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Les disparus de Kristine Kathryn Rush

 Critiques de bouquins  Comments Off on Les disparus de Kristine Kathryn Rush
Aug 272011
 

La première chose qui m’a attiré en découvrant Les Experts récupérateurs, tome 1 : Les Disparus ce fut la couverture. Très cinquième élément (que j’adore), très prometteuse. Le sous titre , ‘Les experts récupérateurs’, a ensuite éveillé ma curiosité. Et voilà, c’était fait, je venais encore d’acheter un bouquin (en fait j’en ai acheté deux, pour pas qu’il se sente seul, l’autre étant Le Faucheur de David Gunn), je devrais vraiment avoir des actions chez la Fnac moi.

Et je n’ai pas été déçu. Au contraire même, d’ailleurs ça m’ennuierait presque, je ne peux jamais faire de review négative .. j’aimerais bien un jour pouvoir écrire une review vraiment bien négative, ça ferrait plus crédible. Enfin .. revenons à nos disparus.

Le livre part dans une direction peu souvent prise. L’humanité a rencontré des races extra-terrestres, plus bizarres les unes que les autres. Mais là où le livre innove c’est dans le traitement des relations entre humanités et ET. Ce n’est pas la guerre interstellaire, ni la paix et l’amour galactique. Non c’est des relations comme entre pays, entre juridictions légales différentes. Il y a des accords strictes qui régissent les différentes façon de juger les différentes espèces. Tout les accords résument à, en gros, une phrase ‘ les personnes sont jugées suivant la loi du pays ou les dites personnes se trouvent’.

Ce qui entraîne de multiples drames lorsque des hommes se rendent sur des planètes extraterrestres et commettent des crimes capitaux sans même le savoir. Surtout que les lois ET sont loin d’être tendre. Vous risquez la mort, le vol de vos enfants ou la torture pour des faits que vous jugeriez insignifiant.

Mais ces accords permettent de vivre en relativement bonne intelligence mais surtout de faire tourner les affaires. Et tant pis pour les dommages collatéraux.

Maintenant que le décor est planté, allons plus en avant dans l’intrigue. Ces bizarres dispositions juridiques ont crées de nouveaux métiers, le premier , les agences de disparitions qui en échangent d’une grosse somme d’argent se charge de vous effacer avant que les polices ET ne viennent vous chercher. Les seconds, les experts récupérateurs, sorte de super détective qui essaient de retrouver les disparus dans certaines situations précises, pour les aider à rentrer chez eux.

Miles Flint, le héros de ce premier tome, et sûrement du cycle, n’est pas un expert récupérateur, ni même un employé d’une agence de disparition. C’est simplement un flic des dômes lunaires qui essaie de faire son boulot. Et ce n’est pas tout les jours faciles, loin de là, surtout quand arrivent, en même temps, plusieurs disparus poursuivis par des ET. Autant de cas qui lui feront prendre conscience de certaine chose ce qui l’amènera à de profonds changements dans sa vie.

Ce premier tome est clairement un premier acte, un tome de présentation avant d’entrer vraiment dans le vif du cycle avec les tome suivant que j’attends avec impatience. Mais même si ce n’est qu’un tome de présentation, il est vraiment intéressant (oui je sais, c’est un adjectif de merde, mais là j’ai pas trouvé mieux)
Donc, clairement, je le conseille (encore une fois… mais quand pourrais-je faire une review un peu négative) et je sens que je vais conseiller tout le cycle.

Aug 262011
 

Je connaissais Philippe Tessier de réputation, comme étant le créateur du monde de Polaris (même si je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer à Polaris, à mon grand regret). Aussi quand Jacques Martel m’a proposé de nous mettre en relation pour que je lui propose une MadInterview, j’étais le plus heureux des MadIntervieweurs. Voici donc sa MadInterview.

1 Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Je suis un passionné de jeu, de littérature et de cinéma. La seule chose dont je ne manque pas est l’imagination. Sinon, j’aime beaucoup discuter de tout et de rien et cela me pousse souvent à me coucher tard quand je partage un repas avec des amis.

Ta cyber life

2 Tiens-tu des blogs ?

Non, mais j’ai un site internet consacré au jeu Polaris. Mes talents d’informaticien étant ce qu’ils sont, j’ai la chance d’avoir un ami qui s’en occupe pour moi.

3 Lesquels (les liens sont acceptés) et de quoi parlent-ils ?

Le site Polaris est principalement consacré au jeu de rôle et aux romans se déroulant dans cet univers mais j’y évoque aussi mes autres actualités quand il y en a. C’est une source inépuisable d’inspiration grâce à la participation active des membres du forum qui me soutiennent depuis des années.

4 En tenais-tu d’autres avant et si oui, pourquoi les avoir arrêtés ?

Non, c’est le premier.

5 Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

Je n’utilise pas du tout Twitter . Quant à Facebook, ça se limite à garder le contact avec certains amis et à annoncer les sorties de mes romans. J’ai un peu de mal avec les « réseaux sociaux ».

6 Es-tu addict au net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Non pas vraiment. J’utilise le net comme un outil qui facilite mon travail ou l’échange d’informations mais ça reste assez limité.

7 Sur le net où peut-on te trouver ?

Sur le site Polaris, le site du sden et celui de l’Atlas Polaris (http://www.atlas-polaris.com/) mais il est possible que je me mette cette année à fréquenter assidûment les sites proposant des jeux de plateau en ligne comme Brettspiel ou Vassal forge. Je fréquente aussi pas mal Tric trac.

Le boulot

8 Écrire, c’est ton unique boulot ou tu en as un autre à côté ?

Fort heureusement, j’en ai un autre car écrire ne me permet pas de gagner ma vie.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu «j’ai un autre boulot à côté» à la question 8 passe à la question 9, sinon à la 11.

9 Quel est donc ton autre emploi ?

J’ai d’abord œuvré dans la traduction de jeux de rôles et de jeux de plateau puis dans celle des jeux vidéo. Depuis cinq ans maintenant, je travaille pour un magazine de poker dont je traduis les articles.

10 Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

Mon travail de salarié a toujours la priorité mais comme je m’organise comme bon me semble à partir du moment où le boulot est fait cela me laisse une certaine marge de manœuvre. Maintenant, je dégage aussi du temps pendant les soirées et les week-ends.

11 Penses-tu qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio de gagner sa vie avec sa plume ?

Grande question. Il est clair qu’un passage à télévision ou dans un grand quotidien aide considérablement à se faire connaître mais pour y arriver c’est horriblement difficile. Je crois cependant que c’est possible à partir du moment où l’on réussit à attirer l’attention. Mais le gros problème c’est qu’il y a tellement de titres qui sortent chaque année qu’il relève du chemin de croix de se faire remarquer dans la masse.

12 Ton premier boulot a été, je crois, de monter une boutique de jeux. Avec le recul était-ce une bonne expérience  ? Le referais-tu  ?

Oui, l’Arche perdue ! ça a été une bonne expérience mais j’aurais sans doute dû arrêter beaucoup plus tôt parce que je ne suis pas un très bon gestionnaire. Cependant, je ne suis pas certain que je le referais si on m’en donnait la possibilité car je pense que j’aurais dû choisir une autre voie qui m’aurait permis de me lancer plus rapidement dans l’écriture. Maintenant, ce commerce m’a permis de rencontrer des gens qui m’ont beaucoup apporté et aidé.

L’écriture

Je sais que tu écris à la fois des romans et que tu inventes des JDR. Les questions suivantes sont bien entendu pour tes deux facettes d’auteur, romans et JDR.

13 Quand as-tu eu envie d’écrire ? Quand as-tu commencé «pour de vrai» ?

J’ai commencé à écrire des petits trucs vers la fin de mon adolescence. J’avais vraiment envie de raconter mes propres histoires mais, au début, ce n’était pas très concluant. Le premier travail sérieux dans lequel je me suis lancé a été le Cinquième Âge en 1993. C’est un roman assez court sur une légende amérindienne. Après il y a eu un passage à vide de quatre ans et j’ai vraiment commencé à écrire avec Polaris et la Cité des âmes.

14 Mais au fait, pourquoi écris-tu ?

Par envie, parce que j’aime raconter des histoires et les partager avec les autres. Mais aussi par besoin car quand on a beaucoup d’imagination, plein de scènes et de situations qui se bousculent dans la tête, il faut trouver un moyen pour que ça sorte.

15 Comment écris-tu ? As-tu un cérémonial précis (lieu, horaire ou autre) ?

Pas vraiment. Cependant, j’écris généralement le matin et dans un endroit calme. Je serais incapable d’écrire dans un lieu public, comme certains.

