J-Mad

Jun 012012
 

Titiou Lecoq, je ne la connaissais pas avant de tomber sur un tweet de @audiablevauvert qui parlait de Les Morues, l’un des livres que la maison d’édition au diable coquin allait publier. Livre que j’ai acheté (en version numérique), lu (pour ne pas dire dévoré), totalement adoré (oui je sais vous commencez à le savoir vu le nombre de fois où je dis que ce bouquin est une tuerie). Mais jusqu’à ce moment là Titiou était une auteur que je ne connaissais pas, quelqu’un dont j’aimais la prose mais qui restait une vague silhouette, rien de plus (un peu comme johan heliot, d’ailleurs Johan si tu me lis, tu peux m’envoyer un mail à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et je t’enverrais des questions de MadInterview).

Et puis au moment de publier ma chronique des Morues, j’ai fait une recherche twitter. Et boum, en faite le compte twitter existait ! Et y avait même un blog, qui du coup a finit dans mes RSS, forcément. Et dans la foulée, j’ai proposé une madinterview. Et elle a gentiment dit oui ..(et vous me direz que ça reste qu’une vague silhouette, même avec un diadème sur la tête, et je dirais oui ok, mais une vague silhouette a qui j’envoie des mails).

Donc en attendant de recevoir votre exemplaire des Morues (c’est à qui qu’il faut que je demande pour négocier un pourcentage sur les ventes ?) , vous avez de la lecture, la MadInterview de l’auteur ! (Et en plus fait suffisamment rare pour être noté, les délaies de remise des copies ont presque été respecté)

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Je suis une grosse branleuse.
Je suis une grosse branleuse sympathique.
J’aime beaucoup le chocolat.

Le Net et toi

2– As-tu des blogs ou des sites Web ?

Un blog girlsandgeeks.com et comme site je bosse régulièrement pour slate.fr

3– Lesquels (les liens sont acceptés) et de quoi parlent-ils ?

4– En tenais-tu d’autres avant et si oui pourquoi les avoir arrêtés ?

Non. Parfois j’ai envie d’ouvrir un nouveau blog complètement anonyme pour retrouver une forme de liberté et puis finalement, j’aurais l’impression de trahir celui-là (oui, parce que je considère que mon blog est un peu comme pote).

5– Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

En ce moment, ni l’un ni l’autre, et un peu des deux. Twitter je le consulte en permanence comme un fil d’actualité live. Et Facebook… bah pour les messages que je reçois. Ca reste le moyen le plus simple de contacter quelqu’un quand on n’a pas son mail.

6– Es-tu addict au Net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Complètement. Par exemple, avant je rêvais souvent de mon ordi (déjà, c’était un peu inquiétant). Depuis quelques années, je rêve directement de l’internet. Je rêve que je parle avec quelqu’un mais ça apparaît sous forme de chat de gmail…

7– Sur le net où peut-on te trouver ?

Sur le blog essentiellement.

Le boulot

8– Une question de français d’abord, préfères-tu «une auteure», «une auteur» ou «une autrice» (qui existe d’après Wiktionary : http://fr.wiktionary.org/wiki/auteur) ?

Heu… Une auteur c’est bien. Mais une auteure aussi pourquoi pas.

9– Écrire c’est ton unique boulot ou tu as un autre boulot à côté ?

C’est devenu mon unique boulot, par contre ça prend de multiples formes. J’ai écrit des livres, mais je fais aussi des articles régulièrement.
Branchement dont tu es l’héroïne : si tu as répondu «j’ai un autre boulot à côté» à la question 9 va en question  9bis, sinon 11.
9bis– Quel est donc ton autre boulot ?

10– Comment partages-tu ton temps entre tes deux boulots ?

11– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un auteur qu’on n’invite pas à la TV ou à la radio, de gagner sa vie avec sa plume ?

Ca dépend ce qu’on entend par un auteur. Et ça dépend du montant de son loyer. Mais je pense qu’internet permet de court-circuiter un peu les médias plus traditionnels.

L’écriture

12– Quand as-tu eu envie d’écrire ? Quand as-tu commencé «pour de vrai» ?

L’envie est venue avec la lecture en fait. Quand j’étais gamine, que j’ai découvert que le travail de certains adultes c’était d’écrire des histoires, j’ai trouvé ça incroyable. A la même époque j’ai commencé à réécrire la fin des romans de la Comtesse de Ségur parce que je trouvais qu’elle bâclait les épilogues. (Je devais avoir 8 ans.) Et en gros, je n’ai pas arrêté depuis.

13– Mais au fait, pourquoi écris-tu ?

Hum… Je crois que je préfère ne pas trop me poser cette question. Mais ça a un lien avec le fait de créer un univers dont je gère tous les tenants et les aboutissants.

14– Comment écris-tu ? As-tu un cérémonial précis : lieu, horaires ou autre ?

Ah ah… Pas du tout. Pour les Morues, j’ai mis 3 ans à l’écrire, j’ai changé de boulots plusieurs fois, d’horaires, d’appart, de modes de vie. Le seul cérémonial c’est du thé ou du café et une clope.

15– Y a t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont «modelé» ce que tu écris ? Lesquels et quels écrits plus spécifiquement ?

Oui. Dans les plus récents, je dirais des auteurs de langue anglaise. Jonathan Coe ou Jonathan Franzen. Les Corrections sont un monument de littérature qui m’avait vachement impressionnée.

16– Et puis qu’écris-tu ? As-tu des univers précis que tu développes peu à peu ou alors c’est à chaque texte un monde différent ? Raconte nous.

En littérature pure, je n’ai écrit qu’un seul roman donc bon…

17– Et tes personnages ? Tu as des personnages fétiches que tu places régulièrement dans tes écrits ?

