Impostor, aucun rapport avec le courrier, la poste ou les gens de petite taille

Avec énormément de retard (non monsieur Daks, je ne vais pas renommer ma rubrique la django app du mois dernier) voici donc la django app du mois de juin.

Ce mois-ci, enfin le mois dernier, je vais vous présenter Impostor une application que j’ai découvert au détour d’un tweet (de dzen je crois )

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

 

Deux possibilité pour le trouver, sa page github ou sa page django packages. Pas de page pypi, enfin pas encore, espérons qu’elle arrive vite.

Pour l’installer, pas le choix, il faut passer par github.
Un petit git clone https://github.com/samastur/Impostor.git et c’est plié.

Quand à la doc, Elle se limite au readme.rst. Mais cela suffit. Et puis le readme est bien clair. Il vous expliquera comment l’installer dans votre projet django et comment vous en servir (et puis si vous continuer à lire, je vous l’expliquerais aussi)

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

 

Tout simplement à se déguiser lorsque l’on se logue. D’ailleurs c’est un des meilleurs noms d’app django que j’ai pu croiser. Décrivant à la fois bien la finalité de l’app tout en étant rigolo.

Impostor vous permettra donc, si vous avez un login staff member de vous loguer en temps qu’un au tre utilisateur. Vous verrez donc l’appli comme il la voit, vous pourrez interagir avec django en étant considéré comme l’utilisateur dont vous avez prit les traits (enfin le login).

3- Comment ça marche ?

C’est tout simple.
Il suffit d’ajouter un backend d’authentification à votre application django, à savoir ‘impostor.backend.AuthBackend’

ce qui doit vous donner quelque chose ressemblant à :

 AUTHENTICATION_BACKENDS = (
 'django.contrib.auth.backends.ModelBackend',
 'impostor.backend.AuthBackend',
 )

et bien entendu il faut ajouter ‘impostor’ à vos INSTALLED_APPS

Ensuite ?

Un simple petit syncdb et c’est fini, vous allez pouvoir vous déguiser en un de vos utilisateurs. Comment ?
Au lieu de vous loguer avec votre login il vous suffira de vous loguer ainsi :

 votrelogin as leloginquevousvoulezdevenir

 

et de taper votre password.

Retour des MadInterviews avec celle de Jacques Martel, le papa de Bloody Marie

Quelle surprise lorsque j’ai vu un commentaire de l’auteur de Bloody Marie sur la critique que j’en avais faite. Il faut bien avouer que ça fait plaisir. Et puis rapidement une idée… Si ça a marché une fois, pourquoi pas deux. Et hop je prends mon clavier à deux mains et je demande si une MadInterview, ça serait possible. Et là, hop bonheur à nouveau. 🙂

C’est donc avec vraiment un grand plaisir que je relance les MadInterviews avec pour la première (d’une longue série j’espère) celle de Jacques Martel, auteur de Bloody Marie (mais qui a fait plein d’autres choses aussi hein, vous verrez en lisant 🙂 ).

 

1 — Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Un passionné de littérature, de celles de l’imaginaire en particulier, extrêmement bavard, qui préfère pour cela se présenter en seule une phrase, car trois serait la porte ouverte à bien plus…

Ta cyber life

2 — Tiens-tu des blogs ?

Non, je ne tiens pas de blogs, mais de bons vieux sites internet dans lesquels on fait tout soi-même de A à Z, les fonds, les colonnes, etc.…
www.VirtuHall.com et www.SongesDrolatiques.fr

3 — Si oui, lesquels (les url sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?

VirtuHall.com présente des travaux d’Infographie réalisés il y a quelque temps, sur des thèmes historiques, mais également fantastiques, et également mes romans et quelques texte courts assez anciens publiés dans le magazine Histoire Médiévale.
SongesDrolatiques est assez explicatif par son titre pour ceux qui aiment Rabelais. Curieux, je vous invite à y jeter un œil.

4 — Est-ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?

Non, pas d’autres activés sur le net.

5 — Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

J’ai un compte facebook, dont je me sers pour diffuser des informations, ou échanger quelques réflexions avec d’autres personnes de façon assez succincte.

6 — Es tu addict au net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Et non, même si je possède internet depuis assez longtemps (premier abonnement chez Worldnet, puis Infonie, avec les modems 28.8 K ), je ne suis pas accro au net. Je m’en sers pour mes mails et trouver des informations. Avec une exception pour les heures passées sur le BattleNet de Diablo 1 et 2, mais c’est une addiction à ce jeu, pas au net.

7 — Sur le net où peut-on te trouver ?

En direct ? Très rare et peu de temps. Sinon sur mon site www.VirtuHall.com ou Facebook.

Le boulot

8 — Écrire c’est ton unique boulot ou tu as un autre boulot à côté ?

J’ai bien évidemment un autre boulot à côté.

Branchement dont tu es le héros si tu as répondu “j’ai un autre boulot à côté” à la question 8 va en question 9, sinon 12

9 — Quel est donc ton autre boulot ?

Dessinateur projeteur en Industrie Lourde et Installation d’Usines, actuellement dans le domaine du traitement de l’eau. Ce qui comprend l’étude d’installations, la réalisation des plans, et de la coordination de chantier. C’est passionnant pour ceux qui aiment les légos.

10 — Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

Je travaille en général sur mes textes le matin entre 6H30 et 7H30, puis le soir et certaines parties du week-end, et les vacances pour les grandes relectures.

11 — Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ?

Je pense, oui. Je ne connais par très bien la situation, mais parmi les écrivains français de l’imaginaire qui vivent de leur plume, peu passent à la TV ou à la radio, pourtant ils mangent à leur fin.

11bis — Est-ce que tes deux métiers se nourrissent l’un de l’autre ? Si oui comment ?

Oui. Mes activités dans l’industrie me permettent de rencontrer beaucoup de gens, qui n’ont rien à voir avec ceux du domaine littéraire, qui sont très souvent hauts en couleur, assez grande gueule, tout en étant pour la grande majorité très sympatriques. Il s’agit d’un domaine dans lequel les relations restent humaines, où le but commun est bâtir quelque chose, malgré les différences de caractères et d’opinions, et il n’y a pas le choix ; il faut que ça marche ! Cette ambiance, ces personnages (certains sont de véritables personnages !) sont une grande source d’inspiration pour ceux de mes romans.

12 — Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ou alors ça lui sert juste à se payer un resto ?

