Pourvu que votre projet ne marche pas…

 De tout et de rien  Comments Off on Pourvu que votre projet ne marche pas…
Apr 252011
 

Comme promis, le deuxième petit billet en mode mauvaise foi de la journée.

Ce billet est directement inspiré d’une courte discussion que j’ai eu sur irc avec monsieur magopian, jeudi ou vendredi matin.

Imaginons donc que malgré mon premier billet qui vous explique pourquoi il ne faut surtout pas tenter de concrétiser vos idées, vous l’ayez fait quand même, fou que vous êtes.

Vous avez donc passé des heures, des jours, de nuits à travailler sur votre concept. A passer d’une vague idée, de graphiques jetés sur une feuille, de notes gribouillées sur un moleskine à … quelque chose de fini. Que ce soit un jeu vidéo, un site web, un jeu de plateau ou de carte, un roman, un livre des règles de Jdr, des morceaux de musiques ou un court métrage, cela ne change rien.

Vous en avez donc chié, un maximum. Vidangez des litres de café, oubliez de vous doucher plus souvent qu’à votre tour, pris tout vos jours de vacances pour faire avancer votre idée folle.

Et voilà, c’est bon.

Vous avez votre première version. Et vous êtes prêt à voir si votre bébé va trouver son public… Je n’aime décidément pas le mot produit, qui pour moi à toujours une connotation bassement ‘commerciale’. Après tout ce n’est pas qu’un produit, c’est aussi et surtout, votre bébé, un rêve qui se matérialise.

Et bien, là, à ce moment, je vous le dit, priez pour que votre projet se casse la gueule. Croisez les doigts pour qu’il ne génère que dédain et désintérêt.

Pourquoi ?

Voilà pourquoi.

Si votre projet fonctionne, cela veut dire que des gens vont l’utiliser, vont l’aimer. Cela veut dire que va naître lentement autour de lui une communauté d’utilisateur ou de gens qui l’apprécie (si on parle de roman/court métrage/musique). Des gens qui vont avoir des envies, des demandes. Qui vont vouloir que vous alliez plus loin. Que vous vous remettiez au travail, pour une V2, pour une suite, pour d’autres morceaux.

Vous pensez que vous alliez pouvoir dormir à nouveau ? Que NENNI !!

Et puis vous même vous allez vous prendre au jeu. Vous allez vous sentir obligé de faire connaître votre bébé. D’en parler. De faire, oh mon dieu non, du marketing autour de lui. Pour que de plus en plus de gens le connaissent, l’utilisent. Et puis aussi trouver des moyens de le monétiser, parce que c’est bien beau de travailler pour les beaux yeux de la reconnaissance des gens, mais vous aimeriez que bon, votre bébé finance au moins le café que vous dépenser à le maintenir à bout de bras.

Et tout cela va vous prendre encore plus de temps.

Et va par la même rendre encore plus difficile les améliorations que vous aimeriez faire, les suites… Sans même parler de celles que vos utilisateurs voudraient que vous fassiez. Et sans que vous vous en rendiez compte, vos enfants vont grandir, vos week-end vont défiler, vous allez boire de plus en plus de café, oublier de plus en plus de douches …

Vous en viendrez même, à le détester ce si beau projet, ce bébé qui vous prend tout votre temps, vous bouffe votre vie…

Alors que si, tout gentiment, votre projet avait été un four, un horrible bide hué par la critique. Tout aurait été plus simple.

Vous auriez pu retourner à votre petite vie tranquille, diminuez votre consommation de café, vous douchez à nouveau tout les jours.

Il vous aurait suffit de parler des concepteurs géniaux incompris de leur vivant, parler d’un problème de timing, du fait que le monde n’était pas encore prêt, le marché pas mur. Que c’est les gens qui sont des cons.

Et en plus, vous auriez été heureux, ayant pu gouter à la satisfaction suprême d’avoir accompli quelque chose.

Alors oui, je vous le dit, pourvu que votre projet soit un bide …:)

 

Comme promis, le deuxième petit billet en mode mauvaise foi de la journée.

Ce billet est directement inspiré d’une courte discussion que j’ai eu sur irc avec monsieur magopian, jeudi ou vendredi matin.

