Standing desk, retour après 2 mois de pratique

Mi aout, j’ai décidé de me mettre au standing desk. Pourquoi ?

Alors pleins de raisons, certaines aussi sérieuses que d’autre sont triviales :

  • le 14 aout a été l’occasion d’un grand ménage, changement de position des armoires / bureaux / du canapé / du meuble à vidéo projecteur / des consoles de jeux / du frigo chez Hybird, j’ai du coup aussi eu envie de changer des choses dans mon espace de travail en lui même.
  • J’ai des cervicales en carton, j’ai l’impression (quel euphémisme) que rester assis dans des positions pas formidable n’aide pas.
  • Je n’ai pas forcément la meilleure des hygiène de vie niveau sport ou au niveau du ratio correct entre le nombre de kilo calorie mangées par jour et les activités physiques faites pour les dépenser.
  • Des copains avaient essayés, [ même si tous ont au final arrêtés pour différente raisons] et pendant le moment où ils avaient essayés, ils n’avaient pas l’air trop négatifs sur cette pratique.
  • J’avais pas mal lu que ca permettait d’être plus concentré, efficace, productif quoi.

Le week-end du 15 août, je suis donc passé par IKEA et op la table basse LACK bien connue  a fini dans mon coffre.

Je me suis astreint dés le départ à passer dans un mode totalement standing desk. D’abord parce que je bosse en bi écran et que du coup il me semblait peu plausible de me dire ‘bon allez 2h de standing desk puis 2h assis puis 2h de standing desk’… Ensuite parce que je me connais, j’aurais fait 2h de standing desk, puis 2h assis puis… je serais resté assis.

Donc, debout, dés le 18 août, et puis c’est tout.

Les premiers jours, l’impression qui me reste c’est celle d’avoir faim. Alors oui c’est un peu douloureux. Mes genoux et ma plante des pieds m’ont rappelé qu’ils existaient. Mais je pensais que ça allait être bien pire. Non, le truc dont je me souviens très précisément concernant les 3 ou 4 premiers jours ce fut vraiment que j’avais faim. Plus que normalement.

Ensuite, j’ai des genoux un peu fragiles et j’ai cru que c’est ce qui allait me faire arrêter si je devais arrêter. Mais après 3 semaines, ils ont arrêtés de craquer ou d’être trop douloureux. Pour la plante des pieds, j’ai passé quasiment tout mon temps à bosser en chaussette en me confectionnant un tapis de travail maison (une grosse couverture laine pliée plusieurs fois). [Maintenant je suis passé aux chaussures « d’hiver » et je peux rester debout sans problème dedans sans ressentir de douleur]

Parmi les mauvaises idées que j’ai eu, c’est de vouloir utiliser du plastique bulle (pour entourer les colis) pour attendrir encore mon tapis de travail personnalisé. Au bout de deux jours mes chevilles hurlaient de douleur et je suis revenu à la couverture en mode tapis.

Et j’ai donc continué à bosser debout. Il faut bien l’avouer mes genoux sont parfois un peu douloureux (j’aime bien passer en mode sur une jambe, l’autre pliée sur mon bureau pour laisser un genoux se reposer) et le soir je suis content quand à la maison, je rentre, je peux m’asseoir et laisser mes plantes des pieds respirées. Il faut bien aussi l’avouer je n’ai pas vraiment détecter d’amélioration de la productivité.

Mais alors pourquoi je continue :

  • Tout d’abord parce que j’ai l’impression de me sentir mieux. La seule fois ou j’ai eu mal aux cervicales en deux mois fut qu’en j’étais en déplacement et donc obligé de bosser assis.
  • Ensuite parce que du coup, la contrainte physique que rajoute le mode debout fait que je suis plus à l’écoute de quand j’ai besoin de faire une pause. Quand mes genoux tirent vraiment, que ma plante des pieds me donnent l’impression de marcher sur une plaque de fonte chauffée à vif, je sais que c’est le moment de faire une pause [et j’ai un fauteuil spécial pause, à coté de mon bureau, où je m’assoie pour souffler 5 minutes] Avant, en mode assis, je continuais à bosser, en perdant le fil petit à petit, avec une efficacité en chute libre. Là au moins, je m’arrête pour de vrai, je pense à autre chose 5 minutes, et je recommence, de nouveau en état de concentration, donc ma productivité ne s’est pas magiquement améliorée mais j’ai réduit les phases de musardage .
  • Je ne peux plus manger devant mon PC. Je suis obligé de manger ailleurs (j’ai mis une petite table dans le coin cuisine du bureau du coup). Et je trouve que c’est plutôt un bien (et mon clavier me remercie de ne plus se prendre des miettes)
  • J’apprécie vraiment vraiment beaucoup plus la position assise maintenant. S’assoir devient un plaisir, quelque chose que je savoure vraiment le soir quand je rentre. Je ne passe pas d’une position avachie dans mon fauteuil au bureau à une position avachie dans ma chaise à la maison. Je profite vraiment du moment de repos le soir, assis.

Et pour la suite ?

