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Mad Interview de Benoit, le monsieur Plato

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Nov 182011
 

Benoît, je le connais depuis… un ou deux ans. Depuis qu’un jour, je me suis retrouvé par hasard et pour mon plus grand bonheur pigiste de Plato (j’y tiens une chronique actualité du jdr et commets quelques critiques de jeux de plateau). Au gré des numéros de plateau, j’ai pu me rendre compte que le boulot de rédac chef devait vraiment être infernal et que les pigistes étaient vraiment pas sympa à envoyer leur textes toujours au dernier jour quand ce n’est pas en retard (comment ça il n’y a que moi qui fait ça ??) .. Du coup, pour me faire pardonner (et surtout parce que j’avais envie de lui poser plein de questions et d’en apprendre un peu plus sur comment on fait un magazine), je l’ai mad interviewé :).

 

Bonne lecture.

1. Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

a) Physiquement je n’ai rien d’exceptionnel
b) Intellectuellement, je n’ai rien d’exceptionnel
c) mais j’essaie de vivre avec (ou sans)

Ta cyber life

2. As-tu des blogs ou des sites web ? Si oui,  lesquels (les liens sont acceptés) et de quoi parlent-ils ?

Non

3. En tenais-tu d’autres avant et si oui pourquoi les avoir arrêtés ?

J’en avais un : dilay.unblog.com, au sujet de l’achat et de la restauration d’une petite ferme en ruine. Je l’ai arrêté faute de temps et pour ne pas voir tous mes voisins visiter virtuellement ma maison. Je l’avais débuté, classiquement, pour faire participer la famille et les amis aux travaux et ne pas passer des heures au téléphone ou envoyer des mégas de photos pas toujours désirées.

4. Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

Plutôt Fb, et encore, je regarde de temps en temps, j’échange qq messages et c’est tout. J’ai assez d’occupations réelles pour ne pas clavarder.

5. Es-tu addict au net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Oui, je pense, puisque je lance et relance Firefox sans arrêt pour suivre un flux RSS, pour vérifier s’il n’y a pas un nouveau nouveau sujet sur un forum… un point de législation pour le boulot… Des anecdotes, non, mais les jours de neige, quand les lignes sont coupées, je ressens parfois un gros… blanc ! Mais avec un smartphone et un peu de réseau, ça n’arrivera plus 🙂

6.Sur le net où peut-on te trouver ?

Sur quel forum tu veux dire ? Celui de Plato pour faire le lien avec l’équipe et c’est presque le seul. Je regarde de moins en moins celui de Tric-trac, faute de temps !
Sinon mes sites de prédilection : mobi.eludique.com (agrégateur de flux ludiques) qui me permet de lire ce qui se passe ici ou là, BGG. J’apprécie les articles de Bruno Faidutti, je me force à lire quelques sites allemands pour ne pas trop perdre la main.

Le boulot

7. Tu bosses où ?

Je suis directeur d’une association qui gère un écomusée, une boutique de produits locaux et un service pédagogique d’éducation à l’environnement, dans le marais poitevin.
L’éducation à l’environnement, voilà un sujet encore plus chronophage que le jeu !

8.On va parler de Plato en détail, mais déjà comment tu arrives à concilier ton activité de rédac chef avec ton travail ?

Je dors très peu et ce sont des activités aux rythmes et aux déterminants complètements différents. Il y a certes toujours des clients (visiteurs, lecteurs) en bout de course mais les environnements professionnels sont totalement disjoints ! Cela me permet d’évoluer dans deux univers à part, ce qui m’aère l’esprit et m’évite de tomber dans la routine, d’un côté comme de l’autre. J’appuie sur un bouton off et je tourne la molette sur on, ou inversement.

9. Ton bureau au boulot il ressemble à quoi ?

C’est un open space, un ordi qui rame et des piles de dossiers. J’ai toujours eu un bureau et des ordi très foutraques, des papiers partout, des feuilles volantes, des blocs notes de partout. Des tasses de café, aussi. Paradoxalement, plus je m’étale, moins je range et plus je synthétise et je structure mes dossiers et les projets que je mène.

10. Ton entretien d’embauche, c’était comment ?

Avec des élus et quelques techniciens, une matinée ensoleillée, 45 minutes de discussion très cordiales.

11. Ton pire souvenir de boulot ?

Dans un précédent boulot, l’abandon de plusieurs années d’effort sur un simple conflit personnel, avec un élus qui voulait marquer son territoire face à une association culturelle. Le pouvoir peut rendre les gens mégalos et irresponsables. Une bonne leçon, mais très dure sur le coup.

12. Ton meilleur souvenir de boulot?

Le meilleur est à venir

13. Ta vraie life, quand tu n’es pas au boulot

Des jeux, des travaux à la maison, l’entretien du jardin, des confitures…

15. Ton bureau chez toi, à quoi ressemble-t-il ? (si tu as une photo…)

Je n’en ai pas. Canapé, table, fauteuil. Je vais où mes chats me laissent de la place. Ou plutôt je n’en ai pas encore, je bosse dessus cet hiver, une pièce à rénover de A à Z, sol à creuser, chapes à faire, murs à enduire, isolation, chauffage, peintures, fenêtres à poser. Tu fais des trucs pendant ces vacances.

16. Tu t’investis dans des trucs précis, hormis Plato (projets divers, art, asso… ?)

Mon projet de rénovation, j’essaie d’appliquer certains principes écolos (matériaux à l’ancienne : chaux, chanvre, chauffage au bois). Quand la maison sera finie je passerai au jardin, sans pesticide.  Je ne milite pas, mais je suis un sympathisant d’associations de protection de la nature (et pas du parti politique, qui est à l’écologie ce que BHL est à la philosophie…).

17. Parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéo, JDR, bouquins, jeux de plateau et Plato (depuis quand, en quoi ça consiste, pourquoi tu aimes…)

La photo, j’ai un peu mis ça de côté, mais j’ai toujours mon reflex, argentique pour faire snob et quelques vieux appareils des pays de l’est qui ont une optique extra, et un agrandisseur récupéré dans une MJC. Dès que j’ai le temps, je m’y remets.

18. Es-tu rôliste ?

Pas du tout !

19. A quel style de jeux joues-tu ? Plutôt joueur ou MJ ? Pourquoi aimes-tu jouer aux JDR ?

20. Tu as d’autres passions, loisirs ? Lesquels ?

Visiter des musées, des églises, des expos. Dès que je peux, je fonce, mais pas assez finalement. C’est proche de mon métier, mais c’est pour cela que je me suis orienté dans cette voie.

Le magazine Plato

21. Plato c’est quoi en fait comme magazine ?

C’est un magazine qui parle de jeux de société, avec des cartes, des pions, des plateaux et même des dés. Articles de fond, critiques de jeux, interviews… 64 pages tous les mois en vrai papier ! On essaie de procurer des bonus à nos abonnés à chaque numéro. On est donc un peu le Bonux du jeu, mais sans phosphate.

22. Il a été crée quand ? Comment ? Tu étais là au départ ? Si oui, l’idée est née comment, après une soirée de jeux de plateau ou une mémorable beuverie à la bière ?

