The blind prophet, le jeu qu’on aime regarder

J’ai découvert ce jeu quelques jours avant sa sortie, grâce à l’émission de Gamekult (devenir premium fut ma pire décision de début 2020 pour mon porte-monnaie, mais la meilleure pour ma découverte de jeux).

En allant voir sa page steam, j’ai cru que je voyais les pages d’un comics, parce que ficthre, qu’est ce qu’il est beau ce jeu. Beau, sombre et un peu glauque, un peu malsain. Imaginez un mix entre Blade Runner [ou Transmetropolitan] (pour les couleurs néons acidulés), Blade et Constantine. Rajoutez une bonne grosse pincée de Darkest Dungeon et vous aurez The Blind Prophet.

On va suivre la route de Bartholomeus, un apôtre bi-millénaire qui revient sur Terre, une fois de plus, pour nettoyer une ville de la corruption démoniaque qui la ronge. Comprenez se tailler un chemin à coup de poing et d’épée en coupant des têtes (ou en faisant exploser des trucs).

Des séquences ‘lecture’ se logent entre les sections de jeu, avec apparition des cases les unes après les autres et bruitage qui vont bien.

Puisque je parle de bruitage, parlons des voix. La seule voix que l’on entends est celle de notre héros, et ses dialogues sont à peu prêt aussi divers que ceux du taciturne Henry Cavill dans The Witcher. Notre blond héros se contente en effet de grogner et prononcer quelques interjection comme ‘Damned’ d’un ton coléreux ou fatigué.

La bande son est efficace et sert bien le propos du jeu. D’ailleurs la bande son du lieu où vous affronterez le premier ‘boss’, est vraiment pour beaucoup dans le ressenti ‘malsain, crade’ qui s’en dégage. Pour le reste, les morceaux alterneront entre des passages rocks plus ou moins énervé (que j’ai bien aimé) et des trucs plus technos / truc électronique de boite de nuit dont je suis moins fan.

Les énigmes sont assez simple [sauf une que j’ai résolu en hasard en cliquant n’importe comment et pour laquelle je n’ai toujours pas compris ce que j’aurais du faire]. En plus, la plupart du temps, votre super pouvoir d’apôtre vous indiquera tout les points d’intérêts et il faudra simplement trouver comment les utiliser. Ce qui est un peu plus énervant, c’est de ne pas pouvoir contrôler vraiment son inventaire. Vous voyez une hache par terre, vous savez que vous aller vouloir l’utiliser pour défoncer une porte, mais tant que Bartholomeus n’est pas allé vérifier que la porte était bien fermée, il sera impossible de ramasser la hache. Et cela sera la même chose pour les clés ou autre objets qui vous seront indispensable pour le futur (dans les prochaines 30 secondes) mais que vous n’allez pourtant pas pouvoir ramasser tout de suite.

En terme de durée de jeu, il m’a fallu 5h, presque 6 pour arriver au bout. Vu le prix, ce n’est pas si mal.

J’ai failli oublié, c’est un jeu fait par des français ( le studio Ars Goetia), vous allez me dire que ça n’a pas d’importance, mais quand même, c’est un super jeu de plus fait par un studio français.

Disclaimer : comme je ne pense jamais à faire des captures d’écran en jeu, j’ai repris celles qui sont sur le site officiel. (mais j’aurais fait les même si j’y avais pensé 🙂 ) .

Coffee Talk

Je traînais sur steam et en regardant les jeux que ce gentil trublion me proposait, j’ai vu Coffee Talk. Venant de finir The Red Strings Club et ayant acheté moins de 24h avant Kentucky Route Zero, je ne pouvais que craquer.

Surtout quand j’ai laissé tourner la vidéo de présentation et que j’ai entendu la BO. (vous verrez par vous même, je vous mets le trailer:) ).

Et puis, si il y a bien deux lieux où j’aime passé du temps quand je ne suis pas chez moi, ce sont les bars et les cafés. Alors un visuel novel qui se passe entièrement dans un café…. J’étais à l’évidence la cible parfaite. C’était LE jeu pour moi.

Aussitôt acheté, aussitôt lanc… Et ben en fait non. Parce que je l’ai acheté à ma pause midi au bureau le mardi 4 février, et que j’ai donc du attendre le soir pour le lancer. Et j’ai complètement adoré.

