Space Origin, retour sur un MmoWeb prometteur et son Alpha 3

Je joue au MmoWeb depuis longtemps, trop longtemps peut-être. Je suis tombé dedans en avril ou mai 2001 lorsque j’ai découvert Fondation, un jeu directement tiré du cycle d’Asimov (et qui a été lancé en février 2001). Depuis je n’ai pas arrêté de jouer à différents MmoWeb , y jouant même parfois plus qu’à de vrai MMO.

Mais l’âge et le boulot aidant, cela faisait quelques années que je n’avais plus vraiment cliqué de la souris sur un tel jeu. (Je ne compte pas les heures passés à browserQuest comme étant du mmoWeb)

Du coup, quand j’ai découvert SpaceOrigin sur twitter, je me suis dit pourquoi pas. Et j’ai lâché des sous sur Ulule pour leur petite campagne de trouvage de sous sous. (J’en reparlerais tout à l’heure).

Du fait de mon statut de Ululeur, j’ai donc eu le droit de tester le jeu pendant 20 jours d’Alpha. On a donc un jeu qui utilise le schéma assez classique des ‘actions lentes’. Vous pouvez jouer autant que vous voulez (pas de mécanismes de point d’actions) mais les choses prennent du temps à faire. Construire un bâtiment niveau 1 c’est quelques secondes, passer un bâtiment niveau 9 au niveau 10, c’est énormément de ressources mais aussi 2h. Mécanisme classique donc et si on ne farme pas du monstres, on farme des ressources, avec ses mines. Mais au moins, elles le font toutes seules, pendant qu’on dort par exemple.

Mais il faudrait peut-être que je présente le jeu. Ici tout se joue dans un système planétaire (pour l’alpha uniquement deux planètes étaient jouable).  Vous aurez le choix entre, à priori, trois races, une orientée bourrin, une défense et une recherche scientifique. Et vous allez devoir faire prospérer votre petite base, en construire une autre, faire des quêtes, vous battre contre les autres joueurs, faire des guildes et surtout faire de la politique.

Parce que SO (le petit nom de Space Origin) est à mon avis un jeu axé sur la politique. Vous pouvez vous présenter aux élections pour devenir empereur ou ministre, vous pouvez voter, faire des campagnes, des discours, etc. C’est à la fois un bon moyen d’être sur d’avoir une durée de vie assez longue (vu que c’est les joueurs qui créent le contenu) mais c’est aussi un quitte ou double. Avec des joueurs de type Kevin WoWesque, ça ne va pas voler haut et au revoir les joueurs … Enfin, on verra bien et puis j’aime bien les jeux orientés politiques (mais j’espère que la partie exploration et surtout négoce marché sera suffisamment abouti pour permettre un vrai plaisir de jeu)

Concernant le jeu en lui même, pour une alpha, moi qui est l’habitude des béta privés MMO, il était plutôt bien ficelé. Alors oui il y avait des bugs (et de jolie trace javascript ou json en popup), oui le mécanisme de marché est à mon sens à revoir parce qu’en l’état inutile et contre-productif [Ben oui pourquoi me faire chier à vendre ou acheter aux autres joueurs et devoir attendre que les vaisseaux cargos fassent des heures de voyage alors que je peux acheter / vendre de manière instantané, pour un meilleur prix sur la place de marché ‘gouvernementale’, mais n’empêche, le jeu se tenait plutôt bien, l’arbre des technologie étaient déjà pas dégueu du tout, et surtout, mais surtout, l’équipe en face à gérer comme des pros. Alors ok, animer un jeu avec 220 joueurs c’est pas comme animer avec une communauté de 2000 ou 5000. Mais un chan irc avec des dev sans arrêt présents, des bugs corrigés rapidement et des events les uns après les autres, certains clairement prévus d’autre à priori créé au dépotés en fonction des actions des joueurs, ben perso je dis chapeau. Et cela présage, enfin j’espère d’une sortie avec du contenu et des équipes de GM à l’écoute et qui ajouteront des choses de manières régulières. Bon j’avoue que j’espère également la version finale proposera plusieurs forme “d’empire” possible, démocratique, tyrannique, pkoi pas une théocratie ?, ou un système où son nombre de voix dépends de sa fortune, etc… [Et donc différente façon à chaque fois de conquérir le pouvoir suprême] possible et que l’on pourra choisir son implantation en fonction de cela.

Je vous ai donné envie de tester ? Alors ben il va falloir attendre l’alpha vient de se terminer. Mais par contre une béta est prévue (en juin il me semble) et là il va falloir beaucoup plus que 220 joueurs, donc vous avez toutes vos chances pour tester SO.:)

Avant de terminer mon billet un petit point sur les skills de communicants / marketing de l’équipe de SO. Là rien n’a dire. Des interviews sympas (ici et ici)  au milieu de l’alpha pour faire parler d’eux et montrer le jeu  et surtout une campagne ulule qui était (toujours à mon avis) une excellente idée marketing.

Je m’explique.

La souscription Ulule avait un montant de 2500 euros. Autant dire, pour un studio de dev de 15 personnes (même si oui tout le monde est pas forcément à plein temps, etc etc, mais prenons même juste 5 personnes), c’est ridicule comme somme. Comparé à ce que doit sortir une société de 5 ( ou 15 personnes). Donc un petit montant qui du coup permettait de présager d’une réussit de la souscription. Mais une souscription qui a eu, AMHA, de faire parler d’eux. Moi clairement sans la souscription Ulule, je n’aurais jamais entendu parler de SO, je ne leur aurais jamais donné de sous, je n’aurais pas joué à l’Alpha 3, je n’aurais pas RT leur tweets, etc etc …

Pour moi au final, leur souscription Ulule était plus une action de communication qu’un moyen de récupérer des fonds (même si on crache jamais sur des sous, on est d’accord). Et ce fut un succès, une idée géniale. Qui en plus a permis de fédérer un noyau dur de Ululeur qui seront autant d’évangéliste pour SO. Juste brillant ! (et si je me trompe, et ben tant pis, c’était quand même brillant comme stratégie des communication, même si c’était pas fait exprès ! )

 

Allez op, une petite vidéo de découverte du jeu :

CLEER de L.L. KLOETZER

Cleer m’a été prêté par Philippe. Il m’en avait touché deux ou trois mots en finissant par dire ‘tu vas voir quand tu vas commencer à le lire tu ne pourras plus t’arrêter’. Et c’est vrai, j’ai fait une ou deux nuit à lire jusqu’à 2h du matin pendant mes vacances de noël.

Et pourtant mon avis reste partagé. Je vais tenter d’expliquer pourquoi. Mais la difficulté que j’ai à avoir un avis tranché sur le bouquin risque de se retrouver dans mon billet qui va peut-être du coup être un petit poil décousu. Vous êtes prévenus !

Cleer raconte l’histoire de deux salariés cadre très très sup d’un grand groupe, d’un très grand groupe, à la google ou à la apple tel qu’ils pourraient être dans 20 ans. Ils sont embauchés de façon étrange pour bosser dans la division de la Cohésion Interne. Un nom qui fleure bon l’inquisition, le nettoyage des grosses crasses que peut faire leur employeur tellement Cleer is not Evil. Suicides bizarre d’employés, problème environnementaux, sabotage en interne, ils doivent tout pouvoir gérer, réparer, faire disparaître.

Le style choisit est celui de mini-histoires qui sont autant de mission pour nos deux héros et qui mettent en lumière à la fois une facette de la société qui les emploie, de leur personnalité et de leur ‘quête initiatique’. Les héros, parlons en :

  • Lui, Vinh asiatique rompu aux arts martiaux (ça fait un peu cliché:) ) , hacker, froid et efficace
  • Elle, Charlotte, intelligente et très empathique se fiant à son intuition souvent juste et de plus en plus ‘supranaturelle’ au cours du livre.

Ils forment un duo étrange, se font confiance mais pas totalement, (d’ailleurs elle a bien raison de ne pas lui faire totalement confiance), se manipulent, se font des secrets.