Le mag est une idée de Didier Delhez, son éditeur. Il a lancé un appel sur un forum bien connu et quelques apprentis rédacteurs ont répondu, dont moi. Nous étions une dizaine au départ, en 2005. Il y eu des hauts et des bas et à présent nous sommes une bonne vingtaine, répartis un peu partout, et la plupart des rédacteurs ne se connaissent même pas, ne se sont jamais vus. Un vrai télétravail.

23. C’est quoi le plus dur dans la gestion d’un mag, trouver des rédacteurs, leur faire écrire leurs textes à l’heure, gérer le budget, trouver des points de vente, autre chose ?

Je ne m’occupe que du rédactionnel, pas du tout de la diffusion ou du budget. Le plus dur est en fait de coordonner une démarche éditoriale, une ligne générale sans trop brider la créativité et les idées des rédacteurs. Maintenir un niveau d’exigence aussi, ce qui peut générer des frictions quand des rédacteurs se laissent aller, parfois inconsciemment. Après, il y a des bouclages plus faciles que d’autres. Mais on a tous besoin d’urgence !

24. Pourquoi avoir décidé de ne publier Plato qu’en boutiques spécialisées et pas en kiosques ?

La diffusion en kiosque oblige à des tirages très importants et à mettre le doigt dans un système qui est casse-gueule pour des petites structures. Délais de paiement important, coût de pilonnage des invendus. Il faut être sûr de son coup ou être adossé à un groupe de presse qui a la trésorerie et les reins solides.

25. Si tu avais quelques conseils à donner à des petits jeunots qui veulent lancer un magazine, tu leur dirais quoi ? (la réponse «n’y penser même pas et retourner jouer aux billes» n’est pas permise)

Pensez aux filles ! C’est mieux que les billes. C’est possible, bien sûr dans une niche ou avec des coûts bien maîtrisés. Il faut de l’endurance et énormément d’exigence, ainsi qu’un bon fond de roulement. La passion et le talent, c’est presque plus simple à trouver !

Jeux vidéo

26. Joues-tu ou as-tu joué à des jeux vidéo ?

Oui !

27. A quoi joues-tu ? Tu aimes quoi comme types de jeux ?

A présent je ne joue qu’à des casual, genre Hidden objects, si l’ambiance est intéressante, ou le graphisme. J’ai beaucoup aimé Pure Hidden, d’un studio d’Angoulême, par exemple.

28. Ton premier souvenir de jeux vidéo ?

Prince of Persia, sur un Goupil je crois. Le gars qui l’avait à l’école avait une cote incroyable. On lui mettait la misère en sport, juste pour se venger.

29. Ton dernier coup de cœur ?

Pure Hidden, mais j’ai décroché des « vrais » jeux. C’est plus du délassement qu’autre chose.

30. Atari 2600, Master System ou NES ?

Master system. Elle marche toujours !

31. Les jeux en mode texte, comme NetHack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Je ne connais pas du tout !

Les bouquins

32. Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

Non, à part la presse, je ne lis plus.

33. Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas  ?

C’est la honte, tu n’avais pas prévu de déviation à cette question ; Je suis donc un gros naze de ne pas lire !

34. SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

Ah ben, non, toujours pas !

35. En ce moment tu lis quoi ?

Ah, si, un catalogue d’expo, sur la représentation des zones humides dans la peinture ! Il y a même des images 😉

36. Ton livre préféré ?

« La honte », ça existe ?

37. Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Je l’ai adoré et détesté : A rebours de Joris-Karl Huysmans. Une écriture maniérée, une recherche de vocabulaire impressionnante mais aujourd’hui tellement datée que bon nombre de mots ne sont plus dans le dico. Pourtant, une ambiance, une histoire, un rythme tel qu’on s’accroche. Mais bon, c’était il y a longtemps !

38. Et si tu devais me conseiller un livre (en français) ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir raté ma vie et qui en plus me plaira ?

Aucune idée, désolé, je crois qu’on a raté notre vie tous les deux, du coup !

Question pour me faire mousser

39. Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ça soit oui ou non) ?

Je l’ai regardé une fois ou deux et j’ai lu des trucs que je n’ai pas compris sur l’informatique !

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

40. Tu es plus Hugh Jackman ou Robert Downey Jr ? Pourquoi ?

Qui sont ces gens ? Des acteurs ?

41. Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (choisis un de chaque et si possible donne une explication) ?

 

  • Encore un bouquin ?
  • Un bon film : L’homme des hautes plaines,
  • un western apocalyptique que j’adore.
  • Une série cool : « Agence no 1 des dames détectives » qui n’a pas duré et qui se passait au Botswana, l’héroïne étant une femme détective. Très sympa, une ambiance aux antipodes des séries actuelles !
  • Une série pourrie : pas d’idée !
  • Un nanard : pas d’idée non plus.

 

42. Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Le 11 septembre, on se souvient tous de ce qu’on faisait ce jour-là, et ce que je faisais me représente bien : j’étais en Creuse, sur un projet de fouille archéologique d’une abbaye, avec des étudiants et bénévoles de plusieurs pays, en alimentant une espèce de site-blog en html sur les découvertes qu’on faisait et ce jour-là, on avait mangé des andouillettes fabuleuses, faites par le boucher du village. Véridique. Et on n’a pas cru un instant à ce qu’on a entendu à la radio (on n’avait pas la télé, trop moderne).

43. Ton pire souvenir scolaire ?

Un devoir de physique en terminale, la prof s’était servi de ma copie pour corriger et montrer à quel point j’étais nul… J’ai fini avec un 17 au bac (niark, niark) et l’envie de ne plus jamais faire de physique.

44. Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Ecrivain, ce qui explique encore plus ma honte ci-dessus !

45. Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

À la carte bonus qu’on avait dans Plato pour le Donjon de Naheulbeuk (ça s’écrit comme ça ?).

46. Tu es plus hamburger ou sushi ?

Sushi ! J’adore ce qui est cru, j’adore aussi travailler le poisson et la viande ! Miam ! Mais bon, la bonne régression d’un hamburger surgelé paf dans le four… OK, Hamburger.

Juste avant la fin, un peu de liberté

 

47. Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

Ce que j’écoute !

48. Et donc, la réponse ?

J’adore tout ce qui me rappelle Joy Division et chez les français, je suis fan de l’écriture de Dominique A et de son phrasé.

49. Un coup de gueule à passer ?

Rappelle-moi de ne plus jamais me lancer dans des interviews à 50 questions où tu racontes ta life !
Bouh à ces questionnaires, oui, monsieur, bouh !

50. Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Les bébés-phoques ? Le langage SMS qui tue la langue française ? Non, en ce moment ce qui me fait peur c’est l’impression d’être dans un pays qui part en sucette avec une apparence très solide et respectable mais des pans entiers de notre vie culturelle, sociale, économique qui sont jetés aux orties. J’habite à la campagne, près d’une ville et j’ai vraiment l’impression d’un pays qui se coupe en deux socialement.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin)

Merci de cette tribune libre ou presque et bravo aux lecteurs qui en ont du courage, eux !

 Posted by at 12:17
Nov 152011
 

Je vous préviens, tout de suite, j’aurais pu céder à la facilité et parsemer mon billet d’annonce d’image de petit poney rose, pour coller aux thèmes du poney, de django, de l’amour platonique qui anime tout ceux qui font du django ( #sharethelove nan ?? ha non pardon c’est pas la bonne conférence). Mais non, je ne vais pas me laisser aller à cela. C’est dit.