J’ai beaucoup aimé le personnage masculin principal des Morues. Fred. J’ai eu beaucoup de mal à le quitter. A m’en détacher. Je pense que je le ferai apparaître dans mon prochain roman mais juste une page, à la manière d’un clin d’œil.

18– Est-ce que toi, tu te mets en scène dans des textes ? Si oui, est-ce que c’est un personnage récurent, une sorte de métaphore de toi-même ou est-ce que c’est par trait de caractère ? Un pour ce personnage là, un autre pour celui-ci ?

Pas spécialement. Tous les personnages qu’on crée sont forcément comme des potentialités de nous-mêmes. Je me mets en scène dans le blog par contre mais sur un ton humoristique.

19– Dans Les Morues, est-ce que tu t’es mise en scène (peu ou prou) dans un des personnages ? Si oui lequel ?

Non. Pas dans l’un spécialement.

20– Les DRM tu en penses quoi ?

A l’époque des polémiques sur le piratage, j’avais un t-shirt « j’ai tué l’industrie musicale »…

21– Le numérique adapté aux bouquins, qu’en penses-tu ?

Pour l’instant, rien n’a été fait. Les grosses maisons d’édition ont traité le numérique comme du papier non imprimé. C’est assez désespérant. En même temps, tout reste à inventer.

22– Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des choses sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre, que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Oui. Je pense que la notion de droit d’auteur est une invention très récente qui est appelée à évoluer.
23– Branchement dont tu es l’héroïne, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre, va en question 22bis sinon en question 23
22bis– Est-ce que tu as répondu non à la question précédente parce qu’il est difficile de transposer les business existants au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?

24– Revenons-en à l’écriture, comment te viennent les idées ?

Je sais pas et je détesterais le savoir. J’ai juste remarqué que j’avais plus d’idées quand je m’allonge pour dormir.

25– Si tu avais un ou deux conseils à donner aux jeunes auteurs pas encore publiés (ou auto publiés) qui vont lire tes mots, tu leur dirais quoi ?

De travailler. Je crois que c’est tout en fait. Bosser vraiment énormément. Être prêt à réécrire 5 fois leur roman en intégralité.

Branchement dont vous êtes l’héroïne : si tu as répondu «va plutôt chercher un vrai boulot» à la question 24 passe à la question 25 sinon va à la 26.
26– Bon, et à part ce conseil là, tu as pas un autre vrai conseil pour ceux qui voudraient écrire et finir par se faire publier ?

Ouvrir un blog ?

27– L’auto édition, tu en penses quoi ?

Absolument rien.

Ta vraie life, quand tu n’es pas au boulot

28– Ton bureau chez toi, à quoi ressemble-t-il ? (si tu as une photo…)

Il est 1 mètre du lit. Je sais même plus de quelle couleur il est tellement j’ai entassé de trucs dessus. Là, je vois des factures, des bouquins, 3 tasses, un verre, une théière, une bouteille d’eau en plastique sûrement cancérigène, un paquet de tabac, des petits écoliers chocolat noir, et des bouts de papiers avec des listes. (J’adore faire des listes.) [Note de MrJmad : ici je devrais normalement écrire que faire des listes, c’est bien un truc de fille, mais je suis sans arrêt en train d’en faire moi même, donc je ne dirais rien..]

29– Tu t’investis dans des trucs précis (projets divers, art, asso… ?)

Non. Je regarde beaucoup la télé.

30– Parle-nous plus de l’une de tes passions non jeu vidéo, JDR, bouquins (depuis quand, en quoi ça consiste, pourquoi tu aimes…)
31– Es-tu rôliste ?
Branchement dont vous êtes l’héroïne : si tu as répondu oui à la question 30 passe à la 31  sinon à la 32 .
32– A quel style de jeux joues-tu ? Plutôt joueuse ou MJ ? Pourquoi aimes-tu jouer aux JDR ?

33– Tu as d’autres passions, loisirs ? Lesquels ?

A part la télé, le ciné et internet ? Pas trop non.

Les Jeux vidéo

34–  Joues-tu ou as-tu joué à des jeux vidéo ?

J’ai pas mal joué à une époque mais uniquement aux jeux Nintendo. Et aussi un peu aux vieux jeux de PC genre Day of the Tentacule. Mais j’ai arrêté. Je crois que, attention propos de vieille conne, les jeux sont devenus trop modernes pour moi.

Branchement dont vous êtes l’héroïne : si à la question 33 tu as répondu oui va à la question 34 sinon va à la question 39  (les questions peuvent être au passé si tu as arrêté).
35– A quoi joues-tu ? Tu aimes quoi comme types de jeux ?
36– Ton premier souvenir de jeu vidéo ?
37– Ton dernier coup de cœur ?
38– Atari 2600, Master System ou NES ?
39– Les jeux en mode texte, comme NetHack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

La musique

40– Dans Les Morues, chaque chapitre se termine par une bande-son, j’en déduis que la musique doit être importante pour toi non ?

Oui.

41– Tu es plutôt du genre éclectique un peu goûte à tout ou tu as de vraies préférences (si oui lesquelles) ?

Plutôt éclectique mais quand même, j’écoute beaucoup de rock et de rap.

42– Les deux morceaux qui t’ont le plus marquée et pourquoi ?

Poutpoutpout… je sais pas. Otis Redding ?

43– Quel est le morceau que tu écoutes en boucle en ce moment ?

Justement, je suis un peu en dèche de musique en ce moment. J’ai pas mal écouté Electric guest et beaucoup le dernier album de Stuck in the Sound mais c’est tout.

44– Ton dernier concert ?

Dimanche dernier, Stuck in the Sound justement.

45– Celui que tu aurais voulu voir par dessus tout mais où tu n’as pu aller (parce que tu étais au boulot, en primaire ou pas encore née) ?