 

Imaginons donc que malgré mon premier billet qui vous explique pourquoi il ne faut surtout pas tenter de concrétiser vos idées, vous l’ayez fait quand même, fou que vous êtes.

 

Vous avez donc passé des heures, des jours, de nuits à travailler sur votre concept. A passer d’une vague idée, de graphiques jetés sur une feuille, de notes gribouillées sur un moleskine à … quelque chose de fini. Que ce soit un jeu vidéo, un site web, un jeu de plateau ou de carte, un roman, un livre des règles de Jdr, des morceaux de musiques ou un court métrage, cela ne change rien.

 

Vous en avez donc chié, un maximum. Vidangez des litres de café, oubliez de vous douchez plus souvent qu’à votre tour, pris tout vos jours de vacances pour faire avancer votre idée folle.

 

Et voilà, c’est bon.

 

Vous avez votre première version. Et vous êtes prêt à voir si votre bébé va trouver son public… Je n’aime décidément pas le mot produit, qui pour moi à toujours une connotation bassement ‘commerciale’. Après tout ce n’est pas qu’un produit, c’est aussi et surtout, votre bébé, un rêve qui se matérialise.

 

Et bien, là, à ce moment, je vous le dit, priez pour que votre projet se casse la gueule. Croisez les doigts pour qu’il ne génère que dédain et désintérêt.

 

Pourquoi ?

 

Voilà pourquoi.

 

Si votre projet fonctionne, cela veut dire que des gens vont l’utiliser, vont l’aimer. Cela veut dire que va naître lentement autour de lui une communauté d’utilisateur ou de gens qui l’apprécie (si on parle de roman/court métrage/musique). Des gens qui vont avoir des envies, des demandes. Qui vont vouloir que vous alliez plus loin. Que vous vous remettiez au travail, pour une V2, pour une suite, pour d’autres morceaux.

 

Vous pensez que vous alliez pouvoir dormir à nouveau ? Que NENNI !!

 

Et puis vous même vous allez vous prendre au jeu. Vous allez vous sentir obligé de faire connaître votre bébé. D’en parler. De faire, oh mon dieu non, du marketing autour de lui. Pour que de plus en plus de gens le connaissent, l’utilisent. Et puis aussi trouver des moyens de le monétiser, parce que c’est bien beau de travailler pour les beaux yeux de la reconnaissance des gens, mais vous aimeriez que bon, votre bébé finance au moins le café que vous dépenser à le maintenir à bout de bras.

 

Et tout cela va vous prendre encore plus de temps.

 

Et va par la même rendre encore plus difficile les améliorations que vous aimeriez faire, les suites… Sans même parler de celles que vos utilisateurs voudraient que vous fassiez. Et sans que vous vous en rendiez compte, vos enfants vont grandir, vos week-end vont défiler, vous allez boire de plus en plus de café, oublier de plus en plus de douches …

 

Vous en viendrez même, à le détester ce si beau projet, ce bébé qui vous prend tout votre temps, vous bouffe votre vie…

 

Alors que si, tout gentiment, votre projet avait été un four, un horrible bide hué par la critique. Tout aurait été plus simple.

 

Vous auriez pu retourner à votre petite vie tranquille, diminuez votre consommation de café, vous douchez à nouveau tout les jours.

 

Il vous aurait suffit de parler des concepteurs géniaux incompris de leur vivant, parler d’un problème de timing, du fait que le monde n’était pas encore prêt, le marché pas mur. Que c’est les gens qui sont des cons.

Et en plus, vous auriez été heureux, ayant pu gouter à la satisfaction suprême d’avoir accompli quelque chose.

 

Alors oui, je vous le dit, pourvu que votre projet soit un bide …:)

Pourquoi il ne faut jamais mettre en pratique ses idées..

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Apr 252011
 

En ce beau (et chaud) lundi de Pâques, j’ai eu envie d’écrire quelques billets (surement deux, si j’ai le courage) ouvertement de mauvaise foi. Voici le premier, où je vais tenter d’expliquer pourquoi c’est bien de ne pas mettre en pratique ses idées.

On a tous des idées, plus ou moins souvent, plus ou moins réalistes, mais on en a tous. Que ça soit une par jour/heure ou mois, parfois la lumière se fait dans notre esprit et on est sur d’avoir un super concept, inventer un truc révolutionnaire.

