Philippe j’en ai entendu parlé par ‘mon réseau’. (tiens j’ai l’impression d’être ‘un grand’, quand je parle de ‘mon réseau’. Comme si ça faisait 20 ans que j’étais dans le milieu). Je sais plus qui un jour, m’a dit ‘tu connais Philippe Méda ? Non ? Faut absolument que tu parles avec lui, c’est une pointure’. Résultat, je me suis mis à le suivre sur twitter (oui je sais, logique). Finalement je l’ai croisé au Lift 2010, on a discuté, on s’est recroisé après et effectivement il est vrai que c’est une pointure. D’où la raison de cette MadInterview, parce que j’avais envie de lui poser des questions. J’ai d’ailleurs mis beaucoup de temps à écrire les questions, voulant faire une interview sérieuse, ‘pro’, hésitant même à enlever les questions jdr ou jeux vidéos (j’ai d’ailleurs bien fait de ne pas les enlever, mais vous verrez ça par vous même). Au final cela donne une interview comme je les aime à la fois sérieuse (créateur de startup, vous devez lire les réponses de philippe) et ludique ( j’en reviens toujours pas moi … ). Et puis comme ça, cela me permet à mon tour de dire ‘Quoi vous êtes en Paca, vous montez une boîte et vous ne connaissez pas Philippe Méda ?? Il faut absolument que vous parliez avec lui … ‘ 🙂
Ah et une dernière chose, Philippe gagne, et pour longtemps je pense, le titre de celui qui a répondu le plus rapidement à une Mad Interview’ 7 heures et 14 minutes après avoir envoyé les questions, j’ai reçu ses réponses. Oui vous avez bien lu 7 heures et 14 minutes pas une de plus… qui dit mieux ?
1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais tu ?
Professionnellement, accoucheur de startup, facilitateur de business et copilote d’entreprises innovantes.
Ta cyber life
2 — Tiens-tu des sites/blogs ?
Oui, le blog de mon agence de conseil que je co-écrit à intervalles réguliers avec mon associée et épouse à la ville.
3 — lesquels (les urls sont acceptées) et de quoi parlent-ils ?
Nous parlons sur www.merkapt.com d’entrepreneuriat, de multiculturalité, d’innovation de business model et d’innovation technologique, de stratégie d’innovation et de parrainage entre entrepreneurs.
C’est un très bon exercice de formalisation de nos idées, de nos recherches sur ces sujets assez pointus et de partage avec différents réseaux d’entrepreneurs et d’étudiants.
4– est ce que tu en tenais d’autres que tu as arrêté ? Si oui lesquels et pourquoi les avoir arrêté ?
Non pas vraiment. Tenir sérieusement ce blog avec un objectif d’un article de fonds par semaine est déjà une gageure.
5– Plutot twitter(identi.ca) ou facebook ? quelles utilisations as tu des deux ?
Twitter sans hésiter (@Phil_Merkapt pour moi et @b2bmentoring pour Stéphanie) dans la mesure où nous travail est en B2B et dans des marchés très technophiles. Facebook est plus pour moi B2C et grand public. Pas vraiment nos centres d’intérêts.
6– Es tu addict au Net ? si oui tu as une ou deux anecdotes sur le sujet ?
J’essaye de me persuader que non, mais je me vois mal faire la moindre recherche d’information en retournant dans des bibliothèques universitaires, en consultant le bottin pour trouver les coordonnées de mes contacts, ou en attendant patiemment une newsletter papier pour m’informer de l’activité d’un réseau. Le net n’est pas une addiction, c’est un nouveau muscle que tout le monde utilise.
7– Sur le net on peut te trouver où ?
Le hub c’est merkapt.com, mais je suis aussi actif sur Linkedin et Twitter.
Le boulot
8– qu’est ce que tu fais comme boulot ?
