Pidgin et le certificat Omega

Ceux qui utilisent pidgin comme client de messagerie instantanée ont peut-être du des soucis avec un certain certificat omega (omega.contacts.msn.com pour être exact), lorsqu’ils ont voulu se connecter sur MSN.

Soucis qui empêchait la connexion.

Ce soucis a été réglé avec la version 2.7.7 de pidgin. Problème, elle n’est pas dans les repos ubuntu. (pour ceux qui sont sous Ubuntu).

Si vous voulez absolument installer pidgin en utilisant un repo, (vous pouvez l’installer directement en le téléchargeant sur le site de pidgin) vous pouvez utiliser gedep.

Pour ceux qui ne connaissent pas Getdeb, c’est un site permettant d’installer des versions super top blinding edge de logiciels.

Pour utiliser GetDeb, il existe deux façons :

  1. La facile vous installer un paquet deb qui va lui même vous permettre de rajouter les repository dans votre système de gestion de paquet. (le deb en question se trouve ICI)
  2. La plus compliquée, vous faites un joli :

deb http://archive.getdeb.net/ubuntu NOM_DE_VOTRE_UBUNTU-getdeb apps

suivi d’un joli :

wget -O- http://archive.getdeb.net/getdeb-archive.key | sudo apt-key add –

Ensuite un petit coup d’update des dépôts et vous pourrez installer le nouveau pidgin.

Et plus de problème d’alpha ou d’omega …

Histwi et management de compte twitter

Histwi est un jeune logiciel gnome plutôt sympathique. Ce n’est pas un nouveau client twitter comme choqok, hotot ou turpial. C’est un logiciel de management de compte twitter.

Vous pourrez ainsi voir qui sont ceux que vous followez et qui ne vous follow pas, ceux qui vous follow et que vous followez ou enfin ceux qui vous follow sans que vous les followez. Vous pourrez également les follow ou les unfollow suivant les situations.

Enfin vos tweets seront sauvegardés et vous pourrez ensuite les exporter en html ou en txt.

Histwi vous permettra aussi de faire des recherches assez avancées. Vous pourrez rechercher des tweets en filtrant sur des critères mots :

  • contient tout les mots
  • contient la phrase exacte
  • contient un des mots
  • contient un hastag

ou sur des critère user :

  • provient de l’utilisateur
  • réponds à l’utilisateur
  • mentionne l’utilisateur

Et même rajouter des critères du style :

  • contient des urls
  • contient un smiley:) ou un smiley:(
  • pose une question
  • prendre en compte les RT

Pour l’installer, si vous êtes sous Ubuntu :

  • sudo add-apt-repository ppa:nikolay-blohin/histwi
  • sudo aptitude update
  • sudo aptitude install histwi

Sinon il faudra aller sur la page gtk-apps d’histwit ou vous trouverez un paquet debian et les sources.

Dernière précision, pour le lancer, il faut taper : python /usr/share/histwi/histwi.py

Quelques outils pdf sous Linux

Un samedi pluvieux, c’est l’occasion de bosser, d’écrire des billets de blogs, de bouquiner ou de découvrir des nouveaux logiciels. J’ai décidé de faire les quatre. Le tout agrémenté de petits gâteaux et d’expresso adoucis d’un nuage de lait.

Et aujourd’hui, niveau découverte de logiciel, cela sera les trucs utiles qui tournent autour des pdf.

PDF Edit.


Pdfedit permet d’éditer des pdf existant. On peut modifier le texte, en rajouter, déplacer des éléments, rajouter des dessins, des rectangles, des flèches.
Alors l’interface est assez moche et parfois certaines manip ne fonctionnent pas très bien, pour une raison obscure… Il ne veut par exemple pas déplacer une sélection ou refuse de changer la taille de police d’un texte sélectionné (petite astuce dans ce cas là, cliquer sur l’icône, en haut à droite, de sélection de police / taille et la modification de taille qui refusait de s’appliquer, s’applique).

Mais à part ces petits désagréments, il fonctionne plutôt bien et même avec de gros pdf (j’ai fait le test avec dive into python qui fait presque 400 pages).

Un petit : sudo apt-get install pdfedit et vous pourrez le tester.

PDF Shuffler


Une petite appli toute simple qui permet de réagencer les pages d’un pdf ou de plusieurs pdf. Vous pourrez donc changez l’ordre des pages en drap and drop, supprimer des pages ou les faire tourner (paysage ou portrait) avec un simple clic droit. Et vous pourrez le faire en mélangeant plusieurs pdf. (il suffit des les importer les uns après les autres.

