Les enquêtes de Jack Taylor, les trois premières.

J’ai découvert Ken Bruen et son cycle Jack Taylor grâce à @brunobord , et @woshLFBD. En fait pour être complétement franc, lors de mon passage à la Fnac des Halles à Paris, j’avais vu les bouquins, mais en lisant la quatrième de couverture, je n’avais pas accroché à l’histoire d’un détective privé irlandais.

Autant dire que si je pouvais remonter et me mettre des gifles, je le ferrais. Parce qu’en fait, Bruen est vraiment un put… d’auteur.

Mais par contre, il faut être honnête. Il ne faut pas lire du Bruen pour lire du grand roman policier, avec une enquête qui vous tiendra en haleine, des suspects, des rebondissements, un déroulé d’enquête qui fait le coeur du bouquin.

Non, les Taylor il faut les lire comme un polar, dans le sens de polaroid (rendons à César ce qui est à césar, c’est @brunobord qui m’a soufflé le jeux de mot). Chaque bouquin ne fait que raconter la vie de Jack Taylor, un ex flic alcoolique, drogué, dépressif, lâche et dont l’une de ses seules qualités et de savoir encaisser les coups aussi bien que les pintes.

Alors une histoire de Taylor, c’est noir, c’est sombre. Les pages sentent l’alcool, le sang, la clope et la sueur.  Et les ruelles froides de Galway que Taylor arpentent d’une démarche de pochetrons sont pleines de clochards, de salauds, de gens qui perdent leur illusions, d’enflures qui filent des raclés à de pauvres hères ou d’alcooliques. C’est un peu comme la vraie vie d’une petite ville perdu d’Irlande.

Mais ce qui fait le génie de Bruen, c’est deux choses :

  1. La première, de rendre immersif l’univers qu’il nous dépeint. On s’y perd vraiment dans cet univers glauque et qui donne envie de hurler, de nous répéter que non, rien n’existe de tel dans notre monde, que c’est comme les films d’horreur à la TV, que tout est faux …. Le tome un est d’ailleurs le seul bouquin qui m’est fait sentir l’odeur de la guiness au fond de la gorge, à chaque page que je dévorais. (et non le fait de le commencer un samedi matin, à 3h30, après une soirée jdr, pizza largement arrosé de bière n’explique pas tout, vu que j’avais toujours cette sensation le samedi après-midi en finissant le bouquin. HA HA)
  2. La seconde, c’est de savoir s’arrêter avant d’aller trop loin, de ne jamais tomber dans le patos ou le ridicule. C’est de faire s’enfoncer son héros dans les addictions, dans l’auto-destruction et l’enfer, d’une manière crédible. Rajoutant à chaque tome une nouvelle drogue. Alcool et clope dans le premier, puis la cocaïne dans le second et les cachetons dans le troisième.. Comment Taylor y survit.. Allez savoir. Par hasard peut-être. Parce que c’est comme ça, que dans la plus pure des traditions des ‘dur à cuire’, tant qu’il ne sera pas mort, il se relèvera, quoi qu’il arrive, quoi que cela lui coute.

Quelques derniers petits détails sympas si vous hésitez encore à vous ruer sur le premier tome :

  • Bruen ou Taylor sont listophiles. Ils adorent les listes, et elles agrémentent le bouquin, petites fioritures typographique qui renforcent l’impact du texte.
  • Vous ne trouverez nul part de description de pub aussi précises, aussi vraisemblables.
  • Taylor est un dévoreur de bouquins. Il adore lire. Et il cite sans arrêt ses auteurs préférés. Tellement que cela confine au symptôme de problèmes psychiatrique. Mais là encore c’est un vrai délice de lire chacune des citations qui parsèment les bouquins. (oui je suis comme ça, j’aime les petits trucs qui donnent de la profondeur à un récit ou un personnage, qui offre des références, des points d’accroche qui permettent d’en découvrir plus sur les personnages ou l’auteur).

Review de Plaguers, aux éditions l’atalante

J’ai découvert l’existence de Plaguers en lisant la madinterview d’Eva. (Encore une preuve que les MadInterviews, c’est cool). Rien que de voir la couverture, j’ai su que je voulais le lire, ce bouquin.

Parce que oui, si il y a des livres dont les couvertures repoussent le lecteur (comme la première édition du dernier vœu, chez Bragelonne qui a été la raison qui a fait que je ne l’ai pas acheté (mais je l’ai acheté en poche ….:) ) ) il y en a qui l’appellent. Qui l’ensorcellent et qui lui donnent d’acheter le bouquin. Ce fut le cas pour Plaguers. (Cela ne veut pas forcément dire que le bouquin sera bon, La jeune détective et autres histoires étranges en est l’exemple parfait. Un titre et une couverture qui m’ont fait craqué et un recueil de nouvelles … que j’ai presque failli ne pas finir tellement je l’ai trouvé mauvais)

Du coup, quand au détour d’une boutade twitter, j’ai proposé de lire des bouquins l’Atalante et d’ensuite donner mon avis et que l’on m’a répondu oui.. j’ai tout de suite demandé Plaguers. (d’ailleurs si d’autres maisons d’éditions veulent m’envoyer des bouquins… surtout, ne vous gênez pas hein, ma boite aux lettres est grande, pas de soucis à ce niveau).

