Listes, livres et carnets, mes petites manies.

J’en parle un peu lors de mes bilans annuels, je note les choses, je fais des listes. Pour ça j’ai un ensemble de carnet, qu’on peut quasiment tous voir sur la photo ci-dessous.

Mais à quoi est-ce qu’ils peuvent tous bien me servir ? Le premier, le noir avec l’étiquette Paris Beer Week est un carnet de ville. j’en ai plusieurs, pour les villes que j’aime et où je vais. Celui-ci c’est pour Paris. J’ai aussi NY et Londres. Il me faudra Berlin pour quand j’irais et si je pouvais acheter Copenhague je l’aurais depuis longtemps (mais Moleskine ne le fait pas). C’est donc des carnet moleskine, spécialement fait pour noter plein de trucs sur la ville en question. Lieux culturels, bars, restos, personnes qu’on connaît, truc qu’on a fait, etc …
Le petit violet central, c’est le carnet où je note les livres lus, achetés, les épisodes de séries regardés, les films vus, les vidéos achetés et finis. Si vous voulez voir comment c’est dedans, op vous avez une photo:).

Le carnet Alice violet c’est un agenda des trucs que je fais. Un petit trois jour par page. Je note mes moments lectures/films/jeux vidéos/boulot le soir/temps projet perso/ etc etc..

Le Simple diary jeune, je l’ai acheté en 2015, il n’est pas fini. Chaque page pose des questions sur la journée que l’on vient passer (les pages ne sont pas datés, on peut donc remplir quand on a envie, d’ailleurs je n’en suis même pas à la moitié alors que ça fait 5 ans que je l’ai. J’avais trouvé le principe rigolo un jour de shopping, du coup je l’avais acheté. Je remplis une page tout les 4 ou 5 semaines quand j’y pense.

Le carnet Too Late (encore du Alice au pays des merveilles) est mon journal perpétuel. C’est un agenda 1 jour une page de 2018. J’y écris dedans, quelques lignes par jour 1 ou 2 fois par semaine. Je l’ai fait en 2018, en 2019 et en 2020. Je pense que j’ai encore 2 ou 3 ans avant d’arriver à la fin des pages. Bien entendu les jours ne sont plus les bons (le 22 avril était un dimanche en 2018 alors que c’est un mercredi en 2020) mais je commence chaque entrée par : NomJour Année. Je trouve le principe rigolo et puis c’est bien plus économique et écologique que d’acheter un agenda par an que je ne remplirais qu’au mieux à un quart des pages.

Le dernier carnet, le vert, c’est mon carnet des livres à acheter. Quand je part en mission achat de livre, je le prends avec moi et op je sais ce qu’il me faut. Je suis en effet sinon incapable de me rappeler tout les livres que je veux acheter et plus embêtant, les numéros de cycle qu’il me manque. J’ai commencé à m’en servir quand j’ai acheté un tome de comics que j’avais déjà (je pensais qu’il me fallait le tome 9 alors que non .. le 9 était le dernier que j’avais, il me fallait le 10).

Pour finir, deux petites manies que j’ai à propos de mes livres. D’abord mes marques pages. J’en récupère de partout et je les garde précieusement. En voici quelqu’un en photo. Il me raconte tous une histoire, me rappelle des souvenirs tout doux. Le P.S. Bookshop par exemple, je l’ai ramené avec moi de mon premier voyage à New-York, en 2015. Et la librairie a depuis fermé. Ce marque-page est un peu la seule trace du fait qu’elle a existé. (ca et les bouquins que j’y ai acheté, vu que j’ai la super faiblesse de toujours rentrer dans une librairie que je ne connais pas et de ne pas pouvoir sortir d’une librairie sans avoir acheté quelque chose). Et en plus de collectionner les marques pages, j’écris dessus les livres que j’ai lu en leur compagnie. Oui je sais, ça ne sert à rien.

Enfin, depuis 2018, je fais une petite ‘fiche’ pour chaque livre que j’achète où qu’on m’offre. Je note la date d’achat, le début et la fin de chaque lecture (Comme je relis régulièrement Des Fleurs pour Algernon, il y a plusieurs débuts et fin de lecture sur sa fiche:) ).

Voilà, c’était mes petites manies concernant les listes et les livres:) JE suis le seul ou vous aussi vous avez des petites manies du même style ?

Week end de démo gratuite sur Steam

Du 18 au 23 mars (18h UTC+1), Steam a mis en place son « Festival des jeux Steam » soit la possibilité de lancer gratuitement des démos de jeux qui vont bientôt (ou dans quelques temps) sortir.

J’ai profité de mon dimanche pour en lancer quelque uns. Voici des petits retours (si vous voulez les tester d’ici demain soir).

We Should Talk

https://store.steampowered.com/app/1255990/We_should_talk/

Le personnage féminin que vous incarnez rentre dans un bar. La serveuse vous demande ce que vous voulez boire. Pendant que vous discutez avec elle, votre amoureuse vous envoie des SMS pour savoir quand est ce que vous allez rentrer. Votre relation actuelle survivra-t-elle à votre soirée ? qu’allez vous dire à qui ? Voilà ce que promets au final We should Talk. Pour l’instant la démo se limite à une petite dizaine de minutes de gameplay, quelques échanges avec la barmaid et Sam, qui donc vous attends à la maison. Mais cela permet déjà de prendre en main l’interface de création de réponse. Chaque phrase que vous allez choisir est en fait construit de trois parties. Et pour chaque bout, vous aurez plusieurs propositions possibles. A vous de construire la phrase qui correspond le plus à ce que vous voulez dire (La première fois je me suis trompé et j’ai répondu que je voulais une ligne de shooter à la grenadine pure ….:) ). J’ai bien aimé les quelques minutes de jeu, je vais le suivre, peut-être qu’à l’occasion de soldes Steam …

When The Past Was Around

https://store.steampowered.com/app/1164050/When_The_Past_Was_Around/

Un point and click avec un style crayonné très très doux. La démo permet de jouer trois tableaux. La personnage principale se tient au milieu de la scène, à ses cotés une ombre silhouette crayonnée en gris. A chaque tableau il faudra retrouver une plume, plume qui ferra apparaître une caractéristique de la silhouette grise (ses habits, son visage, etc …). Ces trois tableaux sont très mélancoliques, un petit goût doux-amère, un mélange de tristesse et de résignation. La encore la démo est très courte (une grosse dizaine de minutes), mais cela m’a vraiment donné envie de voir la suite. Je pense que je l’achéterais.

Lord Winklebottom Investigates

https://store.steampowered.com/app/1024160/Lord_Winklebottom_Investigates/
Prenez Londres en 1920. Remplacez tout les humains par des animaux. Ajoutez un meurtre et un duo d’enquêteurs hors pairs (Lord Winklebottom une girafe avec pipe et monocle et Dr Frumple, son acolyte, un hippopotame docteur) et vous aurez Lord Winklebottom Investigates. On est sur du point and click très classique. Faut ramasser des objets et puis tenter de les assembler ensemble et/ou avec le décors pour avancer. C’est bien fait, mais je n’accroche pas plus que ça. Pas sur d’aller plus loin que cette démo.

Operencia: The Stolen Sun

https://store.steampowered.com/app/985950/Operencia_The_Stolen_Sun/

Le premier de mes coups de coeur. Du dungeon crawling classique en vu à la première personne. Déplacement par tiles (le déplacement est plutôt fluide d’ailleurs, ça demande un peu de pratique). La création de perso est assez cool. L’exploration sympa, on récupère très rapidement un deuxième acolyte très bavard ce qui permet d’apprendre des choses sur l’univers en écoutant simplement les discussions entre notre PJ et notre premier (peut-être unique) acolyte PNJ. J’ai déjà joué une grosse demi-heure et je sais que je vais continuer autant que la démo me le permettra. Et il est quasi sur que je l’achéterais, sans même attendre les soldes.

Spiritfarer

https://store.steampowered.com/app/972660/Spiritfarer/

Mon véritable et ultime coup de cœur du week-end. Je n’ai arrêté d’y jouer que parce que je voulais écrire ce billet de blog (et bon ok que je devais faire des trucs dans la vie réelle aussi). On dirige Stella, une passeuse d’âme.

