Détournement de jeux de plateau, la suite

Depuis, mon dernier post sur le sujet, j’ai continué à sortir des boites de jeux pour y jouer avec ma fille (disons qu’elle m’a aussi beaucoup poussé à coup de « Papa on peut jouer à un de tes jeux qui est bien pour les enfants ? » )

Donc voici une nouvelle liste de règles de jeux modifiés pour que l’on puisse jouer ensemble elle et moi.

Dixit

J’adore totalement ce jeu dont j’ai une extension (mais il me les faut toutes!). Le principe est excellent, les cartes sont justes magnifiquement dessinées, tout est parfait. J’avais donc hâte de tester une façon d’y jouer avec ma fille. Tout d’abord, on joue ‘en équipe’, avec un seul petit lapin pour nous deux. Ensuite on pioche trois cartes chacun son tour et on doit en choisir une des trois et raconter une petite histoire à l’autre qui se base sur le dessins de la carte. Celui qui écoute décide à la fin de l’histoire si c’est une histoire ‘Trop Bien’ ou une histoire ‘Moyenne’. Si c’est une Trop bien, le lapin avance de 2 , sinon de 1. En fonction du temps que l’on a pour jouer le lapin doit aller jusqu’à 10  , 20  ou 30. Au début, on avait deux lapins et donc il y avait un peu de compétition mais du coup mes histoires étaient tout le temps jugées ‘Moyennes’, donc, je suis passé sur un jeu coopératif.

Il était une fois.

C’est également un de mes jeux favoris. Là, pas de modification fondamentale du principe mais juste de la mécanique. On met toutes les cartes dans une pioche. On en pioche 4 face découverte. On doit en choisir une qui servira à faire avancer l’histoire que l’on invente à deux. On joue chacun son tour et on décide en début de partie la longueur de l’histoire (le nombre de carte que l’on va utiliser pour faire avancer l’histoire). A chaque fin de son tour on remplace la carte que l’on vient de choisir en en piochant une nouvelle. Dernier dispositif, on peut au début de son tour, jeter une des quatre cartes pour en piocher une nouvelle (si jamais aucune des cartes ne nous plaît). On aboutit assez souvent à des histoires marrantes. Le principe de définir le nombre de cartes que contiendra l’histoire rajoute une contrainte intéressante (soit parce qu’il faut aller jusqu’au bon nombre de carte, soit parce qu’il faut ‘clore’ l’histoire et donc un peu préparer la fin en avance).

Les colons de Catanes, jeu de cartes pour deux joueurs.

Quand j’ai ouvert la boite pour voir ce qu’il y avait dedans, je ne me souvenais même plus de comment cela se jouait et du matériel qu’il y avait. Dans l’urgence, j’ai inventé une espèce de jeu des 7 familles avec les ressources. Il y a en effet des cartes ressources dans le jeux. Les ressources sont  le blé, le bois, la brique, le minerai, la laine et l’or. Il y a quatre carte par ressources. Chaque cartes est marqué par un chiffre allant de 1 à 6. Comme il n’y a que quatre cartes par ressources, toutes les ressources n’ont pas les 6 chiffres. La laine par exemple c’est 3, 4 , 5 et 6 alors que le blé c’est 1 , 2, 3 et 4. On mélange toutes les cartes ressources et on en fait un tas , face cachée.
On pioche ensuite trois cartes que l’on pose face visible dans ‘le pot’. La partie peut commencer. Chacun tire le dés six à son tour. On peut prendre une carte de la ‘main’ de l’autre ou des trois cartes face visible du pot. IL faut bien entendu que la carte en question soit marquée du chiffre que l’on vient de tirer. Si l’on prend un carte de la main de l’autre, son tour est fini. Si l’on prend une des trois cartes du pot, on pioche une carte de la pioche pour avoir de nouveaux trois cartes à disposition dans le pot.
Un petit exemple : si j’ai comme main laine 4 et blé 2 et qu’il y a au niveau des trois cartes face découvertes , 4 blé , 5 laine et 4 montagne et que ma fille fait un 4 elle peut décider de me prendre ma laine ou de prendre le 4 blé ou le 4 montagne du pot.
Le but est simple, arriver à avoir une famille dans sa main (donc les quatre cartes ressources).

Ce jeu fait beaucoup rire ma fille pour plusieurs raisons. Elle adore les fails. Quand le dés donne un chiffre qui n’est présent que sur aucune carte. Et elle adore encore plus quand elle peut voler des cartes de ma main (Mais elle rit aussi beaucoup quand je lui vole des cartes). En plus l’aléatoire monstrueux du jeu rend très facile les retournement de situation et elle adore (Comme par exemple j’ai trois cartes d’une ressource, la quatrième est dans le pot, elle lance le dés, elle me prends une de mes trois cartes, je joue, elle rejoue, bim, elle me prends encore une carte, je joue j’ai toujours pas de chance,  elle rejoue, elle se retrouve avec trois cartes, à un coup de dés de gagner, elle est hilare).

Au cœur de l’écho et un sale boulot

Assez récemment, j’ai lu deux bouquins. Les deux bouquins dont je cite le nom dans le titre de ce billet. Quelle aventure me direz vous .. Des bouquins tout le monde en lit tout le temps. C’est vrai. [Enfin pas forcément autant que ça, mais quand même un peu]

Mais normalement je n’aurais pas du lire ces bouquins là. Parce qu’entre un vieux livre de SF des années 70 et un livre qui avait l’air bien mais sans plus mais en mode grand format (donc cher), clair qu’il n’y avait pas vraiment de quoi me faire suffisamment frissonner pour que je sorte ma CB.

Mais en fait, je me suis fait faire une carte de bibliothèque (pour être exact tout le monde à la maison à sa carte de bibliothèque maintenant). Et là, ce fut une redécouverte magique. Tout plein de livre à disposition, sans devoir les acheter. Juste là, à attendre que je les emprunte et que je les lise, gratuitement. Je n’avais pas ressenti une telle ouverture de possible depuis … ma dernière carte de bibliothèque au lycée. Et du coup, rapido, j’ai pris quatre livre, les deux déjà cité, un pratchett et un bouquin de Math de classe prépa (ben oui, pourquoi pas.. j’aime les maths même si je n’en ai plus fait depuis … l’école d’ingé et même là, ce n’était pas vraiment faire des maths, donc disons depuis mon année de prépa [ c’est le seul truc qui me manque vraiment de mon année de prépa en fait, faire des maths .. ] )

au-coeur-de-l-echoAu cœur de l’écho (de Thomas Michael DISCH ) est un roman intéressant. Un savant invente une technologie de téléportation. Mais en fait sa machine ne fait pas que téléporter les gens, elle en crée des échos dans une espèce de dimension autre. Les gens de cette dimension peuvent voir ceux de la dimension 0 (la notre quoi), mais ne peuvent pas communiquer, ni manger de nourriture de la dimension 0, etc … Une hypothèse de départ intéressante, un style pas désagréable, alors ce n’est pas le bouquin du siècle, mais j’étais content de l’avoir lu. [et il y a quelqus pistes de réflexions intéressante]

 

un_sale_boulotUn sale boulot (de Christopher MOORE) s’approche plus du roman à succès ‘prévu’. Un couple heureux de futur parent. Un papa super stressé, limite obsessionnel, une maman qui contrebalance. Un accouchement qui se passe bien et pourtant la maman qui meurt quelques heures après. Et là, le papa gagne de bien étrange pouvoir. Il devient un recueilleur d’âme. Il fait un peu le boulot de la grande faux quoi. Il collecte les âmes des gens juste après leur mort. Comment va-t-il gérer ses obsessions stressantes, sa petite fille tout juste née et son nouveau métier ? C’est la toute l’histoire du bouquin. Alors oui c’est pas mal écrit. C’est souvent drôle (parfois très énervant). Il y a un certain nombre de ressorts dramatiques inattendu mais le twist final, on le voit venir bien trop vite (avant même la fin du premier quart du bouquin). Et du coup ça devient énervant de voir le héros s’enfoncer dans une fausse direction juste parce que bon, le twist final, on le dévoile à la fin, sinon ce n’est pas un twist final. Donc oui, j’ai passé un bon moment en lisant un sale boulot. Mais j’avais un peu l’impression de lire le travail d’un auteur à succès qui à trouver une bonne recette de bouquin à succès et qui l’applique, sans trop se fouler, parce que juste ça marche. Du coup, je suis content de l’avoir lu, mais content aussi de ne pas l’avoir acheté.