Et autant briser le suspense et spolier la conclusion de mon billet, j’ai bien fait. Parce que Plaguers est un bon bouquin, pour ne pas dire un très très bon bouquin. Suffisamment bon pour que je passe une bonne partie de la nuit suivant sa réception à le lire. Et que je lise en moins de 24h.

L’objet

J’aime bien les bouquins L’Atalante. J’aime bien leur dimension un peu étrange (plus grand que du poche, moins grand qu’un ‘vrai’ grand format), mais tellement plus facile à ranger dans une bibliothèque. Bon je dois avouer que je préférais leur ancienne méthode d’impression de couverture,  qui rendaient celle-ci légèrement rugueuse au toucher… Mais bon, ça doit être parce que je suis un vieux râleur.

La couverture, j’en ai déjà parlé. Elle est juste belle. Un grand symbole (ressemblant à un Pi) Orange qui barre le reste du visuel. Des tons gris et orange. La défense en arrière plan, plongé dans une atmosphère d’apocalypse et de fin du monde …

L’histoire

La folie et la cupidité des hommes ont plongé la Terre dans une catastrophe écologique complète. Il n’y a plus d’animaux sauvages, plus de flore, plus d’air respirable, plus rien à part des pluies acides, un air pollué et une humanité qui ne sait plus ce que veut dire la sentir l’odeur d’une brise d’été.

Pour le reste rien, malheureusement, n’a changé. Des politiques cupides, des hordes de pauvres qui manquent de tout tandis que les dernières ressources sont monopolisés pour le bien être des ‘gens importants’. Même la dernière source d’énergie,  les réacteurs Alyscamps sont rationnés et bien plus utilisés pour le confort des nantis que pour le bien-être de tous.

Et c’est dans ce contexte, ce futur morose et gris que sont apparus les Plaguers. Les plaguers sont ce que l’on pourrait appeler des mutants, des enfants ou des ados avec un pouvoir de création, pouvoir vu comme une malédiction et appelé la Plaie. Certains font apparaître des loups, d’autres des fleurs, des levures, de la lave ou des arbres. Mais tous, tous, font peur aux autres, aux normaux. Des réserves sont donc créer pour eux, de vraies prisons où ils sont parqués et d’où ils ne peuvent sortir que lorsque, ironique schizophrénie du monde,  les normaux ont besoin d’eux …

Les réserves, c’est à travers les yeux des deux principaux personnages du bouquin, Quentin et Illya, lui sympathique ado qui fait naitre des sources sous chacun de ses pas, elle véritable teigne qui fait pousser des fleurs et qui a tenté un changement de sexe pour résorber ses dons de plagueurs.

C’est à travers leur exploration de la réserve et de son mode de fonctionnement, leur relation avec les autres plagueurs et leur émoi d’adolescents que nous lecteur accroché à son bouquin, on découvrira le monde dans lequel ils vivent, ce qui arrivent aux ‘méchants’ plagueurs et quels dangers guettent l’humanité pour ne pas dire l’univers tout entier….

Mon avis

Plaguers est un bouquin d’anticipation (ou de SF). Mais c’est pour moi, avant tout un roman d’apprentissage, initiatique. On y retrouve même les trois phases qui découpent un tel roman à savoir :

  • jeunesse
  • apprentissage
  • maitrise

Et c’est au final cela qui le rend si attachant, si prenant. Bien plus que la déclinaison du thème de ‘ l’apocalypse qui menace notre planète et qui sera évité que grâce à l’action de quelques héros.’ Après tout, de tel bouquins, il suffit de soulever une caisse de bouquins pour en trouver une tripotée.   Et même si, je n’ai rien à dire, le thème en question est très bien traité, lui ajouter ce cheminement des héros, de l’enfance à l’age adulte, rend le bouquin vraiment plus accrocheur.

Il ne faudrait toutefois pas penser, parce que je dis cela, que ce n’est qu’un bouquin pour ado, qui pourront s’identifier facilement aux personnages. C’est vrai que ça sera surement le cas. Mais pas seulement. Ou alors David Copperfield, l’alchimiste et En terre étrangère (de Robert Heinlein) sont des bouquins pour ado …

Si je cite En terre étrangère, ce n’est d’ailleurs pas pour rien. Parce qu’en lisant Plaguers, je n’ai pu m’empêcher de penser à deux autres livres. Le premier de ces deux livres étant donc, En terre étrangère (qu’il faut absolument que vous lisiez si ce n’est pas déjà fait, c’est vraiment un des chefs-d’œuvre de Heinlein). Il me semble d’ailleurs que l’auteur de plaguers, y fait référence, lorsqu’un des personnages dit en parlant d’Illya que c’est une étrangère en terre étrangère. (le titre anglais d’en terre étrangère étant, étranger en terre étrangère).
Le deuxième c’est La Plaie, de Nathalie C. Henneberg, un bouquin dont j’ai l’une des rééditions, publiée, tiens coïncidence rigolote, par l’Atalante. La plaie du bouquin de Henneberg est, il est vrai, très différente de celle de plaguers. C’est une force d’origine inconnue qui rend les gens fous, les transformant en nocturne qui ne vivent que pour détruire et faire souffrir. Une équipe de mutant, voyant, télépathe, sensitif, va alors tenter de sauver la galaxie du mal. Peut de similitude avec plaguers me direz vous.. à part le mot Plaie. C’est vrai. Mais dans les deux bouquins, il y a la même sorte de poésie prenante. De poésie silencieuse, cachée, sans vers ni rime mais qui pourtant est là, bien présente, dans chaque situation, dans chaque description, dans le choix des mots, dans les souvenirs et les ressentis qu’ils font naitre …

Je crois que je pourrais continuer à écrire longtemps sur plaguers.
Parler des sujets de réflexions aborder à travers le ‘truc’ des discussions entre personnages, comme le problème de l’écologie ‘de riche’ qui en transformant des terres utilisées pour nourrir les populations locales en champ à biocarburant, génère famine et malheurs aux seins même des populations qui cultivent les dit champ.
Parler plus encore de l’histoire, de comment tout au long du bouquins, de petit indices sont déposés, pour préparer à la fin du bouquin, comment le style d’écriture est plaisant, fluide et agréable à lire.