16 Y a-t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont «modelé» ce que tu écris ? Lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Tout ce que je lis influe sur mon travail mais je dois en citer quelques-uns plus particulièrement l : Christian Grenier, car c’est lui qui m’a donné l’envie d’écrire quand j’étais gamin avec Le montreur d’étincelles. Terry Pratchett, Neil Gaiman et le réalisateur Tim Burton pour leurs univers à part et leur manière d’écrire (ou de filmer) si particulière. C’est vraiment vers ça que je veux tendre avec mes derniers livres comme Tire-d’Aile ou Sélénie des Terres Mortes. Enfin, je dois citer Victor Hugo et Baudelaire… difficile de faire mieux.

17 Et puis qu’écris-tu ? As-tu des univers précis que tu développes peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? Raconte-nous.

J’aime inventer des univers. J’écris donc pour l’instant des romans de science-fiction ou de fantasy mais j’ai quelques idées pour des livres plus concrets. Si l’on prend Polaris, par exemple, il est clair que c’est un univers que je compte détailler sur plusieurs livres car je commence à le connaître par coeur et parce qu’il y a beaucoup à dire. Mais je dois avouer que j’aime particulièrement inventer de nouvelles choses. C’est pour cette raison que mes nouveaux cycles se limiteront sans doute à trois tomes grand maximum. Je veux explorer d’autres mondes, d’autres situations.

18 Que penses-tu des DRM ?

La Gestion des droits numériques ? Je n’ai pas vraiment d’idée sur la question. En fait, je suis un peu enfermé dans ma bulle et je dois avouer que j’ai du mal à me faire des idées dans ce domaine.

19 Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Pourquoi pas mais, honnêtement, je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse lire sur un autre support qu’un bon livre en papier. Mais si c’est bien encadré et que ça incite les gens à se porter sur le livre traditionnel, ça peut être une bonne chose. Cependant, je crains que cela ne donne rien de bon. Il est encore trop tôt pour en juger. D’un coté, cela peut permettre de diffuser très rapidement une œuvre, de la faire connaître et de la rendre accessible au plus grand nombre. D’un autre, cela fait courir le risque d’enfoncer encore plus les libraires et les éditeurs traditionnels. Si la lecture se fait sur un écran de tablette, je crains que cela ne devienne un produit comme un autre, quelque chose de vite lu et de vite oublié… Il n’y a plus la magie d’une belle bibliothèque, d’un beau livre bien relié. Je crois que ça peut être un excellent outil de promotion surtout pour les jeunes auteurs qui cherchent à se faire connaitre mais il ne faut pas que ça aille trop loin.

20 Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre, que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Comme pour le DRM, ce n’est pas un sujet sur lequel j’ai vraiment réfléchi. Pour l’instant je répondrai non mais tout est possible. Inventer un univers et le laisser exploiter par les autres quand on n’a pas l’intention de le développer soi-même peut s’avérer une bonne idée.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre va à la question 21 sinon passe à la 22.

21 Est-ce que tu as répondu non à la question 20 parce qu’il est difficile de transposer les business existants au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

Non, surtout parce que tout cela est assez confus pour moi.

22 Revenons-en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

N’importe comment ! En fait c’est un vrai chaos et je dois souvent faire le ménage. Mes idées me viennent n’importe où, n’importe comment : au restaurant, en dormant, en discutant, en regardant les gens dans la rue ou un simple nuage (pour Tire d’Aile). Pour Le cinquième Âge, je me souviens que j’avais regardé Little big man la veille. Le lendemain à mon réveil j’avais en tête le roman. Bien entendu, le cinéma, les BD, la lecture ou les jeux sont autant de sources d’inspiration inépuisables.

23 Si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Il faut être objectif, humble et ne pas craindre les avis des autres. Il est largement conseillé d’avoir une autre activité car ceux qui vivent de leur plume sont rares. Il y a énormément d’auteurs et très, très peu en feront leur métier principal. Cela n’empêche absolument pas d’espérer qu’un jour ce sera le cas. Trouver un éditeur est difficile et il faut se montrer patient. Ecrire est souvent frustrant et décourageant mais si vous croyez en ce que vous faites et que d’autres y croient aussi, n’abandonnez pas.
Autre solution : trouver un mécène… pas facile non plus !

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu «va plutôt chercher un vrai boulot» à la question 23 va à la question 24 sinon passe à la 25.

24 Bon et à part ce conseil là, tu n’as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

Ben, je n’ai pas franchement répondu ça mais en substance… c’est en gros ça. Plus sérieusement, comme 99,99% des auteurs, écrire est une activité « en plus » d’un travail plus stable.

25 Est-ce que ce fut difficile de trouver un éditeur ? Comment as-tu fait ?

Pas difficile mais long. Enfin mon cas est assez particulier. En fait, je me suis fait éditer de deux manières. La première, avec Polaris, a été la plus simple car j’avais déjà un univers de jeu qui était publié donc je n’ai pas eu trop de mal à proposer les romans. Mais comme je voulais être certain d’intéresser d’autres personnes que les joueurs, j’ai cherché pendant de longues années un autre éditeur plus « classique ». Pour cela il me fallait écrire des romans détachés du jeu : Sélénie des Terres Mortes et Les chroniques de Tire-d’Aile. Là les choses se sont nettement corsées. On revient à la case envoi des manuscrits à tout le bottin et réception des lettres de refus que je collectionne. Cela m’a tellement découragé que j’ai failli arrêter. Puis j’ai reçu une lettre d’une dame au Québec qui gère une société d’édition et qui m’a dit qu’elle ne pouvait pas prendre mes livres (ce n’était pas ce qu’elle faisait) mais que je devais insister. Parallèlement j’avais sollicité l’avis des internautes sur le site Anicefiction et je n’avais eu que des retours extrêmement positifs. Un jour, je reçois même un coup de téléphone de la directrice littéraire de Plon jeunesse qui me dit qu’elle a aimé mes livres mais qu’elle ne pouvait pas les prendre pour une obscure raison. Ça a été à la fois désespérant (car généralement quand un auteur reçoit un coup de fil, c’est qu’il est édité) mais aussi particulièrement enthousiasmant puisqu’elle s’était donné la peine de m’appeler. Enfin, madame Christine Féret-Fleury d’Oskar a pris Sélénie et Tire-d’Aile a été choisi par Coralie de BBE.
Maintenant, il faut être bien conscient d’une chose : tant que vous ne vendez pas des milliers d’exemplaires, vous n’avez aucune certitude de voir votre prochain livre publié (et même en en vendant des dizaines de milliers). Cela signifie qu’il est fréquent de devoir tout recommencer à chaque fois.

26 Ça se passe comment d’ailleurs les relations avec un éditeur ? Est-ce qu’il a un droit de regard sur le texte ? Si oui, jusqu’à quel point ? Et comment on gère en tant qu’auteur d’avoir des gens qui demandent de modifier son texte ?

Ça dépend des éditeurs. L’éditeur a bien entendu un droit de regard mais ce n’est pas l’inquisition. C’est surtout un travail en commun. Par exemple, pour Sélénie, j’ai été publié dans une collection jeunesse. Aussi, la directrice de publication a revu mon livre en fonction de cette particularité et m’a soumis ses corrections. Après je peux dire ce que j’en pense, les accepter ou les refuser. Mais en règle générale ce sont souvent des conseils avisés.
Il faut bien se dire que lorsqu’un éditeur publie un livre, c’est qu’il y croit, aussi cela ne me pose aucun problème de modifier mon texte si cela ne fait que l’enrichir (ce qui est le plus souvent le cas). Ce qu’il y a de plus pénible à gérer, c’est de devoir supprimer des passages entiers parce que le livre est trop gros. Là, c’est vrai que ça fait mal au cœur. Il y a aussi des choses que j’ai refusées comme modifier radicalement un personnage pour qu’il plaise à une certaine tranche d’âge. Ça a été le problème posé par Tire-d’Aile quand il avait retenu l’attention de Plon.

27 L’autoédition tu en penses quoi ?

J’aime beaucoup ce que font les nouvelles sociétés numériques qui proposent de vous éditer à des coûts raisonnables ou de publier vos textes sur internet ou même de corriger ce que vous faites. C’est un outil précieux pour ceux qui veulent avoir des avis, des conseils ou qui veulent tout simplement écrire pour quelques amis et la famille. Le système de l’impression à la demande est intéressant.
Par contre, il existe beaucoup de petites sociétés d’autoédition particulièrement malhonnêtes qui font payer des sommes exorbitantes pour tirer quelques centaines de livres qui finiront au pilon. Dans l’édition classique, il faut fuir ce type de structure. Un auteur, s’il est choisi par un éditeur, n’a pas à s’acquitter de tous les risques financiers. Il n’a pas à débourser un seul centime diront certains.