Pour l’installer : sudo apt-get install pdfshuffler

PDF Chain


Un petit utilitaire sympa mais nécessitant gcj (et d’autre paquet java) comme dépendance qui permet de merger plusieurs pdf en un seul.

sudo apt-get install pdfchain

pdf-presenter-console

Je dois bien avouer que quand je vois les outils que propose Keynote pour faire ses présentations, je suis un peu jaloux. Surtout que l’extension OpenOffice qui est sensée faire pareil ne fonctionne jamais correctement pour moi…

Mais maintenant, c’est fini, parce que j’ai trouvé pdf-presenter-console. Un petit utilitaire console qui fait ce que fait keynote. Vous le lancez avec comme argument un pdf et sur un de vos écrans vous avez votre pres, sur l’autre le slide courant, le slide suivant, un chrono qui vous indique le temps restant, un compteur qui vous dit à quelle slide vous êtes et combien ils vous en reste et un changement de couleur du chrono quand il ne vous reste  plus que 5 minutes. Tout cela étant complétement configurable, bien entendu. Seul petit point noir pour certains, peut-être, le passage d’un slide à un autre ne se fait plus qu’avec le clavier et pas la souris (où une télécommande usb qui simule un clavier).

Wine 1.3.7 est sorti

La nouvelle version de wine est sortie avant hier.

Au menu :

  • Meilleure prise en charge de la zone de notification système.
  • Prise en charge améliorée des programmes d’installation utilisant des assemblies.
  • Nombreuses fonctions msvcrt  implémentées.
  • Un bon gros paquet de corrections dans le support GStreamer.
  • Nombreuses améliorations MSXML.
  • Mises à jour des traductions.
  • une flopée de corrections de bugs divers et variés.

Et pour ceux qui ont une Ubuntu, il y a un ppa spécial ICI. Pour les autres, il y a tout plein de paquet pour tout plein de distrib dans le partie Download du site de Wine.

TrueCrypt et Dropbox

Il y a quelques temps je demandais des conseils sur twitter à prpos de quels services utiliser pour du backup / partage de données ‘dans le cloud’.

J’utilisais alors en effet dropbox de façon épisodique sans vraiment savoir si c’était le mieux. Au final après quelque tests d’Ubuntu One, j’ai finalement décidé de faire confiance à dropbox (et en plus comme ça je peux échanger de manière facile des fichiers avec des gens sous windows.

L’un de mes critères de choix était que le système en question supporte les espaces chiffrés. Ce n’est pas tant que j’ai envie de mettre des données sensibles sur ma partition dropbox, mais bon, il est important que mes billets de blogs déjà publiés ou que mes nouvelles en cours d’écriture ne soient pas lisible par d’autre que moi…:)

Donc je voulais pouvoir chiffrer une partie de la partition expédiée dans le cloud. Avec par exemple TrueCrypt. @brunobord m’avait indiqué qu’il semblait que cela pouvait fonctionner. Et effectivement, après quelque test, j’ai pu valider que cela fonctionnait (sur Ubuntu One aussi d’ailleurs).

Suite à une demande sur twitter (encore), voici comment j’ai procédé.

1- L’installation

J’en profite pour préciser, avant de commencer les choses sérieuses, que nautilus-dropbox est un logiciel libre publié sous licence GPL et que TrueCrypt est lui aussi un logiciel libre, licencié sous la True Crypt licence Version 3.0

1.1- Dropbox

Vous pouvez aller le chercher sur le site web ww.dropbox.com (et vous pouvez aussi me demander que je vous parraine, ça me ferra 250 méga en plus dans le cloud:) )

Vous pouvez aussi directement l’ajouter dans vos repos de distribution, il y a un repo Ubuntu :

  • sudo apt-get update;sudo apt-get upgrade nautilus-dropbox
  • sudo apt-key adv –keyserver pgp.mit.edu –recv-keys 5044912E

ou un repo Fedora :

  • Create a file in /etc/yum.repos.d called dropbox.repo with this text:

[Dropbox]
name=Dropbox Repository
baseurl=http://linux.dropbox.com/fedora/$releasever/
gpgkey=http://linux.dropbox.com/fedora/rpm-public-key.asc

  • Run sudo yum install nautilus-dropbox. It may ask you to confirm a gpg key. Approve and you’ll be good to go.

