Anki, l’apprentissage par les cartes.

J’ai découvert Anki il y a quelques mois déjà et je voulais absolument en parler ici pour vous le faire découvrir. Mais bon, au final, j’ai trainé et ce n’est qu’aujourd’hui que j’utilise ma pause déjeuner pour écrire ce petit billet.

Anki est un logiciel d’apprentissage sympa qui se passe sur des cartes. Et en plus il est libre et multi-plateforme. On peut même l’utiliser sur des smartphones.

Le principe est super simple. Quand on commence une session, l’écran d’Anki se divise en deux parties. La question sur la partie haute (la carte question) et la réponse sur la partie basse. Au départ seul la question est affichée. Quand on pense avoir trouvé la réponse, on clique. La réponse s’affiche alors et on voit si on a bon ou pas. Pour chaque réponse, anki nous demande alors si la réponse était difficile, facile, très facile à trouver. En fonction de notre réponse, la question reviendra plus ou moins vite. C’est là le mécanisme central d’Anki. La répétition des questions jusqu’à ce que la réponse nous rentre dans la tête. Et plus on indique à Anki que la réponse a été dure à trouver, plus il nous redemande la question.

Les questions que l’on note facile, reviennent elles aussi, pour ne pas qu’on oublie les réponses, mais avec un temps de répétition très long.

Le principe a l’air tellement bateau que l’on pourrait croire que bon, c’est de la connerie. Mais en fait non, ça marche. Enfin, ça marche si c’est fait convenablement, c’est à dire, une session minimum par jour, tout les jours.

Pour finir deux petites vidéos youtube qui expliquent bien le truc :

Ubuntu 10.04

J’ai finalement fait la mise à jour vers ubuntu 10.04. Ce billet, que j’éditerais au fur et à mesure de mes découvertes avec cette nouvelle version d’ubuntu sera mon ‘live test’ ubuntu.

Pour l’instant je reste dans l’expectative. La distro est pas mal, mais il y a plein de petits points ennuyeux.

Déjà, alors que l’assistant de mise à jour m’indiquait 2h pour mettre à jour ma Karmic, j’ai du patienter presque 3h30. Si les barres de progression Ubuntu deviennent aussi viable que celle de windows, où va-t-on ?

Ensuite, le thème que je trouve assez moche cette fois-ci. Et surtout, surtout qui donc a eu l’idée de mettre les boutons de fenêtre (réduire, maximiser,fermer) à gauche et pas à droite ???

Enfin, rien de non modifiable, mais bon …

Concernant les logiciels fournis avec cette dernière version, déjà deux premiers bugs :

  • la version de gwibber embarqué dans Lucid ne gère pas FriendFeed (alors que l’on peut créer son compte et tout, mais non, il veut pas).
  • Chez moi, mais apparemment je ne suis pas le seul, empathy refuse de se connecter à msn. Pour que ca fonctionne, il faut désinstaller telepathy-butterfly, supprimer tout ses comptes msn d’empathy et les récréer. Et là miracle, ça fonctionne.

Quelques petites remarques diverses :

  • Ca fait tout drôle de voir Oracle sur le splashscreen d’openoffice.
  • J’aime bien le truc gnome pour gérer les écrans et le bi-écran
  • thunderbird est enfin en version 3

je n’ai pour l’instant pas encore eu le temps de tester Ubuntu One, j’en parlerais dés que j’aurais fait.

Premier rajout, problème de ventilateur.

Je n’ai eu ce problème qu’après la mise à jour de hier . Les ventilateurs de mon Lenovo W500 étaient ‘bloqués’ à 3000, 3200 tr/min.

Ce qui a donné, deux pointes de températures à 100 degrés, donc deux arrêt de la machine hard et une belle frayeur pour ma part.

Après quelque recherche web sur un autre PC, j’ai trouvé ce lien sympa pour les lenovo qui permet d’installer, entre autre, un truc de contrôle des ventilateurs. Pour les contrôler à la main.