Nirvana. JE SUIS DEGOUTEE.

Les bouquins

46– Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

C’est par période. Ado, je pouvais lire 5 bouquins par semaine. Mais plus maintenant. Moins de temps et puis je lis pas mal sur internet.

47– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas ?

Je lis essentiellement des romans. J’aime pas du tout les nouvelles. Et quelques essais.
48– SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

49– En ce moment tu lis quoi ?

Beauté Fatale, les nouveaux visages de l’aliénation féminine. C’est un essai de Mona Chollet.

50– Ton livre préféré ?

N’en a pas.

51– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Alors soyons clairs, je ne finis jamais un livre que je n’aime pas. Mais je crois qu’à la fac on m’a forcée à lire Télémaque de Fénelon en entier et c’était sacrément chiant.

52– Et si tu devais me conseiller un livre (en français) ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie et qui en plus me plaira ?

Eurêka Street de Robert Mc Liam Wilson. Ca n’a jamais déçu aucun de mes amis.

Question pour me faire mousser

53– Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ça soit oui ou non) ?

Non simplement parce que je ne connaissais pas. [Note de MrJmad : Faut que je l’enlève cette question, j’arrête pas de me prendre des vents, et la prochaine interview ca sera pire …. ]

Allez, on a presque fini, quelques dernières questions pour vraiment te connaître

54– Tu es plus Felicia Day ou Kristen Bell ? Pourquoi ?

AAAHhhhh Kristen Bell. Parce que Veronica Mars et aussi la vidéo de sa réaction quand son mec lui offre un paresseux.

55– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (choisis un de chaque et si possible donne une explication) ?

  • Bouquin : la recherche du temps perdu de Proust. Outre que c’est un chef d’œuvre, c’est très long donc j’aurais de la matière. Genre si j’étais sur une île déserte.
  • Un film : Autant en emporte le vent. Désolée mais j’ai tellement aimé ce film quand j’étais gamine.
  •  Une série : Buffy. Parce que c’est la meilleure et que Whedon est un génie.
  • Une série pourrie… Melrose Place. La première série où les personnages étaient plus affreux les uns que les autres.
  • Un nanard… Je sais pas.

56– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Une de mes nombreuses journées de lose où je glande en pyjama sur le canap devant la télé avec l’ordi sur le ventre.

57– Ton pire souvenir scolaire ?

N’importe quel cours d’anglais où j’ai dit parlé.

58– Quand tu étais petite, tu voulais faire quoi comme métier ?

Ecrivain.

59– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

Je pense à « manger des chaussettes ». Parce que, va savoir pourquoi, dans mon échelle de valeur c’est l’une des pires tortures au monde. L’idée de la consistance des chaussettes dans la bouche… Beurk.

60– Tu es plus paella ou sushi ?

Paella. Et reblochonnade.

Juste avant la fin, un peu de liberté

61– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

Ah ah… Au bout de 60 questions, tu penses qu’il en manque encore ?
61bis– Et donc, la réponse ?

62– Un coup de gueule à passer ?

Je pense que la guerre tue trop de gens.

63– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Non. J’ai faim là. Je vais aller dîner.

Le mot de la fin, en 17 mots ? (ce qui fait les 17 mots de la fin)

Tu attends vraiment que je compte les mots ? Les 17 mots ? Enfin je veux dire je vais pas jouer à compter 17 fois un mot parce qu’on ne peut pas tromper 17 fois un mot et 1000 fois une personne, tu comprends bien ?

 Posted by at 14:49

les liens de la semaine, le 18 Mai

 Trucs et Vrac  Comments Off on les liens de la semaine, le 18 Mai
May 182012
 

Après une grosse liste de lien la semaine dernière, on va faire un peu plus light cette semaine (et sur le fil niveau horaire). Les liens sont donc :

 Posted by at 23:58

les liens de la semaine, le 11 Mai

 Trucs et Vrac  Comments Off on les liens de la semaine, le 11 Mai
May 112012
 

Après une semaine sans (pour cause d’overbookage au boulot), revoici les liens de la semaine (que vous pouvez retrouver en temps réel ici )  :

 Posted by at 12:55

Les morues par Titiou Lecoq

 Critiques de bouquins  Comments Off on Les morues par Titiou Lecoq
May 072012
 

Il semblerait que je sois condamné à ne dire que du bien des éditions au diable vauvert. Et qu’au diable vauvert et moi, ce soit un peu comme une histoire d’amour. Et ce n’est pas Les Morues (par Titiou Lecoq), le derniers livres d’eux que je viens de finir qui va faire changer les choses. C’est qu’il m’en aura donné des orgasmes littéraires ce livre….

Tout commence par une réunion entre ‘vieux’ copains de lycée pour l’anniversaire de la mort de Kurt Cobain, un peu en mode ‘rendez vous dans 10 ans place des grands hommes’, mais avec de la vodka et de la désillusion en plus, un peu comme dans la vraie vie quoi. Et puis, sans transition, on les retrouve tous ou presque, pour l’enterrement de l’une d’entre eux qui vient de se suicider. C’est le choc pour tous, Charlotte avait un bon boulot, allait se marier, tout semblait plutôt bien allé pour elle. Pourquoi alors se suicider comme cela ?

Et c’est le point de départ d’une enquête menée par Emma et Fred, Emma étant l’ancienne meilleure amie de Charlotte, qui a la suite d’une brouille (l’explication du pourquoi sera donné dans le bouquin) ne l’avait plus vu depuis des années, Fred, le petit frère d’antoine (un autre des mecs de la bande et l’ancien mari d’Emma) étant un génie qui a décidé de ne rien faire volontairement de sa vie et travaille en temps que secrétaire dans une grande entreprise.