Autour de nos deux héros gravitent d’autres personnages importants. La pluaprt sont des membres du ‘board’ , personnages important même si on ne sait que peu de chose d’eux. Ils sont presque fantomatique, mystérieux, volontairement quasi non-humains. Au delà du board, le groupe Cleer est en lui même un personnage, toujours là, toujours présent, s’immisçant sournoisement partout, dévorant les esprits, le libre arbitre, usant toutes ses forces pour plier la réalité à ce qu’il veut qu’elle soit.

Le bouquin en lui même maintenant. Alors les ficelles sont parfois un peu grosses. Le style est efficace même si parfois un peu froid, clinique. Le choix des mini-histoires permet d’éclairer de plusieurs angles les facettes de chacun des personnages, de bien mesurer leur évolution, mais du coup qui dit mini-histoire dit concision et ‘raccourcis’. Moi qui aime bien les récits qui prennent leur temps, qui décrivent les choses, partent sur des chemins de traverses, juste pour rajouter de la couleur à l’histoire, sur le coup, j’étais un peu sur ma faim. (Si je devais oser une comparaison, je dirais que le style ressemble assez à celui d’un polar, tout dans l’action)

Mais pourquoi vous ai je dit que j’étais mitigé sur mon avis ?  Le bouquin est sous titré, une fantaisie corporate. Il y a du coup plusieurs façon de le comprendre et de le lire. Et le style très direct, sans détail autre que ceux de l’histoire, sans indices, sans pistes d’aide à la façon de le comprendre n’aide pas à éclaircir ce flou.

  • La première grille de lecture possible est de voir Cleer comme une histoire qui pourrait être (avec un univers légèrement différent) une introduction à l’univers de Shadowrun avec à la fois la naissance d’une megacorporation et l’apparition de chose qui ne sont pas humaine. Pourquoi pas. Dans ce cas là, j’aurais aimé plus de détails concernant la partie fantasy, plus de développement de celle-ci.
  • On peut aussi y voir une rencontre entre fantasy urbaine et vie des cadres sups. Une espèce de bitly sans la partie jambe en l’air et fringue mais avec des cadres sups et google.
  • La grille de lecture qui me convient le moins serait de considérer que c’est une allégorie new age sur l’élévation ‘spirituelle’ de ceux qui se donnent à fond pour leur entreprise. Mouais, Bof, là je passe.
  • Enfin, on peut décider d’y voir décrite la plongée dans la folie et les hallucinations de deux cadres sup workaholics qui sont totalement parties en burnout (et en sucette) et qui se sont démolis à coup de pression, drogues, alcool, cachets divers et variés.

Dans tout les cas, ce qui reste le plus intéressant pour moi dans Cleer, c’est le personnage de la société Cleer en lui même. En effet, il y a une tripotée de bouquin concernant les multinationales telles qu’elles sont aujourd’hui (elles sont déjà parfois assez dégueulasses pour que l’on puisse imaginer des trouzaines de scénarios à ce niveau là). Il y a de la même façon autant de dizaines de douzaines d’histoires parlant de mégacorpo. Que ça soit tout les Gibsons, Blade Runner ou Shadowrun il n’y a qu’à rentrer dans une librairie pour en trouver.

Je connais par contre très peu d’histoire qui se situe entre les deux. Dans un univers proche mais pas immédiat. Et qui décris par la bande l’éclosion d’une future mégacorpo. Le passage de la multinationale sans foi ni loi à la mégacorpo qui écrasera tout sur son passage. Cleer est un de ces bouquins. Et plus encore que l’histoire des deux personnages, plus encore que les différentes grilles de lecture (dont certaines sont fumées), ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est ce mélange de fascination et de dégoût viscéral que j’ai ressenti à chaque page, en assistant à la lente éclosion de cette monstruosité qu’est à priori une megacorporation.

The hobbit, un film trop attendu

J’ai profité d’un de mes multiples passages à Paris pour aller voir, The Hobbit, dans une salle un petit peu sexy, à savoir la grande salle du Grand Rex (qui est juste hallucinante, avec les décorations antiques sur les cotés, le plafond étoilé et une taille … qui force le respect ).

Par contre, je vous préviens tout de suite, je vais spoiler des parties du film.

Comme je n’avais plus lu bilbo depuis … oula très très longtemps, je l’avais relu cet été, quand j’avais appris que le film serait finalement une trilogie. Je me demandais en effet, comment il était possible de faire trois films avec un aussi petit bouquin. Ma lecture estivale m’avait convaincu qu’en brodant, c’était possible. Et au vu du premier film, oui en effet, les trois films tiendront.

Mais qu’est ce que j’en ai pensé ?

Alors déjà, concernant le respect du scénario… Bon soyons clair, comparé à The Hobbit, Les films du seigneurs des anneaux étaient des adaptations fidèles des bouquins et je pèse mes mots. Là avec, the hobbit, on s’éloigne parfois très loin du récit de Tolkien.

Parmi les modifications les plus importantes que j’ai vu voir au niveau de l’histoire :

  • les passages avec Radagast (qui dans le bouquin est juste cité, deux petites fois et n’intervient jamais)
  • le rajout d’Azog (qui est bien sensé mourir lors de la bataille de la Moria et dont le fils apparaît à la toute fin du livre the hobbit, lors de la bataille des cinq armées)
  • l’introduction avec bilbo et frodon
  • la modification de la scène avec les Trolls (où dans le livre, Bilbo décide d’aller leur faire les poches).
  • Le passage chez Elrond, là grand n’importe quoi. Dans le bouquin, il n’y a aucune tension entre les nains et les elfes. Et Galadriel n’apparaît pas.
  • La bataille avec les orcs, à la fin du film, en attendant que les aigles arrivent.
  • Le boost de charisme de Thorin. Il a clairement pris un +10 à son charisme. Dans le bouquin, c’est un chef de groupe peu expérimenté qui veut avant tout récupérer le trésor gardé par le dragon. Dans le film, c’est un roi en exil plein de noblesse et de leadership.

Je dois en avoir oublié, mais je ne suis pas non plus un expert en Bilbo the Hobbit. Après il y a des rajouts, pour faire durer, comme le passage ou les nains essaient de sortir de la montagne des gobelins. Course poursuite dans les ‘tunnels’ d’une mine, espèce de mix entre Hugo délire et Indiana Jones 4 … Ce sont des changements mineurs, du ‘brodage’ pour faire tenir la durée au film et pour rendre les choses un peu plus ‘sexy’ que ce qui est décrit dans le livre.

Mais alors, qu’est ce que j’en ai pensé au final ?

Le plus dérangeant pour moi est la modification de la façon dont l’on perçoit le personnage de Bilbo. Celui-ci devient un ‘héros’ pour la compagnie très rapidement, sauvant même Thorin lors de la bataille des pignes de pins. Dans le bouquin, ce passage au statut de ‘héros’, membre indispensable de la compagnie arrive plus tard. De même, Bilbo fait preuve de moment de courage (ou de folie) qui sont gommés dans le film (que ce soit le moment où il veut voler les trolls ou celui où il choisit lui même de ceindre Dard (dans le film c’est Gandalf qui lui donne).

Pour le reste, si on oublie que le film est sensé être une adaptation fidèle du bouquin de Tolkien, on passe un bon moment, voir un très bon moment. Il y a des elfes, des nains, des orcs, des gobelins et des batailles. Le vernis ‘conte’ est plutôt bien retransmis, avec une lumière chaude, des couleurs vives et une ambiance bien moins plombée que dans le seigneur des anneaux et des méchants assez souvent pas mal ridicule (que ça soit les trolls ou le roi gobelin). Et la bande son est toujours autant au niveau. Et même si on sait que par exemple Galadriel ne doit pas apparaître, on est content de la revoir, comme des couillons de vieux fan de la première trilogie.

Quand à la 3D, je ne l’ai trouvé pas forcément très utile. Elle offre parfois une immersion intéressante mais c’est une vrai gène lors de scènes avec des arrière-plan très détaillés ou lorsque que les choses bougent beaucoup et rapidement.

