Magic: The Gathering – Duels of the Planeswalkers

La séance de solde de Steam m’a permis de découvrir quelques jeux sans trop exploser mon budget jeux vidéos. J’ai d’ailleurs fait quelques bonnes trouvailles dont je vous parlerais sous peu (et suis tombé par hasard sur un jeu que je ne connaissais pas du tout et qui ressemble de très très prêt à un des concepts que j’ai dans mes cartons… comme quoi).

Mais aujourd’hui je vais plutôt vous parler de duels of the planeswalkers, le nouveau jeu Magic.

Déjà, un point qui m’a surpris, son prix. Même pas 10 euros, (en fait 8,99 euros pour être précis). Bon après, il y a déjà une extension à 5 euros plus un gros paquet de DLC à 0,99 euros l’un qui vont nous permettre de dépenser autant de thunes que pour un jeu à 50 euros. (bon heureusement pour l’instant les DLC se limitent à du contenu que l’on peut débloquer en jeu mais que l’on peut acheter si l’on est fainéant). Mais on peut très bien s’en passer.

1- Le jeux en lui même

Le jeux se découpe en plusieurs parties. Les défis, la campagne, les matchs personnalisés et la partie online.

1.1 Seul

La grosse partie ici sera la campagne que vous allez devoir refaire de multiples fois. Enfin disons à chaque fois que vous allez vouloir débloquer toutes les cartes d’un deck. C’est en effet la seule façon d’avoir son deck complet (ou alors d’acheter les cartes en DLC). Autant certains combats sont facile autant d’autre (comme par exemple le dernier avec son put… de jeux artefact) sont clairement hard.

Les défis eux, sont en nombre bien trop réduit. Dommage parce que je trouvais ce principe de trouver comment gagner en un round vraiment sympathique. Mais là, seulement 8 petits défis, c’est vraiment trop peu et ça ne vous occuperas pas plus d’une heure.

Quand aux match personnalisés, tout est dit dans le titre, vous choisissez l’un des decks ennemis, votre deck, vous configurez quelques paramètres (point de vie et taille de la main au départ) et go baston.

1.2 Online.

Le mode online propose deux façons de jouer :

  • Soit en coopération, ce qui vous permettra de faire des matchs personnalisés ou la campagne avec un pote.
  • Soit des parties contre les joueurs.

Et c’est là, à mon avis, tout l’intérêt du jeu. Pouvoir se mesurer contre d’autre dans des parties avec classement.

2- Mon avis

Lorsque j’ai commencé à jouer, j’ai été surpris et presque déçu du relativement faible nombre de cartes jouables. Il y a en effet à peine 8 cartes composé chacun de 24 terrains, 36 cartes de bases et 17 cartes à débloquer. Sachant que bien entendu les cartes débloquables sont obligatoires pour être compétitif en online avec les decks.

Au vu du petits nombre de decks possibles, j’avais peur que le jeu soit rapidement ennuyeux. Mais au final non. Et après un certain nombre de partie, je ne me suis toujours pas lassé (par contre devoir refaire la campagne encore et encore pour débloquer les decks… ça finit par lourder).

Par contre, plus ennuyeux, le faible nombre d’adversaire en online qui ne présage rien de bon (et quelques petits des problèmes de connexions…)

Au final, cette nouvelle mouture de Magic est plutôt un bon jeu, en tout cas pour ceux qui comme moi ont passé pas mal d’heures des cartes à la main et qui ont envie de retrouver quelques-unes des sensations de ses anciennes parties.

Et puis il faut bien l’avouer, à moins de 9 euros, c’est vraiment un bon investissement.

Hardcore gamer, mais qui es tu ?

C’est un billet sur le blog d‘eowine qui a donné lieu a une flopée de commentaire qui m’a donné l’envie d’éclaircir ma pensée sur la question des hard core gamer. (ce n’est d’ailleurs pas la seule idée de billet que j’ai eu à la suite de la longue discussion qui s’est tenu dans les commentaires du billet d’Eowine, mais chaque chose en son temps.

Il y a toujours eu des hard core gamer. Et il y en aura toujours, enfin j’espère. Mais avec le recul que me donne mon nombre d’année sans cesse plus grand, j’ai bien l’impression que la définition donnée à cette catégorie de joueur a quelque peu changé.

Les hardcore gamers d’avant, quand c’était mieux.

