Les enquêtes de Jack Taylor, les trois premières.

J’ai découvert Ken Bruen et son cycle Jack Taylor grâce à @brunobord , et @woshLFBD. En fait pour être complétement franc, lors de mon passage à la Fnac des Halles à Paris, j’avais vu les bouquins, mais en lisant la quatrième de couverture, je n’avais pas accroché à l’histoire d’un détective privé irlandais.

Autant dire que si je pouvais remonter et me mettre des gifles, je le ferrais. Parce qu’en fait, Bruen est vraiment un put… d’auteur.

Mais par contre, il faut être honnête. Il ne faut pas lire du Bruen pour lire du grand roman policier, avec une enquête qui vous tiendra en haleine, des suspects, des rebondissements, un déroulé d’enquête qui fait le coeur du bouquin.

Non, les Taylor il faut les lire comme un polar, dans le sens de polaroid (rendons à César ce qui est à césar, c’est @brunobord qui m’a soufflé le jeux de mot). Chaque bouquin ne fait que raconter la vie de Jack Taylor, un ex flic alcoolique, drogué, dépressif, lâche et dont l’une de ses seules qualités et de savoir encaisser les coups aussi bien que les pintes.

Alors une histoire de Taylor, c’est noir, c’est sombre. Les pages sentent l’alcool, le sang, la clope et la sueur.  Et les ruelles froides de Galway que Taylor arpentent d’une démarche de pochetrons sont pleines de clochards, de salauds, de gens qui perdent leur illusions, d’enflures qui filent des raclés à de pauvres hères ou d’alcooliques. C’est un peu comme la vraie vie d’une petite ville perdu d’Irlande.

Mais ce qui fait le génie de Bruen, c’est deux choses :

  1. La première, de rendre immersif l’univers qu’il nous dépeint. On s’y perd vraiment dans cet univers glauque et qui donne envie de hurler, de nous répéter que non, rien n’existe de tel dans notre monde, que c’est comme les films d’horreur à la TV, que tout est faux …. Le tome un est d’ailleurs le seul bouquin qui m’est fait sentir l’odeur de la guiness au fond de la gorge, à chaque page que je dévorais. (et non le fait de le commencer un samedi matin, à 3h30, après une soirée jdr, pizza largement arrosé de bière n’explique pas tout, vu que j’avais toujours cette sensation le samedi après-midi en finissant le bouquin. HA HA)
  2. La seconde, c’est de savoir s’arrêter avant d’aller trop loin, de ne jamais tomber dans le patos ou le ridicule. C’est de faire s’enfoncer son héros dans les addictions, dans l’auto-destruction et l’enfer, d’une manière crédible. Rajoutant à chaque tome une nouvelle drogue. Alcool et clope dans le premier, puis la cocaïne dans le second et les cachetons dans le troisième.. Comment Taylor y survit.. Allez savoir. Par hasard peut-être. Parce que c’est comme ça, que dans la plus pure des traditions des ‘dur à cuire’, tant qu’il ne sera pas mort, il se relèvera, quoi qu’il arrive, quoi que cela lui coute.

Quelques derniers petits détails sympas si vous hésitez encore à vous ruer sur le premier tome :

  • Bruen ou Taylor sont listophiles. Ils adorent les listes, et elles agrémentent le bouquin, petites fioritures typographique qui renforcent l’impact du texte.
  • Vous ne trouverez nul part de description de pub aussi précises, aussi vraisemblables.
  • Taylor est un dévoreur de bouquins. Il adore lire. Et il cite sans arrêt ses auteurs préférés. Tellement que cela confine au symptôme de problèmes psychiatrique. Mais là encore c’est un vrai délice de lire chacune des citations qui parsèment les bouquins. (oui je suis comme ça, j’aime les petits trucs qui donnent de la profondeur à un récit ou un personnage, qui offre des références, des points d’accroche qui permettent d’en découvrir plus sur les personnages ou l’auteur).

Review de Plaguers, aux éditions l’atalante

J’ai découvert l’existence de Plaguers en lisant la madinterview d’Eva. (Encore une preuve que les MadInterviews, c’est cool). Rien que de voir la couverture, j’ai su que je voulais le lire, ce bouquin.

Parce que oui, si il y a des livres dont les couvertures repoussent le lecteur (comme la première édition du dernier vœu, chez Bragelonne qui a été la raison qui a fait que je ne l’ai pas acheté (mais je l’ai acheté en poche ….:) ) ) il y en a qui l’appellent. Qui l’ensorcellent et qui lui donnent d’acheter le bouquin. Ce fut le cas pour Plaguers. (Cela ne veut pas forcément dire que le bouquin sera bon, La jeune détective et autres histoires étranges en est l’exemple parfait. Un titre et une couverture qui m’ont fait craqué et un recueil de nouvelles … que j’ai presque failli ne pas finir tellement je l’ai trouvé mauvais)

Du coup, quand au détour d’une boutade twitter, j’ai proposé de lire des bouquins l’Atalante et d’ensuite donner mon avis et que l’on m’a répondu oui.. j’ai tout de suite demandé Plaguers. (d’ailleurs si d’autres maisons d’éditions veulent m’envoyer des bouquins… surtout, ne vous gênez pas hein, ma boite aux lettres est grande, pas de soucis à ce niveau).

Et autant briser le suspense et spolier la conclusion de mon billet, j’ai bien fait. Parce que Plaguers est un bon bouquin, pour ne pas dire un très très bon bouquin. Suffisamment bon pour que je passe une bonne partie de la nuit suivant sa réception à le lire. Et que je lise en moins de 24h.

L’objet

J’aime bien les bouquins L’Atalante. J’aime bien leur dimension un peu étrange (plus grand que du poche, moins grand qu’un ‘vrai’ grand format), mais tellement plus facile à ranger dans une bibliothèque. Bon je dois avouer que je préférais leur ancienne méthode d’impression de couverture,  qui rendaient celle-ci légèrement rugueuse au toucher… Mais bon, ça doit être parce que je suis un vieux râleur.

La couverture, j’en ai déjà parlé. Elle est juste belle. Un grand symbole (ressemblant à un Pi) Orange qui barre le reste du visuel. Des tons gris et orange. La défense en arrière plan, plongé dans une atmosphère d’apocalypse et de fin du monde …

L’histoire

La folie et la cupidité des hommes ont plongé la Terre dans une catastrophe écologique complète. Il n’y a plus d’animaux sauvages, plus de flore, plus d’air respirable, plus rien à part des pluies acides, un air pollué et une humanité qui ne sait plus ce que veut dire la sentir l’odeur d’une brise d’été.

Pour le reste rien, malheureusement, n’a changé. Des politiques cupides, des hordes de pauvres qui manquent de tout tandis que les dernières ressources sont monopolisés pour le bien être des ‘gens importants’. Même la dernière source d’énergie,  les réacteurs Alyscamps sont rationnés et bien plus utilisés pour le confort des nantis que pour le bien-être de tous.

