« Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay : un séducteur invétéré et une fripouille notoire. Avec son groupe d’aventuriers, il vivent d’activités illégales … » C’est ainsi que commence la quatrième de couverture de Frey, nouveau cycle (écrit par Chris WOODING) édité par Milady. Alors forcément entre la couverture (qui montre un dessous de vaisseau spatial, je n’en démords pas) et c’est quelque ligne, j’ai cru tomber sur le retour en bouquin de Firefly. Et en grand fan du Captain Malcolm Reynolds et de Nathan fillion, j’ai tout de suite craqué et j’ai acheté le bouquin.
Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque après quelques pages, j’ai compris que de voyage spatial et d’espace infini il n’y aurait. Et que toute l’histoire se tenait sur une seule planète.. que ce que j’avais pris pour des vaisseaux spatiaux n’étaient que de vulgaires … avions ..
Enfin, quitte à avoir dépensé mes sous, autant lire jusqu’au bout. On suit donc le capitaine Frey et son équipage de bras cassés, tous fuyant quelques choses, tous plus pitoyable les uns que les autres (le capitaine remportant tout de même haut la main la palme du raté se lamentant sur lui même).
Le dit capitaine, qui tel un idiot se laissant aller à penser que ce mail d’un ivoirien ultra riche qui lui propose de lui donner sa fortune est un coup de chance, accepte une mission soit disant facile, sans risque, qu’un enfant pourrait réussir et qui en plus va le rendre riche comme trois Crésus. Bien entendu, comme avec le mail précédent cité, il y a embrouille.
Et le pauvre capitaine se retrouve avec le monde entier à ses trousses. Les autorités qui veulent le punir, les comploteurs qui se sont joués de lui qui veulent le faire taire et les chasseurs de prime qui veulent juste l’argent que sa tête leur rapportera.
Et comme on dit ‘la prospérité découvre nos vices et l’adversité nos vertus’. Et alors que l’anti héros du début était presque caricatural de nullité et d’auto-apitoiement, petit à petit, le capitaine Frey se révèle. Se surprenant lui même, surprenant son équipage et ses adversaires, il parvient, presque par hasard, à souder son équipage et à devenir quelqu’un pas de bien, mais quelqu’un de mieux.
En fait, on pourrait presque dire que ce premier tome est un roman d’initiation (on retrouve même presque le découpage en trois parties typique des romans d’apprentissage) sauf qu’au lieu d’être un enfant qui apprend à être un adulte, c’est un raté qui apprend à devenir un ‘leader’. Et si en plus on rajoute le traitement très intéressant de la magie et de la démonologie, le monde plutôt bien pensé, les vaisseaux qui même si ils ne sont pas spatiaux font pas mal rêvé, au final, c’est un très bon bouquin que je ne peux que recommander.
Mais par contre, la version kindle du poche à 5,99 euros alors que le poche papier est à 7,60, faut pas déconner là, vous voulez vraiment ne pas vendre de bouquin numérique hein ? C’est juste pour faire beau en fait non ?
3 Responses to “Frey, tome 1”
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Si c’est le Chris Wooding qui a écrit la trilogie de la croisée des chemins (armée des masques, royaume de saramyr, etc.), je pense en effet qu’il y a moyen d’être agréablement surpris. J’avais bien aimé le monde qu’il avait ainsi décrit et les malheurs qui s’y abattaient.
C’est effectivement le même Wooding (par contre je n’ai pas lu la croisée des chemins, à mettre dans ma read list tiens 🙂 ).
J’ai découvert Chris Wooding grâce à un ami qui m’avait passé Le royaume de Saramyr. J’ai eu du mal à accrocher au début mais la suite ne m’a pas déçue, il s’est avéré même très prenant. En tout cas, je conseille l’auteur!