Vedrán las aves

Vedrán las aves est un « petit » jeu fait par la Deconstructeam (The red string Club, The Cosmic Wheel Sisterhood) pendant une gamejam.

Lorsqu’on lance le jeu, c’est le matin. A travers le hublot du jeu on voit un petit studio. Un lit, une cuisine, une table. Et contre le lit trône une magnifique guitare.

Une guitare que l’héroine a acheté avec une partie de ses indemnités de départ suite à un burnout.

Mais pour réussir à prendre la guitare en main et y jouer, il faut déjà réussir à reprendre un peu sa vie en main. A se reconstruire après avoir été laminée par son ancien boulot.

Et c’est là que nous intervenons. Chaque matin notre personnage aura des points d’énergie qu’il faudra utiliser pour se lever, prendre une douche, faire ou commander à manger, faire la lessive ou la vaisselle. Lire ou faire du sport.

Les premiers jours il sera difficile de faire plus que se lever, se laver, manger. Mais petit à petit, l’énergie augmente. Pas assez toutefois pour que ne soit pas chaque jour obligé de faire des choix. Faire la vaisselle ou la lessive ? Cuisiner et prendre une douche ou faire du sport, prendre une douche mais devoir commander parce que la motivation pour faire à manger ne sera vraiment plus là ?

Et en même temps, petit à petit, le désir de prendre cette guitare et d’en jouer nait et grandit. Patiemment, jour après jour, il faudra réussir à faire grandir la jauge de désir pour la faire atteindre 25 et enfin pouvoir prendre la guitare et en pincer les cordes.

Vedrán las aves est un jeu court, une grosse trentaine de minutes. Mais il raconte tellement de choses dans ce court laps de temps que l’on pourrait croire qu’il dure dix fois plus de temps.

Le choix de l’unité de lieu, de la vision par le « hublot » renforce encore le propos du jeu, cette impossibilité de sortir de chez soi par manque d’énergie, de motivation, enchainée par les griffes du burnout.

Quand au graphisme, le pixel art est parfait, laissant transparaitre les émotions des personnages. Cela semble fou de pouvoir dire autant en si peu de pixels et pourtant la Deconstructeam y arrive.

Un jeu à faire vraiment.

Festival des jeux Steam, février 2021

Steam relance son festival des jeux vidéos. Si vous avez loupé les éditions précédentes, un petit rappel du principe. Pendant quelques jours (cette fois si c’est du 3 février 19h au 9 février 19h) vous avez plein de démos de jeu à disposition. Là vous en avez à peu près 500. 500 cela fait vraiment beaucoup. Mais du coup rassurez-vous à priori la plupart des démos resteront accessible après la date du 9. Les 6 jours du festival sont là pour borner tout ce qui n’est pas démos dans le festival à savoir les lives chat avec les dév des jeux ainsi que les streams.

Mais n’empêche demain c’est dimanche et quoi de mieux que de tester plein de jeux pendant un long dimanche froid de février ? C’est donc un moment parfait pour faire une petite liste des jeux que j’ai déjà testés avec mon petit avis.

Timberborn

Un sim city mais avec des castors. C’est très cool. Par contre c’est assez difficile. En plus de construire votre petit village, il faudra prévoir eau et nourriture pour ses castors et de manière et suffisamment rapide pour qu’ils ne meurent pas tous de faim. En plus certains de vos bâtiments auront besoin d’énergie. Pour en produire il faudra poser des roues à aubes où à castor. Et le plus difficile, emmenés l’énergie jusqu’aux bâtiments qui en ont besoin. Pour cela il faudra assembler tout un réseau d’axes en bois et pour prévoir la place dans votre village pour cela. Autant dire que ce n’est pas facile. Une dernière chose à dire sur Timberborn, les cartes sont sur plusieurs niveaux et on peut également empiler des bâtiments les uns sur les autres. Et bien entendu il y a tout un système d’échelles ou de plans inclinés pour se déplacer entre les étages. En tout cas, j’ai beaucoup aimé, j’ai bien trop passé de temps dessus et je vais sûrement l’acheter à sa sortie.

Roguebook

Un jeu avec des mécaniques créées par entre autre Richard Gardfield, rien que ça. Forcément j’ai testé. C’est un mélange de rogue like et de deckbuilder. Mais avec plusieurs petits twists. Le premier on commence sur une carte blanche et il faudra utiliser des pinceaux pour découvrir des hexagones et ainsi pouvoir avancer. Sachant que pour finir un chapitre il faudra vaincre un boss et donc bien entendu découvrir la carte jusqu’à l’endroit de la tanière du boss. L’autre point intéressant, on contrôle un duo de personnages. Pendant les combats il y a donc un personnage en ligne de front et un à l’arrière. Et certaines cartes permettent de les intervertir. J’ai totalement été conquis (pour ne rien vous cacher je pense que j’irais me relancer une partie quand j’aurais fini ce billet).

Dorf romantik

Un autre city builder, mais très zen, il faut simplement poser des hexagones l’un à côté de l’autre, Certains hexagones sont couverts de forêts, de maison, de champs, avec un rail de chemin de fer, un bout de rivière ou de lac. Quelques petits quêtes viennent pimenter les choses, comme faire une forêt d’un certain nombre d’arbre, avoir un chemin de fer de cinq tiles de long, etc etc. Très sympathique.

Potion craft

Un visuel type enluminure du Moyen Âge. On doit tenir une échoppe d’alchimie. Faire des potions, récolter ou acheter des plantes et autres composants et les vendre aux clientes et client qui passeront dans la boutique. Bien entendu confectionner des potions n’est pas de tout repos. Il faudra découvrir les recettes, écraser les ingrédients dans un mortier de cuisine (mais juste ce qu’il faut ni trop ni trop peu), mettre le tout dans le chaudron, mélanger, chauffer, rajouter parfois de l’eau. Et au final avoir une belle potion. Ca sera pour moi un instant buy quand le jeu sortira. J’avais prévu d’y jouer un peu pour juste tester et je suis tombé dans un petit vortex dont je suis sorti 2h plus tard.

Despot’s Game

Il faut construire une armée de petit bonhomme rose, les armer ou leur donner de l’équipement comme un sac à dos de médic. Ensuite on les envoi dans des salles futuristes pour qu’ils se bastonnent contre d’autres armées, des robots, des montres divers etc etc … Pour mettre un peu de piments, lors des combats, on ne contrôle que le placement de départ des petits soldats de notre escouade. Pour le reste ensuite, on ne maîtrise plus rien. Bon ben j’ai fais deux petits run et puis ok c’est pas mal mais sans plus.

Silpways

un 4X spatial qui se concentre sur découvrir des planètes et les connecter entre elles pour échanger des ressources. ca ressemble a un jeu de plateau, c’est très cool et bien plus dur que ce qu’il n’y parait ( les “tubes” de connexion ne peuvent se croiser, ont une longueur limitée ). Vraiment très très bon jeu. Fort possible que je l’achète également.

Loop hero

Un de mes coups de cœur et cela malgré le fait qu’il soit vraiment ultra moche. On joue un personnage (un petit bonhomme quasi en mode bâton tout moche) qui parcours sans fin, de manière automatique, une boucle. Il y a des monstres qui apparaissent ( des araignées, des vampires, des loups) et que l’on combat. On récupère des sous, des armures mais aussi et surtout des cartes décors. Par exemple une carte cimetière qu’on va poser sur notre boucle et du coup on va avoir des squelettes qui vont apparaître. Des cartes montagnes ou foret que l’on va pouvoir poser autour de la boucle pour construire petit a petit le paysage. Entre chaque ‘expédition’, on va se reposer dans notre camp où il y a d’autres survivants et on peut y construire des bâtiments, les améliorer … Une fois bien reposé, on repart en expédition et on retrouve une nouvelle boucle, vide. Il faudra alors à nouveau reconstruire le paysage. Le jeu est donc vraiment très très moche. Enfin, quasiment tout le temps, parce que les quelques passages en mode plus « visual novel » avec des personnages de profil qui discutent sont plutôt jolis. En tout cas, j’ai adoré le principe d’arriver dans un monde qui semble détruit, avec des personnages qui ne se souviennent de rien, et de reconstruire petit à petit le monde en parcourant sans fin des boucles.