Et je me suis donc rendu compte que quand les ventilos étaient réglés en 100% ou en hw-ctrld, ils ne dépassaient pas les 3200 tr donc. Mais si je les réglais en full, ils montaient à 4800tr/minute, ce qui suffisait à faire en sorte que mon processeur ne dépasse jamais les 60 degrés.

Je ne sais pas si cela provient directement de Ubuntu, ou d’une autre cause, mais bon… Si vous avez un lenovo faites attention (et je suis preneur d’un retour par commentaire, si vous avez eu le même problème).

JPod, le livre

Lorsque ma chère et tendre m’avait parlé de la série JPod, j’étais aux anges. Les premiers épisodes m’avaient ravi, je crois qu’il n’y a pas de mots plus justes. Mais malheureusement, la série fut annulée et moi, je dus me contenter de pester sur les fout… incompétents qui prenaient de telles décisions.

Alors, bien entendu, vous imaginez ma joie lorsque que je découvris qu’Au Diable Vauvert sortait le bouquin en français. Si j’avais pu, je me serais précipité immédiatement pour acheter ce petit joyau. Malheureusement, Aion et quelques autres bouquins ayant asséchés mon budget ‘loisirs’ je dus attendre quelques temps avant de pouvoir devenir l’heureux propriétaire d’un exemplaire de JPod (et râler, avec raison, à chaque fois que je croisais un inconnu le nez plongé dans son exemplaire de JPod).

Mais revenons en au bouquin.

Tout d’abord, l’aspect extérieur.

Vous allez me dire, qu’est-ce qu’on s’en fout ? Sauf que non, c’est important. Il m’est arrivé de ne pas acheter un bouquin à cause de son odieuse couverture (et le contraire fut également vrai).

C’est un bon pavé de 523 pages. La couverture est très sympa, grise métallisée, avec six petits bonhommes type Légo. C’est d’ailleurs la même couverture que la version US.

1- L’histoire

Tout allait pour le mieux pour Ethan et ses cinq acolytes déjantés. ‘Enfermés’ dans JPod, une espèce de placard professionnel dont l’on ne sort jamais, ils bossent tranquillement sur un jeu de skateboard. Et par bosser tranquillement, je veux dire qu’ils en font le moins possible, en trouvant toutes les excuses possibles pour ne pas travailler. Tout va dans le meilleur des mondes des développeurs de jeux vidéos, jusqu’à ce que le service marketing ponde une nouvelle idée géniale : intégrer un PNJ tortue dans le jeu de skateboard… Et là, tout dérape, enfin je devrais dire sur-dérape.

JPod ne raconte que cela, le quotidien complètement burlesque d’Ethan. Comme Ethan passe la majeure partie de sa vie au boulot, JPod raconte donc aussi la vie de ceux qui bossent avec lui, à savoir l’équipe de dev de jeux vidéos la plus spéciale du monde. Et par spéciale, je veux dire qu’elle se compose de (n’ayons pas peur des mots) ratés, ultra-geeks, nerds, psychotiques et perdus de la vie. Notre gentil héros ayant une famille, quand même, on pourra aussi se régaler de ses différentes histoires de famille. Sachant qu’à bien y réfléchir, les camarades de boulot d’Ethan sont presque normaux comparés à sa famille…

Un livre qui ne raconte que la vie quotidienne des personnages qu’il met en scène, cela vous rappelle Seinfeld et la série qui ne raconte rien ? C’est normal, c’est un peu ça, les persos frappadingues en plus.

Vous ne me croyez pas ? Alors allez, pour le plaisir j’en liste quelques uns :

  • un figurant de films ratés spécialiste de danse de salons,
  • un mafieux chinois, très… spécial,
  • une mère bien sous tout rapport et cultivatrice de drogues,
  • un mec qui se shoote au sirop contre la toux,
  • Douglas Coupland lui-même, qui se met en scène dans son propre bouquin,
  • ….