Les morues a plusieurs particularités. Déjà c’est un roman qui se passe en France et aujourd’hui (ou presque, disons qu’il aurait pu se passer en 2010 ou 2011). Et c’est pour moi clairement une nouveauté. C’est étrange de lire des choses qui parlent de RGPP (une loi passée il y a quelques temps et mise en pratique pendant les dernières années, et toujours maintenant, la loi du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux par exemple), de nos partis politiques et du gouvernement de notre pays. Et oui, il y a une vraie dimension politique dans ce livre(enfin à mon avis).

Ensuite, c’est lui un polar, un vrai. D’ailleurs si l’on remplace Taylor par notre duo d’enquêteurs du dimanche et la Guiness par la Vodka, on pourrait croire que c’est un Bruen que l’on est en train de lire (et ça, c’est quand même un foutu compliment). On y ausculte la société, en en prenant une photo et en la décortiquant, même dans ses aspects les plus noir et cela à travers de héros dont la principale qualité et de se relever encore et encore, quel que soit les coups qu’ils prennent et de continuer à avancer, là où tout le monde baisserait les bras, à croire qu’ils aiment ça. Et au final, l’enquête n’est plus si importante que cela, ce qui est important c’est ce que vivent les personnages, ce qu’ils ressentent, ce que cela nous fait découvrir sur le monde dans lequel nous vivons. En fait même si l’enquête ‘policière’ n’est au final qu’un prétexte pour regarder vivre les personnages, elle est plutôt rondement mené et l’explication finale tombe plutôt bien, sans que l’on ne s’en doute (en tout cas moi, pas une seconde) et est parfaitement dans l’ambiance générale du livre. Dans ce mélange de quasi vacuité, de rêve perdus, d’espoirs déçus et de vie réelle.

Les personnages d’ailleurs, parlons en. Ils cristallisent tous plus au moins un stéréotype ou une caractéristique des trentenaires, des gens en général. Que ça soit la journaliste délurée, le génie geek limite autiste (obsédé par les nichons et joueur de MMO), le salop rangé et aigri qui tente de briser ceux qu’il ne comprend pas, qui ne rentrent pas dans ses schémas de pensées, où tout les autres personnages, ils sont chacun des bouts de nous, des facettes que chacun peut retrouver en lui. Et les voir lutter, prendre coups après coups, se tromper, échouer, changer petit à petit, ne peut que nous ramener à nos propre vie, à nos propres expériences, à nos propres échecs, les fois où l’on a baissé les bras, où l’on s’est compromis (le thème de la compromission est d’ailleurs assez important avec la charte des morues et le non respect de celle-ci et les conséquences que cela a).

Je n’irais pas plus loin dans le dévoilement de l’histoire. Je ne voudrais pas déflorer le plaisir de votre lecture. Je vais juste conclure que les morues m’a mis une claque vraiment. Je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout à vivre l’expérience qu’il m’a fait vivre. Je ne peux que vous conseiller très vigoureusement (et de manière répétée) de le lire. Et pendant que vous le lirez, moi, j’attendrais avec envie et appréhension le prochain au diable vauvert que je vais lirais.

 

PS pour au cas où : relancer les MadInterview avec des interviews d’auteur ça me plairait bien …. surtout avec des auteurs que j’apprécie)

Mise à nu de Richard Castle

 Critiques de bouquins  Comments Off on Mise à nu de Richard Castle
May 052012
 

Je crois l’avoir déjà dit plusieurs fois ici (et encore plus souvent sur Twitter), je suis un inénarrable fan de la série Castle (et plus généralement de Nathan Fillion). Quand des bouquins sont sortis en rapport avec cette série (en fait les bouquins que l’un des deux personnages principaux est sensés écrire dans la série), je me suis dit qu’il me les fallait, une fois qu’ils seraient traduit en français, bien  entendu. Et au final, j’ai eu le plaisir de me voir offrir par ma chérie le tome 2, en pdf directement lisible par ma jolie liseuse. Le tome 2 parce qu’apparemment le tome 1 fait plus effet de goodies pour  fan de la série que de vrai bouquin.

Je me suis donc précipité pour le lire. Première constatation, le pdf est pas vraiment d’une excellente qualité niveau lisibilité par une liseuse. J’ai du jouer avec les zooms entre les pages, j’ai eu droit à des pages de 4 lignes en taille énorme alors que je devais en lire d’autre en taille 50% pour avoir tout le texte d’une page de manière propre… Bon ça n’a aucun rapport avec la qualité du bouquin en lui-même, mais ça énerve ! Faites des epubs bordel ! Ou alors des pdf de qualité prévus pour liseuses. Au prix où on les paie, c’est quand même un minimum …

Mais revenons en au bouquin. Le principe est un peu le même que dans la série. Une inspectrice de choc (qui s’appelle Nikki Heat dans le bouquin) aidé de ses deux collègues résout des enquêtes. Et celui qui tient le rôle de Castle dans cette fine équipe n’est ici pas un auteur de roman (enfin si, mais bon pas principalement et il n’écrit pas des polars) mais un journaliste à succès (reporter de guerre, multiples prix, etc etc). L’autre grande différence avec Castle, c’est que lui au moins, l’inspectrice de choc et de charme, il la mise dans son lit. Et pas qu’une fois….

Enfin, au début du roman, le torchon brûle entre nos deux héros qui ont rompu suite à l’article qu’à écrit Jameson Rook sur Nikki Heat (l’alter égo de Becket dans le livre).. Sauf que, la journaliste people que notre héros journaliste suivait depuis quelques semaines pour lui consacrer un article a la bonne idée de se faire assassiner. Après avoir été torturé. Du coup, même si elle ne veut plus du tout avoir à faire à lui, Nikki va être obligé de supporter à nouveau, pour une dernière fois, ce couillon de Rook.

