Wine 1.3.7 est sorti

La nouvelle version de wine est sortie avant hier.

Au menu :

  • Meilleure prise en charge de la zone de notification système.
  • Prise en charge améliorée des programmes d’installation utilisant des assemblies.
  • Nombreuses fonctions msvcrt  implémentées.
  • Un bon gros paquet de corrections dans le support GStreamer.
  • Nombreuses améliorations MSXML.
  • Mises à jour des traductions.
  • une flopée de corrections de bugs divers et variés.

Et pour ceux qui ont une Ubuntu, il y a un ppa spécial ICI. Pour les autres, il y a tout plein de paquet pour tout plein de distrib dans le partie Download du site de Wine.

0 A.D. Alpha 2 dispo pour Ubuntu

0 A.D est un jeux développé par Wildfire Games qui rappellera aux plus vieux d’entre nous des souvenirs plus que nostalgiques … (non je ne pense pas du tout aux premier Ages of Empires, voyons, pas du tout).

Pour ceux qui n’aurait pas encore entendu parler de  0 AD, un petit résumé : OAD est un jeu de stratégie historique temps réel dev par Wildfire. Son éditeur a libéré le code l’année dernière. Mais là ou c’est vraiment fort, c’est que non seulement ils ont mis le code en GPL V2, mais toutes les ressources (sons, graphismes, etc..) sont en Créative Commons BY-SA. Et là, là, moi je dis chapeau.

Et donc, ce beau projet vient de sortir en Alpha 2 (et c’est tout récent, c’est sorti le 19 octobre).

Pour ne rien gâcher, on peut y jouer sous plein de distributions Linux (voir ce lien pour comment l’installer sous 8 distros ou le compiler ou cet autre lien pour frugalware) mais aussi sous Mac ou sous Windows.

Et que bon, il a l’air tout de même très sympa comme jeu. Pas aussi beau que starcraft 2 mais bon, bien plus rigolo (et puis en plus, je suis mauvais à Starcraft 2.. micro management de me…)

Alors amusez vous bien.

http://trac.wildfiregames.com/wiki/LatestReleaseWindows

Montage vidéo sous Linux

Il existe pas mal d’applications pour faire du montage vidéo sous linux. Il y a quelques années, lorsque pour le boulot, j’avais eu un besoin urgent de monter des vidéos, j’en avais testé quelqu’une. Je n’avais pas vraiment été super emballé que ce soit par cinelerra qui me semblait tellement compliqué qu’incompréhensible (j’avais eu l’impression de me retrouver devant l’Emacs du montage vidéo) ou Kdenlive que j’avais fini par utiliser, malgré ses plantages répétés.

La nécessité de monter des vidéos se faisant à nouveau sentir, je me suis remis en quête d’un outil sympa. J’ai arrêté mon choix sur deux possibles Kdenlive et Openshot. En fait les deux outils sont vraiment très similaires. Histoire de vous le montrer, les captures d’écrans que j’ai prise de chacun des deux outils montrent la même chose, le montage de trois morceaux de vidéo (pour la petite histoire ce sont des vidéos de Toad, le jeu vidéo que l’on tente de dev au boulot, quand on a le temps), avec des transitions entre chaque morceau… Vous vous en rendrez compte, on fait difficilement plus similaire.

Similitudes

dans les deux cas vous aurez une fenêtre pour gérer les différents bouts de clip que vous allez monter. Vous aurez également dans les deux cas, sur tout le bas de l’écran les 2 pistes vidéo ainsi que les 2 pistes audios (vous pourrez dans les deux logiciels, rajouter d’autre pistes si nécessaire). Vous aurez aussi le moniteur de projet qui vous donnera une prévisualisation de votre vidéo complète. Et vous trouverez également dans les deux logiciels, la gestion de l’historique de vos actions.

Kdenlive

Comme son nom l’indique, c’est un logiciel ‘KDE’, avec ce que cela implique comme dépendance.  Niveau installation, c’est plutôt facile vu qu’il se trouve être dans les repository kde ubuntu.

Il vous permettra de monter vos films, en mélangeant vidéos, image fixes, textes, et bien entendu piste audio. Il gére un certain nombre de caméscope ce qui peut être sympa. Le nombre d’effet et de transition utilisable est tout simplement hallucinant, bien supérieur à ceux que gère Openshot.

L’interface de Kdenlive est plus customisable et permet d’afficher plus de choses.. Ce qui peut parfois avoir pour effet d’en afficher tellement qu’on s’y perd. Mais bon.

Niveau documentation, par contre, elle n’est pas très fournie. Mais il existe un forum où vous pourrez poser vos questions.