Et donc forcément, avec autant de personnages déjantés, il ne peut arriver que trucs complètement fous sur trucs complètement fous. A tel point que parfois, on pourrait croire qu’en fait on s’est retrouvé, par un phénomène bizarre, dans un livre de Jasper Fforde (auteur que j’adore d’ailleurs).

2- Le reste

2.1 Typo quand tu nous tiens

Tout le livre joue sur la typo, la géographie des lettres. Et je dois dire que j’aime beaucoup. Sur certaines pages il n’y a que 2 ou 3 mots, écrits en gros. Sur d’autres, ça sera écrit en plus petit, tout serré. Il y a parfois des listes de mots, sur deux ou trois pages (pour ceux qui connaissent, on retrouve un peu les mêmes sensations que lorsque l’on lit la La Maison des Feuilles).

2.2 Scrapbooking

Le bouquin raconte la vie quotidienne des protagonistes, je l’ai déjà dit. Et leur vie quotidienne, c’est avant tout, comment ne rien faire au boulot. Et là où c’est fort, c’est que leurs activités sont vraiment détaillées dans le bouquin, genre scrapbooking de vacances avec les tickets de métros et les polaroids collés avec du chewing-gum. Cowboy (l’un des perso) retrouve de vieux spams de 2003 ? On a le texte du spam dans le bouquins.
Mark le Maléfique (pourquoi ce surnom, vous verrez en lisant) donne une liste de 58 894 chiffres au hasard et proposent à ses camarades de trouver la position du O qu’il a glissé à la place d’un 0, sans utiliser rechercher, bien entendu, eh ben on a la liste des 58 894 chiffres (et je dois avouer que j’ai chercher le O, et j’ai pas honte). Ça a l’air tout con, mais ça donne une vraie force au bouquin, ça le rend vraiment immersif, le temps d’un jeu, on devient un JPoder (l’un de mes préférés étant quand même, le jeu qui fait intervenir Ronald Mac Donald).

3- Alors, faut l’acheter ou pas ?

Plus que oui. Absolument même. Et ça, malgré ses défauts. Parce que oui, JPod, n’est pas sans défaut. En fait, pour être tout à fait franc, je trouve que la fin est bâclée. Pas la dernière page, que j’adore. Mais dans la dernière partie, je trouve que Coupland se laisse aller à la facilité. A rajouter un rebondissement ‘grosse ficelle’ qui au final n’apporte rien, toujours à mon avis, qui est juste posé là pour finir le bouquin sur un ‘changement’.

C’est dommage, parce qu’en plus, il s’était sorti plutôt bien de l’exercice difficile consistant à se mettre soi-même en scène dans un bouquin.

Mais même malgré ça, je le classe tout de suite dans la très petite catégorie de mes bouquins préférés, qu’il faut absolument lire avant 50 ans, sinon c’est que l’on a raté sa vie.

Et ce n’est pas grave si vous n’êtes pas geek, vous comprendrez quand même.

MUNCHKIN QUEST, ou le retour de l’humour potache

Ayant offert à mon frère le tout nouveau (en tout cas en VF, vu qu’il est sorti en novembre) jeu de plateau MUNCHKIN QUEST à Noël, j’ai eu l’occasion de le tester dans une longue partie débridée (que j’ai fini, bien entendu, par gagner malgré le fait que tous les autres se soient ligués contre moi dès qu’ils leur aient apparu que j’étais le plus fort…  Les vils).

Et qui dit test, dit petit billet pour en parler. J’avais prévu de commencer par un billet sur la version deux joueurs des Colons de Catane (qui se transforme pour l’occasion en jeu de cartes), ça sera pour une prochaine fois.