Ensuite, l’intrigue suit un déroulement classique de polar moyen. Les différents meurtriers sont découvert les uns après les autres, on suit des pistes, on se trompe, des coups de théâtres viennent pimentés le tout et au final le meurtrier n’est pas du tout celui que l’on croyait et l’explication se trouve dans un événement tragique du passé qui a relié entre eux plusieurs des protagonistes de cette affaire. En parallèle, on peut suivre la lente tentative pour de reconquérir à la fois le cœur de la belle Nikki et de son équipe…

Alors autant être clair, Mise à nu n’est pas ce que je pourrais appeler un grand polar. On ne prends pas une claque comme lorsque l’on lit un Bruen, il y a peu de ce qui fait d’un polar un polar, cette auscultation de la société dans lequel se meut le héros. Nan Mise à nu est plutôt ce que j’appellerais un roman policier, un peu comme les dizaines que l’on peut trouver dans les rayons de toutes les librairies.

Ensuite, il est vrai que pour un assidu de la série, lire mise à nu est une expérience un peu bizarre. Il y a un certain nombre de clin d’œil à la série (mais le lecteur ne perds vraiment rien si il ne connaît pas la série et que donc il les rate) qui en rajoutant à l’effet « c’est comme la série » sont au final plus déstabilisant qu’autre chose. Parce que lorsqu’on lit le livre, les images qui nous viennent à l’esprit, sont forcément celle des personnages de la série. Et que somme toute, Nikki Heat n’est pas Becket, Rook n’est pas Castle. (déjà ils ont pas couchés ensemble dans la série). Et c’est donc déstabilisant. Il y a comme une sensation de … quatrième dimension, de décalage. Parce qu’inconsciemment on tenter de faire coller ces deux brochettes de personnages aussi virtuels les uns que les autres, mais qui ne sont pas similaires.
Pour finir, Mise à Nu est un bouquin qui se laisse lire, sans prétention mais bien écrit et qui fait passer un bon moment. C’est après tout bien suffisant (Mais peut être pas pour acheter la version papier grand format, vu son prix). Mais si un poche existe ou que vous avez une liseuse, alors pourquoi pas.

Apr 272012
 

Après quelques semaines de pure folie (et avant que ça ne recommence de même, voir pire), je relance les liens de la semaine. Une petite modification toutefois, cela me frustrait pas mal de devoir attendre une semaine pour partager les liens que je trouvais. Du coup, je vais mettre en place deux choses, un scoop.it pour pouvoir partager les liens en temps réels (mais garder un historique des choses) et un billet recap chaque semaine (ou presque).

Voila, voila, une fois cette petite nouveauté expliquée, voici les liens :

 Posted by at 12:13

Les lunes de sang d’Anais Cros

 Critiques de bouquins  Comments Off on Les lunes de sang d’Anais Cros
Apr 092012
 

J’ai acheté les lunes de sang d’Anais Cros un jour à Cultura, sur un coup de ‘poker’. La couverture était plutôt jolie mais un peu trop Wowesque et la quatrième de couverture donnait envie, mais la partie biographie de l’auteur (je met auteur et pas auteure parce que je suis allé voir sur le blog de l’auteur et elle dit auteur pour se décrire, donc je fais pareil) me faisait un peu peur.

Pourquoi ?

Je vous la (la quatrième de couverture, faut suivre un peu) cite : ‘Inconditionnelle de Sherlock Holmes, Anaïs Cros se devait de lui rendre hommage dans son premier roman, en créant son double de fantasy. Déductions, flegme et observations sont de rigueur dans ce roman de fantasy policière où plane à chaque page l’ombre de Sir Arthur Conan Doyle et de son célèbre héros‘. Étant moi même assez fan de monsieur Sherlock je me suis alors dit : ‘Soit c’est un bon bouquin,  soit ça va donner l’équivalent en livre du film les trois mousquetaires (celui sorti en 2011, le super nanard avec milla jovovich et Orlando Bloom), soit ça va juste être une pale copie de sherlock’.

Et au début du bouquin, j’ai bien cru que j’allais avoir droit à un copier-coller de sherlock à la sauce Fantasy-WOW (et ça , au secours!!!) . L’histoire colle en effet vraiment énormément à celle de Sherlock et le doute pouvait être permis de se retrouver avec un bouquin qui voulait simplement surfait sur la renommée de monsieur Holmes. Mais, et heureusement pour moi, ce ne fut pas du tout le cas. Au fil des pages les divergences entre l’histoire originelle de Sherlock et celle des lunes de sang s’accumulent et le récit reprends sa liberté et tout son intérêt.

En fait, le duo Listak/Evrahl n’a rien a envier à celui de Holmes/Watson. Et même mieux, le background d’Evrahl permet de rajouter une certaine réflexion à l’histoire (qui elle prend assez vite un tour assez prévisible). La vengeance à tout prix, l’intérêt même de la vengeance, la trahison d’un ami pour respecter un engagement ou  l’aveuglement causé par la douleur sont quelqu’unes des questions qui sont indirectement posés aux lecteurs à travers les réflexions d’Evrahl.

Pour ce qui est des personnages secondaires, ils sont à la fois important et bien traités. Aucun d’eux n’est éclipsé par le duo principal. C’est même tout à fait le contraire en ce qui concerne certains personnage comme Amhiel, la jeune fille qui s’occupe de l’intendance de la maison du duo  et qui  s’improvise dans le dernier tiers du bouquin, apprenti aventurière. D’ailleurs (si jamais l’auteur me lit), j’aimerais beaucoup un spinoff avec Amhiel en temps qu’héroïne principale.