Et c’est dans ce contexte, ce futur morose et gris que sont apparus les Plaguers. Les plaguers sont ce que l’on pourrait appeler des mutants, des enfants ou des ados avec un pouvoir de création, pouvoir vu comme une malédiction et appelé la Plaie. Certains font apparaître des loups, d’autres des fleurs, des levures, de la lave ou des arbres. Mais tous, tous, font peur aux autres, aux normaux. Des réserves sont donc créer pour eux, de vraies prisons où ils sont parqués et d’où ils ne peuvent sortir que lorsque, ironique schizophrénie du monde,  les normaux ont besoin d’eux …

Les réserves, c’est à travers les yeux des deux principaux personnages du bouquin, Quentin et Illya, lui sympathique ado qui fait naitre des sources sous chacun de ses pas, elle véritable teigne qui fait pousser des fleurs et qui a tenté un changement de sexe pour résorber ses dons de plagueurs.

C’est à travers leur exploration de la réserve et de son mode de fonctionnement, leur relation avec les autres plagueurs et leur émoi d’adolescents que nous lecteur accroché à son bouquin, on découvrira le monde dans lequel ils vivent, ce qui arrivent aux ‘méchants’ plagueurs et quels dangers guettent l’humanité pour ne pas dire l’univers tout entier….

Mon avis

Plaguers est un bouquin d’anticipation (ou de SF). Mais c’est pour moi, avant tout un roman d’apprentissage, initiatique. On y retrouve même les trois phases qui découpent un tel roman à savoir :

  • jeunesse
  • apprentissage
  • maitrise

Et c’est au final cela qui le rend si attachant, si prenant. Bien plus que la déclinaison du thème de ‘ l’apocalypse qui menace notre planète et qui sera évité que grâce à l’action de quelques héros.’ Après tout, de tel bouquins, il suffit de soulever une caisse de bouquins pour en trouver une tripotée.   Et même si, je n’ai rien à dire, le thème en question est très bien traité, lui ajouter ce cheminement des héros, de l’enfance à l’age adulte, rend le bouquin vraiment plus accrocheur.

Il ne faudrait toutefois pas penser, parce que je dis cela, que ce n’est qu’un bouquin pour ado, qui pourront s’identifier facilement aux personnages. C’est vrai que ça sera surement le cas. Mais pas seulement. Ou alors David Copperfield, l’alchimiste et En terre étrangère (de Robert Heinlein) sont des bouquins pour ado …

Si je cite En terre étrangère, ce n’est d’ailleurs pas pour rien. Parce qu’en lisant Plaguers, je n’ai pu m’empêcher de penser à deux autres livres. Le premier de ces deux livres étant donc, En terre étrangère (qu’il faut absolument que vous lisiez si ce n’est pas déjà fait, c’est vraiment un des chefs-d’œuvre de Heinlein). Il me semble d’ailleurs que l’auteur de plaguers, y fait référence, lorsqu’un des personnages dit en parlant d’Illya que c’est une étrangère en terre étrangère. (le titre anglais d’en terre étrangère étant, étranger en terre étrangère).
Le deuxième c’est La Plaie, de Nathalie C. Henneberg, un bouquin dont j’ai l’une des rééditions, publiée, tiens coïncidence rigolote, par l’Atalante. La plaie du bouquin de Henneberg est, il est vrai, très différente de celle de plaguers. C’est une force d’origine inconnue qui rend les gens fous, les transformant en nocturne qui ne vivent que pour détruire et faire souffrir. Une équipe de mutant, voyant, télépathe, sensitif, va alors tenter de sauver la galaxie du mal. Peut de similitude avec plaguers me direz vous.. à part le mot Plaie. C’est vrai. Mais dans les deux bouquins, il y a la même sorte de poésie prenante. De poésie silencieuse, cachée, sans vers ni rime mais qui pourtant est là, bien présente, dans chaque situation, dans chaque description, dans le choix des mots, dans les souvenirs et les ressentis qu’ils font naitre …

Je crois que je pourrais continuer à écrire longtemps sur plaguers.
Parler des sujets de réflexions aborder à travers le ‘truc’ des discussions entre personnages, comme le problème de l’écologie ‘de riche’ qui en transformant des terres utilisées pour nourrir les populations locales en champ à biocarburant, génère famine et malheurs aux seins même des populations qui cultivent les dit champ.
Parler plus encore de l’histoire, de comment tout au long du bouquins, de petit indices sont déposés, pour préparer à la fin du bouquin, comment le style d’écriture est plaisant, fluide et agréable à lire.

Mais bon, j’ai assez écrit, assez parlé. Alors je ne dirais plus qu’une chose : Je vous conseille sincèrement de lire ce bouquin.

Prince of Persia, les sables du temps.

Alors je vous préviens tout de suite, ce film est un nanard, une belle bouse qui n’a comme intérêt que de faire rire. Et comme la chose amusante avec les nanards c’est de les raconter, ce billet sera donc un nid à spoiler. Si vous aviez l’inimaginable projet de voir ce film, arrêtez vous tout de suite de lire.  (Et si vous continuez, tant pis pour vous, je vous aurais prévenu).

Les sables du temps donc. En fait, ce film a une qualité. Faire passer 2h06 lorsque vous êtes en pleine insomnie. C’est parfait pour cette tranche horaire inutile, entre 3 et 5h du matin. C’est d’ailleurs à peu près à ce moment là que j’ai eu le plaisir de le voir.

On est donc dans un Disney. Ce qui en soit n’est pas forcément un défaut. Je n’ai rien contre les films Disney. Au contraire même. Certains Disney sont parmi mes films fétiches (comme TRON par exemple).

Mais là… J’avoue qu’avoir l’impression de voir un cosplay amateur d’Aladin, ça n’aide pas.  Enfin, je m’échauffe et je vous livre des bouts de conclusion avant d’avoir réellement écrit mon billet.

Donc, commençons par le commencement.

Il était une fois …  (tiens même celui là de Disney, il est mieux, pour vous dire…) Il était une fois un royaume gouverné par un roi et son frère. Enfin le frère est plus conseillé du roi, un pas en arrière, mais c’est presque pareil. Forcément, comme on est dans une histoire et que le film s’appelle Prince of Persia, on est en Perse.

Donc un beau jour, le roi de perse vagabonde en ville, à dos d’éléphant. Et il croise le chemin d’un voleur de pomme, acrobate et un peu robin des bois sur les bords. Le roi décide alors (mais pourquoi?) d’adopter ce jeune voyou et d’en faire son troisième fils. Histoire d’avoir une famille complète nous explique la voix off. Bon, je n’ai pas encore compris le truc de la famille complète, à part peut-être pour avoir la carte famille nombreuse ? Sinon non, je vois pas…

Enfin bon, le vaurien devient prince. Et 20 ans passe. On se retrouve devant le siège d’une ville sainte. Le roi n’est pas là, il a piscine (enfin presque il est parti méditer et prier .. mouais … je suis sur qu’il écume les salons de massage moi le vieux grigou .. enfin). Il y a donc les trois fils ainsi que l’oncle. L’ainé n’est pas sur de vouloir, attaquer. C’est une ville sainte qui a toujours eu de bonne relation, etc etc … Mais l’oncle a envoyé un espion qui a rapporté que la ville forgeait des armes pour attaquer la Perse (est ce qu’elles sont de destructions massives les armes ?? l’espion ne le dira pas). L’ainée convaincu, ordonne donc l’attaque.