Pour l’instant je ne me vois pas autrement que debout niveau boulot. Je suis par contre sur et certain de ne jamais passer en mode debout à la maison (même si il m’arrive de bosser à la maison, mais ca restera assis). Parce que jouer debout, regarder des séries debout,  se détendre debout, ce n’est pas possible.

Nagademon, et si je remettais le couvert ?

L’année dernière fut ma première rencontre avec le concours du nagademon. Pour ceux que cela intéresse, j’ai écris quelques billets pour en parler dans la catégorie dédiée. Et au final, cela à donner  Robots Wars, un jeu de plateau à priori sympathique.

Sauf que j’ai échoué au final, vu que je n’ai pas fait une vraie partie dans le temps impartie du mois de novembre 2013. J’ai simulé des parties tout seul, mais je n’ai jamais joué en vrai. Une quasi réussite va-t-on dire. J’ai même essayé de coder, pour les RMLL une version web de robot wars, mais pour l’instant (le repo se trouve ici), je n’ai pas beaucoup avancé, il faut bien l’avouer.

Donc cette année, je ne savais pas si j’allais me relancer dans une telle course. Finalement en discutant avec Bruno et Florian (forcément, si c’est une idée un peu loufoque, il y a des chances que l’un des deux, voir les deux soit pas très loin), j’ai craqué, et j’ai décidé de refaire cette année un nagademon. Mais un en mode jeu web, pour que ca soit plus facile de trouver des joueurs.

J’étais parti sur l’envie que je réprime depuis longtemps, sur du rogue like web en utilisant une version édulcorée du SimonSystème.

Mais cette nuit j’ai encore eu le droit à une ‘mauvaise nuit pour cause de quinte de toux’. Et à 2 ou 3h du matin, je me suis mis à penser et à trouver des idées géniales. (Enfin géniales pour 2 ou 3 h du matin, avec un déficit de sommeil aggravé par une semaine de mauvaises nuits remplies de quinte de toux). Autant dire que je ne suis pas très très sur de la génialité des choses.

Mais un concept émerge. Un truc bizarre, qui ne sera jamais terminé en 1 mois (ou en 40) mais dont je dois pouvoir donner un avant goût avec la durée du nagademon.

Pour le coup, exit le médieval fantastique, exit les épées et les sorts.

Mais avant de partir bille en tête sur un concept qui au final était tout merdique, je me dis que je vais peut être, sans vous l’expliquer, voir si vous pourriez accrocher à l’idée de jouer [ vu qu’il faut que cette année, je trouve des joueurs, pour réussir mon nagademon]

Donc mes questions sont les suivantes :

  • Est ce qu’un jeu dans un monde contemporain (soit aujourd’hui la maintenant) dans lequel on pourrait rajouter une pincée de fantastique (ne pensez pas bitlit avec vampires et loups garous (même si j’aime bien lire de la bitlit, mais c’est pas le sujet) mais plus trouble un peu comme Kult, fantôme, lutin, etc)  est une idée merdique ?
  • Est ce que jouer à un jeu dont l’ambiance générale serait à l’étrangeté, à un sentiment de spleen, à quelque chose de sombre est quelque chose qui peut être attirant ?
  • Est ce que le choix d’un perso est pour vous obligatoire pour un jeu qui tire vers le jeu de rôle ? Est ce qu’avoir soit un perso toujours le même pour tout les joueurs, parce que c’est comme ça soit avoir un perso qui est généré par le jeu, sans que vous puissiez choisir son sexe, son age, son nom vous dérangerez ?
  • Est ce qu’il faut que vous ayez un but ? Même vague ? Mais à un moment est ce que vous pensez qu’il faut absolument que le jeu vous dise ‘il faut faire ça’ ? Où est ce qu’être laché quelque part, sans aucune idée de quoi faire (mais en pouvant faire des choses) vous semble être une expérience de jeu intéressante ?

Enfin, sans doute la question la plus importante pour moi. Une question sur le décor. Le jeu pourrait être contemporain. Donc par exemple à Paris aujourd’hui. Sauf que vous vous doutez bien que le décor parisien ne va pas être présenté dans sa totalité. Il est pas imaginable de proposer 100 % des rues de paris, des monuments de paris, etc, même si j’avais une équipe de 50 pendant 2 ans pour m’aider. Donc du coup est ce que niveau immersion vous préféreriez :

  • Jouer dans une ville connue , réelle, Paris par exemple mais qui serait « modélisé » en très petite partie, avec qu’une petite partie des rues, des monuments, des lieux. Un paris rétrécit, où vous pourriez marcher sur la version modélisée des grands boulevards mais où vous ne pourriez pas tourner à droite sur la rue de hauteville par exemple.
  • Jouer dans une ville qui n’existe pas, avec un nom qui n’existe pas, avec une géographie complète du coup, sans blanc, mais du coup sans existence réelle.

Et pour finir :

  • Est ce que vous vous en foutez des questions d’avant, de toute façon ça vous semble pourri, un rogue like ça serait mieux ?