Openshot

Openshot est lui plus un logiciel ‘GNOME’ avec lequel il est pas mal intégré. Il n’est pas dans les repository ubuntu mais vous pourrez trouver le PPA qui va bien sur son site officiel.

Openshot vous permettra aussi de monter des clips de différentes natures, vidéos, images fixes, textes, textes en 3D. Il sera aussi possible d’incruster des sous titres par dessus les clips vidéos et d’utiliser du SVG pour tout ce qui est texte. Les effets disponibles sont plutôt sympa, mais objectivement il y en a moins que dans Kdenlive. L’interface est plus light que kdenlive, moins de choses sont configurable, mais ce n’est pas dérangeant.

La documentation, pour openshot, est par contre très fournie. Avec un gros manuels utilisateur (et une version française) et la aussi un forum. Il y a même quelques petites vidéos.

Conclusion.

Au final, je ne saurais pas lequel vous conseillez. Moi même, je ne sais pas lequel je vais finalement choisir. Kdenlive bien qu’un peu plus difficile à prendre en main est plein de petits trucs qui aident pas mal. Un exemple. Pour, avec Kdenlive mettre une transition (à ce propos, vous devez savoir que pour mettre une transition entre deux clips, il faut que les deux clips soient sur des pistes différentes et que les deux clips se ‘chevauchent’ un peu, regardez sur les deux screenshots pour comprendre), il faut faire un clic droit sur le premier clip pour que le menu contextuel apparaisse, choisir l’option ajouter une transition et choisir sa transition. Mais par contre, la transition se cale automatiquement sur la durée du chevauchement. Plus besoin donc, la plupart du temps, de modifier sa durée. Pour faire la même chose sur Openshot, vous pourrez drag and droper la transition directement de la liste des transitions, sur la piste qui va bien. Par contre par défaut sa taille ne sera pas bonne. Il faut alors cliquer sur l’icône redimensionner et régler la durée de la transition. Quand vous devez monter une vidéo avec 20 transitions, vous appréciez le fonctionnement de kdenlive….

Pour finir, avidemux

Si vous voulez simplement coller des morceaux de vidéos les uns après les autres, ou découper une vidéo en plusieurs, ou enlever un bout de vidéo, il existe un petit logiciel tout simple et ultra puissant qui s’appelle Avidemux. Et en plus, il est dans les repo Ubuntu. A utiliser sans modération.

Outils de gestion du temps sous Linux

Pour différentes raisons que j’expliquerais dans un billet que j’écrirais bientôt, j’ai décidé de gérer mon temps d’une façon assez stricte. Ce dont j’avais besoin était assez simple, pour gérer mon temps  au boulot et à la maison. Par gérer mon temps j’entends définir différentes taches et chronométrer le temps que je passe sur chaque tache. L’important pour moi était de pouvoir connaître le temps global passé durant la journée sur une tâche, mais aussi avoir le temps de chaque tranche de temps que je consacrais à une tache.

Je voulais donc pouvoir savoir que j’avais déjà passé 35 minutes à écrire des mails depuis le début de la journée et qu’actuellement cela faisait 5 minutes que j’écrivais ce mail bien précis.

Je me suis donc mis en quête de différents logiciels et je les ai testé.

J’ai testé :

  • gnotime
  • hamster
  • ktimetracker

Autant dire que j’ai été déçu, dans des proportions différentes, les trois fois. Je vais commencer par parler des trois et ensuite je listerais ce qui manque à chacun d’entre eux.

Ktimetracker

Le seul des trois sous KDE. Sans doute le plus moche, mais enfin, on parle de gestion de temps. On peut définir des projets, créer pour chaque projet une tâche, donner des sous tâches aux tâches, etc etc …
On peut aussi définir qu’une tâche est finie.

A priori que du bonheur. Sauf qu’il n’y a aucun outil de reporting. Rien. Juste la durée totale passé sur la tache et la durée de la session. Pas de possibilité de voir par jour ni rien. Alors on peut exporter les données pour les utiliser ailleurs… mais bon, c’est déjà suffisament chiant de gérer son temps si il faut passer par de l’export / import de donnée dans d’autre outil …

Hamster

Un outil GTK. Qui bénéficie en plus d’une applet que l’on peut mettre dans un tableau de bord gnome. Ce qui est bien sympa pour voir toujours le chronomètre et le nom de l’activité actuelle sous les yeux.

On peut créer des tâches (qui s’appelle des activités). Mais c’est tout. Il n’y a pas de notion de projet mais une notion de catégorie de tâche donc cela revient au même me direz vous. On peut aussi taguer les tâches.

