J-Mad

Changer de taff, quelques remarques

 De tout et de rien  Comments Off on Changer de taff, quelques remarques
Apr 222011
 

Un de mes cousins réfléchit à changer de job. Du coup, il se retrouve dans les problématiques connues par tout ceux qui cherchent un emploi :

  • le salaire et les rémunérations
  • le contrat de travail

Et allez savoir pourquoi, il m’a demandé conseil pour l’aider. Apparemment être gérant d’entreprise fait que dans la tête des gens, on s’y connait en contrat d’embauche. Tout comme être informaticien veut dire qu’on sait réparer des windows 98 et des install norton (oui ça sent le vécu …)

Mais mon cousin a de la chance, j’ai quelques notions à ce niveau là. Et en discutant avec lui, je me rend compte que lui non, moins que ce que je pensais. Du coup, comme là, j’ai un peu de temps, je vais essayer de lister 2 ou 3 points qui sont intéressant à connaître.

La clause d’exclusivité.

Mon cousin a été surpris par cette clause. C’est pourtant une clause assez courante aujourd’hui, surtout au niveau des cadres. Ca rassure l’employeur qui comme ça, espère que vous consacrerez tout votre temps pour lui. Par contre, autant il est légal de vous interdire d’avoir une activité rémunéré à coté, autant la clause d’exclusivité ne peut pas vous interdire les activités bénévoles (CA Poitiers, 30 novembre 2006 : pour un ambulancier qui exerçait, sur son temps libre, l’activité de pompier bénévole).
De même, sur du temps partiel, il ne peut avoir de clause d’exclusivité.
Enfin, il me semble d’ailleurs aussi que pour être légale une telle clause doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise et être justifiée par la nature de la tâche à accomplir et enfin doit être proportionnée au but recherché. Sinon c’est une atteinte à la liberté du travail. Le texte de référence ici étant celui de la COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE. Formation de section / 11 juillet 2000. Arrêt n° 3323. Rejet / Pourvoi n° 98-41.486.

La clause de non concurrence.

Elle s’applique si vous quitter votre travail. Pour être légale il faut :

  • qu’elle soit proportionnée
  • qu’elle soit limitée dans le temps et géographiquement
  • que l’entreprise s’acquitte d’une compensation financière (Soc 12 juillet 2002)

La clause s’applique quelle que soit la manière dont vous ‘sortez’ de l’entreprise. Le mode de rupture du contrat ne change rien (Cass. Soc 31 mai 2006).

Rémunération.

Un dernier point, juste pour donner mon avis sur la rémunération. Souvent la seule chose sur lequel se focalise les chercheurs d’emploi, c’est le salaire brut. Et on est bien d’accord, c’est important.

Mais il faut réfléchir à sa rémunération dans son ensemble. Et ça comprends la mutuelle quand il y en a, les tickets restos (même si depuis les derniers changements législatif, ils sont carrément moins intéressant qu’avant), les avantages en nature comme abonnement téléphonique ou autre, les accords d’intéressement si il y en a, les modalités de versement de prime quand il y en a…, etc etc.

Parce qu’en plus, ces rémunérations supplémentaires sont bien souvent très attractives fiscalement.

Source :

https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Clause_de_non-concurrence
http://www.avis-droit-social.net/modele_clause_exclusivite.php
http://www.cadremploi.fr/edito/actu-et-conseils/vie-professionnelle/droit-du-travail/d/1/la-clause-dexclusivite-en-deux-versions.html

Apr 212011
 

4 jours après la fin des Cong, il est temps pour moi de faire le bilan de cette deuxième est, en tout cas à mon sens, excellente édition.