Un petit point pour troller en guise de final. La plupart des critiques négatives que j’ai pu lire conspuent les rares choses qui sont fidèles au bouquins. Comme par exemple la trame globale de l’histoire (ça c’est le pompon) ou le passage du chant des nains (qui en vf est pas top top mais pas non plus ridicule, mais passe bien en vo (vive spotify et la playlist de la bande son) ). Je trouve que c’est quand même le pompon de critiquer une adaptation de bouquin sur les points où il est fidèle au livre qu’il adapte. Il aurait peut-être fallu lire le livre avant….

Mes découvertes de fin d’année

J’ai fait quelques découvertes intéressantes que ce soit niveau bouquins, comics, jeux de plateau ou jeux de rôles. Je me suis dit que cela pouvait être intéressant de les partager. Et puis sait-on jamais, si jamais vous n’aviez acheté aucun cadeau de Noël, pensant que la fin du monde vous dispenserait de réveillon, vous allez vous retrouver en panique, demain, à courir partout pour trouver des cadeaux. Ma petite sélection pourra peut-être vous aider.

Les bouquins :

  • Contes désenchantés. Un livre sympa, très sympa. Une compagnie de troubadour s’arrêtent dans une auberge et échange contes contre bières. Chaque conteur a son univers, son type d’histoire préféré. Récit grivois, triste ou d’amour, les clients de l’auberge en auront pour leur bourse. En filigrane, entre chaque histoire, se déplie l’histoire, la vraie, celle d’un complot contre le royaume… Une excellente surprise que je n’avais acheté au départ que pour faire passer les trajet de TGV.
  • Magie Brute : Si c’est du l’Atalante, alors c’est forcément bien. Encore une fois, ce proverbe se vérifie. Une uchronie très sympathique qui se passe dans les années 30. Année 30, magie, zombies allemands, le cocktail parfait pour faire un grand moment de plaisir. Et c’est réussit. J’ai littéralement dévoré le bouquin, suivant un héros presque anti-héros, hard boiled comme je les aime.

Les comics :

  • Au bout des mondes, SandMan Tome 8, Neil Gaiman. Je savais que Gaiman avait écrit plusieurs scénars de comics. Je n’en avais jamais encore lu. Il a fallu que je tombe par hasard, à Nantes, sur une petite boutique de Comics, pour craquer et acheter le tome 8 de SandMan (Chaque tome se suffit à lui même et peut être lu indépendamment). Les protagonistes de Au bout des mondes sont chacun pris par surprise par une tempête de réalité et se retrouve tous dans une étrange auberge. Pour faire passer le temps, ils vont se raconter des histoires. (Oui encore un livre ou les personnages se racontent des histoires, je sais, je suis monomaniaque). Le dessin est très plaisant, le scénario et les dialogues aussi, à acheter les yeux fermés.
  • Fables, tome 1 : Légendes en Exil J’ai découvert Fables en lisant Casus Belli. Le principe de ce comics dont il existe déjà 17 tomes est simple. Les héros des contes de fée existent. Ils ont été chassés de leur royaume par l’Adversaire. Pour survivre ils ont donc été obligé de venir habiter parmi nous, au cœur de New Yotk… Ce premier tome, en plus de poser le décor et de nous faire découvrir les personnages verra Bigby, grand méchant loup repenti et shérif de Fableville, au prise avec une affaire de meurtre pas commune, celui de la sœur de Blanche Neige.

Jeux de plateau :

  • Dixit :  Dixit est un jeu découvert fin octobre et que j’ai totalement adoré. C’est en plus à mon avis un excellent jeu pour faire de l’initiation au jeu de plateau. Le principe est simple. A chaque tour, un des joueurs choisi (sans la dévoiler) une de ses cartes (qui sont magnifiquement illustrées). Il la pose face cachée sur la table et donne une phrase qui décrit plus ou moins bien la carte. Les autres joueurs choisissent eux aussi chacun une de leur cartes qui pourraient correspondre à la phrase donné par le premier joueur. On mélange ensuite les cartes, on les révèle et chaque joueur doit tenter de retrouver la carte du premier joueur (qui lui du coup ne participe pas à cette phase). Ensuite on compte les points. Le comptage des points est très bien fait. En effet, si personne ne trouve la carte du premier joueur, c’est que la phrase qu’il avait donné était trop alambiqué. Il ne gagne donc aucun point. Si trop de gens trouvent la carte, c’est que sa phrase était trop claire. Il ne gagne donc la aussi presque pas de point. Il faut donc que le premier joueur choisisse une phrase suffisamment incompréhensible pour que peu de joueur trouvent mais suffisamment claire pour qu’un moins un joueur trouve sa carte. Les autres joueurs marquent des points dés qu’un joueur se trompent et désignent leur carte comme étant celle du premier joueur. Bien entendu le premier joueur change à chaque tour.
  • Seasons : Mon gros coup de cœur de l’année. Vous jouez des archimages qui se battent en duel. Leur combat prendra place sur trois ans, soit douze saisons. A la fin du combat, l’archimage, qui aura le plus de cristaux (des points de victoires) gagnera. Pour se battre, les archimage pourront invoquer des cartes (avec un système de ressource similaire à Magic). Les ressources sont des énergies (eau/air/terre/feu) plus ou moins facile à récupérer en fonction des saisons. Pour ne pas gâcher le plaisir, il faut parfois brûler des cristaux pour invoquer des cartes et les énergies peuvent se cristalliser pour avoir plus de cristaux. Rajouter à cela du draft de dés à chaque tour (on lance N+1 joueur dés, et chaque joueur en commençant par le premier choisi un dés parmi les dés non encore choisi. C’est ce dés qui lui indiquera ce qu’il a le droit de faire pendant son tour ou combien d’énergie il gagne), la possibilité d’accélérer ou de ralentir le rythme des saisons, le fait que pour invoquer des cartes, il faut augmenter son compteur d’invocation et vous obtenez un jeu complet, très fun, très beau et qu’il faut absolument que vous ayez dans votre ludothèque.

Jeu de rôle :

  • Donjons. Donjons est une petite merveille. L’idée d’origine est simple (et géniale). Pourquoi ne pas combiner du dungeons crawling bien oldscholl avec une bonne dose de principe narrativiste ? Et voilà, vous avez Donjons. Les règles sont simples et claire. EN fait tout pourrait presque se résumer à ‘une réussite, un fait’. Vous tentez des actions, vous lancez des dés, chaque réussite vous donnes le droit de décrire une des conséquences de votre action. Simple et efficace.

Les morues par Titiou Lecoq

Il semblerait que je sois condamné à ne dire que du bien des éditions au diable vauvert. Et qu’au diable vauvert et moi, ce soit un peu comme une histoire d’amour. Et ce n’est pas Les Morues (par Titiou Lecoq), le derniers livres d’eux que je viens de finir qui va faire changer les choses. C’est qu’il m’en aura donné des orgasmes littéraires ce livre….

Tout commence par une réunion entre ‘vieux’ copains de lycée pour l’anniversaire de la mort de Kurt Cobain, un peu en mode ‘rendez vous dans 10 ans place des grands hommes’, mais avec de la vodka et de la désillusion en plus, un peu comme dans la vraie vie quoi. Et puis, sans transition, on les retrouve tous ou presque, pour l’enterrement de l’une d’entre eux qui vient de se suicider. C’est le choc pour tous, Charlotte avait un bon boulot, allait se marier, tout semblait plutôt bien allé pour elle. Pourquoi alors se suicider comme cela ?

Et c’est le point de départ d’une enquête menée par Emma et Fred, Emma étant l’ancienne meilleure amie de Charlotte, qui a la suite d’une brouille (l’explication du pourquoi sera donné dans le bouquin) ne l’avait plus vu depuis des années, Fred, le petit frère d’antoine (un autre des mecs de la bande et l’ancien mari d’Emma) étant un génie qui a décidé de ne rien faire volontairement de sa vie et travaille en temps que secrétaire dans une grande entreprise.

Les morues a plusieurs particularités. Déjà c’est un roman qui se passe en France et aujourd’hui (ou presque, disons qu’il aurait pu se passer en 2010 ou 2011). Et c’est pour moi clairement une nouveauté. C’est étrange de lire des choses qui parlent de RGPP (une loi passée il y a quelques temps et mise en pratique pendant les dernières années, et toujours maintenant, la loi du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux par exemple), de nos partis politiques et du gouvernement de notre pays. Et oui, il y a une vraie dimension politique dans ce livre(enfin à mon avis).