28 Est-ce différent d’écrire des romans et d’écrire des bouquins de JDR  ? Si oui en quoi  ?

Un roman doit être structuré avec un rythme, avec une cohérence, un fil narratif qui tienne la route et des personnages qui intéressent les lecteurs. Un jeu, c’est avant tout une description de différents aspects d’un univers. C’est donc un travail très différent même s’il y a certains points communs. Alors que pour un livre j’ai besoin de progresser de manière assez linéaire, avec un jeu je peux m’intéresser un jour à tel aspect du monde puis le lendemain à un autre avant de revenir sur le premier deux mois plus tard. J’écris en ce moment le supplément République du Corail pour Polaris. La semaine dernière, je traitais des champs de Coraux, cette semaine des armures de combat de la République et dans deux semaines j’aborderai les personnages majeurs. C’est donc très varié. Si je bloque, je passe à autre chose. Pour un roman, j’écris chapitre après chapitre et si je bloque… ça n’avance pas.

Ta vraie life, quand tu n’es pas au boulot

 

29 Ton bureau chez toi, à quoi ressemble-t-il (si tu as une photo) ?

Pas de photo mais c’est un bureau simple aménagé dans le garage avec deux PC, une table toujours en fouillis et des étagères qui débordent de jeux et de dossiers.

30 Tu t’investis dans des trucs précis (projets divers, art, asso…) ?

Non, pas vraiment, j’ai déjà du mal à m’occuper de tout ce que je dois faire. Et puis mes enfants me prennent pas mal de temps…

31 Parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéo, JDR, bouquins (depuis quand, en quoi ça consiste, pourquoi tu aimes…)

Les figurines/statuettes et les livres d’art/portofolios de peintre comme Siudmak, Chris Foss, etc. Pour les figurines, j’ai toujours adoré ça mais comme ce n’est pas donné, je me limite à quelques collections. Pour les livres d’art et les portfolios, j’ai malheureusement dû arrêter par manque de moyens.

Jeux vidéo

32  Joues-tu ou as-tu joué à des jeux vidéo ?

J’y ai beaucoup joué mais par manque de temps, désormais je me limite à deux ou trois jeux par an.

Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 32 tu as répondu «oui» va à la question 33 sinon passe à la 38 (tes réponses peuvent être au passé si tu as arrêté).

33 A quoi joues-tu ? Tu aimes quoi comme types de jeux ?

J’aime un peu tout mais j’ai un petit faible pour les grands jeux d’aventure comme Mass Effect ou Oblivion et les jeux très dynamiques comme Dead Space ou Crysis.

34 Ton premier souvenir de jeux vidéo ?

Un Might and Magic, le 3 je crois, Isles of terra.

35 Ton dernier coup de cœur ?

Dead space et Bioschock 2. Ce sont vraiment deux jeux que j’ai adorés et qui, en plus, sont assez rapides (beaucoup trop pour Dead Space).

36 Atari 2600, Master System ou NES  ?

Il me semble avoir joué sur la NES… pas certain.

37 Les jeux en mode texte, comme NetHack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Je ne connaissais pas NetHack. Ça a l’air assez sympa. C’est bien entendu des choses auxquelles je pourrais jouer mais il y a tellement d’activités de nos jours qu’il faut faire un choix.

Les bouquins

38 Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

Je dirais modérément. J’ai un rythme de lecture assez lent car j’aime profiter à fond d’un bon livre. J’ai des amis qui sont capables de se taper deux livres par semaine, moi c’est, au mieux, deux par mois.

39 Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas  ?

Je lis de tout mais j’ai une nette préférence pour les univers fantastiques ou pour la science-fiction.

40 SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

Non pas vraiment. Cependant, je n’ai aucune attirance particulière pour la Bitlit (je ne crois pas en avoir jamais lu un).

41 En ce moment tu lis quoi ?

Grâce à l’excellente série télévisée du même nom, j’ai récemment découvert Le trône de fer. J’hésitais à le lire… à tort.

42 Ton livre préféré ?

Je ne peux pas avoir un livre préféré. Il y en a tellement de bons. Je parlerai donc des livres qui m’ont le plus marqué et qui me viennent immédiatement à l’esprit. En vrac : La maison des damnés, Le seigneur des anneaux, Dune, Les misérables, Les travailleurs de la mer, Des fleurs pour Algernon, Demain les chiens, Je suis une légende, 1984, Le disque-monde, etc.

43 Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Aucun si l’on ne prend pas en compte ceux qu’on nous donne à lire à l’école. Là, il y en a pas mal.

44 Et si tu devais me conseiller un livre (en français) ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir raté ma vie et qui en plus me plaira ?

Je dirais les Misérables… Des fleurs pour Algernon aussi… en fait, toute la liste de la question 42 et d’autres encore. (ndMrJmad : le seul que je n’ai pas lu de ta liste étant les travailleurs de la mer, je vais tenter de le lire 🙂 ).

Jeux de rôles

Si nécessaire, parce que tu ne joues plus, tu peux répondre au passé aux questions suivantes.

45 Tu joues à quel style de jeux ? Plutôt joueur ou MJ ?

Aujourd’hui je me consacre uniquement aux jeux de plateau. Sinon, avant, c’était plutôt en tant que MJ. Je jouais absolument à tout que le système soit simple ou compliqué : post-apo, médiéval, SF, horreur, etc.  Mais ce sont certainement DD, Gamma World, Runequest, Shadowrun, Rift, l’Appel de Chtulhu et Jorune qui m’ont le plus marqué.

46 Pourquoi aimes-tu jouer aux JDR ?

Pour l’aventure et surtout pour le côté convivial de cette activité. J’aime retrouver régulièrement mes amis autour d’une table pour partager un moment d’évasion mais aussi une franche partie de rigolade.

47 Le premier JDR auquel tu as joué  ? Quel âge avais-tu  ?

DD je pense et je devais avoir une quinzaine d’années.

48 Le type de tes personnages  ? Brun ténébreux, femme fatale à forte poitrine, vieux papy chauve ou tout autre  ?

De tout. Je n’ai aucun personnage de prédilection. Par contre, j’ai toujours essayé d’en trouver qui soient originaux, qui soient différents des standards de base.

49 DD4 tu en penses quoi  ?

J’ai les livres mais je n’y ai jamais joué. Je suis assez nostalgique du premier ADD qui reste pour moi, globalement, le meilleur jeu de rôles qui ait été fait. J’ai entendu à la fois beaucoup de mal et beaucoup de bien de DD4 mais je ne le connais pas assez pour avoir un avis. S’il attire de nouveau joueurs, c’est l’essentiel. Si ce n’est pas le cas, il faut passer à autre chose.

50 Ton personnage actuel, qui est-ce   (background, description, faits d’armes, amuse toi ☺) ?

Ben, je n’en ai plus vraiment. Je peux donc uniquement parler de mon vieux sorcier à Runequest que j’ai joué une dizaine d’années et dont je suis particulièrement fier car il n’a pas eu la vie facile dans cet univers où les gens comme lui sont mal vus.

51 Un souvenir de partie qui t’a spécialement marqué  ?

Il y en a tellement qu’il faudrait des pages et des pages pour tous les évoquer. En tant que MJ c’est certainement une partie de Gamma dans le scénario The cleansing war of Garrick Blackhand. Il y a une scène à la Mad Max avec camions et voitures absolument délirante. On y a passé la soirée mais je me suis rarement autant amusé.

52 Est-ce que tu connais http://histoiresderolistes.com  ? Le site, géré par moi-même, qui permet de partager ses histoires de rôlistes  ?

Non mais maintenant je vais pouvoir aller voir ça de plus près.

Question pour me faire mousser

 

53 Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ça soit oui ou non) ?

Ben, je le découvre en fait. Je vais donc de ce pas me mettre à l’éplucher et il est bien évident que je le lirai régulièrement.
Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître…

 

54 Tu es plus Nathan Fillion ou Felicia Day  ? Pourquoi ?

Aucun des deux. Je ne jure que par Sean Bean depuis le Trone de fer. Il était déjà impérial dans le Seigneur des Anneaux mais là il devient…. mémorable.

55 Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (choisis un de chaque et si possible donne une explication) ?