Si vous utilisez une autre distribution, vous pouvez toujours récupérer les sources et op une petite compilation plus tard vous avez votre nautilus-dropbox.

1.2- TrueCrypt

Une fois dropbox installé, il faut installer TrueCrypt. Rien de plus facile, vous le récupérez sur son site et vous suivez la procédure d’installation.

Arrivé à ce niveau là, vous avez installé tout ce qu’il vous faut. On peut donc commencer à mettre en place les choses.

2- Créer l’espace chiffré.

Bon installer et configurer dropbox s’avère assez enfantin. Je ne vais donc pas m’attarder et je vais passer directement à la création de l’espace chiffré.

Lorsque vous lancez truecrypt, vous tombez sur cette fenêtre.


Il faut, bien entendu cliquer sur create volume qui se trouve en bas à droite (suivez la flèche rouge).


Une fenêtre s’ouvre alors pour vous demander si vous voulez utiliser un fichier qui servira de container à vos fichiers à protéger (il sera monté comme une partition) ou si vous voulez directement chiffrer tout une partition.

Pour notre utilisation vous devez choisir le premier choix soit Create an encrypted file container (logiquement c’est celui choisi par défaut) Et vous n’avez qu’à cliquer sur suivant.

Ensuite il vous demande si vous voulez un volume standard ou caché. Par défaut il est sur standard, je vous conseille de laisser ainsi et de cliquer sur suivant.

Ensuite arrive la fenêtre qui vous demande de choisir l’endroit ou votre fichier sera créé. N’oubliez pas de choisir un répertoire de votre dropbox et de donner un nom intelligent à votre fichier (ici test_blog). Ensuite cliquez Suivant.

Arrive le choix des algos. Lisez les descriptions et choisissez votre préféré. Puis suivant.

On vous demandera ensuite d’indiquer la taille de votre fichier container. Qui correspond à la taille maximale que vous pourrez donc stocker en chiffré. Ne choisissez pas plus grand que 2 giga, votre dropbox est limitée à 2 giga (et le fichier sera tout de suite créé avec sa taille maximale, alors ne choisissez vraiment pas une taille supérieure à 2 giga).

Il ne nous reste presque plus grand chose à faire pour créer notre fichier chiffré. A si, tout de même, à taper le mot de passe magique qui nous permettra de récupérer nos données. C’est l’objet de la fenêtre suivante.

Ensuite, on choisit le format de partition, FAT,Ext2, Ext3 ou Ext4.

On arrive à la dernière fenêtre, il faut bouger sa souris pour générer un random pool (et la bouger un max, bien entendu). Ensuite vous cliquez sur Format et là vous attendez, plus ou moins suivant la taille que vous avez choisi pour votre fichier.

Vous allez avoir une belle fenêtre d’information qui va vous dire que tout est ok puis une fenêtre qui vous propose de créer un nouveau volume ou de sortir. Choisissez Exit.

Et là, tout penaud, vous vous retrouvez sur la première fenêtre !! Tout ça pour ça ??

Mais non, ne vous inquiétez pas, il suffit maintenant de monter votre volume chiffré.

Cliquez sur Select File en bas à droite et allez chercher votre fichier chiffré. Une fois celui-ci sélectionnez cliquez sur Mount tout en bas.

Une belle petite pop-up va apparaître pour vous demandez de saisir votre mot de passe. Faites le.

Et là, miracle, votre fichier est monté comme une vraie partition. D’ailleurs dans nautilus vous le verrez comme une partition.

Vous pouvez maintenant y accéder comme si c’était une clé USB par le répertoire de montage (souvent /media/truecryptNUMEROVOLUMETRUECRYPT) ou par la liste des partitions de nautilus.

Comme quoi, ce n’était pas si compliqué que ça, au final.

Allez, amusez vous bien.

AJOUT ULTRA IMPORTANT.

Comme expliqué sur ce billet fait par monsieur Rangzen , vu comment fonctionne truecrypt et dropbox, vous pouvez de jamais avoir votre fichier container synchronisé. Ce qui est tout de même ballot, il faut l’avouer. Le billet de Rangzen explique comment passer outre en modifiant par un script maison, le timestamp du container, si il a été modifié.