Ensuite, c’est lui un polar, un vrai. D’ailleurs si l’on remplace Taylor par notre duo d’enquêteurs du dimanche et la Guiness par la Vodka, on pourrait croire que c’est un Bruen que l’on est en train de lire (et ça, c’est quand même un foutu compliment). On y ausculte la société, en en prenant une photo et en la décortiquant, même dans ses aspects les plus noir et cela à travers de héros dont la principale qualité et de se relever encore et encore, quel que soit les coups qu’ils prennent et de continuer à avancer, là où tout le monde baisserait les bras, à croire qu’ils aiment ça. Et au final, l’enquête n’est plus si importante que cela, ce qui est important c’est ce que vivent les personnages, ce qu’ils ressentent, ce que cela nous fait découvrir sur le monde dans lequel nous vivons. En fait même si l’enquête ‘policière’ n’est au final qu’un prétexte pour regarder vivre les personnages, elle est plutôt rondement mené et l’explication finale tombe plutôt bien, sans que l’on ne s’en doute (en tout cas moi, pas une seconde) et est parfaitement dans l’ambiance générale du livre. Dans ce mélange de quasi vacuité, de rêve perdus, d’espoirs déçus et de vie réelle.

Les personnages d’ailleurs, parlons en. Ils cristallisent tous plus au moins un stéréotype ou une caractéristique des trentenaires, des gens en général. Que ça soit la journaliste délurée, le génie geek limite autiste (obsédé par les nichons et joueur de MMO), le salop rangé et aigri qui tente de briser ceux qu’il ne comprend pas, qui ne rentrent pas dans ses schémas de pensées, où tout les autres personnages, ils sont chacun des bouts de nous, des facettes que chacun peut retrouver en lui. Et les voir lutter, prendre coups après coups, se tromper, échouer, changer petit à petit, ne peut que nous ramener à nos propre vie, à nos propres expériences, à nos propres échecs, les fois où l’on a baissé les bras, où l’on s’est compromis (le thème de la compromission est d’ailleurs assez important avec la charte des morues et le non respect de celle-ci et les conséquences que cela a).

Je n’irais pas plus loin dans le dévoilement de l’histoire. Je ne voudrais pas déflorer le plaisir de votre lecture. Je vais juste conclure que les morues m’a mis une claque vraiment. Je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout à vivre l’expérience qu’il m’a fait vivre. Je ne peux que vous conseiller très vigoureusement (et de manière répétée) de le lire. Et pendant que vous le lirez, moi, j’attendrais avec envie et appréhension le prochain au diable vauvert que je vais lirais.

 

PS pour au cas où : relancer les MadInterview avec des interviews d’auteur ça me plairait bien …. surtout avec des auteurs que j’apprécie)

Mise à nu de Richard Castle

Je crois l’avoir déjà dit plusieurs fois ici (et encore plus souvent sur Twitter), je suis un inénarrable fan de la série Castle (et plus généralement de Nathan Fillion). Quand des bouquins sont sortis en rapport avec cette série (en fait les bouquins que l’un des deux personnages principaux est sensés écrire dans la série), je me suis dit qu’il me les fallait, une fois qu’ils seraient traduit en français, bien  entendu. Et au final, j’ai eu le plaisir de me voir offrir par ma chérie le tome 2, en pdf directement lisible par ma jolie liseuse. Le tome 2 parce qu’apparemment le tome 1 fait plus effet de goodies pour  fan de la série que de vrai bouquin.

Je me suis donc précipité pour le lire. Première constatation, le pdf est pas vraiment d’une excellente qualité niveau lisibilité par une liseuse. J’ai du jouer avec les zooms entre les pages, j’ai eu droit à des pages de 4 lignes en taille énorme alors que je devais en lire d’autre en taille 50% pour avoir tout le texte d’une page de manière propre… Bon ça n’a aucun rapport avec la qualité du bouquin en lui-même, mais ça énerve ! Faites des epubs bordel ! Ou alors des pdf de qualité prévus pour liseuses. Au prix où on les paie, c’est quand même un minimum …

Mais revenons en au bouquin. Le principe est un peu le même que dans la série. Une inspectrice de choc (qui s’appelle Nikki Heat dans le bouquin) aidé de ses deux collègues résout des enquêtes. Et celui qui tient le rôle de Castle dans cette fine équipe n’est ici pas un auteur de roman (enfin si, mais bon pas principalement et il n’écrit pas des polars) mais un journaliste à succès (reporter de guerre, multiples prix, etc etc). L’autre grande différence avec Castle, c’est que lui au moins, l’inspectrice de choc et de charme, il la mise dans son lit. Et pas qu’une fois….

Enfin, au début du roman, le torchon brûle entre nos deux héros qui ont rompu suite à l’article qu’à écrit Jameson Rook sur Nikki Heat (l’alter égo de Becket dans le livre).. Sauf que, la journaliste people que notre héros journaliste suivait depuis quelques semaines pour lui consacrer un article a la bonne idée de se faire assassiner. Après avoir été torturé. Du coup, même si elle ne veut plus du tout avoir à faire à lui, Nikki va être obligé de supporter à nouveau, pour une dernière fois, ce couillon de Rook.

Ensuite, l’intrigue suit un déroulement classique de polar moyen. Les différents meurtriers sont découvert les uns après les autres, on suit des pistes, on se trompe, des coups de théâtres viennent pimentés le tout et au final le meurtrier n’est pas du tout celui que l’on croyait et l’explication se trouve dans un événement tragique du passé qui a relié entre eux plusieurs des protagonistes de cette affaire. En parallèle, on peut suivre la lente tentative pour de reconquérir à la fois le cœur de la belle Nikki et de son équipe…

Alors autant être clair, Mise à nu n’est pas ce que je pourrais appeler un grand polar. On ne prends pas une claque comme lorsque l’on lit un Bruen, il y a peu de ce qui fait d’un polar un polar, cette auscultation de la société dans lequel se meut le héros. Nan Mise à nu est plutôt ce que j’appellerais un roman policier, un peu comme les dizaines que l’on peut trouver dans les rayons de toutes les librairies.

Ensuite, il est vrai que pour un assidu de la série, lire mise à nu est une expérience un peu bizarre. Il y a un certain nombre de clin d’œil à la série (mais le lecteur ne perds vraiment rien si il ne connaît pas la série et que donc il les rate) qui en rajoutant à l’effet « c’est comme la série » sont au final plus déstabilisant qu’autre chose. Parce que lorsqu’on lit le livre, les images qui nous viennent à l’esprit, sont forcément celle des personnages de la série. Et que somme toute, Nikki Heat n’est pas Becket, Rook n’est pas Castle. (déjà ils ont pas couchés ensemble dans la série). Et c’est donc déstabilisant. Il y a comme une sensation de … quatrième dimension, de décalage. Parce qu’inconsciemment on tenter de faire coller ces deux brochettes de personnages aussi virtuels les uns que les autres, mais qui ne sont pas similaires.
Pour finir, Mise à Nu est un bouquin qui se laisse lire, sans prétention mais bien écrit et qui fait passer un bon moment. C’est après tout bien suffisant (Mais peut être pas pour acheter la version papier grand format, vu son prix). Mais si un poche existe ou que vous avez une liseuse, alors pourquoi pas.

Les lunes de sang d’Anais Cros

J’ai acheté les lunes de sang d’Anais Cros un jour à Cultura, sur un coup de ‘poker’. La couverture était plutôt jolie mais un peu trop Wowesque et la quatrième de couverture donnait envie, mais la partie biographie de l’auteur (je met auteur et pas auteure parce que je suis allé voir sur le blog de l’auteur et elle dit auteur pour se décrire, donc je fais pareil) me faisait un peu peur.

Pourquoi ?