Hell architect

Une simulation de construction d’enfer. Le jeu est bien foutu. Les mécanismes sont cools, la DA est très jolie. Mais je n’irais pas lus loin que la demo. Ça m’a mis mal d’entendre les “pecheurs” dans la vierge de fer. Parce que oui forcément il faut construire des infrastructures diverses et variées dont des instruments de torture pour y mettre les pauvres âmes dont l’on s’occupe. Et forcément ils crient. Du coup, même si ça ferra peut-être un bon jeu, ce n’est clairement pas un jeu pour moi.

Children of Silentown

Un point and click où l’on contrôle une petite fille qui fait des cauchemars et vit dans un village où des enfants se font kidnapper. La DA est tout simplement à tomber par terre tellement elle est belle. J’ai un peu l’impression que c’est un jeu qui va m’angoisser (parce que papa, des enfants qui se font kidnapper, une ambiance un peu horrifique tout ça) mais je l’achèterais dès que possible, parce que vraiment ça à l’air tellement bien !

Lacuna

Un point and click polar futuriste. On joue un flic divorcé qui fume (ou pas d’ailleurs on choisit si on achète des clopes ou pas) en regardant les immeubles pluvieux d’une cité du futur. Le personnage principal endosse aussi assez souvent le rôle de narrateur pour nous expliquer ce qu’il ressent, son passé ou autre. Et bien entendu il a la voix d’un fumeur de gitane. Concernant l’enquête, il y a un système sympa de questionnaire que l’on doit répondre et cela permet au jeu de savoir si on a résolu les énigmes ou pas. J’ai totalement adoré, instant buy quand c’est sorti.

Fate of Kai

un jeu sous forme de bande dessinée. On se balade dans les pages, on récupère des mots dans les bulles que l’on doit remettre dans d’autres bulles pour faire avancer l’histoire. Il y a quelques autres possibilités d’interaction avec la bande dessinée. Le dessin est magnifique, le concept est cool, j’ai bien accroché mais je ne suis pas sûr de l’acheter.

Voilà, c’est pour l’instant tout concernant mes premiers retours sur les jeux que j’ai lancé. Si jamais je continue à tester, vous aurez peut-être droit à un deuxième billet sur le sujet.

Week end de démo gratuite sur Steam

Du 18 au 23 mars (18h UTC+1), Steam a mis en place son « Festival des jeux Steam » soit la possibilité de lancer gratuitement des démos de jeux qui vont bientôt (ou dans quelques temps) sortir.

J’ai profité de mon dimanche pour en lancer quelque uns. Voici des petits retours (si vous voulez les tester d’ici demain soir).

We Should Talk

https://store.steampowered.com/app/1255990/We_should_talk/

Le personnage féminin que vous incarnez rentre dans un bar. La serveuse vous demande ce que vous voulez boire. Pendant que vous discutez avec elle, votre amoureuse vous envoie des SMS pour savoir quand est ce que vous allez rentrer. Votre relation actuelle survivra-t-elle à votre soirée ? qu’allez vous dire à qui ? Voilà ce que promets au final We should Talk. Pour l’instant la démo se limite à une petite dizaine de minutes de gameplay, quelques échanges avec la barmaid et Sam, qui donc vous attends à la maison. Mais cela permet déjà de prendre en main l’interface de création de réponse. Chaque phrase que vous allez choisir est en fait construit de trois parties. Et pour chaque bout, vous aurez plusieurs propositions possibles. A vous de construire la phrase qui correspond le plus à ce que vous voulez dire (La première fois je me suis trompé et j’ai répondu que je voulais une ligne de shooter à la grenadine pure ….:) ). J’ai bien aimé les quelques minutes de jeu, je vais le suivre, peut-être qu’à l’occasion de soldes Steam …

When The Past Was Around

https://store.steampowered.com/app/1164050/When_The_Past_Was_Around/

Un point and click avec un style crayonné très très doux. La démo permet de jouer trois tableaux. La personnage principale se tient au milieu de la scène, à ses cotés une ombre silhouette crayonnée en gris. A chaque tableau il faudra retrouver une plume, plume qui ferra apparaître une caractéristique de la silhouette grise (ses habits, son visage, etc …). Ces trois tableaux sont très mélancoliques, un petit goût doux-amère, un mélange de tristesse et de résignation. La encore la démo est très courte (une grosse dizaine de minutes), mais cela m’a vraiment donné envie de voir la suite. Je pense que je l’achéterais.

Lord Winklebottom Investigates

https://store.steampowered.com/app/1024160/Lord_Winklebottom_Investigates/
Prenez Londres en 1920. Remplacez tout les humains par des animaux. Ajoutez un meurtre et un duo d’enquêteurs hors pairs (Lord Winklebottom une girafe avec pipe et monocle et Dr Frumple, son acolyte, un hippopotame docteur) et vous aurez Lord Winklebottom Investigates. On est sur du point and click très classique. Faut ramasser des objets et puis tenter de les assembler ensemble et/ou avec le décors pour avancer. C’est bien fait, mais je n’accroche pas plus que ça. Pas sur d’aller plus loin que cette démo.

Operencia: The Stolen Sun

https://store.steampowered.com/app/985950/Operencia_The_Stolen_Sun/

Le premier de mes coups de coeur. Du dungeon crawling classique en vu à la première personne. Déplacement par tiles (le déplacement est plutôt fluide d’ailleurs, ça demande un peu de pratique). La création de perso est assez cool. L’exploration sympa, on récupère très rapidement un deuxième acolyte très bavard ce qui permet d’apprendre des choses sur l’univers en écoutant simplement les discussions entre notre PJ et notre premier (peut-être unique) acolyte PNJ. J’ai déjà joué une grosse demi-heure et je sais que je vais continuer autant que la démo me le permettra. Et il est quasi sur que je l’achéterais, sans même attendre les soldes.

Spiritfarer

https://store.steampowered.com/app/972660/Spiritfarer/

Mon véritable et ultime coup de cœur du week-end. Je n’ai arrêté d’y jouer que parce que je voulais écrire ce billet de blog (et bon ok que je devais faire des trucs dans la vie réelle aussi). On dirige Stella, une passeuse d’âme.

A bord de son bateau, il faudra s’occuper des âmes qui y voyage (on peut même leur faire des câlins), pécher, construire les pièces nécessaires pour la vie de tout l’équipage, planter des légumes, faire la cuisine et accomplir les différentes quêtes que nos passagers nous donneront. Tout cela en naviguant de destination en destination. Là encore j’ai joué une trentaine de minutes sans arriver, encore, à la fin de la démo. Et pour l’instant (même si forcément 30 minutes de jeu, ça donne pas un gros recul), tout est parfait. J’adore le dessin, notre personnage est super mignon, les contrôles sont top, on peut faire plein de truc, l’interface se prend en main super simplement. En clair, j’adore ce jeu. Et dés que possible, je l’achète !

The blind prophet, le jeu qu’on aime regarder

J’ai découvert ce jeu quelques jours avant sa sortie, grâce à l’émission de Gamekult (devenir premium fut ma pire décision de début 2020 pour mon porte-monnaie, mais la meilleure pour ma découverte de jeux).

En allant voir sa page steam, j’ai cru que je voyais les pages d’un comics, parce que ficthre, qu’est ce qu’il est beau ce jeu. Beau, sombre et un peu glauque, un peu malsain. Imaginez un mix entre Blade Runner [ou Transmetropolitan] (pour les couleurs néons acidulés), Blade et Constantine. Rajoutez une bonne grosse pincée de Darkest Dungeon et vous aurez The Blind Prophet.