Mais bon, j’ai assez écrit, assez parlé. Alors je ne dirais plus qu’une chose : Je vous conseille sincèrement de lire ce bouquin.

Prince of Persia, les sables du temps.

Alors je vous préviens tout de suite, ce film est un nanard, une belle bouse qui n’a comme intérêt que de faire rire. Et comme la chose amusante avec les nanards c’est de les raconter, ce billet sera donc un nid à spoiler. Si vous aviez l’inimaginable projet de voir ce film, arrêtez vous tout de suite de lire.  (Et si vous continuez, tant pis pour vous, je vous aurais prévenu).

Les sables du temps donc. En fait, ce film a une qualité. Faire passer 2h06 lorsque vous êtes en pleine insomnie. C’est parfait pour cette tranche horaire inutile, entre 3 et 5h du matin. C’est d’ailleurs à peu près à ce moment là que j’ai eu le plaisir de le voir.

On est donc dans un Disney. Ce qui en soit n’est pas forcément un défaut. Je n’ai rien contre les films Disney. Au contraire même. Certains Disney sont parmi mes films fétiches (comme TRON par exemple).

Mais là… J’avoue qu’avoir l’impression de voir un cosplay amateur d’Aladin, ça n’aide pas.  Enfin, je m’échauffe et je vous livre des bouts de conclusion avant d’avoir réellement écrit mon billet.

Donc, commençons par le commencement.

Il était une fois …  (tiens même celui là de Disney, il est mieux, pour vous dire…) Il était une fois un royaume gouverné par un roi et son frère. Enfin le frère est plus conseillé du roi, un pas en arrière, mais c’est presque pareil. Forcément, comme on est dans une histoire et que le film s’appelle Prince of Persia, on est en Perse.

Donc un beau jour, le roi de perse vagabonde en ville, à dos d’éléphant. Et il croise le chemin d’un voleur de pomme, acrobate et un peu robin des bois sur les bords. Le roi décide alors (mais pourquoi?) d’adopter ce jeune voyou et d’en faire son troisième fils. Histoire d’avoir une famille complète nous explique la voix off. Bon, je n’ai pas encore compris le truc de la famille complète, à part peut-être pour avoir la carte famille nombreuse ? Sinon non, je vois pas…

Enfin bon, le vaurien devient prince. Et 20 ans passe. On se retrouve devant le siège d’une ville sainte. Le roi n’est pas là, il a piscine (enfin presque il est parti méditer et prier .. mouais … je suis sur qu’il écume les salons de massage moi le vieux grigou .. enfin). Il y a donc les trois fils ainsi que l’oncle. L’ainé n’est pas sur de vouloir, attaquer. C’est une ville sainte qui a toujours eu de bonne relation, etc etc … Mais l’oncle a envoyé un espion qui a rapporté que la ville forgeait des armes pour attaquer la Perse (est ce qu’elles sont de destructions massives les armes ?? l’espion ne le dira pas). L’ainée convaincu, ordonne donc l’attaque.

S’ensuit un épisode ridicule d’acrobatie et de combat pseudo ninja grâce auquel le jeune prince toujours aussi acrobate permet la conquête de la ville super vite et presque sans perte. Et c’est là qu’intervient la princesse. Parce qu’il y a forcément une princesse. Princesse qui bien entendu est aussi la grande prêtresse de la religion du coin et qui garde précieusement une relique sacrée.

Alors là, Disney a voulu faire différent. Pour prouver que bon, Disney c’était pas les contes de mamies avec les princesses toutes gentilles. Donc ils ont mis une princesse chiante. Casse couille au possible. Qui s’est pas faire grand chose d’autre qu’être chiante, mais qui le fait bien. On aura compris que les princesses c’est pas des potiches qui suivent les héros en roucoulant. Non. Maintenant, grâce à Disney on sait aussi qu’elles savent super bien faire chier leur monde. Merci monsieur Disney.

Enfin bon, passons.

Donc tout le monde est très content. Sauf le roi qui revient en hurlant. Parce qu’il voulait pas qu’on attaque la cité lui. Et qu’en plus les armes, personne ne les trouve (Mais dit moi monsieur Disney, tu aurais pas pris un certain George W comme consultant scénaristique ? )

Donc il râle. Mais comme il y a une grande fête il râle un peu moins. Et pour que tout rentre dans l’ordre, il a une super idée. Marier le prince à la princesse.

Et comme c’est la fête, on doit lui offrir des cadeaux au roi. Le jeune prince est bien embêté, parce qu’il a rien prévu. Mais son frère ainé heureusement lui sauve la mise en lui donnant une espèce de cape brodée.

Le roi a donc un cadeau de son jeune fils. Sauf que … la cape est empoisonnée. Et elle brule à mort le Roi.

