La MadInterview de gromitflash, étudiant sage femme

Cette interview va me permettre de dire, rapidement pourquoi j’aime twitter. Parce que @gromitflash, il y a 8 mois, je ne savais pas du tout qui s’était. Mais alors pas du tout. Et puis il est apparu dans ma TL, de manière épisodique, RT de ses tweets par quelqu’un que je suis. Et au bout de quelques RT, je me suis dit que j’avais envie de connaître qui s’était, ce bonhomme. Et donc je l’ai suivi, comme ça pour voir. Et j’ai découvert quelqu’un dont j’avais envie de lire les billets et les tweets, ce que j’ai fait.
Jusqu’à ce qu’à la faveur d’un de mes déplacements sur la capitale, on est l’occasion de discuter autour d’une bière et que l’idée de cette interview germe dans ma tête.
Donc voilà, j’aime twitter, parce que oui c’est encore mieux que des flux Rss, oui il y a plein d’infos, oui je peux poser des questions et avoir des réponses, mais  surtout, surtout parce que je rencontre des gens que j’apprécie.
Bon, je vais stopper la mon introduction et vous laisser lire les réponses de @gromitflash

Une dernière chose que vous aurez noté, oui il se pourrait bien qu’il y est une interview par semaine, tout les vendredis. Enfin si je trouve des gens qui veulent bien répondre à mes questions et que je trouve le temps d’écrire mes questions (c’est que c’est pas rapide rapide de formuler de belles questions)

Et juste avant de vous laisser lire ses réponses (et il faut la lire cette interview, vraiment), juste une dernière chose. Merci pour tes réponses.

— Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Je suis un parisien né parisien qui fait des études assez inattendues : sage-femme. Sinon je suis un geek assez complet : jeux vidéos, jeux de rôle, littérature et films de genre, blagues matheuses ou physicienne, esprit mal tourné, humour noir et ouverture d’esprit.

Ta cyber life

— Pourquoi avoir commencé un blog ?

J’ai commencé d’une façon assez bête : par écrire un journal intime. Un document word effacé depuis longtemps (heureusement … même si  je le regrette parfois) qui a couru sur 3 ans (entre mes 12 et mes 15 ans, en gros). Plus de 400 pages dans un dossier caché protégé par mot de passe (oui, j’étais paranoïaque).
Un jour j’ai mis l’accent davantage sur des « créations littéraires » que je relis en pouffant. Et j’ai laissé tomber mon journal contre un forum. J’écrivais et ça ma suffisait.
Puis est arrivé ma PCEM1 et j’ai alors commencé le « Journal d’un étudiant parisien » sur overblog ce qui a été le tout début de mon blogging. Il faut noter que j’ai essayé plusieurs fois de le lancer avant de le lancer sur overblog.

— Tu as/as eu d’autres blogs ?

Trop. Beaucoup trop. Mais moins qu’@Edenlys qui en change tous les 4 mois.

— Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

D’abord j’avoue que j’ai eu un skyblog (j’ai honte) mais il ne compte pas n’est-ce pas ? Il y a aussi eu un blog roleplay, quelques essais de blog avant mon premier blog sérieux.
Ensuite est né mon premier blog orienté clairement vers le journal intime. Une façon de recommencer à écrire. J’écrivais toujours, mais je sentais que je buttais un peu, que je tâtonnais au niveau de mon style. Quand je relis mon premier billet j’ai envie de rire parce que ça me montre toutes les lacunes que j’avais à l’époque presque surlignées sur l’écran.
Quelques temps après ce blog, au court de l’été, est apparu un blog littéraire que je n’ai jamais vraiment réussi à faire décoller. Ce n’est pas le dernier vu que j’ai un autre blog littéraire plus récent (ouais, j’ai tout changé d’un coup en novembre dernier). En parallèle j’ai eu un autre blog dont je ne parlerai pas. Vous avez peu de chance de le trouver.
Novembre dernier donc. Après plus de deux ans passés sur ce blog j’ai ouvert mon blog actuel . Je trouvais que l’ancien étaient beaucoup moins bien écris, moins lisible, un peu trop fourre tout. J’ai en parallèle déchargé mon activité littéraire sur un blog Haut et Fort parce que je n’arrivais pas à m’en sortir. Bon il n’est pas très actif mais … on fait ce qu’on peut. Sinon j’ai un blog photo et un blog pour l’instant peu actif que j’ai lancé, comme ça et qui est blog purement littéraire et créatif. Ca me rappelle que j’ai deux brouillons en cours dessus.
J’ai évidement re-craqué et j’ai à nouveau un blog privé. Et un compte twitter associé en plus.

— Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? Quelles utilisations as tu des deux ?

Beaucoup Twitter, un peu des deux en réalité.
Facebook me tient au courant de ce que font les gens que je connais dans la vie réelle mais c’est un véritable foutoir. Ca me permet aussi de parler à des gens que je vois peu et dont je n’ai parfois rien à faire. Détail amusant, je me souviens souvent des gens que je croise alors que je les ai sur Facebook.
Twitter est beaucoup plus sympa dans le sens où on n’est pas obligé de subir de façon arbitraire ce que les autres expriment. Et on peut choisir de suivre qui on veut. C’est plus sobre, plus simple. Facebook et ses 40 000 applications/jeux, non.

— Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Je suis purement addict.
J’ai eu une fois ou deux des symptômes d’un syndrome de sevrage parce que je n’avais pas été sur internet pendant plus d’une semaine (obsession, difficultés relationnelles). Bizarrement j’ai réussi à changer ça … mais j’apprécie la compagnie de mon webphone.
Sinon j’ai déjà eu des périodes où je rêvais d’une façon assez intense de screen de Chatzilla (la console IRC mozilla) et j’ai déjà passé un week-end non stop sur internet.
Mais ça a tendance à aller mieux.

— Sur le net on peut te trouver où ?

Quelque part. Je suis assez éclaté au niveau de ma e-personne. Et j’aime ça. J’ai toujours aimé fédérer différents milieux, différents cultures, différentes personnes. C’est ce que je trouve sympa avec Twitter : cette possibilité de rencontre.
Donc sur mes trois blog actifs actuel, sur Nobleme qui est une communauté web que je fréquente depuis 5 (6 ?) ans, Kraland (jeu web php) plus du tout, IRC (mais sur deux trois salons seulement), sur le forum de la team de fansub Requiem, sur Facebook, Twitter … à mon avis c’est mon compte Twitter qui est le plus simple à trouver.

Le boulot

— Bon, je sais que tu es étudiant sage femme, mais j’y connais rien dans les carrières médicales moi, comment on devient sage-femme ?