On va suivre la route de Bartholomeus, un apôtre bi-millénaire qui revient sur Terre, une fois de plus, pour nettoyer une ville de la corruption démoniaque qui la ronge. Comprenez se tailler un chemin à coup de poing et d’épée en coupant des têtes (ou en faisant exploser des trucs).

Des séquences ‘lecture’ se logent entre les sections de jeu, avec apparition des cases les unes après les autres et bruitage qui vont bien.

Puisque je parle de bruitage, parlons des voix. La seule voix que l’on entends est celle de notre héros, et ses dialogues sont à peu prêt aussi divers que ceux du taciturne Henry Cavill dans The Witcher. Notre blond héros se contente en effet de grogner et prononcer quelques interjection comme ‘Damned’ d’un ton coléreux ou fatigué.

La bande son est efficace et sert bien le propos du jeu. D’ailleurs la bande son du lieu où vous affronterez le premier ‘boss’, est vraiment pour beaucoup dans le ressenti ‘malsain, crade’ qui s’en dégage. Pour le reste, les morceaux alterneront entre des passages rocks plus ou moins énervé (que j’ai bien aimé) et des trucs plus technos / truc électronique de boite de nuit dont je suis moins fan.

Les énigmes sont assez simple [sauf une que j’ai résolu en hasard en cliquant n’importe comment et pour laquelle je n’ai toujours pas compris ce que j’aurais du faire]. En plus, la plupart du temps, votre super pouvoir d’apôtre vous indiquera tout les points d’intérêts et il faudra simplement trouver comment les utiliser. Ce qui est un peu plus énervant, c’est de ne pas pouvoir contrôler vraiment son inventaire. Vous voyez une hache par terre, vous savez que vous aller vouloir l’utiliser pour défoncer une porte, mais tant que Bartholomeus n’est pas allé vérifier que la porte était bien fermée, il sera impossible de ramasser la hache. Et cela sera la même chose pour les clés ou autre objets qui vous seront indispensable pour le futur (dans les prochaines 30 secondes) mais que vous n’allez pourtant pas pouvoir ramasser tout de suite.

En terme de durée de jeu, il m’a fallu 5h, presque 6 pour arriver au bout. Vu le prix, ce n’est pas si mal.

J’ai failli oublié, c’est un jeu fait par des français ( le studio Ars Goetia), vous allez me dire que ça n’a pas d’importance, mais quand même, c’est un super jeu de plus fait par un studio français.

Disclaimer : comme je ne pense jamais à faire des captures d’écran en jeu, j’ai repris celles qui sont sur le site officiel. (mais j’aurais fait les même si j’y avais pensé 🙂 ) .

Coffee Talk

Je traînais sur steam et en regardant les jeux que ce gentil trublion me proposait, j’ai vu Coffee Talk. Venant de finir The Red Strings Club et ayant acheté moins de 24h avant Kentucky Route Zero, je ne pouvais que craquer.

Surtout quand j’ai laissé tourner la vidéo de présentation et que j’ai entendu la BO. (vous verrez par vous même, je vous mets le trailer:) ).

Et puis, si il y a bien deux lieux où j’aime passé du temps quand je ne suis pas chez moi, ce sont les bars et les cafés. Alors un visuel novel qui se passe entièrement dans un café…. J’étais à l’évidence la cible parfaite. C’était LE jeu pour moi.

Aussitôt acheté, aussitôt lanc… Et ben en fait non. Parce que je l’ai acheté à ma pause midi au bureau le mardi 4 février, et que j’ai donc du attendre le soir pour le lancer. Et j’ai complètement adoré.

Il y a un café, le Coffee Talk, qui est un café de nuit. Drôle de concept, mais aussi totalement génial .. (pourquoi cela n’existe pas dans la vraie vie)

Et qui dit café dit barista. Et c’est le rôle que l’on va jouer.

Et quand je dis jouer, on va en fait majoritairement se contenter d’écouter les différents personnage parler. Que ce soit le vampire, le loup-garou, l’Océane, l’elfe, les humains, la succube, ils vont tous venir, parler de leur problème, attendre nos conseils. [A parce que oui, on est dans un monde où il n’y a pas que des humains. Un peu comme un Shadowrun, mais dans le monde de maintenant. ]

Mais on ne pourra pas influer sur les réponses que le ou la barista va donner. Non, la seule chose que l’on pourra c’est confectionner des boissons en espérant qu’elles aideront les personnages dans leur cheminement. Il y a bien un petit jeu de latte art (où j’ai perdu pas mal de temps pour le plaisir de dessiner des trucs ultra moche), mais qui n’est là que pour le fun et qui est totalement optionnel.

Et il n’y a rien d’autre. Juste on écoute les gens parler, on écoute les réponses de notre barista et on fait de son mieux pour préparer les boissons dont nos client(e)s ont besoin.

Et c’est parfait.

Là où les mini jeux de The Red String m’avait un peu saoulé, parce que soit à mon sens inutile (le truc des implants), soit un peu chiant en terme de contrôle (faire les cocktails avec la difficulté de réussir les dosages), ici l’unique mini-jeu, la confection de boisson est suffisamment simple pour être plaisante. (et le latte art étant totalement optionnel, on y perds du temps que si on le choisit).

J’ai donc commencé à jouer mardi soir, une session de deux grosses heures. Puis j’ai continué jeudi soir, la encore deux grosses heures de jeu. Ce qui m’a suffit pour arriver à la fin du jeu. Enfin, il me reste encore des modes ‘barista avec timer’ ou il faut essayer de servir le plus de boisson possible sans se tromper dans un temps imparti. Ou le mode ‘infini’ où on peut servir les boissons qu’on veut, sans fin, pour le plaisir de le faire. [je dois bien avouer que je me suis fait quelques sessions, surtout quand je n’avais pas découvert toutes les recettes possibles, pour pouvoir être sur de proposer les meilleurs boissons possible dans toutes les situations].

Pour conclure, j’ai adoré les quatre et des brouettes heures que j’ai passé avec Coffee Talk. Ce fut de vrai bouffée de calme, de plaisir ludique simple, d’agréable moment dans une petite bulle hors du monde… un peu comme si je buvais lentement un délicieux café, assis dans un de mes cafés préférés.

Enfin, comme je suis un peu un fainiant, tout les visuels viennent du presse kit officiel.

Les jeux que j’ai aimés en 2015

J’ai pas mal testé de jeux cette année. Tellement en fait que j’écrirais un deuxième article spécialement pour les dungeon crawler que j’ai pu tester. Mais parlons pour l’instant des jeux non rogue like qui m’ont fait kiffer cette année.

Invisible, Inc.

J’ai toujours cru que je n’étais pas un mec qui aimait jouer à des XCOM Like. Et puis j’ai acheté et testé XCOM. Et je me suis dit que j’avais été bien bête, parce qu’en fait j’aimais ce style de jeu. Du coup, quand j’ai pu acheter Invisible pour pas trop cher j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai adoré. On retrouve les grands principes d’un XCOM sauf que là on est en mode infiltration. Et surtout il faut gérer les alarmes. Chaque tour finit nous rapproche de la mise en route de l’alarme du bâtiment que l’on essaie de pénétrer. Et qui dit alarme dit avalanche de force adverse. Il faut donc aller vite, mais pas trop sinon ben on fait trop de bruit, on laisse des corps et .. l’alarme se déclenche. Vraiment un vrai plaisir à jouer.

The wolf along us

Un jeu Telltale, dans la lignée des Walking Dead. Mais cette fois dans l’univers de Fables (un comics excellent, avec Bill Willingham comme scénariste et que vous devez lire si vous ne connaissez pas (Il y a aussi des spinoffs centrés sur les personnage féminis fort de la série qui sont paraît-il très bon (dés que je peux, je vais les lire également) ) ). Dans le jeu on va suivre Bigby aka le Grand Méchant Loup, shérif de fable ville qui enquête sur un meurtre bien sordide. Je ne vous en dit pas plus. A part qu’on est sur une ambiance, bien noire, bien moche, bien polar quoi.