Tout le monde pense que c’est le jeune prince qui a fait le coup. Il est donc obligé de s’enfuir et embarque la princesse et une jolie dague.

La jolie dague, qui d’ailleurs à un gros rubis rouge sur le haut de la garde qui ressemble pas du tout à un bouton, est bien entendu magique. Et c’est bien entendu la relique que devait protéger la princesse.

C’est à partir de ce moment que cela devient grand guignolesque. Le héros va d’abord croire que ses ses frères les meurtriers et tenter de les démasquer. Sauf que manque de bol, c’est pas eux. Et que manque de bol bis, notre crétin de prince va demander de l’aide à son oncle, qui est en fait, le grand méchant.

Grand méchant qui enverra contre eux des supers ninjas assassins super méchants et tout bizarre, déformés de partout et qui parlent aux serpents (si c’est pas une preuve qu’ils sont méchants ça ..)

Dans leur fuite, ils croiseront l’élément comique du film, un escroc, organisateur de course d’autruche faux méchant au grand cœur (c’est un peu le pendant humain du perroquet d’aladin, au niveau de l’élément comique). Et bien entendu le héros se rendra compte que sa dague de pacotille, elle a un super pouvoir, quand on appuie sur le bouton, on remonte dans le temps de quelques dizaines de secondes.

La dague sera d’ailleurs le prétexte pour le second effet comique. A savoir une espèce de benny hillerie entre la princesse qui essaie de se faire la malle avec la dague et le prince qui finit toujours par la rattraper.

Mais revenons à l’histoire. Le prince a découvert le pouvoir de la dague, il a aussi découvert qui était le vrai méchant. Il doit convaincre ses frères. Pour le premier, manque de pot, il se fait tuer par les vilains ninjas juste après avoir été convaincu. Et en voulant convaincre l’autre, le héros perd la dague.

Le méchant est bien prêt de gagner. De gagner quoi d’ailleurs ? Le héros l’apprend alors. En plantant la dague dans une colonne de cristal qui se trouve dans le sous sol de la ville du début, il pourra revenir dans le temps, aussi loin qu’il le voudra. L’oncle a pour projet de revenir au temps de son enfance. En effet, lorsque lui et le roi était enfant, l’oncle (qui est maintenant un méchant) a sauver son frère (qui deviendra roi) des griffes d’un tigre. L’oncle veut donc remonter le temps pour empêcher son lui jeune de sauver son frère. (vous suivez?) En effet, si le frère se fait gober par le tigre, l’oncle sera donc fils unique et deviendra roi.

Au final, cela se terminera dans un face à face, forcément dantesque entre l’oncle et le héros. Après moult rebondissement, c’est le héros qui plante la dague dans la colonne et qui remonte le temps.

Il arrive juste après la prise de la ville. Il décide donc de faire éclater la vérité devant tous. Ce qu’il fait, en faisant un émouvant discours. Personne ne le croit, forcément, mais l’oncle décide quand même, bêtement, d’essayer de le tuer. Toujours devant tous. Il est donc, forcément démasqué.

Et comme les gentils qui sont morts dans le futur ne sont pas encore mort, tout est bien qui finit bien.

Enfin …

Pas tout à fait. Parce que tout le monde le sait, les contraires s’attirent. Et toutes ses péripéties partagées entre la princesse et le héros ont fait que bon, ils iraient bien faire la bête à deux dos dans les royales bottes de foin du palais.

MAIS !!! parce qu’il y a un mais. On est de nouveau dans le passé. La princesse ne connait pas le prince.

Et comme il n’y aura pas de péripéties partagées, vu que le méchant est mort, il n’y aura pas de galipette … Le héros va-t-il resté malheureux ? Le pantalon tendu ?

Ça serait là ne pas connaître monsieur Disney. Qui a trouvé un truc

Le héros est revenu dans le passé, grâce à la dague magique. Il la donc encore. Logique. Il peut donc la rendre à la princesse.

Qui étonné ne comprend pas comment ce gougnafier peut posséder sa relique. Mais c’est une princesse intelligente, on a pu le voir tout le long du film, quand elle a fait non stop sa chieuse.

Elle réfléchit donc. Et comprend que si le héros a la dague, c’est parce qu’il revient du futur, et qu’ils ont donc forcément du vivre plein d’aventure. Et op, elle tombe instantanément follement amoureuse.

Et op un bel échange de salive pour finir le film en beauté.

Que dire de plus … Que si vous pensez que vous serez fan d’un cosplay aladin avec une dague à la place du génie, une princesse super chieuse à la place d’une princesse et un escroc à la petite semaine à la place d’un perroquet, alors foncez

et sinon ?

Ben, ça peut toujours occuper 2h d’insomnie.

Django Simple Captcha et tout devient si simple

Comme d’habitude le mois d’aout fut une vraie folie. Et qui dit mois de folie dit, billet qui prennent du retard. Heureusement que j’ai pu tricher en publiant la première interview. (ben oui c’est beaucoup plus rapide de poser des questions que d’y répondre, enfin beaucoup plus rapide d’écrire les questions dans un mails quoi).

Du coup, je suis presque en retard pour la django app du mois. Et pour ne pas être en retard, j’ai choisi pour ce mois ci, une django app simple, mais très utile, django simple captcha (pour la petite histoire j’ai découverte cette app en testant django-tellafriend, une application dont il faudra que je vous parle également).