Du conseil et de la formation en stratégie d’entreprise. Nos clients vont de la startup à Gemalto, ou EADS. Nous avons un spectre large et nous aimons cela !
9– Ton bureau au boulot, il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)
La photo in situ et sans retouche du bureau principal. (nd MrJmad : je suis juste complétement jaloux là… complétement… )
10– Et au fait pourquoi le nom Merkapt ?
C’est un mélange de raisons :
- mercatique (le québécois pour marketing)
- un k dans le nom parce que le graphisme du k est toujours intéressant
- un nom court qui passe à l’international
- disponible en .com et .fr
11– Avant d’être a ton compte, tu étais salarié non ? pourquoi avoir changé ?
Outre la crise existentielle classique de la mi-carrière qui est d’une banalité affligeante mais qui est aussi un moteur puissant, c’était un constat. Celui de se dire qu’en poste de direction en entreprise, on apporte sa valeur ajoutée que très peu de fois. Peut-être lors de 5 ou 6 jours dans l’année. Et le plaisir que l’on a dans le travail est proportionnel à cette fréquence. Je voulais donc trouver un terrain de jeu où je pouvais avoir ce plaisir au moins 3 jours par semaine…
12– Avec le recul, tu le referais ? passer “du coté des patrons” ?
Oui avec moins d’hésitations. Mais c’est une aventure culturelle compliquée, à laquelle nous sommes superbement mal préparés en France. Avoir travaillé avec de nombreux pays en Europe et au-delà, à la réflexion, a beaucoup facilité la tâche.
13– Si tu pouvais revenir au moment où tu t’es lancé, tu te donnerais quoi comme conseil ?
Fais exactement pareil mais en t’inquiétant moins ? C’est peut être un peu prétentieux mais finalement je me suis bien débrouillé en parvenant à retrouver mon “salaire” tout de suite et sans vivre de trou d’air dans l’activité.
14– Qu’est ce que tu donnerais comme conseil à un créateur d’entreprise que tu croiserais dans la rue ?
Dans la rue, rien parce que le temps serait limité et qu’il faut beaucoup écouter avant de se risquer à conseiller. Mais de façon générale je pourrais lui dire ce qui le fera échouer : garder son projet secret en pensant que l’on va lui voler et/ou attendre que tous les clignotants soient au vert pour démarrer.
15– Pour toi, qu’est ce qui différencie un bon patron de startup d’un mauvais ? (pas de réponses du style bon et mauvais chasseurs hein)
En restant général et cohérent avec la réponse du dessus : sa capacité à s’ouvrir aux autres et développer un réseau autour de son projet. C’est un atout majeur des “bons” patrons de startups et tellement répété, que l’on croie que c’est donné à tout le monde. Ce n’est pas le cas, loin de là.
Ensuite un bon dirigeant à bien digéré qu’une startup n’est pas une entreprise. Les ratios financiers et comptables de s’appliquent pas, il n’y a pas de visibilité à 3 mois, on touche plus de subventions que ce que l’on fait de CA (si l’on fait du CA), il n’y a pas d’équipe structurée, etc. Cela demande une capacité de pilotage très particulière, très adaptative.
Enfin il va souvent faire des pieds et des mains pour commencer à arriver sur un marché rapidement, même avec un bidule pas bien fini. Et apprendre de ce qui va se passer.
Ce sont trois qualités rarement conjuguées, mais décisives. Elles sont plus souvent partagées entre deux ou trois associés fondateurs (le réseauteur, le pilote, le fonceur — je n’ai pas dit chasseur hein ?).
16– Je sais que tu publies tes supports de cours sous une licence Creative Commons. Et je trouve ça plus que bien. Pourquoi le fais tu ?
Nos formations sont une partie de nos “produits” et je suis très feignant efficace dans la gestion des mes efforts. Il est plus facile de laisser le marché s’emparer de ce que nous faisons, l’apprécier (on espère), le redistribuer (on encourage) et généralement revenir vers nous (on apprécie).