Là, je vous parle d’un temps, que les moins de vingts ans, ne peuvent pas connaître. De ce qu’on appelait un hard core gamer lorsque la notion de ‘perdre’ existait encore dans les jeux. Lorsqu’ils n’avaient pas tous forcément de mode sauvegarde ou que, pour avoir des crédits en plus, il fallait rajouter des sous dans la machine.

Quand être un hardcore gamer, ça voulait dire avoir du temps devant soi, du talent et un goût pour l’inutilité. Finir Metal Slug sans utiliser un seul continu, finir un beats then all tout à reculons, finir street fighter 2 qu’avec des perfect ou encore finir diablo 2 en mode hardcore (quelle merveille ce mode hardcore, j’espère vraiment que le prochain diablo en aura un aussi)

Les hardcore gamers de maintenant

Bien souvent aujourd’hui, j’ai l’impression que la définition du hardcore gamers se limitent à ‘qui à du temps’. Est un hardcore gamer celui qui est lvl 80 sur WoW ou level 50 sur Aion et qui a finit tout leur instance et récupéré le meilleur des stuffs.

Alors on me répliquera que ce n’est pas vrai, que je limite les choses, juste parce que je n’aime pas vraiment le chemin que prennent les MMORPG d’aujourd’hui. Qu’il y a encore des hardcore gamers qui ne le sont pas que parce qu’ils ont du temps. Que les champions de starcraft 1 et 2 (y a déjà des brutes sur la béta qui me mettent des fessées régulièrement) ou les dieux de teamfortress (qui me mettent aussi des fessées) sont des gens qui ont plus qu’un peu de talent.

Et c’est vrai.

N’empêche que.

Je trouve que cette confrontation solitaire avec la machine, en se rajoutant ses propres règles, de nouvelles juste pour le plaisir, juste pour montrer qu’on peut le faire, ça manque pas mal au hardcore gaming.

Et qu’entre la horde de ceux qui pensent qu’être un hardcore gamer c’est juste jouer 8h/jour tout les jours et ceux qui ne le conçoivent que comme une compétition acharnée, hé ben il reste peu de place pour la fantaisie et la poésie qui pouvait exister avant.

Retour sur 7minut.es

Depuis ce matin, mrboo a lancé un nouveau projet d’appli reposant sur twitter à savoir 7minut.es. Ce petit concept est un exemple parfait d’inutilité complète. Et donc, en tout cas pour aujourd’hui, le truc prend plutôt bien.

Le concept est vraiment simpliste. Vous vous connectez à travers twitter et vous avez du coup 7 minutes pour faire venir le maximum de monde sur une page 7minut.es. Tout cela pour arriver à faire un highscore. Autrement dit, savoir qui à la plus longue.

L’intérêt ? Aucun sauf de s’amuser trois minutes en retombant en enfance à jouer à un jeu simple de qui qui est le plus fort.

A part pour mrboo, qui a logé une jolie pub pour un de ses ‘vrais projets’, à savoir hellotipi. Ce qui fait que chacun personne qui vient sur 7minut.es voit la pub hellotipi. Ce qui fait, si je calcule rapidement en fonction des highscores en cours pas loin de 2000 personnes (si j’en crois mrbooo c’est 11000 visites dans la journée), le premier jour. Bon ok, c’est peut-être assez souvent les mêmes.

N’empêche que… Ça fait des gens qui ont vu la pub. Et qui du coup, peut-être iront sur hellotipi (je parle d’expérience, en temps que futur papa dans quelques mois, et ben voilà, aller sur 7minut.es m’a rappelé que hellotipi existait et que peut-être que… il faudra que je le teste… )

Et ça fait un petit buzz, qui même si il ne dure qu’un jour ou qu’une semaine, ne mange pas de pain et ne coute pas grand chose (dixit mrboo lui même, le site est hébergé sur un petit kimsuffi ovh, c’est pas pour ce que ça coute… ), en tout cas bien moins cher qu’une campagne de pub classique.

C’est pour moi, typiquement, une initiative excellente. Mais pour que ça marche il faut à mon avis trois facteurs.

1 Le concept pas prise de tête et rigolo

La c’est tout con. Faire venir le max de personne sur une url en 7 minutes. Ça marche en un clic, c’est fatiguant pour personne. Pour les joueurs pareils, on clique une fois, on reclique pour l’authent oauth et puis voilà, c’est pas loin d’être tout.

Et c’est rigolo parce qu’on peut se challenger avec les autres participants du jeux.