Sheltered

Vous connaissez Fallout Shelter ? Ben c’est un peu la même chose mais en mieux. Vous jouez une famille qui se réfugie dans un abri antiatomique après l’apocalypse. Les parents, deux enfants et un chien. Et il va falloir survivre en construisant petit a petit un abri confortable et en accueillant d’autre réfugiés. Mais attention dés que tout les membres de la famille de départ décèdent, même si vous avez un abri plein d’autre gens, vous avez perdu. Au niveau des ressources qui vont vous permettre de survivre, il va y avoir :

  • l’air qui arrive dans votre abri et qui est nettoyé par votre filtre à air
  • l’eau qui est purifié par votre filtre à eau et que vous allez devoir stocker dans l’abri (construisez des bidons!)
  • la nourriture que vous allez devoir trouver dehors
  • l’électricité fournit par un générateur si vous remplissez celui-ci de carburant.

Les actions possibles sont :

  • construire de nouvelles salles
  • construire des objets
  • réparer vos objets
  • améliorer vos objets
  • aller explorer les bâtiments autour pour trouver des ressources.

Les objets que vous allez construire s’usent en effet de manière continue. Si votre douche s’use ce n’est pas forcément très grave, mais si votre filtre à air s’use tellement que votre air n’est plus filtré, alors vous allez commencer à avoir un sérieux problème. Il faudra également gérer les problèmes du aux radiations.
En plus pendant vos explorations vous allez croiser d’autre survivant que vous allez pouvoir recruter, avec qui vous ferrez du commerce ou contre lesquels il faudra vous battre.

Le démarrage du jeu est assez dur. Si on ne fait pas attention, on perd assez rapidement. Mes trois premières familles n’ont pas vraiment eu de chance. Ensuite les choses sont plus simple et le stress de la survie diminue un peu. Sur ma partie actuelle, j’ai une vingtaine de survivant dans mon abri et j’en suis à quasiment 200 jours de survie. Ma partie en cours est devenu une lente routine apaisante. Réparer les objets, partir en exploration, construire des frigos et des bidons d’eau, un lent cycle reposant entrecoupé par les moments de stress quand mes explorateurs sont pris dans une altercation et que j’ai peur pour leur vie (les grenades ça sauve des vies de survivants!).

Pillars of Eternity

Après mon expérience un peu mitigé avec Divinity Original Sin, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Pillars. Et ben j’ai tout simplement adoré. Alors on est sur du jeux bien plus classique. Mais l’histoire est efficace, les interactions entre pnj intéressantes, le système de combat est un peu brouillon (pourquoi un système en temps réel avec une pause active au lieu de vrai tour par tour??) mais efficace. Et puis le friendly fire, j’ai beau pester dessus en jeu, mais c’est fun quand même. Et surtout, surtout, il y a du housing ! On peut reconstruire sa jolie forteresse et même si on a pas vraiment de choix à ce niveau là, une fois totalement construite, la forteresse est la forteresse, ben c’est tout de même très fun (surtout si comme moi vous adorez tout ce qui ressemble à du housing).

Terraria

Un peu comme un Minecraft mais en 2D et avec de gros Boss qu’il faut vaincre (et ce n’est pas forcément facile). L’étendue des possibilités est assez gros. Pas mal de biome différent à découvrir et de boss à vaincre. Bon après il faut aimer grinder avec une pioche pour creuser des trous dans le sols. Mais c’est un jeu d’exploration craf assez fun. (Et ma fille adore alors … )

Life is Strange

Je l’ai gardé pour la fin parce que c’est juste la claque de l’année. Voir même de pas mal d’année. Je ne sais pas quoi écrire pour retranscrire combien j’aime ce jeu. Combien y jouer fut une expérience que dont j’ai savouré chaque instant. J’aime le scénario, les personnages, les mécaniques superbement intelligentes. L’intrigue m’a pris dés la première seconde et ne m’a jamais lâché. Rarement j’ai autant été immergé dans une histoire et je me suis autant identifié à un personnage principal. J’y ai joué intensément, entrant parfois tellement dans l’histoire que dans certains moment de stress, j’en oubliais d’utiliser les mécanismes de retour dans le temps du gameplay.  Alors qu’il m’arrive assez souvent dans les Telltale de reprendre une sauvegarde pour vérifier des embranchements de scénarios, histoire d’optimiser un peu les choses, là, ça ne m’est jamais venu à l’idée tellement j’étais juste dedans, tellement Max me semblait vivante. Si vous n’y avez pas joué, alors n’hésitez pas. En plus il est en solde sur Steam pendant encore quelques jours. Je ne sais pas si vous aimerez autant que moi, mais je suis quasiment sur qu’au minimum, vous ne regretterez pas votre achat.

Retour sur les soldes Steam : Mes découvertes

J’ai profité du combo vacances / Soldes Steam pour tester quelques jeux. Et du coup, je me suis dit que j’allais vous en faire profiter.

Comme d’hab, je ne met pas de captures d’écrans parce que ma machine est pas un monstre de puissance du coup je joue souvent en détail bas et qu’en plus ça me gonfle de faire des captures.

Les jeux coolos (jouez y)

This war is mine

Votre pays, votre ville est en guerre. Et vous êtes là, au milieu. Mais pour une fois vous n’êtes pas un combattant super entraîné qui arrêtes les obus de tank avec les dents et renvoie les missiles air sol d’un revers de main. Non vous êtes juste un survivant, enfin plutôt une petite équipe (3 ou 4) de survivants. Et vous essayez de survivre dans une maison en partie ravagée par les combats, mais suffisament peu pour pouvoir être habitable.
This war is mine est une grosse claque. Qui va vous mettre le moral à 0. Qui va vous vous mettre devant des choix moraux que vous n’avez pas envie de faire. Qui va vous mettre dans les pires situations. Vous voulez un exemple ?

Vous fouillez les ruines d’un supermarché. Derrière la porte, vous entendez une conversation. Une femme fouille aussi, un soldat arrive, lui dit qu’elle ne trouvera rien mais qu’il peut lui donner à manger si elle est gentille. Elle pleure, il la frappe. Vous ouvrez la porte pour vous interposez … et vous prenez une rafale de son arme. Vous êtes mort. Vous relancez, vous essayez différents moyens, mais non, vous ne pouvez rien faire.

Vous continuez à jouer, vous n’avez plus assez de nourriture, fouiller les décombres ne suffit pas. Vous décidez d’envoyer quelqu’un de votre équipe voler de la nourriture dans une autre maison de survivants, des retraités. Pendant que vous videz le frigo, ils vous entendent. Le papy vous cri d’arrêter, il est armé, vous avez peur pour votre bonhomme, vous lui faite donner un coup de pelle…. le papy tombe, la mamie aussi … Mais vous avez à manger pour quelques jours, presque une semaine ..

Je vais arrêter là mes exemples parce que je ne veux pas déflorer le jeu. Parce qu’il faut vivre les situations, les découvrir et être mis devant l’obligation de faire des choix qui hanteront vos personnages (qui tenteront de se justifier dans leur bio qui evolue au fur et à mesure du jeu et que vous pourrez consulter).

Le jeu se découpe en deux phases. Le jour où votre équipe est bloqué dans sa maison mais où ils peuvent construire des choses, manger, se soigner, etc …

La nuit où l’un de vos survivants ira fouiller un lieu (et un seul) pendant que les autres dormiront ou monteront la garde. Et monter la garde, c’est important si vous ne voulez pas vous faire piller votre bouffe par des vauriens sans morale.