Pour ce qui est du cadre lui même, on reste dans de la fantasy assez classique avec des elfes aux oreilles pointus et des nains rugueux et à barbe (ou à nattes). Ce n’est d’ailleurs pas un reproche du tout, j’aime bien la fantasy classique. On s’en écarte un peu avec la quasi non présence de la magie,  des lutins assez sympathique et les lunaires, des espèces de créatures bizarres, aveugle et qui se nourrissent de sang. Un peu comme des vampires allez vous me dire ? C’est vrai, mais pas tout à fait. Et très franchement, si j’ai apprécié les lutins et la façon de traiter la magie, autant je dois avouer que les lunaires m’ont laissé assez froid.

Donc au final, si vous n’avez pas peur que les quelques dizaines de pages du début qui collent presque (trop) parfaitement à la légende Holmessienne ne vous gonflent et vous empêchent de lire la suite et que vous aimez le mélange des genres Polar/Fantasy (même si ok, ce n’est pas aussi bien ciselé qu’un Glen Cook), c’est un livre que je vous conseille de lire.

Apr 072012
 

Hier soir, après une épopée héroïque comprenant 1h40 de voyage debout dans un TGV, j’ai finalement pu aller au Plug et participer à un Marshmallow game (jeu préparé et animé par Claire). Le principe est simple 20 spaghetti, une cordelette et un mètre de scotch doivent permettre à un groupe de 4 personnes de construire la plus haute structure possible au sommet de laquelle doit trôner un marshmallow. Au bout de 18 minutes d’efforts effrénés, les participants doivent tout stopper et l’arbitre mesure la hauteur des structures qui tiennent debout.

C’était la première fois que je participais à une telle activité. Et ce fut 18 minutes très fun même si à la fin notre pyramide c’est lamentablement écrasée au sol.

Le sort de notre super structure en spaghetti a d’ailleurs été partagé par toutes les autres échafaudages des autres équipes. D’ailleurs cela va me permettre de troller, parce que l’équipe qui a gagné, a gagné avec une mini pyramide faite avec 4 spaghettis. Pourquoi je vais troller ? Parce l’équipe en question a passé presque tout son temps à discuter pour savoir comment ils allaient construire leur truc, sans arriver à se mettre d’accord, ont essayé de voter, de se convaincre les uns, les autres et au final quand ils se sont rendu compte qu’il ne restait presque plus de temps on fait un truc merdique, sur le fil. Et ils ont gagné. Si ça, ça ne prouve pas la supériorité du cycle en V en temps que méthode d’organisation, je ne sais pas ce qu’il vous faut (bon voilà j’ai trollé).

Mais sinon, pour être plus sérieux, l’un des buts de ce petit jeu est de montrer l’intérêt des méthodes agile, du prototypage rapide, des ‘livraisons’ multiples. Et moi comme je pense un certain nombre de mes coéquipiers, on le savait. Mais une fois le go donné, on l’a oublié. En tout cas moi. Et dans ma tête à ce moment là, il y avait deux choses :

  • ‘nan mais ça va c’est que des pâtes et du scotch, trop facile, on va maîtriser’
  • ‘faut gagner, faut gagner, on va pas se laisser battre par les autres’

Après le jeu, claire nous a fait une miniconf pour présenter l’intérêt du jeu et quelques statistiques. Parmi tout les trucs qu’elle nous a dit, deux choses résonnent avec mon expérience du jeu à savoir que :

  • lorsque l’on met des primes en argent sonnant et trébuchant, les équipes échouent beaucoup plus. Vu que rien que l’envie de gagner et d’écraser les autres équipes qui ne pourront alors que pleurer des larmes de sang en se prosternant à nos pieds peut faire oublier tout sens de la logique, ça ne m’étonne pas que l’ajout d’un prix fasse que les gens perdent la tête.
  • Les enfants réussissent très très bien ce tel test, bien mieux que les adultes. Parce qu’ils sont plus dans un mode ‘on test des choses’ et (à mon avis) pas desservi par une trop grande opinion d’eux même à base ‘c’est que des pâtes, je gère’. Sans parler qu’à mon avis, avec ma modeste expérience des enfants, ils sont beaucoup plus capable ‘thinking outside the box’.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’avoir couru pour changer de TGV ni passer un voyage complet debout. Parce que cette expérience m’a donné à réfléchir, beaucoup, bien plus que ce que l’on pourrait penser lorsque l’on voit 20 pâtes posées sur une table.

Merci claire pour le coup.

Et vous tous, testez donc le marshmallow game !!

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Les liens de la semaine du 30 Mars

 Trucs et Vrac  Comments Off on Les liens de la semaine du 30 Mars
Mar 302012
 

quelques petits liens  :

 

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Mar 262012
 

Le 19 mars est un jour à marquer d’une pierre blanche. Parce que le 19 mars est le jour où j’ai reçu mon accès à la bêta privée de Diablo 3. Voici donc mon premier ressenti après quelques (en fait nombreuses) heures de jeu à cette béta.

Pour situer les choses, on peut jouer cinq classes dans la bêta , barbare, chasseur de démon, sorcier, féticheur et moine. Au niveau du jeu, on est limité à la toute première partie à savoir jusqu’à la mort de Léoric le roi squelette. Pour ce qui est des level de ses personnages, je ne suis pas allé au dessus du lvl 9 (niveau que j’avais à chaque fois que j’ai tué Léoric) mais je suppose qu’en refaisant la bêta à de multiples reprises avec le même perso on doit pouvoir monter plus haut.

Premières impressions

Il y a deux choses qui frappent après quelques heures de jeux. La première c’est que diablo 3 est fait pour les fan. Vous avez joué à D1 et D2 ? Alors vous serrez comme un poisson dans l’eau dans D3. Les mêmes supports pour les armes et les armures dans les donjons. Les mêmes obélisques de bénédiction ou lutrins. Les mêmes chaudrons de soin, les mêmes monstres archi connu. Même l’interface reste très similaire et l’histoire nous amène dans la nouvelles Tristram qui se trouve être construite tout prêt de l’ancienne Tristram des épisode précédents (voir screenshot avec le mur de la forge).