Les Congs en quelques chiffres :

  • 11 conférences le matin
  • 12 slots de barcamp l’après-midi
  • 1 app releasée durant les Congs
  • 1 doc de bonne pratique lancée
  • 75 personnes le samedi matin dans l’amphi, à écouter les conférences (un peu moins le dimanche matin, après la soirée arrosée, parce que comme là dit un illustre inconnu : ‘ce matin, on a 50% de perte)
  • 3 repas complétement pris en charge par l’organisation
  • un peu plus de 100 dosettes de Senseo utilisés sur les deux jours (mais qu’une dizaine de sachet de thé, on le sait tous, le café est supérieur au thé)
  • 200 litres d’eau bus, au bas mot, parce que dans le sud, il fait chaud, Cong !
  • Quelques bonnes dizaines de coup de soleil, cadeau surprise pour ceux qui n’ont pas l’habitude du vrai soleil du vrai sud.
  • 36 litres de bières (edit : j’avais oublié les 6litres de guinness) et 20 litres de vin bu lors des 6h qu’à durer la soirée du samedi soir. Et pourtant tout le monde est rentré sur ses jambes.
  • Un nombre de kilo de paella engloutis par nos estomacs,  qui fait juste peur. Comme quoi les poneys, ils ont bon appétit.
  • un article dans Linux Magazine dans le prochain numéro.

Les Congs du point de vue d’un organisateur.

La deuxième édition fut l’occasion d’essayer d’être plus pro dans l’organisation des choses. Et je pense qu’on a fait plus qu’essayer.

  • Plus de salles dont un amphi bien équipé niveau son (Merci encore à l’école centrale de Marseille nous avoir accueilli pendant ces deux jours).
  • Plus de préparation au niveau des repas. On a remplacé les réservations dans de multiples restos par des plateaux repas et des sandwitch livrés sur site, pour gagner du temps et permettre de continuer en mangeant les discussions entamées pendant les confs.
  • Une vrai préparation pour la soirée du samedi (à la Boate) et pas juste un ‘on va sur le vieux port et on trouve un resto comme l’année dernière).
  • Quelques choix un peu clivant comme des durées de conf courtes ou du #Nowificonf pendant une partie des Congs.
  • Moins de trajet dans ma voiture pour chercher les gens perdus ou les ramener. Marseille commence à priori à être connu de tous et il n’y a plus de femme enceinte parmi les présentes :).
  • Encore plein de points à parfaire ou à juste faire (comme prévoir l’impression des badges en avance et les donner le premier matin, à l’arrivée. Ou prévoir un vrai carnet de route de l’accompagnant avec activités et truc à faire pour ne pas lâcher les gens comme ça et qu’ils s’ennuient pendant deux jours).

Les congs d’un point de vue perso.

Vivement la troisième édition. Comme les deux premières fois, la fin des Congs arrivant, un grand sentiment de vide se fait sentir et à peine le dimanche soir arrivé, l’envie d’être déjà à l’année prochaine, de pouvoir discuter à nouveau en IRL avec des gens que je ne vois parfois qu’une fois par an.
D’un point de vue perso, l’année dernière avait été une grande claque technique dans ma figure. Deux jours de conférences non stop, ça en met plein les mirettes.
Cette année, malgré le fait qu’il y est moins de conférences ce fut encore mieux. Les confs auxquelles j’ai pu assister m’ont en effet fait découvrir plein d’outil qu’il va falloir que je test, mais les barcamps ont permis d’échanger pour de vrai, de commencer même pour certaines sessions à poser les premières pierres de quelques choses (je pense là a Geek sans Frontière par exemple).

Mais ce n’est pas tout. L’un des points qui fait que cette deuxième édition fut immensément mieux que la première c’est que cette année la partie ‘non technique’ a été pensée et organisée. Et autant sur des découvertes techniques, on peut imaginer les faire par IRC / billets de blog, autant rencontrer les gens et se rendre compte qu’on les apprécie, pour de vrai, hé ben, y a pas à dire, il faut être dans la même pièce.

On mange difficilement de la barbe à papa rose sur IRC. Apprendre le GO, c’est aussi un peu compliqué. Et je ne parlerais même pas de jouer à ‘il était une fois’ avec Kael, Cyberj et Exirel. Ou de tenter de survivre à une partie de Pandémie. Et comme ArmagnacOverIP n’existe pas encore, on a encore besoin que dzen ramène sa bouteille dans son sac pour y gouter (je ne t’oublie pas brutasse, ta chartreuse était très bonne aussi:) ). C’est tout ces moments là. Tout ces moments partagés qui font que pour de vrai, DjangoCong 2.0, putaing, c’était terrible.

