Attention, la suite du billet renferme des spoilers pour à la fois la nouvelle en cours mais les prochaines que je pourrais venir à écrire dans la même veine. Souffre douleurs est le dernier texte que j’ai écrit, avant de reprendre la plume avec polar geek ; il y a maintenant au moins trois ans, voir […]
A l’abordageeeeeeee , anniversaire 2018 !
J’ai écris il y a quelques mois un post pour raconter les anniversaires de ma fille et ce que je m’amuse à organiser pour elle et ses copines.
Il est temps de parler de l’itération 2018 qui a eu lieu il y a quelques semaines.
Cette année, j’avais envie de faire un truc autour des pirates. Ma fille est fan de pirates et je me suis dit que c’était l’occasion.
Et je voulais un truc ‘réel’, immersif, qui fasse vrai. Et je voulais, encore une fois cette année éviter le syndrome de la taverne [vous savez cette grosse ficelle qui consiste a aller dans une taverne pour trouver le PNJ qui va forcement donner la quête principale de l’aventure du jour]
Mais avant tout il me fallait du matos. J’ai donc commencé par faire des achats :
- trois vrais coffres en bois sur amazon ( le dernier est arrivé le matin de l’anniversaire, le stress)
- tout pleins de clés trop jolies (sur la photo il n’y a qu’une partie)
- un verrou à code à lettres
- du joli papier avec des lignes d’écriture vaguement elfique dessus
- un chapeau pirate ( bien entendu )
- une tête de mort en polystyrène
- des caches-oeil pour chacune des filles et un pour moi (soit 11 en tout)
Ensuite il me fallait une histoire. Après quelques réflexions, j’ai choisi la suivante : « Une capitaine pirate est poursuivie par des malandrins. Elle est en possession de la clé d’un coffre renfermant le plus gros trésor du monde et la carte amenant à ce coffre. Pour ne pas que ses poursuivants lui vole le trésor, elle cache la clé, la carte et des instructions codés pour son équipage dans un coffre. Et elle cache les infos permettant d’ouvrir ce premier coffre dans deux autre coffres. »
J’avais donc mon histoire. Et ma quête. Les filles devaient trouver les deux coffre à indice pour ouvrir le troisième coffre. Il n’y aurait plus qu’à envoyer ensuite le contenu du coffre à son équipage et la mission serait réussie !
Il me fallait un support pour que la capitaine pirate puisse expliquer son histoire et donner sa mission à mon petit groupe. Et quoi de mieux pour cela qu’une lettre écrite au dos d’une carte ? Par chance, il y a quelques années, j’ai acheté la version collector de Age of Conan. Et dans cette version collector, il y a une carte imprimé sur une espèce de velin. Parfait donc. Et grâce à l’aide de ma chère et tendre (parce que mon écriture laisse à désirer en terme d’esthétisme), il y eu bientôt une superbe lettre au dos de ma carte.
Le code à lettre qui fermait le coffre final avait 5 lettres, il me fallait donc 5 ‘énigmes’ , plus deux manières de trouver les clés qui permettaient d’ouvrir les serrures des deux petits coffres (les serrures étant bien entendus différentes.
Pour le premier coffre, j’ai mélangé mes jolies clés (à priori normalement prévues pour faire des pendentif) avec trois exemplaire des clés permettant d’ouvrir la première serrure du coffre. A l’intérieur du coffre, il y a avait les caches-oeil, une lettre de félicitation de la capitaine pirate, la première lettre et l’indication d’où se trouvait la deuxième lettre, cachée dans le chapeau pirate
Pour le deuxième coffre, il fallait fouiller le ‘vomis des marins d’eau douce’. En guise de faux vomis, j’avais préparé un mélange maïzena + eau + colorant alimentaire verdâtre. Dedans j’ai ajouté des bouts de pommes de terre crues, des vermicelles cuites et quelques cafard en plastique. Et j’ai rempli une jarre avec ça. Dans le coffre en lui même, il y avait une nouvelle lettre donnant encore un lieu où se trouvait une autre lettre (cachée dans la tête de mort en polystyrène dans laquelle j’avais creusé un trou, cachée la lettre, puis rebouché le trou). Et une phrase puzzle. La phrase en elle même était ‘la dernière lettre est la même que la première’. Je l’ai écrite sur sept carré de papier que j’ai découpé n’importe comment. Puis j’ai mis les bouts dans des enveloppes, en mélangeant les choses pour que cela soit plus difficile.