 

  • Les Misérables pour le livre (le meilleur livre que j’ai lu),
  • Alien pour le film (est-ce nécessaire de l’expliquer ,),
  • Battlestar Galactica pour la bonne série (à moins que ce ne soit le trône de fer… ou bien encore Farscape),
  • la première série Galactica pour la pourrie,
  • Rayon Laser pour le nanard (au fait dans l’interview de Jacques Martel, il s’est trompé sur le titre de son film, ce n’est pas Excalibret mais Dungeonmaster).

56 Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Ça c’est une question particulièrement difficile. Franchement, je n’en sais rien du tout.

57 Ton pire souvenir scolaire ?

L’école ! Jusqu’en première. C’set là que j’ai commencé à rencontrer des professeurs qui ont beaucoup compté pour moi dont une prof de français à qui je dois beaucoup, mademoiselle Richetin.

58 Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Astronaute… j’ai même passé des tests dans un hôpital, militaire pour savoir si c’était envisageable… Les toubibs ont beaucoup rigolé.

59 Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Aux annales du Disque monde de Terry Pratchett. Dans le Père Porcher, il y a une créature qui vole les chaussettes.

60 Tu es plus hamburger ou sushi ?

Ni l’un ni l’autre.

Juste avant la fin, un peu de liberté

61 Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posée ?

Euh… là comme ça je ne vois pas trop.

62 Et donc, la réponse ?

Ben ça dépendrait d’une éventuelle question à laquelle j’aurais pensé mais comme ça n’a pas été le cas il n’y en a pas.

63 Un coup de gueule à passer ?

J’évite les coups de gueule, ça n’avance pas à grand-chose…

64 Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Achetez des livres et jouez.

 

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin)

Mais comment diable voulez-vous que je fasse pour conclure cette interview en seulement dix-sept mots ? (le compte y est non ?)

 Posted by at 16:37

semaine du 26 août

 Trucs et Vrac  Comments Off on semaine du 26 août
Aug 262011
 

Et op nouvelle semaine qui se termine et nouveau billet regorgeant de liens.

Cette semaine nous avons  :

 Posted by at 13:18
Aug 202011
 

Bon, je suis encore en retard pour la django app du mois de juillet, mais je m’améliore, je n’ai plus que 20 jours de retard.

Espérons que la django app du mois d’aout soit à l’heure…. En attendant de voir si en août, à l’heure je serais, je vous propose de découvrir cette petite django-app bien sympatique.

Mais avant un peu de contexte. Je cherche depuis quelques temps une django app pour faire de l’autocompletion. Djangopackages qui est décidément très souvent mon ami propose un tableau récapitulatif assez sympa d’un certain nombre d’app qui propose cela.

Parmi la liste, j’ai décidé de tester django-autocomplete qui me paraissait le mieux répondre à mes besoin, à savoir de l’autocomplete facile coté admin, comme coté site non admin.

Nouveauté ce mois si au niveau du billet, je vais vous présenter deux versions de l’app à savoir la version ‘officielle’ faite par tyrion et un fork fait par etienned. Pourquoi vous présentez deux versions ? Parce que la version d’etienned propose quelques améliorations visuelles intéressantes (et quelques petits refactor pas débiles).

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Ici cela dépends de la version que vous désirez tester de django-autocomplete. Si vous voulez tester la version première de tyrion alors vous avez  deux possibilité :

  • par un petit hg clone à partir de sa page bitbucket
  • en utilisant easy_install ou pip.

Par contre pour la version d’etienned, pas de package, donc pas d’easy_install ou de pip, il n’y a qu’une solution, un bon vieux hg clone

Chose suffisamment rare pour qu’elle soit mis en avant, il y a une démo de la version première, que vous pourrez tester ici.

Concernant la doc, pour les deux versions, tout se trouve dans bitbucket.

  • Dans la version de tyrion vous aurez droit au fichier Readme et au wiki.
  • Dans la version d’etienned il n’y a que le fichier Readme qui est composé en grande partie du descriptif des addons que propose ce fork (et qui se finit par un exemple d’utilisation dans l’admin).

Est ce que c’est suffisant ? Si vous envisagez de n’utiliser l’autocomplétion que dans la partie admin, clairement oui. Sinon alors là, clairement non. Vraiment pas même. Et à vous les joies de la lecture du code source pour comprendre comment cela fonctionne (ou alors vous pouvez continuer à lire mon billet et voir comment tout cela fonctionne dans la partie 3 🙂 ).

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

Tout simplement à proposer un mécanisme d’autocomplétion sur les champs texte ou Int mais aussi  les foreignkey et les manytomany. Et qui, cerise sur le gâteau, ce veut simple au niveau de son déploiement

Et à le faire d’une façon un peu ‘magique’. On déclare seulement quels sont les models qui mettront en place l’autocomplétion et pour lesquels de leur champs. Et après tout ce fait presque tout seul (en tout cas pour la mise en place des urls qui permettent de retourner le résultat du filtrage en fonction des caractères tapés, c’est tout automatique).

3- Comment ça marche ?

C’est presque tout simple.  En tout cas si vous voulez intégrer django-autcomplete dans l’admin.

Imaginons que vous vouliez autocomplete les auteurs de bouquin dans une app de critique de livre.

Vous allez commencer par déclarer une classe qui configure votre autocomplete :

from autocomplete.views import AutocompleteSettings
class AuthorAutocomplete(AutocompleteSettings):
search_fields = ('^first_name','^last_name')

Ensuite ?

Vous déclarez simplement où vous voulez utiliser votre autocomplete. En partant du principe que votre model pour les reviews de bouquin s’appelle Reviews et que le champ pour l’autheur du bouquin s’appelle book_author cela donnera cela :

from autocomplete.views import autocomplete
autocomplete.register(Reviews.book_author, AuthorAutocomplete)

et voilà. C’est fini. Vous avez dans votre admin, un champ ForeignKey en autocomplétion. Et sans forcer.

En lisant la doc vous verrez que l’on peut faire de façon différente, spécifier le queryset sur lequel on veut limiter l’autocomplete, etc etc …

Maintenant, qu’est ce qui se passe si vous voulez mettre un peu d’autocomplétion dans votre site version pas admin ?

Hum ben là, c’est pas beaucoup plus compliqué en fait. Le problème est juste qu’il n’existe pas de doc.
Mais si vous farfouillez dans le code vous verrez qu’il existe une classe de widget (AutocompleteWidget qui se trouve dans  autocomplete.widgets qui permet de mettre en place l’autocomplétion).

Il vous suffit alors dans votre formulaire, de rajouter le paramêtre widget à votre Field et de lui passer un AutocompleteWidget (qui a lui même en paramètre le champ qui mettra en place l’autocomplétion).

Si l’on reprend l’exemple d’au dessus on pourrait avoir quelque chose ressemblant à cela :

class ReviewForm(forms.ModelForm):
author = forms.ChoiceField(widget=AutocompleteWidget(Review.book_author ))

Il y a bien évidement le widget qui va bien pour la version multiple sélection (MultipleAutocompleteWidget)

Et si l’on continue à fouiller un peu plus, dans utils, on trouvera une très sympathique autocompleteform_factory qui permet de générer un form en prenant un paramètre le Model qui va bien, un dictionnaire listant les champs implémentant l’autocomplétion
ainsi que les champs à exclure.

4 conclusion et tips.

J’ai eu quelques problèmes lors de mes tests lorsque j’ai voulu installer django-autocomplete en temps qu’app dans le répertoire de mon projet et pas dans mon pythonpath. J’avais des phénomènes bizarre de double exécution de code qui me donnais de jolies exception. Je n’ai pas vraiment réussi à comprendre le pourquoi du comment ni pourquoi en sortant simplement l’app du répertoire de mon projet cela se mettait à fonctionner parfaitement…

Pour ceux qui utilisent grappeli, je viens de voir qu’il existait un fork de django-autocomplete pour en faciliter l’intégration. Mais par contre, là, je n’ai pas du tout essayé.

Ha et pour finir, le titre est une référence un peu obscure à un film avec Jack Black:).

Aug 192011
 

Et op, un nouveau post de liens en vrac.

Cette semaine :

 Posted by at 13:06
Aug 162011
 

Les jeux google plus ont fait leur apparition la semaine dernière en fin de semaine. Les plus chanceux (ou pas) d’entre nous on pu les tester dés vendredi (voire même jeudi peut être).

La plus grande innovation consiste dans le fait d’avoir mis en place un flux séparé, opportunément appelés Jeux pour les posts (disons plutôt spam) dont les jeux noient habituellement nos TL.

Mais, mis à part cela, que valent vraiment les jeux google plus ?

