Waylander, T2 : Dans le royaume du Loup

Me revoilà avec une review d’un autre Gemmell, la suite du précédent, à savoir donc Waylander 2, dans le royaume du Loup.

Je disais dans ma review du tome 1 que j’aimais bien les Gemmel mais que l’auteur avait toutefois tendance à ‘prendre le train’, synonyme légèrement péjoratif de ‘mener le scénario tambour battant’ n’empêche que j’avais maladivement envie de lire la suite. Le passage à la Fnac pour acheter un cadeau d’anniv à ma soeur (comme j’avais pas d’idée, des bouquins, 3 , et pour pas me mouiller et me prévoir de futurs cadeaux 3 débuts de cycle différents) fut l’excuse rêvée pour me l’acheter.

Aussitôt acheté, aussitôt lu, aussitôt apprécié. (si ça, c’est pas du slogan commercial ??)

Gemmel restant Gemmel, tout ce que j’ai dit sur le tome précédent reste vrai. Rythme un peu trop rapide, héros charismatique , des tonnes de méchants qui sont toujours à un cheveu de gagner, des personnages secondaires puissants et attachants.

Comme pour la review du premier tome (et celle du tome trois qui arrive tout tout bientôt), avant de clore ce billet, un petit résumé du bouquin.

Waylander, maintenant veuf (10 ans ont passé depuis le tome 1) vit seul avec sa fille adoptive, inconnu de tous dans son nouveau pays. Il traîne sa vie, pleurant sa femme morte et apprenant à sa fille à se défendre. Malheureusement pour lui, ou heureusement qui sait, quelqu’un a décidé de le liquider. Sa tête est mise à prix, une horde de tueur se lance à sa recherche. Le veuf qui pleure sa femme va devoir laisser sa place à Waylander, le plus redoutable des tueurs si celui-ci veut sauver sa vie et celle de sa fille. Et comme rien n’est simple avec le gentil tueur à la retraite, il va se retrouver en plein milieu d’une guerre, va devoir se battre contre des magiciens et tenter de sauver le monde… encore une fois.

La Lune seule le sait

J’ai découvert Johan Heliot il y a quelques années avec Faerie Hackers bouquin que a peine l’ai-je finis à tout de suite trôné dans mon panthéon des bouquins que j’adore. Un vrai régal ce livre. Il faudra que je le relise pour en faire une review d’ailleurs mais en attendant je le conseille à tous et à toutes.

Faerie Hackers est une merveille.

 

Pourtant, j’avais hesité à relire du Heliot.

Il y a tellement d’auteur à lire, et puis après Faerie comment ne pas être ‘déçu’, les quatrième de couv ne m’accrochait pas vraiment.. Finalement je me suis lancé et j’ai choisi La Lune seule le sait. hé ben, je n’ai pas été déçu.

Ce roman est une sympathique uchronie basée sur la fin du XIXème siécle. Point de départ, en 1889 des extra terrestre ont fait irruption au dessus de Paris. Napoléon III tisse une alliance avec eux et grâce à la technologie des Ishkiss, dix ans après ( en 1899 donc ) , l’Europe n’est méconnaissable et Louis Napoléon y règne en maître suprême.

Pourtant la révolte gronde, et c’est d’Amérique que les artistes et écrivains rêvent à la liberté essayant par tout les moyens de renverser le régime tyrannique de l’Empereur.Une opération de la dernière chance est montée :  envoyer Jules Vernes en mission spéciale sur le bagne lunaire pour libérer Louise Michel héroine de la Commune de 1871.

 

En clair, je conseille donc vivement ce roman, court mais vraiment très prenant. Très rafraîchissant, très steampunk, avec de superbes passages descriptifs bien dans l’ambiance XIXème… Et puis, ce n’est pas tout le temps que le héros d’un livre, c’est le grand Jules Vernes.

Et puis, comme quoi écrire des reviews ce n’est pas totalement inutile, parce que comme ça j’ai découvert que le roman avait une suite , ‘La Lune n’est pas pour nous’, je me demande bien qui va l’acheter tiens….

Et .. Rahhh !!! Faerie Hackers a aussi une suite … Là par contre, je craque, op, Faerie Thriller est déjà commandé .. snif mon porte-monnaie …

Être un nouveau papa.

Six semaines que je suis papa. Six semaine de bonheur. Six semaine de joie, de chamboulement. Six semaines où l’on se redécouvre soi-même, où la relation que l’on a avec le monde change, ou les référentiels de pensée change.

Mais commençons par le commencement. Récit d’une expérience forcément très personnel, mais en même temps universel.

Tout commence devant une porte. Enfin, pour moi, tout à commencer devant une porte. Lors des césarienne, le papa n’assiste pas.

Il attends donc. Bêtement. En faisant les cents pas. Et en twittant. (Merci d’ailleurs à tous ceux qui à ce moment là, m’ont tenu compagnie à travers leurs replies et leur DM).

Et puis une sage-femme vient chercher le papa. Et elle est là. Toute petite, mais déjà criant à plein poumons. Elle est là et tout change. A ce moment là, il y a un moment très spécial, très doux. La maman est toujours au bloc. Il n’y a que le tout nouveau papa et son bébé. Ce moment là, toi le jeune papa qui n’a pu assister à l’accouchement, vit le à fond.

Moi j’ai bercé tout doucement ma petite en lui racontant … je ne sais plus trop quoi. Un peu tout. Un peu rien.

Ensuite, ensuite chacun vivra son expérience.

  • Chacun apprendra que le code couleur du caca de bébé. D’abord noir, puis vert puis jaune moutarde. Et le pire, c’est que ça ne sera même pas dégoutant.
  • Chacun découvrira le langage des pleurs, à différencier les pleurs des faims des pleurs de couches pleines, des pleurs de  ….
  • Chacun découvrira le plaisir des nuits hachées par les pause miam de la petite crevette (et ceux qui comme moi on la chance de très peu dormir et d’en plus avoir une petite fille très sage qui ne réveille que peu de fois ses parents seront plus chanceux que les autres).
  • Chacun s’extasiera sur des conneries. Sur le premier sourire, la première vocalise, la première fois que ce petit bout lui serrera, de toute ses minuscules force, le doigt.
  • Chacun expérimentera la sensation si douce, si entière qui apparaît lorsque l’on berce sa fille, les yeux dans les yeux et que lentement elle ferme les siens, se laissant aller, totalement sereine, dans un lâché prise complet tellement … dans une confiance si totale qu’elle en est presque effrayante…
  • Chacun vivra ou ne vivra pas ses angoisses, ses incertitudes, ses doutes sur le fait de faire tout comme il faut, tout parfaitement. A ce niveau là, si je peux donner un conseil, le même conseil que celui que l’on m’a donné plusieurs fois, c’est de faire les choses au feeling. De s’écouter et d’écouter son petit bout. Si tout va bien.. alors tout va bien, il ne faut pas chercher à tout disséquer, ausculter sans arrêt.