Je vous la (la quatrième de couverture, faut suivre un peu) cite : ‘Inconditionnelle de Sherlock Holmes, Anaïs Cros se devait de lui rendre hommage dans son premier roman, en créant son double de fantasy. Déductions, flegme et observations sont de rigueur dans ce roman de fantasy policière où plane à chaque page l’ombre de Sir Arthur Conan Doyle et de son célèbre héros‘. Étant moi même assez fan de monsieur Sherlock je me suis alors dit : ‘Soit c’est un bon bouquin,  soit ça va donner l’équivalent en livre du film les trois mousquetaires (celui sorti en 2011, le super nanard avec milla jovovich et Orlando Bloom), soit ça va juste être une pale copie de sherlock’.

Et au début du bouquin, j’ai bien cru que j’allais avoir droit à un copier-coller de sherlock à la sauce Fantasy-WOW (et ça , au secours!!!) . L’histoire colle en effet vraiment énormément à celle de Sherlock et le doute pouvait être permis de se retrouver avec un bouquin qui voulait simplement surfait sur la renommée de monsieur Holmes. Mais, et heureusement pour moi, ce ne fut pas du tout le cas. Au fil des pages les divergences entre l’histoire originelle de Sherlock et celle des lunes de sang s’accumulent et le récit reprends sa liberté et tout son intérêt.

En fait, le duo Listak/Evrahl n’a rien a envier à celui de Holmes/Watson. Et même mieux, le background d’Evrahl permet de rajouter une certaine réflexion à l’histoire (qui elle prend assez vite un tour assez prévisible). La vengeance à tout prix, l’intérêt même de la vengeance, la trahison d’un ami pour respecter un engagement ou  l’aveuglement causé par la douleur sont quelqu’unes des questions qui sont indirectement posés aux lecteurs à travers les réflexions d’Evrahl.

Pour ce qui est des personnages secondaires, ils sont à la fois important et bien traités. Aucun d’eux n’est éclipsé par le duo principal. C’est même tout à fait le contraire en ce qui concerne certains personnage comme Amhiel, la jeune fille qui s’occupe de l’intendance de la maison du duo  et qui  s’improvise dans le dernier tiers du bouquin, apprenti aventurière. D’ailleurs (si jamais l’auteur me lit), j’aimerais beaucoup un spinoff avec Amhiel en temps qu’héroïne principale.

Pour ce qui est du cadre lui même, on reste dans de la fantasy assez classique avec des elfes aux oreilles pointus et des nains rugueux et à barbe (ou à nattes). Ce n’est d’ailleurs pas un reproche du tout, j’aime bien la fantasy classique. On s’en écarte un peu avec la quasi non présence de la magie,  des lutins assez sympathique et les lunaires, des espèces de créatures bizarres, aveugle et qui se nourrissent de sang. Un peu comme des vampires allez vous me dire ? C’est vrai, mais pas tout à fait. Et très franchement, si j’ai apprécié les lutins et la façon de traiter la magie, autant je dois avouer que les lunaires m’ont laissé assez froid.

Donc au final, si vous n’avez pas peur que les quelques dizaines de pages du début qui collent presque (trop) parfaitement à la légende Holmessienne ne vous gonflent et vous empêchent de lire la suite et que vous aimez le mélange des genres Polar/Fantasy (même si ok, ce n’est pas aussi bien ciselé qu’un Glen Cook), c’est un livre que je vous conseille de lire.

Diablo 3, un jeu à fans facile.

Le 19 mars est un jour à marquer d’une pierre blanche. Parce que le 19 mars est le jour où j’ai reçu mon accès à la bêta privée de Diablo 3. Voici donc mon premier ressenti après quelques (en fait nombreuses) heures de jeu à cette béta.

Pour situer les choses, on peut jouer cinq classes dans la bêta , barbare, chasseur de démon, sorcier, féticheur et moine. Au niveau du jeu, on est limité à la toute première partie à savoir jusqu’à la mort de Léoric le roi squelette. Pour ce qui est des level de ses personnages, je ne suis pas allé au dessus du lvl 9 (niveau que j’avais à chaque fois que j’ai tué Léoric) mais je suppose qu’en refaisant la bêta à de multiples reprises avec le même perso on doit pouvoir monter plus haut.

Premières impressions

Il y a deux choses qui frappent après quelques heures de jeux. La première c’est que diablo 3 est fait pour les fan. Vous avez joué à D1 et D2 ? Alors vous serrez comme un poisson dans l’eau dans D3. Les mêmes supports pour les armes et les armures dans les donjons. Les mêmes obélisques de bénédiction ou lutrins. Les mêmes chaudrons de soin, les mêmes monstres archi connu. Même l’interface reste très similaire et l’histoire nous amène dans la nouvelles Tristram qui se trouve être construite tout prêt de l’ancienne Tristram des épisode précédents (voir screenshot avec le mur de la forge).

Ensuite c’est la simplification des choses. Diablo 3 est un jeu simple. Voila c’est dit. Les classes sont simples à jouer (j’en parlerais plus dans la prochaine partie) parmi les 4 classes que j’ai testé, seul le chasseur de démons est tout tout petit peu subtil à jouer. On est limité au départ à 2 compétences bouton gauche et bouton droit de la souris. Ensuite on pourra gagner jusqu’à 4 touches de compétences (de 1 à 4) avec la barre d’action. A cela on rajoute des runes qui vont ultra booster la compétence et puis c’est à peu prêt tout. Une compétence se débloque automatiquement arrivé à un certain level. Pas de d’arbre de compétence ou autre. En tout cas pas dans la béta. La seule subtilité sera, lorsqu’on aura plus de compétence que de place dans la barre d’action de choisir les coups ou sorts que l’on veut utiliser. Pas très palpitant….

Concernant la mort du personnage, en dessous du lvl 10, ça n’impacte rien, ensuite perte de durabilité (et d’or j’espère). Autant dire que j’espère qu’il y aura de nouveau un mode hardcore …

Pour finir avec cette partie sur la simplification, je terminerais sur ce qui est presque le plus choquant, le level design. Tout a été fait pour que vous puissiez allez vite. Des téléporteurs sont présents aux endroits stratégiques, et se débloque quand vous passez dessus. Si je suis le seul à trouver étrange qu’il existe un téléporteur juste devant la porte du boss et qu’on puisse grâce à celui-ci se rendre en plein centre de Tristram, dite le moi. Il y a même mieux. Il y arrive qu’on doive explorer plusieurs fois un donjons similaire pour trouver ‘le bon’ (par exemple 3 ou 4 cryptes pour trouver une couronne). Une fois arrivée au bout d’une des mauvaises cryptes, on voit alors… un obélisque de téléportation, pour se voir téléporter devant la porte. Pour ne pas à avoir à se fatiguer à tout refaire dans l’autre sens. Alors ok, parcourir un donjons vide c’est pas super sexy mais putain, l’immersion quoi …. Et je ne parlerais pas (enfin si en fait) du sort de town portal que l’on gagne passé le niveau 5 et qui est en fait une compétence illimitée qui coûte rien. Même pas de cold down, nan rien, on peut en faire à volonté, sans arrêt … Ok c’est important de pouvoir aller vite vendre ses objets aux marchands, mais quand même….

Les classes.

Alors je n’ai testé que 4 classes comme dit plus haut. Je ne vais donc parler que de celles-ci.

Chasseur de démons.

C’est la première classe que j’ai testé. Je suis normalement plus lanceurs de sorts mais là avec c’est deux arbalètes je lui trouvé un certain style. Et en fait c’est l’une de mes deux classes préférées. Son gameplay est un petit peu (tout petit peu) difficile. Il faut enchaîner des ‘coups simples’ qui vont faire augmenter une jauge de discipline et une jauge de haine. Discipline et Haine étant nécessaire pour lancer d’autres compétences. Il faut donc gérer son ‘stock’ de discipline et de haine et ne pas trop spammer des compétences qui n’utilisent que l’une des deux sources de pouvoir à notre disposition. Au menu des compétences, des pièges, de l’invisibilité, de l’esquive, des tirs multiples ou ultra rapide que du bon quoi.