Pour l’instant, en tout cas pour moi, ils sont au nombre de seize (avec de nouvelles apparitions assez régulière). Je n’ai pas testé les seize, j’ai une todo list un peu trop grande pour ça, mais à partir des 7 ou 8 que j’ai testé, je pense pouvoir donné un premier avis sur la question.

Les jeux se découpent grossièrement en trois types :

  • les puzzle games
  • les jeux de type gestion
  • les autres.

Au niveau des puzzles, on trouve des trucs très classiques, faire des groupes de couleurs de bulles, exploser des groupes de pièces colorées et angry birds. Pour ces jeux là, au niveau interaction sociales avec ses amis c’est super limité. Publier sur ma TL Jeux que vous avez atteint le niveau 42 et gagné le badge vitupérateur de cochons est a peu prés tout ce que vous pourrez faire. Allez, on va rajouter une petite gestion des Highscores entre amis pour faire bien, mais après faut pas non plus pousser mémé dans les orties, c’est du puzzle game que diable, pas du social puzzle game …

Au niveau du jeux de gestion, on trouve un peu tout :

  •  une espèce de Simcity antique (auquel j’ai pas encore joué)
  • Crime City, une gestion de mafia où il faut faire des crimes (ne pensez pas GTA, la faire un crime se limite à cliquer sur le PNJ ou le bâtiment au dessus desquels flotte une flèche verte et op le crime est fait) tout en construisant son quartier QG (une banque, une laverie, une pizzeria, une société de surveillance)
  • Edgeworld, une gestion de base spatiale, un de ceux qui m’a le plus plu parce que je n’ai pas encore ressenti le gap entre joueurs payant / gratuit.. (mais malheureusement au vu des coûts des prochains bâtiments, je sens que je vais bientôt arrêter parce que pas question que j’achète un pack de ressources)
  • une gestion de ville médiévale (à la héros of might and magic). J’aurais bien voulu le tester celui là, mais un plantage de mon plugin Flash en plein tutoriel a fait que maintenant il déconne grave et je ne peux plus finir le tuto)
  • gérer ses héros et son château médiéval dans le monde de Dragon Age, avec une gestion des combats en tour par tour (là aussi à la  héros of might and magic, sauf qu’on ne contrôle que des héros et pas des paquets d’unités)
  • le pire du pire, une gestion de plantation de jardin, faite par un ET, qui m’a saoulé définitivement au bout de 3 minutes. Une horreur.

Sur tout les jeux, on est sur du très basique, type jeux web moyen. Des ressources que l’on peut miner ou qui remontent toute seule dans le temps et une ressource ‘magique’ qui elle ne peut que s’acheter avec des vrais euros.

Et bien entendu cette ressource spéciale permet :

  • d’acheter des items qui vont vous faire gagner plein plein plein de temps (genre un pack d’un millions de ressource min-able (comme que l’on peut miner)
  • refaire le plein de ressources lorsque celles si se reconstituent avec le temps. C’est le cas par exemple dans Crime City
  • d’acheter carrément des items qui sont inachetable avec des ressources normale.

Et bien entendu les items spéciaux engendrent une différence de puissance importante entre joueurs ‘payant’ et joueurs gratuit. Ce qui est gênant pour des jeux multijoueur basés sur la compétition et la confrontation entre joueurs. Parce que par exemple sur Edgeworld, on peut acheté des boosts pour augmenter les dégâts de ses unités ou les capacités tactiques. Embêtant pour du jeu PvP.

Au niveau de l’interaction sociale, c’est bien souvent assez limité aussi. A part publier 3245 trucs par jour à base de ‘j’ai tué le méchant dragon, je suis niveau 42, j’ai construit la quatrième upgrade de mon command center ou forcer tes amis à faire partie de ton groupe (ta mafia, ton groupe de jardinage, etc etc..), il n’y a pas souvent grand chose d’autre. Dans Edgeworld, je crois même qu’à part inviter tes amis à jouer, le coté amis google+ n’est pas du tout pris en compte (bien entendu il y a des guildes mais comme dans tout jeux Web classique). Quelques bonnes idées parsèment pourtant les différents jeux. Dans Crime City, par exemple, vos potes de mafia peuvent par exemple venir dans votre quartier QG et protéger vos bâtiments, ce que vous, vous ne pouvez pas faire.

Au niveau des jeux ‘autres’, je n’ai pour l’instant testé que Wild Ones une espèce de Worms avec des chiens et des lapins. Rien de bien original donc, quelques armes sympa (genre le nid de guêpes, ou ruche d’abeille je sais pas trop) et un mécanisme de jeu qui fonctionne bien, vu que c’est un peu celui de Worms:). La aussi deux types de ressources, des dollars et des biscuits chien. La aussi les même mécanisme que vu précédemment. Mais vu que l’on ne peut jouer, apparemment que soit en entraînement contre le serveur soit contre ses amis il est plus facile de jouer sans désavantage entre les joueurs (comprendre bannir les items boosteurs payants)

Au final, hé ben c’est plutôt décevant. Vous allez me dire pas plus que les jeux facebook. C’est vrai. Mais ce n’est pas une excuse. A part les puzzles games qui bien que d’une originalité proche du néant remplissent bien leur rôle de démons de la procrastination, j’ai bien l’impression que pour l’instant en temps les jeux google plus vont rapidement lasser la plupart des joueurs, surtout des joueurs gratuits entraînant à mon avis, peu de joueurs payant.

Semaine du 12 août

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 12 août
Aug 122011
 

Troisième semaine depuis le lancement de cette catégorie, et donc troisième billet.

 

Les liens de la semaine sont donc :

 Posted by at 13:10
Aug 052011
 

Bon finalement, comme je publie le vendredi les petits billets Truc et Vrac, je me suis dit qu’il était plus intelligent de numéroter en fonction du vendredi et pas du lundi. D’où le changement dans le titre.

 

Les liens de la semaine passée :

 

 Posted by at 13:02

Semaine du 25 juillet

 Trucs et Vrac  Comments Off on Semaine du 25 juillet
Jul 292011
 

Je ne savais pas trop où rassembler les différents liens qui tout au long d’une semaine m’ont suffisamment intéressés pour que je veuille les partager. J’avais essayé il y a quelques temps un tumblr, mais au bout de trois billets, j’en ai eu marre.

 

Du coup, une ouverture de catégorie, les Trucs et Vrac (oui c’est un clin d’oeil). Et un premier billet avec quelques liens. (Bon comme j’ai eu l’idée hier soir, le premier billet sera un peu maigre et pas forcément représentatif de ce que j’ai aimé lire pendant ma semaine, mais le prochain sera plus complet, promis).

 

 Posted by at 12:40
Jul 282011
 

Avec énormément de retard (non monsieur Daks, je ne vais pas renommer ma rubrique la django app du mois dernier) voici donc la django app du mois de juin.

Ce mois-ci, enfin le mois dernier, je vais vous présenter Impostor une application que j’ai découvert au détour d’un tweet (de dzen je crois )

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

 

Deux possibilité pour le trouver, sa page github ou sa page django packages. Pas de page pypi, enfin pas encore, espérons qu’elle arrive vite.

Pour l’installer, pas le choix, il faut passer par github.
Un petit git clone https://github.com/samastur/Impostor.git et c’est plié.

Quand à la doc, Elle se limite au readme.rst. Mais cela suffit. Et puis le readme est bien clair. Il vous expliquera comment l’installer dans votre projet django et comment vous en servir (et puis si vous continuer à lire, je vous l’expliquerais aussi)

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

 

Tout simplement à se déguiser lorsque l’on se logue. D’ailleurs c’est un des meilleurs noms d’app django que j’ai pu croiser. Décrivant à la fois bien la finalité de l’app tout en étant rigolo.

Impostor vous permettra donc, si vous avez un login staff member de vous loguer en temps qu’un au tre utilisateur. Vous verrez donc l’appli comme il la voit, vous pourrez interagir avec django en étant considéré comme l’utilisateur dont vous avez prit les traits (enfin le login).

3- Comment ça marche ?

C’est tout simple.
Il suffit d’ajouter un backend d’authentification à votre application django, à savoir ‘impostor.backend.AuthBackend’

ce qui doit vous donner quelque chose ressemblant à :

 AUTHENTICATION_BACKENDS = (
 'django.contrib.auth.backends.ModelBackend',
 'impostor.backend.AuthBackend',
 )

et bien entendu il faut ajouter ‘impostor’ à vos INSTALLED_APPS

Ensuite ?

Un simple petit syncdb et c’est fini, vous allez pouvoir vous déguiser en un de vos utilisateurs. Comment ?
Au lieu de vous loguer avec votre login il vous suffira de vous loguer ainsi :

 votrelogin as leloginquevousvoulezdevenir

 

et de taper votre password.