Chacun .. chacun vivra sa paternité à sa manière.

Pour moi, parmi toutes les choses que je découvre, toute les choses que je vis, et si je devais n’en retenir qu’une pour finir ce billet, ce serais.. ce serais un truc auquel je ne m’attendais pas du tout. Ca serait un truc que m’apporte ma fille.

Je l’ai déjà dit, on s’extasie comme des niais, pour un rien. On sait (quand je dis on, c’est bien évidement je, je parle pour moi, je ne sais pas pour vous:) ) très bien que cela ne changera pas la face du monde qu’elle est dit son premier A ou son premier O. Qu’elle est fait son premier vrai sourire avec les yeux. Que tout les bébés le font. Mais on s’extasie quand même. Et, on retrouve la fraicheur de l’étonnement infini de l’enfance. Cette possibilité de s’émerveiller de tout, de ne pas être blasé. Cette faculté a être heureux, pour des petits rien. A vivre, mieux.

Django-mockups, l’application mi moquette, mi ketchup

Malgré le fait que le mois de février ne fasse que 28 jours, malgré le fait que j’ai maintenant une petiote qui gazouille gentiment en me regardant avec ses grands yeux bleus, malgré le fait que les journées au boulot ne se finissent jamais, même le week-end, je réussi donc la prouesses de sortir à temps la django app du mois de février (et de tenter de vous préparer des petits trucs cools pour ceux qui viendront aux djangocongs, je dis ça, j’en dis pas plus) (et parenthèse bis, je suis très fier de mon titre)

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Alors on le trouve sur sa page pipy mais aussi sur sa page github.
Pour l’installation, comme souvent on à le choix entre :

  • passer par pip avec un petit pip install django-mockups
  • passer par easy_install
  • passer par un git clone

Quand à la doc, elle est générable quand on installe le paquet sinon la page pipy (mais aussi la home page du projet) en contient une bonne partie. Elle est, en l’état, il faut bien le dire, un peu limité et d’ailleurs l’auteur le dit lui même dans la dernière partie. C’est dommage, mais en attendant une doc plus précise, il y a toujours la possibilité de lire le code.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

A générer des données. De grosse masse de données de test générées aléatoirement pour remplir vos bases de tests et rendre vos tests plus facile.

3- Comment ça marche ?

En fait on peut utiliser django-mockups de deux façons. Soit en utilisant une ligne de commande soit en mettant un place un script qui va utiliser les classes fourni par l’app et vous permettra de faire bien plus de choses que la simple ligne de commande.
Vous pourrez entre-autre :

  • définir combien de données par modèles vous voulez générer.
  • décider si vous voulez générer ou pas des données de table reliés par fk ou m2m aux tables que vous configurez dans mockups, sachant que bien entendu vous pouvez décider lesquelles des fk vous voulez générer.
  • Pour les m2m, choisir combien de relation vous allez vouloir créer, en pouvant utiliser un intervalle.
  • Spécifier lorsque que vous voulez, au milieu de votre masse de données générées, insérer des données bien précises.

4 Conclusion

Je découvre à peine django-mockup depuis quelques jours. Mais déjà je lui vois de multiples utilisations possibles, que ce soit pour tester des algos de recherche dans une grosse masse de données ou faire des tests de charges plus réalistes qu’auparavant.

MadInterview de Jeanne A Debats, l’auteur de plaguers

Je suis toujours heureux quand quelqu’un accepte de répondre à mes questions.

Je pense d’ailleurs que quand je serais blasé et que recevoir un oui de quelqu’un ne me ferra plus rien, ça sera le moment d’arrêter de publier des interviews. Mais publier l’interview d’une auteur dont on vient de lire et de chroniquer le bouquin, bouquin que l’on a adoré) c’est … encore plus spécial. Surtout que quand j’ai envoyé mon mail pour proposer le principe d’une MadInterview, je ne pensais vraiment pas avoir un oui. Je suis donc vraiment très heureux de vous présenter aujourd’hui sa madinterview (surtout qu’en plus, du fait de ma toute nouvelle paternité, j’ai mis un temps honteux pour lui envoyer ses questions après qu’elle est acceptée de se prêter au jeu…)

Bonne lecture et à dans 15 jours pour une prochaine madinterview !!

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Bonjour, je suis jeanne-a. J’essaye désespérément d’apprendre à ne rien faire faire. Un jour, j’y arriverai.

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des blogs ?

J’en tiens un de temps en temps, mais je suis feignasse

3 — si oui, lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

http://jeanne-a-debats.fantasyblog.fr/ essentiellement mes parutions, les potes et mes sidérations quotidiennes

4– est ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

j’en ai tenu d’autres, mais je ne maîtrisais pas la chose et ça m’ennuyait

5– Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

Twitter, seulement pour suivre les copains (nd MrJmad, tu aurais pu donner ton pseudo twitter rohhhh !!!, comment je te follow moi du coup hein ?)
Facebook, pour délirer avec eux, faire des statuts imbéciles, jouer quoi (mais pas à des jeux^^)
Utilisation principale : déconner avec les potes

6– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Oui
Un jour je lisais le canard enchaîné devant mon PC, j’ai pris la souris pour faire défiler la page.

7– Sur le net on peut te trouver où ?

Sur actusf.com principalement (à éclipse)

Le boulot

8– Une question de français d’abord, tu préfère une auteure ou une auteur ou une autrice (qui existe d’après wiktionary : http://fr.wiktionary.org/wiki/auteur) ?

Je préfère auteur, les néologismes « féministes » ne me convainquent pas. L’histoire de la langue reflète notre histoire, notre histoire sexiste notamment, je trouve vain et surtout dangereux de l’effacer en la manipulant. Nier un fait en lui déformant le nom relève de la manipulation.

9– Si je ne me trompe pas, quand tu n’écris pas tu enseigne le latin et le français aux petits collégiens ? Tu enseignes par vocation ?

Pas exactement : au début je disais tout sauf prof, puis je me suis retrouvée en classe et j’ai adoré ça. Alors maintenant oui, c’est par vocation.

10– Qu’est ce que tu aimes dans l’enseignement ?