Le sorcier

L’une des deux déconvenues pour moi. Une simple ressource (la mana) à récupération ultra rapide. Les sorts de base qui coûtent 2 points de mana ne se remarquent même pas, ceux à 20 presque pas et il faut attendre de lancer des sors à 50 pour voir sa jauge diminuer un tout petit peu. Enfin bref au bout du level 5, j’en ai eu marre des éclairs et des jets de glace (j’avais un peu l’impression de jouer une lance à incendie de pompier).

Le féticheur (ou la féticheuse)

Le remplaçant du nécromancien. Un peu le même principe mais sans explosion morbide (enfin en tout cas je ne l’ai pas vu). Là encore une seule ressource de puissance la mana et qui là encore se régénère ultra vite. C’est sans conteste la classe à pets du jeu. Très rapidement vous pouvez invoquer des chiens zombies pour vous aider et l’un de vos sorts de base que vous allez spammer sans arrêts c’est du lancer de jarre plein d’araignée (qui iront manger vos adversaires). La non plus, à ma grande surprise, je n’ai pas accroché. En fait, j’en ai eu rapidement marre de lancer des jarres d’araignées. Et pourtant le nécro dans les précédents opus était un de mes persos préférés.

Le moine (ou la moine)

Pour finir, j’ai voulu, malgré mon désamour (pour ne pas dire dédain) pour les classes CaC en tester une. En souvenir de mon assassin à Diablo 2 (définitivement ma classe préférée avec laquelle j’ai mes plus beaux souvenirs de D2), j’ai choisi de tester une moine. (et bon barbare non ce n’est pas possible, j’ai tout de même plus de classe que cela) . La classe moine utilise une ressource l’esprit qui permet de lancer des compétences puissantes. Comme chez le chasseur de démons il faudra lancer pleins de coups peu puissants pour faire monter sa jauge d’esprit. Cette classe est au final la bonne surprise pour moi. Autant le chasseur de démon je savais que j’allais l’aimer autant là, moine, je ne l’ai tenté que pour pouvoir dire dans ce billet que j’avais testé une classe CaC. Et en fait je me suis amusé un max. Le style très kung-fu, ultra rapide, très aérien m’a tout de suite plut. Et je n’ai pas vu passer les 9 niveaux passés en compagnie de ma petite moine. Mais par contre, par contre, autant je comprends parfaitement que pour le féticheur, il fallait bien coller au background vaudou et donc que la voix du PJ rappelle le Togo ou les caraïbes. Autant est ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ce qui est passé par la tête des doubleurs quand ils ont décidés que la moine aurait une voix de fille de l’est ?  Parce que ça, j’ai beau y réfléchir depuis 3 jours, ça reste un mystère.

Les trucs biens

La gestion des voix.

Bon ok après ce que je viens de dire sur la voix de la moine, cela peut paraître étrange. Mais il y a eu un vrai travail sur les voix. Typiquement plein de parchemins que l’on trouve dans notre exploration des donjons sont doublés. Comme je suis sur que la grande majorité des gens ne les ont jamais lu dans les opus précédents, avoir une voix souvent bien trouvée qui nous lit le parchemin, c’est un vrai plus.

L’artisanat

De ce que j’ai pu en tester, il a l’air utile pour de vrai. Les objets que l’on peut créer sont en effet plus puissants que ceux que l’on peut récupérer en donjons. A voir dans la version finale du jeu si cela se concrétise.

Les petites quêtes annexes

Il y a visiblement pas mal de truc qui ont été récupérés des MMORPG. Haut fait par légion, et petit event sont parmi cela. Vous arrivez dans une salle. Touchez à un truc et là les portes se ferment et des hordes de squelette vous tombent dessus pendant X secondes…. J’espère qu’il y aura pas mal de ces petites salles piégées, de ces petits défis pour ponctuer un peu l’exploration

La gestion des équipiers.

A la presque toute fin de la bêta, on peut engager un templier pour qu’il vienne nous aider. La première fois, je me suis loupé et j’ai dit non. La deuxième fois, je l’ai engagé. Et je trouve que le système est bien foutu. On peut choisir ses compétences quand il augmente de niveau, on peut l’équiper et quand on boit des items de soins, il est soigné automatiquement aussi (quand je disais que les choses étaient simples…).

La cure de jeunesse

Quand je lance le jeu, que je met mon casque et que je me retrouve dans un donjon, j’ai l’impression de rajeunir de 10, voir de 15 ans. Les sensations sont les mêmes, les heures défilent encore plus vite, c’est vraiment un plaisir absolu de se retrouver dans un jeu qu’on a l’impression de connaître déjà par cœur et qui sait toujours aussi bien nous faire sentir héroïque.

Conclusion

Je vais précommander le jeu. C’est une certitude. Pourtant ceux qui me connaissent un peu savent que je déteste le farming de monstre et la course au stuff. Mais ça c’est dans les MMO. Mais dans les MMO il n’y a pas le mode hardcore. Tant pis pour la simplification du jeu et du gameplay, aucun autre jeu ne n’a jamais autant donné de frisson qu’un diablo 2 au moment d’aller combattre des boss en se disant que si je me foire je vais perdre mon perso pour de vrai et perdre X heures de jeux…

Et puis rien que pour la nostalgie de ma jeunesse boutonneuse, je l’aurais acheté (comme j’ai failli acheter duke nukem forever). D’ou le titre de mon billet.

Si toi aussi, lecteur qui arrive en fin de billet, tu es un ancien joueur de D1 et D2 et que tu ressens encore au fond de toi le frisson du PMT, alors je te conseille de courir le précommander. Et pour tout ceux qui n’ont pas eu le bonheur de joueur aux anciens opus.. J’hésite entre vous recommander d’acheter Diablo 2 pas cher ou de vous ruer sur Diablo 3 à sa sortie:).

Magefeu, La saga de Shandril Tome 1 par Ed Greenwood

Il y a une longue histoire entre La Saga de Shandril, Tome 1 : Magefeu et moi. Je l’ai acheté une première en 1995, en poche, édité par fleuve noir (vous verrez la couverture plus bas dans l’article). Si je me rappelle si bien de l’année parce que le jour où je l’ai acheté (je pourrais même vous dire ou exactement) j’ai en même temps acheté Dance Machine 6 ( et oui j’étais jeune et ado à l’époque). Et que je ne peux penser au bouquin ou à l’héroine Shandril sans penser à la chanson Think of  You de Whigfield (je vous laisse chercher sur youtube … )

Du coup, quand j’ai vu une réed par Milady et même si j’ai toujours Shandril Fleuve Noir dans ma bibliothèque, je l’ai acheté, une deuxième fois. Et je l’ai relu. (en réécoutant la chanson citée au dessus.. oui oui #jeudiconfession).

Et c’est toujours aussi bon à lire.

Alors oui c’est du D&D de base. Oui l’histoire est pleine de poncif. Jugée plutôt :  une jeune serveuse (Shandril) adoptée qui s’incruste dans une compagnie d’aventurier, qui rencontre Elminster, qui se trouve être dotée d’un pouvoir magique quasi ultime et qui est poursuivi par tout les méchants des Royaumes Oubliés.

Oui, les persos sont simplistes, la morale manichéenne au possible, l’intrigue cousue de fils blanc.

Alors oui, les méchants perdent forcément, il y a bien entendu le nain qui ronchonnent, le jeune apprenti magicien timide et malhabile, les voleurs rigolards et sympa à la Han Solo.

Alors oui c’est une suite de fête entre héros, de bastons contre des méchants toujours plus forts, de conciliabule pour préparer des plans.

Alors oui c’est plein de bons sentiments et on sait d’avance que hormis le quota obligé de morts du coté des gentils, ben le bien triomphera.

Mais c’est du D&D assumé. C’est du Ed GreenWood comme on l’aime, presque du nanard littéraire mais pourtant ça se laisse lire, et relire, même 17 ans après. Avec toujours autant de plaisir. Avec toujours autant de sentimentalisme et de bonheur. Pour preuve, je l’ai lu en quelques heures, quasiment d’une traite.  Et pourtant je ne l’ai pas lu qu’une fois, mon bouquin de 95.

Mais par contre, je préviens tout de suite, pour les non rôlistes, pour les non fan de la medfan de gare, il n’y aura pas grand chose à espérer,  pas grand chose à se mettre sous la dent alors passez votre chemin ou empruntez moi un de mes deux tomes.