Ensuite c’est la simplification des choses. Diablo 3 est un jeu simple. Voila c’est dit. Les classes sont simples à jouer (j’en parlerais plus dans la prochaine partie) parmi les 4 classes que j’ai testé, seul le chasseur de démons est tout tout petit peu subtil à jouer. On est limité au départ à 2 compétences bouton gauche et bouton droit de la souris. Ensuite on pourra gagner jusqu’à 4 touches de compétences (de 1 à 4) avec la barre d’action. A cela on rajoute des runes qui vont ultra booster la compétence et puis c’est à peu prêt tout. Une compétence se débloque automatiquement arrivé à un certain level. Pas de d’arbre de compétence ou autre. En tout cas pas dans la béta. La seule subtilité sera, lorsqu’on aura plus de compétence que de place dans la barre d’action de choisir les coups ou sorts que l’on veut utiliser. Pas très palpitant….

Concernant la mort du personnage, en dessous du lvl 10, ça n’impacte rien, ensuite perte de durabilité (et d’or j’espère). Autant dire que j’espère qu’il y aura de nouveau un mode hardcore …

Pour finir avec cette partie sur la simplification, je terminerais sur ce qui est presque le plus choquant, le level design. Tout a été fait pour que vous puissiez allez vite. Des téléporteurs sont présents aux endroits stratégiques, et se débloque quand vous passez dessus. Si je suis le seul à trouver étrange qu’il existe un téléporteur juste devant la porte du boss et qu’on puisse grâce à celui-ci se rendre en plein centre de Tristram, dite le moi. Il y a même mieux. Il y arrive qu’on doive explorer plusieurs fois un donjons similaire pour trouver ‘le bon’ (par exemple 3 ou 4 cryptes pour trouver une couronne). Une fois arrivée au bout d’une des mauvaises cryptes, on voit alors… un obélisque de téléportation, pour se voir téléporter devant la porte. Pour ne pas à avoir à se fatiguer à tout refaire dans l’autre sens. Alors ok, parcourir un donjons vide c’est pas super sexy mais putain, l’immersion quoi …. Et je ne parlerais pas (enfin si en fait) du sort de town portal que l’on gagne passé le niveau 5 et qui est en fait une compétence illimitée qui coûte rien. Même pas de cold down, nan rien, on peut en faire à volonté, sans arrêt … Ok c’est important de pouvoir aller vite vendre ses objets aux marchands, mais quand même….

Les classes.

Alors je n’ai testé que 4 classes comme dit plus haut. Je ne vais donc parler que de celles-ci.

Chasseur de démons.

C’est la première classe que j’ai testé. Je suis normalement plus lanceurs de sorts mais là avec c’est deux arbalètes je lui trouvé un certain style. Et en fait c’est l’une de mes deux classes préférées. Son gameplay est un petit peu (tout petit peu) difficile. Il faut enchaîner des ‘coups simples’ qui vont faire augmenter une jauge de discipline et une jauge de haine. Discipline et Haine étant nécessaire pour lancer d’autres compétences. Il faut donc gérer son ‘stock’ de discipline et de haine et ne pas trop spammer des compétences qui n’utilisent que l’une des deux sources de pouvoir à notre disposition. Au menu des compétences, des pièges, de l’invisibilité, de l’esquive, des tirs multiples ou ultra rapide que du bon quoi.

Le sorcier

L’une des deux déconvenues pour moi. Une simple ressource (la mana) à récupération ultra rapide. Les sorts de base qui coûtent 2 points de mana ne se remarquent même pas, ceux à 20 presque pas et il faut attendre de lancer des sors à 50 pour voir sa jauge diminuer un tout petit peu. Enfin bref au bout du level 5, j’en ai eu marre des éclairs et des jets de glace (j’avais un peu l’impression de jouer une lance à incendie de pompier).

Le féticheur (ou la féticheuse)

Le remplaçant du nécromancien. Un peu le même principe mais sans explosion morbide (enfin en tout cas je ne l’ai pas vu). Là encore une seule ressource de puissance la mana et qui là encore se régénère ultra vite. C’est sans conteste la classe à pets du jeu. Très rapidement vous pouvez invoquer des chiens zombies pour vous aider et l’un de vos sorts de base que vous allez spammer sans arrêts c’est du lancer de jarre plein d’araignée (qui iront manger vos adversaires). La non plus, à ma grande surprise, je n’ai pas accroché. En fait, j’en ai eu rapidement marre de lancer des jarres d’araignées. Et pourtant le nécro dans les précédents opus était un de mes persos préférés.

Le moine (ou la moine)

Pour finir, j’ai voulu, malgré mon désamour (pour ne pas dire dédain) pour les classes CaC en tester une. En souvenir de mon assassin à Diablo 2 (définitivement ma classe préférée avec laquelle j’ai mes plus beaux souvenirs de D2), j’ai choisi de tester une moine. (et bon barbare non ce n’est pas possible, j’ai tout de même plus de classe que cela) . La classe moine utilise une ressource l’esprit qui permet de lancer des compétences puissantes. Comme chez le chasseur de démons il faudra lancer pleins de coups peu puissants pour faire monter sa jauge d’esprit. Cette classe est au final la bonne surprise pour moi. Autant le chasseur de démon je savais que j’allais l’aimer autant là, moine, je ne l’ai tenté que pour pouvoir dire dans ce billet que j’avais testé une classe CaC. Et en fait je me suis amusé un max. Le style très kung-fu, ultra rapide, très aérien m’a tout de suite plut. Et je n’ai pas vu passer les 9 niveaux passés en compagnie de ma petite moine. Mais par contre, par contre, autant je comprends parfaitement que pour le féticheur, il fallait bien coller au background vaudou et donc que la voix du PJ rappelle le Togo ou les caraïbes. Autant est ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ce qui est passé par la tête des doubleurs quand ils ont décidés que la moine aurait une voix de fille de l’est ?  Parce que ça, j’ai beau y réfléchir depuis 3 jours, ça reste un mystère.