Donc, pour la troisième année les Djangocongs ont lieu, à nouveau dans le sud. Mais cette année ce ne sera pas à Marseille (après tout il faut bien vous faire découvrir de nouvelles villes) mais à Montpellier pendant le week end du 14-15 avril.

 

Du coup, le staff s’élargit et accueille :

  • des locaux (nico et stéphane pour ne pas les nommer), véritables supermens de l’organisation, qui avec l’agilité qui les caractérisent s’occupent de tout et du reste. (Enfin c’est tout de même moi qui continue à faire les factures que les gentils sponsors vont recevoir, des sousssssss)
  • pleins de bonnes volontés, qui ont décidés que pour la troisième, il était temps de montrer qu’eux aussi avait des biscottos sous le tee-shirt geek et ont très gentiment proposés leur aide.

Un staff élargi qui se retrousse les manches pour que cette troisième édition soit plus qu’un succès, soit une apothéose.

Et pour cela, plusieurs choses :

  • la retour du découpage en quatre temps, avec simplement quelques arrangement pour parfaire le tout
  • une unité de lieu, … enfin.
  • Un lieu juste magique,.. les pieds dans l’eau, au bords de la plage, l’eau turquoise, les palmiers, le ciel bleu, le sable fin (et si il pleut ça sera à cause des nordistes).

Mais pour que cette troisième édition soit vraiment une édition mémorable, une édition totalement gaga, il va falloir que toi, cher lecteur, tu y mettes un peu du tien. Bien sur il faudra t’inscrire, des que cela sera possible (mais ne t’inquiète pas, tu seras au courant). Bien sur il faudra ne pas oublier de prendre tes billets de train, ton ordi et ton maillot starwars.

Mais vous pouvez faire plus . Pour cela rien de plus simple,  il va falloir prendre son courage ponifique à deux mains et proposer un sujet de conférence (ATTENTION, tu n’as que jusqu’au 13 janvier). Vous ne savez pas de quoi parler ? Vous avez l’impression de ne rien avoir à dire ? Si vous utilisez django, vous vous trompez sûrement. Je suis sur que vous avez un retour d’expérience enrichissant pour tous et que vous allez pouvoir partager en douze minutes. Vous avez utilisé django dans un contexte non web, fait des zigouigouis avec HTML5 ou de la haute dispo, lancé le dev d’un module utilisé par la terre entière et vous avez du coup une vraie expérience de lead de projet avec des utilisateurs ??? Vous voyez que vous en avez des choses à nous apprendre.

 

Vous ne vous reconnaissez dans aucune des phrases du dessus ? C’est pas grave, vous avez sûrement autre chose à nous raconter. Et en plus, comme on est conciliant, si vous avez peur que douze minutes cela soit trop pour vous, si vous êtes plus du genre 5 minutes douche comprise, alors vous allez être aux anges. Parce que vous aller pouvoir candidater pour un LT de 5 minutes. Le monde est bien fait non ?

Et si vraiment, vraiment tu penses que cette année, non, tu ne peux proposer un sujet, ce n’est pas grave. Après avoir passé une bonne demi journée à apprendre en écoutant des conférences qui seront, forcément, super intéressantes tu pourras participer jusqu’à plus soif (non je parle pas de l’apéro…) lors des sessions de barcamp et de sprint. Sans oublier la dernière demi journée qui te permettra de faire le fou sur la plage (ou tout autre activité ne nécessitant pas de haut de forme).

Plus que 150 jours ….

 

 

 

Ps : pour ceux qui n’ont pas reconnu la référence du titre : www.youtube.com/watch?v=lxn48wSiCzg
Ps2 : merci à stéphane de m’avoir fait découvrir Mari Kasurinen

 Posted by at 23:54

Semaine du 11 novembre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 11 novembre
Nov 112011
 

C’est un jour férié mais il y a quand même le billet des liens de la semaine, et oui 🙂

Cette semaine :

 Posted by at 12:29
Nov 072011
 

« Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay : un séducteur invétéré et une fripouille notoire. Avec son groupe d’aventuriers, il vivent d’activités illégales … » C’est ainsi que commence la quatrième de couverture de Frey, nouveau cycle (écrit par Chris WOODING) édité par Milady. Alors forcément entre la couverture (qui montre un dessous de vaisseau spatial, je n’en démords pas) et c’est quelque ligne, j’ai cru tomber sur le retour en bouquin de Firefly. Et en grand fan du Captain Malcolm Reynolds et de Nathan fillion, j’ai tout de suite craqué et j’ai acheté le bouquin.

Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque après quelques pages, j’ai compris que de voyage spatial et d’espace infini il n’y aurait. Et que toute l’histoire se tenait sur une seule planète.. que ce que j’avais pris pour des vaisseaux spatiaux n’étaient que de vulgaires … avions ..

Enfin, quitte à avoir dépensé mes sous, autant lire jusqu’au bout. On suit donc le capitaine Frey et son équipage de bras cassés, tous fuyant quelques choses, tous plus pitoyable les uns que les autres (le capitaine remportant tout de même haut la main la palme du raté se lamentant sur lui même).

Le dit capitaine, qui tel un idiot se laissant aller à penser que ce mail d’un ivoirien ultra riche qui lui propose de lui donner sa fortune est un coup de chance, accepte une mission soit disant facile, sans risque, qu’un enfant pourrait réussir et qui en plus va le rendre riche comme trois Crésus. Bien entendu, comme avec le mail précédent cité, il y a embrouille.

Et le pauvre capitaine se retrouve avec le monde entier à ses trousses. Les autorités qui veulent le punir, les comploteurs qui se sont joués de lui qui veulent le faire taire et les chasseurs de prime qui veulent juste l’argent que sa tête leur rapportera.

Et comme on dit ‘la prospérité découvre nos vices et l’adversité nos vertus’. Et alors que l’anti héros du début était presque caricatural de nullité et d’auto-apitoiement, petit à petit, le capitaine Frey se révèle. Se surprenant lui même, surprenant son équipage et ses adversaires, il parvient, presque par hasard, à souder son équipage et à devenir quelqu’un pas de bien, mais quelqu’un de mieux.

En fait, on pourrait presque dire que ce premier tome est un roman d’initiation (on retrouve même presque le découpage en trois parties typique des romans d’apprentissage) sauf qu’au lieu d’être un enfant qui apprend à être un adulte, c’est un raté qui apprend à devenir un ‘leader’. Et si en plus on rajoute le traitement très intéressant de la magie et de la démonologie, le monde plutôt bien pensé, les vaisseaux qui même si ils ne sont pas spatiaux font pas mal rêvé, au final, c’est un très bon bouquin que je ne peux que recommander.

Mais par contre, la version kindle du poche à 5,99 euros alors que le poche papier est à 7,60, faut pas déconner là, vous voulez vraiment ne pas vendre de bouquin numérique hein ? C’est juste pour faire beau en fait non ?

Nov 042011
 

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Je dirais que je suis créative et imaginative. J’ajouterais angoissée. Heureusement, je terminerais par fidèle et gentille.

Ta cyber life

2– As-tu des blogs ou des sites web ?

Oui, un blog et un site.

3– Lesquels (les liens sont acceptés) et de quoi parlent-ils ?