S’ensuit un épisode ridicule d’acrobatie et de combat pseudo ninja grâce auquel le jeune prince toujours aussi acrobate permet la conquête de la ville super vite et presque sans perte. Et c’est là qu’intervient la princesse. Parce qu’il y a forcément une princesse. Princesse qui bien entendu est aussi la grande prêtresse de la religion du coin et qui garde précieusement une relique sacrée.

Alors là, Disney a voulu faire différent. Pour prouver que bon, Disney c’était pas les contes de mamies avec les princesses toutes gentilles. Donc ils ont mis une princesse chiante. Casse couille au possible. Qui s’est pas faire grand chose d’autre qu’être chiante, mais qui le fait bien. On aura compris que les princesses c’est pas des potiches qui suivent les héros en roucoulant. Non. Maintenant, grâce à Disney on sait aussi qu’elles savent super bien faire chier leur monde. Merci monsieur Disney.

Enfin bon, passons.

Donc tout le monde est très content. Sauf le roi qui revient en hurlant. Parce qu’il voulait pas qu’on attaque la cité lui. Et qu’en plus les armes, personne ne les trouve (Mais dit moi monsieur Disney, tu aurais pas pris un certain George W comme consultant scénaristique ? )

Donc il râle. Mais comme il y a une grande fête il râle un peu moins. Et pour que tout rentre dans l’ordre, il a une super idée. Marier le prince à la princesse.

Et comme c’est la fête, on doit lui offrir des cadeaux au roi. Le jeune prince est bien embêté, parce qu’il a rien prévu. Mais son frère ainé heureusement lui sauve la mise en lui donnant une espèce de cape brodée.

Le roi a donc un cadeau de son jeune fils. Sauf que … la cape est empoisonnée. Et elle brule à mort le Roi.

Tout le monde pense que c’est le jeune prince qui a fait le coup. Il est donc obligé de s’enfuir et embarque la princesse et une jolie dague.

La jolie dague, qui d’ailleurs à un gros rubis rouge sur le haut de la garde qui ressemble pas du tout à un bouton, est bien entendu magique. Et c’est bien entendu la relique que devait protéger la princesse.

C’est à partir de ce moment que cela devient grand guignolesque. Le héros va d’abord croire que ses ses frères les meurtriers et tenter de les démasquer. Sauf que manque de bol, c’est pas eux. Et que manque de bol bis, notre crétin de prince va demander de l’aide à son oncle, qui est en fait, le grand méchant.

Grand méchant qui enverra contre eux des supers ninjas assassins super méchants et tout bizarre, déformés de partout et qui parlent aux serpents (si c’est pas une preuve qu’ils sont méchants ça ..)

Dans leur fuite, ils croiseront l’élément comique du film, un escroc, organisateur de course d’autruche faux méchant au grand cœur (c’est un peu le pendant humain du perroquet d’aladin, au niveau de l’élément comique). Et bien entendu le héros se rendra compte que sa dague de pacotille, elle a un super pouvoir, quand on appuie sur le bouton, on remonte dans le temps de quelques dizaines de secondes.

La dague sera d’ailleurs le prétexte pour le second effet comique. A savoir une espèce de benny hillerie entre la princesse qui essaie de se faire la malle avec la dague et le prince qui finit toujours par la rattraper.

Mais revenons à l’histoire. Le prince a découvert le pouvoir de la dague, il a aussi découvert qui était le vrai méchant. Il doit convaincre ses frères. Pour le premier, manque de pot, il se fait tuer par les vilains ninjas juste après avoir été convaincu. Et en voulant convaincre l’autre, le héros perd la dague.

Le méchant est bien prêt de gagner. De gagner quoi d’ailleurs ? Le héros l’apprend alors. En plantant la dague dans une colonne de cristal qui se trouve dans le sous sol de la ville du début, il pourra revenir dans le temps, aussi loin qu’il le voudra. L’oncle a pour projet de revenir au temps de son enfance. En effet, lorsque lui et le roi était enfant, l’oncle (qui est maintenant un méchant) a sauver son frère (qui deviendra roi) des griffes d’un tigre. L’oncle veut donc remonter le temps pour empêcher son lui jeune de sauver son frère. (vous suivez?) En effet, si le frère se fait gober par le tigre, l’oncle sera donc fils unique et deviendra roi.

Au final, cela se terminera dans un face à face, forcément dantesque entre l’oncle et le héros. Après moult rebondissement, c’est le héros qui plante la dague dans la colonne et qui remonte le temps.

Il arrive juste après la prise de la ville. Il décide donc de faire éclater la vérité devant tous. Ce qu’il fait, en faisant un émouvant discours. Personne ne le croit, forcément, mais l’oncle décide quand même, bêtement, d’essayer de le tuer. Toujours devant tous. Il est donc, forcément démasqué.

Et comme les gentils qui sont morts dans le futur ne sont pas encore mort, tout est bien qui finit bien.

Enfin …

Pas tout à fait. Parce que tout le monde le sait, les contraires s’attirent. Et toutes ses péripéties partagées entre la princesse et le héros ont fait que bon, ils iraient bien faire la bête à deux dos dans les royales bottes de foin du palais.

MAIS !!! parce qu’il y a un mais. On est de nouveau dans le passé. La princesse ne connait pas le prince.

Et comme il n’y aura pas de péripéties partagées, vu que le méchant est mort, il n’y aura pas de galipette … Le héros va-t-il resté malheureux ? Le pantalon tendu ?

Ça serait là ne pas connaître monsieur Disney. Qui a trouvé un truc

Le héros est revenu dans le passé, grâce à la dague magique. Il la donc encore. Logique. Il peut donc la rendre à la princesse.

Qui étonné ne comprend pas comment ce gougnafier peut posséder sa relique. Mais c’est une princesse intelligente, on a pu le voir tout le long du film, quand elle a fait non stop sa chieuse.

Elle réfléchit donc. Et comprend que si le héros a la dague, c’est parce qu’il revient du futur, et qu’ils ont donc forcément du vivre plein d’aventure. Et op, elle tombe instantanément follement amoureuse.

Et op un bel échange de salive pour finir le film en beauté.

Que dire de plus … Que si vous pensez que vous serez fan d’un cosplay aladin avec une dague à la place du génie, une princesse super chieuse à la place d’une princesse et un escroc à la petite semaine à la place d’un perroquet, alors foncez

et sinon ?

Ben, ça peut toujours occuper 2h d’insomnie.

TC 2000

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les  préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :
Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.
Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :

Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.

Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Magic: The Gathering – Duels of the Planeswalkers

La séance de solde de Steam m’a permis de découvrir quelques jeux sans trop exploser mon budget jeux vidéos. J’ai d’ailleurs fait quelques bonnes trouvailles dont je vous parlerais sous peu (et suis tombé par hasard sur un jeu que je ne connaissais pas du tout et qui ressemble de très très prêt à un des concepts que j’ai dans mes cartons… comme quoi).

Mais aujourd’hui je vais plutôt vous parler de duels of the planeswalkers, le nouveau jeu Magic.

Déjà, un point qui m’a surpris, son prix. Même pas 10 euros, (en fait 8,99 euros pour être précis). Bon après, il y a déjà une extension à 5 euros plus un gros paquet de DLC à 0,99 euros l’un qui vont nous permettre de dépenser autant de thunes que pour un jeu à 50 euros. (bon heureusement pour l’instant les DLC se limitent à du contenu que l’on peut débloquer en jeu mais que l’on peut acheter si l’on est fainéant). Mais on peut très bien s’en passer.

1- Le jeux en lui même

Le jeux se découpe en plusieurs parties. Les défis, la campagne, les matchs personnalisés et la partie online.

1.1 Seul

La grosse partie ici sera la campagne que vous allez devoir refaire de multiples fois. Enfin disons à chaque fois que vous allez vouloir débloquer toutes les cartes d’un deck. C’est en effet la seule façon d’avoir son deck complet (ou alors d’acheter les cartes en DLC). Autant certains combats sont facile autant d’autre (comme par exemple le dernier avec son put… de jeux artefact) sont clairement hard.

Les défis eux, sont en nombre bien trop réduit. Dommage parce que je trouvais ce principe de trouver comment gagner en un round vraiment sympathique. Mais là, seulement 8 petits défis, c’est vraiment trop peu et ça ne vous occuperas pas plus d’une heure.

Quand aux match personnalisés, tout est dit dans le titre, vous choisissez l’un des decks ennemis, votre deck, vous configurez quelques paramètres (point de vie et taille de la main au départ) et go baston.

1.2 Online.

Le mode online propose deux façons de jouer :

  • Soit en coopération, ce qui vous permettra de faire des matchs personnalisés ou la campagne avec un pote.
  • Soit des parties contre les joueurs.

Et c’est là, à mon avis, tout l’intérêt du jeu. Pouvoir se mesurer contre d’autre dans des parties avec classement.

2- Mon avis

Lorsque j’ai commencé à jouer, j’ai été surpris et presque déçu du relativement faible nombre de cartes jouables. Il y a en effet à peine 8 cartes composé chacun de 24 terrains, 36 cartes de bases et 17 cartes à débloquer. Sachant que bien entendu les cartes débloquables sont obligatoires pour être compétitif en online avec les decks.

Au vu du petits nombre de decks possibles, j’avais peur que le jeu soit rapidement ennuyeux. Mais au final non. Et après un certain nombre de partie, je ne me suis toujours pas lassé (par contre devoir refaire la campagne encore et encore pour débloquer les decks… ça finit par lourder).

Par contre, plus ennuyeux, le faible nombre d’adversaire en online qui ne présage rien de bon (et quelques petits des problèmes de connexions…)

Au final, cette nouvelle mouture de Magic est plutôt un bon jeu, en tout cas pour ceux qui comme moi ont passé pas mal d’heures des cartes à la main et qui ont envie de retrouver quelques-unes des sensations de ses anciennes parties.

Et puis il faut bien l’avouer, à moins de 9 euros, c’est vraiment un bon investissement.

Qui n’a jamais rêver de chevaucher une licorne ???

Jamais 2 sans 3 a-t-on coutume de dire.. Il m’était donc impossible de ne pas parler d’un troisième petit jeu flash.

Ce troisième jeu flash c’est Robot Unicorn Attack. Le principe ? Vous contrôlez une licorne qui court, court , court. Elle peut sauter aussi, pour éviter les précipices et attraper les papillons robots qui volettent dans les niveaux. Elle peut aussi donner des coups de corne (sans s parce qu’une licorne n’a qu’une corne) ce qui a pour effet de la faire accélérer brutalement et de générer un arc en ciel de couleur derrière elle. Coup de corne qui lui permettront de détruire des espèces d’étoiles en pierre ponce.

Comme quoi, la vie d’une licorne robot n’est pas difficile, courir, sauter, éviscérer les étoiles et manger des papillons.

La palette e couleur est super kitsch, la bande son est comment dire… il faut l’écouter et pour ne rien  gacher, le jeu en lui même est assez chaud.

Dernière remarque, il existe également en version iphone, mais à 2 euros et quelques cents, ce qui, on est d’accord est un peu abusé pour un petit jeu flash.

Death row diner, parce que les vilains aussi, ils ont faim

La semaine dernière, je parlais d’overlord 2, un petit jeu flash sympa de tower defense. Je me suid demandé toute la semaine si j’allais refaire un billet petit jeu flash.

Et finalement, oui. Peut-être est ce du à l’heure extrêmement avancé de la nuit où je l’ai découvert celui-ci, mais j’ai trouvé le concept tellement .. fou que je ne pouvais pas ne pas en parler ici.

Parce que bon, là clairement, le mec (où la nana, je suis pas sexiste hein) qui a pondu ce jeu, il avait du faire une indigestion de Prison Break et de Oz avant. C’est le seul moyen que je vois pour qu’il est pu avoir une telle idée.

A savoir vous mettre dans la peau d’une cuistot de prison qui entre deux clopes se sert de sa louche pour servir de la tambouille colorée à des prisonniers très énervés. Tellement énervés que parfois elle doit même leur ramollir le crâne à coup de … louche. Et oui.

Le but sera donc de servir les prisonniers rapidement, de vider leur plateau de leur amener de la viande ou des hamburgers si ils le demandent et de les tabasser à coups de louche dés qu’ils s’énervent un peu trop. Sachant que si ils s’énervent trop, ils se trucident et que si trop de prisonniers s’entre-trucident, vous avez perdu.

Ça se complique encore plus quand ce fo… directeur de la prison vient manger lui aussi. Parce qu’il vient accompagner de tout plein de grades armés. Et si par malheur les prisonniers commencent à s’énerver, vous n’aurez pas le temps de jouer de la louche. Non, les gardes se chargeront de calmer les petits galopins, d’une façon, définitive (et là gare au compteur des pertes qui peut monter super vite).

Allez, amusez vous bien.

Overlord 2, protégez votre donjon

Bon, oui, je le sais, les petits jeux flash c’est le mal. Et je ne devrais pas en parler. Parce qu’ils sont pas libre et qu’ils devraient être en HTML 5.

Mais quand même, parfois je me dis que j’ai bien envie de vous faire partager certaines de mes trouvailles. Et c’est le cas pour Overlord 2, un petit tower defense bien sympathique.

Bon, il faut savoir que j’adore les tower defense. Même si je suis assez mauvais (pour overlord 2, impossible pour moi de dépasser les lvl 20/25… ), j’adore ce type de jeux.