N’y ai-je pas répondu en 11 ? (Nd MrJmad : c’est la reprise ça, je suis pas encore complètement rodé et du coup, je fais des erreurs…)

L’écriture

12 — Quand as-tu eu envie d’écrire ? Quand as-tu commencé “pour de vrai” ?

Je n’ai pas eu « envie d’écrire », subitement comme cela, c’est une suite de circonstances. Depuis toujours, j’ai aimé les histoires, en lire, en raconter. Lorsque je me suis intéressé à l’Histoire, via la reconstitution historique, je suis tombé accro aux anecdotes racontées par les contemporains des grands événements, que l’on peut trouver dans les récits d’époque, et j’en ai farci les oreilles de ceux que je connaissais.
Quand, avec deux associés nous avons fondé les éditions Harnois et entamé la publication du magazine Histoire Médiévale, l’un deux (je m’en rappelle encore) m’a lancé, et puis tu devrais essayer de faire une rubrique avec des anecdotes au lieu de nous les raconter pour la millième fois (j’ai cette faculté de raconter cent fois la même histoire à la même personne, sans, pour ma part, me lasser.). J’ai donc commencé l’écriture de récits très courts, tirés d’anecdotes trouvées dans des récits écrits par des contemporains du moyen-âge, sous le titre « Histoire d’un jour ». L’exercice m’a vraiment plus et j’ai décidé d’en faire une par numéro.
Pour un numéro spécial loups, j’ai décidé de créer une petite histoire, plus longue que les autres, basée sur la vision à cette époque des changeurs de formes. Elle a beaucoup plu et cela m’a donné envie de faire plus long, mais je n’avais pas le temps, alors j’ai peaufiné les histoires courtes suivantes.
Dans l’année qui a suivi, nous avons lancé un magazine de BD « K.O.G. », que nous avons arrêté après le second numéro. Nous y avons publié un court récit de Jean-Pierre Andrevon, illustré par Afif Khaled. Lorsque j’ai annoncé à JP Andrevon que nous cessions la publication du magazine, il m’a dit « je suis sûr que nous nous recroiserons un jour. » Cette remarque, plus également les contacts avec des « anciens » comme Caza, Coucho, l’illustrateur fou The Black Frog (Grand Architecte du magazine), ou encore le responsable des Editions Mosquitos, qui nous ont soutenus et encouragés, m’ont donné envie d’aller plus loin. D’ailleurs, j’en profite pour les remercier ici, je pense sincèrement qu’ils sont pour beaucoup dans mon passage à l’écriture de romans.
Ensuite, et bien… Voir la postface du second tome de Sacrifice du Guerrier, chez Mnemos, pour la longue genèse de mon premier roman, j’y explique tout, et en détail…

12bis — Mais au fait, pourquoi écris-tu ?

Parce que cela me plait réellement, et de plus en plus chaque jour. Une sorte de rêve d’enfance, que je n’aurais pas eu, et qui se réalise.

13 — Comment écris-tu ? Tu as un cérémonial précis (lieu, horaire ou autre) ?

A part le café, pas de cérémonial, ni de chose précise. Parfois directement sur ordinateur, parfois sur le calepin qui ne quitte jamais ma poche.

13bis — Y a-t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont “modelé” ce que tu écris ? Lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Je ne sais pas si des auteurs ont « modelé » ce que j’écris. Par contre je suis convaincu que tout ce que l’on a lu depuis son enfance a une influence. Très gros lecteur, je suis incapable de citer tous ceux que j’ai aimé, mais qui me viennent spontanément à l’esprit, qui m’ont donc marqué, Jules Vallès, Pierre Pelot, San-Antonio, Homère, Hugo (très tardivement, grâce à Philippe « Polaris » Tessier.), PK Dick, Herbert (Dune), Heilein (Etoiles garde à vous), Cordwainer Smith, Walter Williamson (Câblé), Orson Scott Gard, Daniel Keyes (Algernon), RE Howard, Kafka…

14 — Et puis qu’écris-tu ? Tu as des univers précis que tu développes peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? Raconte nous.

Pour l’instant Sacrifice du Guerrier, mon premier roman, se situe dans une antiquité fantastique, tandis que Bloody Marie, le second se passe dans un avenir lointain, et je travaille actuellement sur un récit se passant au Nouveau Monde dans les années 1800. Entre temps, j’ai achevé un autre roman (actuellement en lecture chez Mnemos) se situant dans le même univers que Sacrifice du Guerrier, mais avec d’autres personnages. Les univers que je mets en place vont de pair avec l’histoire que j’ai envie de raconter, je n’ai rien de précis en préparation, lié à un univers ; ce sont d’abord les personnages qui « arrivent », puis l’univers qui les entoure.

15 — Les DRM tu en penses quoi ?

Je n’ai pas d’avis. Je n’y connais rien. J’achète des CD que je transfère sur mon ordi en cas de déplacement, donc je n’ai pas de soucis de DRM. J’aime acheter du « physique », avoir un support palpable qui ne dépende pas d’unité de stockage.

16 — Le numérique adapté aux bouquins, tu en penses quoi ?

Le livre papier est un objet autonome qui se suffit à lui-même une fois imprimé, qui ne nécessite pas d’appareil tiers (qui eux-mêmes dépendent du courant pour fonctionner) pour être lu. On peut l’échanger, le prêter et se le voir rendre avec plaisir. Et le plaisir de passer la main sur une grande bibliothèque, de passer la main dessus, d’en sortir un livre, d’en regarder la couv, en respirer la bonne odeur de papier, en lire quelques lignes avant de le remettre à sa place. Et puis il y a le plaisir de fouiner dans la bibliothèque des amis, d’en sortir un livre en posant la question « c’est bien ça
Alors une version numérique que l’on donne sur une clef usb, que l’on n’a pas besoin de vous rendre et qu’il faut lire sur un appareil qu’il faut recharger… Qui se résume à une liste de fichiers sur un ordinateur…
Dans le cas d’une bibliothèque de documentation, pour le travail ou de la recherche, oui. Mais pour le plaisir, non.

17 — Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre, que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Je ne sais pas. Si un jour je devais gagner de quoi vivre avec mes romans j’y réfléchirais sûrement, mais pour l’instant, je ne me pose pas la question.

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre va en question 18 sinon en question 19

18 — Est-ce que tu as répondu non à la question 17 parce qu’il est difficile de transposer les business existants au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

Voir réponse à la 17.

19 — Revenons-en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

En écoutant de la musique, en entendant une réflexion à la radio, en me promenant, c’est assez divers. Il s’agit d’une base ténue que je note, puis que je creuse lorsqu’elle continue à me tourner dans la tête, s’épaississant au fur et à mesure.