Chaque fois que l’on démarre le chrono sur une tâche, ça crée une nouvelle session concernant cette tâche là. On a donc bien le temps par session, ainsi que l’enchainement des sessions (avec l’heure de début de la session). On sait donc dans quel ordre on a fait quoi. On peut à postériori rajouter des temps ou modifier les temps des sessions enregistrées.

Le module de reporting est super bien fait. Des graphiques qui bougent quand on clique, tout plein de possibilité de visualisation, somme par catégories et/ou par activités. On peut même exporter le tout en html. Mais pas de rapport personnalisé possible par contre Nan, vraiment bien.
On peut même le configurer pour que le chrono se lance automatiquement sur une activité précise en fonction du bureau virtuel sur lequel on se trouve …

Par contre pour démarrer une nouvelle activité c’est un parfois un peu lourdingue. Soit on a déjà faire une session de l’activité en question et là c’est facile, il suffit de double cliquer sur le nom de l’activité, dans la liste des session du jour. Soit c’est la première fois et la il faut taper NomActivité@NomCatégorie dans une zone de texte. Heureusement des la première lettre tapé, on a une select box intelligente qui nous propose des choix… Mais bon il faut quand même taper une ou deux ou trois lettres.

Gnotime

Un autre outil gtk. Lui fonctionne par projets contenant des tâches qui peuvent elles-même contenir des tâches, etc etc … Les temps sont disponible pour la session (appelé Entry) en cours (ou la dernière faite), par jour, par semaine, mois, année, pour le jour d’avant, la semaine d’avant, le mois d’avant. Et tout ça directement dans la fenêtre principale, pas besoin d’aller dans la partie rapport.

Là aussi dans Gnotime il y a une gestion de status de tâche. On peut même d’ailleurs avoir une gestion de facturation en fonction du nombre d’heure .. carrément gadget à mon avis, mais ça existe.

Par contre pas de gestion de l’enchainement des entry et pour créer une nouvelle entry c’est un peu lourd (bouton droit sur la tache, add entry, une pop up s’ouvre ou l’on peut écrire la description de l’entry, faut cliquer sur valider… enfin c’est bon). C’est du coup assez long de créer des entry, ce qui est un comble pour un outil de gestion du temps.

Mais le gros point noir de gnotime c’est son module de rapport qui est juste incompréhensible. Ou alors je suis un crétin. Ce qui est possible. Mais après avoir passé 20 minutes à essayer de créer un rapport custom, j’ai abandonné. Ce qui est couillon aussi c’est que les rapports me semblent être limité par projet. Pas de possibilité d’avoir de rapport globaux, ce qui est assez ennuyeux….

Mon choix

Alors en fait j’en utilise deux. Gnotime pour le boulot et Hamster pour la maison. Parce oui, rappelez vous, je voulais pouvoir tracker mon temps dans deux endroits séparer suivant que j’étais au boulot ou à la maison. Parce que bosser la moitié du temps un dimanche après midi c’est un bon rendement alors que c’est un rendement de merde si c’est un lundi matin …

Je pensais trouver un outil avec une gestion de profil qui me permettrait de faire ça proprement. Mais non, ça n’existe pas. Vous allez me dire que je pourrais créer deux projets racines dans gnotime , un boulot et un perso …. mouais …

Je pourrais aussi utiliser les tags dans Hamster, mais bon là aussi .. mouais, sans plus quoi.

Donc j’ai deux outils. Et je râle parce que j’aimerais bien un outil qui soit la somme des deux.

Ce que j’aimerais

En fait, je ne suis pas si exigeant que ça. Déjà un logiciel qui affiche en gros le chrono. Là on a l’impression que c’est honteux de voir le chrono. Il est toujours en tout petit. Et puis il faudrait que la couleur du chrono soit configurable, en fonction du temps passé sur la session en cours.

Ensuite une gestion de profil, pour pouvoir et ben avoir des profils. Maison / Boulot / Vacances, etc…

Pouvoir avoir un module de rapport sympa et utilisable, avec la possibilité de créer des rapports personnalisés.

Pouvoir lancer un chrono en même temps que l’on crée une nouvelle session sur une tâche, en un seul clic, tout le temps.

Avoir la chronologie des sessions avec leur dates et heures de début et de fin.

Pouvoir configurer des lancements de chrono automatique en fonction des applis qui ont le focus et pas juste des bureaux.

Voilà, rien de bien compliqué en fait …

Pas de Steam pour Linux et c’est bien dommage

Bon oui je sais, on le sais depuis 3 semaines. Donc oui, c’est du réchauffé.

Et j’avais prévu d’écrire plus tôt un billet sur le sujet. Mais bon, je n’ai pas vraiment eu le temps. Du coup, je profite d’une petite accalmie pour rapidement écrire ce que j’en pense.