Il y a un bon karma qui est généré (ou beaucoup de whuffies) quand on fait cela. Cela nous permet de dire que nous n’avons pas de méthodes magiques à proposer à nos clients et que nous sommes très clairs et ouverts sur nos méthodes de travail.
17– La licence CC que tu utilises n’est pas une licence libre. Si on va jusqu’au bout du raisonnement, pourquoi ne pas publier carrément tes support dans une licence libre ?
La réponse honnête est que je n’y ai pas réfléchi assez, je peux donc me laisser convaincre.
Maintenant dans l’intention, je ne suis pas excité par le fait que quelqu’un fasse un copié-collé de ce que nous faisons pour essayer de le refaire à l’identique. Ce serait éminemment inefficace, mais le métier du conseil étant ce qu’il est (la variance sur les compétences des uns et des autres a une répartition très étendue, pour le dire élégamment), cela arriverait forcément. (nd MrJmad : c’est très élégamment dit ça.. tu devrais faire de la politique)
18– Allez, jouons à prédire le futur, quels seront, à ton avis, les prochains domaines d’activité innovant ? les domaines qui vont devenir follement excitants pour ceux qui auront la chance d’y travailler ?
Technologiquement et à 3-5 ans c’est la diffusion du web dans notre environnement au-delà du navigateur et du téléphone. Le web dans la voiture, dans la TV (enjeu majeur en 2011, on commence à peine à égratigner le sujet), dans l’affichage du métro, en vitrine des agences immobilières…
Si on réfléchie une minute par exemple aux informations sur les vols d’avions : arrivées, retards, n°de vol, destination, … Ce sont des informations qui devraient être diffusées simultanément sur le site web de de l’aéroport, sur les panneaux dans le hall d’arrivée, sur l’appli iPhone de la compagnie, dans la tour de contrôle, etc. Il est inévitable que ce soit géré de façon plus centralisée à partir d’un backoffice consolidé et que cela soit ensuite propagé dans une multitude de canaux étroits et spécifiques. Alors qu’aujourd’hui nous n’intégrons que peu de chose et traitons l’information par exception.
Du web partout mais formaté à une kyrielle d’usages spécifiques. C’est ma vision du web 3.0.
19– Et vus qu’on en est à parler d’innovation, pour toi, c’est quoi l’innovation ?
L’innovation c’est changer les esprits. Par opposition à inventer qui n’est que créer de nouveaux objets.
Dans le meilleur des cas en France nous inventons, sans que cela ne change en rien les usages, les marchés… Nous faisons du concours Lépine.
20– D’ailleurs, tu penses que c’est encore possible, 4 gus dans un garage qui révolutionnent un domaine entier ? et dans une dizaine d’année, ça le sera aussi ?
Oui toujours. Maintenant c’est une telle accumulation de circonstances extravagantes et improbables, que l’on ne peut pas faire grand chose avec ça. Il y a une place pour les phénomènes rares et miraculeux, mais ils ne me fascinent pas. Comment décide-t’on d’être les Beatles ou Steve Jobs ?
En ce qui me concerne je suis plus intéressé par les choses plus reproductibles, et qui sont déjà hautement complexes à faire aboutir.
21– Revenons sur ton taff, tu parles de copilotage de l’innovation, mais comment tu fais pour copiloter ? Est ce que ça demande d’avoir en face de soi un ‘type’ de patron avec des qualités ?
Certainement quelqu’un avec qui le courant passe et qui me donne la permission de prendre une partie des commandes, de discuter ouvertement des conditions de décollages et d’atterrissages. Pour cela il faut que j’ai à faire à un entrepreneur, dans le sens où il doit pouvoir décider seul (ou avec quelques associés actifs et identifiés). Si l’on doit reporter à un comité de vingt personnes pour changer la couleur des rideaux dans la salle de réunion, là je fuis !
