Il y a une longue histoire entre La Saga de Shandril, Tome 1 : Magefeu et moi. Je l’ai acheté une première en 1995, en poche, édité par fleuve noir (vous verrez la couverture plus bas dans l’article). Si je me rappelle si bien de l’année parce que le jour où je l’ai acheté (je pourrais même vous dire ou exactement) j’ai en même temps acheté Dance Machine 6 ( et oui j’étais jeune et ado à l’époque). Et que je ne peux penser au bouquin ou à l’héroine Shandril sans penser à la chanson Think of You de Whigfield (je vous laisse chercher sur youtube … )
Du coup, quand j’ai vu une réed par Milady et même si j’ai toujours Shandril Fleuve Noir dans ma bibliothèque, je l’ai acheté, une deuxième fois. Et je l’ai relu. (en réécoutant la chanson citée au dessus.. oui oui #jeudiconfession).
Et c’est toujours aussi bon à lire.
Alors oui c’est du D&D de base. Oui l’histoire est pleine de poncif. Jugée plutôt : une jeune serveuse (Shandril) adoptée qui s’incruste dans une compagnie d’aventurier, qui rencontre Elminster, qui se trouve être dotée d’un pouvoir magique quasi ultime et qui est poursuivi par tout les méchants des Royaumes Oubliés.
Oui, les persos sont simplistes, la morale manichéenne au possible, l’intrigue cousue de fils blanc.
Alors oui, les méchants perdent forcément, il y a bien entendu le nain qui ronchonnent, le jeune apprenti magicien timide et malhabile, les voleurs rigolards et sympa à la Han Solo.
Alors oui c’est une suite de fête entre héros, de bastons contre des méchants toujours plus forts, de conciliabule pour préparer des plans.
Alors oui c’est plein de bons sentiments et on sait d’avance que hormis le quota obligé de morts du coté des gentils, ben le bien triomphera.
Mais c’est du D&D assumé. C’est du Ed GreenWood comme on l’aime, presque du nanard littéraire mais pourtant ça se laisse lire, et relire, même 17 ans après. Avec toujours autant de plaisir. Avec toujours autant de sentimentalisme et de bonheur. Pour preuve, je l’ai lu en quelques heures, quasiment d’une traite. Et pourtant je ne l’ai pas lu qu’une fois, mon bouquin de 95.
Mais par contre, je préviens tout de suite, pour les non rôlistes, pour les non fan de la medfan de gare, il n’y aura pas grand chose à espérer, pas grand chose à se mettre sous la dent alors passez votre chemin ou empruntez moi un de mes deux tomes.
Mais pour les autres. Pour ceux qui ont adorés Lancedragon, ceux qui ont aimé le cycle Elminster d’Ed, ceux qui ont passé des nuits à lancer des D20 en jouant un sorcier lvl 3 ou qui ont parcouru Baldur’s Gate en long et en large, pour ceux qui comme moi savent qu’un spectateur ce n’est pas forcément quelqu’un qui s’assoie pour regarder une pièce de théâtre, pour tout ceux là, c’est sûrement un bouquin à lire.
5 Responses to “Magefeu, La saga de Shandril Tome 1 par Ed Greenwood”
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[…] que je suis dans l’univers D&D et après une critique de Magefeu sur mon blog, autant enchaîner avec une petite critique du comics D&D : Dungeons & […]
je ne peux que plussoyer !
je garde précieusement mes tomes des “héros de Phlan”..
les royaumes oubliés on peut critiquer mais ça reste une référence !
d’ailleurs y’a de nouveaux livres de la saga de Drizzt qui sont sortis faut que je me les achète..
Raclure de troupier tu plussoie avant moi !!
J’aurais ta peau ! N’oublie pas que je sais où tu habites !
Ton frère qui t’aime
P,S: sinon, j’ai bien aimé le livre (acquis lui aussi dans les 90’s) et la critique
Hé !!
faut pas faire de mal à troupier, sinon il postera plus de commentaires ici et ça va niquer mon nombre de commentaires 🙂
Pas d’inquiètude je lui laisse toujours au moins un oeil. Et comme on a piqué le matos du type qui a écrit “le syndrome du scaphandrier”, il peut toujours surfer sur le web et même plublier des commentaires.