Bon c’est peut-être aussi parce que je suis tombé par hasard sur quelqu’un qui disait qu’il trouvait que c’était tant mieux que Steam ne vienne pas sous Linux et que c’était une fois de trop.

Donc, non je ne trouve pas ça bien que Steam ne soit pas porté sous Linux.

Pourquoi ?

Parmi les défendeurs du ‘Nan Steam ne passera pas, on n’en veut pas sous Linux’ J’ai lu deux arguments principaux. Le premier étant que les jeux ne seraient pas libre (et Steam non plus) alors que bon, on s’en foutait. Le second était que si Steam avait été porté sous Linux, il aurait amené une floppée de jeux avec lui, des jeux fait par des ‘pros’ et que ces jeux auraient tués les trouzaines de jeux libres qui existent. [ Super, on va donc pouvoir continuer à jouer à xbill ou Maryo Chronicles (je ne cite volontairement aucun rogue like, parce que j’aime ces jeux tout en texte 🙂 ). ]

Ce sont deux arguments que je n’entends absolument pas.

Le premier tout d’abord. Honnêtement, je n’ai jamais vraiment compris les gens qui préféraient se couper les deux jambes et les deux bras que d’utiliser un logiciel propriétaire. Je suis un peu plus pragmatique. Quand j’ai le choix, j’utilise du libre. Quand j’ai presque le choix et qu’utiliser du libre demande un effort ou me rend moins efficace, j’utilise du libre. Mais quand c’est ‘proprio ou rien’, ben je ne choisis clairement pas la solution rien. (et que celui qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre, mais avant je vérifierais qu’il n’utilise pas Textmate … 🙂 ) Et dans le cas des jeux, c’est bien souvent ça. Et, peut-être malheureusement pour moi, je suis un joueur. Et malheureusement StarCraft 2, entre autre, n’est pas libre.

Et puis, en temps qu’utilisateur de Linux, j’aimerais bien pouvoir faire passer sous mon OS favori un grand nombre de gens que je connais. Sauf que bien souvent, l’unique raison pour laquelle ils ne veulent pas tenter l’aventure, c’est les jeux. Et que l’on ne me parle pas de multiboot .. Le multiboot c’est pour les geeks, pas pour les gens normaux… Merde même moi j’ai pas de multiboot, parce que ça me gonfle, à la place j’ai 2 pc. Et si Steam avait été porté, la dernière excuse d’un bon nombre de gens n’auraient plus tenus. Et peut-être, qu’ils auraient tenté la migration sous Linux. [Vous pourrez toujours m’objecter que les gens qui restent sous Win pour pouvoir jouer, vous vous en souciez comme de votre premier clavier, mais personnellement, je n’ai pas envie de les laisser aux prises avec un OS digne de Brazil jusqu’à la fin de leur vie..]

Passons au deuxième argument. Celui de la protection de l’éco-système des logiciels libres qui si ils sont mis en concurrence avec de ‘vrais’ logiciels, vont tous mourir. Déjà, je trouve que c’est très condescendent pour les dit jeux libres. Non mais c’est vrai, je serais un codeur de jeux libre et je lirais que mon jeu ne survivrais pas à la comparaison, parce que bon voilà quoi, c’est pas un vrai jeu, c’est un jeu pour rire, ben j’aurais bien envie de distribuer quelques gifles. Et puis pour ce qui est du domaine de la création, je n’ai jamais aimé les mécanismes de protection artificiel de ce type. Ca fait un peu protectionnisme à outrance…. et désolé mais j’aime pas.

Mais alors pourquoi ça aurait été bien de porter Steam sous Linux.

La de première raison, je l’ai déjà dit, c’est que ça aurait fait porter des jeux sous Linux. Porter des jeux sous Linux ça veut dire :

  • Convaincre des gens de tester, d’essayer, de migrer
  • Des constructeurs de matos qui ont enfin un intérêt à faire des drivers, des vrais et pas des trucs codés par un stagiaire entre deux pauses cafés.
  • Permettre aux joueurs comme moi de jouer, enfin, sous leur OS préféré.

Mais porter Steam, ça aurait aussi permis de faire entrer des jeux libres dans le circuit de distribution de Steam. Et certaines productions libres auraient vraiment eu leur place dans la bibliothèque Steam.