Et à l’année prochaine, pour d’autre aventure et une djangoCong 3.0

quelques liens :

 

Apr 192011
 

Tout le monde sait ce que c’est qu’un QR Code. Un petit carré blanc plein de petit carré noir. Ou pour faire plus pro un code bar à deux dimensions constitué de modules noirs disposés sur un fond blanc.

Ce qui est intéressant avec un QR Code, c’est qu’on peut y stocker beaucoup d’info, bien plus que dans un code barre normal. 4000 caractère pour être exact. On peut même y stocker une Vcard…

Mais comment créer des Qr Code sous linux ??

C’est plutôt facile vu qu’il y a au moins une appli pour le faire, à savoir qrencode. Pour l’installer, sous ubuntu, il suffit de cliquer sur le lien suivant (vive les liens apt: 🙂 ) ou d’aller le chercher à la mimine avec aptitude ou synaptic.

Une fois ce petit logiciel installé, il est tout simple à utiliser ( il y a même un man).

Un simple qrencode  -o testurl.png ‘http://j-mad.com’ vous permettra de générer un premier QR Code qui pointera sur ce blog et qui ressemblera à ca :

Mais plus fort, vous voulez peut-être pouvoir mettre un QR code sur votre carte de visite ? Et vous aimeriez bien que ce QR Code lorsqu’il est scanné, permette d’ajouter un contact automatiquement dans votre téléphone ? Rien de plus simple. Il vous suffit d’avoir une carte de visite en format vcard.

Une fois que vous l’avez, un petit :
qrencode  -o testvcard.png < mrjmad.vcf vous donnera un QR Code qui contiendra toute votre vcard. Et lorsque quelqu’un le scannera, il pourra vous ajouter automatiquement en contact dans son téléphone. Mon QrCode Vcard ressemble à ceci :

Pour ceux qui n’aurait pas la chance d’avoir un linux sous la main, orange propose une espèce d’interface de création de Qrcode carte de visite ici : http://generator.france.flashcode.id2orange.com/flashcode-contact.php

Quelques applications iphones qui fonctionnent pas mal :

  • mobiletag
  • barcodes
  • redlaser (qui a l’air de ne pas savoir lire les qrcode vcard par contre)

 

Ha, une dernière chose, pour les grincheux comme daks, qui disent que c’est trop moche pour être utilisé, un QR Code, on peut aussi, (même si ce n’est plus alors un “vrai” QR code) changé la couleur, pour avoir par exemple, un QR Code Rose 🙂

 

Tron Legacy

 Les films cools  Comments Off on Tron Legacy
Mar 302011
 

C’est assez rigolo, il y a quelques mois, enfin je pense qu’on doit même pouvoir compter en année, quand j’ai appris que Tron legacy allait sortir, la première chose que j’ai dit à ma moitié c’était ‘le jour de la sortie, je serais le premier à faire la queue au ciné pas moyen que je le vois pas aussi vite que possible ce film’

Et puis… et puis les mois passent et les bébés arrivent. Et autant dire que le jour de la sortie, j’étais pas du tout au cinéma. Mais alors pas du tout.

Mais enfin, j’ai fini par le voir ce film. Et donc par pouvoir vous en parler. Mais avant d’aller plus loin, j’aimerais préciser quelque chose. Tron premier du genre a vraiment l’un des films majeur pour moi. Un des 10 films qui ont vraiment été important et que j’ai adoré voir et revoir (parmi les 9 autres on trouvera La guerre des étoiles, StarFighter, Dark Crystal, Wargames, 2001 l’odyssée de l’espace, le cobaye … )

Donc forcément, j’attendais beaucoup de ce nouvel opus.