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Alors on le trouve, tout simplement, sur la page google code qui lui est consacré. Pour l’installation,   c’est comme toujours du classique (ha ce que j’aimerais un jour, avoir une surprise à ce niveau là, pouvoir gouter à un peu de nouveauté… mais non, c’est toujours pareil.

Vous avez donc le choix entre :

  • easy_install
  • un tar.gz de la dernière release
  • un checkout de SVN

Dans tout les cas, il vous suffira une fois votre petite application installée, de la rajouter dans les INSTALLED_APP, de lancer un petit syncdb et magie… ça fonctionnera.

Enfin, si vous avez pensé à installer PIL, bien entendu.

La doc elle, est minimaliste mais plutôt claire et bien faite.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

He ben mon cher ami, c’est indiqué dans le titre. C’est une application de captcha. Elle permet dans sa version de base de proposer trois méthodes de tests de l’utilisateur :
le très classique lettre dans le désordre
l’opération mathématique (toi aussi répond à 4+2)
le choix d’un mot, au hasard, dans un dictionnaire.

Et là, ou c’est vraiment le top avec cette petite app, c’est que si vous avez installé Flite, vous pourrez même avoir votre captcha en Text-so-speech, et vive l’accessibilité !!

3- Comment ça marche ?

En fait rien de plus simple, l’app fourni tout simplement un noueau type de Field a utiliser dans un formulaire.

Et oui, rien de plus simple.

On crée son formulaire, on rajouter un champ Captcha et quand le formulaire a été posté, on fait un joli is_valid() pour savoir si c’est bon.
Et au niveau de la configuration, les possibilités sont très complètes. On peut configurer le taux de bruit appliqué à l’image, les inclinaisons maximums appliqués aux lettres et aux chiffres, la font à utiliser ainsi que sa taille, les différentes couleurs, etc etc,

4- Mais encore

Ce qui est de bien avec cette app, c’est qu’en plus de penser à tout ce qui accessibilité, elle est bien pensé. Elle vous permet en effet de rajouter vos propres générateurs de tests. Il suffit de coder une petite fonction qui renverra un tuple contenant la question et sa réponse dans un tuple. Et le tour est joué.

Et ça c’est plutôt très sympa.

Dernière précision, la page google code contient un bouton flattr, si vous avez un compte flattr (cet excellent nouveau système de rétribution dont il faudra que je parle un jour, mais google est votre ami), n’hésitez pas à cliquer sur le bouton.

Choqok 1.0 beta 2 est sorti

Choqok est sans aucun doute, le meilleur des clients twitter sous Linux (et j’en ai testé une palanqué, moi qui vous le dit). Alors effectivement il est un peu moche (enfin ça dépend beaucoup du thème KDE choisi), mais ça vaut franchement le coup.

Parmi les fonctionnalités intéressantes, dont certaines n’apparaissent qu’avec la béta 2 :

  • multi compte twitter et status.net (vive identi.ca)
  • gestion des thumbnail pour un certain nombre de service d’hébergement d’image
  • preview sur les vidéos
  • gestion des lus/non lus
  • upload des documents/images directement à travers choqok (en utilisant le billet rapide)
  • gestion des RT ‘manuels’ et des RT ‘à la sauce twitter’
  • gestion de Oauth
  • url shortener sélectionnable
  • unshortening d’url et affichage des urls longues dans des tooltips
  • autocomplétion des username twitter (ça c’est cool)
  • sauvegarde des onglets de recherche.
  • Un affichage possible en mode conversation
  • Et encore tout plein de truc.

Ces deux défauts sont :

  • il est un peu moche, mais bon ça sérieusement… c’est pas non plus un critère très important
  • il est un peu long à se lancer…

Donc la béta 2 est sortie aujourd’hui. (ici le billet sur le blog de choqok) Donc forcément, elle n’est pas dans les repo Ubuntu, ni Debian d’ailleurs. (les repos Ubuntu ont la beta 1)

Comment donc l’installer ? Simple, comme d’hab, avec les sources. Il y a pourtant quelques petites subtilités à suivre.

Tout d’abord les dépendances. Presque toutes sont installables par gestionnaire de paquet il s’agit de :

  • libqca2-dev
  • libqca2-plugin-ossl
  • libqjson-dev
  • libqjson0

Ensuite, choqok a une dépendance vers QOauth qui elle va être un peu plus chiante à installer. En effet il n’y a pas de package dans les repos Ubuntu. Heureusement, pensez vous, il y a des packages debian et ubuntu fourni par les devs de QOauth, sauf que, en tout cas pour moi, les packages ne fonctionnaient pas du tout. En fait ils s’installaient bien mais à la compilation de choqok, j’avais une sale erreur de compil. Du coup, je vous encourage à installer  QOauth à partir des sources. Et c’est plutôt facile. Un simple et c’est fini :

$ qmake
$ make
$ sudo make instal

Concernant choqok maintenant, le README vous dira de faire :

cd choqok
mkdir build
cd build
cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ..
make
sudo make install OR su -c 'make install'

j’ai perso dû remplacer la ligne cmake par celle-ci :

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ../

Pour que cela fonctionne (oui un simple / en plus à la fin pour avoir un path relatif correct)

Et, c’est tout. Ensuite à vous les joies de choqok …

TC 2000

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les  préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :
Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.
Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :

Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.

Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Magic: The Gathering – Duels of the Planeswalkers

La séance de solde de Steam m’a permis de découvrir quelques jeux sans trop exploser mon budget jeux vidéos. J’ai d’ailleurs fait quelques bonnes trouvailles dont je vous parlerais sous peu (et suis tombé par hasard sur un jeu que je ne connaissais pas du tout et qui ressemble de très très prêt à un des concepts que j’ai dans mes cartons… comme quoi).

Mais aujourd’hui je vais plutôt vous parler de duels of the planeswalkers, le nouveau jeu Magic.

Déjà, un point qui m’a surpris, son prix. Même pas 10 euros, (en fait 8,99 euros pour être précis). Bon après, il y a déjà une extension à 5 euros plus un gros paquet de DLC à 0,99 euros l’un qui vont nous permettre de dépenser autant de thunes que pour un jeu à 50 euros. (bon heureusement pour l’instant les DLC se limitent à du contenu que l’on peut débloquer en jeu mais que l’on peut acheter si l’on est fainéant). Mais on peut très bien s’en passer.

1- Le jeux en lui même

Le jeux se découpe en plusieurs parties. Les défis, la campagne, les matchs personnalisés et la partie online.

1.1 Seul

La grosse partie ici sera la campagne que vous allez devoir refaire de multiples fois. Enfin disons à chaque fois que vous allez vouloir débloquer toutes les cartes d’un deck. C’est en effet la seule façon d’avoir son deck complet (ou alors d’acheter les cartes en DLC). Autant certains combats sont facile autant d’autre (comme par exemple le dernier avec son put… de jeux artefact) sont clairement hard.

Les défis eux, sont en nombre bien trop réduit. Dommage parce que je trouvais ce principe de trouver comment gagner en un round vraiment sympathique. Mais là, seulement 8 petits défis, c’est vraiment trop peu et ça ne vous occuperas pas plus d’une heure.

Quand aux match personnalisés, tout est dit dans le titre, vous choisissez l’un des decks ennemis, votre deck, vous configurez quelques paramètres (point de vie et taille de la main au départ) et go baston.

1.2 Online.

Le mode online propose deux façons de jouer :

  • Soit en coopération, ce qui vous permettra de faire des matchs personnalisés ou la campagne avec un pote.
  • Soit des parties contre les joueurs.

Et c’est là, à mon avis, tout l’intérêt du jeu. Pouvoir se mesurer contre d’autre dans des parties avec classement.

2- Mon avis

Lorsque j’ai commencé à jouer, j’ai été surpris et presque déçu du relativement faible nombre de cartes jouables. Il y a en effet à peine 8 cartes composé chacun de 24 terrains, 36 cartes de bases et 17 cartes à débloquer. Sachant que bien entendu les cartes débloquables sont obligatoires pour être compétitif en online avec les decks.

Au vu du petits nombre de decks possibles, j’avais peur que le jeu soit rapidement ennuyeux. Mais au final non. Et après un certain nombre de partie, je ne me suis toujours pas lassé (par contre devoir refaire la campagne encore et encore pour débloquer les decks… ça finit par lourder).

Par contre, plus ennuyeux, le faible nombre d’adversaire en online qui ne présage rien de bon (et quelques petits des problèmes de connexions…)

Au final, cette nouvelle mouture de Magic est plutôt un bon jeu, en tout cas pour ceux qui comme moi ont passé pas mal d’heures des cartes à la main et qui ont envie de retrouver quelques-unes des sensations de ses anciennes parties.

Et puis il faut bien l’avouer, à moins de 9 euros, c’est vraiment un bon investissement.

Django-improved-inlines, enrichissez facilement vos contenus et ça, sans payer l’ISF

La pluie ayant décidé d’être l’invité surprise du week-end, j’ai donc une bonne excuse pour ne pas aller prendre des coups de soleil à la plage mais rester bien tranquillement sur mon clavier. Autant donc en profiter pour vous parler de l’application django du mois, j’ai nommé django-improved-inlines. Oui, je sais, elle a un nom à rallonge. Django-improved-inlines est en fait une version légèrement dopé de django-inlines (d’où le improved) qui fait elle même parti du package django-basic-apps. Oui je sais, ça commence à faire un arbre généalogique digne d’une série américaine (ou du trône de fer).

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Vous le trouverez sur sa page github. C’est d’ailleurs là que vous pourrez apprendre que cette sympathique petite app est une version modifiée de l’app inlines de django-basic-apps.

Pour l’installation deux méthodes :
directement en clonant le repository git de github
avec un petit easy_install bien de chez nous.

Attention, l’application pour fonctionner à besoin de BeautifulSoup mais l’installation par easy_install ne vous l’installera pas automatiquement. Un petit easy_install beautifulsoup sera donc de rigueur. Et oui.

Quand à la doc, elle tient dans un mouchoir de poche, à savoir le fichier readme mais au vu de la simplicité de l’app, ce n’est pas vraiment dérangeant.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

En fait c’est tout simple. Cela vous permet, lorsque vous rédigez des contenus, d’insérer à l’intérieur d’autre contenu gérer par votre django. Et en les mettant en forme avec des templates spécifiques.

Imaginons par exemple que vous voulez insérez des images d’une manière simple dans un billet de blog, ou des blocks de texte ou ce que vous voulez en fait. Et cela, sans modifier le template de votre contenu principal. Et oui. Mais non, ce n’est pas de la magie.

3- Comment ça marche ?