Et comme le thème d’overlord 2 me rappelle dungeon keeper, à savoir, vous êtes un maitre démons qui utilisent ses démons pour protéger son château, et ben, nostalgie oblige, j’accroche encore plus.

Donc voilà, ne me remerciez pas, vous allez passer quelques heures à essayer d’endiguer les hordes de paysans à fourches ou chevauchant des cochons pour protéger vos multiples trésors.

Reeder, enfin une alternative à Greader

Important : ceci n’est pas un billet sponsorisé. 🙂

J’utilise google reader pour lire mes rss, ca me permet de synchroniser d’une manière simple ma lecture de RSS. Que je soit sur mon PC, un PC quelconque ou mon iphone, j’ai toujours tout mes RSS favoris, les lus et mes non lus.

La question de la synchro étant résolu, il me restait la question de comment lire mes RSS. Sur PC, j’ai rapidement abandonné, aucun lecteur RSS ne vaut l’interface web de greader. C’est bien dommage, mais c’est comme ça (bon mes derniers tests avec rssowl datent de quelques mois, faudrait peut-être que je retente).

Sur iphone, j’en ai testé plusieurs, des payants et des gratuits, mais pareils. Aucun n’était mieux que l’interface web de greader. Donc je m’étais finallement résolu à lancer safari à chaque fois que je voulais lire mes RSS.

Enfin ça, c’était avant d’installer (et de payer parce qu’il est payant, 2 euros et des brouettes) Reeder.

Parce que clairement, cette petite iphone app, c’est de la bombinette en barre. Bon déjà, elle est jolie. Mais ça clairement, c’est le moins important. Mais ensuite, elle est super efficace et rapide.

1- Vue de flux, vue de liste de billet et vue de billet détaillé.

Reeder se découpe en trois grande vues :

  • les vue de flux sur lequel seul les noms des flux ou de répertoire de flux sont affichés (ainsi que quelques infos en rapport avec)
  • les vues de liste de billets ou l’on voit les titres des billets avec leurs chapeaux
  • les vues de billet détaillé où l’on peut lire la totalité d’un billet.

On verra en détail, chacune de ces types de vues, mais avant, il faut que je vous présente le mode de filtrage des billets.

2- Mode de filtrage des billets affichables.

Lorsque l’on est sur une page qui affiche des flux (et pas le contenu des flux), on peut choisir un mode de filtrage des billets. Le choix se fait grace aux 3 petites icones de la barre du bas, l’étoile, le rond ou le symbole de liste.
L’étoile correspond aux billets favoris, le rond aux billets non lus, le symbole de liste corresponds  lui à pas de filtre soit tout les billets.

La page d’accueil est bon exemple de cette possibilité de filtrage. Mais on retrouvera ces options de filtrage sur tout les vues flux.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces options de filtrages ne sont accessible que dans les vues flux. Lorsque l’on va basculer sur une vue liste de billet ou billet détaillée, on ne peut plus changer les options de filtrage, mais elles sont toujours actives. Si l’on est dans un mode unread only, on ne verra que les billets lus, ni les mis en favoris ou les billet lus toujours stockés (parce que oui les billets lus restent stockés et on peut configurer combien de temps on peut les garder sur l’iphone).

3- Vue de flux

La vue de flux affiche les flux directement contenus dans le répertoire où l’on se trouve ainsi que les sous répertoire de celui-ci.
Sur la même ligne que le nom du flux ou du répertoire, on trouve un chiffre et une fléche. Le chiffre donne soit le nombre de mis en favoris du flux ou du répertoire, soit le nombre de non lus, suivant le critère de filtrage choisi (si l’on choisit le filtrage Tous, c’est le nombre de non lus qui est affichés). La fléche lorsqu’elle est en relation avec un flux,  permet de passer en vue liste de billet. Si elle est en relation avec un répertoire, elle permet d’aller dans la vue de flux du contenu du répertoire.

4- Vue de liste de billet.

Cette vue, permet de lister tout les titres / chapeau de billet d’un flux. A gauche une icône étoile ou rond permet de renseigner sur l’état favoris / non lus. Lorsque le billet a déjà été lu, la couleur de la police est plus claire. Les filtres mis en place dans la vue de flux, sont bien entendu, actifs.

5- Vue détaillée des billets.

C’est la vue que vous allez utiliser. Celle qui permet de lire un billet. Claire, facile d’utilisation, je la trouve tout simplement géniale. Deux petites icônes en forme de flèches en bas permettent de passer à l’article suivant ou précédent. On peut également changer l’état lu / non lu ou passé le billet en favori. Enfin, un peu envoyer l’article sur plein d’applications tierces que ce soit du twitter, du facebook, du instantpaper, du delicious, ou plein d’autre trucs (et envoyer par mail).

6- Le reste

L’un des trucs qui m’insupportais avec greader c’était les flux avec les articles tronqués. Du coup pour lire le billet complet, j’étais obligé de sortir de greader pour aller sur le site. Là, un browser est intégré dans Reeder, on n’a donc pas l’impression de quitter l’application.

Ensuite, on peut conserver les articles un certains temps, configurable bien entendu. Et on peut configurer des durées différentes pour les nonlus, les lus et les favoris.

Le thème de couleur est très reposant visuellement. Ni trop clair, ni trop foncé, dans les tons de beiges, ça repose les yeux. C’est carrément un plus pour moi (comparé par exemple à NetNewsWire) surtout quand je commence à lire quelques dizaines de billets d’affilés.

7- Conclusion

J’ai cherché longtemps une appli iphone acceptable pour lire mes RSS. Je pense que je l’ai envie trouver. Et comme en plus elle est plutôt jolie et visuellement reposante, je pense que je vais la garder (et sincèrement, elle vaut bien les 2,des brouettes euros qu’elle coute).

JPod, le livre

Lorsque ma chère et tendre m’avait parlé de la série JPod, j’étais aux anges. Les premiers épisodes m’avaient ravi, je crois qu’il n’y a pas de mots plus justes. Mais malheureusement, la série fut annulée et moi, je dus me contenter de pester sur les fout… incompétents qui prenaient de telles décisions.

Alors, bien entendu, vous imaginez ma joie lorsque que je découvris qu’Au Diable Vauvert sortait le bouquin en français. Si j’avais pu, je me serais précipité immédiatement pour acheter ce petit joyau. Malheureusement, Aion et quelques autres bouquins ayant asséchés mon budget ‘loisirs’ je dus attendre quelques temps avant de pouvoir devenir l’heureux propriétaire d’un exemplaire de JPod (et râler, avec raison, à chaque fois que je croisais un inconnu le nez plongé dans son exemplaire de JPod).

Mais revenons en au bouquin.

Tout d’abord, l’aspect extérieur.

Vous allez me dire, qu’est-ce qu’on s’en fout ? Sauf que non, c’est important. Il m’est arrivé de ne pas acheter un bouquin à cause de son odieuse couverture (et le contraire fut également vrai).

C’est un bon pavé de 523 pages. La couverture est très sympa, grise métallisée, avec six petits bonhommes type Légo. C’est d’ailleurs la même couverture que la version US.