On a tous pensé à facebook avant facebook, groupon avant groupon, la voiture électrique ou à cassoulet avant qu’elles soient inventées.

Mais on les garde dans nos têtes bien au chaud. Et c’est bien mieux comme cela ?

Pourquoi ? Parce que de toute façon on a pas le temps, on a le jardin à motoculter, un truc à finir pour le boulot, on est trop fatigué pour faire un truc, le dernier épisodes d’une série à voir (ou le dernier Harry Potter, important ça), une instance Rift à faire, etc etc …

Et puis les idées, le plus dur c’est de les avoir.

En plus, ce qui est important quand on garde ses idées au stade d’idées c’est que :

  • On peut refaire le monde entre potes, autour d’une bière, en discutant de ses fantastiques idées. ‘Tu imagines comme ça serait trop bien un site ou on échangerait que des petits messages de textes ? Ha ouais trop cool et on pourrait injecter des messages de pub parfois…’
  • Comme ca reste que des idées, dans le monde de notre tête, elles sont toujours parfaites.
  • On évite de devoir se confronter à la réalité et de devoir se dire que finalement notre idée était pas si bien que ça, pas si cool et que finalement on est donc pas forcément le grand esprit fécond et sans faille que l’on pense être.

Et si jamais, un jour quelqu’un qui aura eu la même idée que nous (pardon qui nous l’aura volé en lisant nos pensées ou en écoutant nos discussions nocturnes entre potee), ose, lui, la mettre en pratique, alors la c’est encore mieux.

Pourquoi ?

Parce qu’alors, on pourra :

  • S’enorgueillir de l’avoir eu avant lui et d’être donc carrément intelligent.
  • Disséquer tout ce qu’il fait en donnant son avis sur comment il aurait du faire pour que ça soit mieux..
  • Expliquer comment vous aurez fait vous, pour que ca soit une vraie réussite (ça marche encore mieux si au final la réalisation concrète foire complétement. Là vous pourrez dire ‘Si ça avait été moi, ça aurait fonctionné, c’est juste que c’est que des branlots).
  • Râler que vous n’avez pas assez de temps pour réaliser vos propres idées et que des gens moins talentueux que vous le font à votre place, râlez après votre boulot, votre femme et la société. Expliquez que vous gâchez votre talent, que vous êtes un incompris et que si vous pouviez avoir 100% de votre temps pour créer, alors on verrait ce qu’on verrait.

Donc oui, il vaut mieux ne jamais tenter de mettre en pratique ses idées. Et garder sa petite routine, son petit monde plein de rêves dans sa tête.

Et puis c’est la seule façon d’être sur que le pire du pire puisse vous arriver. Le pire du pire, dans votre petite vie tranquille et bien rodée étant, bien entendu que l’une de vos idées soit suffisamment bonne pour fonctionner…:)

Explication de texte :

Cette idée de billet m’est venu en repensant à une discussion pendant le dimanche après-midi à Djangocong. Je parlais de polargeek avec No et Exirel et je disais que j’avais pris la décision de ne plus rien écrire tant que je n’avais pas fini mon polar geek. En y repensant le soir même, je me suis rendu compte que ça m’arrangeais bien au final, vu que cela me permettait justement de garder mes autres histoires, que dans ma tête où forcément, elles sont parfaites. Et je ne parlerais pas (enfin si mais bon), de chaque retour de vacances, où je déprime pendant 2 jours parce que je n’ai ‘rien fait’ pendant mes vacances, trop occupés à bosser pour le boulot ou glander.

Jun 302010
 

Je twittais hier un lien parlant du décret d’application mettant en place les EIRL. Quelques discussions plus tard je me dis que je vais rapidement donner mon avis sur le sujet. Au risque de dire des bêtises en me trompant.

1- AutoEntrepreneur Vs le reste

Déjà je vais expédier rapidement la comparaison avec l’autoentrepreneur. Pour moi le statut d’AE reste un statut de complément ou un statut de test. On devient AE quand on est salarié (ou retraité mais bon c’est pour moi inique de devoir travailler pendant sa retraite) et que l’on veut soit tester un concept rapidement avant de se lancer soit avoir quelques compléments de revenus.