20 — Si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

Avec le peu de recul que j’ai, c’est à dire pour l’instant seulement deux romans de publiés, je dirais : travailler, travailler encore et encore son texte jusqu’au maximum de qualité que l’on soit capable d’atteindre. Si après plusieurs relectures complètes, avec corrections et améliorations, on est encore soi-même capable de trouver du plaisir à la lecture du texte, peut-être que quelqu’un d’autre, neutre, sans l’attachement du créateur pour son propre travail, y trouvera aussi du plaisir.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu ‘va plutôt chercher un vrai boulot’ à la question 20 va en 20bis sinon va en 21

20bis — Bon et à part ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

Ne jamais renoncer si l’écriture est quelque chose qui vous tient à cœur. C’est long, difficile, cela demande du temps, de l’investissement, mais quel plaisir ensuite. Pour quelqu’un comme moi, qui a passé des années dans les bibliothèques et les librairies, voir son propre roman dans les rayons, et surtout discuter avec ceux qui l’ont apprécié lors de rencontres et festival, est un bonheur absolu.
Ne renoncez jamais. Il est difficile de se faire éditer, mais si vous ne tentez pas votre chance, vous n’en avez aucune.

21 — Est-ce que ce fut difficile de trouver un éditeur ? Comment as-tu fait ?

Trouver un éditeur n’est pas quelque chose de difficile en soit, puisqu’il s’agit surtout d’une attente. Ce n’est pas un exploit physique ou intellectuel, c’est une démarche qui demande surtout de la patience puisque l’on peut patienter jusqu’à sa mort sans résultat…
Pour ma part j’ai imprimé une bonne quantité d’exemplaires du premier tome de Sacrifice du Guerrier, bien présenté, les ai agrafés, y ai joint un synopsis clair et les ai envoyés à une vingtaine d’éditeurs susceptibles de le publier. En attendant les réponses j’ai travaillé sur le second et dernier tome.
Pendant un an j’ai reçu des réponses négatives, puis février 2008, j’ai eu un coup de téléphone de Mnemos me disant (la phrase m’est restée en mémoire) « votre roman peut tout à fait faire partie de notre collection ». J’ai discuté pendant un moment du roman, de choses et d’autres, puis, après avoir raccroché, ai fait des bonds sur place en criant, oui ! Oui ! Oui !

21bis — Ça se passe comment d’ailleurs les relations avec un éditeur ? Est-ce qu’il a un droit de regard sur le texte ? Si oui, jusqu’à quel point ? Et comment on gère en tant qu’auteur, d’avoir des gens qui demandent de modifier son texte ?

Pour ma part les relations avec les éditeurs se passent bien. Les corrections qui m’ont été demandées étaient souvent mineures, ne concernaient que des points de détails pour plus de clarté, pour renforcer certains aspects des personnages ou mettre en valeur des éléments pas assez mis en avant. Chaque fois les demandes étaient accompagnées d’explications, sans caractère obligatoire, et je dois le dire, dans 90% des cas servaient le texte.

22 — L’autoédition tu en penses quoi ?

L’édition à compte d’auteur est à éviter absolument. Quant à l’autoédition totale, pourquoi pas pour ceux qui sont absolument désespérés de ne pas être publiés par un éditeur établi. Mais elle ne permet pas l’accès aux circuits de distribution en place ; elle demande donc à l’auteur de se vendre lui-même.

Les bouquins

23 — Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

A la folie.

24 — Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas ?

De tout, avec une prédilection pour l’imaginaire.

25 — SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF

26 — En ce moment tu lis quoi ?

Le Trône de Fer de GRR Martin et je relis en même temps les Récits de Voyage de Marco Polo.

27 — Ton (ou tes, si tu n’en listes pas 34) livre préféré ? Ton auteur préféré ?

L’œuvre de Jules Valles, Rituel du Mépris de Volodine, la série des Hommes Sans Futur de Pierre Pelot, Câblé de Walter Williamson, Des Fleurs pour Algernon de Keyes, les Dune d’Herbert (père), l’Iliade et l’Odyssée, Salammbô de Flaubert, Les Seigneurs de l’Instrumentalité de Cordwainer Smith, l’Homme qui Rit d’Hugo, les Orwell (qu’ils soient SF ou non), les… J’arrête là, j’en ai tellement des préférés…

28 — Ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?

Les œuvres complètes de Jules Valles, en deux tomes à la pléiade, qui contiennent toutes les courtes chroniques écrites pour différents journaux de l’époque. Lisez la trilogie Enfant, Bachelier, Révolté, et vous comprendrez.

29 — Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Le Pays de la Nuit d’Hodgson. Le style du début du siècle est assez éprouvant, sa vision de la femme est… d’époque, mais quelles idées, quelles images !

30 — Et si tu devais me conseiller un livre ? En français ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? Et qui en plus me plaira ?

La trilogie, Enfant, Bachelier, Révolté, de Vallès, qui raconte sa propre vie à l’époque d’Hugo. C’est écris avec les tripes et vraiment poignant.

Ta vraie life

31 — Ton bureau chez toi il ressemble à quoi (si tu as une photo…) ?

Une table simple, une mini-chaîne hi-fi, un ordinateur, de bons vieux Bescherelle et un dictionnaire.

32 — Tu as d’autres passions, loisirs ? Lesquels ?

Arts martiaux, musique et BD.

33 — Parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéos/jeux de rôle/bouquins (depuis quand, ça consiste en quoi, pourquoi tu aimes)

Les arts martiaux, parce que apprendre à faire du mal à son prochain m’a toujours fasciné, et puis cela comble de bonheur et défoule la partie « animale » qui reste en nous, nous laissant ensuite calme et serein pour affronter la vie.

34 — Tu t’investis dans des trucs précis ? Projets divers, art, asso ?

En ce moment, je travaille en collaboration avec DK-Game, pour utiliser l’univers de Bloody Marie dans un jeu vidéo de course de vaisseaux dans l’espace.
Les environnements des courses seront tirés d’endroits venus de l’univers de BM, et surtout, l’interface, la présentation, le système de niveau et de « rank », le forum lié, les noms des personnages, les règles, la façon de jouer, tout a été pensé pour retranscrire une ambiance pirate telle que je l’ai mise en place dans mon roman. C’est un projet vraiment passionnant, et voir des lieux tels que Libertia, les Sphères, ou encore le Lao Tseu mis en image par des graphistes talentueux est un vrai plaisir. Mais il va falloir attendre encore un peu avant de voir tout cela tourner.
Un petit lien vers le site mis en place pour présenter le projet : http://www.dk-games.com/RaggedEdge/
Vous y trouverez aussi une petite vidéo tirée de la version test du jeu, avant adaptation à l’univers sanglant et tonnant de Bloody Marie.