1- L’histoire

Tout allait pour le mieux pour Ethan et ses cinq acolytes déjantés. ‘Enfermés’ dans JPod, une espèce de placard professionnel dont l’on ne sort jamais, ils bossent tranquillement sur un jeu de skateboard. Et par bosser tranquillement, je veux dire qu’ils en font le moins possible, en trouvant toutes les excuses possibles pour ne pas travailler. Tout va dans le meilleur des mondes des développeurs de jeux vidéos, jusqu’à ce que le service marketing ponde une nouvelle idée géniale : intégrer un PNJ tortue dans le jeu de skateboard… Et là, tout dérape, enfin je devrais dire sur-dérape.

JPod ne raconte que cela, le quotidien complètement burlesque d’Ethan. Comme Ethan passe la majeure partie de sa vie au boulot, JPod raconte donc aussi la vie de ceux qui bossent avec lui, à savoir l’équipe de dev de jeux vidéos la plus spéciale du monde. Et par spéciale, je veux dire qu’elle se compose de (n’ayons pas peur des mots) ratés, ultra-geeks, nerds, psychotiques et perdus de la vie. Notre gentil héros ayant une famille, quand même, on pourra aussi se régaler de ses différentes histoires de famille. Sachant qu’à bien y réfléchir, les camarades de boulot d’Ethan sont presque normaux comparés à sa famille…

Un livre qui ne raconte que la vie quotidienne des personnages qu’il met en scène, cela vous rappelle Seinfeld et la série qui ne raconte rien ? C’est normal, c’est un peu ça, les persos frappadingues en plus.

Vous ne me croyez pas ? Alors allez, pour le plaisir j’en liste quelques uns :

  • un figurant de films ratés spécialiste de danse de salons,
  • un mafieux chinois, très… spécial,
  • une mère bien sous tout rapport et cultivatrice de drogues,
  • un mec qui se shoote au sirop contre la toux,
  • Douglas Coupland lui-même, qui se met en scène dans son propre bouquin,
  • ….

Et donc forcément, avec autant de personnages déjantés, il ne peut arriver que trucs complètement fous sur trucs complètement fous. A tel point que parfois, on pourrait croire qu’en fait on s’est retrouvé, par un phénomène bizarre, dans un livre de Jasper Fforde (auteur que j’adore d’ailleurs).

2- Le reste

2.1 Typo quand tu nous tiens

Tout le livre joue sur la typo, la géographie des lettres. Et je dois dire que j’aime beaucoup. Sur certaines pages il n’y a que 2 ou 3 mots, écrits en gros. Sur d’autres, ça sera écrit en plus petit, tout serré. Il y a parfois des listes de mots, sur deux ou trois pages (pour ceux qui connaissent, on retrouve un peu les mêmes sensations que lorsque l’on lit la La Maison des Feuilles).

2.2 Scrapbooking

Le bouquin raconte la vie quotidienne des protagonistes, je l’ai déjà dit. Et leur vie quotidienne, c’est avant tout, comment ne rien faire au boulot. Et là où c’est fort, c’est que leurs activités sont vraiment détaillées dans le bouquin, genre scrapbooking de vacances avec les tickets de métros et les polaroids collés avec du chewing-gum. Cowboy (l’un des perso) retrouve de vieux spams de 2003 ? On a le texte du spam dans le bouquins.
Mark le Maléfique (pourquoi ce surnom, vous verrez en lisant) donne une liste de 58 894 chiffres au hasard et proposent à ses camarades de trouver la position du O qu’il a glissé à la place d’un 0, sans utiliser rechercher, bien entendu, eh ben on a la liste des 58 894 chiffres (et je dois avouer que j’ai chercher le O, et j’ai pas honte). Ça a l’air tout con, mais ça donne une vraie force au bouquin, ça le rend vraiment immersif, le temps d’un jeu, on devient un JPoder (l’un de mes préférés étant quand même, le jeu qui fait intervenir Ronald Mac Donald).

3- Alors, faut l’acheter ou pas ?

Plus que oui. Absolument même. Et ça, malgré ses défauts. Parce que oui, JPod, n’est pas sans défaut. En fait, pour être tout à fait franc, je trouve que la fin est bâclée. Pas la dernière page, que j’adore. Mais dans la dernière partie, je trouve que Coupland se laisse aller à la facilité. A rajouter un rebondissement ‘grosse ficelle’ qui au final n’apporte rien, toujours à mon avis, qui est juste posé là pour finir le bouquin sur un ‘changement’.

C’est dommage, parce qu’en plus, il s’était sorti plutôt bien de l’exercice difficile consistant à se mettre soi-même en scène dans un bouquin.

Mais même malgré ça, je le classe tout de suite dans la très petite catégorie de mes bouquins préférés, qu’il faut absolument lire avant 50 ans, sinon c’est que l’on a raté sa vie.

Et ce n’est pas grave si vous n’êtes pas geek, vous comprendrez quand même.

MUNCHKIN QUEST, ou le retour de l’humour potache

Ayant offert à mon frère le tout nouveau (en tout cas en VF, vu qu’il est sorti en novembre) jeu de plateau MUNCHKIN QUEST à Noël, j’ai eu l’occasion de le tester dans une longue partie débridée (que j’ai fini, bien entendu, par gagner malgré le fait que tous les autres se soient ligués contre moi dès qu’ils leur aient apparu que j’étais le plus fort…  Les vils).

Et qui dit test, dit petit billet pour en parler. J’avais prévu de commencer par un billet sur la version deux joueurs des Colons de Catane (qui se transforme pour l’occasion en jeu de cartes), ça sera pour une prochaine fois.

MUNCHKIN Quest est donc l’adaptation 3D et en mode plateau du jeu de cartes du même nom. On y retrouve donc l’humour potache, les blagues débiles, les monstres ridicules (comme le monstre nez flottant ou encore mieux l’ombre du nez flottant) et les cartes à la description totalement déjantée. C’est d’ailleurs une partie importante du fun du jeu, s’amuser à lire la description des cartes ou à regarder les dessins des monstres (bon faut avoir le sens de l’humour Munchkin, moi ça me fait beaucoup rire).
Les règles sont en fait assez simples, surtout si l’on connait le jeu de carte. Le but est d’arriver le plus rapidement possible à être niveau 10 (niveau que vous comptabiliserez sur la roue des niveaux).

Pour cela il convient d’explorer un donjon qui se construit aléatoirement et d’occire tous les monstres que l’on croisera. Le donjon se construit petit à petit grâce à des tuiles (représentant de salles) qui sont piochés aléatoirement par les joueurs. Les salles sont séparées par des couloirs, portes, passages secrets qui là aussi sont agencés aléatoirement. Chaque salles ont des caractéristiques bien précises, comme les salles marché où l’on peut vendre et acheter son équipement, mais aussi la salle fosse puante, la salle de torture ou au trésor, etc.