Détournement de jeux de plateau

Ma fille a déjà un certain nombre de jeux de plateau/ jeux de cartes. Mais ça manque cruellement de monstres, de dragons, de chevaliers et de vaisseaux spatiaux.

Et puis parfois, jouer à la bataille avec des chiens dessinés sur les cartes ou à qui ferra le plus vite sa pizza ou même de savoir si on arrivera à amener le gentil lutin vert au panier de champignons avant que le méchant lutin rouge les mange, ce n’est pas le truc qui nous fait envie à moi comme à elle.

Dans ces moments là, je prend une des boites de mes jeux de plateaux et j’invente des règles. Alors forcément c’est des choses simplistes mais ça change un peu et puis elle est contente de jouer avec des jeux de grands.

Le jeu des dragons.

Playfactory a sorti il y a quelques années un jeu de carte Dragon dans l’univers D&D. L’intêret était de pouvoir, lors de partie de jdr, faire un intermède immersif, une partie de poker dragon à la taverne.

Les cartes sont jolies, avec pleins de dragons colorés (et quelques personnages, jouant un peu le rôle des atouts au tarot).

Il fut du coup très simple de décider de jouer à la bataille avec juste les cartes dragons.

Et comme ça on peut crier, en choeur ‘BataDragon’ quand il y a bataille:)

Game Over.

C’est normalement un petit jeu de mémoire que j’aime d’ailleurs beaucoup. Dans un train ou ailleurs, c’est toujours sympa pour passer le temps.

Le but normalement est  de sauver la princesse et de s’enfuir du donjons. Pour cela, on fait  un damier avec les cartes qui sont faces cachées. Il y a plusieurs types de cartes, les monstres, les 4 cartes princesses, les deux cartes clés et la carte sortie. Chaque joueur doit ensuite retourner les cartes suivant un schéma lui permettant de trouver une clé, une princesse et la porte de sortie. Forcément le chemin passe par des cartes monstres, (vu que si ce n’est pas une princesse,  la porte de sortie, ou une clé, c’est un monstre). Chaque monstre est battu par une arme précise ( il y en a 4). Il faut donc juste avant de retourner une carte dire avec quelle arme on équipe notre aventurier.
Un exemple de tour de jeu c’est donc :
j’équipe la massue, je retourne la carte, c’est un monstre qui craint la massue, je l’assome. Puis j’équipe le poison, je retourne la carte a coté, monstre qui craint le poison, ok je continue. J’équipe l’arc, je retourne la carte au dessus, a mince, un monstre invulnérable, bon ben j’ai fini mon tour’.

Bon alors les règles sont un peu compliquées pour une petite fille de même pas 4 ans.
Mais on a trouvé une nouvelle façon de jouer. On n’utilise que les deux cartes clés, toutes les cartes monstres et la carte Sortie. La carte sortie est mise tout en haut, face visible. Ensuite on mélange les monstres et les 2 clés et on dispose librement les cartes, faces cachées, en dessinant un labyrinthe. Chacun son tour, on retourne une carte pour essayer de trouver une clé. Le premier qui trouve une clé peut s’échapper et à gagner. Elle rit beaucoup quand on joue comme ça. Elle rit presque encore plus quand l’un de nous deux a gagné et que l’autre retourne le plus rapidement possible toute les cartes pour trouver la deuxième clé parce que ‘vite vite, sinon les monstres vont te manger’.

Dig Mars.

Jeux de plateau où on gère des équipes de mineurs qui essaient de trouver des ressources sur Mars en creusant le sol. C’est un jeu de plateau sympa, avec pas mal de matériel (surtout beaucoup de tuiles décor et des pions en bois).

Le principe est de faire un damier avec les tuiles sols. Celui-ci représente la surface de Mars. Chaque case du damier a une hauteur de 3 tuiles. C’est sensé représenter le fait de creuser plus ou moins profond.

Dans le ‘vrai jeu’, chaque joueur possède trois véhicules spatiaux, un vaisseau foreur, un transporteur et une flotte d’expédition . Chaque vaisseau peut être améliorer, un équipement de niveau 1 ne peut travailler que sur une tuile de niveau 1, un niveau 2 peut s’occuper d’une tuile de niveau 1 ou 2 , etc .. Quand à la flotte d’expédition, il modélise le nombre de vaisseau de sa flotte (pour pouvoir être présent sur plusieurs tuiles en même temps)

Il y a des tuiles minerais mais aussi des tuiles détritus métalliques. Le dos d’une tuile (celle visible lorsqu’elle est posé sur le plateau de jeu) affiche le niveau minimum que doit posséder le foreur pour pouvoir forer. La face face d’une tuile représente ce qu’on trouve après avoir foré (minéraux ou autres) et affiche un nombre, le nombre de points de fortune que l’on gagne si on arrive à récupérer la tuile à sa base ainsi que le niveau minimum pour le transporteur (pour pouvoir ramener la tuile à la base donc).

Parmi le matériel de base, il y a des petits pions de bois ainsi que 4 gros palets rond en bois par joueur (qui modélise normalement sa flotte de vaisseau).

Ma version du jeu pour enfant est simple. Le but est de trouver tout les minéraux.

On construit le damier ‘sol de Mars’ comme dans le vrai jeu. On ne prend qu’une seul tuile vaisseau spatial pour représenter le vaisseau de chaque joueur (on prend souvent la foreuse parce que ma fille trouve que c’est un joli vaisseau spatial). Ensuite chaque joueur a ses 4 palets. A chaque tour, le joueur actif (ou la joueuse) peut poser 2 de ses 4 palets sur une même tuile ou sur deux différentes. Pour pouvoir retourner la tuile, il faut avoir autant de palets que le niveau de celle-ci (le niveau de forage dans la version normale).

Ensuite, on retourne la tuile. Si c’est un minerai, le joueur le garde. Sinon on défausse la carte qui ne sert à rien. A la fin de la partie, on compte les points de victoire que donne chaque carte (dans le « vrai » jeu, c’est ce qui modélise les points de fortune), et celui qui en le plus gagne.

(si vous voulez voir à quoi ressemble Dig Mars, il y a une version pdf du manuel FR ici : http://www.jedisjeux.net/goodies/dig-mars-3300-1380728292.pdf )

C’est déjà pas mal évolué comme règles. Il faut réfléchir que certaines tuile qui sont de niveau 3 ou 4 demandent de passer deux tours pour pouvoir être retournées. Est ce qu’il vaut mieux retourner 3 ou 4 tuiles en deux tours ou passer deux tours pour n’en retourner qu’une mais de niveau 4 ? C’est pas forcément évident évident pour ma petiote, mais elle s’en sort. (et elle râle très fort quand elle tombe sur un minerai ….:) )

Si vous aussi vous détourner des jeux de plateaux ‘de grand’ pour jouer avec des petits, n’hésitez pas à utiliser la partie commentaires ! ( de mon coté, si je teste de nouveaux détournements, je ferrais un nouveau billet).