Mon blog http://blog.charlotteboyer.fr me permet de traiter de la vie d’écrivain en général (galères, doutes, poussées créatives, etc…) mais aussi d’auteurs (amis ou célèbres), de « sites coup de pouce ». Pour finir, j’y parle de mes lectures.
Mon site officiel http://www.charlotteboyer.fr sert uniquement à mon actualité : promotion (vidéos, photos, interviews etc…) et à annoncer et présenter mes livres.

4– En tenais-tu d’autres avant et si oui pourquoi les avoir arrêtés ?

J’en ai tenu plusieurs qui étaient personnels. Il y a eu « Le monde de Carlota » où je parlais de ma vision du monde. Une sorte de journal intime mais pas vraiment privé finalement car si je parlais de notre société à travers mes expériences, je ne disais rien de bien personnel. Il a fermé car j’en ai simplement eu assez de le tenir. Ensuite, il y en a eu un autre qui n’a pas duré longtemps et j’en ai même oublié le nom. Je racontais sur un ton humoristique voir sarcastique les aventures de mes copines. Quand je parle d’aventures, je parle de péripéties dans la vie !
Côté blog plus sérieux, mon premier blog sur over-blog me servait à parler de ma vie en tant qu’auteur. Il a simplement déménagé et est devenu le blog.charlotteboyer.fr que je tiens aujourd’hui sur WordPress.

5– Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

J’ai commencé à découvrir les réseaux sociaux avec Facebook. Actuellement, je découvre les bienfaits de Twitter. Je dirais donc que je suis plutôt Facebook mais que c’est sur le point de changer. Ça n’a rien à voir avec les fonctions proposées par chacun mais plutôt pour les relations que j’ai avec les gens. Pour l’écriture en général, je trouve que les gens partagent plus sur Twitter. Ils s’intéressent davantage.
Je me sers des deux pour faire circuler mon actualité mais avec Twitter, je découvre (et partage) des articles sur le monde de l’édition, son évolution, etc… Twitter me semble plus ouvert sur l’extérieur. Et Facebook semble se concentrer sur le nombril de chacun.

6– Es-tu addict au net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Addict, oui ! Je me soigne d’ailleurs ! Je tente d’être plus mesurée, de me connecter moins longtemps et surtout moins souvent. Le moindre moment de battement est un prétexte pour vérifier les infos, mes mails, etc… Je n’ai pas d’anecdote.

7– Sur le net où peut-on te trouver ?

Sur Facebook, Twitter, mon blog et mon site donc. Mais aussi sur des sites que j’aime particulièrement comme http://www.enviedecrire.com/, http://lesoufflenumerique.wordpress.com/ ou encore sur les sites où l’on trouve Cendrine Marrouat qui est journaliste au Canada : http://www.examiner.com/user/2372751/articles, http://www.digitaljournal.com/user/919818/news et l’indispensable http://www.creativeramblings.com/. Pour finir, j’ai deux blogs fétiches : http://neilt44.wordpress.com/ et http://delphinesbooksandmore.fr/. Pour finir pour de vrai, je suis tous les jours sur Lemonde.fr. Ah et j’essaie LinkedIn. Cette fois, j’ai fini. On est addict ou on ne l’est pas !

Le boulot

8– Une question de français d’abord, tu préfères «une auteure», «une auteur» ou «une autrice» (qui existe d’après Wiktionary : http://fr.wiktionary.org/wiki/auteur) ?

Aucun des trois ! Un auteur. Autant pour un homme que pour une femme. Je ne suis pas féministe au point de revendiquer un équivalent féminin pour tout. Je trouve que « Un auteur  pour une femme fait plus distinguer. Enfin tant que je n’ai pas droit à une écrivaine…

9– Écrire c’est ton unique boulot ou tu as un autre boulot à côté ?

J’ai un autre boulot à côté.

Branchement dont tu es l’héroïne : si tu as répondu «j’ai un autre boulot à côté» à la question 9 va en question 10, sinon 12

10– Quel est donc ton autre boulot ?

Je suis vendeuse dans une boutique réputée spécialisée dans les vêtements pour bébés et enfants.

11– Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

J’ai une patronne incroyable qui m’a fait un planning pour me permettre de continuer d’écrire. Elle sait que j’écris mieux le matin alors je ne commence pas avant midi.

12– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ?

C’est possible. C’est comme de gagner au Loto. Ça arrive…

L’écriture

13– Quand as-tu eu envie d’écrire ? Quand as-tu commencé «pour de vrai» ?

J’ai eu envie d’écrire très jeune mais je n’étais pas très douée car j’écrivais comme je parlais (vite et tout attaché !). Je recopiais des livres pour ne pas écrire de monstruosités alors que j’avais 6 ans. Je peux donc me venter d’avoir écrit plusieurs fois l’histoire Pauvre Blaise de La Comtesse de Ségur ! Pour de vrai, j’ai commencé à 12 ou 13 ans.

14– Mais au fait, pourquoi écris-tu ?

Pour exprimer mes émotions. Mon corps me semble trop petit pour tout contenir.

15– Comment écris-tu ? As-tu un cérémonial précis : lieu, horaire, ou autre ?

J’écris à la main ou à l’ordinateur. Pas de cérémonial précis sauf que je pense être plus efficace le matin. Actuellement, j’écris beaucoup car je suis en congé. J’ai remarqué qu’en fin de journée, alors que la nuit tombe déjà grâce à l’automne, avec une bougie près de moi, j’écris beaucoup et rien ne peut me déranger ! Je pense que je peux écrire n’importe où mais le matin, je suis simplement plus tranquille car rien n’est encore venu polluer mon esprit.

16– Y a t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont «modelé» ce que tu écris ? Lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Amélie Nothomb m’a donné envie de lire et donc je pense m’a permis d’améliorer mon écriture car pour moi, un auteur qui ne lit pas n’est pas un véritable auteur. Anna Gavalda m’a permis de trouver mon style et de m’y tenir sans effort et enfin, Bernard Werber m’a aidé à creuser mes personnages et m’a donné envie de créer des univers. Les livres qui m’ont le plus influencé sont de ces trois auteurs : Cosmétique de l’ennemi de Nothomb, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part de Gavalda et Les Thanatonautes de Werber.

17– Et puis qu’écris-tu ? As-tu des univers précis que tu développes peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? Raconte nous.

J’écrivais jusqu’à présent sur des émotions et des moments particuliers. J’aime cette idée qu’une seconde peut tout faire basculer du bon ou du mauvais côté. J’aime aussi retranscrire l’émotion d’une personne dans le paysage. Mais maintenant que j’ai commencé mon premier roman, je m’éloigne de mes habitudes. Il y a toujours ce travail sur les émotions mais l’univers est nouveau pour moi. Il y a maintenant beaucoup plus de science fiction alors que je m’attachais au réalisme auparavant.

18– Et tes personnages ? Tu as des personnages fétiches que tu places régulièrement dans tes écrits ?

Je crois que mon personnage fétiche est Adrien Poche du nom de ma première longue nouvelle policière. Il aura une voir plusieurs suites et j’aimerais lui consacrer un roman. Aucun autre personnage n’est représenté plusieurs fois car ayant écrit beaucoup de nouvelles, leurs personnalités étaient assez succinctes.

19– Est-ce que toi, tu te mets en scène dans des textes ? Si oui, est-ce que c’est un personnage récurent, une sorte de métaphore de toi-même ou est-ce que c’est par trait de caractère ? Un pour ce personnage là, un autre pour celui-ci ?