Et il n’y a pas à dire, c’est un bon film. Agréable à regarder. Bon c’est vrai que le scénario ne va pas chercher bien loin, même pour un disney…

C’est vrai aussi que le passage dans la discothèque avec l’huluberlu aux cheveux blancs est .. comme dire …

Que le saupoudrage de philo zen fait un peu téléphoné. Et que l’histoire avec les ISO voilà quoi ..

Mais ça reste un bon divertissement, avec tout plein d’effets spéciaux très sympa. Et puis les combats de disque et les courses de motocycle, ça ne peut qu’en mettre plein les yeux et être cool.

Mais je ne sais pas, il n’y a pas la claque que ce que le premier pouvait vous envoyer. Il n’y a pas cette nouveauté, ce saut dans la technologie si l’on peut dire qu’il y avait dans le premier. Après tout Tron 1 est passé, Matrix est passé, etc etc … Ce n’est plus aussi renversant qu’avant les histoires de téléportation dans le virtuel.

Du coup, on se retrouve avec juste un bon films d’actions, avec de jolis acteurs, une belle fin et tout plein de bon sentiment. Mais c’est tout. Ça serait suffisant pour un film normal.

Pour l’héritier de Tron… ça laisse un petit goût de déception.

Mention spéciale concernant l’informatique dans le film.

J’ai été relativement étonné de voir que cette partie là était bien traitée, bien loin des élucubrations habituels. Les différents persos font des ps, des kill, des whoami , un uname, etc etc…

Mais tout ce gate lorsque que Sam tente de se loguer sur le PC qui se trouve dans le bureau secret de son père.
Il commence par un login -n root . Ca ne marche pas. Et là il dit explicitement, à voix haute ‘essayons par la backdoor’ Et horrifié, je le vois taper login, puis backdoor, puis entrée…

Et … Et …

Il est logué…

Et là ce fut le drame. Je n’ai cru pas m’en remettre. J’ai même chercher un screen que j’ai trouvé sur ce site) pour vous montrez la chose …

Audio Recorder, le petit logiciel qui recorde …

 Poste utilisateur  Comments Off on Audio Recorder, le petit logiciel qui recorde …
Mar 302011
 

Audio Recorder est un de ces petits logiciels qui nous devient tellement indispensable après 30 secondes d’utilisation, que l’on se demande bien comment l’on pouvait faire avant.

Sur le principe c’est très simple. Audio recorder enregistre des sons. Et pour être plus précis il enregistre les sons qui sortent de l’une de vos sorties audio.

C’est tout con. Mais c’est tellement utile.

Pour enregistrer des conversations skype ou autre. Pour enregistrer les stations de radios, les pistes sonores des vidéos youtube ou tout ce que vous voulez d’autre.

Si ça sort d’une sortie audio, alors Audio Recorder sait l’enregistrer. Et dans un bon nombre de format du mp3 au Flac en passant par le WAV ou le OGG…

Cerise sur le gâteau, on peut même scripter une minuterie pour lui dire d’arrêter d’enregistrer après 30 minutes ou si il y a un long silence ou si … ce que vous voulez en fait.

Et pour ne rien gâcher, la qualité sonore est plutôt bonne.

Pour l’installer, sous Ubuntu rien de plus simple :

  • sudo apt-add-repository ppa:osmoma/audio-recorder
  • sudo apt-get update && sudo apt-get install audio-recorder

Avec les autres distro, il me semble qu’il va falloir aller sur launchpad, récupérer les sources et le faire à la mimine.

 

Mar 302011
 

Pour ce mois de mars, je vais parler non pas d’une seule mais de deux petites apps. Deux apps parce que les apps sont tellement petites que l’on va m’accuser de tirer au flanc si je ne parle que de l’une d’entre elles. Mais que d’un autre cotés, ce n’est pas parce qu’elles sont petites qu’il ne faut pas en parler.

django-generic-aggregation

 

Qui n’a jamais utilisé les agrégat dans Django ? C’est quand même super utile. Et qui n’a pas ralé sur le fait que zut alors… Saperlipopette même, on ne pouvait pas utiliser les agrégat sur les Generic FK ?

Et c’est là qu’arrive django-generic-aggregation. Qui permet justement de le faire.