Retour sur les soldes Steam : Mes découvertes

J’ai profité du combo vacances / Soldes Steam pour tester quelques jeux. Et du coup, je me suis dit que j’allais vous en faire profiter.

Comme d’hab, je ne met pas de captures d’écrans parce que ma machine est pas un monstre de puissance du coup je joue souvent en détail bas et qu’en plus ça me gonfle de faire des captures.

Les jeux coolos (jouez y)

This war is mine

Votre pays, votre ville est en guerre. Et vous êtes là, au milieu. Mais pour une fois vous n’êtes pas un combattant super entraîné qui arrêtes les obus de tank avec les dents et renvoie les missiles air sol d’un revers de main. Non vous êtes juste un survivant, enfin plutôt une petite équipe (3 ou 4) de survivants. Et vous essayez de survivre dans une maison en partie ravagée par les combats, mais suffisament peu pour pouvoir être habitable.
This war is mine est une grosse claque. Qui va vous mettre le moral à 0. Qui va vous vous mettre devant des choix moraux que vous n’avez pas envie de faire. Qui va vous mettre dans les pires situations. Vous voulez un exemple ?

Vous fouillez les ruines d’un supermarché. Derrière la porte, vous entendez une conversation. Une femme fouille aussi, un soldat arrive, lui dit qu’elle ne trouvera rien mais qu’il peut lui donner à manger si elle est gentille. Elle pleure, il la frappe. Vous ouvrez la porte pour vous interposez … et vous prenez une rafale de son arme. Vous êtes mort. Vous relancez, vous essayez différents moyens, mais non, vous ne pouvez rien faire.

Vous continuez à jouer, vous n’avez plus assez de nourriture, fouiller les décombres ne suffit pas. Vous décidez d’envoyer quelqu’un de votre équipe voler de la nourriture dans une autre maison de survivants, des retraités. Pendant que vous videz le frigo, ils vous entendent. Le papy vous cri d’arrêter, il est armé, vous avez peur pour votre bonhomme, vous lui faite donner un coup de pelle…. le papy tombe, la mamie aussi … Mais vous avez à manger pour quelques jours, presque une semaine ..

Je vais arrêter là mes exemples parce que je ne veux pas déflorer le jeu. Parce qu’il faut vivre les situations, les découvrir et être mis devant l’obligation de faire des choix qui hanteront vos personnages (qui tenteront de se justifier dans leur bio qui evolue au fur et à mesure du jeu et que vous pourrez consulter).

Le jeu se découpe en deux phases. Le jour où votre équipe est bloqué dans sa maison mais où ils peuvent construire des choses, manger, se soigner, etc …

La nuit où l’un de vos survivants ira fouiller un lieu (et un seul) pendant que les autres dormiront ou monteront la garde. Et monter la garde, c’est important si vous ne voulez pas vous faire piller votre bouffe par des vauriens sans morale.

Agréablement tout en noir et blanc avec une bande son minimaliste mais totalement dans le ton, ce jeu est tout simplement pour moi une des grosses réussites de l’année. Et il n’est même pas fini [ c’est en effet un jeu en early access ]. Alors oui, les situations se répètent au final (surtout si comme moi vous y jouer 7h d’affilé à votre premier lancement)

Crypt of the Necrodancer

Je sais qu’il date un peu. Mais je ne l’avais pas acheté avant. C’est un petit rogue like où la musique et le rythme joue un rôle très important. Les ennemis et votre perso se déplacent en rythme en fonction de la bande son (vraiment excellente). On peut d’ailleurs activer des accélerateurs ou ralentisseur de tempos.

Alors par contre il est dur. Passer les zones n’est pas sans difficulté et on recommence encore et encore plusieurs fois les mêmes niveaux jusqu’à finir par y arriver. Enfin, c’est peut être simplement parce que je n’ai aucun sens du rythme et que donc du coup, je suis pas du tout aidé.

Mais c’est kiffant à jouer (et la bande son est vraiment, je me répete, cool). Attention par contre, là aussi, jeu en early access. Et il existe différent persos avec chacun des caractéristiques (dont le barde dont les déplacements ne sont pas calés sur la musique ou le héros pacifiste qui ne peut pas tuer les monstres)

Portal

Oui je sais, comment j’ai pu ne pas jouer à Portal avant. Alors c’est tout simple, je ne suis pas vraiment bon à tout ce qui est puzzle en 3D. Donc le principe a priori ne m’attirais pas trop. Il a vraiment fallu toute la persuasion de plusieurs personnes pour que je me laisse tenter et que j’achète le 1 et le 2. Et j’ai lancé le jeu. Et j’ai arrêté 3h après quand je l’ai eu fini. Et j’étais foutrement content de l’avoir acheté. Alors si jamais vous êtes comme moi passé à coté de ce petit bijou, allez y. Foncez. Et vous aussi comprenez pourquoi The Cake is a lie.:)

Les autres

Quest of dungeons

Un petit rogue like très classique. On a le choix entre quatre classe (guerrier, magicien, assassin ou chaman), on est en mode oldschool retro 16 bits et l’on parcoure des donjons. On peut jouer uniquement au clavier ou utiliser son mulot.

Alors oui il est pas mal, mais vraiment sans plus. Rien de merveilleux, rien qui fait dire « whaou ». On parcourt des salles, on tue des monstres, on change d’équipement, on revend ses vieux items.

9 clues : The Secret of serpent Creek

Alors lui, je l’ai eu gratuit, en utilisant le système d’enchère à base de gemme de steam. Et ben on va dire que j’en ai eu pour mon argent.

Bon après il me fallait un truc pas trop compliqué, pour passer le temps de mes 5heures de TGV le 25 décembre au soir. Donc voilà j’ai passé un peu plus de 4h grâce à  9 clues.

Que dire d’autre, un scénario téléphoné et sans aucune surprise, des énigmes toutes faciles (trouve 9 engrenages, au tiens un engrenage dans une poubelle et un autre là et puis un autre ici …) des mécanismes de gameplay de découvertes d’indices ridicules … ( vous devez fouiller une voiture alors vous avez un visuel d’intérieur de voiture avec plein d’objet et une liste d’objet. Une fois que vous avez cliqué sur tout les objets listé, vous avez trouvé votre indice. Pas du tout artificiel … non … pas du tout )

Donc voilà.
Personnellement, je vous le déconseille. Pour occuper 5h de temps, il y a toujours les séries …

Divinity : Original Sin, premières impressions

Disclaimer : j’écris ce billet après 13h de jeu à peine. C’est donc un retour sur le début du jeu. Peut être que mon avis changera d’ici à la fin du jeu, si nécessaire j’amenderais alors ce billet.

J’ai toujours été un joueur aimant les RPG ou rpg-like. Mon panthéons des jdr est composé pêle-mêle de Daggerfall, la série des Ultima, Fallout 1, les Dungeons Masters (oui ok c’est pas trop trop des rpg), les Baldur’s Gates et les Neverwinters.

Dragon Age 1 m’avait bien plu (je n’ai pas du tout joué au 2). J’ai arrêté les Elders scrolls après Morrowind et le jdr Shadowrun même si il est agréable n’est pas transcendant.