Agréablement tout en noir et blanc avec une bande son minimaliste mais totalement dans le ton, ce jeu est tout simplement pour moi une des grosses réussites de l’année. Et il n’est même pas fini [ c’est en effet un jeu en early access ]. Alors oui, les situations se répètent au final (surtout si comme moi vous y jouer 7h d’affilé à votre premier lancement)

Crypt of the Necrodancer

Je sais qu’il date un peu. Mais je ne l’avais pas acheté avant. C’est un petit rogue like où la musique et le rythme joue un rôle très important. Les ennemis et votre perso se déplacent en rythme en fonction de la bande son (vraiment excellente). On peut d’ailleurs activer des accélerateurs ou ralentisseur de tempos.

Alors par contre il est dur. Passer les zones n’est pas sans difficulté et on recommence encore et encore plusieurs fois les mêmes niveaux jusqu’à finir par y arriver. Enfin, c’est peut être simplement parce que je n’ai aucun sens du rythme et que donc du coup, je suis pas du tout aidé.

Mais c’est kiffant à jouer (et la bande son est vraiment, je me répete, cool). Attention par contre, là aussi, jeu en early access. Et il existe différent persos avec chacun des caractéristiques (dont le barde dont les déplacements ne sont pas calés sur la musique ou le héros pacifiste qui ne peut pas tuer les monstres)

Portal

Oui je sais, comment j’ai pu ne pas jouer à Portal avant. Alors c’est tout simple, je ne suis pas vraiment bon à tout ce qui est puzzle en 3D. Donc le principe a priori ne m’attirais pas trop. Il a vraiment fallu toute la persuasion de plusieurs personnes pour que je me laisse tenter et que j’achète le 1 et le 2. Et j’ai lancé le jeu. Et j’ai arrêté 3h après quand je l’ai eu fini. Et j’étais foutrement content de l’avoir acheté. Alors si jamais vous êtes comme moi passé à coté de ce petit bijou, allez y. Foncez. Et vous aussi comprenez pourquoi The Cake is a lie.:)

Les autres

Quest of dungeons

Un petit rogue like très classique. On a le choix entre quatre classe (guerrier, magicien, assassin ou chaman), on est en mode oldschool retro 16 bits et l’on parcoure des donjons. On peut jouer uniquement au clavier ou utiliser son mulot.

Alors oui il est pas mal, mais vraiment sans plus. Rien de merveilleux, rien qui fait dire « whaou ». On parcourt des salles, on tue des monstres, on change d’équipement, on revend ses vieux items.

9 clues : The Secret of serpent Creek

Alors lui, je l’ai eu gratuit, en utilisant le système d’enchère à base de gemme de steam. Et ben on va dire que j’en ai eu pour mon argent.

Bon après il me fallait un truc pas trop compliqué, pour passer le temps de mes 5heures de TGV le 25 décembre au soir. Donc voilà j’ai passé un peu plus de 4h grâce à  9 clues.

Que dire d’autre, un scénario téléphoné et sans aucune surprise, des énigmes toutes faciles (trouve 9 engrenages, au tiens un engrenage dans une poubelle et un autre là et puis un autre ici …) des mécanismes de gameplay de découvertes d’indices ridicules … ( vous devez fouiller une voiture alors vous avez un visuel d’intérieur de voiture avec plein d’objet et une liste d’objet. Une fois que vous avez cliqué sur tout les objets listé, vous avez trouvé votre indice. Pas du tout artificiel … non … pas du tout )

Donc voilà.
Personnellement, je vous le déconseille. Pour occuper 5h de temps, il y a toujours les séries …

Divinity : Original Sin, premières impressions

Disclaimer : j’écris ce billet après 13h de jeu à peine. C’est donc un retour sur le début du jeu. Peut être que mon avis changera d’ici à la fin du jeu, si nécessaire j’amenderais alors ce billet.

J’ai toujours été un joueur aimant les RPG ou rpg-like. Mon panthéons des jdr est composé pêle-mêle de Daggerfall, la série des Ultima, Fallout 1, les Dungeons Masters (oui ok c’est pas trop trop des rpg), les Baldur’s Gates et les Neverwinters.

Dragon Age 1 m’avait bien plu (je n’ai pas du tout joué au 2). J’ai arrêté les Elders scrolls après Morrowind et le jdr Shadowrun même si il est agréable n’est pas transcendant.

Mais j’avais une grosse envie de tester Divinity (et wasteland). Il se trouve que j’ai eu la bonne surprise de le recevoir en cadeau steam d’avant noël (merci poto) et que j’ai pu jouer un peu avant de partir en vacances (ben oui windows only).

L’intrigue est classique, on joue une paire de héros (des traque-sources) qui doivent résoudre une sombre histoire de meurtre qui potentiellement implique une magie maudite la magie de la Source. Ils se retrouvent dans à Cyseal une citée qui en plus d’être attaquée par des morts vivants est assiégée par des Orcs. Autant dire que ce n’est pas la fête tout les jours.

Bon bien entendu il y a en plus de cette quête principale une palanquée de quête secondaire plus ou moins fun et originale (ca va du classique retrouve mon frère parti à l’aventure jusqu’à jouer les entremetteurs entre deux chats).

Maintenant quel est mon avis sur le jeu ?

Il y a des choses que j’aime beaucoup :

  • la façon très oldschool de voir les choses. Très peu d’aide pour les quêtes par exemple, pas de marqueurs partout sur la carte pour indiquer les endroits ou aller par exemple. Pour le craft, on trouve des livres de recettes qui sont ‘réalistes’, mais qui ne donne pas directement des recettes toutes prêtes en mode blueprint. De la même façon il faut découvrir par soi même qui et où sont les gens qui vont nous vendre des livres de compétences.
  • la façon de résoudre les conflits non armés. Que ce soit entre vos deux personnages principaux (qui peuvent être en désaccord) ou quand vous voulez convaincre / intidimider / séduire un PNJ. Un minijeu de pierre/ciseau/feuille est alors lancé, le premier des deux personnages en conflit à gagner suffisamment de round (chaque round gagné rapportant X points, X étant la valeur de la compétence utilisée pour résoudre le conflit (raison/intimidation/etc ) remportant l’épreuve.
  • Les quêtes en temps limités que du coup vous pouvez rater si vous n’allez pas assez vite au bon endroit (par exemple vous pouvez aider à éteindre un feu qui ravage un bateau, si vous n’y allez pas assez vite, ben le bateau coulera, et zou, plus de quête.
  • les quêtes que l’on peut ne pas réussir à compléter, parce qu’il fallait résoudre un conflit (par exemple intimider un pnj) et qu’on a raté l’épreuve shifumi.
  • Le fait que l’on puisse offrir/vendre/acheter à tout les pnj que l’on croise. Parfois ils n’ont pas d’argent donc on peut rien leur vendre, parfois ils n’ont qu’une pomme à vendre (voir rien). Mais on peut toujours lancer une discussion et voir ce que l’on peut vendre / troquer.
  • Les combats en tour par tour. J’aime le tour par tour pour les jdr. Je déteste le temps réel ..
  • Le parti pri de ne pas avoir de classe de personnage.
  • Le fait de combiner les sorts ou d’utiliser des éléments du décor. Par exemple je peux lancer un sort d’huile qui va créer une grosse flaque d’huile sous les pieds des adversaires et les ralentir puis je pourrais lancer un sort de boule de feu pour enflammer le tout (ou utiliser une flèche enflammée). Mais je peux aussi faire exploser un baril d’explosif avec ma boule de feu, ce qui augmentera d’une façon sympathique (enfin pas pour ceux proche du baril) les dégâts faits.