A bord de son bateau, il faudra s’occuper des âmes qui y voyage (on peut même leur faire des câlins), pécher, construire les pièces nécessaires pour la vie de tout l’équipage, planter des légumes, faire la cuisine et accomplir les différentes quêtes que nos passagers nous donneront. Tout cela en naviguant de destination en destination. Là encore j’ai joué une trentaine de minutes sans arriver, encore, à la fin de la démo. Et pour l’instant (même si forcément 30 minutes de jeu, ça donne pas un gros recul), tout est parfait. J’adore le dessin, notre personnage est super mignon, les contrôles sont top, on peut faire plein de truc, l’interface se prend en main super simplement. En clair, j’adore ce jeu. Et dés que possible, je l’achète !

Jeux de plateau de début d’année.

Histoire de faire autre chose que de jouer à Apex, pourquoi ne pas parler des jeux de plateaux auxquels je joue depuis le début d’année.

Loup Garou pour une nuit.

Bon, j’ai découvert le jeu l’été dernier mais mon aînée l’a eu en cadeau pour son anniversaire et depuis on y joue régulièrement. Il a tout pour me plaire :

  • on peut y jouer à partir de trois (même si ok, à plus c’est carrément mieux)
  • une partie dure au max 8 ou 9 minutes
  • il n’y a pas de personne ‘laissée sur le bord de la route’ comme dans le loup garou classique. Là tout le monde joue du début à la fin. Et tout ce finit par le vote.

C’est donc devenu un grand classique de nos week-end. (et puis j’ai même acheté l’extension !!)

Miniville.

Alors oui je sais, le jeu existe depuis des années .. Mais voila, je n’y avais jamais joué avant. Et là, début février j’ai craqué, je l’ai acheté. La mécanique est simple. Pour gagner il faut construire trois « monuments ». A chaque tour on peut acheter (et construire donc) une carte bâtiment. Une ferme, une boulangerie, une forêt, une mine, un café, etc. Chaque carte a un numéro d’activation entre 1 et 12. A chaque début de tour on commence par lancer un (ou deux) dés. Le résultat du lancé active les cartes qui ont le bon numéro d’activation (le même que le résultat du lancé donc, vous suivez?). Certaines cartes s’activent dans toutes les situations, d’autre que si la carte est possédée par la joueuse ou le joueur qui a fait le lancé de dés ou au contraire que pendant le tour d’une autre personne. Une mécanique simple, mais beaucoup d’éclat de rire.

CS Files.

Un jeu d’enquête asymétrique. D’un coté un (ou une) médecin légiste totalement identifiée. De l’autre un groupe de personne ayant différent rôle pouvant se découper en :

  • les gentils enquêteurs et affiliés (témoins et avec l’extension garde du corps ou autre)
  • les méchants à savoir l’assassin et son complice

Tout le monde connaît son rôle. Mais les rôles sont cachés. Le médecin légiste connaît l’assassin. Chaque rôle, hors médecin légiste, va avoir devant lui, faces visible, 4 cartes preuve et 4 cartes arme du crime. Lors du début de partie, tout le monde (sauf le médecin légiste) devra fermer les yeux. Le meurtrier, mais lui uniquement, va ensuite ouvrir les yeux et pointer, à l’attention du médecin légiste, sa preuve et son arme du crime (qui doivent se trouver parmi les cartes qui sont devant lui). Ensuite tout le monde ouvre les yeux. Et c’est parti.
Pour faire deviner les cartes en question le médecin légiste dispose de tuiles d’indices. 6 au premier tour et il en piochera une nouvelle en début de tour deux et de tour trois. Nouvelle tuile qui viendront remplacer des tuiles déjà présente. Et sur chaque tuile, des mots. La seule action du médecin légiste sera de désigner (grâce à des petits pions en forme de balle) un mot par tuile. Ensuite, ben c’est la place à la déduction. A la fin de chaque tour, lorsque le médecin légiste a désigné ses indices, les autres rôles vont pouvoir discuter et présenter leur théorie, a tour de rôle, sans être interrompu (sauf si quelqu’un lance une accusation).

En plus de cette prise de parole pour présenter sa théorie, chaque rôle (y compris les rôles ‘méchants’) aura le droit, une fois et une seule pendant la partie, de lancer une accusation en désignant alors précisément une preuve et une arme du crime. Si le meurtrier n’est pas trouvé avant la fin du tour trois, il a gagné. Si on le trouve, forcément il a perdu.

Vous trouvez que je n’ai pas été clair du tout ? Op alors voilà une petite vidéo explicative !

Le gros avantage du jeu est qu’il peut se jouer à 12. Et qu’il n’est pas trop long. Et pour peu que les gens brodent un peu lors de leur accusation ou de leur présentation de la théorie, cela peut carrément devenir rigolo (lors d’une des parties, parmi les indices il y a eu salle de classe et jalousie, ça a finit en théorie du complot pour avoir la première place au classement de la classe, etc .. )

The captain is dead

Je connais ce jeu depuis de nombreuse année. Grace à metamatik qui l’avait kickstarté il y a.. oula longtemps et qui le ramène assez souvent dans son sac. C’est, avec pandémie, mon coopératif préféré ever.

On joue les membres d’un équipage d’un vaisseau spatial. Et l’équipage est sacrément dans la panade. Parce que le capitaine vient de mourir. Et que des méchants extra-terrestre attaquent le vaisseau. Et que ça va mal. (ça va tellement mal qu’en tout début de partie, on commence par subir 5 « attaques » sans rien pouvoir faire, juste pour planter le décor). La seule façon de s’en sortir c’est de réparer le jumpcore pour pouvoir s’échapper (A oui parce que bien entendu les moteurs du vaisseau sont HS, après tout hein, autant être vraiment au fond du trou). Par contre, des façons de mourir, il y en a pas mal.

Mais pourquoi je vous en parle si je n’ai pu y jouer jusqu’à présent que parce que je connais quelqu’un qui en possède un exemplaire ?

Parce que je me suis rendu compte il y a quelques semaines, qu’il y en avait une édition que l’on pouvait acheter. Donc bon forcément op, je l’ai acheté:) [et j’y ai joué dans la foulée].

Et pour ceux qui après y avoir goûté deviendraientt autant accro que moi, j’ai une super bonne nouvelle. Le jeu vidéo existe ! Et il sera bientôt dispo sur steam ET OUI !!

Bears vs Babies

Là encore, oui je sais, il est tout vieux ce jeu. Mais je l’ai eu à Noël et je n’y avais jamais joué avant. Le jeu est simple. On construit (avec des cartes) des monstres plus ridicule les un que les autres. Et à un moment on attaque des hordes de bébés. Il y a trois couleurs de bébés, les rouges, les bleus et les verts. Bien entendu chaque ‘tête’ de monstre a elle aussi une couleur. Et les monstres d’une couleur attaquent les bébés de la même couleur (bon il y aussi les ours qui sont des ours, logique mais de toutes les couleurs et qui peuvent participer à une attaque vers n’importe qu’elle horde de bébés).

Expliqué comme cela, ça fait très jeu ridicule. Mais en fait il y a pas mal de stratégies que l’on peut mettre en place. Et les monstres sont vraiment ridicules (bon et les bébés aussi). Et comme sur chaque carte de monstre, il y a écrit un petit bout de phrase, on finit par avoir une description de monstres en cadavre exquis qui bien souvent atteint le summum du ridicule (et mon aînée adore lire ses descriptions de monstre à haute voix:) )

Du coup un petit jeu sympa, qui tourne bien et pas si ‘niais’ que ce que l’on pourrait penser au premier abord. (souvent quand on commence une partie, on sait qu’on va en fait en faire deux ou trois, bon c’est pas du niveau de Loup garou d’une nuit où on commence pour deux parties et où on finit à 6 ou 10 ..:) ).

The blind prophet, le jeu qu’on aime regarder

J’ai découvert ce jeu quelques jours avant sa sortie, grâce à l’émission de Gamekult (devenir premium fut ma pire décision de début 2020 pour mon porte-monnaie, mais la meilleure pour ma découverte de jeux).

En allant voir sa page steam, j’ai cru que je voyais les pages d’un comics, parce que ficthre, qu’est ce qu’il est beau ce jeu. Beau, sombre et un peu glauque, un peu malsain. Imaginez un mix entre Blade Runner [ou Transmetropolitan] (pour les couleurs néons acidulés), Blade et Constantine. Rajoutez une bonne grosse pincée de Darkest Dungeon et vous aurez The Blind Prophet.