Mais j’avais une grosse envie de tester Divinity (et wasteland). Il se trouve que j’ai eu la bonne surprise de le recevoir en cadeau steam d’avant noël (merci poto) et que j’ai pu jouer un peu avant de partir en vacances (ben oui windows only).

L’intrigue est classique, on joue une paire de héros (des traque-sources) qui doivent résoudre une sombre histoire de meurtre qui potentiellement implique une magie maudite la magie de la Source. Ils se retrouvent dans à Cyseal une citée qui en plus d’être attaquée par des morts vivants est assiégée par des Orcs. Autant dire que ce n’est pas la fête tout les jours.

Bon bien entendu il y a en plus de cette quête principale une palanquée de quête secondaire plus ou moins fun et originale (ca va du classique retrouve mon frère parti à l’aventure jusqu’à jouer les entremetteurs entre deux chats).

Maintenant quel est mon avis sur le jeu ?

Il y a des choses que j’aime beaucoup :

  • la façon très oldschool de voir les choses. Très peu d’aide pour les quêtes par exemple, pas de marqueurs partout sur la carte pour indiquer les endroits ou aller par exemple. Pour le craft, on trouve des livres de recettes qui sont ‘réalistes’, mais qui ne donne pas directement des recettes toutes prêtes en mode blueprint. De la même façon il faut découvrir par soi même qui et où sont les gens qui vont nous vendre des livres de compétences.
  • la façon de résoudre les conflits non armés. Que ce soit entre vos deux personnages principaux (qui peuvent être en désaccord) ou quand vous voulez convaincre / intidimider / séduire un PNJ. Un minijeu de pierre/ciseau/feuille est alors lancé, le premier des deux personnages en conflit à gagner suffisamment de round (chaque round gagné rapportant X points, X étant la valeur de la compétence utilisée pour résoudre le conflit (raison/intimidation/etc ) remportant l’épreuve.
  • Les quêtes en temps limités que du coup vous pouvez rater si vous n’allez pas assez vite au bon endroit (par exemple vous pouvez aider à éteindre un feu qui ravage un bateau, si vous n’y allez pas assez vite, ben le bateau coulera, et zou, plus de quête.
  • les quêtes que l’on peut ne pas réussir à compléter, parce qu’il fallait résoudre un conflit (par exemple intimider un pnj) et qu’on a raté l’épreuve shifumi.
  • Le fait que l’on puisse offrir/vendre/acheter à tout les pnj que l’on croise. Parfois ils n’ont pas d’argent donc on peut rien leur vendre, parfois ils n’ont qu’une pomme à vendre (voir rien). Mais on peut toujours lancer une discussion et voir ce que l’on peut vendre / troquer.
  • Les combats en tour par tour. J’aime le tour par tour pour les jdr. Je déteste le temps réel ..
  • Le parti pri de ne pas avoir de classe de personnage.
  • Le fait de combiner les sorts ou d’utiliser des éléments du décor. Par exemple je peux lancer un sort d’huile qui va créer une grosse flaque d’huile sous les pieds des adversaires et les ralentir puis je pourrais lancer un sort de boule de feu pour enflammer le tout (ou utiliser une flèche enflammée). Mais je peux aussi faire exploser un baril d’explosif avec ma boule de feu, ce qui augmentera d’une façon sympathique (enfin pas pour ceux proche du baril) les dégâts faits.

Mais il y aussi des choses que je n’aime pas :

  • La partie combat se veut être difficile. Pour réussir certains combats important pour l’avancée de l’histoire, il faut non seulement la jouer finement au niveau stratégie mais il faut aussi avoir un level minimum sous peine de se faire totalement rouler dessus. Et ce niveau minimum pour l’avoir il faut valider quasiment toutes les quêtes secondaires et nettoyer tout les monstres pour engranger l’expérience. Ce qui a tendance à pousser à la chasse à l’XP plutôt que prendre les décisions en accord avec la façon que l’on a de voir ses personnages (exemple, à un moment on rencontre une guilde de rigolos, des vantards pédants qui ne font que parler, parler et ont l’air d’être totalement incompétents. Ils nous font l’honneur de nous proposer de rentrer dans leur guilde. Si on accepte, on gagne une quête secondaire. Personnellement j’ai refusé, je ne voyais pas mes personnages, un mix entre détectives et inquisiteurs dire oui à une intégration dans une guilde de brasseurs de vents. Mais j’ai du coup perdu de l’xp, ce qui m’a pénalisé pour la suite).
  • Faire avancer les quêtes à travers les dialogues avec les PNJ peut parfois être infernal. Vous venez d’avoir une avancée majeure dans une quête secondaire, vous allez voir le pnj qui va bien et il faut passer par plusieurs enchaînement de dialogue précis pour avoir enfin la possibilité de lui parler de la quête qu’on vient de finir. Sans qu’il n’y est aucune logique. Alors que cela devrait être le premier truc dont le pnj en question devrait avoir envie qu’on parle.
  • La course à l’xp influe aussi sur la façon de construire son personnage. Le don pour parler avec les animaux est du coup un must have vu qu’il permet de débloquer les quêtes secondaires données uniquement par les animaux.

Au final, j’accroche beaucoup à Divinity. C’est même un très très bon jeu. C’est dommage que certains points viennent un peu gâcher l’expérience globale, parce que sans ces petits points noirs Divinity aurait à coup sur trouvé une place dans mon panthéon des jdr. Enfin, ne vendons pas la peau du rpg avant de l’avoir fini …

Player One d’Ernest CLINE

Player_OneJ’aime manger avec Philippe. Parce qu’en fait ça ne m’arrive pas souvent (voir presque jamais) de pouvoir discuter bouquins SF, MMORPG, Jeux de cartes à collectionner, jeux vidéos ou jeux de plateau avec quelqu’un que j’ai rencontré dans le cadre du boulot.

Et puis parce que non seulement, on discute, mais en plus je découvre des trucs. Oui sur tout les sujets cité au dessus …

Pourquoi je vous raconte cela ? Parce que donc, nous avons mangé ensemble il y a peu (tout à fair Hors Sujet, mais si vous avez l’occasion testez les sushis d’oursin, ça déchire). Et on a discuté bouquins.

Et là, la question ‘Tiens, tu as lu ready player one ?’ …

Et là, le blanc, parce que même pas je connais le titre. Et encore moins l’auteur.

‘Tu devrais le lire, alors, tu vas adorer, tu ne vas pas pouvoir décrocher’.

Pour rappel, la dernière fois que j’ai suivi un conseil de lecture du monsieur, cela a donné cette critique.

Donc le lendemain, alors que je me suis retrouvé par un total hasard, tout prêt d’une FNAC, j’ai craqué. Et j’ai acheté leur unique exemplaire de Player One (pourquoi donc est ce qu’en français il manque le ready ? Je ne sais pas… ; Surtout que bon, je ne comprends pas la suppression d’un mot.. c’était trop long un titre à trois mots ? Et en plus, cela change le sens des choses … )

Comme j’avais des comics à lire avant, je ne l’ai pas commencé tout de suite, mais quelques jours plus tard …

Et effectivement, je n’ai pas pu le lâcher. Au point de rester debout jusqu’à 3H du mat, un soir de semaine (enfin à ce niveau là, on dit un matin), alors que je devais aller au boulot quelques heures après, juste pour le finir.

Mais de quoi donc parle ce bouquin ?

On est en 2044 et le monde est dans la merde. Crise mondiale, énergie hors de prix (surtout les carburants), chômage endémique, la merde totale quoi.

