.. et si … murmure-t-il. Mais non, elle descendait à Avignon, elle le lui a dit. Il se rappelle qu’il est fou, sort du train, rentre chez lui.

17 h 50

 

Thomas sort de son travail, se dirige vers la station de métro la plus proche. La rame est bondée, comme toujours. Il soupire, rentre en croisant les doigts pour repousser les accidents, se serre un peu, tient bien fort sa sacoche avec sa main droite.
Station Castellane, un jeune couple d’amoureux entre dans le wagon. Serrés l’un contre l’autre, ils ont l’air de ne faire qu’un. Ils s’embrassent, comme s’ils étaient seuls,  oublieux des autres. Thomas sourit, les quitte du regard, distrait par un reflet. Lorsque ses yeux reviennent se poser sur les amoureux, il manque défaillir. Le couple n’a plus de cheveux. A la place il n’y a qu’une masse de tentacules vertes qui se mêlent, s’entremêlent dans une horrible et perverse parodie de baisers.

Thomas a beau essayer de se répéter que ce n’est qu’une hallucination, qu’il est fou, il ne peut supporter cette vision. Les portes du métro s’ouvrent enfin, ce n’est pas son arrêt mais Thomas s’en fout. Il jaillit du wagon, retenant à grand peine ses hauts le coeur, bousculant les gens. Sur le quai, il vomit de la bile, souillant ses chaussures, sa sacoche. Il rentre chez lui à pied, son regard fixé sur ses chaussures, se répétant que tout va bien, qu’il va chez son psychiatre le lendemain, qu’après la séance, tout ira mieux, comme toujours. Arrivé chez lui, avant d’ouvrir, il tape à sa porte, comme toujours, pour prévenir les cambrioleurs et les esprits.

14 h 55

 

Thomas a passé la nuit à cauchemarder. Ses rêves ont été peuplés de tentacules vertes qui s’entremêlaient, qui glissaient sur sa peau, le dévoraient, l’avalaient en riant. Angoissé, épuisé, il arrive devant le cabinet de son psychiatre. Il tape, trois coups longs puis deux courts, pour chasser les malheurs, et entre.
La secrétaire est là, à sa place, comme à chaque fois, tapotant sur son clavier. Il ne sait pas pourquoi mais ça le rassure.

“Bonjour Thomas”,
“Bonjour, le docteur a-t-il du retard aujourd’hui ?”,
“Juste quelques minutes, je lui dis que vous êtes là.”

Thomas se dirige vers la salle d’attente, s’assoit, prend un magazine. Il tourne les pages, lit sans retenir, juste pour s’occuper l’esprit, jetant parfois de rapide coup d’oeil pour vérifier qu’il n’y a pas de tentacules vertes.

15 h 10

 

Le docteur vient le chercher. A peine est-il rentré dans la salle d’attente, serré la main de Thomas, que celui-ci se sent déjà mieux. Le docteur ressemble au grand-père que tous rêveraient d’avoir.
Une barbe et des cheveux blancs, coupés courts qui adoucissent  son beau visage bien ridé respirant la compassion et la compréhension. De petites lunettes rondes, cerclés de métal chevauchent son nez et donnent un petit côté pétillant à son regard. Enfin, sa silhouette de Père Noël finit d’en faire un homme rassurant et à qui on aime se confier.

“Bonjour Thomas”,
“Bonjour Docteur”,
“Comment allez-vous, beaucoup d’hallucinations depuis notre dernière séance ?”
“Quelques-unes oui, mais moins, de moins en moins”
– “Venez, nous allons en parler”

Thomas suit le docteur, rentre dans le bureau, s’allonge sur le divan. Il parle, raconte tout, la rencontre avec Agnès, l’hallucination dans le train et dans le métro.