Mais il y aussi des choses que je n’aime pas :

  • La partie combat se veut être difficile. Pour réussir certains combats important pour l’avancée de l’histoire, il faut non seulement la jouer finement au niveau stratégie mais il faut aussi avoir un level minimum sous peine de se faire totalement rouler dessus. Et ce niveau minimum pour l’avoir il faut valider quasiment toutes les quêtes secondaires et nettoyer tout les monstres pour engranger l’expérience. Ce qui a tendance à pousser à la chasse à l’XP plutôt que prendre les décisions en accord avec la façon que l’on a de voir ses personnages (exemple, à un moment on rencontre une guilde de rigolos, des vantards pédants qui ne font que parler, parler et ont l’air d’être totalement incompétents. Ils nous font l’honneur de nous proposer de rentrer dans leur guilde. Si on accepte, on gagne une quête secondaire. Personnellement j’ai refusé, je ne voyais pas mes personnages, un mix entre détectives et inquisiteurs dire oui à une intégration dans une guilde de brasseurs de vents. Mais j’ai du coup perdu de l’xp, ce qui m’a pénalisé pour la suite).
  • Faire avancer les quêtes à travers les dialogues avec les PNJ peut parfois être infernal. Vous venez d’avoir une avancée majeure dans une quête secondaire, vous allez voir le pnj qui va bien et il faut passer par plusieurs enchaînement de dialogue précis pour avoir enfin la possibilité de lui parler de la quête qu’on vient de finir. Sans qu’il n’y est aucune logique. Alors que cela devrait être le premier truc dont le pnj en question devrait avoir envie qu’on parle.
  • La course à l’xp influe aussi sur la façon de construire son personnage. Le don pour parler avec les animaux est du coup un must have vu qu’il permet de débloquer les quêtes secondaires données uniquement par les animaux.

Au final, j’accroche beaucoup à Divinity. C’est même un très très bon jeu. C’est dommage que certains points viennent un peu gâcher l’expérience globale, parce que sans ces petits points noirs Divinity aurait à coup sur trouvé une place dans mon panthéon des jdr. Enfin, ne vendons pas la peau du rpg avant de l’avoir fini …

nouveau test de jeu : RUST , survie, construction de maison et radioactivité !

Parmi les jeux que j’ai pu tester depuis mon dernier billet (oui je sais, je fais beaucoup de billet parlant de jeux vidéos, mais pour diverses raisons je fais 1 ou 2 nuits d’insomnies par semaine et le mieux pour faire passer le temps, c’est encore de jouer), il y a RUST.

Alors RUST est en early access sur steam, en mode beta ou alpha, donc encore en plein développement. Mais on peut déjà y jouer. Et s’y amuser follement.

RUST est un FPS survivaliste. Quand vous commencez, vous n’avez qu’une grosse pierre en main, deux bandages et une torche. Débrouillez vous avec ça.

Bon ok, vous tapez sur un arbre avec votre pierre, puis sur des pierres et vous pouvez vous crafter une hachette. Avec celle-ci vous continuez à taper sur des arbres, des pierres et un ou deux cochons et vous pouvez vous fabriquer un arc.

Et puis vous vous faites manger par un loup. Ou les radiations vous tuent parce que vous vous êtes approché trop prêt des ruines radioactives.

Où vous avez pris une balle de 9millimétre d’un joueur plus vieux que vous.

Et vous recommencez.

Bien entendu vous pouvez crafter pas mal de chose. Et en crafter encore plus lorsque vous découvrirez des plans (qui sont soit cachés dans des caisses dans les ruines radioactives ou que vous pouvez looter sur les cadavres des animaux radioactifs).

Et vous allez pouvoir vous batir des véritables châteaux forts, (même tout seul d’ailleurs si vous farmez un peu les ressources pendant plusieurs heures). Chateaux forts qui vous serviront à protéger vos possessions mais aussi vous mêmes, lorsque vous ne serez pas connectés. Parce que oui sur un bon nombre de serveurs, quand vous êtes déco, vous êtes considérés comme endormis. A la merci du premier prédateur, animal ou humain qui passerait par là.

Mais même vos châteaux forts ne vous protégerons pas totalement. Parce qu’à condition d’y mettre le prix, tout se détruit. Vos murs et vos portes blindées ne résisteront pas au C4 de vos ennemis. Et même sans cela, bon nombre de serveur activent la fonctionnalité de dépérissement, ce qui fait que votre château va petit à petit, tomber en morceau, tout seul comme un grand.

Et c’est étrange, parce qu’au fil des parties, au fil de morts, des destructions de bâtiments, des headshots pris alors qu’on n’est armé que d’une hachette, des jambes cassées qui font qu’on se retrouve à ne pas pouvoir fuir l’ours en furie qui veut notre peau (et qui donc, finit par l’avoir), on en vient à se rendre compte d’une chose. Dans Rust, seul compte ce que l’on sait, ce que l’on apprends. Seul compte le nombre de chose que l’on peut crafter.

Vous trépassez alors que vous aviez une armure complète, un shotgun et un 9 millimètre avec silencieux, pointeur laser et torche ?  Si vous aviez trouvé tout cela dans des ruines, alors c’est la plus grande tragédie du monde. Si par contre vous savez tout crafter, alors quelques ressources plus tard (10 / 15 minutes) vous aurez retrouvé votre équipement.

RUST est donc un jeu qui va vous poussez à chercher des plans de construction pour apprendre, pour augmenter sans cesse votre savoir. Et qui vous ferra entrer à coup de pioche dans le crâne (au sens propre comme au figuré, mourir d’un coup de pioche étant plutôt commun) que les possessions matérielles ne sont rien, qu’elles sont vouées à être perdues, détruites ou volées.

Surprenant gameplay et philosophie de jeu pour un jeu de 2014, après tant de jeux sans pertes véritables. Et c’est une ‘morale’ qu’il faut comprendre pour apprécier le jeu.

J’ai vu de nombreux joueurs sur divers serveurs, pleurer auprès des admins parce qu’ils étaient tombés dans un trou et qu’ils voulaient qu’on les en sorte et que sinon ils allaient perdre leur équipement. La réponse était toujours la même ‘si tu n’arrives pas à t’en sortir tout seul, on ne ferra rien pour toi, relance une nouvelle vie’. Et assez souvent les joueurs en question passaient en mode capslock , hurlant que ce n’était qu’un jeu, qu’il ne fallait pas faire chier avec ces règles à la con et qu’ils ne voulaient pas perdre leur équipement. Puis venait les insultes et le ragequit.

Quand à moi, j’adore jouer à Rust, que ce soit sur un serveur peu peuplé ou je vais construire la maison la plus impénetrable possible ou sur un serveur plus rempli, où je vais juste tenter de survivre, de me cacher jusqu’à avoir appris assez de chose pour ne plus vraiment craindre la mort et me mettre moi aussi à chasser les autres survivant

Jeux vidéos de début d’année.

Les vacances de Noël sont finis et en attendant mais pas l’hiver. Pour se réchauffer au coin du PC, le soir, rien de mieux qu’un bon petit jeu et plus spécialement qu’un bon petit jeu d’exploration de donjons.

Il y en a deux que j’apprécie tout spécialement et cela depuis quelques semaines. C’est

  • Dungeons of Dredmor
  • Paper Sorcerer

Dungeons of Dredmor (développé par GasLamp Games )

Alors commençons par le visuel. Des personnages avec des sourcils énorme… C’est plus des sourcils, c’est une vrai barbe à arcade. Sinon une bonne vue à l’ancienne mi 3D isométrique mi sprint collé de face. Des monstres assez moches mais très souvent bien rigolos à regarder. Voila le décor est posé. Clairement vous ne jouerez pas à DoD pour ses graphismes. Par contre il a vraiment plein d’autre qualité. Déjà, il permet de jouer en permadeath même si ce n’est pas obligatoire (mais on sait tous que c’est le seul mode cool de jeu hein …:) ) .
Ensuite il a une masse de chose à découvrir assez énorme. Quand vous créez votre perso, vous devez choisir 7 compétences parmi 47. Comme par exemple magie du sang, nécromancie, mathématique, maîtrise de l’utilisation des épées, investigateur du paranormal, communiste ou démonologue. (Je n’ai pas encore testé communiste ou mathématique).

Et chaque compétence donne droit à une ligne de compétence que l’on peut débloquer en levelant (à savoir à chaque level vous pouvez débloquer une compétence d’une vos lignes au choix).