On va suivre la route de Bartholomeus, un apôtre bi-millénaire qui revient sur Terre, une fois de plus, pour nettoyer une ville de la corruption démoniaque qui la ronge. Comprenez se tailler un chemin à coup de poing et d’épée en coupant des têtes (ou en faisant exploser des trucs).

Des séquences ‘lecture’ se logent entre les sections de jeu, avec apparition des cases les unes après les autres et bruitage qui vont bien.

Puisque je parle de bruitage, parlons des voix. La seule voix que l’on entends est celle de notre héros, et ses dialogues sont à peu prêt aussi divers que ceux du taciturne Henry Cavill dans The Witcher. Notre blond héros se contente en effet de grogner et prononcer quelques interjection comme ‘Damned’ d’un ton coléreux ou fatigué.

La bande son est efficace et sert bien le propos du jeu. D’ailleurs la bande son du lieu où vous affronterez le premier ‘boss’, est vraiment pour beaucoup dans le ressenti ‘malsain, crade’ qui s’en dégage. Pour le reste, les morceaux alterneront entre des passages rocks plus ou moins énervé (que j’ai bien aimé) et des trucs plus technos / truc électronique de boite de nuit dont je suis moins fan.

Les énigmes sont assez simple [sauf une que j’ai résolu en hasard en cliquant n’importe comment et pour laquelle je n’ai toujours pas compris ce que j’aurais du faire]. En plus, la plupart du temps, votre super pouvoir d’apôtre vous indiquera tout les points d’intérêts et il faudra simplement trouver comment les utiliser. Ce qui est un peu plus énervant, c’est de ne pas pouvoir contrôler vraiment son inventaire. Vous voyez une hache par terre, vous savez que vous aller vouloir l’utiliser pour défoncer une porte, mais tant que Bartholomeus n’est pas allé vérifier que la porte était bien fermée, il sera impossible de ramasser la hache. Et cela sera la même chose pour les clés ou autre objets qui vous seront indispensable pour le futur (dans les prochaines 30 secondes) mais que vous n’allez pourtant pas pouvoir ramasser tout de suite.

En terme de durée de jeu, il m’a fallu 5h, presque 6 pour arriver au bout. Vu le prix, ce n’est pas si mal.

J’ai failli oublié, c’est un jeu fait par des français ( le studio Ars Goetia), vous allez me dire que ça n’a pas d’importance, mais quand même, c’est un super jeu de plus fait par un studio français.

Disclaimer : comme je ne pense jamais à faire des captures d’écran en jeu, j’ai repris celles qui sont sur le site officiel. (mais j’aurais fait les même si j’y avais pensé 🙂 ) .

Coffee Talk

Je traînais sur steam et en regardant les jeux que ce gentil trublion me proposait, j’ai vu Coffee Talk. Venant de finir The Red Strings Club et ayant acheté moins de 24h avant Kentucky Route Zero, je ne pouvais que craquer.

Surtout quand j’ai laissé tourner la vidéo de présentation et que j’ai entendu la BO. (vous verrez par vous même, je vous mets le trailer:) ).

Et puis, si il y a bien deux lieux où j’aime passé du temps quand je ne suis pas chez moi, ce sont les bars et les cafés. Alors un visuel novel qui se passe entièrement dans un café…. J’étais à l’évidence la cible parfaite. C’était LE jeu pour moi.

Aussitôt acheté, aussitôt lanc… Et ben en fait non. Parce que je l’ai acheté à ma pause midi au bureau le mardi 4 février, et que j’ai donc du attendre le soir pour le lancer. Et j’ai complètement adoré.

Il y a un café, le Coffee Talk, qui est un café de nuit. Drôle de concept, mais aussi totalement génial .. (pourquoi cela n’existe pas dans la vraie vie)

Et qui dit café dit barista. Et c’est le rôle que l’on va jouer.

Et quand je dis jouer, on va en fait majoritairement se contenter d’écouter les différents personnage parler. Que ce soit le vampire, le loup-garou, l’Océane, l’elfe, les humains, la succube, ils vont tous venir, parler de leur problème, attendre nos conseils. [A parce que oui, on est dans un monde où il n’y a pas que des humains. Un peu comme un Shadowrun, mais dans le monde de maintenant. ]

Mais on ne pourra pas influer sur les réponses que le ou la barista va donner. Non, la seule chose que l’on pourra c’est confectionner des boissons en espérant qu’elles aideront les personnages dans leur cheminement. Il y a bien un petit jeu de latte art (où j’ai perdu pas mal de temps pour le plaisir de dessiner des trucs ultra moche), mais qui n’est là que pour le fun et qui est totalement optionnel.

Et il n’y a rien d’autre. Juste on écoute les gens parler, on écoute les réponses de notre barista et on fait de son mieux pour préparer les boissons dont nos client(e)s ont besoin.

Et c’est parfait.

Là où les mini jeux de The Red String m’avait un peu saoulé, parce que soit à mon sens inutile (le truc des implants), soit un peu chiant en terme de contrôle (faire les cocktails avec la difficulté de réussir les dosages), ici l’unique mini-jeu, la confection de boisson est suffisamment simple pour être plaisante. (et le latte art étant totalement optionnel, on y perds du temps que si on le choisit).

J’ai donc commencé à jouer mardi soir, une session de deux grosses heures. Puis j’ai continué jeudi soir, la encore deux grosses heures de jeu. Ce qui m’a suffit pour arriver à la fin du jeu. Enfin, il me reste encore des modes ‘barista avec timer’ ou il faut essayer de servir le plus de boisson possible sans se tromper dans un temps imparti. Ou le mode ‘infini’ où on peut servir les boissons qu’on veut, sans fin, pour le plaisir de le faire. [je dois bien avouer que je me suis fait quelques sessions, surtout quand je n’avais pas découvert toutes les recettes possibles, pour pouvoir être sur de proposer les meilleurs boissons possible dans toutes les situations].

Pour conclure, j’ai adoré les quatre et des brouettes heures que j’ai passé avec Coffee Talk. Ce fut de vrai bouffée de calme, de plaisir ludique simple, d’agréable moment dans une petite bulle hors du monde… un peu comme si je buvais lentement un délicieux café, assis dans un de mes cafés préférés.

Enfin, comme je suis un peu un fainiant, tout les visuels viennent du presse kit officiel.

Petite review d’Escape Quest 1

Il y a une dizaine de jours, je me trouvais à Gare de Lyon pour attendre mon train. Comme bien trop souvent allez vous me dire. (et vous ne serez pas loin d’avoir raison). Mais revenons à mon récit.

Alors que je baguenaudais dans les rayons des petites échoppes de la gare, je suis tombé sur Escape Quest 1. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis peu, c’est la folie en ce qui concerne les livres escape game. Je ne peux pas aller faire un tour à la FNAC sans tomber devant un présentoir avec des nouveautés. Échapper aux zombies, aux mutants, à un tueur en série, que sais-je encore. Bien souvent avec le concours d’un smartphone et en temps limité. Mais je dois avouer que je ne suis pas plus attiré que cela par tout ces machins.

Mais là, Escape Quest 1 ‘A la recherche du trésor Perdu’ m’a tapé dans l’oeil. La couverture d’abord, très comics et Indiana Jones au féminin. (si le titre et la police de celui ci n’ont pas été choisi tout exprès pour faire référence à l’archéologue le plus connu du cinéma, je veux bien en manger mon chapeau). Le format ensuite, un magazine-jeu trimestriel.

Et quand on me parle de magazine, je nostalgise toujours très vite et je pense à mes vieux Casus ou encore mieux, mes vieux Dragons Magazine (si quelqu’un me lit ici et possède de tels trésors, je suis intéressé).

Du coup, ben je l’ai pris en main. Et je l’ai feuilleté. Dans les règles, on m’indique qu’il n’y a pas de temps limité, j’aime bien. Je feuillete, le papier est joli, les textes sont aérés, je tombe sur une carte du monde avec des numéros de page très sympa…. C’est décidé je l’achète.

Et je le laisse dans mon sac. En me disant qu’il faut que je le lise quand même.

Et les jours passent.