Jeux de rôles

35 — Es-tu rôliste ?

J’ai été un rôliste fou furieux entre 1983-84 et 2000, ensuite cela s’est un peu calmé.

Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 35 passe à la 36 sinon à la 42

36 — Tu joues à quel style de jeux ? Plutôt joueur ou MJ ?

J’ai principalement joué à AD&D (joueur), Stormbringer MJ), Gamma World (Joueur), Rift (Joueur), Shadowrun (joueur), et Runequest dans le monde de Glorantha (MJ).

36bis– Pourquoi aimes-tu jouer au JDR ?

Trop long à expliquer, mais surtout cela permettait de retrouver ses amis.

37– Le premier JDR auquel tu as joué ? Tu avais quel âge ?

AD&D, en 1983-84, j’avais 19 ans.

38 — Le type de tes personnages ? Brun ténébreux, femme fatale à forte poitrine, vieux papy chauve ou tout autre ?

Dans AD&D surtout des guerriers, paladins, ou guerrier/voleur. Dans les autres des personnages polyvalents, mais toujours capables de se battre et d’être autonomes.

39 — DD4 tu en penses quoi ?

AD&D était déjà mort avec l’arrivée de l’Unearthed Arcana. Les skills amenés par la version DragonLance étaient très bien en complément et c’est tout ce qu’il lui fallait. Le charme d’AD&D c’était son côté « carré » et brut de décoffrage. Il n’y que là qu’un guerrier pouvait charger au travers de boules de feu et s’en sortir, car le monde était fait pour cela.
DD4 c’est le jeu où un paladin peut être un orc et chasser les méchants en utilisant des bolas, c’est ça ? Je caricature un peu, j’avoue…

40 — Ton personnage actuel, qui est-ce (background, description, fait d’armes, amuse toi 🙂 ) ?

Pas de personnage actuel, je ne joue plus depuis quelques années.

41– Un souvenir de partie qui t’a spécialement marqué ?

Une partie de Runequest. L’un des personnages avait décidé d’attaquer une mine dans laquelle était extrais des minerais précieux, dont l’acier (oui, dans runquest il s’extrait car il est les ossements des dieux tombés durant la guerre des dieux) précieux entre tous car permettant de forger des armes et des armures sans égal. (Runequest se passe à l’âge du bronze).
J’avais passé la semaine à déterminer la mine, qui y était, les tours de gardes, les NPC, etc… Autour de la table tout le monde se prépare, dresse des plans plus tordus les uns que les autres qui n’ont aucune chance de réussir. Soudain l’un des personnages (le guerrier sage du groupe) demande à celui qui voulait faire le raid. « Il t’en faut combien ? » L’autre répond (il ne lui en fallait pas beaucoup, mais il aimait les exploits, d’où l’attaque plutôt que d’en voler quelque part). Le sage me jette un coup d’œil sournois et lance à l’autre. « J’en ai, on a pris l’année dernière, bla, bla. Si tu veux je te les donne. » Et il y en avait assez… Regards mesquins des joueurs vers moi, explosions de rires devant mon air déconfit… Je demande à tout hasard : « vous voulez faire quelque chose ? » histoire d’improviser une petite partie, de ne pas être venu pour rien. « Ben non, là on est bien… » Nouvelles explosions de rires, repli du paravent… Heureusement, le furieux et le sage m’ont lancé. « Ne t’inquiète pas, on va se la faire ta mine ! » Et là, sourire !!!

41bis — Tu connais Histoires de rôlistes ? Le site, géré par moi-même, qui permet de partager ses histoires de rôlistes ?

Le monde est petit, j’y vais de temps à autre. J’ai beaucoup aimé celle des anciens qui viennent pourrir la partie du jeune MJ autoritaire lors d’un tournoi. J’avais presque pitié… (nd MrJmad : merde alors, mais histoiresderolistes est-il mondialement connu ?? top cool  🙂 )

Jeux vidéos

42 — Tu joues ou as joué aux jeux vidéo ?

De temps à autre.

Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 42 tu as répondu oui va à la question 43 sinon va à la question 49, là pareil les questions peuvent être au passé si tu as arrêté

43 — A quoi joues-tu actuellement ?

Dungeon Keeper 2

44 — Tu aimes quoi comme type de jeux ?

Je ne suis pas un fan, mais assez obstiné lorsque j’aime. Je n’ai joué qu’a Diablo 1 et 2, Fallout 1 et 2, et Dungeon Keeper 1 et 2.

45 — Ton premier souvenir de jeux vidéo ?

Diablo 1

46 — Tes derniers coups de cœur ?

Dungeon Keeper 2

47 — Atari 2600 ou Master System ou NES ?

Hein ?

48 — Les jeux en mode texte, comme Nethack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Comment ?

Question pour me faire mousser

49 — Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ce soit oui ou non) ?

Je ne l’avais jamais lu avant de trouver la critique de Bloody Marie dessus.

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

50 — Tu es plus Jim Parsons ou Steve Carell ? Pourquoi ?

Je ne connais aucun des deux.

51 — Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?

  • Des Fleurs pour Algernon, le livre a offrir à ceux qui disent je n’aime pas lire.
  • Blade Runner, que peut-on dire dessus ?
  • Battlestar Galactica 2003, la meilleure série de ces dix dernières années.
  • Je ne perds pas de temps à regarder ce que je n’aime pas.
  • Excalibret, le plus mauvais film que je n’ai jamais vu.

52 — Ton pire souvenir scolaire ?

Je n’ai pas de mauvais souvenirs.

53 — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Je ne m’en rappelle plus.

54 — Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Impossible de se définir par rapport à un seul événement, je zappe.

55 — Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Trou.

56 — Tu es plus couscous ou tartiflette ?

Couscous.

Juste avant la fin, un peu de liberté

57 — Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posée ?

« Hello, Jacques, je suis un grand éditeur en langue anglaise, je suis intéressé par la traduction de Sacrifice du Guerrier et de Bloody Marie, les droits sont-ils disponible ? »

58 — Et donc, la réponse ?

« Yes, Yes, Yes ! » Et ensuite je fais des bonds !

59 — Un coup de gueule à passer ?

Non, pas spécialement.