C’est une activité qui est fondamentale pour sortir les dirigeants de leur solitude décisionnelle, avec quelqu’un de compétent et qui va guider les décisions sans agenda personnel (prime de fin d’année, stock options, ne pas se faire virer…).
C’est aussi une relation de confiance qui commence pour diverses raisons, mais qui se maintient dans le temps.
Ta vraie life, quand tu es pas au boulot
22 — Ton bureau chez toi il ressemble à quoi ? (si tu as une photo …)
La partie privée le reste le plus possible, mais nous sommes nous aussi des entrepreneurs et nous avons des laptops… Même si nous avons une bonne discipline, il arrive régulièrement que le salon ou un bureau à la maison soit mis à contribution !
23– Marseille, combien de temps ça fait que tu y vis ?
J’ai fait beaucoup d’allers-retours. J’ai commencé à y arriver par le Lycée Thiers, j’ai fait une partie de mes études à Luminy et ensuite j’ai pas mal bougé. Je suis revenu m’y fixer de façon stable il y a plus de cinq ans.
24– A ton avis, qu’elle est son plus grand défaut, sa plus grande qualité, à la deuxième ville de France ?
Le défaut majeur est évident pour moi : aucune ambition culturelle sérieuse et donc un monde économique très, très médiocre. Les deux pour moi sont très liés. Sans culture, les jeunes baignent dans un univers très étroit (j’essaye de ne rien dire de mal sur le foot… j’essaye) et en terme d’emploi derrière c’est le moyen âge.
Sa plus grande qualité… Question difficile. J’en voie beaucoup mais toutes sous-estimées et sous-exploitées. La ville aurait presque tous les atouts pour devenir une Miami méditerranéenne : un pivot économique et culturel transfrontalier. Mais c’est difficile quand le gros des financements publics passent dans la construction de toits pour les stades (ah, mince j’ai dérapé !).
25– Tu t’investis dans des trucs précis ? projet divers / art / asso ?
Je suis actif le plus possible avec l’association Entreprendre Paca. J’y accompagne des entreprises bénévolement et essaye d’apporter de l’énergie dans un certains nombre de projets portés par l’association.
26– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?
Le fait d’avoir pu changer trois fois de carrière dans ma vie professionnelle, et penser que ce n’est pas fini.
27– tu es/ as été roliste ?
Oui avec du classique ADD et CoC au Lycée ! J’ai même commencé en réalité avec les premières éditions importées de DD par Gygax où Elfe était une classe (du coup je n’hésite pas à parler technique !). (nd MrJMad : hé ben tu vois, là tu m’as scotché définitivement … j’aurais jamais pensé que tu étais rôliste … comme quoi .. )
1. Branchement dont vous êtes le héros : si tu as répondu oui à la question 27 passe à la 28 sinon à la 29, les questions peuvent être au passé si tu as arrêté.
28– tu joues à quel style de jeux ? plutôt joueur ou MJ ? tu aimes jouer au jdr pourquoi ?
Bien que ce soit terminé depuis longtemps, je pense que je serais plus intéressé par du théâtre ou de l’improvisation si j’avais un peu de temps.
29– les jeux vidéos, tu y joue un peu ?
Oui, c’est absolument indispensable pour mon travail ! Non ? Si, si !
Branchement dont vous êtes le héros : si à la question 29 tu as répondu oui va à la question 30 sinon va à la question 31, là pareil les questions peuvent être au passé si tu as arrêté.
30– tu joues à quoi ? tu aimes quoi comme type de jeux ?
Je suis très éclectique, mais je retrouve un peu de plaisir rôliste avec Fallout3 récemment, ou Red Dead Redemption.
30bis– ton premier souvenir de jeux vidéos ? , ton dernier coups de coeur ?
Le premier, premier, Pong sur la TV familiale (une révolution) et un an après, un centipede tapé à la main et sauvegardé sur cassette avec un ZX81.