La réponse officielle : on fait une Première Année Commune d’Etude de Santé (à mon époque le Premier Cycle d’Etude Médicale 1), on a son concours et on fait sa formation. Il s’agit d’un master qui a une première année commune avec les médecins, les dentistes et les pharmaciens.
Les études durent ensuite jusqu’au M2,  la fin de la licence et la fin du master sont sanctionnées par des épreuves écrites (examens, travaux à rendre), un contrôle continu, des oraux et des épreuves cliniques (qui foutent d’ailleurs une pression assez balèzes et m’empêche de dormir). Concrètement on passe trois semaines sur six en stage et le reste en cours … avec un total de 9 stages par an où l’on change de service, d’hôpital … un nouveau défi à chaque fois.

— D’ailleurs, sage-femme, c’est pas commun pour un garçon, c’est une vocation ?

Non. Enfin si.
Jeune gars un peu naïf, j’étais sur mes rails vers la médecine en écartant un peu le reste. Je n’avais pas prévu une chose : ne pas avoir médecine. En fait c’est paradoxalement ce qui m’a sauvé. Je n’eu pas médecine, je choisis un métier qui, comme disais mon père, « n’en était pas un » et je me suis retrouvé dans un monde étrange, fascinant et passionnant.
Quand je vois la santé des femmes en France, l’état de nos mentalités, la façon dont on traite des sujets importants tels que le désir, le sexe, les sentiments ; j’ai envie d’agir. Je ne peux pas rester là à voir des filles de 14 ans subir une deuxième IVG parce que leur médecin n’a pas été foutu de faire sortir leur mère pour parler de contraception, ou a considéré qu’il fallait attendre qu’il y ait des rapports sexuels pour cela et parce que l’interne a fait une ordonnance pour une pilule à une adolescente incapable de s’y tenir. J’ai découvert ce métier, j’ai découvert ses pendants et aboutissant, les joies, plus récemment les peines et je ne suis pas près de décrocher.
Au départ ce n’était pas une vocation. C’était plus un frisson, un coup dans l’eau « pour voir ». Maintenant c’est une vocation.
Le plus drôle peut-être c’est que la grande majorité des gens de ma classe sont dans le même cas que moi.

— Si ce n’est pas une vocation, tu avais quand même choisi de faire médecine, c’était un rêve de petit garçon ?

Pas non plus. C’était un jeu de cache-cache. Tu sais, tu es en première, on te parle d’orientation et toi le seul truc que t’es capable de bouffer c’est de la bio et de la littérature/philosophie. Les maths non (donc adieux écoles d’ingénieurs), l’histoire géo non plus (et au revoir écoles de commerces).
Comme dans Comment devenir une mère juive en dix leçons j’ai eu une pression du type « Mon fils, ton père et moi on a décidé que quand tu seras grand tu feras ce que tu veux : médecin ou avocat. » Cadre obligatoirement. Au minimum. Surtout quand on sort d’une famille de cadre supérieur qui sont en haut. C’était donc ingénieur, cadre sup, chercheur … ça me plaisait et ma famille n’a jamais été un frein. Arrivé en fin de première je me suis dis que le seul truc faisable avec ce que je maitrisais c’était la bio dure (qui ne mène pas à grand-chose) ou la médecine. Comme j’avais envie d’être utile aux autres ça a été la médecine.
Et puis il y a aussi l’influence de l’entourage. Arriver dans un dîner et dire « Je suis interne à … », ça le fait grave en fait. Mais remarque, dire « Je suis étudiant sage-femme » ça fait aussi son effet.

— Comment voyais tu ton boulot, le dernier jour de ta première année de médecine, quand ton choix de spécialité  sage-femme a été validé ?

Pas trop mal, pas trop bien. J’ai eu l’occasion de parler avec une amie de ma tante sage-femme pendant la semaine entre les résultats et les choix, j’ai pu passer une journée avec elle … cela semblait exigent mais également gratifiant. Un beau et bon métier, ce que je voulais par-dessus tout.

— Et maintenant, comment tu le vois ?

La même chose, mais en beaucoup moins rose. Surtout depuis cette année. On découvre que tout ne fini toujours pas bien, que  toute grossesse n’est pas une histoire heureuse qui commence bien et se déroule bien. J’ai vu mes premiers cas de violences conjugales, de grossesses issues de viol, mes premiers décès.
Et je vois aussi que c’est un métier assez ambivalent par rapport à celui d’obstétricien, qui fait aussi les accouchements mais qui est un chirurgien. On se fritte assez souvent tout en essayant de travailler en bonne intelligence dans l’intérêt des patientes.
C’est toujours gratifiant, toujours beau et bon. Mais beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît.
Le choc avec la réalité est assez rude dans ces études et survient assez vite.

Ta vraie life, quand tu es pas au boulot

— Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

Pas de photo. Désolé. Vous ne voulez pas voir ça. Plus sérieusement cela dépend de la période de l’année. Souvent on trouvera des livres, des cours, des trucs divers … mine de rien je travail surtout sur mon ordinateur. Je peux vous faire des screens à la limite.

— Tu es rôlistes, ça je le sais, tu joues à quoi comme type de jeux  ?

Étrangement je masterise beaucoup plus que je ne joue moi-même.
Je masterise régulièrement Brain Soda, Patient 13, La Légende des 5 Anneaux … j’ai bien envie de lancer une campagne de Kuro dans les prochains temps. Quand je joue ça dépend de ce que les gens veulent masteriser, mais tant que l’univers me plaît je joue à n’importe quoi.
J’ai toujours une préférence pour les jeux qui introduise un peu d’humour, qu’il s’agisse de burlesque (Brain Soda, ce jeu de parodie de série B), de l’humour noir (Patient 13 … un humour assez particulier disons) ou un humour cynique parfaitement assumé (Paranoïa, jeu qui repose essentiellement sur le non-sens). J’ai beaucoup de mal à garder une partie vraiment sérieuse : dans la vie il y a des hauts et des bas et j’aime faire sentir que dans un scénario aussi : une situation dramatique peut contenir quelques éléments drôle et vice-versa. Une vraie traque de l’ambivalence.

— Et puis, pourquoi joues tu aux jdr ?

Je joue aux jdr pour le frisson dramatique. J’ai fait du théâtre d’impro quelques temps (parce que c’était très cool au lycée d’être un théâtreux con, hautain et marginal). Ce qui m’intéresse dans le jeu de rôle (et qui explique ma préférence pour la masterisation) est la tension dramatique que l’on peut induire. Mettre des dilemme en place, mettre des vies dans la balance, donner des choix radicalement différent à mes joueurs et voir comment ils se sortiront du traquenard que je leur ai créé, même si j’accepte toujours de les aider pour qu’ils s’en sortent.
J’aime jouer tout de même parce que je peux m’amuser avec les autres joueurs, les prendre à contrepied. Peut-être pour ça que j’ai toujours cette tendance à jouer ces personnages barde/artiste/rôdeur/roublard excentriques, plus ou moins grande gueule.