Concernant l’installation, trois moyens :

Quand à la doc, vous aurez droit à la page de pypi qui est aussi la page de doc de github. Bon après, il faut bien dire que l’app n’est pas super compliqué à comprendre.

Et au pire, il y a le code des tests. Une petite précision toutefois concernant la doc, la page readthedoc de l’app renvoie pour l’instant sur un 404 readthedoc (un 404 en ASCII ART d’ailleurs)

Ensuite à l’utilisation c’est tout simple, un petit exemple, tiré de la doc :

from generic_aggregation import generic_annotate
from django.db.models import Sum, Avg

# assume a Food model and a generic Rating model
apple = Food.objects.create(name='apple')

# create some ratings on the food
Rating.objects.create(content_object=apple, rating=3)
Rating.objects.create(content_object=apple, rating=5)
Rating.objects.create(content_object=apple, rating=7)

>>> aggregate = generic_aggregate(Food.objects.all(), Rating.content_object, Sum('rating'))
>>> print aggregate
15

>>> aggregate = generic_aggregate(Food.objects.all(), Rating.content_object, Avg('rating'))
>>> print aggregate
5

Pour la petite histoire, j’ai découvert cette app en testant django-simple-ratings une autre app du même monsieur.

django-exposure

 

La encore une petite app toute bête qui permet de resizer des images avant de les afficher. Les images redimensionnées sont stockées en mémoire et il y a même une gestion de cache.

La doc est présente sur packages.python.org et elle explique bien la manière de l’utiliser. Après pour vraiment comprendre, vive les sources.

Quand à l’installation, vous pourrez soit utiliser :

un petit pip install django-exposure
ou une récupération d’un tar.gz sur bitbucket
ou même un hg clone

L’utilisation en elle même est très simple. Il suffit en effet d’utiliser le filtre |resize en lui donnant trois paramêtre, Width, Height et Crop.

Crop peut prendre 5 valeurs de 0 à 5 suivant le crop que vous voulez mettre en place ( 0 étant pour un crop centré).

 

Pour rester dans le même sujet, je ne peux finir ce billet sans parler de django-thumbnail-works qui sert comme son nom l’indique à gérer les thumbnail. Le principe étant de là, gérer cela directement au niveau de l’ImageField. Mais je ne peux vous en dire plus, je n’ai pas eu le temps de la tester.

Mar 282011
 

Par défaut, la vue de DEBUG affiche toutes les settings. Heureusement pour nous, gentils petits djangonautes, les password des BD mais aussi le password du user emails sont remplacés par des belles petites ***.

 

Mais comment faire pour masquer d’autre champs ? Comme des champs de KEY d’API ou de password divers ? Parce qu’après tout, il peut arriver de devoir en stocker, et de vouloir les cacher à certains des yeux qui pourraient voir la vue de DEBUG.

 

He ben, encore une fois, django a tout prévu. Il suffit en effet que le nom de votre constante contienne soit :

  • SECRET
  • PASSWORD
  • PROFANITIES_LIST
  • SIGNATURE

 

Pour que dans les vues de DEBUG, leur valeur soit remplacé par des ***

 

Et bien entendu, cela marche aussi pour les key des dictionnaires que vous pourriez déclarer dans vos settings (l’exemple parfait étant celui qui sert de configuration pour les BD).

Mar 272011
 

J’ai donc découvert, la semaine dernière qu’il existait une suite à Faerie Hacker (de Johan Heliot), un des romans ‘claques’ que j’ai lu ces dernières années. Aussitôt découvert, aussi tôt commandé.

Après avoir fini Cercle Vicieux de de Mike Carey dans la nuit de vendredi à samedi, j’ai eu le plaisir de découvrir un paquet dans ma boite aux lettres … Et oui c’était Faerie Thriller. Dire que je pensais ne rien avoir à lire du week-end (oui parce que les deux colis que je devais recevoir vendredi, dont un plein de livre.. ont … disparu…. Espérons que c’est le concierge qui les a gardé en oubliant de laisser un mot pour prévenir… espérons… )

Je me suis donc jeté sur Faerie Thriller et entre deux sessions boulot, je l’ai dévoré, le finissant il y a quelques couples de minutes.