Mais en plus de cela, vous avez un craft monstrueux. Potions, bouffes, boissons alcoolisées, confection d’armures, réalisation d’arme, vous allez en avoir pour votre argent !

Pour ne rien gacher, la surface à explorer est vraiment grande (et puis la perma death ajoute de la longueur), les armes utilisables sont légions…. que du bon quoi ( Mais par contre oui c’est moche)

Et, à oui, j’ai failli oublier l’argument ultime… Si pour regagner des points de vie il faut manger, pour regagner de la mana, il faut boire des trucs alcoolisés ! Un petit manque de mana, op une pinte de bière, un gros manque ? Bim la bouteille de vodka ! Si c’est pas un argument ultime, je sais plus quoi dire pour que vous testiez.

Paper Sorcerer (développé par Ultra Runaway Games)

Celui-là, je l’avais greenligthé il y a quelques temps. Là encore on retrouve tout les ingrédients des monstrueux succès de l’époque. Une équipe d’aventurier qu’on construit petit à petit, une vision à la première personne, des combats en tour par tour ‘hors décor’, une gestion poussée de l’équipement de ses PJ, du leveling pour son perso principal et ses servants …

Que du bon.

En plus l’idée de départ est originale (et explique le parti pris graphique du jeu assez déconcertant au début). Le jeu en lui même est très beau, agréable à regarder et à parcourir. Autant je ne pourrais pas tenir 3h d’affilé à DoD autant les 3h à Paper Sorcerer, je les ai déjà fait.

Pour les combats, le système qu’ils ont choisi est vraiment interressant. Quand vous explorez le monde, les rencontres possibles vous sont signalés par un ensemble de boules noires qui flottent tranquillement (et qui représente donc les méchants). Si vous vous approchez encore, le combat commence. Vous passez alors ‘en mode combat’. Vous voyez face à vous, dos à un mur vos ennemis. Vous allez choisir ensuite quelle action fait chacun de vos personnages. Puis vous lancez le tour, vos persos s’avancent les uns après les autres et font leur actions. C’est ensuite les méchants qui jouent et puis rebelote .. On est donc du coup sur du tour par tour sans gestion des positions. C’est reposant et pas si appauvrissant que cela au niveau stratégie, perso le système me plait.

Alors oui il y a bien quelques trucs merdiques dans l’interface (comme l’impossibilité d’avoir à un endroit listé simplement la totalité de l’équipement que l’on ne porte pas mais qui est tout de même dans notre sac à dos), mais ça reste un excellent jeu qui j’espère va continuer à évoluer dans le bon sens.

Jeux vidéos 2013

Je n’ai pas énormément joué cette année. Enfin j’ai pas mal profité de mes vacances de Noël pour rattraper mon retard.

Mais j’ai suffisamment joué pour faire un petit retour sur mes découvertes, alors je ne vais pas tenter de faire un classement chronologique ni même par degré « d’amour » mais juste comme cela me vient.

  • Cave Story + . J’aime beaucoup ce jeu de plate forme. Le scénar est très sympa, les décors sont jolis, le gameplay exigeant sans être trop hardu. Bref, un plaisir à jouer.
  • Faster Than Light. Je n’ai pas arrêté de le conseiller tout au long de l’année à ceux qui me demandaient des conseils. Micro Manager son vaisseau spatial est quelque chose de très addictif. Et la difficulté du jeu ajoute encore à son charme.
  • Path of Exile. Diablo 3 aurait du être ce jeu. A la place on a eu .. le diablo 3 qu’on connaît. Mais PoE est vraiment une bouffée d’air frais. Un arbre des compétences monstrueux. Un système bichonné de partout. Plein d’excellente idées. Un gameplay nerveux et à mille lieu du clic clic pour trololo de blizzard …
  • Hearthstone. J’ai eu la chance de pouvoir jouer à la béta du futur jeu de cartes de blizzard. Il est vraiment pas mal. Je le trouve un peu trop tourner ‘bourrin’. Très peu de gameplay différents que baston bourrine. Bon ok ça peut être baston avec des créatures ou avec des sorts … Mais il manque le fait de pouvoir créer des decks se jouant en contre, en contrôle, meule bibliothèque ou autre. Bon après, j’ai quand même bien accroché. Je le trouve aussi un peu ‘trop’ facile. Je ne perds vraiment pas souvent (ça me change de starcraft 2 où je perds quasiment tout le temps tiens). Alors je sais que ce n’est pas vraiment un problème du jeu. Mais chaîner 10 ou 12 victoires avant de perdre une fois, c’est un peu lassant.
  • Papers, please. Jouer un agent des douanes d’une dictature s’inspirant violemment d’un pays de l’est lors de la guerre froide, cela peut être marrant. Si si, je vous assure. On se retrouve dans la peau d’un ouvrier à la chaîne qui doit faire son quota sans se tromper (toute erreur est automatiquement détectée et réduit son salaire). Et on se retrouve devant des dilemmes qu’on ne pensait pas trouver dans un tel jeu. Accepter ou pas ce pot de vin sachant que son fils est malade et à faim à la maison ? (parce que oui on gère aussi sa famille et son appartement)  Laisser entrer une femme réfugié politique, alors qu’elle n’a pas tout les papiers qui vont bien, pour qu’elle rejoigne son mari qu’on vient juste de laisser passer ? Un bon jeu, à n’en pas douter.
  • The walking dead. J’ai littéralement dévoré ce jeu. Et pourtant j’apprécie (mais sans plus) la BD et j’ai lâché la série dés la saison 2. Mais là. J’ai vraiment accroché.
  • Don’t Starve. Le jeu de l’année pour moi. Je savais que si je l’achetais, j’allais devenir accro. J’ai résisté jusqu’au soldes de noël. J’ai craqué. J’ai passé 2 ou 3 quasi nuit blanches à y jouer. C’est l’essence même du jeu addictif. Un jeu avec des mécanismes profonds et qu’il faut découvrir et  de la mort véritable. Un vrai bonheur. Chaque action se calcule en mesure de risque. Chaque erreur aboutie à la mort de son personnage … On perd ainsi des heures de progression sur une évaluation foireuse des conséquences d’une action. Mais on y retourne. Encore. Et Encore. Je n’aurais jamais du l’acheter…
  • Rogue Legacy. Vous jouez les différentes générations d’une famille. A chaque fois que vous crevez, vous choisissez un fils ou une fille de votre perso précédent. Vous pouvez être un barbare, un paladin, un mage, etc … Vous construisez en même temps votre château familial, qui vous permet d’augmenter vos stats ou de vous ajouter des capacités. Chaque personnage est vraiment différent avec des attributs propre. Ils peuvent être géants (ça c’est cool on est plus résistant), tout petits, voir en noir et blanc, être myopes (on voit flou), avoir un problème de vision qui fait que tout est noir à part dans un tout petit cercle autour de nous, péter bruyamment à chaque fois qu’ils font un saut, être gays, tellement léger qu’ils s’envolent quand ils prennent un coup ou hypocondriaques (j’adore celui là, vous prenez des dégâts normaux mais ça affiche 3131 points de dégâts:) ) etc … Bon par contre là aussi (mais c’est peut être parce que je joue au clavier), il est plutôt très dur. Je reste bien souvent dans première zone ( il y en a quatre) le château. Les rares fois où je me suis aventuré dans les autres, je n’ai pas fait 30 secondes. Et je ne suis toujours pas arrivé à tuer le boss de la première zone.
  • Legend of Grimrock. Un donjon crawler à l’ancienne. Une équipe de quatre en vu première personne, du déplacement par à coup. Des pièges partout, des monstres bourrins, des passages secrets partout, des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Si vous avez aimé les dungeons Masters, vous aimerez Grimrock 🙂

Les autres jeux, ceux que j’ai aimé mais sans plus :