Et au milieu de cela, OASIS. Un jeu vidéo phénoménal, à la fois multi-mmorpg, avec de la réalité virtuelle à faire se rhabiller l’Oculus. Visière de RV qui dessine directement sur la rétine, combinaison permettant de ressentir physiquement, périphérique olfactif, la totale quoi.

Et OASIS a été crée par un homme. Qui est mort 5 ans avant le début du bouquin. Sans héritier.

Mais en lançant un énorme concours. Celui qui trouverait les 3 clés et qui s’en servirait pour passer les trois portails, à l’intérieur du jeu, hériterait de tout. Une chasse à l’easter Eggs géant avec à la clé la fortune la plus colossale du monde.

Nous, on va suivre les aventures de Wade, 18 ans, Parzival dans le monde d’OASIS. Wade qui va tenté de trouver les trois clés….

Alors oui, vous allez me dire que l’intrigue est téléphonée. Que vous êtes sur de pouvoir me dire comment cela fini à la fin. Que ce type d’histoire, de quête initiatique on a vu cela 300 fois. Que depuis Chrétien de Troyes, il n’y a rien de nouveau sous le soleil de la légende d’arthur.

Et bon, vous aurez peut-être raison. Mais bordel ce que vous rateriez à ne pas lire ce livre.

Parce que c’est une vrai mine à référence geek. Bon ok, j’espère que vous savez ce que c’est qu’un MMORPG, que vous avez déjà vu un Atari 2600 (et si possible déjà joué… jamais ?? vous ne savez pas ce que vous perdez !), que vous n’allait pas découvrir les termes donjons et dragons en les lisants..

Sinon vous allez louper une grosse partie du bouquin. Mais si vous avez passé des heures à jouer à Joust, si vous êtes fan de WarGames, si vous avez commencé à jouer avec des jeux de rôles textuels, alors vous allez vous régaler. Et vous vivrez le livre.

Alors qu’importe que oui, il y est des dizaines de variations sur le fil directeur de cette histoire. Elle est superbement racontée. Les personnages ne sont pas ridicules et ont du corps. Les rebondissements sont bien vus.

Et le Fan Service Geek marche à fond. On a jamais l’impression que c’est fait juste pour se donner un vernis Geek et harponner le chalan …. Non, on sent le connaisseur derrière l’auteur. L’amoureux des jeux des années 80.

Je vais m’arrêter là.

Juste lisez le !

Et comme d’hab, si vous me connaissez IRL, n’hésitez pas à me demander, je vous le prếterais avec plaisir.

PS : Ce livre a en plus une résonance toute personnelle. OASIS est le projet que l’on voulait créer quand on a monté Hybird avec mes potes en 2005. OASIS est l’idée sur laquelle on a travaillé pendant 1 ans. A 4 dans un quasi garage. Avant de devoir revenir dans le monde réel et se mettre à faire du taff que l’on puisse facturer, histoire que l’on puisse manger….

nouveau test de jeu : RUST , survie, construction de maison et radioactivité !

Parmi les jeux que j’ai pu tester depuis mon dernier billet (oui je sais, je fais beaucoup de billet parlant de jeux vidéos, mais pour diverses raisons je fais 1 ou 2 nuits d’insomnies par semaine et le mieux pour faire passer le temps, c’est encore de jouer), il y a RUST.

Alors RUST est en early access sur steam, en mode beta ou alpha, donc encore en plein développement. Mais on peut déjà y jouer. Et s’y amuser follement.

RUST est un FPS survivaliste. Quand vous commencez, vous n’avez qu’une grosse pierre en main, deux bandages et une torche. Débrouillez vous avec ça.

Bon ok, vous tapez sur un arbre avec votre pierre, puis sur des pierres et vous pouvez vous crafter une hachette. Avec celle-ci vous continuez à taper sur des arbres, des pierres et un ou deux cochons et vous pouvez vous fabriquer un arc.

Et puis vous vous faites manger par un loup. Ou les radiations vous tuent parce que vous vous êtes approché trop prêt des ruines radioactives.

Où vous avez pris une balle de 9millimétre d’un joueur plus vieux que vous.

Et vous recommencez.

Bien entendu vous pouvez crafter pas mal de chose. Et en crafter encore plus lorsque vous découvrirez des plans (qui sont soit cachés dans des caisses dans les ruines radioactives ou que vous pouvez looter sur les cadavres des animaux radioactifs).

Et vous allez pouvoir vous batir des véritables châteaux forts, (même tout seul d’ailleurs si vous farmez un peu les ressources pendant plusieurs heures). Chateaux forts qui vous serviront à protéger vos possessions mais aussi vous mêmes, lorsque vous ne serez pas connectés. Parce que oui sur un bon nombre de serveurs, quand vous êtes déco, vous êtes considérés comme endormis. A la merci du premier prédateur, animal ou humain qui passerait par là.

Mais même vos châteaux forts ne vous protégerons pas totalement. Parce qu’à condition d’y mettre le prix, tout se détruit. Vos murs et vos portes blindées ne résisteront pas au C4 de vos ennemis. Et même sans cela, bon nombre de serveur activent la fonctionnalité de dépérissement, ce qui fait que votre château va petit à petit, tomber en morceau, tout seul comme un grand.

Et c’est étrange, parce qu’au fil des parties, au fil de morts, des destructions de bâtiments, des headshots pris alors qu’on n’est armé que d’une hachette, des jambes cassées qui font qu’on se retrouve à ne pas pouvoir fuir l’ours en furie qui veut notre peau (et qui donc, finit par l’avoir), on en vient à se rendre compte d’une chose. Dans Rust, seul compte ce que l’on sait, ce que l’on apprends. Seul compte le nombre de chose que l’on peut crafter.

Vous trépassez alors que vous aviez une armure complète, un shotgun et un 9 millimètre avec silencieux, pointeur laser et torche ?  Si vous aviez trouvé tout cela dans des ruines, alors c’est la plus grande tragédie du monde. Si par contre vous savez tout crafter, alors quelques ressources plus tard (10 / 15 minutes) vous aurez retrouvé votre équipement.

RUST est donc un jeu qui va vous poussez à chercher des plans de construction pour apprendre, pour augmenter sans cesse votre savoir. Et qui vous ferra entrer à coup de pioche dans le crâne (au sens propre comme au figuré, mourir d’un coup de pioche étant plutôt commun) que les possessions matérielles ne sont rien, qu’elles sont vouées à être perdues, détruites ou volées.

Surprenant gameplay et philosophie de jeu pour un jeu de 2014, après tant de jeux sans pertes véritables. Et c’est une ‘morale’ qu’il faut comprendre pour apprécier le jeu.

J’ai vu de nombreux joueurs sur divers serveurs, pleurer auprès des admins parce qu’ils étaient tombés dans un trou et qu’ils voulaient qu’on les en sorte et que sinon ils allaient perdre leur équipement. La réponse était toujours la même ‘si tu n’arrives pas à t’en sortir tout seul, on ne ferra rien pour toi, relance une nouvelle vie’. Et assez souvent les joueurs en question passaient en mode capslock , hurlant que ce n’était qu’un jeu, qu’il ne fallait pas faire chier avec ces règles à la con et qu’ils ne voulaient pas perdre leur équipement. Puis venait les insultes et le ragequit.

Quand à moi, j’adore jouer à Rust, que ce soit sur un serveur peu peuplé ou je vais construire la maison la plus impénetrable possible ou sur un serveur plus rempli, où je vais juste tenter de survivre, de me cacher jusqu’à avoir appris assez de chose pour ne plus vraiment craindre la mort et me mettre moi aussi à chasser les autres survivant

Jeux vidéos de début d’année.