La transmission des valeurs, aider un gamin à obtenir ce dont il rêve, à être libre

10bis– tes élèves savent que tu es une auteure publiée ? tu gère comment ta célébrité si elle est connue ? (des parents t’ont déjà demandé une dédicace ?)

Dans mon nouveau collège, non. Dans l’ancien, ils m’avaient trouvée par hasard sur le net lorsque La Vieille anglaise a eu ses prix, ils étaient fiers de moi les gosses mais avant tout j’étais leur prof et c’était très bien comme ça. Les parents sont venus me faire signer de temps en temps, mais c’était pareil, ils me connaissaient en tant que prof et l’image n’a pas bougé. C’est pour cela que je n’ai rien dit dans le nouveau, s’ils me trouvent très bien pour eux, mais avant je serais installée « prof » dans leur tête.

11– Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

Je travaille auteur le matin très tôt, tout le reste est prof et « vraie vie »

11bis– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ou alors ça lui sert juste à se payer un resto ?

Il a de la chance si ça lui paie un restau (nd MrJmad, c’est vrai qui si j’en crois ma propre expérience, ce que j’ai publié ‘pour de vrai’ n’a jamais suffit à me payer un resto … même pas chez macdo …. )

11ter– est ce que tes deux métiers se nourrissent l’un de l’autre ? si oui comment ?

Oui. Par l’expérience et le contact humain.

L’écriture

12– Quand as tu eu envie d’écrire ? Quand as tu commencé ‘pour de vrai’ ?

Depuis toujours. En l’an 2000, pour une amie agoraphobe, j’ai écrit un roman de fantasy traversant d’immenses espaces, des paysages cyclopéens. C’était mon premier roman. Avant j’écrivais des lettres, des poèmes et des « débuts ».

12bis Mais au fait, pourquoi écris tu ?

Pourquoi est-ce que je respire ?

13– Comment écris tu ? tu as un cérémonial précis, lieu, horaire, ou autre ?

Le matin entre six heures et sept heures, musique café et clopes. ET LA PAIX.

13bis– il y a des auteurs qui t’ont influencé ? qui ont ‘modelé’ ce que tu écris ? lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Euh. Robert Merle, Heinlein, Camus, Sturgeon, Brunner, Spinrad, Delany, Butler la liste est TRES longue. Si je devais en choisir deux ce serait Malevil de Robert Merle et Révolte sur la lune de Heinlein.

14– Et puis qu’écris tu ? tu as des univers précis que tu développe peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? raconte nous

J’ai l’impression de changer d’univers à chaque fois, de changer de propos. Mais finalement une thématique inconsciente se dessine qui tourne autour de la révolte, le choix et la responsabilité.

15– Les DRM tu en penses quoi ?

Du mal.

16– Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Ça peut être génial, je crains seulement ce qui risque d’en être fait.

17– ton blog et tes nouvelles sur feedbooks sont dans une CC qui n’est pas une CC libre (à cause du NC), ce n’est pas du tout une critique (et sinon tu pourrais me dire poutre, paille, oeil tout ça) mais pourrais tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre , que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Je ne gère pas cet aspect des mes textes publiés, ce sont mes éditeurs et ce sont eux qui font le choix. Toutefois, un ami m’a demandé une nouvelle pour faire du texte enrichi sous licence libre et j’ai accepté. Il se démerde.

Branchement dont tu es l’héroine, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre va en question 18 sinon en question 19

18– Est ce que tu as répondu non à la question 17 parce qu’il est difficile de transposer les business existant au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

19– Revenons en à l’écriture, comment te vienne les idées ?

Je n’en sais rien, je m’assieds, j’écris, voilà. Parfois je raconte une scène qui bloque à une amie, les questions qu’elle pose ou les suggestions qu’elle me fait font surgir les idées.

20– si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

D’écouter les conseils de leurs lecteurs, de ne pas se prendre pour le centre de l’univers et de se souvenir que se rouler par terre bavant parce qu’on vous a proposé de changer une virgule de place est ridicule. N’oubliez pas de vivre, l’écriture se nourrit de la vie.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu ‘va plutôt chercher un vrai boulot’ à la question 20 va en 20bis sinon va en 21

20bis– bon et à par ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

Va plutôt chercher un vrai boulot ? Non sans rire, se déplacer dans les festivals, aller causer avec les anciens, trouver des bétas lecteurs.

21– est ce que ce fut difficile de trouver un éditeur (enfin pour toi plusieurs) ? comment as tu fait ?

Non, j’ai fait ce que j’ai dit la question précédente, j’ai rencontré des gens, certains ont accepté de jeter un œil à mon taf, m’ont donné des conseils, j’ai proposé aux appels à textes et j’ai été prise, c’est tout. Et un jour j’ai signé un contrat avec une amie pour la vieille anglaise chez griffe d’encre. Tout part de là.

22– l’autoédition tu en penses quoi ?

Euh rien ? Y’a des margoulins, y’a des imprimeurs honnêtes, y’a de naïfs, y’a des gens qui savent très bien ce qu’ils font mais l’autoédition papier n’est pas un circuit d’édition.

23– bon allez, profites en, c’est bien de bosser avec l’atalante ? ils sont gentils sympa ou méchants vilains ?

Ils sont très sympas, l’atalante est presque une famille, et les auteurs atalante se vivent comme ça. Et surtout l’atalante traite avec ses auteurs individuellement selon leurs besoins. C’est l’œuvre qui compte, on fera tout pour t’aider à y arriver.

Les bouquins

24— Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?

A la folie

25— Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas ?

De tout

26— SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF

27— En ce moment tu lis quoi ?

Je relis Neverwhere de Neil Gaiman

28– Ton ( ou tes, si tu n’en listes pas 34) livre préféré ? ton auteur préféré ?

Terry Prattchett (les auteurs cités plus haut) Hugo, Dumas, Manchette, Wull, Zola, Queneau, Diderot,Thackeray, Shakespeare, kipling, Graham Greene,Marquez, Mendoza, Herbert, Ballard, Sartre.
Les misérables, la foire aux atrocités, cent ans de solitude, les fleurs bleues

29– ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Dune, que je relis.

30– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ? (pour quelles raisons l’as tu fini?)

L’échiquier du mal de Dan Simons. J’avais adoré les précédents et je me rendais compte de l’engagement bizarre (on va dire ) de l’auteur dans ce livre-là, je l’ai fini parce que c’est un bon bouquin, mais en vomissant à chaque page (Dantec me fait le même effet mais lui c’est parce qu’il perd la boule toujours à un moment donné, ses livres partent de façon super structurée puis tout se brouille ou se mélange. Il me rappelle certains cauchemars de fièvre que je faisais quand j’étais petite) et pour être bien sûre d’y lire ce que j’y lisais. A partir de là, j’ai compris que je ne lirai plus jamais Dan Simmons et certaines des interventions publiques du monsieur ont fini de me convaincre.

31– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ? (Attention les heinleins, j’ai presque tout lu 🙂 ).

Les fleurs bleues de Raymond Queneau.

32– Tiens, je sais que tu aimes Heinlein, tu préfères Vendredi, En terre étrangère ou Révolte sur la Lune ?

  • Vendredi par amour.
  • Révolte par raison.

Ta vraie life

33– Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

C’est un ancien bureau 1960 que j’ai relooké en bureau de marquise 18°, gris fer, or, et poignées en fer forgé. Il n’y a rien  dessus que mon ordi et une tasse de café.

34– tu es roliste ?

Non, j’ai essayé, je n’y arrive pas. Je joue aux échecs seulement.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 34 passe à la 35 sinon à la 36

35– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pourquoi ?
36– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?
Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 36 tu as répondu, entre autre jeux vidéo (ou que tu y as pensé) va à la question 37 sinon va à la question 40

37– tu joues à quoi comme style de jeux, plutôt PC ou consoles ?

PC

38– ton premier souvenir de jeux vidéos ?

Fallout (et space invaders)

39– Actuellement tu joues à quels jeux ?

Je n’y joue plus je n’ai pas le temps. Je ne joue plus que dans les périodes de déprime noire.

40– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Euh je suis prof, écrivain et mère, je suis assez investie comme ça.

41– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te definir, tu choisirais lequel ?

Mon premier vol en deltaplane. J’avais le vertige, c’était un défi, j’ai mis trois ans pour apprendre quand les autres mettaient 15 jours mais j’y suis parvenue, perseverare diabolicum.

Question pour me faire mousser

42– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Non, parce que je lis peu online, les journaux mis à part et les forums où je participe, le temps n’est pas extensible, je n’en ai que peu pour les blogs. Je vais sur celui de maître Eolas et quelquefois les copains quand ils me pointent un truc susceptible de m’intéresser, c’est tout.
Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre

43– Tu es plus David Boreanaz ou Nathan Fillion ? pourquoi ?

Nathan Fillion à cause du côté franc tireur et surtout de son côte live and let die.

44– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

  • Les fleurs bleues, parce que c’est le livre le plus délicieux ever, une leçon de légèreté et d’humour ;
  • Mrs Muir et Le fantôme, depuis trente ans je pleure à la fin ;
  • Rome, excellente série, tout y est bon et en plus y’a que deux saisons.
  • Jericho, c’est con, assez facho, la fin est pourrie mais ça fonctionne (et en plus y’a que deux saisons).
  • Jack burton dans les griffes du mandarin, c’est kiiiiiiitsh et jouissif ;

45– Ton pire souvenir scolaire ?

Mon oral de math au bac.

46– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

A une vipère myope (nd MrJmad, alors là… faut qu’on m’explique .. je cherche la relation depuis 12 heures maintenant … toujours pas trouvé )

47– Tu es plus spaghetti carbonara ou confit de canard ?

Confit de canard

Juste avant la fin, un peu de liberté

48– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posée ?

Pourquoi ?

49– Et donc, la réponse ?

Parce que.

50– Un coup de gueule à passer ?

GROAR

51– Un sujet qui te tient à coeur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Ne laissez pas l’état démanteler le service public au nom de soit disant économies, c’est l’économie de vos vies qu’ils font.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

Mad, je suis ton père !
Non, c’est pas ça.
Ne prenez pas la vie au sérieux.

(Nd Mr Jmad .. et op, un mot de la fin de 17 mots qui entrent directement dans le TOP 3 de mes mots de la fin préféré … )

Django-admin-tools, la django app de janvier, presque à l’heure

Jusqu’à présent j’avais toujours réussi à poster mes billets de django app à l’heure. Mais là, là, j’ai une excuse. Je suis devenu papa le 31 janvier. Du coup, je n’ai vraiment pas eu le temps pour écrire mon billet de django app (les raleurs qui me diront que j’avais tout les jours d’avant le 31 pour écrire mon billet auront raison.. mais chut, j’ai une excuse, c’est tout).

Ce mois-ci (enfin le mois dernier quoi), je vais parler d’une partie de django dont je ne parle pas assez l’admin, en vous présentant django-admin-tools.

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Où on le trouve sur sa page bitbucket sur laquelle vous trouverez aussi tout plein de screenshoot (que je reproduis ici en partie), une mini doc et un lien vers une doc très très complète.

Quand à l’installation vous pouvez soit :

  • cloner le repo puis faire un python setup.py install
  • utiliser easy install : easy_install django-admin-tools
  • utiliser pip : pip install django-admin-tools
  • simplement mettre le repertoire admin_tools dans votre python path

Quand à la doc, elle est présente sur readthedocs.org et est vraiment très bien faite. bien fournie et claire.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

Django-admin-tools va vous permettre de customiser votre admin django.

Vous allez pouvoir des petits dasboards en page d’accueil, personnalisable et drag and dropable et foldable. Vous allez aussi pouvoir avoir un menu horizontal et une gestion des bookmarks. Les menus pourront être constitués de sous menus, de liens finaux ou de menus construits automatiquement à partir de  la liste des app (moins celles que l’on décide d’exclure).

3- Comment ça marche ?

Dans tout les cas, il y a une config par défaut. Si on veut changer la config des dashboard ou du menu, il faut générer un module python ( qui par défaut sera celui qui donne la config par défaut), le modifier et indiquer que l’on veut l’utiliser. On peut aussi modifier le thème CSS qui sera utilisé.

Pour le menu :

  • python manage.py custommenu

ou

  • python manage.py custommenu somefile.py

puis :

  • ADMIN_TOOLS_MENU = ‘yourproject.menu.CustomMenu’

pour le dashboard, même chose :

  • python manage.py customdashboard

ou

  • python manage.py customdashboard somefile.py

puis

  • ADMIN_TOOLS_INDEX_DASHBOARD = ‘yourproject.dashboard.CustomIndexDashboard’
  • ADMIN_TOOLS_APP_INDEX_DASHBOARD = ‘yourproject.dashboard.CustomAppIndexDashboard’

4 Conclusion

Je dois bien avouer que je pense sous utilisais l’admin django. Je suis toujours à refaire des trucs en espace non admin alors que l’admin offre pourtant des possibilités immenses, pour très peu de temps passés. La découverte de django-admin-tools me conforte dans l’idée qu’il faut que je me force à utiliser plus souvent l’interface admin. Et donc à tester de nouvelles app d’extension de l’admin.