Et hier, 27 juillet donc, ma grande fille veut faire une partie d’un jeu avec moi, mais elle sait pas trop quoi. Pris d’un éclair de génie, je dégaine Escape Quest. Et nous voila partie ensemble. Elle a 7 ans, la plupart des énigmes sont trop difficiles pour elle. Mais qu’importe, on va pair-jouer. Et puis on doit retrouver le trésor d’une héroïne, elle adore forcément.

Je lis les texte à haute voix. On cherche les énigmes ensemble, je lui explique les choses qu’elle ne comprend pas (qu’est ce qu’un monocle [oui comme dans toute chasse au trésor qui se respectent il y a un anglais avec un monocle] ou où se trouve la cordières des Andes) et on prend les décisions ensemble quand il faut choisir ou aller. Et les heures passent, bien bien vite.

Au final il nous aura fallu 5 ou 6 heures (peut-être même un peu plus), étalées sur deux jours pour venir à bout de l’aventure. Et ça valait largement les 12,95 euros que j’ai déboursé pour acheter le magazine.

Les énigmes ne sont pas trop difficiles, mais elles ne se trouvent pas toute en trente secondes (mêmes si certaines oui). Pour certaines il faut « jouer » avec l’objet magazine lui même, en pliant les pages ou autre et c’est dans la grande majorité des cas bien pensé (même si une ou deux sont un peu tirées par les cheveux)

En terme de typo, je n’en ai détecté que deux, un ‘le les’ à un moment et un ‘rendu service service’ à un autre. Mais bon, les erreurs ça arrive et deux erreurs sur 92 pages, ce n’est pas non plus un drame.

Le scénario quand à lui, même si il est au final plutôt classique, il se tient. Comme d’habitude on se demande pourquoi le personnage principal ne se pose pas les questions que l’on se pose en avançant dans l’aventure et ne tire pas les conclusions que l’on tire nous même. Mais bon si il le faisait, il n’y aurait plus d’aventure donc … Il n’y a que deux petites choses qui m’ont un peu gêné et qui ont faillit mettre à mal mon immersion dans le truc. A un moment on me dit ‘ha ben tiens cet avion se démarre avec les clés que tu as trouvé avant’. Sauf que … on ne m’a jamais dit que j’avais trouvé des clés. Et à un autre moment, après avoir crapahuté dans la jungle, espionné des gardes, je crochète une serrure pour rentrer dans un bâtiment et là je lis que je suis content d’être enfin au sec parce qu’il tombe des cordes. Mais on ne m’a jamais dit qu’il pleuvait avant …

Mais bon, deux petits ratés mineurs, là encore ce n’est pas bien grave.

Donc au final :

  • 12,95 euros
  • 92 Pages d’histoire soit 4 ou 5 heures de jeu (en pair gaming avec ma fille en tout cas)
  • des énigmes pas trop difficile mais pas non plus ultra facile, bien foutue et bien intégré dans le fil de l’histoire
  • un scénario bateau mais bien mené
  • un joli objet qui gardera la trace de votre partie (il faut cocher des choses, on peut écrire des notes), donc ne sera pas réutilisable mais par contre gardera dans ses pages les souvenirs de votre partie.

Perso, moi je suis très content de mon achat. Et ma fille m’a déjà fait promettre d’acheter le numéro 2 dès sa sortie !:)

The Last Jedi, mon avis sur le film

(J’utilise le titre anglais pour mon titre de film parce qu’alors que le titre The Last Jedi a un vrai sens par rapport au film, le version française Les derniers jedi, n’a plus de lien avec le propos du film, pourquoi donc est ce qu’il a fallu le mettre au pluriel le titre ? )

Allez, rebelote, comme il y a deux ans, je ne me peux m’empêcher d’écrire ce que j’ai pensé de ce deuxième épisode de cette nouvelle trilogie Starwars. Et comme il y a deux ans, je préviens tout le monde, je vais spoiler sans vergogne, parce que le film est sorti depuis quasi 15 jours et que comme je vous préviens, vous pouvez toujours arrêter de lire si vous ne l’avez pas encore vu.

J’ai donc vu le film hier soir, dernière séance de la journée, entre 23h et 1h30 du matin et malheureusement, en VF (cela me donnera une excuse pour essayer de le voir une deuxième fois en VOST la semaine prochaine).

Depuis sa sortie, j’avais réussi à éviter tout les spoils à part un seul (et de taille). Luke allait mourir. Mais je ne savais pas comment.

Par contre j’ai lu beaucoup d’avis négatif sur le film (mais aussi quand même quelques positifs) et j’avais donc un peu d’appréhension.

Et au final. Je dois le dire, j’ai adoré le film. Il se classe direct dans mon top des meilleurs Starwars. Et alors qu’il y a 2 ans, j’étais juste content que l’épisode 7 ne soit pas une horreur comme les 1, 2 et 3 mais où j’avais quand même pas mal de reproche, ici je suis simplement conquis.

Kylo Ren passe du statut d’ado en pleine crise de mal-être à un vrai futur grand méchant. Alors que je ne voyais pas comment en faire un méchant crédible il y a deux ans, ben finalement, c’est en vraiment très bonne voie. J’ai hâte de voir ce que cela va devenir dans le dernier épisode de cette trilogie.

L’un des gros sujets du film est le rapport au passé, comment on gère le passé pour pouvoir avancer et créer son propre chemin. Les principaux protagonistes devront tous se confronter à leur passé. Rey, Luke, Kylo Ren. Chacun aura sa façon de surmonter ce face à face avec le/son passé (et pour Luke avec ses erreurs et ses échecs). C’est d’ailleurs un thème qui devrait parler à chaque « vieux » fan de Starwars. Comment on avance sans rester bloquer sur la vieille trilogie originelle. Parce que oui la trilogie 1,2 et 3 c’était tout pourri, mais là on est bien parti pour avoir une grande trilogie, alors autant ne pas se braquer et rester sur « c’était mieux avant, y a que les 4, 5 et 6 qui comptent ». En tout cas moi, c’est un thème qui me parle. Peut être parce que mes quarante ans approche à grand pas. Mais j’ai été réceptif.

Traiter Kylo Ren et Rey comme deux faces d’une même pièce, rendre cela tangible en leur offrant la faculté de se parler à travers la Force, même si c’est surprenant la première fois, c’est en fait une excellente idée. Et pour ceux qui pourraient dire ‘non mais c’est pas crédible’, je rappelle qu’on parle de personne qui vont voler des pierres, contrôle les autres par la pensée et que l’on est dans un univers ou le son se propage dans l’espace … Alors si on arrive à suspendre notre incrédulité pour tout cela, pourquoi on n’y arriverais pas concernant le fait que les deux « champions » des deux cotés de la force peuvent communiquer par la pensée. J’espère que cette spécificité sera intelligemment utilisé pour la suite. Ce schéma de ‘deux faces d’une même pièce’ est renforcé par Luke qui dit aux deux à peu prêt la même chose (peut être même exactement les mêmes mots) lors des deux « leçons » qu’ils leur donnent.

Concernant la Force en elle-même, j’ai l’impression qu’on a le droit à un ‘retour aux sources’. On est de nouveau sur quelques chose de mystique. Avec ses lieux saints miroir (là encore, deux faces d’une même pièce), son codex guide précieusement gardé et sa ‘conscience’ de la balance (comme le dit Snoke, le fait que Kylo gagne en puissance fait « naître » son adversaire). Exit l’explication uniquement scientifique des midi-chloriens (pour les fans purs et durs qui pourraient me lire, oui je sais que les midi-chloriens ont été imaginés par Lucas dés le départ même si il n’en parle pas dans 4, 5, 6. Mais bon j’ai envie de dire qu’au vu des épisodes 1, 2 et 3, tout ce que Lucas a imaginé n’est pas toujours du meilleur goût. Je préfère de loin penser la Force comme quelque chose de mystique plutôt que comme une concentration de micro organismes dans le sang des gens). Et là encore, on retrouve le traitement du passé et de la destruction de ce qui était devenu un carcan pour permettre de faire renaître (dans les flammes) un nouvel ordre Jedi.