Il y a un café, le Coffee Talk, qui est un café de nuit. Drôle de concept, mais aussi totalement génial .. (pourquoi cela n’existe pas dans la vraie vie)

Et qui dit café dit barista. Et c’est le rôle que l’on va jouer.

Et quand je dis jouer, on va en fait majoritairement se contenter d’écouter les différents personnage parler. Que ce soit le vampire, le loup-garou, l’Océane, l’elfe, les humains, la succube, ils vont tous venir, parler de leur problème, attendre nos conseils. [A parce que oui, on est dans un monde où il n’y a pas que des humains. Un peu comme un Shadowrun, mais dans le monde de maintenant. ]

Mais on ne pourra pas influer sur les réponses que le ou la barista va donner. Non, la seule chose que l’on pourra c’est confectionner des boissons en espérant qu’elles aideront les personnages dans leur cheminement. Il y a bien un petit jeu de latte art (où j’ai perdu pas mal de temps pour le plaisir de dessiner des trucs ultra moche), mais qui n’est là que pour le fun et qui est totalement optionnel.

Et il n’y a rien d’autre. Juste on écoute les gens parler, on écoute les réponses de notre barista et on fait de son mieux pour préparer les boissons dont nos client(e)s ont besoin.

Et c’est parfait.

Là où les mini jeux de The Red String m’avait un peu saoulé, parce que soit à mon sens inutile (le truc des implants), soit un peu chiant en terme de contrôle (faire les cocktails avec la difficulté de réussir les dosages), ici l’unique mini-jeu, la confection de boisson est suffisamment simple pour être plaisante. (et le latte art étant totalement optionnel, on y perds du temps que si on le choisit).

J’ai donc commencé à jouer mardi soir, une session de deux grosses heures. Puis j’ai continué jeudi soir, la encore deux grosses heures de jeu. Ce qui m’a suffit pour arriver à la fin du jeu. Enfin, il me reste encore des modes ‘barista avec timer’ ou il faut essayer de servir le plus de boisson possible sans se tromper dans un temps imparti. Ou le mode ‘infini’ où on peut servir les boissons qu’on veut, sans fin, pour le plaisir de le faire. [je dois bien avouer que je me suis fait quelques sessions, surtout quand je n’avais pas découvert toutes les recettes possibles, pour pouvoir être sur de proposer les meilleurs boissons possible dans toutes les situations].

Pour conclure, j’ai adoré les quatre et des brouettes heures que j’ai passé avec Coffee Talk. Ce fut de vrai bouffée de calme, de plaisir ludique simple, d’agréable moment dans une petite bulle hors du monde… un peu comme si je buvais lentement un délicieux café, assis dans un de mes cafés préférés.

Enfin, comme je suis un peu un fainiant, tout les visuels viennent du presse kit officiel.

Les trucs de Janvier

Bon six billets en 2018, deux en 2019, c’est la catastrophe ici. Il y a tellement de poussières que rien que de me connecter à l’admin me fait éternuer.

Du coup, j’ai un peu envie de faire revivre un minimum le truc, et le plus simple c’est encore de donner mon avis sur les trucs que j’ai vu , lu , auquel j’ai joué. Commençons donc par ce joli mois de Janvier.

Le cycle de la passe miroir. Un cycle en 4 tome écrit par Christelle Dabos. Je vous donne le lien du site officiel http://www.passe-miroir.com/ , si vous voulez l’acheter je suis sur que vous saurez vous débrouiller. J’ai tellement aimé que j’ai lu les 4 tomes en 7 jours. Tout au long des quatre tomes, on va suivre le destin d’Ophélie (mais pas seulement), qui peut à la fois lire le passé des objets et aussi voyager à travers les miroirs. L’intrigue se passe dans un futur éloigné après que la Terre est quasi totalement disparue. Il ne reste plus que quelques ‘arches’ toutes chapeautées par un Esprit de famille. Les descendant de chaque esprit de famille héritent de pouvoir, les pouvoirs dépendant de l’esprit en question. Ophélie habite sur Anima, elle possède le pouvoir de ‘contrôler’ les objets. Mais elle a la « chance » d’être en plus une liseuse d’objet et une passe-miroir. Le premier tome commence lorsqu’elle apprends qu’elle va devoir se marier avec un inconnu de l’arche qui se trouve tout au Nord, le Pôle. Et … vous êtes partis pour quatre tome !