Pour tuer un monstre, rien de plus simple. Si le niveau du Munchkin est plus élevé que celui du monstre, le monstre est mort. Pour augmenter son niveau, on peut utiliser de l’équipement (armes, armure, collier, casque, chaussures, main en plus pour pouvoir utiliser encore plus d’armes). Et pour ajouter un peu de piment le joueur et le monstre lance un ou plusieurs D6 qui s’ajouteront à leur niveau respectif. Et comme Munchkin est un jeu hautement coopératif, les autres joueurs pourront vous aider à rendre votre combat plus palpitant… Après tout, se battre contre une pinacolata niveau 2, ça serait trop facile et hop elle passe niveau 12 grâce à l’intervention d’un joueur…

Remporter un combat contre un monstre vous ferra gagner des niveaux mais aussi des trésors. Trésors qui vous permettront de vous équiper ou d’augmenter votre argent de poche.

Comme dans le jeu de cartes, on peut également choisir une race et une classe, si on a les bonne cartes qui vont bien (la classe voleur qui permet de poignarder un autre joueur dans le dos pendant un combat, j’adore). Il y a cependant quelques différences comparé au jeu de cartes.

Tout d’abord, alors que dans le jeu de cartes on peut jouer à N joueurs, on sera ici limité à 4 joueurs. Quelques autres points de règles ont également changé. Les Munchkins ne peuvent s’aider que lorsqu’ils sont dans des salles adjacentes (ou dans la même salle) .
Enfin, les monstres ne sont plus défaussés lorsque l’on déguerpit. C’est d’ailleurs un des points importants du jeu et stratégiques. Les monstres que l’on ne tue pas restent dans le donjon et errent de pièces en pièces, se regroupant parfois en meute. Gare alors au Munckin qui croisera une meute de monstres aux abois…

Au final Munchkin Quest est un excellent jeu de plateau, si vous êtes rolistes ou geek et que vous avez le sens de l’humour. Pour les autres, vous vous ennuierez assez vite surtout que les parties sont plutôt longues (comptez plus 4 h que 2/3 h comme c’est indiqué sur la boite) et que la mécanique du jeu, assez simpliste, pourrait paraître répétitive.

Knight Rider le retour, le revival de trop

Ce billet a bien failli ne jamais être écrit. Et pourtant, jamais aucun de mes billets n’a failli être écrit aussi souvent.

Je m’explique.

J’ai une caractéristique assez spéciale, j’adore regarder des navets. Que ce soit série ou film, j’adore ça. Mais quand je dis navet, c’est le vrai navet, pas juste le film pourri sans saveur. Non, le navet de classe internationale, par exemple la saison 4 de Prison Break (et les deux épisodes longs finaux) sont trop mauvais pour être de vrais navets, mais bon, j’ai tout regardé tout de même. C’est un vrai plaisir pour moi.

Et donc forcément, je n’ai pu m’empêcher de regarder toute la saison 1 et toute la saison 2 de Knight Rider. Et comme mon plus grand plaisir (après celui de regarder un navet) est de partager après chaque épisode, le lendemain au boulot je me faisais un plaisir de raconter par le menu, l’épisode de la veille. J’en étais venu à discerner les recettes de base des scénaristes (d’ailleurs ça me revient peu à peu là). Je les ai tellement gonflés au boulot, qu’ils voulaient que je chronique chaque épisode, sur un blog monté exprès pour, histoire qu’ils ne soient pas les seuls à souffrir. Mais au final, ça ne s’est pas fait. Et l’idée fut oubliée.

Et puis quand j’ai vu la chronique de genma sur le film “Chasse à l’homme” de John Woo (avec Van Damne… une perle ce film, je l’ai vu au moins trois fois),  l’idée m’est revenue. Ce fourbe de genma a d’ailleurs RT mon tweet à ce sujet.

Mais là encore, au final, je n’ai pas pris ma plume et mon OpenOffice. Après tout, je ne les avais plus les épisodes, et puis mon blog est un blog ‘sérieux’ plutôt orienté boulot, création d’entreprise et logiciel libre, je ne pouvais pas me mettre à écrire des billets sur des séries et des films miteux non ?

Et puis au final, ce soir, voilà. Je me lance. Ça ne sera pas, comme je l’avais au départ dit, un billet par épisode de Knight Rider, mais un billet général pour parler de cette magnifique série. 🙂

Et tant pis si j’écorne la réputation de sérieux de cet espace, après tout, il faut bien savoir ne pas se prendre au sérieux.

1- La genèse

Au début, il n’y avait rien. Et puis il y eu David Hasselhoff, ses pantalons en cuir et la fondation Knight. K2000 fut une série phare des années 80 et je dois bien avouer que j’ai du passer de nombreux après-midi, de weeks-end, à regarder l’épisode de la semaine, verre de lait et BN à la main.  Mais tout cela, c’était les années 80… Les temps ont changé, les séries ont changé, Xena et Hercule ont eu le temps d’avoir leur heure de gloire respective.

Et puis, un jour (un vendredi je crois, ou peut-être un jeudi, mais sûrement pas un mardi), un scénariste d’Hollywood eut une idée géniale. Faire un revival de K2000 qui s’appellerait Knight Rider. Je vois d’ailleurs dans cet événement, la preuve qu’une fois encore lorsqu’une idée géniale doit apparaître, elle est ‘dans l’air’ et qu’elle peut jaillir dans plusieurs cerveaux à la fois. Parce qu’après Knight Rider, c’est au tour de V d’être ramené à la vie, et je suis sûr que bientôt on va avoir droit à MacGyver et WonderWoman.

Une fois l’idée eut, il fallait la réaliser… Mais avant cela il fallait étudier son marché.

2- Étude de cible et cahier des charges

Le gentil scénariste qui avait eu son idée géniale pris l’initiative d’aller voir de gentils producteurs. Les gentils producteurs furent, bien entendu, emballés par l’idée du gentil scénariste. Mais avant de lancer la mise en boîte des épisodes, ils voulurent être sûrs que la série marcherait (ce qui en fait veut dire qu’il y aurait plein de spectateurs qui regarderaient plein de spots publicitaires permettant aux gentils producteurs de gagner plein d’argent, parce qu’ils n’en ont pas tant que ça, de l’argent).

Ils étudièrent donc leur cible de spectateur. Et ils durent trouver que les principaux spectateurs de Knight Rider nouvelle formule serait de jeunes adultes de sexe masculin.

Les gentils producteurs cherchèrent alors dans leur grille de classement des spectateurs en fonction de leur centres d’intérêts et ils virent que les jeunes adultes de sexe masculin voulaient  :

  • des voitures qui vont vite et qui les ferraient rêver,
  • des effets spéciaux avec de gros boums souvent,
  • des filles à gros seins qui les ferraient rêver,
  • un héros bien musclé qui sortiraient toujours vainqueur de toutes les bagarres ce qui flatterait leur virilité de spectateur.

Histoire de tenter de séduire aussi quelques spectatrices filles, les gentils producteurs décidèrent de rajouter un peu de romance dans le cahier des charges du scénario.