Dans chacun de mes textes, je pense que l’on peut me retrouver mais ça reste discret sauf dans le premier livre où je me mets clairement en scène. On retrouve des traits de caractère très prononcé chez moi ou encore des choses que je ne dis pas mais que je ressens ou ressentirais si j’étais dans le cas de mon personnage. Si je ne le disais pas dans les remerciements, personne ne saurait que j’ai beaucoup de points communs avec Adrien Poche !

20– Les DRM tu en penses quoi ?

Que c’est une arnaque ! Surtout si on paye un produit ! Je trouve que ça ressemble à un gros piège.

21– Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Je pense que ça peut pousser les gens à lire plus car certains sont allergiques aux livres, ils sont dégoutés depuis l’école. Mais sinon, je suis encore trop attaché à mon livre papier. Il en faut pour tous le monde et je ne m’y oppose pas du tout même si pense que pour l’instant, la France est à la traine que ce soit pour le choix ou le prix.

22– Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre , que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Oui pourquoi pas. Avec un même début, on peut écrire un nombre presque illimité d’histoires. Avec Adrien Poche par exemple, je pourrais me laisser tenter. Ça me fait penser aux Fanfictions dont je ne suis pas particulièrement fan mais dont je trouve une utilité : pousser des personnes qui n’écrivent jamais à développer leur créativité.

Branchement dont tu es l’héroïne, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre, va en question 23 sinon en question 24,

23– Est ce que tu as répondu non à la question 22 parce qu’il est difficile de transposer les business existant au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

24– Revenons-en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

Sans prévenir ! En vivant, tout naturellement.

 

25– Si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés (ou auto publiés) qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Avec le prix Goncourt remporté par Alexis Jenni, je pense que l’on peut se rassurer un minimum : les éditeurs ouvrent leur courrier et lisent les manuscrits ! Il faut persévérer que ce soit dans sa recherche d’un éditeur ou bien en apprenant toujours plus pour faire soi-même sa promotion et surtout ne jamais cesser d’écrire.

Branchement dont vous êtes l’héroïne : si tu as répondu «va plutôt chercher un vrai boulot» à la question 25, passe à la question 26 sinon va à la 27.

26– Bon, et à part ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

27– L’auto édition, après y avoir goûté, tu en penses quoi ?

Je pense qu’elle ne correspond pas à tous le monde. Si l’on édite son livre, c’est que l’on veut être lu. L’auto édition exige du temps et des connaissances qu’il nous faut bien trouver ! Je commence à me lacer de tout cela et vais chercher un éditeur. Ceci-dit, je pense que c’est une bonne chose que ça existe ne serait-ce que pour éviter l’édition à compte d’auteur.

Ta vraie life, quand tu n’es pas au boulot

28– Ton bureau chez toi, à quoi ressemble-t-il ? (si tu as une photo…)

A un support bien courageux. Entre les bouteilles d’eau, les piles de magazines, les piles de livres à lire, les piles de livres pour m’améliorer en anglais et les montagnes de papier, j’avoue que je peux avoir du mal à trouver mon ordinateur ! Surtout si mon chat s’ajoute à tout ça !

29– Tu t’investis dans des trucs précis (projets divers, art, asso… ?)

Je fais parti du collectif Bons Baisers De Partout qui réunis un bon nombre d’auteurs auto édités ou ayant trouvé un éditeur. Le but est de, chaque année, écrire un recueil de  nouvelles, de poésies et d’illustrations et de verser les fonds récoltés à une association de notre choix. Je vais y participer pour la troisième année consécutive.

30– Parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéo, JDR, bouquins (depuis quand, en quoi ça consiste, pourquoi tu aimes…)

La cuisine ! J’adore cuisiner et j’adore manger ! Je suis rarement les recettes car l’inspiration prend vite le dessus. Je n’ai que deux pêchés mignon : le chocolat et la mozzarela (mais pas ensemble !)

31– Es-tu rôliste ?

Non. Quand j’étais plus jeune, j’en faisais avec ma grande sœur. Je me retrouvais toujours en prison, dans les douves, jetée aux requins ou je ne sais quoi ! Mais, de découvrir ce blog m’a donné envie de retenter. Les seuls que je connais viennent des Livres dont vous êtes le héros.

Branchement dont vous êtes l’héroïne : si tu as répondu oui à la question 31 passe à la 32 sinon à la 34.

 

32– A quel style de jeux joues-tu ? Plutôt joueuse ou MJ ? Pourquoi aimes-tu jouer aux JDR ?

33– Tu as d’autres passions, loisirs ? Lesquels ?

Ma vie est actuellement surtout faite de lecture et d’écriture. J’apprends aussi la guitare avec le secret espoir d’écrire des chansons. Ensuite, vient la cuisine et les balades dans la nature.

Jeux vidéo

34–  Joues-tu ou as-tu joué à des jeux vidéo ?

Oh oui ! J’ai essayé beaucoup de choses mais ça ne dure jamais ! A part l’ordinateur, je ne reste que rarement devant un écran.

Branchement dont vous êtes l’héroïne : si à la question 34 tu as répondu oui va à la question 35 sinon va à la question 40  (les questions peuvent être au passé si tu as arrêtée).

35– A quoi joues-tu ? Tu aimes quoi comme types de jeux ?

Je joue à la Wii et la DS. Les jeux que j’aime sont très « mignons » : Les Simpsons, les jeux pour entrainer son cerveau ou faire du sport et Mario bien sûr. Quand j’avais une Gameboy, c’était les Schtroumpfs, Tétris et Kirby !

36– Ton premier souvenir de jeux vidéo ?

Mario avec la Super Nes !

37– Ton dernier coup de cœur ?

Aucun !

38– Atari 2600, Master System ou NES ?

NES !

39– Les jeux en mode texte, comme NetHack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Oui je pense. Dès que c’est en 3D, je galère ! Je ne suis pas faite pour les jeux vidéos. J’ai honte de mes réponses (rire).

Les bouquins

40– Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

Beaucoup !

41– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas  ?

Je n’ai pas de style particulier et je peux me laisser tenter assez facilement. L’horreur et surtout la BitLit par contre, j’évite.

42– SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF sans hésiter !

43– En ce moment tu lis quoi ?

Clara des tempêtes de Daniel Pagés. C’est un livre très poétique qui se lit entre 10 et 110 ans !

44– Ton livre préféré ?

Les Thanatonautes de Bernard Werber.

45– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Le voyage d’hiver d’Amélie Nothomb

46– Et si tu devais me conseiller un livre (en français) ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie et qui en plus me plaira ?

Les fleurs du mal de Baudelaire. Qu’il te plaise ensuite, je ne peux pas le garantir ! (NdMrJmad : je l’ai déjà lu, il y a pas mal de temps et j’ai aimé 🙂 )

 

Question pour me faire mousser

 

47– Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ça soit oui ou non) ?

Je viens de le découvrir alors je dirais : à peine. Il y a beaucoup de choses à lire et je ne sais pas par où commencer. Sans doute par les critiques de livres.

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

48– Tu es plus Daniel Radcliffe ou Michael J Fox  ? Pourquoi ?

Michael J Fox ! Plus naturel, plus talentueux ! Et puis il fait parti de nos vies avec la saga Retour vers le futur. C’est plus de ma génération qu’Harry Potter.

49– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (choisis un de chaque et si possible donne une explication) ?

 

  • Un bouquin : Écriture de Stephen King parce qu’on rit, on apprend et ça sert !
  • Un bon film : Ce que veulent les femmes de Nancy Meyers pour la musique et Mel Gibson qui n’aurait pu être remplacé dans ce film.
  • Une série pourrie : Rex parce qu’on est obligé de regarder jusqu’à la fin malgré nous !
  • Un nanar : Hitman le cobra parce que c’est le seul dont j’ai entendu parler mais bien sûr, si Transformers peut entrer dans la catégorie…

 

50– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Ma rencontre avec mon mari.

51– Ton pire souvenir scolaire ?

Le jour où mon prof de français a glissé de l’estrade. J’ai eu un fou-rire terrible sauf que j’étais la seule à rire. Bon j’étais en 6ème.

52– Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Archéologue.

53– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

A Zidane dans une pub d’eau minérale « Chaussettes, chaussures… »

54– Tu es plus brandade de morue ou cheesburger ?

Cheesburger.

Juste avant la fin, un peu de liberté

55– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

Si tu étais un animal, lequel serais-tu ?

56– Et donc, la réponse ?

Une marmotte… Même si j’adore le froid.

57– Un coup de gueule à passer ?

Je ne supporte plus la sinistrose des médias !

58– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Euh… Et si on souriait dans le métro, dans la rue ou bien parce qu’il fait beau ou bien parce qu’il pleut ? Bref, et si on arrêtait de tirer une tête d’enterrement même les jours où l’on ne va pas au cimetière ?

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin)

Je vous remercie d’avoir lu cette interview et vous invite à la commenter dans… les commentaires !

 Posted by at 15:11

Semaine du 4 novembre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 4 novembre
Nov 042011
 

Et op, les liens de la semaine :

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Django-ratelimit-backend ne réglera pas vos problèmes de foie, mais de rate oui…

 La Django-app du mois  Comments Off on Django-ratelimit-backend ne réglera pas vos problèmes de foie, mais de rate oui…
Nov 012011
 

Deuxième édition de la django app du mois précédent, encore une fois sur le fil, alors que les citrouilles continuent à ricaner dans leurs coins. Ce mois-ci c’est django-ratelimit-backend, une des multiples apps de monsieur Brutasse (qui ne doit jamais dormir pour publier autant de truc…)

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Deux possibilités pour le trouver, sur sa page github (on regrettera le choix de github et non bitbucket mais bon:) )  ou sur sa page pypi. Ce qui du coup vous permettra de l’installer de deux façon :

  • un petit git clone bien de chez nous
  • un simple : pip install django-ratelimit-backend

La doc est dispo sur la page readthedocs du projet. Et elle est bien fournie. Une aide à l’install, un quickstart et une section pour expliquer comment modifier le critère de limitation et une référence complète du code.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

A empêcher les vilains méchants pas beau de crier ‘des logins ou un sort’ devant vos jolis sites webs Django. En clair, à ‘bannir’ pendant 5 minutes des IP qui auraient tentées de se logguer sur votre appli à de trop nombreuses reprises.
Les réglages de base sont :

  • si tu tentes de te logguer 30 fois sans y arriver
  • dans une période de moins de 5 minutes
  • alors tu es bannis 5 minutes.

3- Comment ça marche ?

C’est relativement facile.
Première chose, il n’est même pas nécessaire d’ajouter l’app dans vos INSTALLED_APPS, à part si vous voulez lancer les tests (vous pourrez alors installer tox si vous voulez tester avec toutes les versions de django)

Il vous faudra par contre ajouter un backend d’authentification à savoir :  ‘ratelimitbackend.backends.RateLimitModelBackend’.

Il vous faudra de plus :

  • utiliser la vue ratelimitbackend.views.login à la place de django.contrib.auth.views.login
  • si vous utilisez l’admin, utiliser ratelimitbackend. admin au lieu de l’admin normal de django.
  • Ajouter le middleware ratelimitbackend.middleware.RateLimitMiddleware

Vous pourrez bien entendu modifier les critères de détection de vilains. Pour cela il vous suffira d’implémenter votre propre middleware (tout est bien expliqué dans la doc, ne paniquez pas!)

Oct 312011
 

Jéremy a il y a quelques jours a publié un billet parlant de réponses à une offre de stage. Je suis globalement assez d’accord avec lui, mais je voulais rajouter mon petit grain de sel.

Concernant le format tout d’abord. Personnellement, pour ce qui est du CV, je vous dirais de fuir comme la peste le texte brut, le rtf et même le doc :

  • Le texte brut parce que c’est moche et pas lisible pour un CV
  • le rtf et le doc parce que bon, il y a une chance sur deux pour que la mise en page que vous avez passez des heures à faire soit complètement à la ramasse lorsque la personne qui le recevra l’ouvrira.  (et puis en plus le .doc, il y a une chance sur deux que vous laissiez l’historique des modifications accessibles)
  • Donc pour moi il n’y a que le pdf qui soit un choix viable.

Le pdf ou … la lettre papier. Je sais, je dois être un anachronisme vivant ou alors c’est parce que j’aime trop le papier et l’écriture manuscrite. Mais à l’époque où l’on commence à dire qu’un email, c’est pas forcément si écolo que ça (tiens il n’y avait pas une conf paris web la dessus… (pub inside) et où tout passe par un email, je ne suis pas insensible à la démarcation que représente une candidature papier. Et puis, la mesure de la motivation n’est clairement pas la même. Envoyer un email c’est appuyer sur le bouton Envoi. Une lettre papier, elle vous coûte, du temps, de l’argent…

Alors je sais que certains chef d’entreprise partent d’un principe qu’une candidature technique sous format papier ne mérite même pas d’être ouverte. Personnellement je pense que c’est de la connerie. Mais malheureusement, je pense qu’il y a plus de gens qui vont se gausser en disant ‘mais c’est quoi ce mec d’un autre temps, on est plus à la renaissance’ que de gens qui prendront au sérieux votre candidature.

Pour ce qui est de la lettre de motivation, j’ai une préférence pour directement dans le corps du mail. Pourquoi ? Parce que sinon vous allez devoir trouver de quoi remplir votre corps d’email et qu’en plus, vous allez devoir faire une lettre de motivation pdf ou autre, mais dans un fichier et qu’alors va falloir la présenter correctement votre lettre. Et c’est pas forcément trivial.

Ensuite, pour ce qui est du contenu. Je vais vous répéter ce que nous disait notre prof de com en école. ‘votre recruteur il s’en fout que vous vouliez apprendre le python, que vous pensez que sa boite va vous apporter un max et que grâce à lui vous allez devenir meilleur’. Lui il veut savoir ce qu’il a gagné en vous prenant en stage. Si ça va lui être un minimum utile. Écrivez la lettre en conséquence. Qu’est ce que vous allez pouvoir lui apporter ? En quoi vous lui serez utile ? (oui je sais les stages c’est fait pour vous former, pas pour que l’entreprise y gagne quelque chose, bla bla bla, … mais si en plus de vous payer et d’allouer du temps de tuteur à vous former, encadrer, aider,… au final le bilan de votre stage pour elle est nulle voir négatif, ben … voilà quoi).