Luke, parlons en de notre ancien sauveur de la galaxie devenu ermite. Le traitement du personnage est d’ailleurs à mille lieux de celui de Han Solo dans l’épisode 7. Alors que Han apparaît au final comme un quasi irrécupérable looser, un éternel contrebandier à la petite semaine, Luke lui bien qu’au final tout aussi perdu (il aura même besoin que maître Yoda vienne l’aider) ne nous fais jamais ressentir le malaise que Han a pu faire naître (en mode ‘non mais c’était lui que j’admirais, mais c’est une épave ratée en fait).

Au final pour moi ce film mêle plusieurs thèmes fort dans un ensemble qui se tient bien :
– le thème du rapport au passé et à ses échecs et de comment dépasser cela
– le fait de ‘prendre ses responsabilités’ de faire ce que l’on doit faire comparé à ce que l’on a envie de faire. Luke ne veut pas être une légende, ne veut plus être responsable de rien, Poe veut foncer dans le tas et « vaincre », Leia ne veut plus avoir à vivre en perdant les gens qu’elle aime, etc …
– la façon de réagir à l’adversité, de choisir comment agir dans un conflit. (Poe qui décide de continuer l’attaque contre le destroyer, Finn qui veut se sacrifier pour détruire le canon et qui est sauvé par Rose qui du coup délivrera juste après l’une des choses que le film veut nous expliquer,

Et puis quand même, c’est finalement le récit d’une « arnaque » ce film. D’un tour d’illusion à l’échelle de la galaxie. Luke devient une légende, défis une armée complète, se bats contre le big méchant en utilisant … un hologramme de Force. Même si Luke y perds la vie, ce qui était au final ce qu’il avait décidé, de mourir sur cette île, sur cette planète, l’acte fondateur de cette nouvelle résistance, le « un homme seul se dresse seul, contre tous », ce n’est qu’un tour de passe passe. (Tour de passe passe qui fait que Poe lancera les survivants vers la recherche d’une sortie au motif que ‘il est bien passé par quelque part’ alors que non, il est passé par nulle part). Au final, DJ a peu être un tout petit peu raison.

Une dernière chose et j’en aurais fini avec ce billet sans queue ni tête. L’absence de filiation entre Rey et la famille Skywalker. Alors on ne va pas se mentir. Oui, j’espérais que Rey fut la fille cachée de Luke. Qui sait,on aurait même pu voir Mara Jade arriver à un moment ou un autre. Mais en fait, c’est mieux comme cela. C’est plus crédible. Il aurait été difficile d’expliquer un lien avec la famille Skywalker. Et puis ça aurait fait vraiment top copie conforme sans évolution de 4, 5 et 6. Et cela aurait nié totalement le propos du film qui parle de dépassement du passé. Donc oui, j’ai fait mon deuil d’un lien entre Rey et les héros du passé et j’apprécie qu’elle soit une simple inconnue choisie par la Force.

Les jeux que j’ai aimés en 2015

J’ai pas mal testé de jeux cette année. Tellement en fait que j’écrirais un deuxième article spécialement pour les dungeon crawler que j’ai pu tester. Mais parlons pour l’instant des jeux non rogue like qui m’ont fait kiffer cette année.

Invisible, Inc.

J’ai toujours cru que je n’étais pas un mec qui aimait jouer à des XCOM Like. Et puis j’ai acheté et testé XCOM. Et je me suis dit que j’avais été bien bête, parce qu’en fait j’aimais ce style de jeu. Du coup, quand j’ai pu acheter Invisible pour pas trop cher j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai adoré. On retrouve les grands principes d’un XCOM sauf que là on est en mode infiltration. Et surtout il faut gérer les alarmes. Chaque tour finit nous rapproche de la mise en route de l’alarme du bâtiment que l’on essaie de pénétrer. Et qui dit alarme dit avalanche de force adverse. Il faut donc aller vite, mais pas trop sinon ben on fait trop de bruit, on laisse des corps et .. l’alarme se déclenche. Vraiment un vrai plaisir à jouer.

The wolf along us

Un jeu Telltale, dans la lignée des Walking Dead. Mais cette fois dans l’univers de Fables (un comics excellent, avec Bill Willingham comme scénariste et que vous devez lire si vous ne connaissez pas (Il y a aussi des spinoffs centrés sur les personnage féminis fort de la série qui sont paraît-il très bon (dés que je peux, je vais les lire également) ) ). Dans le jeu on va suivre Bigby aka le Grand Méchant Loup, shérif de fable ville qui enquête sur un meurtre bien sordide. Je ne vous en dit pas plus. A part qu’on est sur une ambiance, bien noire, bien moche, bien polar quoi.

Sheltered

Vous connaissez Fallout Shelter ? Ben c’est un peu la même chose mais en mieux. Vous jouez une famille qui se réfugie dans un abri antiatomique après l’apocalypse. Les parents, deux enfants et un chien. Et il va falloir survivre en construisant petit a petit un abri confortable et en accueillant d’autre réfugiés. Mais attention dés que tout les membres de la famille de départ décèdent, même si vous avez un abri plein d’autre gens, vous avez perdu. Au niveau des ressources qui vont vous permettre de survivre, il va y avoir :

  • l’air qui arrive dans votre abri et qui est nettoyé par votre filtre à air
  • l’eau qui est purifié par votre filtre à eau et que vous allez devoir stocker dans l’abri (construisez des bidons!)
  • la nourriture que vous allez devoir trouver dehors
  • l’électricité fournit par un générateur si vous remplissez celui-ci de carburant.

Les actions possibles sont :

  • construire de nouvelles salles
  • construire des objets
  • réparer vos objets
  • améliorer vos objets
  • aller explorer les bâtiments autour pour trouver des ressources.

Les objets que vous allez construire s’usent en effet de manière continue. Si votre douche s’use ce n’est pas forcément très grave, mais si votre filtre à air s’use tellement que votre air n’est plus filtré, alors vous allez commencer à avoir un sérieux problème. Il faudra également gérer les problèmes du aux radiations.
En plus pendant vos explorations vous allez croiser d’autre survivant que vous allez pouvoir recruter, avec qui vous ferrez du commerce ou contre lesquels il faudra vous battre.

Le démarrage du jeu est assez dur. Si on ne fait pas attention, on perd assez rapidement. Mes trois premières familles n’ont pas vraiment eu de chance. Ensuite les choses sont plus simple et le stress de la survie diminue un peu. Sur ma partie actuelle, j’ai une vingtaine de survivant dans mon abri et j’en suis à quasiment 200 jours de survie. Ma partie en cours est devenu une lente routine apaisante. Réparer les objets, partir en exploration, construire des frigos et des bidons d’eau, un lent cycle reposant entrecoupé par les moments de stress quand mes explorateurs sont pris dans une altercation et que j’ai peur pour leur vie (les grenades ça sauve des vies de survivants!).

Pillars of Eternity

Après mon expérience un peu mitigé avec Divinity Original Sin, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Pillars. Et ben j’ai tout simplement adoré. Alors on est sur du jeux bien plus classique. Mais l’histoire est efficace, les interactions entre pnj intéressantes, le système de combat est un peu brouillon (pourquoi un système en temps réel avec une pause active au lieu de vrai tour par tour??) mais efficace. Et puis le friendly fire, j’ai beau pester dessus en jeu, mais c’est fun quand même. Et surtout, surtout, il y a du housing ! On peut reconstruire sa jolie forteresse et même si on a pas vraiment de choix à ce niveau là, une fois totalement construite, la forteresse est la forteresse, ben c’est tout de même très fun (surtout si comme moi vous adorez tout ce qui ressemble à du housing).

Terraria

Un peu comme un Minecraft mais en 2D et avec de gros Boss qu’il faut vaincre (et ce n’est pas forcément facile). L’étendue des possibilités est assez gros. Pas mal de biome différent à découvrir et de boss à vaincre. Bon après il faut aimer grinder avec une pioche pour creuser des trous dans le sols. Mais c’est un jeu d’exploration craf assez fun. (Et ma fille adore alors … )

Life is Strange

Je l’ai gardé pour la fin parce que c’est juste la claque de l’année. Voir même de pas mal d’année. Je ne sais pas quoi écrire pour retranscrire combien j’aime ce jeu. Combien y jouer fut une expérience que dont j’ai savouré chaque instant. J’aime le scénario, les personnages, les mécaniques superbement intelligentes. L’intrigue m’a pris dés la première seconde et ne m’a jamais lâché. Rarement j’ai autant été immergé dans une histoire et je me suis autant identifié à un personnage principal. J’y ai joué intensément, entrant parfois tellement dans l’histoire que dans certains moment de stress, j’en oubliais d’utiliser les mécanismes de retour dans le temps du gameplay.  Alors qu’il m’arrive assez souvent dans les Telltale de reprendre une sauvegarde pour vérifier des embranchements de scénarios, histoire d’optimiser un peu les choses, là, ça ne m’est jamais venu à l’idée tellement j’étais juste dedans, tellement Max me semblait vivante. Si vous n’y avez pas joué, alors n’hésitez pas. En plus il est en solde sur Steam pendant encore quelques jours. Je ne sais pas si vous aimerez autant que moi, mais je suis quasiment sur qu’au minimum, vous ne regretterez pas votre achat.