Le docteur ne le coupe pas, prend des notes sur un petit carnet, attendant que Thomas est finit de raconter. Quand celui-ci s’arrête de parler, le docteur propose une séance d’hypnose à Thomas qui accepte comme toujours. La voix du docteur se fait douce, envoûtante, apaisante. Thomas se laisse bercer et ne tarde pas à fermer les yeux, se sentant bien, plongé dans une obscurité de plus en plus verte, d’un vert chaud et rassurant. Thomas se sens à l’abri, en sécurité, comme dans un cocon. La voix du docteur lui parvient comme de très loin, une voix verte qui lui dit des choses que Thomas comprend, sans les entendre.

16 h 30

“Un, deux, trois, Réveillez-vous”.

Thomas ouvre à nouveau les yeux, il se sent bien, en forme. Il se lève. Le docteur lui sourit, lui serre la main, le raccompagne jusqu’à la porte du cabinet et lui dit de ne pas oublier le rendez vous de la semaine prochaine. Thomas le remercie et s’en va, l’esprit léger. Thomas aime son docteur.

16 h 40

Thomas arrive devant sa porte. Il toque à nouveau avant d’entrer. Il rentre dans son appartement, allume la télé sur la chaîne info. Il va dans la cuisine, ouvre le frigo, se sert un verre de jus de pamplemousse. Le présentateur parle d’une disparation, machinalement Thomas monte le son.

“La police est toujours sans nouvelle de la jeune institutrice de 33 ans, Agnès Luyan, disparue depuis 4 jours. Elle a été vu pour la dernière fois à Strasbourg alors qu’elle prenait le train de nuit pour rentrer en Avignon”.

Thomas sursaute, il a pris le même train que cette jeune femme. Elle a peut-être été enlevé et tué. Ils ont pris le même train… Ca aurait pu être lui et pas elle. Il éteint la télévision, ne voulant plus penser à ça, chassant le fait divers de son esprit. Le verre de jus de pamplemousse à la main, il marche jusqu’à ses fenêtres et observe la rue en contrebas. Son verre fini, il retourne à la cuisine. Sans savoir pourquoi, geste inutile, il fouille ses poches. Il ressort de sa poche arrière un petit bout de papier sur lequel figure un numéro de téléphone, juste un numéro. Il retourne le papier, pas de nom, rien, juste dix chiffres écrit par la main d’une femme. Il ne se souvient plus, hausse les épaules, ouvre la poubelle et jette le papier.

Agnès vient de mourir une deuxième et dernière fois.

 Posted by at 13:06
Sep 192011
 

(Note de l’auteur : ce billet a été écrit dans le TGV de retour, très tôt, à une heure ou les informaticiens ne devraient pas être réveillés… 🙂 )

 

Ce week-end a eu lieu PyconFR. Et pour une fois, ce n’était pas à Paris, mais à Rennes. Moi qui suit pour avoir des events qui ne sont pas sur Paris, je ne vais donc même pas pouvoir râler que Rennes c’est loin de Marseille, que 6h de TGV, c’est le bordel, etc etc … (Faut dire que quand je parle d’event pas à Paris, je sous entends ‘si possible dans le Sud ou plus proche de Marseille que Paris.. oui je sais c’est bien fait pour moi).

C’était pour ma part mes deuxième PyconFR (les premiers étant ceux de 2009, lors desquels à germer l’idée des Djangocongs).

Cette année, c’est la Cantine numérique de Rennes qui accueilli le troupeau de geek que nous constituions.

Comment c’était ?

Bien.

Bon ok, je vais développer un peu. Une ville sympa, un lieu qui l’ait encore plus, déjà cela laisser présagé du bon. (Bon niveau du temps par contre, peu mieux faire… on se serait cru en Bretagne..:) ).

Ensuite, des conférences auxquelles j’ai pas forcément toujours accroché (ben oui, y a des sujets qui  me passionnent et d’autres moins, c’est comme ça), mais qui m’ont quand même appris plein de trucs.

Mais au delà des conférences, ce fut surtout deux jours de rencontre, de discussion avec certains des orateurs ou avec des gens croisés pour l’occasion. Chaque échange permettant d’approfondir certains choses entendues lors des confs ou de simplement découvrir des gens, d’échanger ..