Conclusion Bis

Avec ce problème de timestamp, je me demande vraiment si, dans les cas où c’est possible, il ne vaut pas mieux créer des dossiers EncFS (avec cryptkeeper par exemple) qui comme ils créent un fichier par fichier chiffré contenu dans le dossier, n’ont pas ce problème de timestamp

0 A.D. Alpha 2 dispo pour Ubuntu

0 A.D est un jeux développé par Wildfire Games qui rappellera aux plus vieux d’entre nous des souvenirs plus que nostalgiques … (non je ne pense pas du tout aux premier Ages of Empires, voyons, pas du tout).

Pour ceux qui n’aurait pas encore entendu parler de  0 AD, un petit résumé : OAD est un jeu de stratégie historique temps réel dev par Wildfire. Son éditeur a libéré le code l’année dernière. Mais là ou c’est vraiment fort, c’est que non seulement ils ont mis le code en GPL V2, mais toutes les ressources (sons, graphismes, etc..) sont en Créative Commons BY-SA. Et là, là, moi je dis chapeau.

Et donc, ce beau projet vient de sortir en Alpha 2 (et c’est tout récent, c’est sorti le 19 octobre).

Pour ne rien gâcher, on peut y jouer sous plein de distributions Linux (voir ce lien pour comment l’installer sous 8 distros ou le compiler ou cet autre lien pour frugalware) mais aussi sous Mac ou sous Windows.

Et que bon, il a l’air tout de même très sympa comme jeu. Pas aussi beau que starcraft 2 mais bon, bien plus rigolo (et puis en plus, je suis mauvais à Starcraft 2.. micro management de me…)

Alors amusez vous bien.

http://trac.wildfiregames.com/wiki/LatestReleaseWindows

Montage vidéo sous Linux

Il existe pas mal d’applications pour faire du montage vidéo sous linux. Il y a quelques années, lorsque pour le boulot, j’avais eu un besoin urgent de monter des vidéos, j’en avais testé quelqu’une. Je n’avais pas vraiment été super emballé que ce soit par cinelerra qui me semblait tellement compliqué qu’incompréhensible (j’avais eu l’impression de me retrouver devant l’Emacs du montage vidéo) ou Kdenlive que j’avais fini par utiliser, malgré ses plantages répétés.

La nécessité de monter des vidéos se faisant à nouveau sentir, je me suis remis en quête d’un outil sympa. J’ai arrêté mon choix sur deux possibles Kdenlive et Openshot. En fait les deux outils sont vraiment très similaires. Histoire de vous le montrer, les captures d’écrans que j’ai prise de chacun des deux outils montrent la même chose, le montage de trois morceaux de vidéo (pour la petite histoire ce sont des vidéos de Toad, le jeu vidéo que l’on tente de dev au boulot, quand on a le temps), avec des transitions entre chaque morceau… Vous vous en rendrez compte, on fait difficilement plus similaire.

Similitudes

dans les deux cas vous aurez une fenêtre pour gérer les différents bouts de clip que vous allez monter. Vous aurez également dans les deux cas, sur tout le bas de l’écran les 2 pistes vidéo ainsi que les 2 pistes audios (vous pourrez dans les deux logiciels, rajouter d’autre pistes si nécessaire). Vous aurez aussi le moniteur de projet qui vous donnera une prévisualisation de votre vidéo complète. Et vous trouverez également dans les deux logiciels, la gestion de l’historique de vos actions.

Kdenlive

Comme son nom l’indique, c’est un logiciel ‘KDE’, avec ce que cela implique comme dépendance.  Niveau installation, c’est plutôt facile vu qu’il se trouve être dans les repository kde ubuntu.

Il vous permettra de monter vos films, en mélangeant vidéos, image fixes, textes, et bien entendu piste audio. Il gére un certain nombre de caméscope ce qui peut être sympa. Le nombre d’effet et de transition utilisable est tout simplement hallucinant, bien supérieur à ceux que gère Openshot.

L’interface de Kdenlive est plus customisable et permet d’afficher plus de choses.. Ce qui peut parfois avoir pour effet d’en afficher tellement qu’on s’y perd. Mais bon.

Niveau documentation, par contre, elle n’est pas très fournie. Mais il existe un forum où vous pourrez poser vos questions.

Openshot

Openshot est lui plus un logiciel ‘GNOME’ avec lequel il est pas mal intégré. Il n’est pas dans les repository ubuntu mais vous pourrez trouver le PPA qui va bien sur son site officiel.