Séries de fin d’année

Vous êtes peut-être déjà en vacances, ou alors vous allez peut-être enfin pouvoir lâcher le boulot d’ici quelques jours. Et peut être que vous êtes du genre à regarder des tonneaux de série pour vous aérer le cerveau. Si c’est le cas voici une petite liste de séries à regarder ou pas.

Blindspot : Une femme est retrouvée dans un sac, nue sur Time Square. Elle ne se souvient de rien, mais elle est quasiment totalement recouverte de tatouage. L’un d’eux est le nom et le matricule d’un  agent du FBI. Notre Jane Doe sera donc prise en charge par le FBI et les aidera dans leur enquêtes, qui quasiment toute auront un rapport avec les mystérieux tatouages. (oui parfois le passage à ‘consultant du FBI’ est un peu rapide … ). Ca vous donnera 10 épisodes à regarder tout de suite, pour la suite il faudra attendre fin février. Perso j’ai bien aimé.

Limitless : La série tirée du film. Une drogue qui fait qu’on utilise 100 % de son cerveau. Le héros, un jeune adulte qui n’est pas vraiment sortir de l’adolescence et qui vivote dans son coin va se retrouver en possession de celle-ci. Il va alors devenir, pendant 12 heures, l’homme le plus intelligent sur Terre. Et comme il est accusé du meurtre de l’ami qui lui avait donné le merveilleux cachet, être super intelligent lui sera bien utile pour éviter la prison.  Une fois cela fait, il devient un ‘consultant pour le FBI’. Bon c’est un peu plus complexe que cela (mais je ne veux pas spoiler). La série est pas mal, la aussi, je conseille. 11 épisodes pour tout de suite, retour de la série le 5 janvier.

Jessica Jones : l’une des dernières nées de NetFlix. Je parlais de Hardboiled sur la critique Starwars, là on est en plein dedans. Un gros gros coup de cœur de mon coté. J’ai regardé la totalité de la série, en moins de 3 nuits. J’avais aimé Daredevil mais j’ai carrement ultra adoré Jessica Jones. Si vous ne devez regarder qu’une série pendant les vacances, c’est une excellente candidate.

Minority Report :  Encore une série tirée d’un film, qui prend la suite du film pour être exact. Un des trois précog va revenir en ville pour aider la police et tenter d’éviter les meurtres qu’il voit pendant ses visions. La série a été annulé après 10 épisodes, mais avec une « vraie » fin. Pas mal, mais vraiment sans plus. Si vous n’avez rien à voir de mieux, pourquoi pas.

MR .Robot : Si vous ne l’avez pas déjà vu, c’est le moment. Regardez là. Re regardez là. Une grosse claque. Une réussite totale. Et pour une fois, une série qui parle d’informatique sans partir dans des délires débile (oh oui Scorpion je pense à toi) .

The Expanse : La série débute a peine. Seulement trois épisodes mais pas de coupure de Noël. Enfin une série de SF qui semble prometteuse. Le système solaire est quasiment totalement colonisé. On est en pleine guerre froide entre la Terre et Mars tandis que les gens de la ceinture d’astéroides se font exploiter en mode dindons de la farce. Une femme disparaît, jeune et fille d’un très très riche papa, un flic à moitié ripoux doit la retrouver, que l’aventure commence. Des personnages intéressant, tout en ombres et en contradiction, un univers qui a priori est bien foutu, j’ai de grand espoirs pour cette série.

SuperGirl : 8 épisode, reprise début janvier. L’histoire de la cousine de superman arrivée 20 ans après lui et qui se lance dans la carrière de super héroine. Des sidekicks plutôt ridicule (en tout cas pas très futé quoi), mais par contre un personnage principal (et surtout le personnage de sa boss) vraiment bien foutu. Rien que le personne de Cat Grant (joué par Calista Flockhart, oui oui … Ally McBeal) fait que je regarde cette série.

The Librarians : Revoila la saison 2. L’année dernière pour Noël, j’avais découvert la première saison de cette série totalement kitch / ridicule. La saison 2 est là. Déjà 9 épisodes et une fin de saison le 27 décembre avec le 10ième. Si vous aimiez Xena , Hercule et autres séries du même style, vous aimerez. Sinon, passez votre chemin.

Scorpion : La saison 1 était une vraie daube. La deuxième est ‘encore mieux que la première saison’ de ce point de vue là. En fait, cette série est tellement totalement ridicule que ca en devient un chef d’oeuvre de nanardise. Histoires, personnages, tout est caricatural. Attention cependant. Parfois, les techniques utilisés dans les épisodes ont l’air complètement fumées, mais en fait elles existent (ou à peu prêt). Ne vous prenez pas la honte à la machine a café en vous moquant des scénaristes qui inventent de la merde sans vérification. Parce que par exemple, oui on peut utiliser le wifi pour voir à travers les murs (en tout cas le MIT y arrive). En tout cas, ne perdez pas votre temps à part si vous êtes fan de nanard ou si vous avez des insomnies que vous voulez meubler.

Quantico : déjà 11 épisodes, reprise en mars par contre. Le plus gros attentat depuis le 11 septembre a lieu à New York. (Grand Central est réduit en cendre). C’est un des membres de la dernière promotion d’agent du FBI qui a fait le coup .. mais qui ? Entre complots, course-poursuite, mélange entre les flashback à Quantico et le ‘maintenant’, il n’y a pas de temps morts et beaucoup de rebondissements. Bien que tout les membres de la promo aient l’air d’avoir beaucoup trop de secrets et de zones d’ombre pour ‘des gens qui ont passé les filtres pour devenir agents du FBI’, la série fait son effet et accroche le spectateur. En tout cas, moi elle m’accroche.

Into the Badlands : Un futur quasi apocalyptique (qui a dit Fallout), des seigneurs de guerre (des Barons), des armées à leur bottes et beaucoup beaucoup de kung-fu. J’ai vu les trois premiers épisodes sur les six sortis (je ne sais pas si il y en aura plus), mais je n’accroche pas vraiment. Je ne suis pas vraiment un fan de film de kung-fu et l’histoire n’est pas assez développée / accrocheuse / intéressante pour que je continue.

The Man in the High Castle : Je suis un Fan de Philip K. Dick. Quand j’ai su qu’il y allait avoir une adaptation en série du maitre du haut château, j’étais totalement surexcité. J’ai adoré le premier épisode mais quelques avis négatifs sur la suite ont fait que je n’ai pas encore regardé la suite….

The Booth at the End :  Une « vieille » série de 2010. Un décor minimaliste, la dernière banquette d’un Diner. Et il ne s’y passe rien, rien à part des dialogues entre l’homme toujours assis sur cette banquette et celles et ceux qui viennent le voir.  L’homme écoute les souhait des personnes qui viennent le voir. Il promet de les réaliser en échange d’une simple action. Si l’action est faite, le souhait se réalisera. Au niveau des souhaits, tout y passe, le jeune père qui veut que son fils guérisse de la leucémie, guérisse, la none qui veut entendre Dieu à nouveau, la jeune femme qui veut devenir plus belle, etc .. Au niveau des tâches à faire pour que les actions se réalisent, là aussi, il y a de tout, faire exploser une bombe, tuer une petite fille, tomber enceinte, faire sortir un reclus de chez lui …. Il n’y a que 5 épisodes de 23 minutes chacun. Je les ai regardé d’une traite. Cette série est pour moi une merveille tout simplement. Il y a une saison 2 que je prévois de me regarder, la aussi d’une seule traite.