D’où l’importance de l’afpyro du samedi soir (prolongé pour certains (les meilleurs les djangoconautes, cong) par un dîner d’anthologie dans une crêperie juste divine). Et puis en plus comme cela m’a permis de découvrir, en troisième partie de soirée (ben oui troisième, faut suivre, afpyro, repas, puis troisième partie) la rue saint michel appelé aussi rue de la soif. C’était .. comment dire … pittoresque 🙂

Un week end plus que bien rempli donc et un voyage à Rennes que je suis content d’avoir fait (même si la du coup, pour le coup, j’ai vraiment très hâte que mon TGV arrive en gare de marseille, parce que ma fillote, elle me manque grave… )

Juste quelques petits remarques  :

  • 30 minutes pour les confs, c’est trop long. La plupart des orateurs qui font des confs à pyconfr ne sont pas exactement ce que j’appellerais des orateurs renversants. Du coup, tenir une salle de 100 personnes pendant 30 minutes, c’est juste mission impossible. Sans compter que rester concentrer 30 minutes, c’est difficile. Et puis honnêtement, 30 minutes c’est de toute façon pas assez long pour aller dans le détails, présenter des choses pointues. Mais c’est largement suffisant pour que les gens qui ne sont pas intéressés s’emmerdent.
  • Il faut vraiment que les orateurs tentent au moins d’être de bons orateurs. On ne s’assoie pas quand on est fait un conf. On n’essaie de ne pas avoir une voix monocorde, on soigne un peu ses slides (12 lignes de textes pleins par slides, non ce n’est pas la chose à faire)
  • Le nowifi dans les confs, en fait, c’est appréciable. Ce n’est parce que l’orateur est barbant qu’il faut se mettre à coder ou autre …:)
  • 2 jours, c’est suffisament long pour permettre de varier les plaisirs, en tout cas à mon avis. Ateliers, Barcamp, coding party, je sais pas … mais pourquoi ne pas tenter de proposer un peu de nouveauté ?
  • Les rencontres entre les gens, c’est au final presque le principal intérêt de tel événement. (et je dis vraiment mon ressenti), la c’était super bien il y avait des pauses régulièrement, pour justement pouvoir échanger, mais, parce qu’il y a un petit mais, la taille du lieu rendait juste les choses un peu plus difficile ..

Bon en tout cas, Braco aux orgas, Merci à tous et surtout, A l’année prochaine les gens !

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Sep 162011
 

Et une nouvelle livraison de liens :

 Posted by at 12:10
Sep 152011
 

Je dois avouer quelque chose. Il y a une époque fort lointaine (5 ans c’est fort lointain nan?) où je n’avais jamais ouvert un Gaiman. Je savais,  d’après les rumeurs, que c’était un excellent auteur de fantastique. Mais je ne l’avais jamais lu. Pourtant il m’avait été fortement conseillé,

Du coup, lors d’une virée à Virgin (oui il y a cinq ans, je fréquentais Virgin), j’achetais trois bouquins du monsieur, Miroirs et fumées, Neverwhere et American Gods.

Je décidais de commencer par Miroir et fumées, me disant qu’il n’y avait rien de mieux qu’un recueil de nouvelles pour découvrir un auteur (et puis surtout c’était un des bouquins que je devais offrir une semaine après à ma sœur). Et puis, argument choc, la couverture me plaisait beaucoup.

Dés la préface, écrite par l’auteur, je fus conquis. La mini-nouvelle cachée à l’intérieur est juste sublime. Gaiman l’avait imaginé pour l’offrir comme cadeau de mariage à un couple d’amis, il ne l’a finalement pas fait. Il aurait du, je la trouve très romantique comme nouvelle.

Quand au recueil lui même, il est vraiment très bon. Composé de nouvelles ‘classiques’, mais aussi de textes très courts (moins de 100 mots) ou de poèmes, il est très plaisant à lire, même si il faut avouer que certains textes sont un peu déstabilisant ou difficile à lire.