60 — Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Trop de sujets qui me passionnent pour en parler ici. Cela me prendrait trop de temps.

Le mot de la fin, en 17 mots (ce qui fait les 17 mots de la fin…) ?

Je n’ai pas compris « ce qui fait les 17 mots de la fin… ».

Souvenir

Parmi les auteurs dont je suis tout spécialement fan, il y a Dick. C’est vraiment un auteur que j’affectionne tout aussi bien pour ses nouvelles que ses romans ou que les recueils de lettre qui ont été publié (comme la fille aux cheveux noirs).

Quand je suis tombé sur Souvenir, je n’ai donc pas pu résister, je l’ai acheté. Et je l’ai lu, dans la foulée, en moins de 24h.

Souvenir contient sept nouvelles et deux textes théoriques.

Le premier des deux textes évoque le Maître du Haut Château (si vous ne l’avez pas lu, foncez) et le nazisme. Quand au second, il parle de schizophrénie, du livre des changements et de la synchronicité (et aussi de LSD).

Les nouvelles sont :

  • Rajustement (qui a servit de base à une adaptation au cinéma, l’agence avec Mat Damon)
  • Interférence (où l’on retrouvera le plongeur de paycheck)
  • Souvenir
  • Progéniture (une nouvelle variation sur l’enfance et l’éducation des enfants)
  • Sur la terre sans joie (rencontre avec les anges)
  • Etrange Eden (rencontre avec une circé extra terrestre)
  • Le monde de Jon (sur le thème voyage dans le temps)

Elles ont toutes été publiés en 1954, ce sont donc des nouvelles du début de sa carrière (Dick ayant été publié pour la première fois en 52). Pourtant elles portent en elles tout ce qui donne à un texte de Dick, le ‘cachet Dick’.

Si vous aimez ce qu’écrit le monsieur, et comment ne peut-on pas aimer ?, alors n’hésitez pas, il vous faut ce recueil.

Bloody Marie

Cela faisait quelques temps que je n’avais plus mis les pieds dans une FNAC, pour le bonheur de mon portefeuille. Mais là, après midi shopping (et starbuck coffeeeee ouaiissss) oblige, il n’était pas imaginable de ne pas passer quelques minutes à la FNAC. Et pendant que ma chérie et ma fille exploraient le rayon livre pour bébé moi je me pâmais dans le rayon SF / Fantasy.

Et forcément j’en suis reparti avec deux bouquins

  • Bloody Marie de Jacques MARTEL
  • une nouvelle traduction du vagabond de l’espace d’Heinlein (je l’ai déjà lu quand j’étais jeune et innocent, mais dans une vieille trad et je ne l’avais pas dans ma collection d’Heinlein)

Et pourtant j’ai lutté pour ne pas craquer et ne pas acheter Bloody Marie (un bouquin à 19 euros).

Mais plusieurs raisons ont fait que j’étais obligé de l’acheter :

  • le titre : le bloody mary étant mon cocktail préféré avec le martini dry.
  • La couverture juste splendide
  • l’éditeur blackbooks édition que je connais pour leur jdr (et leur défunt magazine) et que j’aime beaucoup
  • le fait que ça soit un bouquin de pirates, qui plus est pirates de l’espace et que je sois complètement fan (un de mes plus vieux souvenirs de lecture c’est Robots d’Asimov et juste après c’est l’île au trésor que j’ai du lire 2 ou 3 fois)
  • le nom de la collection A dé couvert dont le jeu de mot m’a fait rire.

Je l’ai donc acheté.

Et dévoré. (Vu que je l’ai fini ce matin avant de partir au boulot)

Et il y a pas à dire, c’est du grand roman de pirates. Avec les références obligées mais avouées et assumés à l’île au trésor (le bâtiment de Bloody Marie s’appelle le Long John et les personnages savent que cela vient du bouquin de Stevenson).

Avec des personnages haut en couleur, plein de colère ou de fougue. Avec des insultes, des combats,de la douleur, du sang et cette fuite en avant éperdue qui constitue la vie des pirates. Avec des trahisons, des pieds tendres et de vieux loups de mer.

Mais il ne faut pas croire qu’on est dans du roman de pirate de gare. L’univers est très fouillé, les personnages pas forcément tous aussi manichéens qu’on pourrait le penser et il n’y a pas à dire l’auteur a potassé son histoire de la piraterie avant d’écrire.

Le style d’écriture quand à lui est très bien trouvé, un vieux loups de mer qui s’assoit dans un rade miteux et qui se met à raconter une histoire pour qu’on lui paie à boire, chaque chapitre de l’histoire étant entrecoupé par une petite description du conteur qui demande à ce que son auditoire lui paie à boire ou y va de son petit commentaire.

En fait, si vous aimez les pirates, n’hésitez juste pas, vous allez adorer.

…..

‘Nous étions quinze sur le coffre à l’homme mort.’
‘ Yo-ho-ho! Et une bouteille de rhum!’
…..

Changement de méthode de classement d’email

J’utilise depuis de nombreuses années thunderbird pour gérer mes mails. Je gère un volume de mail assez important qui viennent de sources aussi diverses que variées. Pour situer un peu, je pense avoir facilement entre 300 et 400 dossiers de mails. Parce qu’entre les clients, les prospects, les contacts réseaux, les fournisseurs boulot ou perso (ben oui free ou amazon c’est mes fournisseurs persos), la famille, les amis, les mailings… Ca en fait rapidement des petits dossiers mails…

Avec un tel volume de mail, même en classant avec un système de profondeur 3 ou 4, il m’est rapidement devenu impossible d’utiliser la vue tout les dossiers pour aller d’un dossier à un autre.

J’avais donc trouvé un stratagème. Laisser des mails non lus dans les répertoire que je voulais avoir accessible rapidement. Et utiliser la vue dossiers non lus. Au lieu d’avoir 400 dossiers arborescent je me retrouvais donc avec une petite centaine de dossier. Mais difficile après de savoir si un dossier contenait des mails non lus ayant déjà étaient lu mais restant en non lus parce que non traités ou des mails non lus parce que vraiment non lus. Surtout que mon thunderbird aimant me faire des farces, la petite étoile jaune qui normalement apparaît en haut à gauche pour indiquer de nouveaux mails disparaissait parfois mystérieusement.

Si on rajoute à cela un système de filtre très poussés qui me classait quasiment tout mes mails à peine reçu..

Autant dire que c’est il y a quelques semaines devenus le bordel. Avec des mails non lus et non traités pendant 4 ou 5 jours parce que tout simplement, je ne les avais pas vu passé.