Le réveil de la Force, mon avis

ATTENTION : Je vous préviens tout de suite, je vais spoiler et pas qu’un peu. Un maximum en fait. Donc ne lisez pas la suite si vous n’avez pas vu le film. Voila vous êtes prévenus.

Toujours là ? Alors c’est parti pour mon avis.

Pour commencer, un peu de contexte. Je l’ai vu jeudi 17 dans une assez petite salle, en mode 3D plus VOST. J’attendais beaucoup de cet épisode 7. Parce que les 1, 2 et 3 furent un vrai choc. Alors que j’espérais avoir la chance de vivre ce que je n’avais pas vécu pour le 4,5,6 parce que simplement je n’étais pas né pour le 4 et trop petit pour les autres, j’ai juste eu le droit de me faire saccager mes rêves, voler cette sensation de vivre la (re)naissance d’un événement culturel important, de pouvoir dire «j’y étais ». Pour l’épisode 1, je suis allé le voir des le premier jour, en faisant la queue pendant je ne sais ps combien d’heure. Je me souviens du cinéma où c’était, de la salle où c’était, des gens avec qui j’étais. Il s’en est fallu de peu que j’y aille costumé … Et puis voilà. Le drame, le gouffre, l’incompréhension.

Autant dire que pour cet épisode 7, j’avais donc beaucoup de crainte. Parce que bon, Disney … parce que bon .. on fout à la poubelle tout l’univers étendu (et je suis très très fan des bouquins de Zahn) Et puis JJ Abrams, il a pas fait que du bon quoi …

Mais d’un autre coté j’avais tellement envie que ça soit bien. Que cette fois, cette nouvelle trilogie ne rate pas son rendez-vous.

Et puis le film a commencé. Cette scène d’ouverture, toute en retenue, sans des fucking effet de spéciaux et des personnages à grande oreille ridicule. Un ombre, deux vaisseaux, la musique. J’en ai les larmes aux yeux. En me disant que c’était bon. En appréciant la 3D, pour la quasi première fois.

Et puis le film continu. Et là, ça se gâte. Donc en bon aigri qui pense que c’était mieux avant, je vais lister tout ce que je n’ai pas aimé dans l’épisode 7.

Tout d’abord, mais bordel où est passé le rythme lent de la première trilogie. On est dans un Star Wars, pas dans un Fast and Furious. J’avais l’impression d’être dans une session de PMT [Porte – Monstre – Trésor pour les noms rolistes qui me lisent] dopé à un truc vachement puissant. Situation de conflit, héros la résolvant sans soucis, loot du trésor, nouvel situation de conflit et on reprend la boucle.

Il n’y a plus de temps mort, plus de mise au tapis des héros, rien qu’une suite de problèmes résolus sans presque transpirer. Rey est enfermée , mise à la question, elle vient de découvrir que la Force existe pour de vrai et … Op elle prend le contrôle d’un esprit d’un Stormtrooper comme si elle était une Jedi confirmée. Ce que j’aimais dans les vieux c’est qu’au final Luke gagne pas parce que c’est le plus fort, mais parce que c’est le plus résistant. Il n’arrête pas de se prendre des coups, il n’arrête pas de rater, mais a chaque fois il se relève, prêt à prendre le prochain coup et à se relever, encore et encore. J’aimais cette composante Hardboiled qui n’existe plus du tout. On est passé de Ken Bruen à Horatio Caine …

Ensuite le fan service. Ok, c’est rigolo 2 secondes. Mais perso cela me rappelle juste que je suis en train de regarder un film. Ca casse l’immersion. Voir Han Solo (avec limite un clin d’oeil pour la caméra) demander, lorsqu’il faut trouver un endroit ou poser un otage si il n’y a pas une collecteur d’ordure, c’était juste trop.

Enfin le méchant. Nan mais what quoi. Il ne lui manquait qu’une bonne grosse acnée pour être parfaitement dans le ton. Une espèce de d’ado qui fait ben justement, une bonne grosse crise d’ado. Aucun charisme, aucune « méchantitude ». Alors oui il tue son père. Mais que d’atermoiement. Et puis même ça, même l’assassinat de son père, on a l’impression qu’il n’y arrive que parce que son père lui dit que ce n’est pas grave, que quoi qu’il arrive, il sera toujours son fils chéri…. Et puis niveau capacité Jedi, autant Rey elle gravit les échelons de l’apprentissage de la force super vite autant lui a priori, c’est le cancre de l’académie Jedi. Un petit combat au sabre contre un ancien stormtrooper qui touche un sabre laser pour la première fois de sa vie et … rien. Je n’ai rien contre Finn (bon son retournement de veste est un peu, comme le reste, expédié en mode vitesse lumière, T0 je suis un méchant stormtrooper, T0+2 seconde, op je suis un rebelle qui ne cautionne pas ce que fait le Premier Ordre), mais ne pas se faire couper en tranche à plancha en combat singulier avec le grand méchant c’est un peu .. Embarrassant pour le grand méchant on va dire.

Mais malgré tout ça. Malgré tout ce que je viens de raler, j’ai adoré être dans cette salle de cinéma. Et en sortant, j’avais la sensation qu’enfin, enfin, j’avais vu un vrai Starwars au cinéma. Alors oui, j’en attendais beaucoup plus. Oui, j’avais parfois l’impression de regarder un Fast and Furious ou un Marvel. Oui j’aurais aimé que ça ressemble plus à ce qui j’espérais, ce que je pense, moi, être un Starwars.
Mais d’un autre coté, on en revient à ce qui fait que j’aime Starwars. Un space opera, une quête iniatique (même si pour l’instant elle n’est pas vraiment éprouvante), une histoire de famille. Et des effets spéciaux qui passent au deuxième plan. Cette fois, on n’a pas l’impression de regarder des gens perdus devant un fond vert.

Mention spéciale pour la fin du film. Cette dernière scène sans parole, sans mouvement, prenant enfin le temps de la lenteur, offrant tellement d’ouverture pour l’épisode 8. La meilleure des façon de conclure cet épisode.

Recueils de nouvelles de Bradbury.

J’avais quasiment oublié Ray Bradbury. Enfin pas vraiment oublié mais juste, pas lu depuis longtemps ( pour être exact depuis que j’avais lu Chronique Martiennes et Fahrenheit 451 au lycée). Et puis j’ai vu passé un tweet à propos d’un de ces romans. Et je me suis dit que j’avais envie de relire sa prose. Et donc, quand je suis passé à la bibliothèque, forcément, je suis allé voir ce qu’il y avait de dispo.

J’ai fini par choisir deux recueils de nouvelles pour ‘me mettre en jambe’ :

  • Un remède à la mélancolie ( volume court)
  • Les machines à bonheur ( de bonne taille)

Et je dois dire que j’ai été totalement surpris par l’écriture. Je ne sais pas vraiment ce à quoi je m’attendais. J’avais un souvenir très diffus de mes précédentes lectures mais je m’attendais clairement à quelque chose de très SF.

Alors que non. Pas du tout.

Alors oui, on parle parfois de Mars ou de Fusée. Mais on est pas dans du space opera, dans de la SF « classique » age d’or. On est plus dans de « l’intime », une fenêtre qui s’ouvre sur la vie des personnages. En lisant les nouvelles, je me suis dit que j’avais l’impression de lire du Gaiman. Et en y repensant c’est bien ça. Il y a un peu la même poésie, la même fragilité, la même délicatesse des mots dans la prose de Bradbury que dans celle de Gaiman.

Et même si l’un des thèmes qui revient souvent dans les nouvelles est Mars, ce n’est pas le seul. Vous aurez aussi l’invasion ou/par la transformation. (Les terriens qui colonisent Mars mais se font envahir par les martiens par exemple), l’enfance et la vieillesse. Un grand nombre de personnages principaux des nouvelles sont des gens « agés » ou des enfants.

Concernant les nouvelles en elles même, même si il y en a 2 ou 3 qui ne m’ont pas fait d’effet (pour ne pas dire que je suis totalement passé à coté, au moins pour une de me demander ben ce qu’elle faisait là quoi), elles sont toutes à découvrir. Une bonne partie joue même dans la catégorie ‘à lire vraiment vraiment’. Et l’une d’entre elle (« Un rare miracle d’ingéniosité ») à peine réussit à m’émouvoir très très fort. Et avec la poussière qui a ce moment là, m’est arrivée dans l’oeil, on a frôlé le drame.