2 Le nom de domaine qui va bien

Là, c’est comment dire, parfait. 7Minut.es. On ne peut pas faire mieux. Simple, avec l’extension qui s’intègre complétement. Un petit clin d’oeil au speedating en plus. Et c’est plié.

3 Un réseau de prescripteurs.

Faut pas non plus se leurrer . Si je l’avais lancé moi le site, je ne suis pas sur de faire 11 000 visites le premier jour. Parce que ni pressecitron, ni korben ni marion_mdm ne me follow et que pour qu’une idée comme ça, aussi inutile et volatile que 7minut.es fonctionnent il faut des prescripteurs un peu connu qui jouent le jeu et s’amuse à participer.

4 Conclusion

Si jamais vous avez lancé une appli web qui, vous l’espérez, doit vous rendre riche rapidement et qu’en même temps vous avez une idée du type de 7minut.es avec un nom de domaine sympa et un petit réseau de primojoueurs qui peuvent lancer la machine, n’hésitez pas, faites le. Après tout, c’est toujours les idées les plus bêtes qui marchent le mieux. Et puis si vous avez vraiment une idée sympa et que ça marche, ça vous coutera moins cher qu’une campagne addwords (et ça ancrera votre réputation de mec qui a des idées cool)

EIRL vs EURL vs AutoEntrepreneur

Je twittais hier un lien parlant du décret d’application mettant en place les EIRL. Quelques discussions plus tard je me dis que je vais rapidement donner mon avis sur le sujet. Au risque de dire des bêtises en me trompant.

1- AutoEntrepreneur Vs le reste

Déjà je vais expédier rapidement la comparaison avec l’autoentrepreneur. Pour moi le statut d’AE reste un statut de complément ou un statut de test. On devient AE quand on est salarié (ou retraité mais bon c’est pour moi inique de devoir travailler pendant sa retraite) et que l’on veut soit tester un concept rapidement avant de se lancer soit avoir quelques compléments de revenus.

Donc AE c’est soit un statut transitoire soit un statut d’appoint. Alors que EIRL ou EURL c’est des statuts ‘sur le long terme’.

2- EIRL vs EURL

La, je vais être sincère, je ne vois pas vraiment l’intérêt du nouveau dispositif EIRL à part d’être un effet de communication qui permet de dépoussiérer l’EURL qui peut paraître lourd et craignos pour les fringants nouveaux créateur d’entreprise. Pourquoi je dis ça ? Parce que les statuts se ressemblent beaucoup.

2-1 Les ressemblances

Ce sont deux types de structures à responsabilité limité. Donc dans les deux cas, le créateur est sensé avoir ses biens personnels protégés en cas de faillite de son entreprise. (je dis sensé parce qu’il me semble avoir lu plusieurs fois que si la faillite vient d’une faute de gestion avéré du responsable, celui ci pouvait alors être responsable sur ses bien personnels, ça serait à vérifier).

Dans les deux cas, on peut être imposé sur l’IS et non l’IR.

Dans les deux cas, il y a dépôts annuels des comptes. Alors je pense qu’effectivement pour l’EIRL cela sera peut-être plus simple que pour une EURL, mais je n’en suis même pas sur.

2-2 Les différences

L’EURL est une vrai société. Il faut donc rédiger des statuts, la faire immatriculer et avoir des Assemblées générales tout les ans. C’est effectivement une charge à prendre en compte. Mais si on regarde bien les statuts on les écrit qu’une fois et on les modifie que très rarement. L’assemblée générale, faut la faire tout les ans, mais ça reste assez bateau (et puis il y a des conseils pour ça).

L’EIRL fonctionne par contre avec un principe de dépôt de déclaration des biens, droits ou autre que l’entrepreneur va affecter à son EIRL. Ce qui veut dire de la paperasse à faire et à déposer à l’organisme qui va bien. Et si c’est des biens immobilier il faut faire des actes notariés. De nouveau de la paperasse. Et on ne sait rien sur comment faire si on change l’affectation des biens. Cette affectation des biens doit donner lieu à une comptabilité autonome (et là moi je comprends gestion des amortissements pour tout ce qui est matériel) et dépôt des comptes annuels.

3- Zone d’ombre et conclusion

Il y a pour l’instant pas mal de choses que l’on ne sait pas sur l’EIRL. Comment est ce que cela fonctionne lorsqu’on veut rajouter des biens dans la déclaration d’affectation ? Genre la location d’un local, l’achat de nouveau PC, comment cela se passe ? Comment amende-ton notre déclaration ?