Mais pour les autres. Pour ceux qui ont adorés Lancedragon, ceux qui ont aimé le cycle Elminster d’Ed, ceux qui ont passé des nuits à lancer des D20 en jouant un sorcier lvl 3 ou qui ont parcouru Baldur’s Gate en long et en large, pour ceux qui comme moi savent qu’un spectateur ce n’est pas forcément quelqu’un qui s’assoie pour regarder une pièce de théâtre, pour tout ceux là, c’est sûrement un bouquin à lire.

 

la couv de la vieille édition :

Matthew Richter, détective privé zombie, tome 1. Nekropolis, de Tim Waggoner

Nekropolis est le premier tome des aventures de Matthew Richter, détective privé (écrit par Tim Waggoner, publié aux éditions eclipse). D’ailleurs dans ce premier tome, il n’est pas détective privé. C’est un simple flic terrien qui s’est retrouvé d’abord catapulté à Nekropolis puis transformé en zombie. Et pour s’occuper, il rend services aux gens qu’ils connait. D’ailleurs, il le répète lui même plusieurs fois, je ne suis pas un détective, juste un ancien flic qui aide les gens. A croire qu’il tente de s’autopersuader.

Enfin, laissons Matthew a ses illusions de premiers tome et penchons nous sur le bouquin en lui- même.

Nekropolis, décor mais presque ville personnage.

Nekropolis est une ville état où se sont réfugiés les Noxiens, un synonyme gentil de monstres. On y trouve donc pelle-mêle, des garous, des vampires (qu’on appelle sanguinés, parce que c’est plus classes), des sorcières, des zombies, des démons, des voitures démons et tout plein d’autre joyeusetés. Il est à noter d’ailleurs que certaines créations monstrueuses de l’auteur valent leur pesant d’or. Tout cela donne un joyeux bordel dangereux, divisés en cinq secteurs, chaque secteurs ayant ses habitants (le quartiers des sanguinés, celui des fantômes, celui des garous, celui de tout les autres,…) et son dominion qui le dirige.

Quand à Matthew, il finit d’aider une amie lorsqu’il apprends que son corps de zombie n’en a plus pour longtemps et qu’une jolie petite vampirette lui demande, que dire le supplie de l’aider. Très nestor burmadesque comme début.

Se disant qu’il n’a de toute façon plus que quelques jours à … vivre (bon pour un zombi ça fait bizarre) et que la vampirette pourra peut-être faire jouer ses relations pour lui trouver un sort qui le gardera en un seul morceau de corps avarié, il accepte.

Et c’est alors parti pour une course à travers les secteurs de la ville, course qui sera égaillée de rencontres avec des seconds rôle plus haut en couleur les un que les autres (Laszlo le démon chauffeur de taxi étant un de mes préférés), de révélation, de coup de théâtre et aussi (voir surtout) de coup de poing.

On est vraiment dans le pur style du polar harboiled avec un héros qui a tout perdu ou presque et qui ne continue à avancer que parce qu’il encaisse les coups un peu mieux que les autres (et parce que la fille est jolie) et qui va de coup dur en coup dur, mais sans jamais lâcher prise.

Bon alors, tout le monde le sait, je suis fan de polar. Et quand c’est un mélange entre polar et SF / polar et fantasy / polar et medfan, alors là, je suis plus que fan. Si je ne me trompe pas dans mes classifications, il paraît que ici nous avons un mélange entre polar et urban fantasy. Qu’importe les termes exact parce que c’est un excellent mélange.

Alors il est vrai que l’intrigue est un poil facile, que la romance avec la vampirette est vraiment téléphonée (mais bon, c’est aussi un élément inamovible du polar …. ), mais les personnages sont justes vraiment bien construit, le background sonne vrai, avec plein d’inventions mi loufoque mi horrifique de l’auteur comme les téléphones ou les ordinateurs qui sont des composants organique qui fonctionnent grâce à la magie…

C’est donc un excellent bouquin, qui se lit vite et qui reste plaisant du premier au derniers mot. Du coup, moi, je attends avec impatience les prochains tomes.

Et je suis forcé de remarquer que les éditions Eclipse qui publient ce beau livre ont l’air d’avoir très bon goût. Je vais finir par être obligé de les faire rejoindre les rangs de mon panthéon des maisons d’éditions préférées.

Avant de clore ce billet, un gros gros gros plus pour la couverture qui est juste sublime. Rien que la couv donne envie d’acheter le bouquin. Si ça, ça veut pas dire que c’est une belle couv….

Retour sur mon utilisation du Cybook d’odyssey

Il y a maintenant de cela deux semaines, j’ai craqué. Je suis allé dans un Virgin et j’ai acheté un Cybook Odyssey en y ajoutant une jolie housse.

Quelques ebooks achetés et lus plus tard, je me dis qu’il faut que je vous fasse un petit compte rendu de mon utilisation.

Le choix.

Je suis, historiquement, plus la FNAC que Virgin. J’étais donc vraiment parti pour acheter un Kobo. Puis j’ai testé les deux machines. D’abord le Kobo puis l’Odyssey. J’ai eu un mauvais ressenti sur le Kobo lorsque je l’ai testé. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai vraiment pas accroché. C’est peut-être la librairie pas utilisable pour rechercher des bouquins, le mode tactile uniquement ou je ne sais pas quoi, mais je n’ai pas accroché. Ce qui m’a bien embêté vu qu’en fait je ne voulais tester les deux que pour me convaincre que le Kobo était mieux. Je me suis du coup retrouvé comme un couillon quand je me suis rendu compte que je préférais l’Odyssey.

J’ai même testé deux fois les deux pour être vraiment sur que je préférais l’Odyssey, tellement ça me désespérait. Mais bon finalement, oui j’ai acheté un Odyssey.

La bécane.

Y a pas à dire, cette liseuse est plutôt jolie, très classe. Et puis légère. Elle tient bien dans la main et on finit vraiment par croire qu’on a un simple bouquin dans les mains (mais un bouquin qui coûte un peu cher).

Les boutons droite et gauche répondent bien, pas trop souples ni trop durs. Jusqu’à la dernière MAJ, il y avait un petit bug qui faisait que parfois on tournait deux pages à la fois, mais c’est maintenant réglé.

Par contre je dois m’insurger vigoureusement contre le bouton ON-OFF. Il est tout petit, tout rikiki en bas à droite. Et il faut le faire slider pour éteindre / allumer. Et avec la housse de protection ça devient vite mission impossible.

L’interface appelée par le bouton menu est bien pensée. Les trois premiers boutons sont toujours les même, Accueil, bibliothèque et librairie. Ensuite vient un bouton menu qui change en fonction de l’endroit où l’on est.

 

Mais pour lire, c’est vraiment bien ?

J’ai voulu attendre d’avoir fini au moins un premier livre avant de faire ce petit compte rendu. Je peux donc le dire en toute bonne foi, lire sur l’odyssey, c’est très agréable :

  •  Tourner les pages en un simple clic est un vrai bonheur (c’était une des raisons pour laquelle je ne voulais pas de tactile pur, je ne vois pas l’intérêt de singer le papier si on ne lit pas du papier)
  •  L’encre électronique permet de ne pas avoir de reflet, même dos au soleil ou sous une ampoule. On pourrait presque oublier qu’on ne lit pas une page tellement le grain de l’écran peut ressembler à une page de poche un peu jaunâtre.
  • Reprendre la lecture à la page que l’on veut, ne plus avoir de marque page,  lire plusieurs livres en même temps sans soucis.
  • Ne pas avoir à attendre. Je déteste attendre quand je veux lire un livre. Pour cela que j’ai toujours préférer acheter mes bouquins à la FNAC ou en librairie et pas sur le net. Parce que quand j’ai choisi un bouquin, je l’ai en main, je n’ai plus qu’à le payer et à le lire, je n’ai pas à attendre que mon facteur me le livre. Mais là c’est encore mieux. Je veux un livre, je l’achète là tout de suite, même un dimanche, même à 3H du mat et je peux commencer à le lire, dix secondes après. Pour moi qui ne supporte pas d’attendre, je suis comblé.
  • Les possibilité de classement sont très sympa. En fait, c’est tout couillon, on peut créer des répertoires sur la liseuse lorsqu’on la branche sur son PC par USB. Ensuite il suffit de mettre ses ebooks dans les répertoires. Et ils sont classés, dans les répertoires. Simple et efficace.
  • Pouvoir mettre toutes les fontes que l’on veut, en utilisant l’interface USB ravira les plus fana de typo.