— A part le PC, les jeux de rôles et les accouchements, tu as quoi comme passion ?

Un peu de photo quand j’ai le temps, des ballades aussi, pas mal de lecture. J’aime apprendre des trucs, plein de trucs et enrichir ma culture générale. Sinon j’aime beaucoup sortir. On ne peut pas appeler ça une passion, mais je trouve qu’il est intéressant de rencontrer d’autres personnes pour élargir ses horizons au lieu de rester toujours avec les mêmes personnes.
En terme de livre, dans ma bibliothèque un peu trop étroite, vous trouverez surtout de la science fiction et du fantastique. Un peu de fantasy (des classiques comme Tolkien, Holdstock ou Hobb) même si j’ai une tendance à préférer les univers un peu originaux (comme chez Cook et sa compagnie noire). Les univers med-fan me font chier en fait.
Ah et sinon quand j’ai le temps, l’accès à la mer et du beau temps j’essaye d’aller faire de la plongée sous-marine. C’est un sport extrême calme où l’on soumet son corps à des conditions absolument ridicules (genre ajouter 3 atmosphères, se retrouver sous l’eau … t’as déjà essayé de vomir sous l’eau ?) mais où on découvre des sensations vraiment originales.

— Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Je m’investis dans beaucoup de chose. Un peu comme un papillon, je dois l’avouer. J’ai tendance à foncer tête baissée dans un sens pendant un temps sur un projet particulier avant de le mettre de côté un temps pour y revenir plus tard.
J’ai un ou deux romans dans mes valises que je revois de temps à autre (enfin … l’un est plus un cycle qu’autre chose), des projets littéraires (que j’essaye tant bien que mal de lancer … mais j’y arriverai un jour !) et un jeu de rôle en cours d’écriture.
J’ai un autre projet littéraire en stand by (qui attend en bonne partie le bon vouloir d’@Exirel-sama. Ce n’est pas l’objet ici mais disons que ça mêle à la fois rôlisme, littérature de genre, blogging et intéractions communautaires.
Sinon j’ai un investissement associatif au niveau de mon école et de l’Association Nationale des Etudiants Sage-Femme, je fais des salons étudiants pour parler de mes études et de temps en temps j’explique que ça a changé, depuis 1983, à des professionnels de l’orientation.  Cet engagement est lié aux diverses attaques que l’on reçoit en permanence … Ouais, je sais, c’est mon côté corporatiste qui parle.

— Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te definir, tu choisirais lequel ?

(Merde c’est vicieux comme question. Ben oui. En fonction de l’évènement on voit direct la personne, malin … hum). Un jour je suis entré à l’école de sage-femme. Je crois que ça veut dire beaucoup de chose mais j’ai plutôt la flemme de construire.
Bon ok, je construis. Un jour, j’ai fait face à la réalité tout en conservant des rêves. Je suis entré dans une profession en me disant que c’était possible pour un homme sans jamais vraiment me poser toutes les questions qu’on me lance très souvent et que tu m’as lancé aussi plus haut. J’y suis allé parce que je ne pouvais pas me résoudre à ne rien faire de ma vie, parce que j’étais soulagé d’avoir un chemin. Je me suis rendu compte ensuite que le chemin était tortueux, semé d’embuche et qu’à la fin il y a plusieurs arrivées. Un jour j’ai décidé de dire merde aux stéréotypes et aux idées reçues. Un jour j’ai eu envie de m’aventurer là où peu d’homme s’aventure et j’ai découvert des choses qui ont pas mal modifié ma relation avec les autres. Ce jour là je n’ai pas renoncé à mes rêves de gosses.
Le truc qui fait que cet événement colle quand même assez mal, c’est que ce jour là je m’étais trompé sur ces études de sage-femme.

Question pour me faire mousser

— Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Je lis le Mad Blog, parce que je l’ai dans mon reader. Ca parle de trucs qui m’intéresse, même si parfois je le parcours en diagonale (j’avoue que les passages sur la programmation django sont parfois un peu obscur pour moi).
Ca parle de trucs qui me plaisent alors oui, je lis.

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre

— Tu es plus Johnny Deep ou Christian Bale ? Pourquoi ?

Johnny Depp est mon acteur préféré. Il arrive autant à faire mouche dans des rôles très diversifiés, dramatique, romantique, comique. J’aime bien ses personnages parce qu’il se les approprie, parce qu’il les pousse souvent à bout. Et puis si j’étais Johnny Depp je pourrais tourner avec Tim Burton et, même s’il se dégrade au fil des années, c’est un de mes réalisateurs préférés.

— Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi ?

Actuellement, ça serait le cycle des mythagos de Holdstock. Un cycle méconnu qui égal voir dépasse celui de Tolkien.

— Ton pire souvenir scolaire ?

Un jour je suis allé au collège. On va dire que les 4 ans de mon collège sont plus ou moins mon pire souvenir scolaire.

— Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Que je n’en ai pas pour demain. Et la première réponse était un nain qui sautille sur place. Et la deuxième un vieux sorcier qui a froid aux pieds à Noël et à qui tout le monde offre toujours des livres.

— Tu es plus couscous ou raclette ?

Raclette. Mais je ne crache pas sur un bon couscous.

— ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Echecs et maths de Terry Bisson. Parce que ça a toujours été mon livre de chevet. Après il faut encore que je définisse ce qui fait parti de mon chevet en ce moment.
Ce livre compte trois nouvelles qui parlent d’un avocat, de son pote extraordinaire (tout le monde devrait avoir un ami comme Wilson Wu !) et de leurs aventures extraordinaires que le Wilson explique toujours par des théories et des calculs mathématiques incompréhensibles au commun des mortels.

— Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

La possibilité d’une île de Houellebecq. Ce mec n’écris pas très bien (quoique, c’est pas trop mal quand même) mais surtout il écrit un énorme paquet de connerie invraisemblable. Ce n’est pas assez bon pour faire un roman normal, ce n’est pas assez intelligent pour faire un livre de science fiction potable. Et pourtant on y croit. Peut-être trop en fait.
C’est un livre qui de toute façon ne laisse pas indifférent parce qu’il est trop complexe pour qu’on puisse simplement le jeter en disant que c’est mauvais (attention, je ne jette jamais de livre).

Juste avant la fin, un peu de liberté

— Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

Tu ne m’as pas demandé si j’aimais ma ville. Et pourtant je me défini beaucoup par rapport à elle.

— Et donc, la réponse ?