Les vacances de Noël sont finis et en attendant mais pas l’hiver. Pour se réchauffer au coin du PC, le soir, rien de mieux qu’un bon petit jeu et plus spécialement qu’un bon petit jeu d’exploration de donjons.

Il y en a deux que j’apprécie tout spécialement et cela depuis quelques semaines. C’est

  • Dungeons of Dredmor
  • Paper Sorcerer

Dungeons of Dredmor (développé par GasLamp Games )

Alors commençons par le visuel. Des personnages avec des sourcils énorme… C’est plus des sourcils, c’est une vrai barbe à arcade. Sinon une bonne vue à l’ancienne mi 3D isométrique mi sprint collé de face. Des monstres assez moches mais très souvent bien rigolos à regarder. Voila le décor est posé. Clairement vous ne jouerez pas à DoD pour ses graphismes. Par contre il a vraiment plein d’autre qualité. Déjà, il permet de jouer en permadeath même si ce n’est pas obligatoire (mais on sait tous que c’est le seul mode cool de jeu hein …:) ) .
Ensuite il a une masse de chose à découvrir assez énorme. Quand vous créez votre perso, vous devez choisir 7 compétences parmi 47. Comme par exemple magie du sang, nécromancie, mathématique, maîtrise de l’utilisation des épées, investigateur du paranormal, communiste ou démonologue. (Je n’ai pas encore testé communiste ou mathématique).

Et chaque compétence donne droit à une ligne de compétence que l’on peut débloquer en levelant (à savoir à chaque level vous pouvez débloquer une compétence d’une vos lignes au choix).

Mais en plus de cela, vous avez un craft monstrueux. Potions, bouffes, boissons alcoolisées, confection d’armures, réalisation d’arme, vous allez en avoir pour votre argent !

Pour ne rien gacher, la surface à explorer est vraiment grande (et puis la perma death ajoute de la longueur), les armes utilisables sont légions…. que du bon quoi ( Mais par contre oui c’est moche)

Et, à oui, j’ai failli oublier l’argument ultime… Si pour regagner des points de vie il faut manger, pour regagner de la mana, il faut boire des trucs alcoolisés ! Un petit manque de mana, op une pinte de bière, un gros manque ? Bim la bouteille de vodka ! Si c’est pas un argument ultime, je sais plus quoi dire pour que vous testiez.

Paper Sorcerer (développé par Ultra Runaway Games)

Celui-là, je l’avais greenligthé il y a quelques temps. Là encore on retrouve tout les ingrédients des monstrueux succès de l’époque. Une équipe d’aventurier qu’on construit petit à petit, une vision à la première personne, des combats en tour par tour ‘hors décor’, une gestion poussée de l’équipement de ses PJ, du leveling pour son perso principal et ses servants …

Que du bon.

En plus l’idée de départ est originale (et explique le parti pris graphique du jeu assez déconcertant au début). Le jeu en lui même est très beau, agréable à regarder et à parcourir. Autant je ne pourrais pas tenir 3h d’affilé à DoD autant les 3h à Paper Sorcerer, je les ai déjà fait.

Pour les combats, le système qu’ils ont choisi est vraiment interressant. Quand vous explorez le monde, les rencontres possibles vous sont signalés par un ensemble de boules noires qui flottent tranquillement (et qui représente donc les méchants). Si vous vous approchez encore, le combat commence. Vous passez alors ‘en mode combat’. Vous voyez face à vous, dos à un mur vos ennemis. Vous allez choisir ensuite quelle action fait chacun de vos personnages. Puis vous lancez le tour, vos persos s’avancent les uns après les autres et font leur actions. C’est ensuite les méchants qui jouent et puis rebelote .. On est donc du coup sur du tour par tour sans gestion des positions. C’est reposant et pas si appauvrissant que cela au niveau stratégie, perso le système me plait.

Alors oui il y a bien quelques trucs merdiques dans l’interface (comme l’impossibilité d’avoir à un endroit listé simplement la totalité de l’équipement que l’on ne porte pas mais qui est tout de même dans notre sac à dos), mais ça reste un excellent jeu qui j’espère va continuer à évoluer dans le bon sens.

Jeux vidéos 2013

Je n’ai pas énormément joué cette année. Enfin j’ai pas mal profité de mes vacances de Noël pour rattraper mon retard.

Mais j’ai suffisamment joué pour faire un petit retour sur mes découvertes, alors je ne vais pas tenter de faire un classement chronologique ni même par degré « d’amour » mais juste comme cela me vient.

  • Cave Story + . J’aime beaucoup ce jeu de plate forme. Le scénar est très sympa, les décors sont jolis, le gameplay exigeant sans être trop hardu. Bref, un plaisir à jouer.
  • Faster Than Light. Je n’ai pas arrêté de le conseiller tout au long de l’année à ceux qui me demandaient des conseils. Micro Manager son vaisseau spatial est quelque chose de très addictif. Et la difficulté du jeu ajoute encore à son charme.
  • Path of Exile. Diablo 3 aurait du être ce jeu. A la place on a eu .. le diablo 3 qu’on connaît. Mais PoE est vraiment une bouffée d’air frais. Un arbre des compétences monstrueux. Un système bichonné de partout. Plein d’excellente idées. Un gameplay nerveux et à mille lieu du clic clic pour trololo de blizzard …
  • Hearthstone. J’ai eu la chance de pouvoir jouer à la béta du futur jeu de cartes de blizzard. Il est vraiment pas mal. Je le trouve un peu trop tourner ‘bourrin’. Très peu de gameplay différents que baston bourrine. Bon ok ça peut être baston avec des créatures ou avec des sorts … Mais il manque le fait de pouvoir créer des decks se jouant en contre, en contrôle, meule bibliothèque ou autre. Bon après, j’ai quand même bien accroché. Je le trouve aussi un peu ‘trop’ facile. Je ne perds vraiment pas souvent (ça me change de starcraft 2 où je perds quasiment tout le temps tiens). Alors je sais que ce n’est pas vraiment un problème du jeu. Mais chaîner 10 ou 12 victoires avant de perdre une fois, c’est un peu lassant.
  • Papers, please. Jouer un agent des douanes d’une dictature s’inspirant violemment d’un pays de l’est lors de la guerre froide, cela peut être marrant. Si si, je vous assure. On se retrouve dans la peau d’un ouvrier à la chaîne qui doit faire son quota sans se tromper (toute erreur est automatiquement détectée et réduit son salaire). Et on se retrouve devant des dilemmes qu’on ne pensait pas trouver dans un tel jeu. Accepter ou pas ce pot de vin sachant que son fils est malade et à faim à la maison ? (parce que oui on gère aussi sa famille et son appartement)  Laisser entrer une femme réfugié politique, alors qu’elle n’a pas tout les papiers qui vont bien, pour qu’elle rejoigne son mari qu’on vient juste de laisser passer ? Un bon jeu, à n’en pas douter.
  • The walking dead. J’ai littéralement dévoré ce jeu. Et pourtant j’apprécie (mais sans plus) la BD et j’ai lâché la série dés la saison 2. Mais là. J’ai vraiment accroché.
  • Don’t Starve. Le jeu de l’année pour moi. Je savais que si je l’achetais, j’allais devenir accro. J’ai résisté jusqu’au soldes de noël. J’ai craqué. J’ai passé 2 ou 3 quasi nuit blanches à y jouer. C’est l’essence même du jeu addictif. Un jeu avec des mécanismes profonds et qu’il faut découvrir et  de la mort véritable. Un vrai bonheur. Chaque action se calcule en mesure de risque. Chaque erreur aboutie à la mort de son personnage … On perd ainsi des heures de progression sur une évaluation foireuse des conséquences d’une action. Mais on y retourne. Encore. Et Encore. Je n’aurais jamais du l’acheter…
  • Rogue Legacy. Vous jouez les différentes générations d’une famille. A chaque fois que vous crevez, vous choisissez un fils ou une fille de votre perso précédent. Vous pouvez être un barbare, un paladin, un mage, etc … Vous construisez en même temps votre château familial, qui vous permet d’augmenter vos stats ou de vous ajouter des capacités. Chaque personnage est vraiment différent avec des attributs propre. Ils peuvent être géants (ça c’est cool on est plus résistant), tout petits, voir en noir et blanc, être myopes (on voit flou), avoir un problème de vision qui fait que tout est noir à part dans un tout petit cercle autour de nous, péter bruyamment à chaque fois qu’ils font un saut, être gays, tellement léger qu’ils s’envolent quand ils prennent un coup ou hypocondriaques (j’adore celui là, vous prenez des dégâts normaux mais ça affiche 3131 points de dégâts:) ) etc … Bon par contre là aussi (mais c’est peut être parce que je joue au clavier), il est plutôt très dur. Je reste bien souvent dans première zone ( il y en a quatre) le château. Les rares fois où je me suis aventuré dans les autres, je n’ai pas fait 30 secondes. Et je ne suis toujours pas arrivé à tuer le boss de la première zone.
  • Legend of Grimrock. Un donjon crawler à l’ancienne. Une équipe de quatre en vu première personne, du déplacement par à coup. Des pièges partout, des monstres bourrins, des passages secrets partout, des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Si vous avez aimé les dungeons Masters, vous aimerez Grimrock 🙂