Gnome Activity Journal

Il y a quelques temps, je vous présentais Synapse, un launcher plutôt sympa et qui avait la particularité de se connecter à Zeitgeist pour proposer en lancement possible les derniers documents ouverts.

Synapse n’est bien entendu pas le seul outil à utiliser Zeitgeist. Parmi eux, il y a gnome activity journal.

Gnome activity journal est un petit programme très intéressant qui va vous afficher, sous une forme chronologique la liste de tout les documents que vous avez créé, ouvert ou modifié.

Je ne peux même pas vous lister le nombre de fois où j’ai gagné du temps en l’utilisant pour rechercher un fichier (parce que oui autant je me souviens facilement quand j’ai pour la dernière fois ouvert un fichier, autant j’oublie parfois où il est stocké … )

Histoire de vous donner une idée d’à quoi ressemble l’interface, voici deux petits screen que j’ai directement récupéré sur le site officiel.


Quand à l’installation, sous Ubuntu, vous pouvez la faire de deux façons (avec les repos) :

  • soit une simple installation par synaptic, vu que gnome activity journal se trouve dns les repos maverick
  • soit ajouter le repo spécial Zeitgeist (sudo add-apt-repository ppa:zeitgeist/ppa) et lancer l’install après.

Sinon bien entendu, les sources sont dispos sur la page launchpad du projet.

M2m, tout petite astuce

Il faut parfois utiliser des m2m. Dans django, il y a deux moyens de les utiliser. Soit d’une façon simple, en déclarant juste un ManyToManyField soit en passant par une table explicite grâce à l’argument through.

L’argument through permet d’avoir une table explicitement déclaré que l’on peut donc manipuler avec l’ORM.

Mais si on utilise la méthode commune, celle où c’est django qui fait tout, on pourrait avoir l’impression que l’on a alors, plus accès à cette table de jointure. Ce n’est pas utile allez vous me dire, on s’en fout, la seule info que l’on manque c’est la pk des tuples.

C’est vrai dans la plupart des cas. Mais comment faire si vous veniez à avoir besoin de pouvoir mettre la main sur ces PK ? Si par exemple vous voulez synchroniser des choses ??

Et bien, les choses sont bien faites en django. Il existe en effet une données membres through qui permet de récupérer la table créer automatiquement dans django.

Un petit exemple (en reprenant celui de django)

class Topping(models.Model):
# ...
class Pizza(models.Model):
# ...
    toppings = models.ManyToManyField(Topping)

pour avoir accés à la table qui relie les Pizza au Topping il suffit de faire :

Pizza.toppings.through

et donc pour filter il suffit de faire :

Pizza.toppings.through.objects.filter (…. )

Et voilà.

MadInterview de Clément, l’homme derrière @lebelial

Bon, je sors la tête des couches et des body pour bébé pour publier la madinterview du vendredi. Cette fois-ci, c’est de nouveau une interview très littéraire avec Clément, l’homme qui s’occupe entre autre de plein de truc chez Le Bélial et de Bifrost. Que dire de plus avant de retourner poupouner .. A oui, si philippe lors de son interview a gagné le prix de l’homme qui répond le plus rapidement en moins de 12 heures, clément lui a gagné celui de l’homme qui réponds le plus lentement, en plus de 3 mois… et en plus, il a strappé les questions persos …

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Libraire et développeur web, gros lecteur depuis l’enfance, passionné par la littérature, les nouvelles technologies et ce qu’on peut faire en mélangeant les deux. Voilà en gros. Je crois que ça résume bien.

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des sites / blogs ?

Oui !

3 — lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

nokto.net, mon blog perso où je parle de mes projets web, de mes lectures, de l’avenir du livre, où je colle des bouts de code PHP, etc.
Le blog de la ma librairie (http://www.librys.fr/blog/), où je parle des arrivages de livres d’occasion, des évènements organisés, etc.
Le blog Bifrost (http://blog.belial.fr) dont je suis juste rédacteur en chef, qui publie des nouvelles numériques gratuites (une chaque mois), des articles tirés des archives de la revue Bifrost ou des articles inédits sur les littératures de l’imaginaire.

4– Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

Ils ont chacun leurs qualités et leurs défauts, mais j’utilise indifféremment l’un ou l’autre pour communiquer autour de mes différents projets. Je me dis qu’il vaut mieux être sur les deux pour toucher un maximum de monde.

5– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Probablement ! Pas d’anecdote, mais quand le net est en panne, j’ai l’impression très angoissante d’être complètement isolé du monde (alors que je vis quand même à Paris…). Mais maintenant que j’y pense, ce n’est pas arrivé depuis plusieurs années, il y a toujours un réseau Wi-Fi quelque part.

6– Sur le net on peut te trouver où (perso et boulot) ?

Perso et boulot : http://www.nokto.net/

Le boulot

7 — Ton bureau au boulot il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

Hop :

8– Si je ne me trompe pas tu as fait l’Institut National de Formation de la Librairie c’est quoi au juste ? Si je me trompe, tu as fait quoi comme étude ?

J’ai erré quelques temps à la fac (en lettres et en philo), mais ça n’a rien donné de bon. L’INFL c’est une formation en alternance (trois semaines en entreprise, une semaine de cours chaque mois) pour devenir libraire.

9– Bosser chez Le Bélial est une première expérience dans le monde du travail pour toi (si non, tu faisais quoi avant?) ?

Non ! En fait, ce n’est même pas mon activité principale (je suis libraire). Et avant ça, j’ai bossé, dans l’ordre : dans une agence de petites annonces, dans une agence de pub, dans une agence de photographes et dans une librairie généraliste parisienne.

9ter– Mais au fait, tu fais quoi chez Le Bélial ?

Je m’occupe depuis un an, outre la mise à jour du site, de tout ce qui concerne la communication sur internet. Depuis le lancement de la plateforme numérique en septembre, je m’occupe aussi de la création des fichiers qu’on y vend et de la gestion de la plateforme. Je fais parfois un peu de graphisme, comme des couvertures ou des pubs.

10– Allez, un peu de promo, qu’est ce que c’est que Le Bélial et en quoi est-elle différente des autres maisons d’edition ?

Je dirais que, dans le secteur de la SF, c’est la plus petite des grosses maisons. Ca permet de faire des bouquins de qualité, mais aussi de prendre des risques, et de continuer à soutenir des auteurs auxquels on croit qui ne vendent pas forcément beaucoup, comme Lucius Shepard ou Francis Berthelot. Le Bélial’ fait aussi un gros travail sur le patrimoine SF, avec des Best-of qui permettent de remettre en lumière des auteurs peu connus (comme Michel Demuth) ou de faire découvrir une part du travail de certains (comme Poul Anderson).