Ma ville, c’est Paris. La Capitale. En fait je suis plutôt d’accord pour dire qu’il s’agit d’une des seules vraies capitales du monde. Elle est riche, elle bouge beaucoup, elle respecte son patrimoine. Même si elle s’embourgeoise un peu avec le temps, surtout mon quartier en fait.
J’habite dans le marais. Quand je suis arrivé là bas, c’était en 1993 et il y avait encore des rues mal éclairées où il valait mieux ne pas se promener passée une certaine heure. La plupart des commerces étaient des grossistes artisans qui vendaient ailleurs. Maintenant c’est des boutiques de fringue, de luxe, des galeries d’art. Rien de très fréquentable quand on a le porte-monnaie en petite forme.
J’aime beaucoup cette ville car elle est pleine de code, de référence. Comme un bon livre. On retrouve des traces de l’histoire de France un peu partout. Ce qui m’attriste c’est que je n’ai pas encore trouvé de fantôme … juste des saints et des diables à chaque coin de rue (et des faits divers, des tueurs célèbres …).

— Un coup de gueule à passer ?

Pas spécialement. Je pousse déjà assez de coups de gueule comme ça sur mon blog pour en pousser d’autre sur le tiens. Je ne me permettrais pas voyons !

— Un sujet qui te tient à coeur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Là tout de suite ? Je suis assez désespéré par la façon dont la politique publique de santé se dégrade en France d’année en année. Les hôpitaux rognent sur le personnel, sur le matériel. Bientôt peut-être qu’on rognera sur les examens en eux même parce qu’ils coûtent trop cher et qu’on arrêtera de soigner les cancers des fumeurs parce qu’ils avaient qu’à arrêter de fumer. Ils ont déjà commencé aux Etats-Unis. Pourquoi pas chez nous ? (pour le coup ça ressemble à un coup de gueule, je sais).

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

A bientôt, et encore merci pour le poisson. Ce qui fait en tout 17 mots ou presque.

Django Simple Captcha et tout devient si simple

Comme d’habitude le mois d’aout fut une vraie folie. Et qui dit mois de folie dit, billet qui prennent du retard. Heureusement que j’ai pu tricher en publiant la première interview. (ben oui c’est beaucoup plus rapide de poser des questions que d’y répondre, enfin beaucoup plus rapide d’écrire les questions dans un mails quoi).

Du coup, je suis presque en retard pour la django app du mois. Et pour ne pas être en retard, j’ai choisi pour ce mois ci, une django app simple, mais très utile, django simple captcha (pour la petite histoire j’ai découverte cette app en testant django-tellafriend, une application dont il faudra que je vous parle également).

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Alors on le trouve, tout simplement, sur la page google code qui lui est consacré. Pour l’installation,   c’est comme toujours du classique (ha ce que j’aimerais un jour, avoir une surprise à ce niveau là, pouvoir gouter à un peu de nouveauté… mais non, c’est toujours pareil.

Vous avez donc le choix entre :

  • easy_install
  • un tar.gz de la dernière release
  • un checkout de SVN

Dans tout les cas, il vous suffira une fois votre petite application installée, de la rajouter dans les INSTALLED_APP, de lancer un petit syncdb et magie… ça fonctionnera.

Enfin, si vous avez pensé à installer PIL, bien entendu.

La doc elle, est minimaliste mais plutôt claire et bien faite.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

He ben mon cher ami, c’est indiqué dans le titre. C’est une application de captcha. Elle permet dans sa version de base de proposer trois méthodes de tests de l’utilisateur :
le très classique lettre dans le désordre
l’opération mathématique (toi aussi répond à 4+2)
le choix d’un mot, au hasard, dans un dictionnaire.

Et là, ou c’est vraiment le top avec cette petite app, c’est que si vous avez installé Flite, vous pourrez même avoir votre captcha en Text-so-speech, et vive l’accessibilité !!

3- Comment ça marche ?

En fait rien de plus simple, l’app fourni tout simplement un noueau type de Field a utiliser dans un formulaire.

Et oui, rien de plus simple.

On crée son formulaire, on rajouter un champ Captcha et quand le formulaire a été posté, on fait un joli is_valid() pour savoir si c’est bon.
Et au niveau de la configuration, les possibilités sont très complètes. On peut configurer le taux de bruit appliqué à l’image, les inclinaisons maximums appliqués aux lettres et aux chiffres, la font à utiliser ainsi que sa taille, les différentes couleurs, etc etc,

4- Mais encore

Ce qui est de bien avec cette app, c’est qu’en plus de penser à tout ce qui accessibilité, elle est bien pensé. Elle vous permet en effet de rajouter vos propres générateurs de tests. Il suffit de coder une petite fonction qui renverra un tuple contenant la question et sa réponse dans un tuple. Et le tour est joué.

Et ça c’est plutôt très sympa.

Dernière précision, la page google code contient un bouton flattr, si vous avez un compte flattr (cet excellent nouveau système de rétribution dont il faudra que je parle un jour, mais google est votre ami), n’hésitez pas à cliquer sur le bouton.

Mad-Interview de Genma

J’en avais déjà parlé, voici donc l’inauguration d’une nouvelle section de ce blog, la partie interview. Et pour inaugurer cette section, quoi de plus logique que l’interview de celui qui est en grande partie responsable de la naissance de la dite section, c’est à dire Genma. C’est en effet le fait de gagner une interview sur son blog, il y a quelque temps qui m’a donné envie de moi même proposer des interviews. Je me lance donc maintenant avec cette première, les suivantes arriveront assez vite, si je trouve des candidats qui acceptent de répondre à mon feu nourri de questions.(Et encore merci pour tes réponses Genma).

Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?

Je m’appelle “Genma” (c’est mon pseudo) et je suis l’auteur du blog Genma.free.fr. J’ai 31 ans
et je me qualifie de geek au sens où j’aime bien les nouvelles technologies, le logiciel libre, l’informatique et le high-tech, les comics, la science-fiction, Internet et le web 2.0… Pour le reste de la présentation, je pense que mon blog et surtout les réponses à cette interview en diront plus sur moi.

== ta cyber life ==

— Pourquoi avoir commencé un blog ?

Commencer il y a 6 ans, à cette époque, c’était plus un site foure-tout. J’ai cherché pendant environ 3 ans ce que j’allais en faire. Puis est venu la mode des blogs dans la presse, la création de la blogosphère et j’ai décidé de publier régulièrement. J’ai fait alors des articles sur différents sujets, je me suis cherché et j’ai, je pense, trouver un style d’écriture et une sorte de ligne éditoriale. J’ai toujours aimé écrire et j’ai toujours eu envie de partager mes écrits. Le blog est donc quelque chose de naturel pour moi, une extension de moi sur Internet.

— Genma.free.fr, c’est quoi ?

Un blog! Plus sérieusement,c’est dur à dire. Faut y aller, le suivre sur plusieurs jours pour comprendre. C’est mon jardin pas secret, c’est mon monde, mon univers que je partage avec mes lecteurs et le web.

— Tu as d’autres blogs ?

Un blog avec mon CV sous mon vrai nom, qui reprend quelques articles de mon blog perso (Genma.free.fr), mais sans plus. Je ne m’investis quasiment pas dessus, j’aimerai bien faire plein d’articles sérieux sur les nouvelles technologies, sous mon vrai nom, mais je manque de temps.

— Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?

  • Twitter : pour de la veille technologique et pour publier des liens, en découvrir, pour partager. Pour “Twitter” (ceux qui twittent comprendront). J’adore le concept et la puissance de Twitter.
  • Facebook : toutes mes mises à jour sont faîtes depuis Twitter, via un service dédié. Je ne fais pas de quizz ou de jeu. Je l’utilise pour voir un peu ce que je les gens que je connais/ai pu connaître ont à dire, pour des reprise de contact avec des gens perdus de vue. Un peu le “Copain d’avant” moderne.

— Es tu addict au Net ? Si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?

Beaucoup moins que je n’ai pu l’être. J’ai écrit des articles sur ma cyberdépendance sur mon blog, je me suis remis en question. Je n’ai pas de Smartphone avec la 3G à cause de ça. J’ai Internet chez moi et au boulot, ça suffit. Je me suis peu à peu détacher d’Internet. Avant je lisais mes fils RSS dès le petit déjeuner.

— Sur le net on peut te trouver où ?

J’ai fait un article sur le sujet 😉
Je dirais trois adresses :

Sur le forum d’Ubuntu-fr, parfois.

== ta vrai life ==

— Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)

Mon ancien bureau, chez mes parents, avant que je déménage : http://genma.free.fr/spip.php?article762 Mon nouveau bureau, je n’ai pas de photo. C’est un canapé devant une télé avec un ordinateur portable. Un bloc notes et un stylo pour noter des idées d’articles. Et mon cerveau. Depuis que j’ai déménagé et vie en couple, je n’ai plus de bureau de blogeur par manque de place.

— Tu as quoi comme passion ?

J’aime beaucoup de choses, mais pas quelque chose plus qu’une autre. Le logiciel libre, Internet (Twitter, les Meme, 4Chan, les Podcast), la veille technologique, les comics, le cinéma… Mais si je ne devais retenir qu’une chose, ce serait mon blog.

— Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?

Mon blog occupe le peu de temps libre qu’il me reste dans ma vie personnelle “compliquée”. Je fais un peu de judo dans un tout petit club une à deux fois par semaine.

— Et niveau boulot ?

Je travaille depuis presque 5 ans comme Consultant dans une SSII assez importante. Je suis biologiste de formation (Maîtrise) avec un Diplôme Universitaire d’Informatique (c’est là que j’ai découvert Linux et suis devenu passionné d’informatique en général) et un DESS de Bioinformatique… Donc pas vraiment informaticien. C’est par hasard que j’ai trouvé du travail dans cette SSII et j’y suis encore. (Si avec ça, on ne trouve pas qui se cache derrière mon pseudo de Genma…) Actuellement, c’est du développement JAVA J2EE que je fais. Ce n’est pas forcément ce que je voudrais faire, mais j’ai un boulot en attendant de savoir ce que je veux vraiment faire dans la vie.

— Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te definir, tu choisirais lequel ?

Je peux tricher en répondant deux fois? Pour mon côté

  • otaku : le show case de X-Japan à Japan Expo. Un rêve s’est réalisé pour moi. Faire le X avec mes bras au son de la voix de Toshi et du piano de Yoshiki, c’est un rêve que je n’aurai jamais cru possible.
  • geek : ma découverte de l’existence du logiciel libre. Ca a changé ma vision de l’informatique à jamais. Après des années de galère avec Windows 98 et XP, j’ai trouvé une informatique différente, qui évolue rapidement. J’ai vu naître Ubuntu, Firefox…

Sinon, un seul évènement pour définir Genma : la création du blog.

== Question pour me faire mousser ==

— Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)

Oui depuis que j’ai demandé l’interview suite à un RT sur Twitter. Je me suis abonné au fil RSS
J’aime le style, la diversités des articles techniques. Pour moi c’est ça un vrai blog : de bons articles, un partage de connaissance, de quoi lire (pas une ligne et une simple vidéo pour faire le buzz).

== Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre ==

— Tu es plus Van Damne ou Steven Seagal ? pourquoi ?

Van Damne. J’ai quasiment vu tous ses films de la grande époque, je les avais en VHS. Steven Seagal, j’ai moins vu de films, j’aime moins le style de combat. J’aime moins le personnage. Jean-Claude, c’est Jean-Claude. Bloodsport, Kickboxer, TimeCop et surtout Double Impact. Le meilleur film qu’il ait fait. Deux Van Damne pour le prix d’un.

— Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi ?

  • un bouquin : La Trilogie des Tripodes de John Christopher. J’en ai fait un article rapide sur mon blog sans en faire la critique. Faudrait.
  • un bon film : In the Mood For Love de Wong Kar Wai. Parce que j’en ai la musique en tête au moment où je rédige ma réponse à cette interview. Parce que j’ai vu ce film trois fois et que je le reverrai encore. Parce que ça fait moins geek que de répondre Ghostbuster ou Back to the future…
  • une série cool : Fringe. C’est ce que je regarde en ce moment et j’adore. Bien sympathique comme série. Ou alors Sarah Connor Chronicles. La fin de la saison 2 (et fin de la série), terrible. Ca s’ancre bien dans un univers parallèle à Terminator les films (ça suit le 2, occultant les 3 et 4), j’ai adoré.
  • une série pourrie : Power Rangers. Quand j’étais jeune, j’ai regardé, par nostalgie pour les sentai (Bioman et co). Il faut savoir qu’à l’époque les Américains rachetaient chaque nouvelle série et fesaient rejouer les scènes “humaines” par des acteurs américains (le petit américain moyen ne comprendrait pas pourquoi il n’y avait que des héros asiatiques) : on avait alors des jeunes lycées avec le noir et l’asiatique de service. Le tout en ajoutant de l’humour de m… avec un duo comique de gros débile.
  • un nanard : Alien versus Predator 2. Le premier est renié par les fans des deux monstres, le deux est encore pire pour eux. Moi, j’ai les deux en DVD collector, j’adore. Je dois rédiger un article pour défendre ces deux films. Ah le Predalien face au Predator…

— Ton pire souvenir scolaire ?

La majorité du temps de mes années lycées. Ce sont les années que j’ai zappé de ma vie. Pas de moments précis, c’est un tout. Pas sportif, pas premier de la classe, pas d’amis. Un peu le nerd. Je n’avais pas d’ordinateur, je jouais pas aux échecs mais j’étais un rat de bibliothèque.

— Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

A la blague de “C’est un garçon qui pue des pieds qui rencontre une jeune femme qui pue de la bouche. Un jour, amoureux fous, ils décident de s’avouer l’un l’autre leur plus grand secret. La jeune femme commence à parler : j’ai quelque chose à avouer… Et l’autre lui répond : “chut, ne dis rien, je sais. Tu as mangé mes chaussettes”. Tu l’auras bien cherché, vu la question 😉

— Tu es plus choucroute ou cassoulet ?