Openshot vous permettra aussi de monter des clips de différentes natures, vidéos, images fixes, textes, textes en 3D. Il sera aussi possible d’incruster des sous titres par dessus les clips vidéos et d’utiliser du SVG pour tout ce qui est texte. Les effets disponibles sont plutôt sympa, mais objectivement il y en a moins que dans Kdenlive. L’interface est plus light que kdenlive, moins de choses sont configurable, mais ce n’est pas dérangeant.

La documentation, pour openshot, est par contre très fournie. Avec un gros manuels utilisateur (et une version française) et la aussi un forum. Il y a même quelques petites vidéos.

Conclusion.

Au final, je ne saurais pas lequel vous conseillez. Moi même, je ne sais pas lequel je vais finalement choisir. Kdenlive bien qu’un peu plus difficile à prendre en main est plein de petits trucs qui aident pas mal. Un exemple. Pour, avec Kdenlive mettre une transition (à ce propos, vous devez savoir que pour mettre une transition entre deux clips, il faut que les deux clips soient sur des pistes différentes et que les deux clips se ‘chevauchent’ un peu, regardez sur les deux screenshots pour comprendre), il faut faire un clic droit sur le premier clip pour que le menu contextuel apparaisse, choisir l’option ajouter une transition et choisir sa transition. Mais par contre, la transition se cale automatiquement sur la durée du chevauchement. Plus besoin donc, la plupart du temps, de modifier sa durée. Pour faire la même chose sur Openshot, vous pourrez drag and droper la transition directement de la liste des transitions, sur la piste qui va bien. Par contre par défaut sa taille ne sera pas bonne. Il faut alors cliquer sur l’icône redimensionner et régler la durée de la transition. Quand vous devez monter une vidéo avec 20 transitions, vous appréciez le fonctionnement de kdenlive….

Pour finir, avidemux

Si vous voulez simplement coller des morceaux de vidéos les uns après les autres, ou découper une vidéo en plusieurs, ou enlever un bout de vidéo, il existe un petit logiciel tout simple et ultra puissant qui s’appelle Avidemux. Et en plus, il est dans les repo Ubuntu. A utiliser sans modération.

Turpial, encore un nouveau client twitter.

Turpial est un client twitter, développé en python et en GPL v3,  que j’ai découvert récemment grâce à http://ubunlog.com Comme j’aime bien tester tout les clients twitter que je découvre, je l’ai installé pour voir ce qu’il avait dans le ventre.

Au niveau de l’installation, deux manières de faire :
soit en ajoutant le ppa qui va bien, si vous avez une ubuntu en faisant :

  • sudo add-apt-repository ppa:effie-jayx/turpial-devel
  • sudo apt-get update
  • sudo apt-get install turpial

soit en récupérant les sources sur sa page github et en faisant un petit python setup.py install

Mais qu’à donc de spécial ce petit client :

  • déjà il est dev en python
  • ensuite il gère twitter mais aussi identi.ca
  • Il possède un mode 1 colonne et un mode 3 colonnes, chaque colonne pouvant alors des intervalles de rafraichissement différents
  • Il permet de gérer les listes comme étant une TL a part et c’est bien le premier clients que je vois faire ça.

Ce qu’il lui manque :

  • pouvoir être multi compte
  • avoir une gestion du lu / non lu
  • pouvoir configurer le nombre de colonnes que l’on souhaite (je révérais d’un client qui me permette d’avoir ma TL plus une TL par liste… le pied … )

Mais je dois avouer que j’ai été plus qu’agréablement surpris par l’essai de Turpial. Je vais du coup suivre son développement pour voir ce que vont amener les prochaines versions.

Et en attendant, quelques petites images du client (récupérées directement du site officiel).

Outils de gestion du temps sous Linux

Pour différentes raisons que j’expliquerais dans un billet que j’écrirais bientôt, j’ai décidé de gérer mon temps d’une façon assez stricte. Ce dont j’avais besoin était assez simple, pour gérer mon temps  au boulot et à la maison. Par gérer mon temps j’entends définir différentes taches et chronométrer le temps que je passe sur chaque tache. L’important pour moi était de pouvoir connaître le temps global passé durant la journée sur une tâche, mais aussi avoir le temps de chaque tranche de temps que je consacrais à une tache.

Je voulais donc pouvoir savoir que j’avais déjà passé 35 minutes à écrire des mails depuis le début de la journée et qu’actuellement cela faisait 5 minutes que j’écrivais ce mail bien précis.

Je me suis donc mis en quête de différents logiciels et je les ai testé.