La plupart des nouvelles du recueil sont des réécritures de mythes ou récits classiques, comme la première nouvelle qui raconte la quête du Graal façon Gaiman ou la sublime réécriture du conte de cendrillon.

Un bon bouquin donc, mais après avoir lu Neverwhere, dont j’ai parlé il y a peu de temps, ce n’est pas forcément miroir et fumées que je conseillerais pour découvrir Gaiman mais plutôt Neverwhere  qui est a mon sens plus accessible.

Sep 092011
 

Et op, en cette belle semaine de rentrée des classes et de bouchons retrouvés sur les routes, voici les liens cools de la semaine :

  • Elveos, un portail de financement collaboratif pour les logiciels libres (article de linuxfr en parlant)
  • Camelot, un nouveau framework python pour faire des applis Desktop, qui s’inspire de django, ça à l’air terrible !!
  • MinuteBox, un site qui se lance avec comme principe d’acheter du temps (en minutes) à des experts pour qu’ils résolvent vos problèmes. (micropaiement inside)
  • une présentation sur les forms dans django (182 slides) via providenz

 

 

 Posted by at 13:32

Semaine du 2 septembre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 2 septembre
Sep 022011
 

Et oui c’est déjà la rentrée, la fin de l’été, des vacances, de la plage et des barbecues …

Mais comme chaque vendredi, c’est le moment de publie le billet des liens de la semaine :

 Posted by at 13:20
Aug 302011
 

En 2006 (et oui, ça remonte) , pendant les vacances d’été , j’avais acheté pas mal de bouquin, plus qu’habituellement. Parmi eux Thursday Next, Tome 1 : L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde. Pourquoi donc l’acheter ? Je dois avouer que je ne sais plus. La couverture m’avait plus.

Et au final, bien m’en pris, ce bouquin est une tuerie. Je l’ai quasiment lu d’une traite, quelques jours plus tard, dans le train entre 21h et 1h ou 2h du matin (quasiment parce que j’avais lues 20 premières pages avant de m’allonger sur ma couchette de deuxième classe). Comme quoi, les voyages de nuit en train, ça sert parfois à quelque chose.

L’histoire donc. Tout se passe dans une Angleterre décalée ou le grand banditisme sévit dans la littérature (faux manuscrits d’œuvres connues, des œuvres modifiés, fausses suites de classiques), ou les dodos ont été recrées par manipulation génétique, ou la guerre fait rage depuis des dizaines d’années contre la Russie pour une petite péninsule méditerranéenne, ou les vampires, loup-garou existent, ou les gens peuvent parfois, voyager dans le temps ou l’arrêter.
Thursday Next est une agent spéciale. Elle fait partie de OS 27. Opération Spéciale service 27 (il y en effet 30 services d’Opération Spéciale), celui qui s’occupe des malversations littéraires. Son boulot est plutôt tranquille, mais ennuyeux.
Pourtant, elle va se retrouver à poursuivre l’un des hommes les plus recherché du monde, le bandit le plus dangereux qui soit doté de pouvoirs plutôt terrifiant et aussi, pas de chance pour Thursday, un de ses anciens professeurs.
Le vil malandrin en plus, kidnappera Jane Eyre, l’héroine d’un des livres préférés de Thursday. Notre agent secrète devra se débrouiller seule ou presque, pour capturer le méchant, sauvé son héroïne de roman et en plus mettre de l’ordre dans sa vie.

Je ne vais pas en dire plus, j’aurais peur de trop en dévoiler.

Le bouquin est excellent. le rythme rapide, le style léger, drôle, décalé. Les personnages, parfois drôles, souvent touchant, font sourire, mais l’auteur ne tombe jamais dans la facilité et le grand guignolisme. Pour finir, l’intrigue est sympa, prenante et la fin du bouquin arrive trop tôt, trop vite.

En clair, j’ai aimé, je vous le conseille. Lui et toute la série des aventures de Thursday dont les reviews arriveront bientôt ici.