Il fallait donc que je change de méthode d’organisation au niveau de mon classement des emails.

Et c’est ce que j’ai pu faire en utilisant une extension géniale, que j’avais installé depuis plusieurs mois mais que je n’utilisais pas à son plein potentiel, Quicker Filer

Quicker Filer  permet deux choses. La première c’est de pouvoir avoir un outil de recherche un peu plus sympa que celui fourni de base.

La seconde ajoute des raccourcis clavier qui changent juste tout :
aller à un dossier
déplacer les emails sélectionné dans un dossier
instant move
instant copy.

Les deux premiers raccourcis quand vous les utilisez vous ouvre une popup qui vous permet de choisir le dossier où vous voulez aller (ou celui où vous voulez déplacer votre email). Et là ou c’est magique c’est que ca fonctionne en auto complétion. Tapez un bout du nom du dossier et il vous propose juste les dossiers qui valident les caractères que vous avez tapé.

Quand aux deux derniers raccourcis, ils vous permettent de copier ou déplacer les emails dans deux dossiers préconfigurés.

Cette petite extension m’a permis de définir un noveau worflow de gestion d’email qui depuis 3 semaines maintenant fait totalement ses preuves.

En fait c’est tout simple, j’ai désactivé complètement tout mes filtres d’emails. Tout mes emails arrivent donc dans les inbox de chacun de mes comptes.

A ce niveau là, je les traite de deux façon :
Soit Je peux les traiter au moment ou je les lis. Je le fais et je les déplace tout de suite, manuellement (avec le raccourcis déplacer vers de  Quicker Filer) dans le répertoires qui va bien (donc soit le dossier du client, soit le dossier Fnac si c’est un mailing Fnac, etc etc)
Soit je ne peux pas et j’utilise l’instant move pour les déplacer dans un  dossier A traiter. Qui contient donc tout mes mails à traiter (et une fois que je les aurais traiter, un coup de déplacer et ils sont rangés).

Et comme Quicker Filer me permet avec le raccourcis aller à, d’aller super rapidement dans tout les dossiers dont je connais une partie du nom, je n’ai plus besoin d’imaginer des solutions bâtardes pour avoir une sous partie de mes dossiers en accès rapide.

Ce qui est rigolo, c’est que pendant de très nombreuses années, j’ai été un défenseur absolu de l’utilisation de filtres de classement automatique. Mais en fait, je me rend compte que lorsque l’on a un nombre important de dossier, les filtres ça devient contre productif…. (en tout cas pour moi)

Et vous, comment vous gérer vos emails et le traitement de ceux-ci ?

CSS3 pour les Web Designers

Chose promise, chose du, voici donc ma petite bafouille sur ce joli petit bouquin. Que dire. C’est un bouquin très agréable à lire, qui se laisse découvrir, sans avoir à se forcer.

Et comme il est plutôt court (ce qui peut générer le vieux réflexe du ‘quoi un bouquin si peu épais pour 12 euros, il est doré à l’or fin ou quoi ?’), il se lit même relativement vite. Quelques heures et c’est finit. D’ailleurs je vous conseille de ne pas le lire d’une traite, mais de le lire en plusieurs petites séquences, histoire de vous laisser le temps d’y penser.

Mais peut-être faudrait-il que je parle un peu du fond, au lieu de pinailler sur le nombre de page. Donc, le fond. Alors déjà, attention. Si vous pensez que ce bouquin est un mémento CSS, un précis, sorte d’antisèche géante du CSS3, alors surtout passez votre chemin. Parce que vous serez déçus. Et pas qu’un peu.

Non, ce bouquin c’est plutôt un bouquin d’initiation, mieux de vulgarisation. Mais dans le sens le plus noble du terme. Et si comme moi vous ne connaissez de CSS3 que deux choses :

  • les border radius ou border shadow
  • que ça à l’air trop bien, top moumoute qui roxe des ours

Alors ce bouquin est fait pour vous. Parce qu’il vous prendra par la main, vous ferra découvrir quelques (un bon nombre quand même) des propriétés CSS3, vous expliquera combien bien les utiliser pour maximiser le nombre de navigateur qui pourront les comprendre et vous donnera des conseils sympa.

Pour presque finir, je mentionnerais un dernier point fort du bouquin. Les notes de bas de page. Qui vous donneront une tripoté de liens pour approfondir vos réflexions, vos connaissances. A elles seules les notes de bas de page double la valeur de ce bouquin …

Donc, en conclusion, je ne regrette vraiment pas du tout mon achat. Au contraire même. Et si c’était à refaire, je ferrais encore chauffer ma CB, les yeux fermés. Et je ne peux que vous le conseiller, chaudement. (Mais encore une fois, attention ce livre n’est pas pour toutes les mains. Si vous êtes déjà familliés des CSS3, vous allez vous ennuyer à le lire)

Django-urlcrypt, après les contes c’est l’url de la crypte.

Voila, comme dit dans le billet précédent, je vais donc faire deux billets de django app de mai, ça m’apprendra à être en retard.

Donc la deuxième django app du mois sera django-urlcrypt. Une petite précision avant d’aller plus loin, c’est une des toutes premières fois où je vais parler d’une app sans avoir fait plus que la tester sur un projet de test, sans avoir d’idée précise de où ni comment je vais l’utiliser ‘en vrai’.

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Alors on le trouve soit sur sa page pypi soit sur sa page github.

Pour l’installation là encore, les trois moyens habituels :

  • par easy_install
  • pip
  • un petit git clone des familles

La doc, là c’est comme l’app précédente, elle est limitée au contenu de la page de pypi ou au fichier Readme.rst.

Bon alors c’est vrai que la doc est suffisante pour comprendre comment l’app marche, mais sur une app qui est aussi ‘sensible’, une bonne lecture du code ne fait pas de mal (c’est d’ailleurs ce que j’ai fait quand j’ai commencé à faire joujou avec).

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

En fait l’app a deux utilité même si une seule est vraiment mise en avant sur la doc de l’app. La première c’est de fournir aux utilisateurs une url ressemblant à ça :  http://www.mydomain.com/r/TkNJBkNFAghDWkdFGPUAQEfcDUJfEBIREgEUFl1BQ18IQkdDUUcPSh4ADAYAWhYKHh8KHBsHEw qui les authentifiera automatiquement et qui en plus les redirigera vers l’url que vous aurez voulu.  (genre le renvoyer sur /profil ou /inbox)

L’autre fonctionnalité moins mise en avant, c’est que l’on peut encoder des infos dans l’url, dans un message qui se trouve être un dictionnaire. Alors honnêtement je ne sais pas trop encore à quoi cela peut servir, mais je trouve l’idée coolos.