11– Ton pire souvenir de boulot

11bis– ton meilleur souvenir de boulot?

Dans l’absolu ? Je crois que ce que je préférais, quand je bossais en librairie généraliste, c’était la période de Noël, le rush, où il fallait toujours courir pour conseiller un client, trouver un livre, pousser un gamin sur qui une pile de beaux livres va s’effondrer, faire un paquet cadeau… En comparaison, le reste de l’année, tu t’ennuies. A la fin, tu es complètement lessivé, mais heureux. Je crois que c’est à peu près tout ce qui me manque de la librairie « physique ».

12– Ton entretien d’embauche, ça s’est passé comment ?

Ce n’était pas un entretien d’embauche à proprement parler, puisque je ne suis pas employé du Bélial’ mais que le Bélial’ est un client de ma société, mais en gros, je suis allé chez Olivier, il m’a expliqué ce dont il avait besoin, je lui ai proposé quelque chose, on a parlé pognon et puis roule.

13– Comment est ce que vous choisissez quels manuscrits vous allez lire et parmi ceux-ci ceux que vous allez publier ?

Ah, ça, je ne m’occupe pas du tout de la partie éditoriale, donc ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. Mais, entre nous, je pense que la qualité du manuscrit joue.

14– si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

De se consacrer plutôt à la culture de pomme de terre, pour citer un illustre personnage. Et sans rire, aucune idée, ce n’est pas du tout mon domaine. Si ce n’est d’écrire de bons romans…

14ter– Et si on veut envoyer un manuscrit à Le Bélial, on fait comment ?

Tout est là : http://www.belial.fr/pages/manuscrit

15– Les DRM vous en pensez quoi ?

Je me permets de citer la page de présentation de notre plateforme : « Aujourd’hui, les dispositifs de gestion des droits numériques (DRM) proposés par la plupart des éditeurs punissent moins les pirates – qui n’ont aucun mal à les contourner – que les acheteurs légitimes qui rencontrent de nombreux problèmes techniques. Le Bélial’ ne propose que des livres numériques « bio » garantis 100% sans verrouillage pour que vous puissiez les lire aussi facilement que des livres classiques, sur le support de votre choix. »
On a fait le choix de faire confiance au lecteur. En contrepartie, chacun de nos livres numériques débute par un préambule qui explique pourquoi nous avons fait ce choix, et pourquoi il est important, en conséquence, que nos bouquins ne se retrouvent pas sur les réseaux P2P. Pour l’instant, on a pas l’impression d’avoir fait fausse route.
Et à titre personnel, j’explique sur mon blog perso à quel point il est facile de contourner les DRM, et ça résumé assez bien mon point de vue sur le sujet.

16– Le numérique en général adapté aux bouquins, vous en pensez quoi ?

Pour nous, c’est simplement une autre forme de consommation du livre, au même titre que le livre de poche. Personne au Bélial’ ne pense que le livre numérique va tuer ou remplacer le livre à moyen ou même long terme. C’est aussi pour cette raison que nous nous y lançons avec une certaine prudence, même si le fait que nous soyons indépendant nous laisse plus de marge de manœuvre que les grandes maisons. C’est également le moyen de proposer des ouvrages épuisés depuis longtemps, que certains passionnés recherchent, mais qui intéresse un nombre trop réduit de lecteurs pour qu’un nouveau tirage papier soit viable. Certains pensent aussi que ça va révolutionner la manière d’écrire et de lire… Sur ce point-là, je suis plutôt sceptique, mais je ne demande qu’à être surpris !

17– Je suppose que tu connais les licences Creatives Commons. Certaines des licences CC sont libres, qu’est ce que tu penses du libre appliqué à l’art ? et plus spécialement à l’édition ?

Personnellement, je trouve que c’est très intéressant et vraiment salutaire que ça existe. Au fond, les licences CC ne font que concrétiser ce qui se fait déjà couramment sur le net, mais c’est pas plus mal que tout cela soit un peu cadré légalement. Qu’on puisse à la fois « donner » son œuvre, tout en gardant un droit dessus (même si le droit français distingue le droit moral inaliénable et le droit patrimonial, donc les CC sont surtout pensées pour le droit américain).

18– Est ce que, à ton avis, Le Bélial publierait des auteurs voulant distribuer leurs textes avec une licence libre ?

Je peux me tromper, mais je pense que ce n’est tout simplement pas possible du point de vue légal. Mais de toute façon, je ne vois pas trop l’intérêt d’aller démarcher un éditeur si c’est pour publier son texte en licence libre. Ca me paraît plutôt être justement un moyen pour le créateur de diffuser facilement sur le net en se passant de tout intermédiaire.

19– Bon et Bifrost, c’est quoi exactement ?

C’est la principale revue des littératures de l’imaginaire en France, qui propose tous les trois mois des nouvelles inédites, des critiques sur les dernières parutions, et un dossier, sur un auteur ou sur un thème. Elle est connue pour son ton détendu et sans concession, et notamment pour sa remise annuelle des « razzies » qui récompense le pire roman, la pire nouvelle, la pire couverture, etc.

20– Et même question que tout à l’heure, comment un jeune auteur arrive à ce faire publier dans Bifrost ?

Même réponse que plus haut : ce n’est pas mon domaine. Tout ce que je peux dire, c’est que s’il faut coucher, ce n’est pas avec moi !

21– Vous avez lancé il y a peu une plateforme numérique, avec une méthode de vente que j’aimais bien (même si je trouve votre prix plancher trop élevé), un prix minimum fixe mais la possibilité de payer plus si on le souhaite (un peu à la radiohead pour l’un de leur album, la différence étant que leur prix plancher était 0 euros). Vous avez eu des retours la dessus ? ça fonctionne bien ?

En fait, on a fait exactement comme Radiohead : on a lancé la plateforme avec deux romans à 0 € que les gens pouvaient acheter en fixant le prix qu’il voulaient. Résultat des courses, 201 personnes ont téléchargé 334 fichiers, dont 155 en payant en moyenne 4,72 €. Les résultats détaillés sont là :
http://forums.belial.fr/viewtopic.php?f=16&t=766
Et je viens justement de publier un compte-rendu détaillé de tout ce qu’on a vendu en 2010, c’est là :
http://forums.belial.fr/viewtopic.php?f=16&t=1084
En gros, c’est pas glorieux mais c’est tout de même mieux que ce à quoi on s’attendait (et beaucoup mieux que ce que font les grosses maisons d’éditions avec des prix plus élevés et des DRM, pour ce que j’en sais) On a lancé cette plateforme avec l’idée qu’il n’y avait pas vraiment de marché à l’heure actuelle, mais que quand le livre numérique décollerait, on serait prêt avec une plateforme qui fonctionne et un catalogue bien fourni.