Déjà, un bon point, j’adore la couverture. Oui, je sais, la couverture, cela ne veut rien dire. Et parfois même c’est trompeur. On peut passer à coté d’excellent bouquins en se laissant aller à une mauvaise impression donné par la couverture ou au contraire, se faire pigeonner …

Mais bon, c’est toujours un plus quand le flacon est à la hauteur de l’ivresse. Et donc la couverture est vraiment sympathique.

Quand à l’histoire, on retrouve Lil, la fey héroïne du premier tome. On retrouve également le presque dragon Obrasian ou le capitaine de la garde. (Tout petit bémol peut-être, Lil dans mon souvenir du premier épisode, me semblait plus ‘fantasque’, plus ‘tornade ébouriffée et ébouriffante’)

Dans ce tome, pas de déluge de haute technologie, pas d’informaticien et de démon, mais des meurtres horribles, en Faerie et dans le monde ‘normal’. Des meurtres qui semblent reliés….

Va commencer une enquête rebondissant entre Faerie et notre monde, au gré de meurtres de plus en plus étranges…

Si j’essaie de comparer cet opus à Faerie Hacker, j’aurais envie de dire qu’alors que FH (Faerie Hacker, suivez un peu) était bit-lit, FT était beaucoup plus polar et roman noir. Sans d’ailleurs émettre aucun jugement de valeur, vu que je lis des deux types de bouquins.

En tout cas, FT reste toujours autant que FH un plaisir à lire. On est happé par l’histoire, par cette description, à la mode ‘noire’ du monde littéraire, par le mélange entre monde moderne, Faerie et mythologie.

Et puis, il ne sont pas si nombreux, les livres dans lesquels j’apprends des mots (bon peut-être parce que je lis au final très peu de livres français et beaucoup de traduction). Et c’est toujours plaisant de lire un auteur qui manie bien la langue.

Mon seul regret ? Ne l’avoir jamais croisé en vrai lorsqu’il était aux imaginales !!! bouhhh !!! J’aurais pu lui proposer une MadInterview en plus:((

Waylander, T3 : Le Héros dans l’ombre

 Critiques de bouquins  Comments Off on Waylander, T3 : Le Héros dans l’ombre
Mar 242011
 

Le vieux dicton dit qu’il n’y a jamais 2 sans 3. Histoire de ne pas le faire mentir, je m’en voudrais, voici donc la review du Waylander tome 3 : Le Héros dans l’ombre. Il faut vraiment que les … ( je sais pas trop qui en fait ) arrêtent de mettre des Virgin devant mes pas, comment je résiste moi ?

Enfin bon, donc après avoir lu le tome 2 et sachant qu’il y avait un tome 3, j’ai décidé qu’il était d’une importance vitale pour vous, mes lecteurs, que je lise et donne mon avis sur le dernier des tomes de Waylander.

Dans ce tome 3 on retrouve donc…. Waylander et oui, mais c’est tout. Sa fille est installée au loin avec son mari et il vit donc tranquillement, encore une fois incognito, riche grâce à l’argent qu’il a lentement amassé en tuant à tour de bras pendant de longue année.

Il s’est fait construire une espèce de palais comprenant une immense bibliothèque, un hôpital, ou il offre asile et connaissance à ce qui viennent le voir. Mais comme toujours, sinon il ne serait pas Waylander, il n’a pas de chance. Il s’est installé juste à coté des ruines d’une ancienne ville, ville dont les habitants ont été exilés dans une autre dimension il y a quelques milliers d’années et qui ont décidé de revenir et de remettre tout le monde à leur botte. Du coup, par le plus grand des hasards, presque à contre-coeur, et surtout à cause de la colère blanche qu’il lui arrive d’éprouver, Waylander va encore jouer au grain de sable et aider à sauver le monde.