Tout était donc prêt.
Il ne me restait qu’à éviter le syndrome de la taverne. Du coup, quand ce fut le jour dit, et que toutes les filles étaient là, je leur ai demandé ‘vous êtes d’accord pour qu’on fasse des tours de magie comme l’année dernière avec les potions ?’ Bien entendu elles ont répondus oui. Du coup j’ai demandé à l’une d’entre elle, d’aller me chercher le grimoire de l’année dernière pour qu’on regarde dedans. Quand elle a sorti le bouquin de l’étagère, la carte lettre de la capitaine pirate scotché à la tranche du grimoire est apparue. Elles ont lu la lettre toutes ensembles. J’ai alors posé la question qui aurait pu mettre en l’air tout l’après midi :’ Bon alors vous voulez qu’on fasse quoi, on fait des tours de magies ou on aide la capitaine pirate ? ‘. Le soulagement quand elles ont décidés de partir sur la quête des pirates.
Les coffres cachés dans la salle furent rapidement trouvé. Le bocal plein de clés, il fallut un peu plus de temps. Pour que toutes puissent participer, je leur ai proposé de tester une après l’autre, une clé. Assez rapidement l’une d’entre elle a repéré qu’il y avait trois clés pareils parmi tout le paquet et que donc ça devait être les bonnes. Mais avant qu’elle puisse essayer, le cadenas fut ouvert … avec une clé qui n’était pas la bonne clé:) .
Après qu’elles aient récupéré chacune leur cache-oeil, il fallut trouver le chapeau pirate et la nouvelle lettre. Et puis ce fut le moment de chercher le bocal de vomi.
Quand il fut trouvé, il y eu un vrai concert de ‘beurkkkk’ , ‘mais c’est dégueuuu’, ou le plus drôle ‘mais ça puuuuu trop le vomi’. Pour que les choses se passent dans le calme, là encore, je leur ai demandé de plonger la main dans le bol, pour chercher la clé, une après l’autre. Et uniquement si elles le voulaient. Au début sur 10 petites filles, il y en avait que 4 qui voulait bien, au final 7 sur 10 ont tenté de trouver la clé dans l’horrible bocal. Une fois la clé trouvée, tout le monde eu le droit de se laver les mains et op pause gâteau. C’était rigolo de voir les 2 ou 3 plus impliquées relire la lettre carte, essayer de voir si il y avait un message caché ou si il y avait une indication sur la carte au dos de la lettre.
Reprise de la quête des pirates. Remettre en ordre les puzzles puis découvrir la phrase pris un certain temps. Il ne manquait plus alors que l’avant dernière lettre. La chasse à la tête de mort fut lancée. Je l’avais bien caché, donc ça pris plus de temps. Une fois trouvée, voir qu’il y avait une espèce d’ouverture, l’enlever et trouver la dernière lettre pris relativement peu de temps.
Il était alors temps d’ouvrir le dernier coffre et de lire le dernier message de la Pirate. Qui leur demandait donc de tout envoyer par la poste. Et d’écrire leur nom de pirate au dos de la carte. Il fallut donc que chacune trouve son nom de pirate, que j’écrivais religieusement au dos de la carte du giga trésor. Carte qui alla avec les inscriptions chiffrées et la clé, dans une enveloppe se trouvant aussi dans l’enveloppe et adressée à ‘Equipage de la Capitaine Lilabelle, Île de la Tortue, Océan Atlantique’
Les choses auraient pu se terminer là. Mais je voulais que ca soit vraiment immersif. Du coup, j’ai acheté des grosses pièces de monnaies Pirate en métal (merci Philibert, il y a des pièces de toutes les sortes, viking, nains, pirates, etc .. ) , j’ai redemandé à ma moitié d’être à nouveau la plume de Lilabelle et chaque petite pirate a reçu une lettre de remerciement signée de la main de la capitaine et contenant une pièce de monnaie.