L’EURL permet à la fois d’être transformé en SARL ou alors d’avoir des salariés, est ce que cela sera possible avec une EIRL ?

Au final, la grande différence est, j’en ai l’impression de troquer la paperasse générée par l’immatriculation d’une société par celle dû à une déclaration d’affectation de ressources à son activité.

D’un point de vue personnel, je ne suis pas vraiment sur que les créateurs d’entreprise soit gagnant au change. En fait, là comme ça, la création du statut EIRL me fait plus penser à un effet d’annonce, le statut spécial pour ‘les gens de l’internet’ et j’ai vraiment du mal à voir son intérêt réel comparé à une EURL. Surtout tant qu’on aura pas plus d’info sur les transformation possible en autre type de structure ou sur comment se passe les embauches. Mais je peux me tromper. Et si j’ai loupé une info qui ferrait que le statut d’EIRL serait vraiment top moumoute, j’espère qu’on m’en informera à travers les commentaires 🙂

Savoir se taire.

Encore un billet orienté entreprise.

Et comme c’est dimanche, presque la fin d’après midi, ce moment un peu étrange où l’on goute aux dernières heures du week-end en espérant secrètement que lundi matin n’arrivera jamais, que non, on ne va pas devoir se lever tôt et prendre son cartable pour aller à l’éco… heu pardon, sa sacoche de PC pour aller au boulot.

Puisqu’on est en plein dans cette période un peu trouble, sablonneuse de la fin de week-end, et vu qu’il n’y a plus de Disney Parade depuis longtemps sur TF1, je vais donc parler de commercial.

Je vais même créer une petite catégorie exprès pour, histoire de pouvoir facilement ranger les différents conseils que je pourrais vous donner, moi , en temps qu’informaticien qui se déguise en commercial.

Donc mon premier conseil, il est super simple c’est ‘savoir se taire’. C’est un conseil qui vaut surtout pour le premier rendez-vous avec un prospect.

Alors oui, je sais, je vais me faire descendre par tout ceux qui sont adepte de la mitraillette à mot. Du débit de parole tellement rapide qu’il finit par donner mal à la tête, à enfumer et à faire en sorte que votre futur client finit par dire oui à tout, juste pour vous voir partir (et filer à la pharmacie la plus proche pour faire une razzia sur leur stock d’aspirine).

Je pense que démarrer comme ça, c’est une erreur. Je pense qu’au final un futur client, il veut que vous lui apportiez une solution. Mais cette solution, c’est une solution à un problème qu’il a. Un problème bien précis.

Et si vous commencez avec grandes tirades et des avalanches de slides colorés, il ne peut pas vous parler de ses problèmes. Et du coup, il va être triste.

Donc, mon conseil c’est ‘taisez vous’ ou plutôt ‘écoutez le’. Laissez le parler, s’exprimer, vous raconter son problème, son besoin. Posez lui des questions, bien entendu, pour éclaircir les zones d’ombres, pour pouvoir bien cerner ce qu’il veut. Prenez des notes aussi, le plus possible même.

Et plus il parlera de son problème, plus vous aurez d’info donc plus vous pourrez lui proposer quelque chose vraiment en adéquation avec son besoin. Et en plus, lui,  il sentira que vous attachez de l’importance à la résolution de sa problématique. Il n’aura pas l’impression d’avoir en face de lui un vendeur de soupe qui lui déroule un argumentaire bateau …

Django-improved-inlines, enrichissez facilement vos contenus et ça, sans payer l’ISF

La pluie ayant décidé d’être l’invité surprise du week-end, j’ai donc une bonne excuse pour ne pas aller prendre des coups de soleil à la plage mais rester bien tranquillement sur mon clavier. Autant donc en profiter pour vous parler de l’application django du mois, j’ai nommé django-improved-inlines. Oui, je sais, elle a un nom à rallonge. Django-improved-inlines est en fait une version légèrement dopé de django-inlines (d’où le improved) qui fait elle même parti du package django-basic-apps. Oui je sais, ça commence à faire un arbre généalogique digne d’une série américaine (ou du trône de fer).

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Vous le trouverez sur sa page github. C’est d’ailleurs là que vous pourrez apprendre que cette sympathique petite app est une version modifiée de l’app inlines de django-basic-apps.

Pour l’installation deux méthodes :
directement en clonant le repository git de github
avec un petit easy_install bien de chez nous.