31– tu as d’autre passion, loisir ? lesquelles ?
Les sports de combats pendant de nombreuses années, la régate depuis 5-6 ans (un peu en standby) et la SF avec la hard science, ou la SF plus vintage et politique des années 70. (nd MrJMad : faut qu’on parle bouquin tout les deux …. )
32– parle nous plus d’une de tes passions non jeux vidéos / jeux de rôle / bouquins. (depuis quand, ça consiste en quoi, pourquoi tu aimes .. )
La voile a été un univers que j’ai découvert sur le tard, mais qui est très stimulant quand on commence à régater avec des engins un peu longs, avec une équipe bien entraînée et des conditions un peu “sportives”. De très belles sensations.
4. Les bouquins
33– Tu lis ? un peu , beaucoup , passionnément, à la folie ?
34– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sorts pas ?
35– SF, MedFan, Bitlit, c’est du chinois pour toi ? sinon tu as un préféré ?
Pour répondre aux deux questions à la fois : oui, beaucoup de de tout. Avec donc une certaine prédilection pour la SF (Greg Egan ou Paolo Bacigalupi pour citer des auteurs récents), des auteurs plus classiques comme Borges, les rares français surdoués (Jarowsky, Kloetzer), ou du weird (China Miéville).
36– En ce moment tu lis quoi ?
Là je devrais un peu me bouger et reprendre la lecture de “Internet Architecture and Innovation” de van Schewick et “La carte et le territoire” de Houellebecq qui est un cynique antique téléporté au XXIe siècle…
37— Ton livre préféré ?
Avoir un livre préféré c’est renoncer à trop de choses.
38– Ton livre de chevet actuel ? Pourquoi ?
Souvent Borges, quelque soit l’opus, pour le plaisir de la langue.
39– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant, tu as fini ?
Aucun, il est très rare que je me fasse avoir, et si c’est le cas je bat en retraite très vite.
Question pour me faire mousser
40– Est ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi ? (que ça soit oui ou non)
Oui depuis que l’on s’est rencontré IRL ! Et cela me permet de voir des livres de la collection Atalante qui sort des choses toujours intéressantes, mais très peu critiquées par ailleurs.
Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaitre
41– Tu es plus Leslie Nielsen ou Matt Damon ? pourquoi ?
Leslie Nielsen parce qu’il sait rester imperturbable dans le chaos le plus total.
42– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie , un nanard, tu choisirais quoi (tu dois choisir un de chaque et si possible donner une explication) ?
Bon puisque c’est comme ça :
- “Cleer” de Kloetzer, un très grosse (bonne) surprise,
- “Casino” de Scorcese que je viens de revoir avec toujours autant de plaisir,
- “Californication” parce que tout le monde a une deuxième chance, même Duchovny,
- “L’homme qui valait trois milliards” parce que c’est générationnel, et
- “In the Mouth of Madness” parce que Carpenter y est au top.
43– Et si tu devais me conseiller un livre ? en français ? un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie ? et qui en plus me plaira ?
Si c’est pour ne pas rater sa vie, indubitablement “Fictions” de Borges.
44– Ton pire souvenir scolaire ?
Le matin, toutes les années de Lycée.
44bis — Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?
Chercheur : “been there, done that, got the T-shirt”.
45– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?
Ahahaha… Archiduchesse en ce moment (bon travail Patrice).
46– Tu es plus ratatouille ou paella ?
Paëlla. La ratatouille est à la cuisine, ce qu’un accident de la route sur une départementale est à la F1.
Juste avant la fin, un peu de liberté
47– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?
48– Et donc, la réponse ?
49– Un coup de gueule à passer ?
50– Un sujet qui te tient à coeur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?
Plus rien, je suis é-pui-sé !
Comme quoi on ne profite jamais assez de sa liberté.
Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin … )
Sérendipité. Même si c’est trendy, les découvertes sont vraiment là où elles ne sont pas attendues.