En fait, cela marche en deux temps. Tout d’abord dans le template d’affichage de votre contenu principal, il faut déclarer et utiliser le template de django-improved-inlines, comme ceci :

{% load inlines %}
…....
{{ post.body|render_inlines }}

Ensuite, tout va se jouer dans votre contenu, ici le body de votre post. Vous allez parsemer celui si de bouts d’xml qui seront process par BeautifulSoup et Improved-Inlines et qui seront transformés en html (grâce à un template).

L’exemple le plus simple est :

<inline type="media.photo" id="1" />

qui affichera l’objet de pk 1 qui est modélisé par la classe photo contenu dans l’app media.

Mais vous pourrez également utiliser les attributs xml suivant :
ids pour afficher plusieurs id, séparées par des virgules.
filter pour passer un filtre django
template pour choisir le template django qui sera utilisé (par défault l’app utilise inlines/app_model.html)
class qui permet de passer une class au template

ce qui donnerait :

<inline type="calendar.event" filter="date__gte=datetime.date.today()" template="calendar/event_inline.html" />

ou encore :

<inline type="app.model" id="<some pk>"/> <inline type="app.model" ids="<some pk>,<some other pk>" />

4-Conclusion

Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’amuser, ‘pour de vrai’ avec cette appli toute simple, ce n’est pas l’envie qui m’en manque parce que je pense lui trouver une foule d’application qui me faciliteront grandement la vie.
J’ai une seule petite appréhension que le process par BeautifulSoup ne ralentisse pas quelque peu le rendering des pages. Ca serait d’ailleurs un ralentissement à évaluer. En tout cas, amusez vous bien avec cette appli aussi simple, qu’utile.

Qui n’a jamais rêver de chevaucher une licorne ???

Jamais 2 sans 3 a-t-on coutume de dire.. Il m’était donc impossible de ne pas parler d’un troisième petit jeu flash.

Ce troisième jeu flash c’est Robot Unicorn Attack. Le principe ? Vous contrôlez une licorne qui court, court , court. Elle peut sauter aussi, pour éviter les précipices et attraper les papillons robots qui volettent dans les niveaux. Elle peut aussi donner des coups de corne (sans s parce qu’une licorne n’a qu’une corne) ce qui a pour effet de la faire accélérer brutalement et de générer un arc en ciel de couleur derrière elle. Coup de corne qui lui permettront de détruire des espèces d’étoiles en pierre ponce.

Comme quoi, la vie d’une licorne robot n’est pas difficile, courir, sauter, éviscérer les étoiles et manger des papillons.

La palette e couleur est super kitsch, la bande son est comment dire… il faut l’écouter et pour ne rien  gacher, le jeu en lui même est assez chaud.

Dernière remarque, il existe également en version iphone, mais à 2 euros et quelques cents, ce qui, on est d’accord est un peu abusé pour un petit jeu flash.

Death row diner, parce que les vilains aussi, ils ont faim

La semaine dernière, je parlais d’overlord 2, un petit jeu flash sympa de tower defense. Je me suid demandé toute la semaine si j’allais refaire un billet petit jeu flash.

Et finalement, oui. Peut-être est ce du à l’heure extrêmement avancé de la nuit où je l’ai découvert celui-ci, mais j’ai trouvé le concept tellement .. fou que je ne pouvais pas ne pas en parler ici.

Parce que bon, là clairement, le mec (où la nana, je suis pas sexiste hein) qui a pondu ce jeu, il avait du faire une indigestion de Prison Break et de Oz avant. C’est le seul moyen que je vois pour qu’il est pu avoir une telle idée.

A savoir vous mettre dans la peau d’une cuistot de prison qui entre deux clopes se sert de sa louche pour servir de la tambouille colorée à des prisonniers très énervés. Tellement énervés que parfois elle doit même leur ramollir le crâne à coup de … louche. Et oui.

Le but sera donc de servir les prisonniers rapidement, de vider leur plateau de leur amener de la viande ou des hamburgers si ils le demandent et de les tabasser à coups de louche dés qu’ils s’énervent un peu trop. Sachant que si ils s’énervent trop, ils se trucident et que si trop de prisonniers s’entre-trucident, vous avez perdu.

Ça se complique encore plus quand ce fo… directeur de la prison vient manger lui aussi. Parce qu’il vient accompagner de tout plein de grades armés. Et si par malheur les prisonniers commencent à s’énerver, vous n’aurez pas le temps de jouer de la louche. Non, les gardes se chargeront de calmer les petits galopins, d’une façon, définitive (et là gare au compteur des pertes qui peut monter super vite).

Allez, amusez vous bien.

Overlord 2, protégez votre donjon

Bon, oui, je le sais, les petits jeux flash c’est le mal. Et je ne devrais pas en parler. Parce qu’ils sont pas libre et qu’ils devraient être en HTML 5.

Mais quand même, parfois je me dis que j’ai bien envie de vous faire partager certaines de mes trouvailles. Et c’est le cas pour Overlord 2, un petit tower defense bien sympathique.

Bon, il faut savoir que j’adore les tower defense. Même si je suis assez mauvais (pour overlord 2, impossible pour moi de dépasser les lvl 20/25… ), j’adore ce type de jeux.

Et comme le thème d’overlord 2 me rappelle dungeon keeper, à savoir, vous êtes un maitre démons qui utilisent ses démons pour protéger son château, et ben, nostalgie oblige, j’accroche encore plus.

Donc voilà, ne me remerciez pas, vous allez passer quelques heures à essayer d’endiguer les hordes de paysans à fourches ou chevauchant des cochons pour protéger vos multiples trésors.