Par contre, un remède à la mélancolie, ne porte pas du tout bien son nom (la nouvelle dont c’est le titre est très bien), c’est plutôt ‘Une plongé dans la mélancolie’ qu’il aurait du s’appeler. Ne le lisez pas si vous êtes déjà déprimé ..

Donc pour conclure, clairement lisez les ! Et si vous devez absolument choisir, Les machines à bonheur est peu être un peu au dessus de l’autre, mais un rien..

Création de jeux de plateaux à quatre mains.

En Mai, pendant un week end un peu trop chaud, j’avais proposé à ma fille d’inventer un jeu de plateau ensemble. J’ai essayé de la laisser la plus libre possible. Elle a choisit le thème des pirates, choisi qu’on devait jouer des gentils pirates qui allaient chercher des trésors dans des îles. Elle a inventé les premiers monstres (sorcières, ogres, dragon) et j’y ai juste rajouté (avec son accord) les méchants pirates. Elle a choisit les ‘malus’ que donnaient les monstres si on perdait la confrontation (les sorcières veulent qu’on fasse leur vaisselle, les ogres qu’on rangent leur chambre et qu’on leur fasse a manger, les dragon brûlent le bateau et les pirates, ben volent le trésor du joueur). Après plusieurs heures de travail en commun, cela avait donné ça. J’étais plutôt content de nous deux.

Mais je voulais qu’on aille un peu plus loin qu’une simple page A4 pour carte et des petits bouts d’A4 comme cartes. Donc ce week-end, je lui ai proposé de fabriquer un ‘vrai’ jeu, à partir de ce qu’on avait fait.
Bien entendu elle a tout de suite été partante. Et donc dimanche matin, on s’est retrouvé tout les deux, à bosser pendant quasiment 3h pour faire ‘un vrai jeu’.

On est parti de ce qu’on avait déjà fait. Je ne voulais pas ne pas utiliser nos premiers travaux, je voulais simplement y ajouter un peu de solidité et un peu de matériel. Donc on a commencé par tout préparer.

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Ensuite on a commencé par doubler de carton toutes les cartes. Et il y en avait. 16 cartes piéces d’or et 13 cartes monstres. Découpage du carton pour moi, collage des cartes papier sur les cartes cartons pour elle puis mise en place d’une protection en scotch sur les coins pour re-moi. Pour finir, elle a ajouté une pièce sur tout les dos des cartes Sous pour qu’on les reconnaisse facilement.

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Ensuite, on a ajouté de vrais sous pour que ça soit plus rigolo d’amasser un trésor. Donc découpage des pièces, coloriage et ajout de la valeur sur chaque pièce.

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Vint ensuite le gros du travail. Le plateau. Un gros bout de carton, une grille, et le dessin des contours des îles pour moi. La colorisation de toutes les îles pour elle. Et pendant qu’elle remplissait notre carte au trésor de couleur, je confectionnais avec grand mal nos petits bateaux.

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Il ne manquait plus que quelques finitions, redessiner la grille en noir, ajouter la mer, la zone de départ et de fin et nous étions prêts pour notre première partie avec notre jeu.

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Bien entendu, je ne vais pas finir ce billet sans vous donner les règles, ‘en l’état’.

Donc il faut :

  • 13 cartes monstres : 4 sorcières , 4 bateaux pirates ennemis, 3 ogres et 2 dragons.
  • 16 cartes pièces d’or : 5 de valeur 0 , 5 de valeur 2, 3 de valeur 3, 2 de valeur 4 et une de valeur 5
  • des jetons ‘Pièces’ pour amasser son trésor : 14 pièces de 1 sous, 7 pièces de 2 sous, 7 pièces de 5 sous.
  • un plateau de 18 fois 14 cases. Avec des iles d’une, de deux, de 3 et de 4 cases éparpillées un peu partout, une zone de départ et une zone d’arrivée.
  • un petit bateau pour chaque joueurs

Au début du jeu, on mélange les cartes monstres et les cartes Pièces et on en fait deux pioches, faces cachées.

Les règles sont simples :

  • les joueurs font tous partir leur bateau du point de départ.
  • les bateaux avancent d’un D6 par tour.
  • les bateaux n’avancent pas en diagonales, seulement verticalement et horizontalement.
  • A chaque fois qu’un bateau accoste une ile, il peut fouiller celle-ci.
  • Quand un bateau accoste sur une île, il ne peut plus se déplacer avant le début de son prochain tour.
  • A chaque fin de tour où un bateau est accosté à une ile, le joueur doit vérifier si il rencontre un monstre ou pas.
  • Les îles de tailles 1 ou 2 peuvent être fouillées une fois
  • Les îles de tailles 3 et 4 peuvent être fouillés deux fois.
  • Quand on fouille une île de taille 1, on pioche 1 cartes sous, quand on fouille une île de taille 2, on pioche 2 cartes, quand on fouille une île de taille 3 on pioche 2 cartes (mais on pourra repiocher 2 cartes au prochain tour et quand on fouille une île de taille 4, on pioche 3 cartes (et on pourra le refaire au tour suivant).
  • Lorsqu’on a fini de fouiller, on prend dans la réserve autant de pièces que ce qui est indiqué sur les cartes Pièces que l’on a pioché et on met ensuite les cartes pièces dans la défausse des pièces.
  • Quand il n’y a plus de carte Pièces dans la pioches , on mélange la défausse pièces et on refait une pioche pièces.
  • Si on régles de rencontres disent que l’on rencontre un monstre, on pioche alors une carte monstre et on résout la rencontre.
  • Une fois la rencontre résolu, on met le monstre à la défausse, quand la pioche de monstres est vide, on mélange la défausse et on refait une pioche.

Les règles de rencontre sont les suivantes :

  • Pour une île de taille 1 , on rencontre un monstre si on fait 1 sur un D6
  • Pour une île de taille 2, on rencontre un monstre si on fait 1 ou 2 sur un D6
  • Pour une île de taille 3 , on rencontre un monstre si on fait 1, 2 , 4 sur un D6
  • Pour une île de taille 4 , on rencontre un monstre si on fait 1, 2, 4 , 6 sur un D6

Quand on rencontre un monstre on peut choisir de :

  •  tenter de s’enfuir
  • le payer pour qu’il nous laisse tranquille.

Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, alors il y a des conséquences.

Pour une sorcière :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 1 ou 3 sur un D6
  • On peut la payer 2 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, elle nous prend une pièce si elle peut et il faut faire sa vaisselle. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un ogre :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 2, 4, 6 sur un D6
  • On peut le payer 3 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, il nous prend une pièce si il peut et il faut faire la cuisine et ranger sa chambre. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un dragon :

  • On réussit à s’enfuir si on fait 1 sur un D6
  • On peut le payer 4 pièces pour être tranquille.
  • Si on essaie de s’enfuir et que l’on rate, il nous prend 2 pièce si elle il et il faut réparer le bateau et éteindre les feux allumés par le dragon. Le joueur perd donc son prochain tour.

Pour un bateau pirate ennemi :

  • On ne peut payer les pirates pour qu’ils nous laissent tranquille.
  • On ne s’enfuit pas, on combat. On gagne si on fait un 1, 5, 6
  • Si on gagne, on gagne 2 pièces
  • Si on perds, on perds 4 pièces et un tour pour les réparations du bateau.

Un truc que j’ai oublié, c’est des jetons pour pouvoir marquer les îles qui ont été complètement ou a moitié fouillées (des jetons double face, avec 2 couleurs iraient parfaitement).

Bon ce ne sont que des règles imaginées en 15 minutes, donc ce n’est pas de la grosse mécanique. On pourrait rajouter des îles, des monstres, des règles. J’avais pensé à un moment à rajouter des requins pour des rencontres en mer. Ou à prendre en compte la météo… On verra plus tard. [j’avais à un moment pensais aussi à faire des tuiles pour les îles pour construire une carte différente à chaque fois, mais finalement, j’ai préféré rester simple]

Mais là, comme ça, c’est très rigolo à jouer. Et puis, c’est notre jeu. Qu’on a imaginé et construit ensemble. De rien, jusqu’à tout. Et on est tout fier tout les deux (enfin moi en tout cas je le suis).

 

[Ajout Licence : Les règles et systèmes de jeux sont en CC0 , autrement dit dans le domaine Public ]