Retour des MadInterviews avec celle de Jacques Martel, le papa de Bloody Marie

 Interviews  Comments Off on Retour des MadInterviews avec celle de Jacques Martel, le papa de Bloody Marie
Jul 222011
 

Quelle surprise lorsque j’ai vu un commentaire de l’auteur de Bloody Marie sur la critique que j’en avais faite. Il faut bien avouer que ça fait plaisir. Et puis rapidement une idée… Si ça a marché une fois, pourquoi pas deux. Et hop je prends mon clavier à deux mains et je demande si une MadInterview, ça serait possible. Et là, hop bonheur à nouveau. 🙂

C’est donc avec vraiment un grand plaisir que je relance les MadInterviews avec pour la première (d’une longue série j’espère) celle de Jacques Martel, auteur de Bloody Marie (mais qui a fait plein d’autres choses aussi hein, vous verrez en lisant 🙂 ).

 

1 — Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Un passionné de littérature, de celles de l’imaginaire en particulier, extrêmement bavard, qui préfère pour cela se présenter en seule une phrase, car trois serait la porte ouverte à bien plus…

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des blogs ?

Non, je ne tiens pas de blogs, mais de bons vieux sites internet dans lesquels on fait tout soi-même de A à Z, les fonds, les colonnes, etc.…
www.VirtuHall.com et www.SongesDrolatiques.fr

3 — Si oui, lesquels (les url sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

VirtuHall.com présente des travaux d’Infographie réalisés il y a quelque temps, sur des thèmes historiques, mais également fantastiques, et également mes romans et quelques texte courts assez anciens publiés dans le magazine Histoire Médiévale.
SongesDrolatiques est assez explicatif par son titre pour ceux qui aiment Rabelais. Curieux, je vous invite à y jeter un œil.

4 — Est-ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

Non, pas d’autres activés sur le net.

5 — Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

J’ai un compte facebook, dont je me sers pour diffuser des informations, ou échanger quelques réflexions avec d’autres personnes de façon assez succincte.

6 — Es tu addict au net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Et non, même si je possède internet depuis assez longtemps (premier abonnement chez Worldnet, puis Infonie, avec les modems 28.8 K ), je ne suis pas accro au net. Je m’en sers pour mes mails et trouver des informations. Avec une exception pour les heures passées sur le BattleNet de Diablo 1 et 2, mais c’est une addiction à ce jeu, pas au net.

7 — Sur le net où peut-on te trouver ?

En direct ? Très rare et peu de temps. Sinon sur mon site www.VirtuHall.com ou Facebook.

Le boulot

8 — Écrire c’est ton unique boulot ou tu as un autre boulot à côté ?

J’ai bien évidemment un autre boulot à côté.

Branchement dont tu es le héros si tu as répondu “j’ai un autre boulot à côté” à la question 8 va en question 9, sinon 12

9 — Quel est donc ton autre boulot ?

Dessinateur projeteur en Industrie Lourde et Installation d’Usines, actuellement dans le domaine du traitement de l’eau. Ce qui comprend l’étude d’installations, la réalisation des plans, et de la coordination de chantier. C’est passionnant pour ceux qui aiment les légos.

10 — Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

Je travaille en général sur mes textes le matin entre 6H30 et 7H30, puis le soir et certaines parties du week-end, et les vacances pour les grandes relectures.

11 — Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ?

Je pense, oui. Je ne connais par très bien la situation, mais parmi les écrivains français de l’imaginaire qui vivent de leur plume, peu passent à la TV ou à la radio, pourtant ils mangent à leur fin.

11bis — Est-ce que tes deux métiers se nourrissent l’un de l’autre ? Si oui comment ?

Oui. Mes activités dans l’industrie me permettent de rencontrer beaucoup de gens, qui n’ont rien à voir avec ceux du domaine littéraire, qui sont très souvent hauts en couleur, assez grande gueule, tout en étant pour la grande majorité très sympatriques. Il s’agit d’un domaine dans lequel les relations restent humaines, où le but commun est bâtir quelque chose, malgré les différences de caractères et d’opinions, et il n’y a pas le choix ; il faut que ça marche ! Cette ambiance, ces personnages (certains sont de véritables personnages !) sont une grande source d’inspiration pour ceux de mes romans.

12 — Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ou alors ça lui sert juste à se payer un resto ?

N’y ai-je pas répondu en 11 ? (Nd MrJmad : c’est la reprise ça, je suis pas encore complètement rodé et du coup, je fais des erreurs…)

L’écriture

12 — Quand as-tu eu envie d’écrire ? Quand as-tu commencé “pour de vrai” ?

Je n’ai pas eu « envie d’écrire », subitement comme cela, c’est une suite de circonstances. Depuis toujours, j’ai aimé les histoires, en lire, en raconter. Lorsque je me suis intéressé à l’Histoire, via la reconstitution historique, je suis tombé accro aux anecdotes racontées par les contemporains des grands événements, que l’on peut trouver dans les récits d’époque, et j’en ai farci les oreilles de ceux que je connaissais.
Quand, avec deux associés nous avons fondé les éditions Harnois et entamé la publication du magazine Histoire Médiévale, l’un deux (je m’en rappelle encore) m’a lancé, et puis tu devrais essayer de faire une rubrique avec des anecdotes au lieu de nous les raconter pour la millième fois (j’ai cette faculté de raconter cent fois la même histoire à la même personne, sans, pour ma part, me lasser.). J’ai donc commencé l’écriture de récits très courts, tirés d’anecdotes trouvées dans des récits écrits par des contemporains du moyen-âge, sous le titre « Histoire d’un jour ». L’exercice m’a vraiment plus et j’ai décidé d’en faire une par numéro.
Pour un numéro spécial loups, j’ai décidé de créer une petite histoire, plus longue que les autres, basée sur la vision à cette époque des changeurs de formes. Elle a beaucoup plu et cela m’a donné envie de faire plus long, mais je n’avais pas le temps, alors j’ai peaufiné les histoires courtes suivantes.
Dans l’année qui a suivi, nous avons lancé un magazine de BD « K.O.G. », que nous avons arrêté après le second numéro. Nous y avons publié un court récit de Jean-Pierre Andrevon, illustré par Afif Khaled. Lorsque j’ai annoncé à JP Andrevon que nous cessions la publication du magazine, il m’a dit « je suis sûr que nous nous recroiserons un jour. » Cette remarque, plus également les contacts avec des « anciens » comme Caza, Coucho, l’illustrateur fou The Black Frog (Grand Architecte du magazine), ou encore le responsable des Editions Mosquitos, qui nous ont soutenus et encouragés, m’ont donné envie d’aller plus loin. D’ailleurs, j’en profite pour les remercier ici, je pense sincèrement qu’ils sont pour beaucoup dans mon passage à l’écriture de romans.
Ensuite, et bien… Voir la postface du second tome de Sacrifice du Guerrier, chez Mnemos, pour la longue genèse de mon premier roman, j’y explique tout, et en détail…

12bis — Mais au fait, pourquoi écris-tu ?

Parce que cela me plait réellement, et de plus en plus chaque jour. Une sorte de rêve d’enfance, que je n’aurais pas eu, et qui se réalise.

13 — Comment écris-tu ? Tu as un cérémonial précis (lieu, horaire ou autre) ?

A part le café, pas de cérémonial, ni de chose précise. Parfois directement sur ordinateur, parfois sur le calepin qui ne quitte jamais ma poche.

13bis — Y a-t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont “modelé” ce que tu écris ? Lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Je ne sais pas si des auteurs ont « modelé » ce que j’écris. Par contre je suis convaincu que tout ce que l’on a lu depuis son enfance a une influence. Très gros lecteur, je suis incapable de citer tous ceux que j’ai aimé, mais qui me viennent spontanément à l’esprit, qui m’ont donc marqué, Jules Vallès, Pierre Pelot, San-Antonio, Homère, Hugo (très tardivement, grâce à Philippe « Polaris » Tessier.), PK Dick, Herbert (Dune), Heilein (Etoiles garde à vous), Cordwainer Smith, Walter Williamson (Câblé), Orson Scott Gard, Daniel Keyes (Algernon), RE Howard, Kafka…

14 — Et puis qu’écris-tu ? Tu as des univers précis que tu développes peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? Raconte nous.