Reeder, enfin une alternative à Greader

Important : ceci n’est pas un billet sponsorisé. 🙂

J’utilise google reader pour lire mes rss, ca me permet de synchroniser d’une manière simple ma lecture de RSS. Que je soit sur mon PC, un PC quelconque ou mon iphone, j’ai toujours tout mes RSS favoris, les lus et mes non lus.

La question de la synchro étant résolu, il me restait la question de comment lire mes RSS. Sur PC, j’ai rapidement abandonné, aucun lecteur RSS ne vaut l’interface web de greader. C’est bien dommage, mais c’est comme ça (bon mes derniers tests avec rssowl datent de quelques mois, faudrait peut-être que je retente).

Sur iphone, j’en ai testé plusieurs, des payants et des gratuits, mais pareils. Aucun n’était mieux que l’interface web de greader. Donc je m’étais finallement résolu à lancer safari à chaque fois que je voulais lire mes RSS.

Enfin ça, c’était avant d’installer (et de payer parce qu’il est payant, 2 euros et des brouettes) Reeder.

Parce que clairement, cette petite iphone app, c’est de la bombinette en barre. Bon déjà, elle est jolie. Mais ça clairement, c’est le moins important. Mais ensuite, elle est super efficace et rapide.

1- Vue de flux, vue de liste de billet et vue de billet détaillé.

Reeder se découpe en trois grande vues :

  • les vue de flux sur lequel seul les noms des flux ou de répertoire de flux sont affichés (ainsi que quelques infos en rapport avec)
  • les vues de liste de billets ou l’on voit les titres des billets avec leurs chapeaux
  • les vues de billet détaillé où l’on peut lire la totalité d’un billet.

On verra en détail, chacune de ces types de vues, mais avant, il faut que je vous présente le mode de filtrage des billets.

2- Mode de filtrage des billets affichables.

Lorsque l’on est sur une page qui affiche des flux (et pas le contenu des flux), on peut choisir un mode de filtrage des billets. Le choix se fait grace aux 3 petites icones de la barre du bas, l’étoile, le rond ou le symbole de liste.
L’étoile correspond aux billets favoris, le rond aux billets non lus, le symbole de liste corresponds  lui à pas de filtre soit tout les billets.

La page d’accueil est bon exemple de cette possibilité de filtrage. Mais on retrouvera ces options de filtrage sur tout les vues flux.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces options de filtrages ne sont accessible que dans les vues flux. Lorsque l’on va basculer sur une vue liste de billet ou billet détaillée, on ne peut plus changer les options de filtrage, mais elles sont toujours actives. Si l’on est dans un mode unread only, on ne verra que les billets lus, ni les mis en favoris ou les billet lus toujours stockés (parce que oui les billets lus restent stockés et on peut configurer combien de temps on peut les garder sur l’iphone).

3- Vue de flux

La vue de flux affiche les flux directement contenus dans le répertoire où l’on se trouve ainsi que les sous répertoire de celui-ci.
Sur la même ligne que le nom du flux ou du répertoire, on trouve un chiffre et une fléche. Le chiffre donne soit le nombre de mis en favoris du flux ou du répertoire, soit le nombre de non lus, suivant le critère de filtrage choisi (si l’on choisit le filtrage Tous, c’est le nombre de non lus qui est affichés). La fléche lorsqu’elle est en relation avec un flux,  permet de passer en vue liste de billet. Si elle est en relation avec un répertoire, elle permet d’aller dans la vue de flux du contenu du répertoire.

4- Vue de liste de billet.

Cette vue, permet de lister tout les titres / chapeau de billet d’un flux. A gauche une icône étoile ou rond permet de renseigner sur l’état favoris / non lus. Lorsque le billet a déjà été lu, la couleur de la police est plus claire. Les filtres mis en place dans la vue de flux, sont bien entendu, actifs.

5- Vue détaillée des billets.

C’est la vue que vous allez utiliser. Celle qui permet de lire un billet. Claire, facile d’utilisation, je la trouve tout simplement géniale. Deux petites icônes en forme de flèches en bas permettent de passer à l’article suivant ou précédent. On peut également changer l’état lu / non lu ou passé le billet en favori. Enfin, un peu envoyer l’article sur plein d’applications tierces que ce soit du twitter, du facebook, du instantpaper, du delicious, ou plein d’autre trucs (et envoyer par mail).

6- Le reste

L’un des trucs qui m’insupportais avec greader c’était les flux avec les articles tronqués. Du coup pour lire le billet complet, j’étais obligé de sortir de greader pour aller sur le site. Là, un browser est intégré dans Reeder, on n’a donc pas l’impression de quitter l’application.

Ensuite, on peut conserver les articles un certains temps, configurable bien entendu. Et on peut configurer des durées différentes pour les nonlus, les lus et les favoris.

Le thème de couleur est très reposant visuellement. Ni trop clair, ni trop foncé, dans les tons de beiges, ça repose les yeux. C’est carrément un plus pour moi (comparé par exemple à NetNewsWire) surtout quand je commence à lire quelques dizaines de billets d’affilés.

7- Conclusion

J’ai cherché longtemps une appli iphone acceptable pour lire mes RSS. Je pense que je l’ai envie trouver. Et comme en plus elle est plutôt jolie et visuellement reposante, je pense que je vais la garder (et sincèrement, elle vaut bien les 2,des brouettes euros qu’elle coute).