The Promised Neverland. Un manga que j’ai découvert en 2019. J’avais lu les trois premiers tomes en 2019, là en janvier j’ai lu du tome 4 à 11. Le tome 12 ne sera disponible que demain (5 février), il va pas mettre longtemps avant que je l’achète … Le pitch ? Des orphelinat où les enfants sont élevés pour ensuite être mangés par des démons. Bien entendu, ils n’en savent rien, les personnes qui s’occupent d’eux étant des « mamans » humaines. Forcément, certains enfants vont découvrir l’horrible vérité et vont vouloir s’enfuir. Et c’est leur histoire que l’on suit. J’aime beaucoup, forcément sinon je n’aurais pas acheté les 11 tomes. J’ai appris qu’un animé était également sorti, mais je n’ai pas encore tenté de le regarder.

La cinquième saison, tome 1 du cycle « Les livres de la terre fracturée » de N.K. Jemisin. J’ai acheté ce bouquin à la Fnac en novembre 2018. Je ne sais même plus trop pourquoi. J’étais venu pour acheter des cadeaux de Noël. J’ai croisé un pote, on discutait en se dirigeant vers les caisses et en passant à coté du rayon SF, je me suis arrêté machinalement, j’ai regardé le livre, je ne connaissais pas le cycle, ni l’autrice, rien rien. J’ai lu la quatrième de couverture qui ne m’a pas particulièrement renversé et pourtant … je l’ai acheté. Mais du coup je me suis demandé pourquoi je l’avais acheté, pendant de longues semaines. Jusqu’à ce que courant janvier je me décide à commencer à le lire. Et là. C’était top. On est sur une Terre ou il n’y a plus qu’un seul continent. Un seul continent secoué par pleins de secousses sismiques, très régulièrement. Mais certaines personnes peuvent contrôler les secousses. Problème la population « normale » en a peur et les pourchasse pour les tuer. On suit le destins de trois femmes, qui ont toutes les trois le pouvoir de contrôler les tremblements de terre. Et donc, j’ai adoré. C’est bien écrit, l’univers est crédible, on a envie de creuser, de connaître les réponses aux questions que l’autrice laisse en suspends, les personnages sont bien écrits, y compris pour ceux qu’on a moins l’habitude de croiser dans des lectures. Donc, j’ai acheté le tome 2. Et j’en reparlerais sûrement dans les mois qui suivent.

Bolchoï Arena Tome 2. On m’avait offert le tome 1 en cadeau, pour mon anniversaire en 2018. Le scénario est de Boulet, le dessin et la couleur d’Aseyn. Je dois avouer à ma grande honte que je n’avais pas lu le tome 1 avant ce mois-ci. Quel idiot. Le dessin est vraiment très beau. (ca me fait un peu pensé aux images du jeu Sable qui sort bientôt). Ça parle de monde virtuel, de mmorpg, il y a des vrais morceaux de truc qui pourraient ressembler à du Eve Online. Et à chaque fois que je me suis dit ‘ouais en fait c’est comme dans « insérer ici un nom de film/livre/animé » c’était un peu vrai, mais avec suffisant de variation pour que cela soit pas juste ‘un truc déjà vu’. (cela m’a fait exactement cela à la fin du tome 1 en mode ‘roh mais ouais c’est comme …’ et en fait .. ) Le tome 2 est sorti le 22 janvier, je l’ai acheté le 24, je l’ai lu dans la foulée et c’est toujours aussi bien. Clairement, allez y, c’est top.