Donc AE c’est soit un statut transitoire soit un statut d’appoint. Alors que EIRL ou EURL c’est des statuts ‘sur le long terme’.

2- EIRL vs EURL

La, je vais être sincère, je ne vois pas vraiment l’intérêt du nouveau dispositif EIRL à part d’être un effet de communication qui permet de dépoussiérer l’EURL qui peut paraître lourd et craignos pour les fringants nouveaux créateur d’entreprise. Pourquoi je dis ça ? Parce que les statuts se ressemblent beaucoup.

2-1 Les ressemblances

Ce sont deux types de structures à responsabilité limité. Donc dans les deux cas, le créateur est sensé avoir ses biens personnels protégés en cas de faillite de son entreprise. (je dis sensé parce qu’il me semble avoir lu plusieurs fois que si la faillite vient d’une faute de gestion avéré du responsable, celui ci pouvait alors être responsable sur ses bien personnels, ça serait à vérifier).

Dans les deux cas, on peut être imposé sur l’IS et non l’IR.

Dans les deux cas, il y a dépôts annuels des comptes. Alors je pense qu’effectivement pour l’EIRL cela sera peut-être plus simple que pour une EURL, mais je n’en suis même pas sur.

2-2 Les différences

L’EURL est une vrai société. Il faut donc rédiger des statuts, la faire immatriculer et avoir des Assemblées générales tout les ans. C’est effectivement une charge à prendre en compte. Mais si on regarde bien les statuts on les écrit qu’une fois et on les modifie que très rarement. L’assemblée générale, faut la faire tout les ans, mais ça reste assez bateau (et puis il y a des conseils pour ça).

L’EIRL fonctionne par contre avec un principe de dépôt de déclaration des biens, droits ou autre que l’entrepreneur va affecter à son EIRL. Ce qui veut dire de la paperasse à faire et à déposer à l’organisme qui va bien. Et si c’est des biens immobilier il faut faire des actes notariés. De nouveau de la paperasse. Et on ne sait rien sur comment faire si on change l’affectation des biens. Cette affectation des biens doit donner lieu à une comptabilité autonome (et là moi je comprends gestion des amortissements pour tout ce qui est matériel) et dépôt des comptes annuels.

3- Zone d’ombre et conclusion

Il y a pour l’instant pas mal de choses que l’on ne sait pas sur l’EIRL. Comment est ce que cela fonctionne lorsqu’on veut rajouter des biens dans la déclaration d’affectation ? Genre la location d’un local, l’achat de nouveau PC, comment cela se passe ? Comment amende-ton notre déclaration ?

L’EURL permet à la fois d’être transformé en SARL ou alors d’avoir des salariés, est ce que cela sera possible avec une EIRL ?

Au final, la grande différence est, j’en ai l’impression de troquer la paperasse générée par l’immatriculation d’une société par celle dû à une déclaration d’affectation de ressources à son activité.

D’un point de vue personnel, je ne suis pas vraiment sur que les créateurs d’entreprise soit gagnant au change. En fait, là comme ça, la création du statut EIRL me fait plus penser à un effet d’annonce, le statut spécial pour ‘les gens de l’internet’ et j’ai vraiment du mal à voir son intérêt réel comparé à une EURL. Surtout tant qu’on aura pas plus d’info sur les transformation possible en autre type de structure ou sur comment se passe les embauches. Mais je peux me tromper. Et si j’ai loupé une info qui ferrait que le statut d’EIRL serait vraiment top moumoute, j’espère qu’on m’en informera à travers les commentaires 🙂

Mar 272010
 

Ca fait quelques temps que je me dis que je vais écrire un billet sur le sujet. Et quelques temps que je me dis que non, ça ne sert pas à grand chose et que je vais perdre mon temps (et vous faire perdre le votre) en écrivant sur un sujet qui a déjà fait couler tellement d’encre (je pourrais dire qui a fait transiter tellement de bytes, mais je trouve que la vieille expression est bien plus jolie).

Mais au final, l’annonce du lancement de la plateforme Izneo (est ce une référence à celui qui voulait devenir calife à la place du calife ?) m’a décidé à écrire un billet sur les TOD et plus largement sur le marché des Trucs numériques.