  • Awesomenauts. De la baston en équipe, en mode 2D avec des persos que l’on peut customiser. Rigolo mais sans plus.
  • Spelunky. Encore un jeu de plate forme exploration de donjons. Il est pas mal mais je crois que j’ai fait une petite overdose et du coup comme c’est un des derniers que j’ai acheté / testé, il m’a pas renversé. Mais il est très bien.
  • Castles Crashers. Il se joue en coopératif ou en single. Je n’y ai joué qu’en single player. Petit jeu sympa où l’on joue un chevalier qui tabasse des dizaines d’ennemis en mode beats them all.
  • Mark of Ninja. Je sais qu’il date de 2012, mais je n’y ai joué qu’en 2013. Et comble de l’hérésie, je l’ai juste trouvé cool, sans plus.
  • Uplink. Un des jeu que j’ai greenlight. Vous jouez un joueur de jeu de rôle qui se trouve téléporté/envoyé/magiquement transféré dans un donjons. Et il doit survivre. Le jeu est assez hard. Un gros gameplay là aussi avec craft de potions et autres. Mais vraiment hard. Du coup j’ai un peu lâché.
  • Violett un point and click sympa où l’on joue une ado aux cheveux violet catapulté dans un monde fantastique en passant la main dans un trou de souris présent dans un mur de sa nouvelle maison. Les décors sont très beaux, les énigmes parfois assez retorses mais assez logique la plupart du temps.

Les jeux qui m’ont laissés de marbre :

  • Alan Wake, je n’ai pas accroché du tout. J’ai laissé tomber après un peu plus d’une heure de jeu.
  • Dwarfs !? Des nains qui creusent sur une carte. De l’or à trouver, des lacs d’eau ou de lave à éviter / cloisonner et des gobelins à occire. Dwarfs semblait alléchant. Mais au final après 2, 3h de jeu je m’ennuie. Tout est très répétitif. On ne peut construire que des murs, des murs indestructible, des tour de défenses, des nains creuseurs et des nains tapeurs. Ça limite pas mal…

Space Origin, retour sur un MmoWeb prometteur et son Alpha 3

Je joue au MmoWeb depuis longtemps, trop longtemps peut-être. Je suis tombé dedans en avril ou mai 2001 lorsque j’ai découvert Fondation, un jeu directement tiré du cycle d’Asimov (et qui a été lancé en février 2001). Depuis je n’ai pas arrêté de jouer à différents MmoWeb , y jouant même parfois plus qu’à de vrai MMO.

Mais l’âge et le boulot aidant, cela faisait quelques années que je n’avais plus vraiment cliqué de la souris sur un tel jeu. (Je ne compte pas les heures passés à browserQuest comme étant du mmoWeb)

Du coup, quand j’ai découvert SpaceOrigin sur twitter, je me suis dit pourquoi pas. Et j’ai lâché des sous sur Ulule pour leur petite campagne de trouvage de sous sous. (J’en reparlerais tout à l’heure).

Du fait de mon statut de Ululeur, j’ai donc eu le droit de tester le jeu pendant 20 jours d’Alpha. On a donc un jeu qui utilise le schéma assez classique des ‘actions lentes’. Vous pouvez jouer autant que vous voulez (pas de mécanismes de point d’actions) mais les choses prennent du temps à faire. Construire un bâtiment niveau 1 c’est quelques secondes, passer un bâtiment niveau 9 au niveau 10, c’est énormément de ressources mais aussi 2h. Mécanisme classique donc et si on ne farme pas du monstres, on farme des ressources, avec ses mines. Mais au moins, elles le font toutes seules, pendant qu’on dort par exemple.

Mais il faudrait peut-être que je présente le jeu. Ici tout se joue dans un système planétaire (pour l’alpha uniquement deux planètes étaient jouable).  Vous aurez le choix entre, à priori, trois races, une orientée bourrin, une défense et une recherche scientifique. Et vous allez devoir faire prospérer votre petite base, en construire une autre, faire des quêtes, vous battre contre les autres joueurs, faire des guildes et surtout faire de la politique.

Parce que SO (le petit nom de Space Origin) est à mon avis un jeu axé sur la politique. Vous pouvez vous présenter aux élections pour devenir empereur ou ministre, vous pouvez voter, faire des campagnes, des discours, etc. C’est à la fois un bon moyen d’être sur d’avoir une durée de vie assez longue (vu que c’est les joueurs qui créent le contenu) mais c’est aussi un quitte ou double. Avec des joueurs de type Kevin WoWesque, ça ne va pas voler haut et au revoir les joueurs … Enfin, on verra bien et puis j’aime bien les jeux orientés politiques (mais j’espère que la partie exploration et surtout négoce marché sera suffisamment abouti pour permettre un vrai plaisir de jeu)

Concernant le jeu en lui même, pour une alpha, moi qui est l’habitude des béta privés MMO, il était plutôt bien ficelé. Alors oui il y avait des bugs (et de jolie trace javascript ou json en popup), oui le mécanisme de marché est à mon sens à revoir parce qu’en l’état inutile et contre-productif [Ben oui pourquoi me faire chier à vendre ou acheter aux autres joueurs et devoir attendre que les vaisseaux cargos fassent des heures de voyage alors que je peux acheter / vendre de manière instantané, pour un meilleur prix sur la place de marché ‘gouvernementale’, mais n’empêche, le jeu se tenait plutôt bien, l’arbre des technologie étaient déjà pas dégueu du tout, et surtout, mais surtout, l’équipe en face à gérer comme des pros. Alors ok, animer un jeu avec 220 joueurs c’est pas comme animer avec une communauté de 2000 ou 5000. Mais un chan irc avec des dev sans arrêt présents, des bugs corrigés rapidement et des events les uns après les autres, certains clairement prévus d’autre à priori créé au dépotés en fonction des actions des joueurs, ben perso je dis chapeau. Et cela présage, enfin j’espère d’une sortie avec du contenu et des équipes de GM à l’écoute et qui ajouteront des choses de manières régulières. Bon j’avoue que j’espère également la version finale proposera plusieurs forme “d’empire” possible, démocratique, tyrannique, pkoi pas une théocratie ?, ou un système où son nombre de voix dépends de sa fortune, etc… [Et donc différente façon à chaque fois de conquérir le pouvoir suprême] possible et que l’on pourra choisir son implantation en fonction de cela.

Je vous ai donné envie de tester ? Alors ben il va falloir attendre l’alpha vient de se terminer. Mais par contre une béta est prévue (en juin il me semble) et là il va falloir beaucoup plus que 220 joueurs, donc vous avez toutes vos chances pour tester SO.:)

Avant de terminer mon billet un petit point sur les skills de communicants / marketing de l’équipe de SO. Là rien n’a dire. Des interviews sympas (ici et ici)  au milieu de l’alpha pour faire parler d’eux et montrer le jeu  et surtout une campagne ulule qui était (toujours à mon avis) une excellente idée marketing.

Je m’explique.

La souscription Ulule avait un montant de 2500 euros. Autant dire, pour un studio de dev de 15 personnes (même si oui tout le monde est pas forcément à plein temps, etc etc, mais prenons même juste 5 personnes), c’est ridicule comme somme. Comparé à ce que doit sortir une société de 5 ( ou 15 personnes). Donc un petit montant qui du coup permettait de présager d’une réussit de la souscription. Mais une souscription qui a eu, AMHA, de faire parler d’eux. Moi clairement sans la souscription Ulule, je n’aurais jamais entendu parler de SO, je ne leur aurais jamais donné de sous, je n’aurais pas joué à l’Alpha 3, je n’aurais pas RT leur tweets, etc etc …

Pour moi au final, leur souscription Ulule était plus une action de communication qu’un moyen de récupérer des fonds (même si on crache jamais sur des sous, on est d’accord). Et ce fut un succès, une idée géniale. Qui en plus a permis de fédérer un noyau dur de Ululeur qui seront autant d’évangéliste pour SO. Juste brillant ! (et si je me trompe, et ben tant pis, c’était quand même brillant comme stratégie des communication, même si c’était pas fait exprès ! )

 

Allez op, une petite vidéo de découverte du jeu :