[Ici, je m’auto met un bémol, il y a des stages que l’on accepte alors que l’on sait que le bilan sera nul, c’est par exemple les stages de troisième. Mais ce n’est que pendant 1 ou 2 semaines et c’est ‘pour la bonne cause’, c’est différent. Au boulot, on a déjà pris deux fois de tels stagiaires et on le refera, parce que là oui c’est rafraîchissant les petits troisièmes (et très rigolo d’avoir les mamans au téléphone qui demandent des stages pour leur enfants)]

Donnez des arguments sur ce que vous allez apporter et surtout justifiez les. Comment ? Servez vous de vos expériences précédentes et montrez en quoi elles vous serviront. Vous n’avez pas d’expériences précédentes, c’est votre premier stage ? Servez vous de vos expériences personnelles alors. Vous passez votre vie devant la TV et en boîte et vous avez aucune expériences personnelles ??? glissez un chèque dans votre lettre de motivation alors parce que là, c’est mal parti. (d’ou l’intérêt de la lettre papier).  Ha et s’il vous plaît, évitez le ‘je vais vous apporter ma curiosité et ma fraîcheur d’esprit…’

De même, et la je rejoins jérémy, les lettre de motivation qui débute par ‘Votre entreprise étant réputée dans son domaine d’activité…’ c’est bon, pour moi c’est direct un gros gros mauvais point. Autant il faut absolument que vous sachiez ce que fait l’entreprise que vous contactez, dans quoi elle bosse, etc, autant des phrases vides de sens comme ça… Ça montre exactement le contraire.

Et puis ce n’est pas dur, il suffit de suivre un minimum l’actualité de la boite. Blog/Twitter/site de la boite, des produits, vous aurez toutes les infos nécessaire. Et je vous le promet finir une lettre de motivation en concluant que vous espérer que le salon qui se passe dans 1 mois et sur laquelle l’entreprise sera exposante se passera bien.. ça vous démarquera tout de suite. Et pas qu’un peu.

Quelques autres choses à ne surtout pas faire en plus de celles déjà listées (et toutes sont réelles, tirées des CV que l’on a reçu au boulot) :

  • Commencer par madame, monsieur quand vous savez a qui vous écrivez (et vous devez savoir). Bonjour Madame Truc, bonjour monsieur Bidule. C’est le minimum.
  • Envoyer un mail avec 50 adresses de destinations, toutes visibles. Là vous me donnez l’impression de vous foutre de moi et vous passez pour un con.
  • Envoyer comme CV un Scan en jpg d’un CV imprimé et/ou d’une lettre de motivation manuscrite
  • Si vous envoyez une lettre manuscrite, l’écrire sur une page quadrillée, surtout si c’est une page de classeur avec les trous à gauche. Le papier a lettre, ça existe !
  • Ne pas personnaliser votre CV. Normalement vous devriez avoir autant de CV que d’offre auxquels vous postulez. Ça peut aller de simplement changer l’intitulé mais vous pouvez aussi changer les expériences que vous mettez en avant en fonction des postes.
  • Penser que parce que vous êtes bon, ça va le faire tout seul. Parce qu’à part si vous êtes un core dev d’un projet réputé, le créateur d’une appli ou d’un site à succès ou autre, les gens qui recevront votre CV + lettre de motiv ne pourront pas le savoir. Et pour avoir droit de prouver votre valeur lors de l’entretien + tests techniques, faut déjà que vous soyez sélectionné pour un entretien.
  • Envoyer un mail vide contenant juste : ‘Lettre de motivation et CV en PJ’
  • Envoyer un mail se limitant à ‘voici mon CV, je cherche un stage, si vous êtes intéressé, répondez moi pour recevoir ma lettre de motivation’.
  • Ne pas relancer par mail ou téléphone. Mais uniquement si vous êtes sur d’avoir vraiment bien fait les choses au niveau du CV et de la lettre de motivation. Si vous m’envoyez un CV pourri avec une lettre moisie et que vous me relancez,  vous risquez de vous faire lister point par point pourquoi votre CV est pourri et votre lettre de la daube. Et je ne serais pas forcément d’une super humeur.
  • Ne pas essayer de faire jouer vos relations. Si vous avez ciblé une boite, que vous voulez y aller et que vous pourriez utiliser votre réseau de connaissance pour faciliter les choses et que vous ne le faite pas.. vous êtes un naïf.

En fait, au final, rechercher un stage, c’est une vraie démarche commerciale. Vous allez, peut-être pour la première fois, essayer de vous vendre, vous déguiser en commercial d’un produit que normalement, vous connaissez bien, vous-même. Et promis, ce n’est pas sale.

Semaine du 28 octobre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 28 octobre
Oct 282011
 

Dernière semaine d’octobre, l’hiver arriveeeee (et n’oubliez ps de changer d’heure).

Les liens de la semaine :

 

 Posted by at 13:08

Semaine du 21 octobre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 21 octobre
Oct 212011
 

Une nouvelle semaine, un nouveau billet rempli de liens sympas :

 Posted by at 12:28

Semaine du 14 octobre

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 14 octobre
Oct 142011
 

Après une semaine sans liens du fait de déplacement pro, revoici les liens de la semaine (en publication automatique, vu que je suis à ParisWeb)

les liens :

 

PS : oui je sais que Steve Jobs est mort, mais c’était la semaine dernière et je n’ai pas fait de billet sur les liens de la semaine dernière…

 

 Posted by at 13:10

Pour un panier en plastique de plus

 Histoires et écrits  Comments Off on Pour un panier en plastique de plus
Oct 122011
 

(NdA : pour la petite histoire, j’ai imaginé cette nouvelle, un été, alors qu’en vacances chez mes beaux parents, je rangeais le panier à linge de ma belle-maman et que je me demandais qui s’occupait de dessiner les petits motifs sur ledit panier).

 

Georges avait 41 ans. Il pensait être quelqu’un d’important. Chaque soir, lorsqu’il rentrait chez lui, après qu’il se soit lavé les mains et les oreilles, sa mère le lui répétait. Pendant tout le repas, et jusqu’à ce qu’ils aillent se coucher après avoir passé leur soirée devant la télévision, elle ne cessait de lui dire combien il était spécial, doué, talentueux. Georges en était lui-même convaincu. D’ailleurs, il avait fait les Beaux-Arts et si il n’avait jamais été remarqué, si ses oeuvres n’avaient pas eu de succès, il savait que c’était simplement parce que les grands artistes ne sont jamais reconnus de leur vivant.

En fait, Georges était un raté. S’il avait fait les Beaux-Arts, ce n’était pas parce qu’il avait du talent, mais bien grâce aux relations de sa mère. Elle avait même réussi tant bien que mal, à force de pressions et de menaces, à ce qu’il ne soit pas renvoyé avant la fin. Après une longue période de déconvenues et de déceptions toutes plus humiliantes les unes que les autres, Georges, grâce à un ami de sa mère, avait fini par trouver du travail dans une grande fabrique de paniers en plastique.