Donc il n’y aura pas de Steam sous Linux .. Tant pis… Dommage

Je profite de cette fin de billet pour parler de deux initiatives libres pour faire un steam like sous Linux :

  • DJL qui a l’air de fonctionner pas trop trop mal (bien que quand je l’ai testé en 2009, les serveurs étaient assez souvent en rade) mais dont le développement m’a l’air au mieux ralenti.
  • RunnersBox basé sur Gecko/XulRunner et codé par GeekShadow qui en est au tout prémices mais qui à l’air prometteur (il a même déjà son compte twitter), si le dev ne s’arrête pas (aller op GeekShadow, on code, on code).

Dans ces deux cas, j’espère qu’elles aboutiront à une solution sympa et viable de distribution/installation/pkoi pas rémunération des jeux libres sous Linux.  (Et d’ailleurs si j’avais un argument pour dire que c’est bien que Steam ne soit pas porté sous Linux, c’est uniquement celui de la crainte que les devs de ces deux applications se découragent en ayant Steam en face).

Zim, le wiki de bureau

Depuis de longues années,  je suis à la recherche de l’équivalent informatique de mon bloc-note à idée. Un logiciel un peu magique qui me permette de noter des idées pour ne pas les oublier, de copier coller des gros bout de texte, de lister des machins (comme les questions que je vais poser pour mes futurs interviews) et qui pourrait aussi me servir pourquoi pas pour mes todolist (vu qu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas été capable d’utiliser un seul logiciel de todo list sur le long terme), d’intégrer des images, etc …

J’ai résolu une partie du problème en utilisant un logiciel de mindmap. Qui me va parfaitement. Qui me permet d’ordonner des idées d’une manière rapide et même de pouvoir sur un projet précis, définir ce que j’ai fait ou pas au niveau fonctionnalités (c’est comme ça que je géré histoires de rolistes). Mais les mindmap ça convient bien pour les idées. Pour le reste non.

Enfin jusqu’à ce que je tombe sur Zim que j’utilise depuis 1 ou 2 mois et qui me semble être l’outil qui se rapproche le plus de ce que je désirais. D’ailleurs il me semble que je dois remercier Frédéric Couchet pour cette découverte.

Mais qu’est ce que Zim ? Zim c’est un gestionnaire de notes en mode wiki, pour le bureau. Et il est codé en python. Pourquoi wiki de bureau ? Parce qu’on retrouve l’arborescence d’un wiki avec des pages, des sous pages, des liens possibles entre les pages et bien entendu toute la syntaxe wiki. (couleur, checkbox, italique, etc…)

On peut aussi embarquer des fichiers et les images apparaissent directement dans les pages.

En plus l’interface est plutôt bien foutu, un arbre des pages a gauche et une barre rapide d’accès en haut. La barre d’accès rapide est d’ailleurs configurable pour soit afficher le chemin complet jusqu’à la page actuelle ou (c’est le mode dans lequel je l’utilise) permettre l’accés aux dernière pages consultées.

En plus, pour ne rien gâcher il permet de rajouter des plugins pour par exemple gérer la correction orthographique, permettre de faire ses todo lists, ajouter des équations dans ses notes, insérer des diagrammes, etc etc… Bon, pour être honnête je ne suis pas encore aller voir comment le dev de plugins se faisait, donc je ne pourrais pas dire si c’est bien foutu ou pas, mais pouvoir le faire est déjà une bonne chose.

Enfin, même si pour moi, c’est plus une fonctionnalité gadget, on peut lancer un serveur web qui permettra d’accéder au page du wiki avec un browser, je ne sais pas trop à quoi ça peut servir, en vrai… mais bon, pourquoi pas (et donc bien entendu, on peut exporter ses notes en HTML).

L’installation sous linux est plutôt super facile que ce soit les tar.gz ou le .deb, mais si vous préférez il est possible de l’installer sous Windows ou Mac .

Allez, pour finir, un petit screencast qui est visible sur le site web de Zim (d’ailleurs toutes les images contenues dans cette article provienne aussi du site officiel).

Choqok 1.0 beta 2 est sorti

Choqok est sans aucun doute, le meilleur des clients twitter sous Linux (et j’en ai testé une palanqué, moi qui vous le dit). Alors effectivement il est un peu moche (enfin ça dépend beaucoup du thème KDE choisi), mais ça vaut franchement le coup.

Parmi les fonctionnalités intéressantes, dont certaines n’apparaissent qu’avec la béta 2 :

  • multi compte twitter et status.net (vive identi.ca)
  • gestion des thumbnail pour un certain nombre de service d’hébergement d’image
  • preview sur les vidéos
  • gestion des lus/non lus
  • upload des documents/images directement à travers choqok (en utilisant le billet rapide)
  • gestion des RT ‘manuels’ et des RT ‘à la sauce twitter’
  • gestion de Oauth
  • url shortener sélectionnable
  • unshortening d’url et affichage des urls longues dans des tooltips
  • autocomplétion des username twitter (ça c’est cool)
  • sauvegarde des onglets de recherche.
  • Un affichage possible en mode conversation
  • Et encore tout plein de truc.