Pour l’instant Sacrifice du Guerrier, mon premier roman, se situe dans une antiquité fantastique, tandis que Bloody Marie, le second se passe dans un avenir lointain, et je travaille actuellement sur un récit se passant au Nouveau Monde dans les années 1800. Entre temps, j’ai achevé un autre roman (actuellement en lecture chez Mnemos) se situant dans le même univers que Sacrifice du Guerrier, mais avec d’autres personnages. Les univers que je mets en place vont de pair avec l’histoire que j’ai envie de raconter, je n’ai rien de précis en préparation, lié à un univers ; ce sont d’abord les personnages qui « arrivent », puis l’univers qui les entoure.

15 — Les DRM tu en penses quoi ?

Je n’ai pas d’avis. Je n’y connais rien. J’achète des CD que je transfère sur mon ordi en cas de déplacement, donc je n’ai pas de soucis de DRM. J’aime acheter du « physique », avoir un support palpable qui ne dépende pas d’unité de stockage.

16 — Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Le livre papier est un objet autonome qui se suffit à lui-même une fois imprimé, qui ne nécessite pas d’appareil tiers (qui eux-mêmes dépendent du courant pour fonctionner) pour être lu. On peut l’échanger, le prêter et se le voir rendre avec plaisir. Et le plaisir de passer la main sur une grande bibliothèque, de passer la main dessus, d’en sortir un livre, d’en regarder la couv, en respirer la bonne odeur de papier, en lire quelques lignes avant de le remettre à sa place. Et puis il y a le plaisir de fouiner dans la bibliothèque des amis, d’en sortir un livre en posant la question « c’est bien ça
Alors une version numérique que l’on donne sur une clef usb, que l’on n’a pas besoin de vous rendre et qu’il faut lire sur un appareil qu’il faut recharger… Qui se résume à une liste de fichiers sur un ordinateur…
Dans le cas d’une bibliothèque de documentation, pour le travail ou de la recherche, oui. Mais pour le plaisir, non.

17 — Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre, que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Je ne sais pas. Si un jour je devais gagner de quoi vivre avec mes romans j’y réfléchirais sûrement, mais pour l’instant, je ne me pose pas la question.

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre va en question 18 sinon en question 19

18 — Est-ce que tu as répondu non à la question 17 parce qu’il est difficile de transposer les business existants au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

Voir réponse à la 17.

19 — Revenons-en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

En écoutant de la musique, en entendant une réflexion à la radio, en me promenant, c’est assez divers. Il s’agit d’une base ténue que je note, puis que je creuse lorsqu’elle continue à me tourner dans la tête, s’épaississant au fur et à mesure.

20 — Si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Avec le peu de recul que j’ai, c’est à dire pour l’instant seulement deux romans de publiés, je dirais : travailler, travailler encore et encore son texte jusqu’au maximum de qualité que l’on soit capable d’atteindre. Si après plusieurs relectures complètes, avec corrections et améliorations, on est encore soi-même capable de trouver du plaisir à la lecture du texte, peut-être que quelqu’un d’autre, neutre, sans l’attachement du créateur pour son propre travail, y trouvera aussi du plaisir.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu ‘va plutôt chercher un vrai boulot’ à la question 20 va en 20bis sinon va en 21

20bis — Bon et à part ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

Ne jamais renoncer si l’écriture est quelque chose qui vous tient à cœur. C’est long, difficile, cela demande du temps, de l’investissement, mais quel plaisir ensuite. Pour quelqu’un comme moi, qui a passé des années dans les bibliothèques et les librairies, voir son propre roman dans les rayons, et surtout discuter avec ceux qui l’ont apprécié lors de rencontres et festival, est un bonheur absolu.
Ne renoncez jamais. Il est difficile de se faire éditer, mais si vous ne tentez pas votre chance, vous n’en avez aucune.

21 — Est-ce que ce fut difficile de trouver un éditeur ? Comment as-tu fait ?

Trouver un éditeur n’est pas quelque chose de difficile en soit, puisqu’il s’agit surtout d’une attente. Ce n’est pas un exploit physique ou intellectuel, c’est une démarche qui demande surtout de la patience puisque l’on peut patienter jusqu’à sa mort sans résultat…
Pour ma part j’ai imprimé une bonne quantité d’exemplaires du premier tome de Sacrifice du Guerrier, bien présenté, les ai agrafés, y ai joint un synopsis clair et les ai envoyés à une vingtaine d’éditeurs susceptibles de le publier. En attendant les réponses j’ai travaillé sur le second et dernier tome.
Pendant un an j’ai reçu des réponses négatives, puis février 2008, j’ai eu un coup de téléphone de Mnemos me disant (la phrase m’est restée en mémoire) « votre roman peut tout à fait faire partie de notre collection ». J’ai discuté pendant un moment du roman, de choses et d’autres, puis, après avoir raccroché, ai fait des bonds sur place en criant, oui ! Oui ! Oui !

21bis — Ça se passe comment d’ailleurs les relations avec un éditeur ? Est-ce qu’il a un droit de regard sur le texte ? Si oui, jusqu’à quel point ? Et comment on gère en tant qu’auteur, d’avoir des gens qui demandent de modifier son texte ?

Pour ma part les relations avec les éditeurs se passent bien. Les corrections qui m’ont été demandées étaient souvent mineures, ne concernaient que des points de détails pour plus de clarté, pour renforcer certains aspects des personnages ou mettre en valeur des éléments pas assez mis en avant. Chaque fois les demandes étaient accompagnées d’explications, sans caractère obligatoire, et je dois le dire, dans 90% des cas servaient le texte.

22 — L’autoédition tu en penses quoi ?

L’édition à compte d’auteur est à éviter absolument. Quant à l’autoédition totale, pourquoi pas pour ceux qui sont absolument désespérés de ne pas être publiés par un éditeur établi. Mais elle ne permet pas l’accès aux circuits de distribution en place ; elle demande donc à l’auteur de se vendre lui-même.

Les bouquins

23 — Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

A la folie.

24 — Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas ?

De tout, avec une prédilection pour l’imaginaire.

25 — SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF

26 — En ce moment tu lis quoi ?

Le Trône de Fer de GRR Martin et je relis en même temps les Récits de Voyage de Marco Polo.

27 — Ton (ou tes, si tu n’en listes pas 34) livre préféré ? Ton auteur préféré ?

L’œuvre de Jules Valles, Rituel du Mépris de Volodine, la série des Hommes Sans Futur de Pierre Pelot, Câblé de Walter Williamson, Des Fleurs pour Algernon de Keyes, les Dune d’Herbert (père), l’Iliade et l’Odyssée, Salammbô de Flaubert, Les Seigneurs de l’Instrumentalité de Cordwainer Smith, l’Homme qui Rit d’Hugo, les Orwell (qu’ils soient SF ou non), les… J’arrête là, j’en ai tellement des préférés…

28 — Ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Les œuvres complètes de Jules Valles, en deux tomes à la pléiade, qui contiennent toutes les courtes chroniques écrites pour différents journaux de l’époque. Lisez la trilogie Enfant, Bachelier, Révolté, et vous comprendrez.

29 — Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Le Pays de la Nuit d’Hodgson. Le style du début du siècle est assez éprouvant, sa vision de la femme est… d’époque, mais quelles idées, quelles images !

30 — Et si tu devais me conseiller un livre ? En français ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? Et qui en plus me plaira ?

La trilogie, Enfant, Bachelier, Révolté, de Vallès, qui raconte sa propre vie à l’époque d’Hugo. C’est écris avec les tripes et vraiment poignant.

Ta vraie life

31 — Ton bureau chez toi il ressemble à quoi (si tu as une photo…) ?

Une table simple, une mini-chaîne hi-fi, un ordinateur, de bons vieux Bescherelle et un dictionnaire.

32 — Tu as d’autres passions, loisirs ? Lesquels ?

Arts martiaux, musique et BD.

33 — Parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéos/jeux de rôle/bouquins (depuis quand, ça consiste en quoi, pourquoi tu aimes)

Les arts martiaux, parce que apprendre à faire du mal à son prochain m’a toujours fasciné, et puis cela comble de bonheur et défoule la partie « animale » qui reste en nous, nous laissant ensuite calme et serein pour affronter la vie.

34 — Tu t’investis dans des trucs précis ? Projets divers, art, asso ?