Ils se rendirent compte aussi qu’il était impossible de garder David Hasselhoff comme héros principal. Trop gros, il ne rentrait plus dans la voiture. Trop vieux, il ne serait pas crédible dans une romance ou pire dans une bagarre…

Le cahier des charges devint donc :

  • avoir une belle voiture qui se transforme en plein de trucs,
  • trouver un jeune premier baraqué pas trop intelligent façon quaterback,
  • trouver des ressorts scénaristiques qui permettraient d’avoir des filles très courts vêtues partout,
  • mettre des effets spéciaux qui font boum,
  • rajouter un peu de romance, mais sans que cela bloque le héros dans sa course aux filles courts vêtues,
  • trouver des acteurs pas chers parce que les belles voitures et les filles courts vêtues ça coûte chers,
  • avoir des intrigues pas trop compliquées à mettre en œuvre pour la même raison financière que juste au-dessus.

3- Le résultat…

Le résultat, c’est l’un des plus beaux navets de l’histoire des séries télévisuelles.

3.1- Les acteurs

Là, le cahier des charges a été respecté, mais à la lettre. Les acteurs sont tellement mauvais que je me demande si ce n’était pas eux qui payaient pour avoir le droit de jouer. La palme du jeu le plus ridicule du monde allant au héros principal joué par Justin Bruening ainsi qu’au vieux physicien (le papa de la jolie fille amoureuse du héros) joué par Bruce Davison. Je n’ai vraiment pas pu les départager tellement ils sont… Enfin voilà quoi, même moi, je pense que je ferrais mieux.

3.2- Les belles voitures qui se transforment

L’ancienne Kitt n’avait qu’un mode de transformation, celle en mode ‘rapide’ quoi. Là, il fallait faire mieux. La nouvelle Kitt se transforme donc en voiture super rapide, bien entendu mais aussi en :

  • pickup,
  • sous-marin,
  • et le mieux du mieux : en utilitaire (dans l’un des épisodes les plus mauvais des deux saisons d’ailleurs de cette nouvelle version).

3.3- Les effets spéciaux qui font boum

Là aussi, objectif rempli à 100 %. Avec parfois un peu trop de ridicule tout de même.

L’un de mes préférés étant le coup de la roquette. Je m’explique. Un méchant méchant veut faire exploser Kitt et décide donc de lui tirer une roquette dans le buffet.  Mais heureusement notre super héros (qui s’appelle Mike Traceur d’ailleurs, au secours) a une super idée. Faire faire un dérapage avec plein de fumée à Kitt et ouvrir les fenêtres. La roquette rentre par la fenêtre avant passager et sort par la fenêtre avant conducteur, sans même décoiffer Mike. Et le méchant méchant, il est bien marrie…

Dans la catégorie effets spéciaux, je rajouterais aussi la super base super bien cachée. Parce que tout le monde le sait, il faut forcément une super base aux supers gentils. Bon je n’ai pas trop compris le concept de ‘cacher’ le sas d’entrée au fond d’un énorme entrepôt complètement vide, mais c’est parce que je ne suis pas un super gentil.

3.4- Des filles à gros seins partout et cela grâce à des scénarios crédibles

Là aussi, c’est un franc succès. Et en plus les scénaristes se sont creusés la tête pour trouver des moyens de rentre plausible ce déballage de peaux bronzées… Ben oui, ce n’est pas sa faute à Mike si les super méchants décident de se cacher dans un hot spot de surfeurs. Ou si le richissime trafiquant d’armes vit dans une maison qui ferrait rougir le manoir Playboy où se tient une fête perpétuelle. Sans parler du bar plein de jolies serveuses que le méchant veut absolument acheter pour y construire son complexe immobilier (ou exploiter un gisement de gaz qui se trouve juste en dessous du bar, je ne me souviens plus).

Que du ressort scénaristique de qualité internationale, je vous le dit.

3.5- De la romance et du suspense

Là aussi, les scénaristes ont fait très fort. Ils ont inventé quelque chose que l’on avait jamais vu avant. Mike Traceur, le super dur, super baraqué qui fait craquer toutes les filles en bikini en pince pour Sarah Graiman, la fille du vieux scientifique. C’est son premier amour de lycée. Et d’ailleurs, elle aussi craque pour lui. Mais comme il faut ménager le suspense, ils ne se le disent jamais. Ou alors que dans les situations extrêmes et que l’autre ne peux pas entendre. Quand Mike (le héros, je rappelle) meurt, par exemple. Non, ne vous inquiétez pas, il meure plusieurs fois Mike. Mais à chaque fois c’est pas pour de vrai. Sarah le sauve. Ca me rappelle d’ailleurs un autre super effet spécial. Dans un des épisodes, Mike est empoisonné. Pour qu’il soit sauvé, il faut lui trouver l’antidote. Mais les gentils ne trouvent pas. Finalement 30 secondes avant que Mike meure, on découvre qu’il faut que l’antidote soit fait à partir du sang de Sarah (pourquoi je ne m’en souviens plus), sauf que Mike agonise sur le bitume et que Sarah est près de lui. Qu’importe, Kitt a un laboratoire dans sa boite à gants. Sarah se ponctionne un tube de sang qu’elle met dans la boite à gants de Kit. 30 secondes après, la boite à gants s’ouvre et hop Sarah en sort une seringue qui contient l’antidote. Comment Kitt a récupéré le sang du tube à essaie fermé, à synthétisé l’antidote, puis l’a mis dans une seringue fermée… J’en suis encore comme deux ronds de flan.

3.6- De l’intrigue, mais pas trop compliquée, parce que ça coûte cher

Je viens déjà de parler du ressort dramatique qui consiste à faire souvent mourir le héros. Mais de la romance et du drame, ça ne suffit pas. Il faut aussi des méchants. Mais de petites carrures les méchants, sinon ça coûte cher à mettre en oeuvre. Le pire étant, à un moment un mec, qui a un entrepôt plein de bidules informatiques, engage un assassin pour tuer l’ingénieur concepteur des bidules en question pour pouvoir après spéculer et se faire des sous en revendant son stock. Y a pas à dire, ça c’est du méchant.

Pour rajouter encore un peu de rebondissement, les scénaristes ont bien entendu ajouter l’incontournable geek looser qui ne comprend rien à la vraie vie et aux filles. Ça permet de faire rire facilement le spectateur viril et puis on peut même l’utiliser parfois dans le mode ‘on a toujours besoin d’un plus looser que soi’…

4- Et en conclusion ?

Cette série est un pur moment de bonheur si on aime les navets. J’ai rarement vu une aussi belle réussite. C’est tellement bien fait que je pense que les producteurs, scénaristes, acteurs n’avaient pas conscience de faire de la merde. Ils devaient être à fond dans leur truc. Je me demande si un jour ils sortiront des DVD… Ça vaudra le coup de les acheter sur eBay pour pouvoir les regarder, un jour, avec mes enfants ou mes petits enfants.

Bon allez, je ne résiste pas au plaisir de vous rajouter le générique de la saison 1…