Il y a 4 ans, j’ai travaillé pendant 4 mois sur Toulouse, j’étais en mission. Je mangeais au resto le soir et je n’ai jamais mangé un seul cassoulet sur place. Par contre, j’ai du manger deux fois de la choucroute au resto. Donc choucroute. Avec une bonne bière.

— Ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Bernard Werber – Paradis sur mesure. Parce que je l’ai acheté récemment et parce que je lis tous les Bernard Werber, qui est un geek. J’adore ses livres, je les ai tous. Ce n’est pas vraiment mon livre de chevet, vu qu’il est dans mon sac pour le lire dans le RER. Et je n’ai pas de chevet, et je ne lis pas le soir.

— Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?

Cela ne m’est jamais arrivé. Du moins je ne me rappelle pas. Je choisis généralement assez bien mes livres. Il y a peut-être la Première Nuit de Marc Levy, la suite du Première jour, pour lequel j’ai eu un moment de doute mais je quand même fini. Je ne peux pas dire que j’ai détesté mais j’ai eu un moment où j’ai pensé arrêté de lire le livre. Là aussi (autopromotion une fois de plus), la critique est sur mon blog.

— Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )

Venez lire mon blog. La vie est courte alors vivez vos passions à fond. Et à bientôt.

Diablo 3, des infos en direct de la gamescom 2010, sans y être

Hé ben non, je n’ai pas pu aller à la Gamescom 2010 qui se tient à Cologne. Et pourtant j’aurais bien aimé, surtout pour avoir des infos sur Diablo 3.

Mais heureusement, nous sommes en 2010 et twitter est là. Du coup, j’ai pu suivre par livetweet interposé la conférence Blizzard.

Qu’est ce que j’ai donc appris ?

Qu’il y aura un mode hardcore, à nouveau. J’avoue que je n’imaginais même pas qu’il puisse ne pas être présent ce mode de jeux mais bon, là c’est confirmer.

Le prêtre des runes sera bien une des classes jouables, pourquoi pas. De toute façon moi mes classes préférées ont toujours été le nécromancien et l’assassin (à les griffes …)

Il va y avoir un système de Craft, basé sur des artisans. Les artisans seront des NPC qui suivront le héros. Vous pourrez leur demander de crafter des trucs, partir tabasser du démons et quand vous reviendrez, votre équipement vous attendra, tout propre, tout neuf. Les artisans auront leurs propres quêtes et leur propre niveau. Si le joueur fait les quêtes des artisans, ceux-ci pourront gagner des niveaux et devenir plus puissants. Les recettes bien entendu pourront être droppées. Si j’ai bien compris il y aura un grand nombre de ‘qualités’ d’objet possible (j’ai cru voir passer le chiffre de 14 pour les gemmes).

Le forgeron pourra réparer les items, leur ajouter des emplacements d’enchantements, en plus de faire des armures.

On pourra, apparemment, utiliser des gemmes pour enchanter des items et les rendre encore plus puissants. Les sets d’item seront bien entendu présent eux aussi.

Si j’ai bien compris, il n’y aura plus de système de Town Portal, faudra utiliser ses petites jambes musclées pour aller d’un point à un autre.

Tout les items pourront être détruit pour récupérer des composants élémentaires nécessaires aux craft.

Bon allez, pour le plaisir, je vous met quelques petits screens tirés du presskit de blizzard.

Résultat du concours pour les deux clés de test sc2

Bon voilà, 22h vient de sonner il y a peu c’est donc le moment de départager les 4 participants pour savoir qui aura la chance de tester Starcraft 2.

Les deux gagnants (random.org a tranché de ses jets de dés random) qui vont recevoir leur clés par mail sont :

  • vincnet500
  • Infornographie

Désolé pour les deux autres…

Amusez vous bien !!

Choqok 1.0 beta 2 est sorti

Choqok est sans aucun doute, le meilleur des clients twitter sous Linux (et j’en ai testé une palanqué, moi qui vous le dit). Alors effectivement il est un peu moche (enfin ça dépend beaucoup du thème KDE choisi), mais ça vaut franchement le coup.

Parmi les fonctionnalités intéressantes, dont certaines n’apparaissent qu’avec la béta 2 :

  • multi compte twitter et status.net (vive identi.ca)
  • gestion des thumbnail pour un certain nombre de service d’hébergement d’image
  • preview sur les vidéos
  • gestion des lus/non lus
  • upload des documents/images directement à travers choqok (en utilisant le billet rapide)
  • gestion des RT ‘manuels’ et des RT ‘à la sauce twitter’
  • gestion de Oauth
  • url shortener sélectionnable
  • unshortening d’url et affichage des urls longues dans des tooltips
  • autocomplétion des username twitter (ça c’est cool)
  • sauvegarde des onglets de recherche.
  • Un affichage possible en mode conversation
  • Et encore tout plein de truc.

Ces deux défauts sont :

  • il est un peu moche, mais bon ça sérieusement… c’est pas non plus un critère très important
  • il est un peu long à se lancer…

Donc la béta 2 est sortie aujourd’hui. (ici le billet sur le blog de choqok) Donc forcément, elle n’est pas dans les repo Ubuntu, ni Debian d’ailleurs. (les repos Ubuntu ont la beta 1)

Comment donc l’installer ? Simple, comme d’hab, avec les sources. Il y a pourtant quelques petites subtilités à suivre.

Tout d’abord les dépendances. Presque toutes sont installables par gestionnaire de paquet il s’agit de :

  • libqca2-dev
  • libqca2-plugin-ossl
  • libqjson-dev
  • libqjson0

Ensuite, choqok a une dépendance vers QOauth qui elle va être un peu plus chiante à installer. En effet il n’y a pas de package dans les repos Ubuntu. Heureusement, pensez vous, il y a des packages debian et ubuntu fourni par les devs de QOauth, sauf que, en tout cas pour moi, les packages ne fonctionnaient pas du tout. En fait ils s’installaient bien mais à la compilation de choqok, j’avais une sale erreur de compil. Du coup, je vous encourage à installer  QOauth à partir des sources. Et c’est plutôt facile. Un simple et c’est fini :

$ qmake
$ make
$ sudo make instal

Concernant choqok maintenant, le README vous dira de faire :

cd choqok
mkdir build
cd build
cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ..
make
sudo make install OR su -c 'make install'

j’ai perso dû remplacer la ligne cmake par celle-ci :

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ../

Pour que cela fonctionne (oui un simple / en plus à la fin pour avoir un path relatif correct)

Et, c’est tout. Ensuite à vous les joies de choqok …

Vous voulez découvrir starcraft 2 ?