3- Comment ça marche ?

C’est tout simple.

Dans une vue, on peut utiliser la fonction urlcrypt.generate_login_token qui prend en param l’utilisateur et l’url de redirect et qui génére le token qui encode le tout. Ensuite il suffit de créer l’url complète qui va bien.

Dans un template, on utilise le template tags encoded_url qui prend comme argument un user et une url de redirect.

Enfin on peut utiliser les fonctions urlcrypt.encode_token et urlcrypt.decode_token
qui permettront de crypter / décrypter un message contenu dans un dictionnaire (voir l’aide pour plus d’infos).

Au niveau des configurations possibles, on peut configurer :

  • à combien de requêtes à droit un visiteur
  • l’url de fallblack si l’authentification contenu dans l’url echoue
  • un path vers une clé privée RSA qui permettra d’ajouter un cryptage RSA lorsque l’on génère le token.  L’utilisation de ce paramètre est très très fortement recommandé (pour rappel pour généré le clé : ssh-keygen -t rsa -f )

4- conclusion

Le mécanisme de login par url cryptée me séduit beaucoup. Mais d’un autre coté je me pose des questions au niveau sécurité. Parce que l’url, l’utilisateur il va devoir la stocker. Et qu’autant mémoriser un mot de passe, on peut le faire, autant apprendre une url…, qu’en pensez vous ?

La question de la durée de vie de l’url me semble aussi importante. J’aurais aimé avoir dans l’app un système qui permette de rendre des url obsolètes parce que trop vieilles..

Enfin concernant la deuxième méthode d’utilisation, à savoir encoder des messages dans l’url, je trouve l’idée ravissante, j’ai envie de l’utiliser mais je ne sais pas à quoi elle pourrait bien me servir. A réfléchir donc.

 

UPDATE:

on vient de me pointer quelques problèmes qui existent avec cette app (discussion visible ici) Apparement un des problèmes a été réglé en utilisant RSA (mais son utilisation n’est toujours pas obligatoire) mais il me semble que le hash du password est toujours utilisé dans certain cas. Ce qui n’est vraiment pas une bonne idée. En l’état l’app n’est donc pas forcément à utiliser, mais plutôt à étudier pour imaginer son propre système.

 

Django-countries ,l’app garantie sans cowboy ni rodéo. djangoApp de mai 1 sur 2

Il va falloir que je me surveille .. parce qu’encore une fois je publie ma django app du mois un peu en retard. Pas grand chose, juste 4 jours.. Mais ça commence comme ça et après on finit par ne plus tenir de rythme du tout.

Du coup, pour marquer, le coup, je publierais deux django app du mois de mai, même si je les publie en juin.

Et pour commencer, django-countries. C’est d’ailleurs assez rigolo parce que je parlais il y a peu de moyen de gérer les pays, avec une liste de choix existantes, etc.. et op, je tombe sur django-countries.

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Vous trouverez django-countries soit sur sa page pypi soit sur sa page bitbucket.

Pour l’installation, vous avez les trois moyens désormais classique :

  • un easy_install
  • un pip install
  • un bon vieux hg clone

La doc elle se limite à :

  • la page pypi
  • le readme du repository

Sachant que dans les deux cas, le contenu est le même. Mais vu la simplicité de l’app, cela suffit amplement.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

L’app rajoute tout simplement un nouveau type de field, le CountryField. Ce CountryField vous permettra de gérer les codes à 2 lettres internationaux qui modélisent les pays mais aussi d’afficher un petit gif du drapeau qui va bien.

Et oui, comme dans les vrais sites et tout quoi.

3- Comment ça marche ?

C’est donc vraiment tout couillon. Un field CountryField. Et des instances de fiels qui ont les données membre :

  • code (le code à deux lettres)
  • name (le vrai nom du pays)
  • flag (le chemin vers le drapeau)

Rien de bien compliqué.

Zodiac

J’ai vraiment découvert Neal Stephenson assez récemment, en lisant Le Samouraï virtuel que ma chérie m’a offert il y a quelques années, pour mon anniversaire. Il faudra d’ailleurs que je pense à écrire un petit truc sur ce bouquin là.

j’avais suffisamment aimé Le Samouraï virtuel pour avoir envie de découvrir un peu plus cet auteur.  Je voulais essayer le cycle du Cryptonomicon. Seulement manque de chance, quand j’avais voulu les commander, Amazon était en rupture. Du coup, je me suis tourné vers Zodiac, avec je dois le dire quelques à priori.

Zodiac, donc.
Le livre raconte l’histoire de Sangamon Taylor, un écologiste activiste, très activiste même, chimiste de talent, presque de génie. Sangamon sévit dans la baie de Boston qui est devenue une vraie décharge. Enfin disons qu’une décharge fait presque réserve naturelle comparée à la baie de Boston. Sangamon est d’après l’auteur lui même, un véritable connard. Cynique, blasé de tout, tombeur de femme, macho, drogué au péroxyde d’azote, parano, un vrai anti-héros. A vélo, en voiture, ou en zodiac, toujours habillé d’un vieux jeans crasseux, il fustige les pollueurs, bouchant des canalisations avec des paniers à salade, utilisant les médias, tandis que les ennuis lui tombent dessus, par bennes entières. Enfin, il faut bien dire que notre Macgyver trash les cherchent à se dresser contre l’état, la mafia, une secte heavy métal et les grands trusts industriels.
Vrai polar, plein d’humour noir, de cynisme, Zodiac est prenant, et même plus que cela. Pourtant au départ, la partie réalisme scientifique me faisait un peu peur, je l’ai dit au départ j’ai acheté Zodiac avec quelques à priori (suffisamment pour l’acheter que 2 ou 3 commandes amazon après avoir avoir découvert le bouquin). J’avais déjà eu des expériences légèrement malheureuses avec des livres ‘Hard Science’ qui en devenaient ennuyeux d’être trop doctes et précis. Là, ce n’est pas le cas. La chimie est présente à chaque page, vu que l’énigme principale que Sangamon devra résoudre tourne autour du PCB (pour ceux qui ne le sauraient pas le PCB c’est l’acronyme de PolyChloro-Biphényle et je met le liens wikipédia, vous n’aurez pas à le chercher comme ça 🙂 ), mais on l’oublie bien vite pour se concentrer sur l’intrique et les aventures du ‘pauvre’ Sangamon.
En fait, je conseillerais Zodiac à tout ceux qui aiment les polar caustiques et noirs, les anti-héros horripilants et en même temps très attachant.
Sans parler que comme le dit amazon (pour une fois je suis d’accord avec eux), Zodiac est au final un bon bouquin pour débuter Stephenson.