J’ai testé :

  • gnotime
  • hamster
  • ktimetracker

Autant dire que j’ai été déçu, dans des proportions différentes, les trois fois. Je vais commencer par parler des trois et ensuite je listerais ce qui manque à chacun d’entre eux.

Ktimetracker

Le seul des trois sous KDE. Sans doute le plus moche, mais enfin, on parle de gestion de temps. On peut définir des projets, créer pour chaque projet une tâche, donner des sous tâches aux tâches, etc etc …
On peut aussi définir qu’une tâche est finie.

A priori que du bonheur. Sauf qu’il n’y a aucun outil de reporting. Rien. Juste la durée totale passé sur la tache et la durée de la session. Pas de possibilité de voir par jour ni rien. Alors on peut exporter les données pour les utiliser ailleurs… mais bon, c’est déjà suffisament chiant de gérer son temps si il faut passer par de l’export / import de donnée dans d’autre outil …

Hamster

Un outil GTK. Qui bénéficie en plus d’une applet que l’on peut mettre dans un tableau de bord gnome. Ce qui est bien sympa pour voir toujours le chronomètre et le nom de l’activité actuelle sous les yeux.

On peut créer des tâches (qui s’appelle des activités). Mais c’est tout. Il n’y a pas de notion de projet mais une notion de catégorie de tâche donc cela revient au même me direz vous. On peut aussi taguer les tâches.

Chaque fois que l’on démarre le chrono sur une tâche, ça crée une nouvelle session concernant cette tâche là. On a donc bien le temps par session, ainsi que l’enchainement des sessions (avec l’heure de début de la session). On sait donc dans quel ordre on a fait quoi. On peut à postériori rajouter des temps ou modifier les temps des sessions enregistrées.

Le module de reporting est super bien fait. Des graphiques qui bougent quand on clique, tout plein de possibilité de visualisation, somme par catégories et/ou par activités. On peut même exporter le tout en html. Mais pas de rapport personnalisé possible par contre Nan, vraiment bien.
On peut même le configurer pour que le chrono se lance automatiquement sur une activité précise en fonction du bureau virtuel sur lequel on se trouve …

Par contre pour démarrer une nouvelle activité c’est un parfois un peu lourdingue. Soit on a déjà faire une session de l’activité en question et là c’est facile, il suffit de double cliquer sur le nom de l’activité, dans la liste des session du jour. Soit c’est la première fois et la il faut taper NomActivité@NomCatégorie dans une zone de texte. Heureusement des la première lettre tapé, on a une select box intelligente qui nous propose des choix… Mais bon il faut quand même taper une ou deux ou trois lettres.

Gnotime

Un autre outil gtk. Lui fonctionne par projets contenant des tâches qui peuvent elles-même contenir des tâches, etc etc … Les temps sont disponible pour la session (appelé Entry) en cours (ou la dernière faite), par jour, par semaine, mois, année, pour le jour d’avant, la semaine d’avant, le mois d’avant. Et tout ça directement dans la fenêtre principale, pas besoin d’aller dans la partie rapport.

Là aussi dans Gnotime il y a une gestion de status de tâche. On peut même d’ailleurs avoir une gestion de facturation en fonction du nombre d’heure .. carrément gadget à mon avis, mais ça existe.

Par contre pas de gestion de l’enchainement des entry et pour créer une nouvelle entry c’est un peu lourd (bouton droit sur la tache, add entry, une pop up s’ouvre ou l’on peut écrire la description de l’entry, faut cliquer sur valider… enfin c’est bon). C’est du coup assez long de créer des entry, ce qui est un comble pour un outil de gestion du temps.

Mais le gros point noir de gnotime c’est son module de rapport qui est juste incompréhensible. Ou alors je suis un crétin. Ce qui est possible. Mais après avoir passé 20 minutes à essayer de créer un rapport custom, j’ai abandonné. Ce qui est couillon aussi c’est que les rapports me semblent être limité par projet. Pas de possibilité d’avoir de rapport globaux, ce qui est assez ennuyeux….

Mon choix

Alors en fait j’en utilise deux. Gnotime pour le boulot et Hamster pour la maison. Parce oui, rappelez vous, je voulais pouvoir tracker mon temps dans deux endroits séparer suivant que j’étais au boulot ou à la maison. Parce que bosser la moitié du temps un dimanche après midi c’est un bon rendement alors que c’est un rendement de merde si c’est un lundi matin …

Je pensais trouver un outil avec une gestion de profil qui me permettrait de faire ça proprement. Mais non, ça n’existe pas. Vous allez me dire que je pourrais créer deux projets racines dans gnotime , un boulot et un perso …. mouais …

Je pourrais aussi utiliser les tags dans Hamster, mais bon là aussi .. mouais, sans plus quoi.