Attention, l’application pour fonctionner à besoin de BeautifulSoup mais l’installation par easy_install ne vous l’installera pas automatiquement. Un petit easy_install beautifulsoup sera donc de rigueur. Et oui.

Quand à la doc, elle tient dans un mouchoir de poche, à savoir le fichier readme mais au vu de la simplicité de l’app, ce n’est pas vraiment dérangeant.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

En fait c’est tout simple. Cela vous permet, lorsque vous rédigez des contenus, d’insérer à l’intérieur d’autre contenu gérer par votre django. Et en les mettant en forme avec des templates spécifiques.

Imaginons par exemple que vous voulez insérez des images d’une manière simple dans un billet de blog, ou des blocks de texte ou ce que vous voulez en fait. Et cela, sans modifier le template de votre contenu principal. Et oui. Mais non, ce n’est pas de la magie.

3- Comment ça marche ?

En fait, cela marche en deux temps. Tout d’abord dans le template d’affichage de votre contenu principal, il faut déclarer et utiliser le template de django-improved-inlines, comme ceci :

{% load inlines %}
…....
{{ post.body|render_inlines }}

Ensuite, tout va se jouer dans votre contenu, ici le body de votre post. Vous allez parsemer celui si de bouts d’xml qui seront process par BeautifulSoup et Improved-Inlines et qui seront transformés en html (grâce à un template).

L’exemple le plus simple est :

<inline type="media.photo" id="1" />

qui affichera l’objet de pk 1 qui est modélisé par la classe photo contenu dans l’app media.

Mais vous pourrez également utiliser les attributs xml suivant :
ids pour afficher plusieurs id, séparées par des virgules.
filter pour passer un filtre django
template pour choisir le template django qui sera utilisé (par défault l’app utilise inlines/app_model.html)
class qui permet de passer une class au template

ce qui donnerait :

<inline type="calendar.event" filter="date__gte=datetime.date.today()" template="calendar/event_inline.html" />

ou encore :

<inline type="app.model" id="<some pk>"/> <inline type="app.model" ids="<some pk>,<some other pk>" />

4-Conclusion

Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’amuser, ‘pour de vrai’ avec cette appli toute simple, ce n’est pas l’envie qui m’en manque parce que je pense lui trouver une foule d’application qui me faciliteront grandement la vie.
J’ai une seule petite appréhension que le process par BeautifulSoup ne ralentisse pas quelque peu le rendering des pages. Ca serait d’ailleurs un ralentissement à évaluer. En tout cas, amusez vous bien avec cette appli aussi simple, qu’utile.

Être endetté, c’est bien

Cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas écrit de billet orienté gestion d’entreprise. Quoi de mieux qu’un titre volontairement accrocheur pour changer cela ?

Donc oui, pour une entreprise, être endettée, avec modération, c’est bien. J’irais même plus loin, je dirais que lorsque l’on est, en temps qu’entreprise, pas endettée du tout, c’est une faute. Non, ne me brulez pas tout de suite, je vais m’expliquer.

1- Les trois lois.

Pour bien comprendre la suite de mon billet il faut garder en mémoire les trois lois qui régissent les banques et la gestion de la trésorerie d’une entreprise :

ta trésorerie le moins possible tu grèveras
Aux riches seulement, on prêtera
Si tu refuses ce que l’on t’offre, lorsque tu le demanderas, on te le refusera

2- Financement du matériel

Pour pouvoir produire ou simplement gérer les tâches administratives, une entreprise a besoin de matériel. Si je prend Hybird en exemple, nous on a besoin de PC. Que l’on change assez souvent, tout les deux ans et demi en moyenne. C’est donc des investissements assez réduit au final. Que l’on pourrait financer complétement en payant cash. Mais rappelons nous la première loi. Ta trésorerie le moins possible tu gréveras. Pourquoi entamer sa trésorerie pour acheter du matériel alors qu’on pourrait en faire financer l’achat par la banque ? Pour ne pas s’endetter et payer des intérêts allez vous me répondre ? C’est vrai.

Mais d’un autre coté, rien n’est plus important que de conserver sa trésorerie. Parce qu’imaginons un coup dur, un client qui paie en retard ou qui dépose le bilan, pile au moment ou les charges trimestrielles arrivent. Les urssafs ils seront alors très heureux d’apprendre que vous avez achetez tout votre matos rubis sur l’ongle et que vous n’avez aucun crédits sur le dos. Mais ils s’en foutront. Ils voudront être payer..