Days

Un des nombreux (trop nombreux vu mes relevés bancaires) livre que j’ai acheté lors de mes crises de boulimie FNAC-iesque.
C’est le premier roman traduit en français de l’auteur (James Lovegrove), même si apparemment si j’en crois la quatrième de couv, l’auteur à une jolie bibliographie derrière lui. (D’ailleurs aujourd’hui, il y a eu d’autre traduction du monsieur et je vous encourage à les lire également).

Et je trouve que la périphrase lui va bien.
Mais c’est au départ, surtout, un coup de foudre pour la couverture. Quand je l’ai vu, j’ai su que j’allais l’acheter, sans même savoir ce que je trouverais entre ses pages ..

Et de quoi parle Days ? Pour plagier la 4ème de couv, et utiliser des termes ronflants qui font intelligent, c’est : ‘une satire piquante de la société’.

C’est enf ait l’histoire du premier (et du plus beau) gigastore au monde. Gigastore anglais, bien entendu, en plein cœur de Londres. Gigastore de 7 étages , de, à l’origine, 777 rayons et géré par les 7 fils du défunt Septimus qui créa Days.

Mais Days c’est aussi l’histoire des sept fils retranchés dans leur tour d’ivoire, celle de Franck le fantôme sorte de vigile qui prend les voleurs à la tire sur le fait (et à le droit d’user de son arme si le voleur essaie de s’échapper), l’histoire d’un couple de classes moyennes qui découvrent le Gigastore après s’être privés pendant des années. C’est également l’histoire de la guerre que se livre le rayon informatique et le rayon livre…

Alors effectivement il n’y a pas de vaisseaux spatiaux, pas de pirates informatiques, pas de grands héros, de grandes causes ni de discours vibrants.

Ce n’est en fait que le simple récit de quelques vies et d’une société qui déraille clairement, dont les symptômes de délitement sont mis en exergue par le gigastore.

Mais c’est un livre plus que plaisant à lire, attachant, et que l’on dévore avec plaisir.

(Et cela fait un peu peur de se rendre compte, lorsque l’on se penche plus de 30 secondes sur notre société actuelle, qu’en fait, on en est pas si loin…)

Admin django, deux petits tips pour les change_list

L’admin django est vraiment un bonheur pour la productivité. On peut faire plein de choses en moins de temps qu’il n’en faut pour écrire le descriptif des choses en questions.

Après avoir passé quelques heures à farfouiller dans la doc et à faire quelques tests, je me suis dit qu’il n’y avait pas de raisons que je garde mes découvertes pour moi.

Voici donc un premier billet pour partager les plus utiles avec vous.

list_display, comment changer l’entête d’une colonne fonction.

On sait tous comment configurer les colonnes que l’on va afficher dans la vue en liste des content_type. En utilisant list_display. Mais est ce que cela ne vous ai jamais arrivé de vouloir afficher le résultat d’une fonction ?

Aucun problème, il suffit de mettre le nom de la fonction dans list_display. Oui c’est vrai, sauf que.. sauf que l’entête de colonne c’est le nom de la fonction.. Et ça, ce n’est pas très joli.

Sauf que, sauf que django pense à tout. Pour pouvoir afficher un intitulé de colonne sympa au lieu du nom de la fonction, il suffit de rajouter à votre fonction un attribut short_description qui contiendra l’intitulé voulu.

Un petit exemple :

class TestAdmin (admin.ModelAdmin):
    list_display = ('name', 'foo', 'bar', 'super_function')


class Test (model.Models):
    …
    def super_function(self):
        ….
   super_function.short_description =u'mon intitulé de colonne qui tue'

list_display, comment utiliser du HTML dans les colonnes .

De même, il se peut que votre super fonction qui tue, renvoie non pas une valeur simple (genre un nombre) mais du code html (que vous aurez bien entendu généré avec un template). Sauf que là, oh rage, oh désespoir. Vous avez beau faire tout les mark_safe du monde, rien n’y fait. Votre code est escaped…

Comment modifier ça ? La encore, ça passe par un attribut de fonction, allow_tags qu’il vous suffira de mettre à True. Et miracle, ça fonctionne.

Le TOP Logiciel Libre Wikio du mois d’avril

J’avais écrit un long billet plein d’humour et de peps. Un long billet qui parlait des blogueurs qui attendaient avec impatience, chaque mois, la sortie du classement Wikio, véritable machine à faire la pluie et le beau temps chez les blogueurs influents.

Mon billet était tellement cool que je faisais un parallèle avec Koh-Lanta, imaginant le dépit des ratés pauvres blogueurs qui se font éjectés du classement, racontant leur désespoir, rajoutant pour le plaisir un petit effet spécial même pas crédible mais qui serait trop cool : une voix grave sortant de leur haut parleur pour dire : Les internautes ont choisi de vous éliminer; leur décision est sans appel .

 

Un vrai petit bijoux d’humour et de bonheur quoi. Et pour la première fois depuis que je tiens ce blog, j’ai tout écrit directement dans l’interface wordpress.

Et bien entendu au moment de publier, et ben wordpress a merdé. Et j’ai perdu mon si brillant billet.

 

Alors là, pardon mais bon, je n’ai plus le coeur à écrire à nouveau un billet. Oui je sais, c’est con, mais je suis fatigué et j’ai aussi un peu de taff, du vrai, qui m’attends (Et 2 polargeek à écrire, parce que les gens d’en haut ils ont dit que je devais en écrire deux comme punition).

 

Donc ben tant pis.

 

Vous aurez juste droit au classement wikio. Et pour mon billet d’anthologie, il faudra repasser. (vos chemises).

 

1 Framablog
2 Tux-planet
3 WebDevOnlinux
4 Philippe SCOFFONI
5 Le blog de NicoLargo
6 Toolinux
7 Ubuntu et Clapico
8 Le Weblog de Frederic Bezies
9 ®om’s blog
10 Linux Manua
11 WordPress je thème !
12 Florent Gallaire’s Blog
13 ubuntu-party.org
14 L’esprit libre
15 Respawner’s Blog
16 Colibri
17 Blog de Devil505
18 UbunBloX
19 Le Mad Blog
20 Génération Linux

Classement réalisé par Wikio