C’est d’ailleurs intéressant de voir comment Gemmel arrive à faire en sorte (c’était déjà le cas dans le tome 2) que Waylander s’engage dans des quêtes ayant pour but de sauver le monde à contre-coeur, sans faire exprès et pour des raisons qui ne sont pas du tout ‘sauver le monde’.

Mar 242011
 

Me revoilà avec une review d’un autre Gemmell, la suite du précédent, à savoir donc Waylander 2, dans le royaume du Loup.

Je disais dans ma review du tome 1 que j’aimais bien les Gemmel mais que l’auteur avait toutefois tendance à ‘prendre le train’, synonyme légèrement péjoratif de ‘mener le scénario tambour battant’ n’empêche que j’avais maladivement envie de lire la suite. Le passage à la Fnac pour acheter un cadeau d’anniv à ma soeur (comme j’avais pas d’idée, des bouquins, 3 , et pour pas me mouiller et me prévoir de futurs cadeaux 3 débuts de cycle différents) fut l’excuse rêvée pour me l’acheter.

Aussitôt acheté, aussitôt lu, aussitôt apprécié. (si ça, c’est pas du slogan commercial ??)

Gemmel restant Gemmel, tout ce que j’ai dit sur le tome précédent reste vrai. Rythme un peu trop rapide, héros charismatique , des tonnes de méchants qui sont toujours à un cheveu de gagner, des personnages secondaires puissants et attachants.

Comme pour la review du premier tome (et celle du tome trois qui arrive tout tout bientôt), avant de clore ce billet, un petit résumé du bouquin.

Waylander, maintenant veuf (10 ans ont passé depuis le tome 1) vit seul avec sa fille adoptive, inconnu de tous dans son nouveau pays. Il traîne sa vie, pleurant sa femme morte et apprenant à sa fille à se défendre. Malheureusement pour lui, ou heureusement qui sait, quelqu’un a décidé de le liquider. Sa tête est mise à prix, une horde de tueur se lance à sa recherche. Le veuf qui pleure sa femme va devoir laisser sa place à Waylander, le plus redoutable des tueurs si celui-ci veut sauver sa vie et celle de sa fille. Et comme rien n’est simple avec le gentil tueur à la retraite, il va se retrouver en plein milieu d’une guerre, va devoir se battre contre des magiciens et tenter de sauver le monde… encore une fois.

Mar 222011
 

J’ai découvert Johan Heliot il y a quelques années avec Faerie Hackers bouquin que a peine l’ai-je finis à tout de suite trôné dans mon panthéon des bouquins que j’adore. Un vrai régal ce livre. Il faudra que je le relise pour en faire une review d’ailleurs mais en attendant je le conseille à tous et à toutes.

Faerie Hackers est une merveille.

 

Pourtant, j’avais hesité à relire du Heliot.

Il y a tellement d’auteur à lire, et puis après Faerie comment ne pas être ‘déçu’, les quatrième de couv ne m’accrochait pas vraiment.. Finalement je me suis lancé et j’ai choisi La Lune seule le sait. hé ben, je n’ai pas été déçu.

Ce roman est une sympathique uchronie basée sur la fin du XIXème siécle. Point de départ, en 1889 des extra terrestre ont fait irruption au dessus de Paris. Napoléon III tisse une alliance avec eux et grâce à la technologie des Ishkiss, dix ans après ( en 1899 donc ) , l’Europe n’est méconnaissable et Louis Napoléon y règne en maître suprême.

Pourtant la révolte gronde, et c’est d’Amérique que les artistes et écrivains rêvent à la liberté essayant par tout les moyens de renverser le régime tyrannique de l’Empereur.Une opération de la dernière chance est montée :  envoyer Jules Vernes en mission spéciale sur le bagne lunaire pour libérer Louise Michel héroine de la Commune de 1871.

 

En clair, je conseille donc vivement ce roman, court mais vraiment très prenant. Très rafraîchissant, très steampunk, avec de superbes passages descriptifs bien dans l’ambiance XIXème… Et puis, ce n’est pas tout le temps que le héros d’un livre, c’est le grand Jules Vernes.