Donc j’ai deux outils. Et je râle parce que j’aimerais bien un outil qui soit la somme des deux.

Ce que j’aimerais

En fait, je ne suis pas si exigeant que ça. Déjà un logiciel qui affiche en gros le chrono. Là on a l’impression que c’est honteux de voir le chrono. Il est toujours en tout petit. Et puis il faudrait que la couleur du chrono soit configurable, en fonction du temps passé sur la session en cours.

Ensuite une gestion de profil, pour pouvoir et ben avoir des profils. Maison / Boulot / Vacances, etc…

Pouvoir avoir un module de rapport sympa et utilisable, avec la possibilité de créer des rapports personnalisés.

Pouvoir lancer un chrono en même temps que l’on crée une nouvelle session sur une tâche, en un seul clic, tout le temps.

Avoir la chronologie des sessions avec leur dates et heures de début et de fin.

Pouvoir configurer des lancements de chrono automatique en fonction des applis qui ont le focus et pas juste des bureaux.

Voilà, rien de bien compliqué en fait …

Zim, le wiki de bureau

Depuis de longues années,  je suis à la recherche de l’équivalent informatique de mon bloc-note à idée. Un logiciel un peu magique qui me permette de noter des idées pour ne pas les oublier, de copier coller des gros bout de texte, de lister des machins (comme les questions que je vais poser pour mes futurs interviews) et qui pourrait aussi me servir pourquoi pas pour mes todolist (vu qu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas été capable d’utiliser un seul logiciel de todo list sur le long terme), d’intégrer des images, etc …

J’ai résolu une partie du problème en utilisant un logiciel de mindmap. Qui me va parfaitement. Qui me permet d’ordonner des idées d’une manière rapide et même de pouvoir sur un projet précis, définir ce que j’ai fait ou pas au niveau fonctionnalités (c’est comme ça que je géré histoires de rolistes). Mais les mindmap ça convient bien pour les idées. Pour le reste non.

Enfin jusqu’à ce que je tombe sur Zim que j’utilise depuis 1 ou 2 mois et qui me semble être l’outil qui se rapproche le plus de ce que je désirais. D’ailleurs il me semble que je dois remercier Frédéric Couchet pour cette découverte.

Mais qu’est ce que Zim ? Zim c’est un gestionnaire de notes en mode wiki, pour le bureau. Et il est codé en python. Pourquoi wiki de bureau ? Parce qu’on retrouve l’arborescence d’un wiki avec des pages, des sous pages, des liens possibles entre les pages et bien entendu toute la syntaxe wiki. (couleur, checkbox, italique, etc…)

On peut aussi embarquer des fichiers et les images apparaissent directement dans les pages.

En plus l’interface est plutôt bien foutu, un arbre des pages a gauche et une barre rapide d’accès en haut. La barre d’accès rapide est d’ailleurs configurable pour soit afficher le chemin complet jusqu’à la page actuelle ou (c’est le mode dans lequel je l’utilise) permettre l’accés aux dernière pages consultées.

En plus, pour ne rien gâcher il permet de rajouter des plugins pour par exemple gérer la correction orthographique, permettre de faire ses todo lists, ajouter des équations dans ses notes, insérer des diagrammes, etc etc… Bon, pour être honnête je ne suis pas encore aller voir comment le dev de plugins se faisait, donc je ne pourrais pas dire si c’est bien foutu ou pas, mais pouvoir le faire est déjà une bonne chose.

Enfin, même si pour moi, c’est plus une fonctionnalité gadget, on peut lancer un serveur web qui permettra d’accéder au page du wiki avec un browser, je ne sais pas trop à quoi ça peut servir, en vrai… mais bon, pourquoi pas (et donc bien entendu, on peut exporter ses notes en HTML).

L’installation sous linux est plutôt super facile que ce soit les tar.gz ou le .deb, mais si vous préférez il est possible de l’installer sous Windows ou Mac .

Allez, pour finir, un petit screencast qui est visible sur le site web de Zim (d’ailleurs toutes les images contenues dans cette article provienne aussi du site officiel).

