Nov 132010
 

Attention, la suite du billet renferme des spoilers pour à la fois la nouvelle en cours mais les prochaines que je pourrais venir à écrire dans la même veine.

Souffre douleurs est le dernier texte que j’ai écrit, avant de reprendre la plume avec polar geek ; il y a maintenant au moins trois ans, voir quatre. (J’ai arrêté d’écrire bloqué par la nouvelle suivante que je ne suis jamais arrivé à finir… en fait je n’ai même jamais réussi à finir la première page).

Je me souviens très bien du moment où j’ai eu l’idée qui a débouché sur le texte. Je rentrais du boulot, assez tard, vers les 20H. C’était vers la fin de l’été, le moment de l’année où à20h, il ne fait pas encore nuit mais où il ne fait plus vraiment jour.

A l’époque, n’ayant pas de parking attitré pour la bagnole, je me retrouvais à devoir la garer, sur les places libre à coté des trottoirs. Ce qui me faisait parfois marcher plus ou moins longtemps. Ce qui fut le cas ce soir là. En marchant plongé dans mes pensées, d’un coup, je crus surprendre un mouvement orange, roux du coin de l’œil, quelque chose qui se déplaçait. M’arrêtant, je me rendis compte que ce n’était qu’un panneau de signalisation de travaux, les oranges et gris en plastique.

L’idée est née de ça. Juste de ce petit quiproquo visuel. En fait, j’ai commencé à gamberger la dessus, dés que je me suis rendu compte que ce n’était qu’un panneau posé sur le sol. Et à imaginer qu’en fait l’éclair que j’avais vu était une fée ou un lutin qui n’avait pas pris suffisamment de précaution. Et que quand j’avais regardé pour de vrai il avait soit disparu, soit s’était caché dans le panneau.

En tournant et retournant l’idée dans ma tête, j’en suis venu à imaginer un cadre pour différentes histoires. Histoires dans lesquelles, les héros péteraient un plomb à un moment ou un autre et où la raison de cette bascule dans la folie pourrait être soit ‘normale’, ‘classique’, soit du fait de l’action d’un membre du petit peuple, amusé à l’idée de voir souffrir les gens.

Souffre douleurs est la première de ces histoires.

 Posted by at 18:30

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