Control. Ok, j’y joue après tout le monde. Mais je ferrais encore pire pour le jeu suivant. Donc Control. On y joue la toute nouvelle directrice du FBC, le Bureau Fédéral de Control dont le but est de contrôler les objets de pouvoirs, les objets du quotidiens qui ont des pouvoirs étranges. (Cela vous fait penser aux SCP [http://www.scp-wiki.net/], c’est normal, c’est exactement cela). Donc vous arrivez là par hasard, alors que vous cherchiez votre frère disparu. Et comme décidément vous avez de la chance, vous arrivez au moment ou le FBC vient de subir une attaque d’un agresseur non déterminé et comble de la malchance, le précédent directeur vient de mourir et vous êtes nommée directrice. A vous de nettoyer les lieux, de comprendre ce qui se passe et de découvrir ce qui est arrivé à votre frère. Je n’en dirais pas plus. Un simple conseil, vous trouverez plein de papier administratif à lire, de lettre, de document, d’enregistrement sonore. Lisez tout. Écoutez tout. Ce n’est pas forcément utile pour l’avancement dans le jeu en lui même, mais cela rajoute en profondeur à l’univers du jeu. Et jouez clavier-souris si vous êtes sur PC. Enfin, ça c’est peut être parce que je suis incapable de gérer le tuple déplacement/visée/tir avec une manette …

The Red Strings Club. Oui je sais il est sorti en 2018. Mais j’ai un peu un gros backlog Steam. Et passez des heures sur Overwatch ou Elder Scrolls Online n’aide pas à jouer à des nouveaux jeux. Mais j’ai eu envie de le lancer. Et j’ai fait une run complète, un peu moins de 4h de jeu pour aller au bout. On est sur un jeu qui se rapproche vraiment d’un visual novel avec quelques phases de mini jeu pour créer des implants à un moment mais surtout pour composer quelques cocktails. Parce que oui, la majorité du jeu va se jouer dans un bar. Et on va faire tenter de faire en sorte que Donovan, le barman que l’on contrôle récupère le plus d’information possible sur le dernier projet machiavélique de la non moins machiavélique Supercontinent Ltd, un conglomérat comme on en trouve dans Shadowrun (ou Netrunner) . L’ambiance est d’ailleurs très Netrunner. Et très réussi. Le bar en lui même, la musique. On aimerait vraiment connaître l’adresse du Red Strings pour aller boire un des fabuleux cocktails de Donovan. Mais tout n’est pas forcément tout rose. Les mini-jeux auraient pu ne pas être là. La création d’implant a vraiment failli me sortir de l’ambiance et du jeu. Quand à la réalisation de cocktail, après une petite phase d’apprentissage pour arriver à maîtriser les bouteilles et ‘comment j’arrive a remplir le verre avec que quelques gouttes’, pourquoi pas, on est déjà plus dans le thème, mais c’est parfois un peu lourdingue. [ d’un autre coté, il y a un ou deux « twist » avec certain personnages qui pourraient presque me faire changer d’avis et dire que le mini jeu de confection de boisson est absolument nécessaire]. Nan en fait si je devais faire un reproche à Red String Club, c’est que sa fin est trop rapide. On s’installe à peine au bar, on sert nos premier cocktails, on se familiarise, on est bien, on se glisse dans la peau de Donovan et op, c’est déjà la fin, on change de décor, on se retrouve dans les locaux de Supercontinent et on conclut l’aventure.

C’est dommage.

D’un autre coté, cela peut aider à relancer une partie. On sait qu’en quatre heure on aura fini. Et j’avoue que j’ai vraiment envie de voir ce que le jeu propose comme autre fins. Si je le relance, je vous en reparlerais peut-être.

Beat Cop. Un jeu pour les fans de séries policières des années 80. Du pixel art, un flic qui a tout perdu et se retrouve à la circulation. La mafia et les gangs. Faire des patrouilles, mettre des PV (avec des objectifs donnés par le sergent, pv pour stationnement, pneus usagés au autre), tenter de ne pas devenir un ripou ou au moins pas trop, payer la pension alimentaire des enfants et en même temps essayer de laver son nom. Le pitch avait tout pour me plaire. Bon par contre, quand le jeu a planté à la quasi toute fin du jour 5 (le jeu se découpe en journée, les sauvegarde se font par journée donc), ça m’a pas mal refroidi. Du coup je ne l’ai pas encore relancé, parce que la flemme de refaire cette journée 5 et puis le truc de me dire ‘et si il me replante encore dans les doigts’ … A voir. J’ai aimé, mais ça gonfle quand même.

Voilà, c’est tout pour le mois de Janvier ! (Oui j’aurais pu parler de Starwars 9 que j’ai vu courant janvier, mais comme je n’ai pas du tout, mais pas du tout aimé ce film .. je n’en parlerais pas…)