La première chose qui m’a frappé en voyant ce bouquin, ce fut la couverture. Elle est tout simplement magnifique. C’est une couverture qui vous appelle, qui vous pousse à acheter le bouquin, qui vous promet de longs moment de bonheur en vous susurrant ‘un bouquin avec une aussi belle couverture ne peut pas être un mauvais bouquin.. il faut que tu découvre ce que je cache, achète moi …’
Bien entendu, j’ai craqué à l’appel de la sirène couverture. Surtout lorsqu’en lisant la quatrième de couv, j’ai vu que la Nef des fous avait reçu le prix Philip K Dick. En général, je me méfie des prix. J’ai encore en mémoire la désillusion occasionnée par la jeune détective et autres histoires étranges, l’un des plus mauvais recueil de nouvelle que j’ai pu lire. Mais le prix Dick, je lui fait confiance.
Et encore une fois, je n’ai pas eu tort. L’idée de base est toute simple, presque éculée. Un vaisseau spatial qui parcoure l’immensité de l’espace depuis… personne ne le sait. Personne ne se rappelle d’ailleurs plus non plus pourquoi le vaisseau parcours l’espace. L’Argonos, puisque c’est le nom du vaisseau, est devenu une sorte de hollandais volant, perdu, sans port d’attache voguant de planète en planète, dans une quête sans fin d’un … quelque chose.
A son bord, des milliers de personnes y vivent au sein d’une société presque féodale avec une ‘noblesse’, un ‘petit peuple’ et un capitaine dont la charge se transmet de père en fils. Au sein de l’équipe dirigeante, deux hommes luttent l’un contre l’autre depuis des décennies, l’évêque qui aimerait bien être à la fois évêque et capitaine et le capitaine, qui lui ne veut pas perdre son poste et son pouvoir.
Au milieu de tout cela, Bartoloméo, le conseiller du capitaine, qui compense son physique plus que déficient par une intelligence vive. Enfermé dans son exosquelette, il navigue dans les intrigues, essayant de survivre tant à ses ennemis qu’à ses amis.
Mais tout change lorsque le vaisseau croise la route d’une planète, Antioche comme la baptisera l’évêque. Antioche dont les habitants ont été effroyablement massacré. Un massacre qui devient alors un des personnages principal du livre. Il peuplera les cauchemars de certains, restera dans les mémoires des autres, ferra naitre de lancinantes questions ‘qui a fait cela, pourquoi ?’, un massacre qui réussira presque à faire disparaître le vaisseau et ses occupants. Mais j’en dis déjà presque trop…
Très classique me direz vous. Et vous auriez raison, même le final n’est pas vraiment surprenant. Mais, n’empêche le bouquin est prenant. Il se dévore, page après page et l’on suit Bartoloméo, vivant avec lui chacune des épreuves qu’il traverse, suivant ses cogitations, partageant ses doutes et ses angoisses.
One Response to “La Nef des fous”
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je ne me souviens plus si je l’ai lu ou s’il fait partie des livres que je dois absolument lire 😉