Son entreprise fabriquait toutes sortes de paniers, des paniers à linge, des petits, des grands, des paniers en forme de tube, de cube ou d’étoile. Et Georges avait la difficile tâche de dessiner les différents motifs qui seraient imprimés, troués ou gravés sur les paniers. Peu à peu, années après années, il avait finit par se convaincre qu’il était l’un des piliers de son entreprise. Il avait constamment peur de perdre l’inspiration. Georges se figurait en effet que sans lui et son talent, la fabrique de panier dans laquelle il travaillait, son entreprise comme il l’appelait serait vouée à la faillite. De même, pour ne pas risquer d’oublier une idée géniale, il ne se déplaçait jamais sans un petit calepin sur lequel il dessinait ses esquisses de motifs. Ayant conscience de sa valeur, il ne parlait plus aux autres employés, les considérant comme de simples outils jetables suivants les volontés du marché. Bien entendu son attitude hautaine en avait fait la cible de tous les quolibets. Pour Georges, les sarcasmes de ses collègues était la preuve parfaite de leur jalousie et donc de son talent. Mais cela ne l’empêchait pas de se lamenter à ce sujet auprès de sa mère. Comme il aurait aimé, disait-il souvent, que les gens moins doués que lui sachent rester à leur place, qu’ils se contentent de leur petitesse et l’admirent pour son talent.  Mais, soupirait-il, tandis que sa mère l’aidait aux mots croisés, les gens peu gâtés par la nature sont ainsi qu’ils n’éprouvent que colère et jalousie.

Georges était tellement certain d’être la force vive de son entreprise qu’il suivait les ventes de chacun des nouveaux produits et cela quotidiennement. Lorsqu’un des nouveaux types de paniers mis sur le marché se vendait mal, il le prenait comme un affront personnel, comme un déni de son talent. Lorsque  le modèle grand format de panier à linge rectangulaire sur lequel il avait dessiné des farandoles de petits cochons et de lièvres avait fait un monumental flop, Georges avait bien failli ne jamais s’en remettre.

Pourtant, malgré toute la satisfaction que lui apportaient l’importance de sa position sociale et sa vie parfaitement réussie, il n’était pas tout à fait heureux. Il rêvait en effet de partir en croisière avec sa mère, une longue croisière à la conquête des îles tropicales. Il économisait donc, petit à petit, afin de s’offrir son rêve.

Finalement, Georges eut assez d’argent. Consciencieusement, il prépara ses bagages et ceux de sa mère. Comme il était prévoyant et qu’il ne voulait pas risquer que l’une de ses géniales idées soit perdue en cas de naufrage, il avait acheté un petit scanner et un transmetteur par satellite. Ainsi, il pourrait envoyer à son bureau chacun de ses croquis et même s’il arrivait malheur au bateau, il continuerait, pour un temps, à soutenir les ventes de son entreprise.

Un matin, alors que la croisière touchait à sa fin et que Georges admirait son tout nouveau bronzage rouge brûlé, il eut une idée géniale, une véritable illumination. Pris de tremblements sous la beauté de son inspiration, il pris son calepin et dessina une frise de losanges, chacun des losanges étant constitué de petites spirales. Dès qu’il eut finit son croquis, il se précipita dans sa cabine et le scanna. Au moment d’envoyer le croquis numérisé, il fut pris d’un accès de paranoïa et décida d’utiliser les fonctionnalités de cryptage de son transmetteur. Celui-ci mis ce qui sembla une éternité à Georges pour crypter et envoyer le fichier à son bureau. Enfin, il émit une courte série de bips aigus, indiquant que l’envoi était fini. Georges s’autorisa alors à soupirer de soulagement. Plus que jamais, il avait la sensation qu’il était important et que ses actes auraient d’immenses conséquences. Et, malheureusement, pour la première fois, Georges avait raison.

Peu après l’envoi de Georges, sur la face cachée de la Lune.

Zggrtsu, le chargé des communications de la base avancée ZgrutStio dans ce système solaire courait de toutes ses 22 pattes le long des coursives pour aller prévenir le commandant.

Les ZgrutStio; cette race technologiquement très avancée était présente dans la majeure partie de la galaxie. Pourtant, ce n’était pas une race portée sur la recherche théorique et la science. Non, c’était plutôt des pirates, des pilleurs. Ils recherchaient avec avidité de jeunes civilisations pleine de vie. Une fois qu’ils en avaient trouvée une, ils attendaient, l’espionnant, jusqu’à ce qu’elle devienne mûre. Alors ils attaquaient, volant tout ce qu’ils pouvaient voler, réduisant les élites en esclavage, détruisant tout le reste. Cette fois-ci, les ZgrutStio s’estimaient plus que chanceux. La civilisation qu’ils surveillaient, bien que très jeune, était très prometteuse. Les ZgrutStio espéraient que les secrets qu’ils allaient pouvoir voler leur donneraient un avantage important contre les Dracvis. Les ZgrutStio étaient en effet en guerre contre les Dracvis et cette guerre ensanglantait la Galaxie depuis des milliers d’années. Les deux races avaient juré qu’elles se détruiraient l’une l’autre.

Mais revenons à Zggrtsu.

Ses longues tentacules dorsaux brillaient de l’écarlate le plus pur, signe de la terreur qui lui glaçait le sang. Il déboula dans la salle de réunion du conseil de la base alors que celui-ci était réuni au grand complet pour discuter des prochains objectifs à remplir. Les tentacules dorsaux du commandant en chef en devinrent vert de colère. Il ne retint d’ailleurs qu’avec d’immenses efforts le jet d’acide concentré qu’il aurait pu cracher sur le jeune Zggrtsu.

“Comment osez-vous déranger ainsi le conseil ? Vous voulez être déclassé et finir en nourriture pour larve ? Expliquez vous officier ?”.

Zggrtsu, tremblant, tenta de reprendre un peu d’aplomb “J’ai capté une transmission Dracvis de niveau 20, Monsieur”.

Les tentacules dorseaux du commandant s’agitèrent de surprise.

“D’où provenait cette transmission ? Et que disait-elle ?”

“Elle provient de la planète que nous surveillons, Monsieur. Il semblerait que les habitants de celle-ci soit sous la protection des Dracvis”.

Les membres du conseil déglutirent de surprise, tandis que les dos se teintaient de violine, couleur de la stupeur puis passèrent rapidement au bleu haineux.

Zggrtsu continua, espérant que les hauts gradés qui l’entouraient ne déchargeraient pas leur haine sur lui.
“Le message est explicite, ils disent qu’ils savent que nous les espionnons, qu’eux-mêmes nous surveillent et qu’en écoutant nos transmissions, ils ont pu découvrir les coordonnées de notre planète mère.”

Zggrtsu, se laissa enfin aller à la panique, ses tentacules parcourant toutes les nuances de l’arc en ciel. “Comment ont-ils pu découvrir cela ? Si les Dracvis venaient à avoir cette information qu’adviendrait-il de nous ?”.

Le commandant en chef, sans répondre à Zggrtsu, appuya sur certains des boutons de la console qui se trouvait devant lui. Une grande image holographique apparu alors, au centre un ZgrutStio surpris salua.

“Salutation mon commandant, que puis-je pour vous ?”.

Le commandant rendit le salut puis donna ses ordres.

“Officier, je veux que vous armiez immédiatement tous les vaisseaux chasseurs avec les petits destructeurs et que vous attaquiez, j’ordonne la destruction immédiate de la planète bleue”.

Et tandis que des dizaines de petits vaisseaux chasseurs décollaient de la base ZgrutStio leurs soutes chargées de mort, Georges lui, montrait la frise à sa mère, lui assurant que ce motif là transformerait le monde.

 Posted by at 18:18