MUNCHKIN Quest est donc l’adaptation 3D et en mode plateau du jeu de cartes du même nom. On y retrouve donc l’humour potache, les blagues débiles, les monstres ridicules (comme le monstre nez flottant ou encore mieux l’ombre du nez flottant) et les cartes à la description totalement déjantée. C’est d’ailleurs une partie importante du fun du jeu, s’amuser à lire la description des cartes ou à regarder les dessins des monstres (bon faut avoir le sens de l’humour Munchkin, moi ça me fait beaucoup rire).
Les règles sont en fait assez simples, surtout si l’on connait le jeu de carte. Le but est d’arriver le plus rapidement possible à être niveau 10 (niveau que vous comptabiliserez sur la roue des niveaux).

Pour cela il convient d’explorer un donjon qui se construit aléatoirement et d’occire tous les monstres que l’on croisera. Le donjon se construit petit à petit grâce à des tuiles (représentant de salles) qui sont piochés aléatoirement par les joueurs. Les salles sont séparées par des couloirs, portes, passages secrets qui là aussi sont agencés aléatoirement. Chaque salles ont des caractéristiques bien précises, comme les salles marché où l’on peut vendre et acheter son équipement, mais aussi la salle fosse puante, la salle de torture ou au trésor, etc.

Pour tuer un monstre, rien de plus simple. Si le niveau du Munchkin est plus élevé que celui du monstre, le monstre est mort. Pour augmenter son niveau, on peut utiliser de l’équipement (armes, armure, collier, casque, chaussures, main en plus pour pouvoir utiliser encore plus d’armes). Et pour ajouter un peu de piment le joueur et le monstre lance un ou plusieurs D6 qui s’ajouteront à leur niveau respectif. Et comme Munchkin est un jeu hautement coopératif, les autres joueurs pourront vous aider à rendre votre combat plus palpitant… Après tout, se battre contre une pinacolata niveau 2, ça serait trop facile et hop elle passe niveau 12 grâce à l’intervention d’un joueur…

Remporter un combat contre un monstre vous ferra gagner des niveaux mais aussi des trésors. Trésors qui vous permettront de vous équiper ou d’augmenter votre argent de poche.

Comme dans le jeu de cartes, on peut également choisir une race et une classe, si on a les bonne cartes qui vont bien (la classe voleur qui permet de poignarder un autre joueur dans le dos pendant un combat, j’adore). Il y a cependant quelques différences comparé au jeu de cartes.

Tout d’abord, alors que dans le jeu de cartes on peut jouer à N joueurs, on sera ici limité à 4 joueurs. Quelques autres points de règles ont également changé. Les Munchkins ne peuvent s’aider que lorsqu’ils sont dans des salles adjacentes (ou dans la même salle) .
Enfin, les monstres ne sont plus défaussés lorsque l’on déguerpit. C’est d’ailleurs un des points importants du jeu et stratégiques. Les monstres que l’on ne tue pas restent dans le donjon et errent de pièces en pièces, se regroupant parfois en meute. Gare alors au Munckin qui croisera une meute de monstres aux abois…

Au final Munchkin Quest est un excellent jeu de plateau, si vous êtes rolistes ou geek et que vous avez le sens de l’humour. Pour les autres, vous vous ennuierez assez vite surtout que les parties sont plutôt longues (comptez plus 4 h que 2/3 h comme c’est indiqué sur la boite) et que la mécanique du jeu, assez simpliste, pourrait paraître répétitive.

Knight Rider le retour, le revival de trop

Ce billet a bien failli ne jamais être écrit. Et pourtant, jamais aucun de mes billets n’a failli être écrit aussi souvent.

Je m’explique.

J’ai une caractéristique assez spéciale, j’adore regarder des navets. Que ce soit série ou film, j’adore ça. Mais quand je dis navet, c’est le vrai navet, pas juste le film pourri sans saveur. Non, le navet de classe internationale, par exemple la saison 4 de Prison Break (et les deux épisodes longs finaux) sont trop mauvais pour être de vrais navets, mais bon, j’ai tout regardé tout de même. C’est un vrai plaisir pour moi.