Parce que j’ai un peu l’impression que bien souvent, les sociétés de contenu, on va dire, partent du principe que On Demand ça veut dire ‘on va vous prendre pour des cons et s’en mettre plein les poches’.

Je prend un exemple. La série The Mentalist, diffusé sur TF1. Je n’ai pas regardé les épisodes en diffusion le mercredi soir. (j’aime regarder les épisodes dans l’ordre, déjà que la VF …) J’aurais pu les enregistrer puis les remettre dans l’ordre mais j’y ai pas pensé. Mais bon, je me suis dit, je vais voir si je peux pas les regarder en VOD. Je vais donc sur le site de TF1 et là… j’hallucine complet. Un épisode va me couter 1,99 euros. Et je pourrais le voir à volonté pendant 48h. Après, plus rien.

Donc je fais le calcul. 23 épisodes pour la saison 1. soit la totalité de la saison pour 46 euros. Pour simplement pouvoir les regarder pendant 48 heures chaque épisode. Alors que sur amazon, j’ai le coffret DVD complet, pour 35 euros. Et avec des vrais DVD que je peux regarder autant que je veux, quand je le veux (même dans 3 ans) et que je peux prêter à mes amis. Alors qui va acheter de la VOD TF1 ?

Et pour izneo, c’est le même principe. 2 euros (1,99 mais bon allez, arrêtez de chipoter), pour pouvoir lire une bd pendant 10 jours ? Et après plus rien… Alors j’aime beaucoup les livres et j’adorerais les lire en numérique mais faut pas non plus déconner. 2 euros, (voir un peu plus, mais plus que la moitié du prix physique), c’est le prix que je serais prêt à payer pour une édition numérique de BD que je pourrais conserver, ad vitam. Sachant qu’en plus si j’aime je vais acheter la version papier. Mais que même si je n’achète pas la version papier, 2 euros une version numérique (voir un peu plus), ça ne me semble pas être un tarif qui va faire vendre père et mère au maisons d’éditions. Mais deux euros pour un truc lisible pendant 10 jours, sérieusement non. A 50 cents ok, ça me permet de lire une première fois pour savoir si je veux vraiment l’acheter puis de l’acheter. Mais plus.. Faut pas déconner. ( A ce point de ma diatribe, je pense que je dois préciser que je suis un gros consommateurs de bouquins, j’ai un budget mensuel bouquin compris entre 60 et 120 euros et qui monte parfois à 150 euros, donc oui des bouquins j’en achète, sans arrêt, en fait au vu de mon compte en banque, je dirais même que j’en achète trop. Voilà, la précision est faite.)

En fait, je ne comprend vraiment pas comment réfléchissent les vendeurs de TOD… parce qu’on le sait tous qu’hormi les couts d’infrastructure pour gérer les augmentations de charge (les serveurs, la bande passante tout ça), une fois le cout de production du TOD amorti, le prix de vente n’est plus que marge brute.

Donc pourquoi faire des prix aussi élevés ? Et après venir râler que les plateforme ne décollent pas ?

Pourquoi ne pas proposer des prix adéquat, qui allongeront, il est vrai, au départ, le temps de rentabilisation du TOD, mais permettront de vendre plus..

Je sais pas, ça me semble plus logique de vendre 50 000 TOC à 50 cents l’un que 1000 à 2 euros l’un. Mais peut-être que c’est pas logique et qu’il vaut mieux vendre 1000 à 2 euros. Ou alors peut-être que les vendeurs de TOD pensent qu’on est tous des salauds qui ne cherchent qu’à avoir des trucs gratuits et que donc moins cher, ça se vendra pas mieux et qu’il vaut mieux mettre un bon coup de bambou derrière le crane de ceux qui achètent que de tenter de se dire que moins cher, les gens achèteront plus… (A mais là, ça voudrait dire qu’il faudrait un peu faire confiance au consommateur…. c’est sur)
Je ne comprends pas non la volonté de vouloir rendre le TOD périssable. Pour le plaisir d’emmerder ses clients ? Par vieux réflexe d’économie de la rareté en espérant que comme ça, le gentil client qui a acheté une fois sa bd ou son épisode de série, si il veut le revoir ou le relire dans 30 jours, il va le racheter à nouveau ? Sérieusement, pourquoi ?