Ces deux défauts sont :

  • il est un peu moche, mais bon ça sérieusement… c’est pas non plus un critère très important
  • il est un peu long à se lancer…

Donc la béta 2 est sortie aujourd’hui. (ici le billet sur le blog de choqok) Donc forcément, elle n’est pas dans les repo Ubuntu, ni Debian d’ailleurs. (les repos Ubuntu ont la beta 1)

Comment donc l’installer ? Simple, comme d’hab, avec les sources. Il y a pourtant quelques petites subtilités à suivre.

Tout d’abord les dépendances. Presque toutes sont installables par gestionnaire de paquet il s’agit de :

  • libqca2-dev
  • libqca2-plugin-ossl
  • libqjson-dev
  • libqjson0

Ensuite, choqok a une dépendance vers QOauth qui elle va être un peu plus chiante à installer. En effet il n’y a pas de package dans les repos Ubuntu. Heureusement, pensez vous, il y a des packages debian et ubuntu fourni par les devs de QOauth, sauf que, en tout cas pour moi, les packages ne fonctionnaient pas du tout. En fait ils s’installaient bien mais à la compilation de choqok, j’avais une sale erreur de compil. Du coup, je vous encourage à installer  QOauth à partir des sources. Et c’est plutôt facile. Un simple et c’est fini :

$ qmake
$ make
$ sudo make instal

Concernant choqok maintenant, le README vous dira de faire :

cd choqok
mkdir build
cd build
cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ..
make
sudo make install OR su -c 'make install'

j’ai perso dû remplacer la ligne cmake par celle-ci :

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ../

Pour que cela fonctionne (oui un simple / en plus à la fin pour avoir un path relatif correct)

Et, c’est tout. Ensuite à vous les joies de choqok …

Anki, l’apprentissage par les cartes.

J’ai découvert Anki il y a quelques mois déjà et je voulais absolument en parler ici pour vous le faire découvrir. Mais bon, au final, j’ai trainé et ce n’est qu’aujourd’hui que j’utilise ma pause déjeuner pour écrire ce petit billet.

Anki est un logiciel d’apprentissage sympa qui se passe sur des cartes. Et en plus il est libre et multi-plateforme. On peut même l’utiliser sur des smartphones.

Le principe est super simple. Quand on commence une session, l’écran d’Anki se divise en deux parties. La question sur la partie haute (la carte question) et la réponse sur la partie basse. Au départ seul la question est affichée. Quand on pense avoir trouvé la réponse, on clique. La réponse s’affiche alors et on voit si on a bon ou pas. Pour chaque réponse, anki nous demande alors si la réponse était difficile, facile, très facile à trouver. En fonction de notre réponse, la question reviendra plus ou moins vite. C’est là le mécanisme central d’Anki. La répétition des questions jusqu’à ce que la réponse nous rentre dans la tête. Et plus on indique à Anki que la réponse a été dure à trouver, plus il nous redemande la question.

Les questions que l’on note facile, reviennent elles aussi, pour ne pas qu’on oublie les réponses, mais avec un temps de répétition très long.

Le principe a l’air tellement bateau que l’on pourrait croire que bon, c’est de la connerie. Mais en fait non, ça marche. Enfin, ça marche si c’est fait convenablement, c’est à dire, une session minimum par jour, tout les jours.

Pour finir deux petites vidéos youtube qui expliquent bien le truc :

Ubuntu 10.04

J’ai finalement fait la mise à jour vers ubuntu 10.04. Ce billet, que j’éditerais au fur et à mesure de mes découvertes avec cette nouvelle version d’ubuntu sera mon ‘live test’ ubuntu.

Pour l’instant je reste dans l’expectative. La distro est pas mal, mais il y a plein de petits points ennuyeux.

Déjà, alors que l’assistant de mise à jour m’indiquait 2h pour mettre à jour ma Karmic, j’ai du patienter presque 3h30. Si les barres de progression Ubuntu deviennent aussi viable que celle de windows, où va-t-on ?

Ensuite, le thème que je trouve assez moche cette fois-ci. Et surtout, surtout qui donc a eu l’idée de mettre les boutons de fenêtre (réduire, maximiser,fermer) à gauche et pas à droite ???