En ce moment, je travaille en collaboration avec DK-Game, pour utiliser l’univers de Bloody Marie dans un jeu vidéo de course de vaisseaux dans l’espace.
Les environnements des courses seront tirés d’endroits venus de l’univers de BM, et surtout, l’interface, la présentation, le système de niveau et de « rank », le forum lié, les noms des personnages, les règles, la façon de jouer, tout a été pensé pour retranscrire une ambiance pirate telle que je l’ai mise en place dans mon roman. C’est un projet vraiment passionnant, et voir des lieux tels que Libertia, les Sphères, ou encore le Lao Tseu mis en image par des graphistes talentueux est un vrai plaisir. Mais il va falloir attendre encore un peu avant de voir tout cela tourner.
Un petit lien vers le site mis en place pour présenter le projet : http://www.dk-games.com/RaggedEdge/
Vous y trouverez aussi une petite vidéo tirée de la version test du jeu, avant adaptation à l’univers sanglant et tonnant de Bloody Marie.

Jeux de rôles

35 — Es-tu rôliste ?

J’ai été un rôliste fou furieux entre 1983-84 et 2000, ensuite cela s’est un peu calmé.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 35 passe à la 36 sinon à la 42

36 — Tu joues à quel style de jeux ? Plutôt joueur ou MJ ?

J’ai principalement joué à AD&D (joueur), Stormbringer MJ), Gamma World (Joueur), Rift (Joueur), Shadowrun (joueur), et Runequest dans le monde de Glorantha (MJ).

36bis– Pourquoi aimes-tu jouer au JDR ?

Trop long à expliquer, mais surtout cela permettait de retrouver ses amis.

37– Le premier JDR auquel tu as joué ? Tu avais quel âge ?

AD&D, en 1983-84, j’avais 19 ans.

38 — Le type de tes personnages ? Brun ténébreux, femme fatale à forte poitrine, vieux papy chauve ou tout autre ?

Dans AD&D surtout des guerriers, paladins, ou guerrier/voleur. Dans les autres des personnages polyvalents, mais toujours capables de se battre et d’être autonomes.

39 — DD4 tu en penses quoi ?

AD&D était déjà mort avec l’arrivée de l’Unearthed Arcana. Les skills amenés par la version DragonLance étaient très bien en complément et c’est tout ce qu’il lui fallait. Le charme d’AD&D c’était son côté « carré » et brut de décoffrage. Il n’y que là qu’un guerrier pouvait charger au travers de boules de feu et s’en sortir, car le monde était fait pour cela.
DD4 c’est le jeu où un paladin peut être un orc et chasser les méchants en utilisant des bolas, c’est ça ? Je caricature un peu, j’avoue…

40 — Ton personnage actuel, qui est-ce (background, description, fait d’armes, amuse toi 🙂 ) ?

Pas de personnage actuel, je ne joue plus depuis quelques années.

41– Un souvenir de partie qui t’a spécialement marqué ?

Une partie de Runequest. L’un des personnages avait décidé d’attaquer une mine dans laquelle était extrais des minerais précieux, dont l’acier (oui, dans runquest il s’extrait car il est les ossements des dieux tombés durant la guerre des dieux) précieux entre tous car permettant de forger des armes et des armures sans égal. (Runequest se passe à l’âge du bronze).
J’avais passé la semaine à déterminer la mine, qui y était, les tours de gardes, les NPC, etc… Autour de la table tout le monde se prépare, dresse des plans plus tordus les uns que les autres qui n’ont aucune chance de réussir. Soudain l’un des personnages (le guerrier sage du groupe) demande à celui qui voulait faire le raid. « Il t’en faut combien ? » L’autre répond (il ne lui en fallait pas beaucoup, mais il aimait les exploits, d’où l’attaque plutôt que d’en voler quelque part). Le sage me jette un coup d’œil sournois et lance à l’autre. « J’en ai, on a pris l’année dernière, bla, bla. Si tu veux je te les donne. » Et il y en avait assez… Regards mesquins des joueurs vers moi, explosions de rires devant mon air déconfit… Je demande à tout hasard : « vous voulez faire quelque chose ? » histoire d’improviser une petite partie, de ne pas être venu pour rien. « Ben non, là on est bien… » Nouvelles explosions de rires, repli du paravent… Heureusement, le furieux et le sage m’ont lancé. « Ne t’inquiète pas, on va se la faire ta mine ! » Et là, sourire !!!

41bis — Tu connais Histoires de rôlistes ? Le site, géré par moi-même, qui permet de partager ses histoires de rôlistes ?

Le monde est petit, j’y vais de temps à autre. J’ai beaucoup aimé celle des anciens qui viennent pourrir la partie du jeune MJ autoritaire lors d’un tournoi. J’avais presque pitié… (nd MrJmad : merde alors, mais histoiresderolistes est-il mondialement connu ?? top cool  🙂 )

Jeux vidéos

42 — Tu joues ou as joué aux jeux vidéo ?

De temps à autre.

Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 42 tu as répondu oui va à la question 43 sinon va à la question 49, là pareil les questions peuvent être au passé si tu as arrêté

43 — A quoi joues-tu actuellement ?

Dungeon Keeper 2

44 — Tu aimes quoi comme type de jeux ?

Je ne suis pas un fan, mais assez obstiné lorsque j’aime. Je n’ai joué qu’a Diablo 1 et 2, Fallout 1 et 2, et Dungeon Keeper 1 et 2.

45 — Ton premier souvenir de jeux vidéo ?

Diablo 1

46 — Tes derniers coups de cœur ?

Dungeon Keeper 2

47 — Atari 2600 ou Master System ou NES ?

Hein ?

48 — Les jeux en mode texte, comme Nethack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Comment ?

Question pour me faire mousser

49 — Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ce soit oui ou non) ?

Je ne l’avais jamais lu avant de trouver la critique de Bloody Marie dessus.

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

50 — Tu es plus Jim Parsons ou Steve Carell ? Pourquoi ?

Je ne connais aucun des deux.

51 — Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

  • Des Fleurs pour Algernon, le livre a offrir à ceux qui disent je n’aime pas lire.
  • Blade Runner, que peut-on dire dessus ?
  • Battlestar Galactica 2003, la meilleure série de ces dix dernières années.
  • Je ne perds pas de temps à regarder ce que je n’aime pas.
  • Excalibret, le plus mauvais film que je n’ai jamais vu.

52 — Ton pire souvenir scolaire ?

Je n’ai pas de mauvais souvenirs.

53 — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Je ne m’en rappelle plus.

54 — Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Impossible de se définir par rapport à un seul événement, je zappe.

55 — Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Trou.

56 — Tu es plus couscous ou tartiflette ?

Couscous.

Juste avant la fin, un peu de liberté

57 — Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posée ?

« Hello, Jacques, je suis un grand éditeur en langue anglaise, je suis intéressé par la traduction de Sacrifice du Guerrier et de Bloody Marie, les droits sont-ils disponible ? »

58 — Et donc, la réponse ?

« Yes, Yes, Yes ! » Et ensuite je fais des bonds !

59 — Un coup de gueule à passer ?

Non, pas spécialement.

60 — Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Trop de sujets qui me passionnent pour en parler ici. Cela me prendrait trop de temps.

Le mot de la fin, en 17 mots (ce qui fait les 17 mots de la fin…) ?

Je n’ai pas compris « ce qui fait les 17 mots de la fin… ».

 Posted by at 11:00
Jul 162011
 

Parmi les auteurs dont je suis tout spécialement fan, il y a Dick. C’est vraiment un auteur que j’affectionne tout aussi bien pour ses nouvelles que ses romans ou que les recueils de lettre qui ont été publié (comme la fille aux cheveux noirs).

Quand je suis tombé sur Souvenir, je n’ai donc pas pu résister, je l’ai acheté. Et je l’ai lu, dans la foulée, en moins de 24h.

Souvenir contient sept nouvelles et deux textes théoriques.

Le premier des deux textes évoque le Maître du Haut Château (si vous ne l’avez pas lu, foncez) et le nazisme. Quand au second, il parle de schizophrénie, du livre des changements et de la synchronicité (et aussi de LSD).

Les nouvelles sont :

  • Rajustement (qui a servit de base à une adaptation au cinéma, l’agence avec Mat Damon)
  • Interférence (où l’on retrouvera le plongeur de paycheck)
  • Souvenir
  • Progéniture (une nouvelle variation sur l’enfance et l’éducation des enfants)
  • Sur la terre sans joie (rencontre avec les anges)
  • Etrange Eden (rencontre avec une circé extra terrestre)
  • Le monde de Jon (sur le thème voyage dans le temps)

Elles ont toutes été publiés en 1954, ce sont donc des nouvelles du début de sa carrière (Dick ayant été publié pour la première fois en 52). Pourtant elles portent en elles tout ce qui donne à un texte de Dick, le ‘cachet Dick’.

Si vous aimez ce qu’écrit le monsieur, et comment ne peut-on pas aimer ?, alors n’hésitez pas, il vous faut ce recueil.