Nous, pour financer le matériel, on a mis en place une ligne de crédit, dés que possible. On ne l’utilise pas souvent, mais elle est là et si jamais on a un pépin de matos, un truc qui nous lâche, ou simplement un renouvellement de matos prévu, on l’utilise, sans aucun remord et on ne touche pas à notre tréso.

3- Financement du BFR

Tout le monde le sait, les banques ne financent pas le BFR. Sauf que.. sauf que si. Elles le font, parfois, quand vous n’en avez pas vraiment besoin. Quand votre tréso sera dans les sommets, quand votre carnet de commande sera plein et votre moral au beau fixe, ce sera le moment que votre banque choisira pour vous proposer une petite aide pour votre BFR. Oh bien entendu, ca ne sera pas des sommes énormes, 10 000 euros ou 30 000 euros. Mais bon, c’est toujours ça.

Et là, vous allez réfléchir et vous vous direz ‘je n’ai pas besoin de cet argent en plus, sur lequel je vais devoir en plus payer des intérêts (autour de 4% à l’heure actuelle), pourquoi donc payer pour avoir de l’argent dont je n’ai pas besoin’. Et vous direz ‘non merci, je n’en ai pas besoin’ à votre banque.
C’est très bien, c’est une gestion très ‘bon père de famille’ de votre endettement. Mais souvenez vous les règles 2 et 3 du premier point. On vous propose de l’argent, pourquoi le refuser ? Au pire, placez le. Vous trouverez sans problème des placements autour de 2,80 % et vous vous retrouverez avec des sous en plus, pour un cout vraiment minimum. Et là encore, qui sait ce qui peut arriver dans les mois qui viennent.. Qui sait ce qui peut vous tomber dessus comme coup dur. Et croyez moi, ce n’est pas quand votre tréso sera en berne, votre client principal en dépôt de bilan et que vos créanciers hurleront à votre porte, que votre banque vous aidera avec votre BFR. Non à ce moment là, il vérifiera juste très consciencieusement que vous lui payez ce que vous lui devait en frais de gestion de compte. Et il vous dira que vu votre situation, il ne peut vraiment pas vous aider, que vous auriez du accepter ses propositions il y a quelques mois, quand tout allez bien…

4- Conclusion

Je suis pleinement conscient que je généralise la situation. Si vous avez une tréso énorme, tellement importante que vous estimez qu’aucune suite de coup dur, ne puisse vous mettre en danger, alors il n’est pas forcément utile de s’endetter. Mais dans tout les autres cas, réfléchissez bien avant de dire non à l’argent que l’on propose de vous prêter. Parce que ce qui est sur, c’est que quand vous en aurez besoin, on ne vous le proposera plus, parce qu’alors vous serez devenu un client à risque…

Et oui, je sais que cela peut faire bizarre, de devoir prévoir pour ‘au cas où’, de se retrouver à faire des prêts comme si c’était des assurances en cas de pépins et de se dire que la banque, au moment où on en aura le plus besoin, ne vous aidera vraisemblablement pas, de peur d’être un dommage collatéral de votre chute. Mais c’est comme ça que ça fonctionne, alors il faut s’adapter. En tout cas, vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurais pas prévenu.

Qui n’a jamais rêver de chevaucher une licorne ???

Jamais 2 sans 3 a-t-on coutume de dire.. Il m’était donc impossible de ne pas parler d’un troisième petit jeu flash.

Ce troisième jeu flash c’est Robot Unicorn Attack. Le principe ? Vous contrôlez une licorne qui court, court , court. Elle peut sauter aussi, pour éviter les précipices et attraper les papillons robots qui volettent dans les niveaux. Elle peut aussi donner des coups de corne (sans s parce qu’une licorne n’a qu’une corne) ce qui a pour effet de la faire accélérer brutalement et de générer un arc en ciel de couleur derrière elle. Coup de corne qui lui permettront de détruire des espèces d’étoiles en pierre ponce.

Comme quoi, la vie d’une licorne robot n’est pas difficile, courir, sauter, éviscérer les étoiles et manger des papillons.

La palette e couleur est super kitsch, la bande son est comment dire… il faut l’écouter et pour ne rien  gacher, le jeu en lui même est assez chaud.

Dernière remarque, il existe également en version iphone, mais à 2 euros et quelques cents, ce qui, on est d’accord est un peu abusé pour un petit jeu flash.