Et puis, comme quoi écrire des reviews ce n’est pas totalement inutile, parce que comme ça j’ai découvert que le roman avait une suite , ‘La Lune n’est pas pour nous’, je me demande bien qui va l’acheter tiens….

Et .. Rahhh !!! Faerie Hackers a aussi une suite … Là par contre, je craque, op, Faerie Thriller est déjà commandé .. snif mon porte-monnaie …

Mar 092011
 

Six semaines que je suis papa. Six semaine de bonheur. Six semaine de joie, de chamboulement. Six semaines où l’on se redécouvre soi-même, où la relation que l’on a avec le monde change, ou les référentiels de pensée change.

Mais commençons par le commencement. Récit d’une expérience forcément très personnel, mais en même temps universel.

Tout commence devant une porte. Enfin, pour moi, tout à commencer devant une porte. Lors des césarienne, le papa n’assiste pas.

Il attends donc. Bêtement. En faisant les cents pas. Et en twittant. (Merci d’ailleurs à tous ceux qui à ce moment là, m’ont tenu compagnie à travers leurs replies et leur DM).

Et puis une sage-femme vient chercher le papa. Et elle est là. Toute petite, mais déjà criant à plein poumons. Elle est là et tout change. A ce moment là, il y a un moment très spécial, très doux. La maman est toujours au bloc. Il n’y a que le tout nouveau papa et son bébé. Ce moment là, toi le jeune papa qui n’a pu assister à l’accouchement, vit le à fond.

Moi j’ai bercé tout doucement ma petite en lui racontant … je ne sais plus trop quoi. Un peu tout. Un peu rien.

Ensuite, ensuite chacun vivra son expérience.

  • Chacun apprendra que le code couleur du caca de bébé. D’abord noir, puis vert puis jaune moutarde. Et le pire, c’est que ça ne sera même pas dégoutant.
  • Chacun découvrira le langage des pleurs, à différencier les pleurs des faims des pleurs de couches pleines, des pleurs de  ….
  • Chacun découvrira le plaisir des nuits hachées par les pause miam de la petite crevette (et ceux qui comme moi on la chance de très peu dormir et d’en plus avoir une petite fille très sage qui ne réveille que peu de fois ses parents seront plus chanceux que les autres).
  • Chacun s’extasiera sur des conneries. Sur le premier sourire, la première vocalise, la première fois que ce petit bout lui serrera, de toute ses minuscules force, le doigt.
  • Chacun expérimentera la sensation si douce, si entière qui apparaît lorsque l’on berce sa fille, les yeux dans les yeux et que lentement elle ferme les siens, se laissant aller, totalement sereine, dans un lâché prise complet tellement … dans une confiance si totale qu’elle en est presque effrayante…
  • Chacun vivra ou ne vivra pas ses angoisses, ses incertitudes, ses doutes sur le fait de faire tout comme il faut, tout parfaitement. A ce niveau là, si je peux donner un conseil, le même conseil que celui que l’on m’a donné plusieurs fois, c’est de faire les choses au feeling. De s’écouter et d’écouter son petit bout. Si tout va bien.. alors tout va bien, il ne faut pas chercher à tout disséquer, ausculter sans arrêt.

Chacun .. chacun vivra sa paternité à sa manière.

Pour moi, parmi toutes les choses que je découvre, toute les choses que je vis, et si je devais n’en retenir qu’une pour finir ce billet, ce serais.. ce serais un truc auquel je ne m’attendais pas du tout. Ca serait un truc que m’apporte ma fille.

Je l’ai déjà dit, on s’extasie comme des niais, pour un rien. On sait (quand je dis on, c’est bien évidement je, je parle pour moi, je ne sais pas pour vous:) ) très bien que cela ne changera pas la face du monde qu’elle est dit son premier A ou son premier O. Qu’elle est fait son premier vrai sourire avec les yeux. Que tout les bébés le font. Mais on s’extasie quand même. Et, on retrouve la fraicheur de l’étonnement infini de l’enfance. Cette possibilité de s’émerveiller de tout, de ne pas être blasé. Cette faculté a être heureux, pour des petits rien. A vivre, mieux.