Enfin, rien de non modifiable, mais bon …

Concernant les logiciels fournis avec cette dernière version, déjà deux premiers bugs :

  • la version de gwibber embarqué dans Lucid ne gère pas FriendFeed (alors que l’on peut créer son compte et tout, mais non, il veut pas).
  • Chez moi, mais apparemment je ne suis pas le seul, empathy refuse de se connecter à msn. Pour que ca fonctionne, il faut désinstaller telepathy-butterfly, supprimer tout ses comptes msn d’empathy et les récréer. Et là miracle, ça fonctionne.

Quelques petites remarques diverses :

  • Ca fait tout drôle de voir Oracle sur le splashscreen d’openoffice.
  • J’aime bien le truc gnome pour gérer les écrans et le bi-écran
  • thunderbird est enfin en version 3

je n’ai pour l’instant pas encore eu le temps de tester Ubuntu One, j’en parlerais dés que j’aurais fait.

Premier rajout, problème de ventilateur.

Je n’ai eu ce problème qu’après la mise à jour de hier . Les ventilateurs de mon Lenovo W500 étaient ‘bloqués’ à 3000, 3200 tr/min.

Ce qui a donné, deux pointes de températures à 100 degrés, donc deux arrêt de la machine hard et une belle frayeur pour ma part.

Après quelque recherche web sur un autre PC, j’ai trouvé ce lien sympa pour les lenovo qui permet d’installer, entre autre, un truc de contrôle des ventilateurs. Pour les contrôler à la main.

Et je me suis donc rendu compte que quand les ventilos étaient réglés en 100% ou en hw-ctrld, ils ne dépassaient pas les 3200 tr donc. Mais si je les réglais en full, ils montaient à 4800tr/minute, ce qui suffisait à faire en sorte que mon processeur ne dépasse jamais les 60 degrés.

Je ne sais pas si cela provient directement de Ubuntu, ou d’une autre cause, mais bon… Si vous avez un lenovo faites attention (et je suis preneur d’un retour par commentaire, si vous avez eu le même problème).

Solution Linux 2010

J’ai, cette année encore, arpenté les allés de solution linux. N’y étant pas allé l’année dernière, je découvrais sa nouvelle implantation. Et donc, j’aurais déjà une première remarque : “l’endroit où le salon a lieu, c’était mieux avant”.

Parce que la défense, déjà c’était plus facile pour y aller, de gare de lyon et qu’en plus à la Défense, il y a un Starbuck. Et qu’après s’être levé à pas d’heure (ça devrait être interdit de se lever avant 5h du mat), avoir passé 3h dans le tgv et quelques dizaines de minutes dans le RER, mon petit plaisir, mon moment de bonheur de la journée, c’était un grand café, que je passais 10 minutes à choisir (il y en a tellement, rien que choisir, c’est déjà un bonheur) et que je dégustais ensuite lentement …

Alors que là maintenant, portes de Versailles, c’est tout tristounet, y a pas de Starbucks.

Maintenant que j’ai bien râlé sur le lieu, parlons un peu du salon. Déjà il faut que j’explique pourquoi je vais à Solution Linux, en temps que visiteur (exposant, peut-être un jour).

Si j’y vais, c’est pour pouvoir rencontrer des gens que je ne rencontre presque jamais sinon. Des amis qui ont leur entreprises dans des endroits tout perdu comme Nantes et que je ne vois quasiment qu’à cette occasion, les représentants des autres asso régionales d’entreprises du libres.
J’y vais aussi pour me tenir au courant, découvrir de nouvelles entreprises avec qui, qui sait, on pourrait nouer des relations niveaux boulots, voir les nouvelles offres des exposants, les évolutions au niveau business. Cette année, j’y allais aussi pour discuter avec les autres vices-président du CNLL (pour ceux qui n’ont pas suivi, le conseil national du logiciel libre, une fédération des assos régionales d’entreprises qui font du libre).

Mais ce qui rend Solutions Linux différent de tous les autres salons, et ce qui fait que j’aime y aller, c’est sa partie asso. Ce tiers de salon, où les stands ressemblent parfois presque à des garages geeks, où il y a des peluches et des affiches, où l’on croise plus de barbus que de costard, où l’on peut parler BSD, Hackable devices, firewall, ou autre.

Parce que c’est là qu’on retrouve ce qui fait la dynamique du logiciel libre, ce qui le rend si différents, ce qui fait qu’on peut y consacrer sa vie. Cette chose que l’on ne retrouve que dans les salons ayant une partie réservée aux associations, c’est tout simplement la passion des gens pour ce qu’ils font. Là, ce n’est plus un salon pour vendre. C’est un salon pour discuter, pour apprendre, pour convaincre aussi bien entendu, et si l’April ou l’Aful font signer quelques bulletins d’adhésions, je ne pense pas qu’elles y trouvent à redire, mais ça reste un repaire de geek. Et les plus geeks d’entre tous, ce sont, il faut bien l’avouer les GCU Squad. C’est plus un stand, c’est un bout de pays geeks qu’ils amènent dans solution linux. Et plus encore que leur stand, leur déconnade fait que leur présence est importante. C’est d’ailleurs en partie ‘à cause’ ou ‘grâce à’ eux que j’écris ce billet.