Concernant la librairie virgin accessible directement par la liseuse, alors autant j’avais été super déçu par celle de la FNAC qui me semblait inutilisable, autant la j’ai était agréablement surpris. La recherche de bouquin fonctionne bien, l’interface est pas mal faite du tout, mais quand on passe au paiement ça se gate. Uniquement CB même si on a un compte avec des points cadeaux activés. Et le téléchargement des ebooks se traite comme si j’avais un 56K. Pour tout dire, en fait, je n’ai utilisé qu’une fois la librairie au vu de la lenteur du DL. Depuis j’achète mes ebooks sur le net (virgin ou ailleurs, je conseille epagine) et je les transfère par USB.

 

Et le reste des fonctionnalités ?

 

  • Je  n’ai pas vraiment testé la navigation web à part pour vérifier qu’elle fonctionnait et voir comment twitter s’affichait. Mais ça à l’air de bien fonctionner.
  • L’accéléromètre qui permet de faire passer d’un mode paysage à portrait fait son taff de manière correcte, mais là encore je l’ai peu utilisé.
  • L’affichage d’image, même si ça me semble ultra gadget, surtout en noir et blanc fonctionne. On peut zoomer, tourner les images, pas très utile mais bon, on sait jamais
  • je n’ai pas encore eu l’occasion de tester les mp3. J’espère que des bouquins avec bande son arriveront un jour.
  • L’interface de saisie est sympa à utiliser. Il faut réapprendre à taper lentement mais j’aime bien la façon dont c’est fait et l’expérience utilisateur qui en découle.
  • Je n’ai pas vraiment tester le tactile multipoint qui permet de zoomer / dézoomer comme sur un ipad/iphone. Je ne veux pas zoomer/dézoomer moi, je veux juste lire, donc je n’ai jamais vraiment utilisé cette possibilité. Les rares fois ou je l’ai fait, j’ai trouvé le truc un peu poussif mais utilisable.

 

En résumé

Les petits choses qui font bien plaisir.

 

  • Voir un fichier gpl.txt à la racine cela fait toujours plaisir.
  • De même que de pouvoir télécharger (bientôt mais c’est déjà le cas pour les autres plate-formes) les fichiers de la plate-forme qui fait fonctionner l’Odyssey.
  • Le fait de pouvoir mettre autant de polices que l’on veut, juste en déposant un fichier ttf dans un repertoire Fonts, c’est juste géant. Bon ok pour l’instant je n’ai pas trouvé de polices plus agréable à lire que celle par défaut, mais c’est la possibilité de le faire qui est coolos.
  • Le fait que les gens qui gèrent le compte Cybook sur twitter soient réactifs et répondent aux questions.
  • Le classement des ebooks par dossier dans la bibliothèque, dossiers que l’on peut créer à partir de son PC.

 

Les choses que j’aime moins.

 

  • Avoir le logo virgin quand j’éteins et ne pas pouvoir le changer. Et oui la fonction mettre en fond d’écran présente dans votre odyssey virgin ne fonctionne pas et quoi que vous fassiez c’est le logo virgin qui apparaîtra.
  • Ne pouvoir payer qu’en CB lorsque l’on utilise la librairie virgin directement accessible par la liseuse. Pour utiliser tout autres mode de paiement (dont les chèques cadeaux) il faut utiliser son PC et le site web de virgin.
  • Le bouton ON/OFF pas du tout pratique
  • la lenteur de download des bouquins si on utilise le wifi et la librairie virgin. Je sais pas qui est le responsable mais ça me rend fou (alors que les MAJ du firmware de la liseuse sont plutôt rapide en plus).
  • Quand on quitte un bouquin pour en lire un autre et qu’on revient au premier, on a le droit à un effet visuel bien chiant de la couverture qui part du fond de l’écran de la liseuse pour venir petit à petit en plein écran. Vu les perfs d’un écran à encre électronique, c’est lent (3 ou 4 secondes) et ça clignote… Et en plus c’est inutile, je veux lire pas voir un vieux travelling sur la couverture …

Au final

C’est un achat que je ne regrette mais alors vraiment pas du tout. En fait étonnamment, mon cybook a même simplifié mon expérience de lecteur dans certain cas. Il m’est par exemple beaucoup plus facile de lire dans les transports en commun qu’avant quand je lisais de vrais livres. Il n’y a plus de page à tourner, plus de bouquin que je dois tenir pour ne pas qu’il se referme… Je suis donc totalement heureux. En plus, mon budget livre est du coup moins gros vu que les ebooks (même si je trouve souvent leur prix assez hallucinants) sont moins chers que les livres papiers. Donc si vous hésitez, n’hésitez plus, sautez le pas que ce soit pour l’Odyssey ou une autre liseuse.

 

Frey, tome 1

« Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay : un séducteur invétéré et une fripouille notoire. Avec son groupe d’aventuriers, il vivent d’activités illégales … » C’est ainsi que commence la quatrième de couverture de Frey, nouveau cycle (écrit par Chris WOODING) édité par Milady. Alors forcément entre la couverture (qui montre un dessous de vaisseau spatial, je n’en démords pas) et c’est quelque ligne, j’ai cru tomber sur le retour en bouquin de Firefly. Et en grand fan du Captain Malcolm Reynolds et de Nathan fillion, j’ai tout de suite craqué et j’ai acheté le bouquin.

Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque après quelques pages, j’ai compris que de voyage spatial et d’espace infini il n’y aurait. Et que toute l’histoire se tenait sur une seule planète.. que ce que j’avais pris pour des vaisseaux spatiaux n’étaient que de vulgaires … avions ..

Enfin, quitte à avoir dépensé mes sous, autant lire jusqu’au bout. On suit donc le capitaine Frey et son équipage de bras cassés, tous fuyant quelques choses, tous plus pitoyable les uns que les autres (le capitaine remportant tout de même haut la main la palme du raté se lamentant sur lui même).

Le dit capitaine, qui tel un idiot se laissant aller à penser que ce mail d’un ivoirien ultra riche qui lui propose de lui donner sa fortune est un coup de chance, accepte une mission soit disant facile, sans risque, qu’un enfant pourrait réussir et qui en plus va le rendre riche comme trois Crésus. Bien entendu, comme avec le mail précédent cité, il y a embrouille.

Et le pauvre capitaine se retrouve avec le monde entier à ses trousses. Les autorités qui veulent le punir, les comploteurs qui se sont joués de lui qui veulent le faire taire et les chasseurs de prime qui veulent juste l’argent que sa tête leur rapportera.

Et comme on dit ‘la prospérité découvre nos vices et l’adversité nos vertus’. Et alors que l’anti héros du début était presque caricatural de nullité et d’auto-apitoiement, petit à petit, le capitaine Frey se révèle. Se surprenant lui même, surprenant son équipage et ses adversaires, il parvient, presque par hasard, à souder son équipage et à devenir quelqu’un pas de bien, mais quelqu’un de mieux.

En fait, on pourrait presque dire que ce premier tome est un roman d’initiation (on retrouve même presque le découpage en trois parties typique des romans d’apprentissage) sauf qu’au lieu d’être un enfant qui apprend à être un adulte, c’est un raté qui apprend à devenir un ‘leader’. Et si en plus on rajoute le traitement très intéressant de la magie et de la démonologie, le monde plutôt bien pensé, les vaisseaux qui même si ils ne sont pas spatiaux font pas mal rêvé, au final, c’est un très bon bouquin que je ne peux que recommander.

Mais par contre, la version kindle du poche à 5,99 euros alors que le poche papier est à 7,60, faut pas déconner là, vous voulez vraiment ne pas vendre de bouquin numérique hein ? C’est juste pour faire beau en fait non ?