Résultat du tirage au sort Iznéo

voilà, la semaine s’est écoulée (trop vite sans que je ne vois les jours passés, comme d’hab, mais c’est une autre histoire) et l’heure arrive donc de clore le concours Iznéo et de voir qui va avoir la chance de gagner un code de lecture pour la BD Souvenirs de l’Éternel présent.

Les participants sont :

  • 1 Anthor
  • 2 Mémento
  • 3 Raph
  • 4 Claire
  • 5 Pouine
  • 6 Persyl

Et les gagnants sont :

  • Mémento
  • Raph
  • Pouine

Vous devriez recevoir vos codes par mail ou DM Twitter. Merci à tout les participants et à bientôt pour un prochain concours.

(Et pour finir le screen du random.org que j’ai lancé pour le résultat du concours).

Death row diner, parce que les vilains aussi, ils ont faim

La semaine dernière, je parlais d’overlord 2, un petit jeu flash sympa de tower defense. Je me suid demandé toute la semaine si j’allais refaire un billet petit jeu flash.

Et finalement, oui. Peut-être est ce du à l’heure extrêmement avancé de la nuit où je l’ai découvert celui-ci, mais j’ai trouvé le concept tellement .. fou que je ne pouvais pas ne pas en parler ici.

Parce que bon, là clairement, le mec (où la nana, je suis pas sexiste hein) qui a pondu ce jeu, il avait du faire une indigestion de Prison Break et de Oz avant. C’est le seul moyen que je vois pour qu’il est pu avoir une telle idée.

A savoir vous mettre dans la peau d’une cuistot de prison qui entre deux clopes se sert de sa louche pour servir de la tambouille colorée à des prisonniers très énervés. Tellement énervés que parfois elle doit même leur ramollir le crâne à coup de … louche. Et oui.

Le but sera donc de servir les prisonniers rapidement, de vider leur plateau de leur amener de la viande ou des hamburgers si ils le demandent et de les tabasser à coups de louche dés qu’ils s’énervent un peu trop. Sachant que si ils s’énervent trop, ils se trucident et que si trop de prisonniers s’entre-trucident, vous avez perdu.

Ça se complique encore plus quand ce fo… directeur de la prison vient manger lui aussi. Parce qu’il vient accompagner de tout plein de grades armés. Et si par malheur les prisonniers commencent à s’énerver, vous n’aurez pas le temps de jouer de la louche. Non, les gardes se chargeront de calmer les petits galopins, d’une façon, définitive (et là gare au compteur des pertes qui peut monter super vite).

Allez, amusez vous bien.

Histoires de rôlistes, premier bilan, deux mois après

H2rolistes ayant fêté son deuxième mois-niversaire hier, je me dis que c’est le moment de faire ce que j’avais annoncé que je ferrais, c’est à dire des points réguliers sur la vie de ce premier side-project.

1- Quelques chiffres.

Après deux mois de vie, voyons voir ce que cela donne niveau chiffre :

  • une moyenne de 20 visiteurs uniques / jour, d’après google analytics
  • 22 utilisateurs enregistrés sur le site (sans me compter moi)
  • 77 histoires racontées, en comptant les miennes.
  • 126 commentaires, dont les miens

Au niveau des badges, on a :

  • 16 badges newbie, ce qui veut donc dire que 6 des utilisateurs inscrits n’ont pas racontés d’histoires.
  • 5 badges barde de campagne (avoir raconté plus de 5 histoires), bon alors dans les 5, il y a moi, mais cela laisse tout de même déjà 4 utilisateurs qui ont partagé pas mal d’histoires.

Concernant les badges ‘d’assiduité’ comme je me suis rendu compte il y a peu qu’il y avait un bug dans la façon de les avoir implémentés, il n’y en a pas encore qui ont été donné, à voir lors de mon prochain point.

2- Le reste

J’avais lancé, entre le 14 avril et le 14 mai, un concours concernant h2rolistes. Le sujet en était simple, écrire un billet de blog qui parle d’h2rolistes et avoir la chance de participer à un tirage au sort pour gagner un abonnement de 6 numéros à jeux de rôle magazine.

Au final, en plus de l’abonnement à jeux de rôle magazine, j’ai offer à chaque participant un poche, à choisir parmi une liste. Bon j’avoue que j’ai pu le faire, parce que comme il n’y a eu que 4 participant, ben 4 poches, cela représentait un budget légèrement inférieur à 30 euros et que donc, je pouvais me le permettre.