Bon, je suis donc l’heureux possesseur d’une boite starcraft 2. Et comme tout ceux qui ont une boîte de starcraft 2, j’ai deux clés de test pour sc2. Sauf que je ne sais pas quoi en faire moi, de mes clés de test. Les affreux que je croise IRL qui pourraient être intéressés ont déjà tous leurs boites SC2, les autres ne veulent même pas entendre parler de ce jeux. Donc, plutôt que de les laisser pourrir petit à petit dans ma boite, je me suis dit que j’allais les offrir.

Et comment faire pour avoir le bonheur d’avoir un passe invité de test ? Tout simple, laisser juste un petit commentaire sur ce billet (avec votre vrai mail) avant demain soir 22h. J’en choisirais ensuite deux au hasard (vive random.org) qui auront le plaisir de recevoir une clé sc2 par mail.

Aussi simple que ça.

Mais qu’est ce que c’est qu’une clé de test me demanderez vous ? C’est une clé qui si vous vous connectez sur www.starcraft2.com/guest, vous permettra de disposer d’un crédit de 7h de jeux à dépenser en 14 jours (le début des 14 jours étant le jour d’activation).

Bien entendu il vous faut un compte battlenet (vous pourrez le créer en allant sur l’url donné au dessus) et il vous faudra télécharger le client d’essai gratuit (mais bon quelques petits giga de dl, pas de quoi vous faire peur non ?)

TC 2000

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les  préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :
Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.
Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :

Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.

Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Petit tour du coté des itertools, billet sans nucléaire dedans, promis

Le module itertools est un module bien pratique auquel on ne pense pas assez souvent. En tout cas auquel, moi, je ne pense pas assez souvent. Et pourtant, il peut grandement simplifier pas mal de ligne de code, dans un bon nombre de situation. Il faut juste savoir que les fonctions qu’il propose existe.

Ce billet a donc 2 objectifs, vous faire découvrir les itertools (je ne vais pas lister toutes les fonctions juste celles dont je devrais me servir plus souvent et que j’oublie) et me permettre de ne pas oublier que je pourrais les utiliser.

Point important : Un certain nombre des itertools permettent de gérer les iterateur infinis, ce que ne permettent pas les fonctions ‘normales’ comme map par exemple (qui renvoie une sortie complétement calculée, ce qui est par définition impossible avec un iterateur infini).

Précision : les exemples de code sont ceux fournis par la doc officielle des itertools

itertools.chain (*iterables)

permet d’avoir un iterateur qui retourne tout les éléments du premier iterable passé en paramètre, puis du second, puis du troisième, etc etc… Bien pratique pour aérer son code.

def chain(*iterables):
# chain('ABC', 'DEF') --> A B C D E F
for it in iterables:
for element in it:
yield element

Depuis python 2.6, il existe une classmethod de chain, from_iterable(iterable) qui ne prend qu’un argument, un iterable contenant tout les iterables.

@classmethod
def from_iterable(iterables):
# chain.from_iterable(['ABC', 'DEF']) --> A B C D E F
for it in iterables:
for element in it:
yield element

itertools.compress(data, selectors)

compress n’est disponible qu’en python 2.7. Cette fonction retourne un iterateur contenant que uniquement les valeurs de data auxquelles correspondent un élément évalué à True dans le selectors. Compress s’arrête dès que data ou selectors est vide.

def compress(data, selectors):
# compress('ABCDEF', [1,0,1,0,1,1]) --> A C E F
return (d for d, s in izip(data, selectors) if s)

itertools.count(start=0, step=1)

Cette fonction bien que présente depuis longtemps a droit à quelques modifications dans python 2.7. Count gagne en effet l’argument step et la possibilité d’itérer sur des arguments non integer.

def count(start=0, step=1):
# count(10) --> 10 11 12 13 14 ...
# count(2.5, 0.5) -> 3.5 3.0 4.5 ...
n = start
while True:
yield n
n += step

itertools.dropwhile(predicate, iterable)

Construit un iterateur qui ne renvoie aucun élément de l’iterable tant que le prédicat est vrai, ensuite, tout les éléments de l’iterable sont renvoyés

def dropwhile(predicate, iterable):
# dropwhile(lambda x: x<5, [1,4,6,4,1]) --> 6 4 1
iterable = iter(iterable)
for x in iterable:
if not predicate(x):
yield x
break
for x in iterable:
yield x

itertools.takewhile(predicate, iterable)

Construit un iterateur qui, tant que le prédicat est vrai, renvoie les éléments de l’iterable.

def takewhile(predicate, iterable):
# takewhile(lambda x: x<5, [1,4,6,4,1]) --> 1 4
for x in iterable:
if predicate(x):
yield x
else:
break

itertools.ifilter(predicate, iterable) et itertools.ifilterfalse(predicate, iterable)

Construit un iterateur qui ne renvoie que les éléments pour lesquels le prédicat est respectivement True ou False. Si predicate est à None, l’iterateur renvoie les éléments respectivement True ou False.

def ifilter(predicate, iterable):
# ifilter(lambda x: x%2, range(10)) --> 1 3 5 7 9
if predicate is None:
predicate = bool
for x in iterable:
if predicate(x):
yield x

itertools.imap(function, *iterables)

Renvoie un iterateur qui applique function en utilisant les iterables comme argument. Si function est None, les arguments sont retournés sous la forme d’un tuple. Imap s’arrête lorsqu’elle atteint la fin du plus petit des iterables. Imap est utile lorsque l’on utilise des iterateur infinie qui provoque une erreur avec map.

def imap(function, *iterables):
# imap(pow, (2,3,10), (5,2,3)) --> 32 9 1000
iterables = map(iter, iterables)
while True:
args = [next(it) for it in iterables]
if function is None:
yield tuple(args)
else:
yield function(*args)

les autres i-versions des fonctions classiques.

Comme l’on trouve imap, il existe aussi izip, izip_longest et islice,

Parmi les autres fonctions il y a des fonctions de combinaisons, de calcul, de cycle, de groupby, mais celles là, vous les trouverez sur la doc officielle.

Billet d’anniversaire du blog en retard

En fait, mon blog a 1 an depuis le 21 juillet… Mais forcément, bon, voilà, je fais mon post anniversaire 3 semaines après. Oui, on a fait plus crédible, je sais. Mais c’était soit le billet de django-app du mois de juillet, soit le billet anniversaire.

Honnêtement, vous n’avez pas perdu au change non ?

Et puis, ce n’est pas très important un billet pour marquer l’anniversaire d’un blog . Mais c’est aussi un peu un passage obligé. Alors aujourd’hui que j’ai un peu de temps, j’en profite pour m’y coller.

En fait, c’est quand même assez crétin les billets anniversaire, parce que je ne sais pas quoi écrire dedans. Parlons donc un peu chiffre. Avec 98 billets en un an, j’ai largement atteint mon objectif de : ‘un billet par semaine ou alors je suis vraiment une quenelle’.