Les autres jeux, ceux que j’ai aimé mais sans plus :

  • Awesomenauts. De la baston en équipe, en mode 2D avec des persos que l’on peut customiser. Rigolo mais sans plus.
  • Spelunky. Encore un jeu de plate forme exploration de donjons. Il est pas mal mais je crois que j’ai fait une petite overdose et du coup comme c’est un des derniers que j’ai acheté / testé, il m’a pas renversé. Mais il est très bien.
  • Castles Crashers. Il se joue en coopératif ou en single. Je n’y ai joué qu’en single player. Petit jeu sympa où l’on joue un chevalier qui tabasse des dizaines d’ennemis en mode beats them all.
  • Mark of Ninja. Je sais qu’il date de 2012, mais je n’y ai joué qu’en 2013. Et comble de l’hérésie, je l’ai juste trouvé cool, sans plus.
  • Uplink. Un des jeu que j’ai greenlight. Vous jouez un joueur de jeu de rôle qui se trouve téléporté/envoyé/magiquement transféré dans un donjons. Et il doit survivre. Le jeu est assez hard. Un gros gameplay là aussi avec craft de potions et autres. Mais vraiment hard. Du coup j’ai un peu lâché.
  • Violett un point and click sympa où l’on joue une ado aux cheveux violet catapulté dans un monde fantastique en passant la main dans un trou de souris présent dans un mur de sa nouvelle maison. Les décors sont très beaux, les énigmes parfois assez retorses mais assez logique la plupart du temps.

Les jeux qui m’ont laissés de marbre :

  • Alan Wake, je n’ai pas accroché du tout. J’ai laissé tomber après un peu plus d’une heure de jeu.
  • Dwarfs !? Des nains qui creusent sur une carte. De l’or à trouver, des lacs d’eau ou de lave à éviter / cloisonner et des gobelins à occire. Dwarfs semblait alléchant. Mais au final après 2, 3h de jeu je m’ennuie. Tout est très répétitif. On ne peut construire que des murs, des murs indestructible, des tour de défenses, des nains creuseurs et des nains tapeurs. Ça limite pas mal…

Vacances, jdr et jcc

Il y a quelques jours je demandais sur twitter si quelqu’un se souvenait, je me cite d’un jeu de cartes ‘vendu en deck vers 1993/1994 avec robots, soldats, avions de combat futuriste’. J’ai eu quelques retour mais rien de concluant.

Pourquoi donc avais je posé cette question ? En fait pour tout ce qui est jeux de cartes à collectionner, j’ai découvert Magic plutôt tard, début des années 2000. Mais alors que je n’étais qu’un petit collégien qui jouait au jeu de rôle des Terres de Légendes (ou à l’œil Noir), un pote me fit découvrir ce jeu de carte. Auquel j’ai pas mal joué à l’époque. Et puis plus…

Et là, pour une raison inconnu, j’y avais repensé. Et ne pas savoir le nom m’obsédait. Surtout que je me souvenais bien du visuel de certaines cartes.

Heureusement, mes vacances étaient proche. Traditionnellement il y a plusieurs choses que je fais pendant mes vacances. Je teste un nouveau langage de programmation, je me fais un marathon série (pour le coup, ce fut toute la saison 2 de Continuum, en même pas 3 nuits) et j’achète du matos de Jdr.

Je suis donc aller dans une de mes deux boutiques jdr préférées de Marseille. Et là, après de longues hésitation j’ai craqué pour la boite à Monstres pour Pathfinder. Ceux qui connaissent un peu mon parcours rolistique savent que je n’ai encore jamais joué à Pathfinder. Pourquoi alors acheter cette boite ? Pour l’utiliser pour mes prochaines parties de SimonSystème. (Oui je sais faudrait déjà que je finisse d’écrire le système du simonsystème …

Enfin bon en allant payer, coup de poker, je pose ma question. Et là le mec me dit ‘hum ça pourrait être HTC Hi-Tech Combat, un jeu édité à Marseille. Je dois encore avoir des decks’ Là il regarde dans ses étagères et bingo ! Il avait des starters. Et rebingo c’est bien le jeu de carte de mon enfance, sorti en 1994 et édité à Marseille.

J’ai donc, forcément acheter un starter. Un vrai bonheur de revoir ces vieilles cartes (le starter de l’édition revisitée que j’ai acheté datant de 1995). Et même si certaines sont carrément moches, elles ont toutes leur petit charme.

Et puis je me suis plongé dans les règles. Et la surprise, elles sont carrément ‘complexe’ en tout cas comparé à Magic. On joue le boss d’une Corpo qui veut zigouiller les autres corpos. On construit de robots, des mechas, des soldats, des missiles, des ET et on se met sur la gueule pour détruire les usines des autres. Jusqu’à là rien de bien complexe.

Mais il y a une gestion de la portée avec plusieurs lignes une ligne de front, une de défense, et la chaîne de production + usine. Nos unités peuvent donc se déplacer de notre ligne de défense jusqu’à celles de l’adversaire. Bien entendu il y a une notion de première frappe (Initiative chez Magic) ou dernière frappe. Ainsi que aérien ou pas. Ainsi que jour /  nuit (avec des unités inutilisables la nuit).

Concernant la production, là aussi c’est sympa. A chaque tour, lors de sa phase de production, un joueur possède 5 points de production. Il peut les utiliser pour produire différentes cartes. Chaque carte en plus de coûter des points de production prends plus ou moins de temps. D’où la chaîne de production en 5 étages max. En plus de ces points de production, certaines cartes demandent des ressources (R&D, Med, PSI, etc) pour activer leur capacité. Ressources qu’il faudra…produire et oui !