Et donc forcément, je n’ai pu m’empêcher de regarder toute la saison 1 et toute la saison 2 de Knight Rider. Et comme mon plus grand plaisir (après celui de regarder un navet) est de partager après chaque épisode, le lendemain au boulot je me faisais un plaisir de raconter par le menu, l’épisode de la veille. J’en étais venu à discerner les recettes de base des scénaristes (d’ailleurs ça me revient peu à peu là). Je les ai tellement gonflés au boulot, qu’ils voulaient que je chronique chaque épisode, sur un blog monté exprès pour, histoire qu’ils ne soient pas les seuls à souffrir. Mais au final, ça ne s’est pas fait. Et l’idée fut oubliée.

Et puis quand j’ai vu la chronique de genma sur le film “Chasse à l’homme” de John Woo (avec Van Damne… une perle ce film, je l’ai vu au moins trois fois),  l’idée m’est revenue. Ce fourbe de genma a d’ailleurs RT mon tweet à ce sujet.

Mais là encore, au final, je n’ai pas pris ma plume et mon OpenOffice. Après tout, je ne les avais plus les épisodes, et puis mon blog est un blog ‘sérieux’ plutôt orienté boulot, création d’entreprise et logiciel libre, je ne pouvais pas me mettre à écrire des billets sur des séries et des films miteux non ?

Et puis au final, ce soir, voilà. Je me lance. Ça ne sera pas, comme je l’avais au départ dit, un billet par épisode de Knight Rider, mais un billet général pour parler de cette magnifique série. 🙂

Et tant pis si j’écorne la réputation de sérieux de cet espace, après tout, il faut bien savoir ne pas se prendre au sérieux.

1- La genèse

Au début, il n’y avait rien. Et puis il y eu David Hasselhoff, ses pantalons en cuir et la fondation Knight. K2000 fut une série phare des années 80 et je dois bien avouer que j’ai du passer de nombreux après-midi, de weeks-end, à regarder l’épisode de la semaine, verre de lait et BN à la main.  Mais tout cela, c’était les années 80… Les temps ont changé, les séries ont changé, Xena et Hercule ont eu le temps d’avoir leur heure de gloire respective.

Et puis, un jour (un vendredi je crois, ou peut-être un jeudi, mais sûrement pas un mardi), un scénariste d’Hollywood eut une idée géniale. Faire un revival de K2000 qui s’appellerait Knight Rider. Je vois d’ailleurs dans cet événement, la preuve qu’une fois encore lorsqu’une idée géniale doit apparaître, elle est ‘dans l’air’ et qu’elle peut jaillir dans plusieurs cerveaux à la fois. Parce qu’après Knight Rider, c’est au tour de V d’être ramené à la vie, et je suis sûr que bientôt on va avoir droit à MacGyver et WonderWoman.

Une fois l’idée eut, il fallait la réaliser… Mais avant cela il fallait étudier son marché.

2- Étude de cible et cahier des charges

Le gentil scénariste qui avait eu son idée géniale pris l’initiative d’aller voir de gentils producteurs. Les gentils producteurs furent, bien entendu, emballés par l’idée du gentil scénariste. Mais avant de lancer la mise en boîte des épisodes, ils voulurent être sûrs que la série marcherait (ce qui en fait veut dire qu’il y aurait plein de spectateurs qui regarderaient plein de spots publicitaires permettant aux gentils producteurs de gagner plein d’argent, parce qu’ils n’en ont pas tant que ça, de l’argent).

Ils étudièrent donc leur cible de spectateur. Et ils durent trouver que les principaux spectateurs de Knight Rider nouvelle formule serait de jeunes adultes de sexe masculin.