Ta vraie life, quand tu es pas au boulot

22– Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

Je bosse à domicile, donc c’est le même bureau qu’à la question 7. Allez, une autre photo :

23– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

J’ai peu de temps pour m’investir dans ce genre de choses. La seule exception est l’association Dystopia dont je suis secrétaire et qui est… une maison de micro-édition.

24– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

25– tu es rôliste ?

Je l’ai été beaucoup au collège et au lycée, plus trop depuis malheureusement.

26– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pour quelles raisons ?

J’ai commencé comme beaucoup avec AD&D et enchaîné avec des univers plus SF, notamment Star Wars, ou des univers « fait maison » pour GURPS ou Simulacres. Au final, avec quelques amis, on a créé notre propre jeu de rôle, « Avalon Night », qui était en quelque sorte la synthèse des meilleurs univers et des meilleurs règles d’autres jeux de rôle. Je pense que ce que je préfère et de loin, c’est être maître de jeux, inventer une histoire et y embarquer les joueurs avec moi.

27– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?

Jeux vidéos !

28– tu joues à quoi ? tu aimes quoi comme type de jeux ?

Un peu de tout, je pense. Je ne joue plus trop sur PC (la course à la puissance m’a lassé) mais j’ai une Wii, une PS3 et une Xbox 360. J’ai une préférence pour les jeux relativement court (j’ai du mal avec les RPG japonais interminable) que je peux espérer terminer avant de m’en lasser et pour les jeux avec une histoire forte (récemment, grosse claque avec Bioshock ou Heavy rain). En ce moment, je suis entre Red Dead Redeption, Mass Effect 2, Little Big Planet 2 et la trilogie God of War ! Il y aussi Bayonetta dans la pile à jouer…

29– ton premier souvenir de jeux vidéos ? , ton dernier coups de coeur ?

Tetris sur la Gameboy… Super Mario World, Super Mario Kart et Starfox sur la SNES. Pour le dernier coup de cœur, outre les deux cités plus haut, je dirais Little Big Planet 2 sur PS3 qui est vraiment une expérience incroyable.

30– Ton jeu vidéo préféré et celui que tu as le plus détesté ?

Je garde une grosse affection pour les jeux de Tim Schaffer chez Lucasart, et notamment Grim Fandango qui m’avait beaucoup marqué, notamment pour son esthétique et son univers.

Les bouquins

31– Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?

A la folie !

32– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas ?

Du coup, je traîne beaucoup des guêtres dans le milieu de la SF, ce qui n’est évidemment pas sans influencer le genre de mes lectures, mais j’essaie de les choisir plutôt en fonction de la qualité qu’en fonction du genre.

33– SF, MedFan, Bitlit, c’est du chinois ou tu connais ? tu aimes ?

Du coup, oui pour la SF !

34– En ce moment tu lis quoi ?

« La Tour de Babylone » de Ted Chiang

35— Ton livre préféré ?

Impossible à dire !

36– ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

« La Tour de Babylone » de Ted Chiang, du coup… parce que je suis en train de lire…

37– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

Question pour me faire mousser

38– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Non, désolé ! Tout simplement parce que je ne connaissais pas avant que tu me contactes !

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre
39– Tu es plus Meryl Streep ou Emma Watson ? pourquoi ?
40– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?
41– Ton pire souvenir scolaire ?
41bis — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?
42– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?
43– Tu es plus fromage de tête ou fromage tout court ?
44– ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?
45– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?
46– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ?

Juste avant la fin, un peu de liberté
47– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?
48– Et donc, la réponse ?
49– Un coup de gueule à passer ?
50– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?
Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

Être un futur papa

Vu que dans, au plus quelques jours, je ne serais plus un futur papa pour devenir un papa, un pour de vrai, je me suis dit que c’était le moment ou jamais d’écrire un billet sur ces 9 mois que je viens de passer, neuf mois à être un futur papa (Et qui sait, peut être que j’en écrirais d’autre pour raconter comment ça fait d’être un papa, un vrai de vrai).

Alors être un futur papa, qu’est ce que c’est ?

Etre un futur papa, c’est d’abord … des Traits. Mais attention, pas un trait, un trait ça veut dire qu’on n’est pas encore un futur papa. Non, il en faut deux. Deux petits traits bien droit, comme deux yeux qui sourient et qui te regardent à travers le plastique du test de grossesse. Deux petits traits sur du buvard. Jamais d’aussi petits traits n’auront été aussi important, tu peux me croire.

Mais être un futur papa, c’est aussi une histoire de papillons. Oui, de papillons !! Tu sais ceux qui vont vrombir leurs ailes dans tes tripes, quand tu es amoureux ? Hé ben, ils sont là. Un peu différent, mais quand même presque tout pareil. Et ils vrombissent à qui mieux mieux, quand tu penses à la crevette qui grandit doucement.

Il ne faudrait pas oublier les listes. Un futur papa, c’est le roi des listes (enfin il faut bien avouer que la future maman, elle est carrément un cran au dessus, voir deux, mais là je ne parle pas des futures mamans, juste des futurs papas). Les listes des choses à faire, les listes des choses à acheter, les listes de prénoms… D’ailleurs le prénom, enfin plutôt son choix, c’est toute une gageure. J’en connais des futurs parents qui dés … même pas le troisième mois, ont choisi… Nous, on ne s’est fixé qu’il y a quelques jours, à peine… Alors si jamais toi qui me lis, tu es un futur papa, un presque presque papa et que son prénom n’est toujours pas choisi, ne panique pas, c’est pas grave.

Futur papa, c’est aussi une histoire de questions. Des questions cons, des questions qui te feront rire, des questions qui te stresseront… Est ce que je vais lui faire mal en la prenant dans mes bras ? Et comment ça se change une couche ? Qu’est ce qu’on va écrire sur le bracelet à la maternité si on a pas encore choisi son prénom ? Est ce que je pourrais me retenir de mettre des contrats sur les mecs qu’elle ramènera, dans 20 ans (oui dans 20 ans, laissez moi mes illusions ROH) ? Dans ces cas là, il y a un vrai truc cool, c’est les jeunes papas. Il y en a toujours un pour prendre 30 secondes et discuter avec toi. Pour te raconter comment ça c’est passé pour eux. Et pour te dire que les gestes viennent tout seul, que tout sera ok. (Bon ok il y a aussi ceux qui sont des papas d’ados et qui là te font peur exprès, en te racontant la dernière connerie de leur progéniture adorée). C’est un peu comme la solidarité féminine, mais entre presque et déjà papas. Comme un club où l’on se sert les coudes.