Les trucs biens

La gestion des voix.

Bon ok après ce que je viens de dire sur la voix de la moine, cela peut paraître étrange. Mais il y a eu un vrai travail sur les voix. Typiquement plein de parchemins que l’on trouve dans notre exploration des donjons sont doublés. Comme je suis sur que la grande majorité des gens ne les ont jamais lu dans les opus précédents, avoir une voix souvent bien trouvée qui nous lit le parchemin, c’est un vrai plus.

L’artisanat

De ce que j’ai pu en tester, il a l’air utile pour de vrai. Les objets que l’on peut créer sont en effet plus puissants que ceux que l’on peut récupérer en donjons. A voir dans la version finale du jeu si cela se concrétise.

Les petites quêtes annexes

Il y a visiblement pas mal de truc qui ont été récupérés des MMORPG. Haut fait par légion, et petit event sont parmi cela. Vous arrivez dans une salle. Touchez à un truc et là les portes se ferment et des hordes de squelette vous tombent dessus pendant X secondes…. J’espère qu’il y aura pas mal de ces petites salles piégées, de ces petits défis pour ponctuer un peu l’exploration

La gestion des équipiers.

A la presque toute fin de la bêta, on peut engager un templier pour qu’il vienne nous aider. La première fois, je me suis loupé et j’ai dit non. La deuxième fois, je l’ai engagé. Et je trouve que le système est bien foutu. On peut choisir ses compétences quand il augmente de niveau, on peut l’équiper et quand on boit des items de soins, il est soigné automatiquement aussi (quand je disais que les choses étaient simples…).

La cure de jeunesse

Quand je lance le jeu, que je met mon casque et que je me retrouve dans un donjon, j’ai l’impression de rajeunir de 10, voir de 15 ans. Les sensations sont les mêmes, les heures défilent encore plus vite, c’est vraiment un plaisir absolu de se retrouver dans un jeu qu’on a l’impression de connaître déjà par cœur et qui sait toujours aussi bien nous faire sentir héroïque.

Conclusion

Je vais précommander le jeu. C’est une certitude. Pourtant ceux qui me connaissent un peu savent que je déteste le farming de monstre et la course au stuff. Mais ça c’est dans les MMO. Mais dans les MMO il n’y a pas le mode hardcore. Tant pis pour la simplification du jeu et du gameplay, aucun autre jeu ne n’a jamais autant donné de frisson qu’un diablo 2 au moment d’aller combattre des boss en se disant que si je me foire je vais perdre mon perso pour de vrai et perdre X heures de jeux…

Et puis rien que pour la nostalgie de ma jeunesse boutonneuse, je l’aurais acheté (comme j’ai failli acheter duke nukem forever). D’ou le titre de mon billet.

Si toi aussi, lecteur qui arrive en fin de billet, tu es un ancien joueur de D1 et D2 et que tu ressens encore au fond de toi le frisson du PMT, alors je te conseille de courir le précommander. Et pour tout ceux qui n’ont pas eu le bonheur de joueur aux anciens opus.. J’hésite entre vous recommander d’acheter Diablo 2 pas cher ou de vous ruer sur Diablo 3 à sa sortie:).

Mar 152012
 

Depuis quelques temps il y avait donc un site, un site avec une bande son résolument med fan héroïque, un crane reconnaissable entre tous et un lent compte a rebours … Ce site a fait naître les plus folles rumeurs , un nouveau baldurs gate ( le retour de l’enfant prodigue BG 3), une version Ipad soit complète soit édulcorée et donc forcément nullissime …

Au final, le site a surtout accouché non pas d’une souris mais d’un gros fail. D’un crash monstrueux des serveurs sous l’effet de l’affluence monstre des fans qui ont dû jouer du F5 d’une manière presque hystérique, un peu comme lorsque rue du commerce vends une tablette tactile à prix sacrifié.

Alors comme moi aussi je suis un fan, et comme j’ai décidé de faire ma bonne action du jour, j’ai décidé de les aider, les pauvres gens de EA video game et de vous donner les infos qu’ils auraient du vous donner (et qu’ils sont du coup réduit à vous donner sur twitter).

Il y aura donc bien un baldurs gate qui sortira courant été 2012. Ce sera Baldur’s Gate Enhanced Edition. Et ce sera donc comme son nom l’indique une refonte du premier épisode avec du contenu inédit qui avait été crée par les devs de l’époque. autre information de taille, il contiendra l’extension Tales of the Sword Coast sortie en 1999.

Par la suite, il y aura aussi apparemment un Baldur’s Gate II Enhanced Edition  qui lui comprendra son extension Throne of Bhaal. Que du bon en fait.

Mais j’ai quand même envie de dire : Mais il est ou BG 3??????

Par contre, n ne sait pas sur quelles plateforme tournera le jeu. PC surement mais sait on jamais .. on est pas à l’appris d’une surprise.

 

Voila, messieurs de EA Games, ne me remerciez pas d’avoir fait votre travail à votre place, par contre un petit conseil, la semaine prochaine, pour la sortie des premières images du jeu, s’il vous plaît, dimensionnez correctement vos serveurs, parce que moi je serais en déplacement boulot, pas vraiment dispo pour assurer le taff quoi :).

 

 

 

 

 Posted by at 22:00