Sur ce nombre de quatre, je ne sais pas quoi en penser. En fait, comme au départ, je pensais avoir 0 article de blog pour parler d’h2roliste, je suis très content d’en avoir eu quatre (merci encore aux 4 auteurs). Ce qui est certain, c’est que cela a généré du trafic puisque 2 des quatre articles sont dans les top 10 sources de trafic (toujours suivant google analytics, pour avoir des chiffres précis 2075 visites sur les deux mois, 94 et 66 comptabilisées pour les 2 articles en questions).

Concernant les sources de trafic toujours, j’avais lancé quelques fils de discussion sur les forum de jdr que je suis plus ou moins régulièrement. La encore, un retour assez sympathique, toujours sur les 2075 visites, 151 proviennent d’un des forums en questions. C’est d’ailleurs la source de trafic la plus important après le trafic direct et google.

Concernant la possibilité de tweeter une histoire, comme je l’ai déployé en tout début de semaine, pour l’instant, rien a signaler, à voir quand elle sera utilisé.

3- La suite ?

Plein de choses prévues, quand j’aurais un peu de temps.. Donc, malheureusement, pas dans les prochaines semaines.

En vrac :

  • de nouveaux badges
  • un ou deux essais de truc rigolo (enfin j’espère)
  • au moins un nouveau concours
  • Peut-être la possibilité de partager une histoire par statut facebook
  • le lancement d’une widget h2rolistes (comme celle que j’ai sur mon blog), on sait jamais, peut-être que ca intéressera des gens…

Et si vous avez des questions à poser, n’hésitez pas :).

Retour sur le humble indie bundle

J’aurais du en faire un billet, parce que bon, quand même, tenir un blog qui parle de logiciel libre et ne pas parler de cette initiative c’est un peu la looze.

Mais bon, une chose en amenant une autre, je n’ai pas fait de billet sur le truc. Du coup, je me rattrape en faisant un billet après la fin de cette opération.

Pour resituer la chose, le humble indie bundle était une opération commerciale pour vendre cinq jeux indépendant plus un jeux en extra bonus.

Le principe était de payer ce que l’on voulait et de pouvoir ensuite télécharger le bundle des jeux pour les trois plateformes Mac/Linux/Windows. Les paiement étaient ensuite divisés entre les développeurs des jeux et deux associations. Cerise sur le gateau, à la suite de cette opération quatre des cinqs jeux sont devenus open source (pour ceux qui est de leur code source).

Maintenant, revenons sur les chiffres. L’opération a permis de recueillir 1 273 673 dollars. Ce qui est pas mal du tout, vraiment pas mal du tout, pour des jeux indépendants. Je n’ai pas de donnés pour étayer ce que je vais dire maintenant, mais c’est à mon avis bien plus que ce qui aurait pu être généré par un simple système de vente classique.

Au niveau des découpages des gains, on voit s’en surprise que les windosiens ont généré un tout petit peu plus que 50 % de l’argent généré. L’autre moitié se distribue entre linuxiens et utilisateurs de Mac qui sont a , a peu près 25 % chacun.

Pour ce qui est des dons moyens, on remarque que les dons moyens les plus élevés sont fait par des linuxiens ( 14,50 dollars en moyenne) et les moins élevès par les windowsiens ( 8,05 dollars en moyenne). Les top dons, par contre m’ont effectivement fait halluciner, avec le top 1 qui a donné plus de 3000 dollars, et plusieurs dons s’échelonnant entre 1000 et 300 dollars..

Mais au final, ce que je retiens, de cette opération, c’est que comme pour les autres opérations ‘payez ce que vous voulez’ dont j’ai entendu parler (celle de radiohead ou autre), elle a fonctionné. Et que je ne serais pas étonné qu’au final, une telle opération est rapporté bien plus qu’une opération de vente classique.

C’est d’ailleurs pour cela que je fais un billet pour en parler. Parce que c’est effectivement très cool que des jeux indés deviennent open source. Que c’est effectivement vraiment sympa que des gens se mettent à imaginer des moyens de vendre, un peu innovant.

Mais ce qui est au final vraiment important, c’est que l’on a encore une fois la preuve que les internautes ne sont pas juste de vils profiteurs qui ne paient jamais rien et qu’il faut contrôler, surveiller, emprisonner dans une camisole virtuelle drmifique. Et que si on leur donne l’occasion, ils sont prêt à mettre la main au portefeuille.