Pourquoi ?

Je suis tombé sur cet article, du monde informatique, parlant de leur animation anti brevet et anti microsoft qui a eu lieu le 17, en début d’après midi (où comme l’ont nommée les gcu, ‘sus à la grippe 7’). J’ai eu le plaisir d’y assister, d’ailleurs j’ai twitté quelques photos, en direct (et si vous en voulez de bonne qualité, il y en a tout plein, et même des vidéos sur le wiki gcu). L’article du monde finit en disant que certains exposants ronchonnaient à propos des actions des GCU.

Alors, je n’étais pas exposant, donc mon avis est peut-être un peu biaisé, mais, je pense, sincèrement, que le jour où Hybird sera exposant, ça ne changera pas mon avis. Mon avis qui est qu’ils faut que GCU soit sur SL. Qu’ils faut qu’ils continuent à faire des choses comme ‘Sus à la Grippe 7’, à courir dans tout le salon déguisé n’importe comment, dans une bonne humeur très potache.

Parce que si c’est pas eux, qui le ferra ? Ce ne peux être des personnes qui a un moment veulent paraître sérieux, pour pouvoir faire du business. Ce ne peux être des exposants, des associations d’entreprises, des gens qui ont l’étiquette de leur société autour du cou. Non, ce ne peut-être que des troublions, qui se rassemblent en groupe de troublions et qui jouissent d’une liberté d’expression que les composantes plus business de l’écosystème du libre n’ont pas, n’ont plus.

Et puis, il faut bien l’avouer, j’y vais aussi un peu pour ça à solution Linux, pour voir ce qu’ils ont imaginé, cette année encore, les GCU… Et tant que leur actions auront un sens, ne seront pas juste de la déconne, mais porteront un vrai message, (j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié que le 17, la parole soit donnée aux personnes de Microsoft, pour qu’elles puissent s’expliquer), je continuerais à penser qu’ils sont utiles.

Spotify, wine et Ubuntu

Décidément, c’est la journée truc et astuce aujourd’hui. Un simple petit mémo pour ceux qui utilisent spotify sous linux avec Ubuntu.
Alors que sous Debian, le fonctionnement était parfait, sans un seul soucis, j’ai constaté des grosses instabilité en utilisant spotify, avec wine, sous Ubuntu.
Par instabilité, j’entends le son qui s’arrête, sans raison, après 2 ou 45 minutes de musique. Nécessitant un redémarrage de spotify, voir plusieurs.

Comme j’étais les mains dans cambouis avec mon ATI, je me suis dit que j’allais continuer et essayer de m’occuper de ce problème.

Après plusieurs bidouillage et essais, je pense avoir réglé le problème. Ma solution est simple, configurer wine pour qu’il utilise esound et non pas Alsa.

Depuis, aucun problème.

Lenovo, Ubuntu et ATI

J’ai, depuis un peu plus de trois mois, un lenovo W500. Rien à dire, j’adore cette bécane. Un look rétro et indus que j’apprécie, des ventilos très silencieux, un touché de clavier agréable, que du bon quoi.

Mais, j’avais un petit soucis, mes drivers graphiques (ATI Firegl je sais plus quelle version) ne voulaient pas fonctionner. Mais bon, vu ce que j’utilise la  3D sur mon portable, ça ne me dérangeai pas outre mesure.
Mais il se trouve, que pour une démo client, je vais absolument avoir besoin de 3D. J’ai donc du me battre avec ma petite ubuntu pour faire fonctionner le bousin.

Les drivers proprio ne fonctionnant pas, j’ai tenté avec les drivers radeon, radeon hd, mais nan, rien ne fonctionnait.

Et puis au final, au détour d’une recherche google, l’illumination. Il faut dans le BIOS désactiver le principe de switchable carte graphique, désactiver l’auto détection de la fonctionnalité par les OS et indiquer que l’on veut que ça soit la carte graphique ‘Discrete’ qui soit utilisée.  (switchable carte graphique, c’est une fonctionnalité lenovo qui permet d’utiliser soit une carte graphique intel intégré toute pourrite mais qui consomme pas d’électricité soit de lancer la grosse ATI)

Et là, miracle.. j’ai la 3D avec les drivers ATI proprio.

Donc si vous avez un lenovo, vous savez quoi faire maintenant.