Quand au combat, c’est presque classique. Chaque carte possède deux valeurs Force et Structure. Quand une carte n’a plus de Structure, elle part à la casse. Là où ça change, c’est que c’est l’attaquant qui décide de la cible de son attaque. (Bon le défenseur peut ajouter d’autres défenseurs) Et si une fois le combat fini, la carte attaquante n’est pas morte, elle peut continuer à attaquer. (Ici à chaque face à face, on retranche à la force de l’attaquant la valeur de structure du défenseur, si la valeur de force de l’attaquant n’est pas nulle, celui-ci peut continuer à attaquer).

Le dernier joueur a encore avoir des usines est déclaré vainqueur. Sachant que même là, c’est bien foutu. Il y a en effet plusieurs usines. Mais au début de la partie, les joueurs décident celles qu’ils vont mettre en jeu. Sachant que chaque usine permet de produire des équipements bien définies. Mais sachant que plus un joueur a d’usine, plus elles sont fragiles. Je m’explique,  si je ne joue qu’une seule usine, celle-ci a 28 PV, si j’en joue 2, elles sont chacune 13 PV, si j’en joue 4, elles ont chacune 6 PV… A vous de choisir, diversité de production ou PV …

Bon en clair, j’ai eu comme il y a maintenant plus de 15 ans, un vrai coup de cœur pour ce jeu. Et je n’ai qu’une hâte, m’acheter un deuxième deck pour jouer avec quelqu’un !

 

Et pour finir, rapidement, concernant la boite à monstres de Pathfinder. Ben en rapide, c’est de la bombe. Une énorme masse de figurines en carton, super jolies, avec le numéro de page du bestiaire qui la décrit (pour les vrais joueurs de Pathfinder). Mon seul petit bémol, il y a un certain nombre de créatures que l’on ne rencontre que peu. Alors oui forcément un dragon ou une hydre c’est plus sympa a dessiner qu’une tribu de gobelins… Mais on a quand même bien plus souvent besoin d’une tribu de gobelins .. J’aurais bien aimé plus de créatures ‘communes’ quoi. Genre 12 gobelins, tous différents …. M’enfin, c’est quand même de la bombe (Précision mes photos montrent la totalités des monstres disponibles).

Web séries françaises

Le week end dernier sortait le dernier épisode de la saison 3 du visiteur du futur. Une excellente web série fr au départ faite en amateur (si je ne me trompe pas) et rapidement « récupérée » par ankama. Le principe de départ est tout con. Un mec du futur apparaît et tente d’empêcher le héros de faire un truc qui à l’air totalement débile en expliquant que ce truc débile va créer au final une catastrophe qui va détruire la terre ou presque (vive l’effet papillon). L’intrigue se complexifie rapidement, de nouveaux personnages apparaissent, les décors se multiplient, robots, zombies, et autres joyeusetés apparaissent (on sent bien d’ailleurs l’apport en sous d’ankama). Enfin bref, c’est une série que j’ai adoré suivre. Le principe de base est tout con, mais il est bien développé, c’est plein d’humour sans être lourd ou débile, l’univers se tient, il y a plein de trouvailles excellentes. Très fan j’en suis donc.

Vu que j’en suis a parlé web série, je vais continuer sur ma lancée.

Pour ceux qui auraient passer les dernières années dans une cave, je vais rappeler qu’il y a une web séries (fr toujours) qui parle de MMORPG et de gens pas tranquille dans leur tête qui s’appelle NOOB et qui est très bien (ils ont d’ailleurs sortis des BD autour de l’univers, j’ai le tome 1, ça se laisse lire, mais pas ultra transcendant). Donc voilà, si jamais vous aviez jamais entendu parler de NOOB, fonçaient regarder.

Enfin, il y a quelques mois sortaient une mini web série, la dernière série avant la fin du monde qui avait pour quasi unique décor le dernier bar avant la fin du monde. Alors j’adore ce bar (même si il a tendance à être un peu trop souvent totalement bondé et que bon la bouffe est à la fois chère et pas top du tout) et j’y traîne mes guêtres à quasiment tout mes déplacements sur Paris. Mais la série ….. bof. Voila. J’ai pas accroché à ce récit des six dernières heures du 21 décembre 2012, chaque heure étant un épisode, chaque épisode mettant en scène une catastrophe (zombies, ET, cube de gelée affamée). Et pourtant il y a pléthore de référence. Et pourtant il y a pléthore de guest à chaque épisode (dont des gens du visiteur du futur). Mais un lieu cool, des invités connus, des références à chaque phrase et des catastrophes de fin du monde ne suffisent pas à faire une bonne mini web série. Enfin à mon avis. C’est dommage, en plus j’étais vraiment parti avec l’optique ‘ouahhh trop bien une série dans le dernier bar, je vais être trop fan, trop cool’ He ben au final non. Tant pis. Mais allez la voir pour vous faire votre avis hein.

Coups de cœurmics !

Après avoir découvert Fables il y a quelques mois (et en être de plus en plus fan à chaque tome, si vous n’avez pas encore suivi mes conseils courrez donc l’acheter, si vous êtes géographiquement proche de moi, demandez, je vous les prêtes), j’ai depuis découvert deux nouveaux cycles qui sont juste excellent.

Magicien_Oz

Le magicien d’Oz en comics. C’est le vendeur d’un magasin de comics parisien (le Comics records ) qui me l’a conseillé. (Alors qu’au départ je n’y étais allé que pour acheter Fable T5). Le character design des personnages est juste excellent. Dorothée est parfaite, exactement comme j’avais pu l’imaginer la première fois que j’ai lu le bouquin. Le tome 1 du comics raconte tout le livre le magicien d’Oz, le tome 2 c’est toujours les aventures de Dorothée, mais d’autres aventures. Il y a a priori au moins 4 tomes (Et du coup, je me prends à espérer qu’un jour, Alice au pays des merveilles sera aussi adapté en comics, en espérant la même super qualité). [Pour ne rien gâcher, j’ai pu croiser le dessinateur au salon du livre (il m’a du coup dédicacé le tome 2) et il est super sympa. J’ai même réussi à lâcher 2 phrases en anglais pour lui dire que j’adorais vraiment son travail et ses chara design ]

 

 
sagaSAGA.  j’ai découvert Saga, aujourd’hui même, en déambulant [bon ok je venais pour acheter Fable T6) 20 minutes à la FNAC des Halles (j’ai aussi découvert, toujours à la FNAC, les magnets en forme d’arrière train de chats, mais bon, j’essaie d’oublier ….). Saga donc. Un comics de SF super bien dessiné. Une histoire qui semble démarrer classiquement [deux peuples qui se font la guerre dans toute la galaxie, un couple qui se forme elle d’un camp, lui de l’autre, un bébé qui naît avec les attributs physiques de ses deux parents (la maman est ailée, le papa cornu) et tout le monde qui veut leur peau, dont des chasseurs de primes].  Mais malgré cette trame qui semble classique (et puis façon, c’est bien aussi les choses classiques) c’est une vraie révélation. Déjà l’idée d’avoir le bébé qui adulte raconte l’histoire en temps que voix off est bien trouvée. Ensuite, c’est juste plein de bonne idées : un peuple robot complètement louche dont on ne sait pas d’où il vient, des chasseurs de primes, des fantômes, de la magie, etc …..
Et puis surtout un dessin juste, beau, propre. Vous l’avez compris, je suis totalement fan et pourtant je n’ai lu [oui direct dans le train, je vous ai dit que j’ai accroché] que le tome 1 (le seul sorti pour l’instant). Là aussi, courrez l’acheter et si vous être proche, empruntez moi le ! (Et le fait que l’héroïne (la maman) s’appelle Alana, comme mon personnage de Polar Geek n’a rien à voir avec le fait que ce comics soit ultra bien !)