Enfin, une piste qui est très peu explorée, c’est celle qui a été mise en place par spotify. Pourquoi pas un tarif mensuel avec un accès illimité à des ressources juste en consultation. C’est une idée trop bien pour qu’elle soit mise en place ? Parce que bon, mais si izneo ils me disent :’pour 10 ou 12 ou 14 euros par mois, tu peux lire autant de bd que tu veux’, mais je signe tout de suite et pour longtemps. Et là, ça n’a pas d’importance que si j’arrête mon abonnement à un moment ou un autre, je me retrouve une main devant, une main derrière, parce que pendant les X mois pendant lesquels j’aurais souscrit un abonnement, j’en aurais lu des bouquins. Et ceux qui m’auront vraiment plu, je les aurais même achetés, pour les avoirs, là, en vrai.

Alors après y a les gens qui vont dire ‘ouaip mais si les gens paient 10 ou 12 euros par mois pour lire autant qu’ils veulent, ils vont plus acheter de truc’. Ha ? Ha .. Tiens c’est étrange, je m’étais pas rendu compte que les bibliothèque, les vraies, celles où après s’être inscrit, on peut lire autant de livre que l’on veut et même les ramener chez soi pendant quelques temps, je ne m’étais pas rendu compte que ces lieux de perditions étaient en train de détruire l’économie du livre… Parce que bon, mon histoire de ‘licence globale’ sur un catalogue, c’est un peu ce que mette en place les bibliothèques, depuis des années. Et parfois même, l’inscription est gratuite…. vous vous rendez compte ?

Enfin, je vais arrêter de tirer à boulet rouge sur les vendeurs de TOD ou de Truc en format numériques. Mais bon, ça finit par énerver parfois de les voir pleurer encore et encore parce que les gens achètent pas, de les entendre chouiner que si ils achètent pas c’est parce qu’ils piratent et puis après de voir que quand on veut acheter un truc, on est pris pour des dindons.

Et bien entendu, je généralise. Il y a plein d’initiatives, plus qu’excellentes, comme in libro veritas qui propose différentes licences sur les bouquins (vive les créatives commons) et des pdf gratuits.

Ou Au diable vauvert (oui je sais, je les aime bien, mais bons, ils proposent des tellement bon bouquins) qui a proposé l’intégralité de Jpod, gratuitement, à travers son application Iphone. Et je suis sur que les ventes de Jpod n’ont pas été moins bonnes que les ventes de leurs autres bouquins, ‘malgré’, cette mise à disposition de l’oeuvre. Il faudrait leur demander (@audiablevauvert, je te pose une question 🙂 ), mais je suis prêt à leur payer un coup à boire si je me trompe.

Ce passage au numérique permet à mon sens d’imaginer tellement de nouvelles façons de proposer du contenu, de la culture, que je trouve triste à pleurer la non inventivité des vendeurs de TOD ou assimilés… Espérons qu’un jour cela change. (et les réductions sur le support physique quand on a déjà acheté la version numérique, hein … ou les contenus ‘en plus’ dans les versions numériques, voir des ‘clefs’ dans les contenus physiques pour ouvrir des contenus numériques…)

Trois raisons de créer sa boite

J’ai lancé ce blog avec un post un peu déprimant, visant à réduire en miettes les beaux rêves des futurs entrepreneurs. Je vais donc continuer avec un post un peu plus optimiste. Parce qu’il ne faut pas croire, tout n’est pas sombre et douloureux dans le joli monde de la création de l’entreprise. Il faut simplement avoir en têtes certaines vérités peut-être un peu désagréables. Mais une fois ces vérités assimilées, il y a tellement de raisons de créer une entreprise, qu’il ne faut pas hésiter à se lancer.

J’ai donc choisi pour ce nouveau post de lister trois raisons de créer une entreprise. Trois raisons parmi toutes celles que je pourrais lister soit parce que ce sont les miennes soit parce ce sont celles d’autres créateurs avec qui j’ai pu échangés. Ce sont des raisons personnelles, que je ne partage pas forcément avec tout les créateurs que j’ai pu croisé, ni même d’ailleurs, peut-être, avec mes associés.

Trois raisons qui sont en fait des besoins que l’on peut combler en devenant entrepreneur.