Par contre il y a des catégories de billet que j’ai un peu laissé sur le coté, honte à moi, comme ceux contre la procrastination ou les critiques de séries / films nuls. Manque de temps, quand tu nous tiens…

De même dans les choses pas faites, j’avais quelques idées de nouvelles catégories comme la catégories interview que j’avais prévu de lancer et qui sont pour l’instant toujours à l’état d’idées.

A si, une nouvelle quand même, mon petit blog va bientôt déménager et sera sous peu (quand j’aurais eu le temps de m’en occuper, mais avant début septembre ça serait pas mal) hébergé par alwaysdata. Pourquoi un tel déménagement ?
Deux raisons :

  • j’ai déjà pas beaucoup de temps et le temps que je passe à administrer le serveur dédié qui héberge mon blog et les autres blogs de mes camarades de boulot, je pourrais le passer à faire autre chose.
  • Les gens d’alwaysdata sont compétents (histoires de rôlistes est hébergé par eux et je n’ai rien à redire, au contraire), sympathiques et comme ils viennent aux djangocongs, je les aime bien :).

Bon normalement vous ne devriez vous rendre compte de rien, si tout se passe bien, mais fallait bien que je meuble un peu mon billet anniversaire.

Django-websocket parce que sans chaussettes, le web, il pue un peu des pieds

Et oui, malgré la chaleur, malgré les vacances, la plage et l’appel de starcraft 2, malgré tout cela, je reste fidèle au poste et je publie une django app du mois. Bon ok, c’est le dernier jour du mois, mais je suis encore dans les clous.

Mais par contre, vu que c’est l’été, les vacances, je vais pour une fois parler d’une app qui est pour faire tout sauf de la prod. C’est une app toute jeune et qui en plus s’aventure dans un domaine encore très peu supportés dans les navigateurs (pour l’instant uniquement dans Chrome 4, Firefox 4 et Safari 5) , celui des websockets. C’est quoi une websocket vous allez me dire ? C’est un mécanisme qui apparaît dans HTML 5 et qui permet d’avoir un mécanisme de connexion persistante et bi directionnelle entre le serveur web et le browser de l’utilisateur. Trop cool vous allez me dire. Je ne puis qu’être d’accord avec vous. (pour plus d’infos sur les websockets vous pouvez aller lire la page wikipedia ou la norme W3C qui est plutôt facile à lire).

Django-websocket est donc une toute récente app (version 0,3 à l’heure ou j’écris ce billet) qui permet de commencer à s’amuser avec ces adorables websockets.

1- Où on le trouve, comment on l’installe, la doc.

Vous trouverez django-websocket sur sa page pypi ou sur sa page github. L’installation se fera donc soit :

  • avec easy_install
  • un git clone

Comme le code évolue pas mal et que de toute façon c’est pour l’instant plus une app pour tester et pas pour mettre en prod, moi, je vous conseillerais le git clone qui vous permettra d’avoir plus souvent une app à jour.

La documentation est plutôt bien fournie, claire et suffit pour démarrer. Le repository github permet d’avoir en plus les tests et une petite application example de echo.

2- Comment ça marche ?

En fait c’est vraiment super facile, il suffit d’utiliser deux décorateurs de vues soit :

  • require_websocket pour obliger la vue à fonctionner en websocket
  • accept_websocket si l’on veut permettre à la vue de fonctionner sans les websockets.

Ensuite il n’y a qu’un seul objet à utiliser request.websocket sur lequelle on pourra :

  • faire des attentes et récupérer un message quand il y en a un (wait)
  • vérifier si il y a des messages ( has_messages )
  • lire un message ( read )
  • envoyer un message ( send )
  • les utiliser comme un iterator (ce qui ferrait comme un wait dans une boucle avec la gestion en plus de la fermeture de la socket )

Petite précision, le serveur de développement de django n’est pas multithread, il n’est donc pas possible d’ouvrir deux requêtes concurrentes avec. L’app fourni donc une commande spéciale pour le runserver ( –multithreaded ) qui permet de contourner le problème.

3- Un petit Mad Exemple

Histoire de m’amuser un peu avec l’app, j’ai commis un petit exemple avec, en me basant sur le echo exemple. Mon exemple est tout con, vous entrez une chaine de caractère et je lance (grâce à restkit) une recherche google toute les 30 secondes sur la chaine de caractère. Les dix premiers résultats de la recherche sont ensuite affichés grâce à la websocket.

Vous pourrez trouver le code en question sur le tout nouveau repository bitbucket que j’ai du coup, crée pour l’occasion.

Parlez leur d’eux

Dans mon dernier billet concernant mes tips commerciaux, je vous conseillais de vous taire. Et de laisser parler votre futur client. Histoire de pouvoir lui tirer le maximum d’information.

Une fois que vous avez eu toutes les informations que vous vouliez il est temps pour vous de lui présenter votre solution, le truc qui va faire qu’il va être heureux et que tout ses problèmes seront résolus.

Cela implique donc que vous allez devoir lui expliquer ce que vous vous proposez de faire, voir lui faire une démo de votre produit ou même présenter un prototype pilote.

Dans tout les cas, la clé du succès, enfin l’une des clés sera de réussir à lui faire comprendre pourquoi votre solution est bien et à l’intéresser à votre produit.

Et bien souvent vos arguments techniques, il n’y comprendra pas grand chose. Lui expliquer par le menu que vous utilisez telle librairie C++ et pas telle autre parce que sa résolution des équations de trouzième degré est plus rapide dû fait de son utilisation d’allocation par chunck, ça ne va pas marcher. Et c’est malheureux, parce que tout serait toujours plus simple si les arguments techniques uniquement suffisaient tout le temps.

Donc il va falloir trouver d’autres manières de convaincre.

L’une d’entre elle est d’impliquer votre futur client dans votre démo ou votre argumentaire. Renseignez vous sur son métier et préparez des exemples qui tomberont juste. Utilisez également toutes les infos qu’ils vous a donné, vu que vous l’avez laissé parler, pour faire en sorte que votre discours ressemble encore plus à un discours d’un homme du métier, de son métier.

Si vous devez faire une démo ou déployer un pilote, c’est exactement pareil. Prenez le temps de récupérer le logo de l’entreprise en question et de mettre votre démo au couleur de celle-ci, idem pour des slides d’ailleurs. Qui dit pilote ou démo dit aussi donnée de test, là aussi, si vous le pouvez essayer de mettre des données en rapport.

Voilà vous l’aurez compris, tout mon billet est centré sur l’idée qu’en donnant des exemples qui peuvent être des exemples réels pour votre futur client, en lui montrant des démos ou des prototypes à ses couleurs on lui montre qu’on a été attentif à ses paroles, qu’on a pris du temps pour préparer ce qu’on allait lui monter. Et étrangement, un pilote à ses couleurs … ça change rien, mais ça change tout.