Choqok 1.0 beta 2 est sorti

Choqok est sans aucun doute, le meilleur des clients twitter sous Linux (et j’en ai testé une palanqué, moi qui vous le dit). Alors effectivement il est un peu moche (enfin ça dépend beaucoup du thème KDE choisi), mais ça vaut franchement le coup.

Parmi les fonctionnalités intéressantes, dont certaines n’apparaissent qu’avec la béta 2 :

  • multi compte twitter et status.net (vive identi.ca)
  • gestion des thumbnail pour un certain nombre de service d’hébergement d’image
  • preview sur les vidéos
  • gestion des lus/non lus
  • upload des documents/images directement à travers choqok (en utilisant le billet rapide)
  • gestion des RT ‘manuels’ et des RT ‘à la sauce twitter’
  • gestion de Oauth
  • url shortener sélectionnable
  • unshortening d’url et affichage des urls longues dans des tooltips
  • autocomplétion des username twitter (ça c’est cool)
  • sauvegarde des onglets de recherche.
  • Un affichage possible en mode conversation
  • Et encore tout plein de truc.

Ces deux défauts sont :

  • il est un peu moche, mais bon ça sérieusement… c’est pas non plus un critère très important
  • il est un peu long à se lancer…

Donc la béta 2 est sortie aujourd’hui. (ici le billet sur le blog de choqok) Donc forcément, elle n’est pas dans les repo Ubuntu, ni Debian d’ailleurs. (les repos Ubuntu ont la beta 1)

Comment donc l’installer ? Simple, comme d’hab, avec les sources. Il y a pourtant quelques petites subtilités à suivre.

Tout d’abord les dépendances. Presque toutes sont installables par gestionnaire de paquet il s’agit de :

  • libqca2-dev
  • libqca2-plugin-ossl
  • libqjson-dev
  • libqjson0

Ensuite, choqok a une dépendance vers QOauth qui elle va être un peu plus chiante à installer. En effet il n’y a pas de package dans les repos Ubuntu. Heureusement, pensez vous, il y a des packages debian et ubuntu fourni par les devs de QOauth, sauf que, en tout cas pour moi, les packages ne fonctionnaient pas du tout. En fait ils s’installaient bien mais à la compilation de choqok, j’avais une sale erreur de compil. Du coup, je vous encourage à installer  QOauth à partir des sources. Et c’est plutôt facile. Un simple et c’est fini :

$ qmake
$ make
$ sudo make instal

Concernant choqok maintenant, le README vous dira de faire :

cd choqok
mkdir build
cd build
cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ..
make
sudo make install OR su -c 'make install'

j’ai perso dû remplacer la ligne cmake par celle-ci :

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=`kde4-config --prefix` ../

Pour que cela fonctionne (oui un simple / en plus à la fin pour avoir un path relatif correct)

Et, c’est tout. Ensuite à vous les joies de choqok …

Anki, l’apprentissage par les cartes.

J’ai découvert Anki il y a quelques mois déjà et je voulais absolument en parler ici pour vous le faire découvrir. Mais bon, au final, j’ai trainé et ce n’est qu’aujourd’hui que j’utilise ma pause déjeuner pour écrire ce petit billet.

Anki est un logiciel d’apprentissage sympa qui se passe sur des cartes. Et en plus il est libre et multi-plateforme. On peut même l’utiliser sur des smartphones.

Le principe est super simple. Quand on commence une session, l’écran d’Anki se divise en deux parties. La question sur la partie haute (la carte question) et la réponse sur la partie basse. Au départ seul la question est affichée. Quand on pense avoir trouvé la réponse, on clique. La réponse s’affiche alors et on voit si on a bon ou pas. Pour chaque réponse, anki nous demande alors si la réponse était difficile, facile, très facile à trouver. En fonction de notre réponse, la question reviendra plus ou moins vite. C’est là le mécanisme central d’Anki. La répétition des questions jusqu’à ce que la réponse nous rentre dans la tête. Et plus on indique à Anki que la réponse a été dure à trouver, plus il nous redemande la question.

Les questions que l’on note facile, reviennent elles aussi, pour ne pas qu’on oublie les réponses, mais avec un temps de répétition très long.

Le principe a l’air tellement bateau que l’on pourrait croire que bon, c’est de la connerie. Mais en fait non, ça marche. Enfin, ça marche si c’est fait convenablement, c’est à dire, une session minimum par jour, tout les jours.

Pour finir deux petites vidéos youtube qui expliquent bien le truc :