Et puis il y a les rêves. Parce qu’être futur papa, c’est aussi rêver. Rêver éveillé de quand la puce sera là. Faire un truc et se tire ‘tient dans quelques temps (comprendre année) elle pourra le faire avec moi. Voir une pub de parc d’attraction pour petits et sourire crétinement en pensant au futur week-end la bas… Mais comme réver éveillé ne suffit pas, il ne faut pas oublier de rêver la nuit aussi. Bon les rêves la nuit, c’est du coup toujours un peu plus space. Il est même possible de rêver qu’elle assistera à une conférence de @benoitc aux DjangoCongs 2014 et qu’à la fin elle se mettra debout sur sa chaise pour poser des questions… (oui je sais, je sais…).

Se sentir futur papa, c’est aussi se découvrir une âme de bricoleur. De peintre de mur (même sans aucun talent). De monteur de lit de bébé. Et c’est pas facile de monter les lits de bébé, parce que bon, ils sont tellement plein de vis partout que monsieur Ikea il peut aller se rhabiller avec ses meubles soit disant chiant à monter. Le mac gyver des travaux d’aménagement spéciaux bébé. Celui qui n’a vraiment peur de rien et qui le prouve en se mettant à percer des trous dans les murs à 20H pour pouvoir tirer un cable RJ11 pour que la freebox ne reste pas dans sa chambre, parce que c’est pas bon les ondes pour les petits bébés. Et d’en être plus fier qu’Artaban, une fois qu’on a fait un truc, même si on a réussit à le faire avec la plus grande peine du monde, même si la peinture a bavé sur le plan du plafond par endroit ou sur le tour de la fenêtre, même si au départ, quand on a commencé, il a fallu que la future maman nous y oblige à coup de fourche à bestiaux.

Ce qui est bizarre, en y repensant, c’est que les futurs papa, futur super héros, super papa, ont une super faiblesse. Ils attirent les poussières. Non, mais je plaisante pas. Ils sont là tranquille, en train de réfléchir à un truc, de faire un truc, de dire un truc. Et puis là boum, comme ça, une attaque de poussière dans l’œil. Sans raison en plus, sans coup de semonce, sans rien, nan juste une douzaine de viles et mesquine poussières qui se ruent à l’assaut du pauvre œil du futur papa. Alors forcément le futur papa il cligne des yeux, il secrète quelques larmes pour nettoyer son œil, pour y voir clair quoi… Et j’ai beau me creuser la tête, je ne vois vraiment pas d’explication à cette super faiblesse…

J’espère juste que ce n’est pas aussi une super faiblesse de jeune papa… Parce moi sinon, je vais m’acheter un plumeau !!

Clé VIP pour la béta de Rift

J’ai eu la chance de recevoir une clé VIP utilisable 25 fois pour participer à toutes les futures béta de rift. L’ayant utilisé deux fois, il reste donc 23 utilisations.

Pour pouvoir l’utiliser, il suffit de :

  • Aller dans https://account.RIFTgame.com afin de vous identifier ou de créer un nouveau compte.
  • Cliquez sur « Saisir les codes » dans l’onglet de gauche et entrer votre code VIP.
  • Attendre le mail indiquant que vous êtes invités.

Les 23 premiers à lire ce post pourront donc s’amuser à tester Rift (la prochaine béta commençant ce soir et finissant vendredi soir).

La clé béta :

XHEW-CPQG-TDQX-2M7W-C6KM

Bonne Bêta !!!

La Nef des fous

La première chose qui m’a frappé en voyant ce bouquin, ce fut la couverture. Elle est tout simplement magnifique. C’est une couverture qui vous appelle, qui vous pousse à acheter le bouquin, qui vous promet de longs moment de bonheur en vous susurrant ‘un bouquin avec une aussi belle couverture ne peut pas être un mauvais bouquin.. il faut que tu découvre ce que je cache, achète moi …’

Bien entendu, j’ai craqué à l’appel de la sirène couverture. Surtout lorsqu’en lisant la quatrième de couv, j’ai vu que la Nef des fous avait reçu le prix Philip K Dick. En général, je me méfie des prix. J’ai encore en mémoire la désillusion occasionnée par  la jeune détective et autres histoires étranges, l’un des plus mauvais recueil de nouvelle que j’ai pu lire.  Mais le prix Dick, je lui fait confiance.

Et encore une fois, je n’ai pas eu tort. L’idée de base est toute simple, presque éculée. Un vaisseau spatial qui parcoure l’immensité de l’espace depuis… personne ne le sait. Personne ne se rappelle d’ailleurs plus non plus pourquoi le vaisseau parcours l’espace. L’Argonos, puisque c’est le nom du vaisseau, est devenu une sorte de hollandais volant, perdu, sans port d’attache voguant de planète en planète, dans une quête sans fin d’un … quelque chose.

A son bord, des milliers de personnes y vivent au sein d’une société presque féodale avec une ‘noblesse’, un ‘petit peuple’ et un capitaine dont la charge se transmet de père en fils. Au sein de l’équipe dirigeante, deux hommes luttent l’un contre l’autre depuis des décennies, l’évêque qui aimerait bien être à la fois évêque et capitaine et le capitaine, qui lui ne veut pas perdre son poste et son pouvoir.

Au milieu de tout cela, Bartoloméo, le conseiller du capitaine, qui compense son physique plus que déficient par une intelligence vive. Enfermé dans son exosquelette, il navigue dans les intrigues, essayant de survivre tant à ses ennemis qu’à ses amis.

Mais tout change lorsque le vaisseau croise la route d’une planète, Antioche comme la baptisera l’évêque. Antioche dont les habitants ont été effroyablement massacré. Un massacre qui devient alors un des personnages principal du livre. Il peuplera les cauchemars de certains, restera dans les mémoires des autres, ferra naitre de lancinantes questions ‘qui a fait cela, pourquoi ?’, un massacre qui réussira presque  à faire disparaître le vaisseau et ses occupants. Mais j’en dis déjà presque trop…

Très classique me direz vous. Et vous auriez raison, même le final n’est pas vraiment surprenant. Mais, n’empêche le bouquin est prenant. Il se dévore, page après page et l’on suit Bartoloméo, vivant avec lui chacune des épreuves qu’il traverse, suivant ses cogitations, partageant ses doutes et ses angoisses.