Les gentils producteurs cherchèrent alors dans leur grille de classement des spectateurs en fonction de leur centres d’intérêts et ils virent que les jeunes adultes de sexe masculin voulaient  :

  • des voitures qui vont vite et qui les ferraient rêver,
  • des effets spéciaux avec de gros boums souvent,
  • des filles à gros seins qui les ferraient rêver,
  • un héros bien musclé qui sortiraient toujours vainqueur de toutes les bagarres ce qui flatterait leur virilité de spectateur.

Histoire de tenter de séduire aussi quelques spectatrices filles, les gentils producteurs décidèrent de rajouter un peu de romance dans le cahier des charges du scénario.

Ils se rendirent compte aussi qu’il était impossible de garder David Hasselhoff comme héros principal. Trop gros, il ne rentrait plus dans la voiture. Trop vieux, il ne serait pas crédible dans une romance ou pire dans une bagarre…

Le cahier des charges devint donc :

  • avoir une belle voiture qui se transforme en plein de trucs,
  • trouver un jeune premier baraqué pas trop intelligent façon quaterback,
  • trouver des ressorts scénaristiques qui permettraient d’avoir des filles très courts vêtues partout,
  • mettre des effets spéciaux qui font boum,
  • rajouter un peu de romance, mais sans que cela bloque le héros dans sa course aux filles courts vêtues,
  • trouver des acteurs pas chers parce que les belles voitures et les filles courts vêtues ça coûte chers,
  • avoir des intrigues pas trop compliquées à mettre en œuvre pour la même raison financière que juste au-dessus.

3- Le résultat…

Le résultat, c’est l’un des plus beaux navets de l’histoire des séries télévisuelles.

3.1- Les acteurs

Là, le cahier des charges a été respecté, mais à la lettre. Les acteurs sont tellement mauvais que je me demande si ce n’était pas eux qui payaient pour avoir le droit de jouer. La palme du jeu le plus ridicule du monde allant au héros principal joué par Justin Bruening ainsi qu’au vieux physicien (le papa de la jolie fille amoureuse du héros) joué par Bruce Davison. Je n’ai vraiment pas pu les départager tellement ils sont… Enfin voilà quoi, même moi, je pense que je ferrais mieux.

3.2- Les belles voitures qui se transforment

L’ancienne Kitt n’avait qu’un mode de transformation, celle en mode ‘rapide’ quoi. Là, il fallait faire mieux. La nouvelle Kitt se transforme donc en voiture super rapide, bien entendu mais aussi en :

  • pickup,
  • sous-marin,
  • et le mieux du mieux : en utilitaire (dans l’un des épisodes les plus mauvais des deux saisons d’ailleurs de cette nouvelle version).

3.3- Les effets spéciaux qui font boum

Là aussi, objectif rempli à 100 %. Avec parfois un peu trop de ridicule tout de même.

L’un de mes préférés étant le coup de la roquette. Je m’explique. Un méchant méchant veut faire exploser Kitt et décide donc de lui tirer une roquette dans le buffet.  Mais heureusement notre super héros (qui s’appelle Mike Traceur d’ailleurs, au secours) a une super idée. Faire faire un dérapage avec plein de fumée à Kitt et ouvrir les fenêtres. La roquette rentre par la fenêtre avant passager et sort par la fenêtre avant conducteur, sans même décoiffer Mike. Et le méchant méchant, il est bien marrie…

Dans la catégorie effets spéciaux, je rajouterais aussi la super base super bien cachée. Parce que tout le monde le sait, il faut forcément une super base aux supers gentils. Bon je n’ai pas trop compris le concept de ‘cacher’ le sas d’entrée au fond d’un énorme entrepôt complètement vide, mais c’est parce que je ne suis pas un super gentil.

3.4- Des filles à gros seins partout et cela grâce à des scénarios crédibles

Là aussi, c’est un franc succès. Et en plus les scénaristes se sont creusés la tête pour trouver des moyens de rentre plausible ce déballage de peaux bronzées… Ben oui, ce n’est pas sa faute à Mike si les super méchants décident de se cacher dans un hot spot de surfeurs. Ou si le richissime trafiquant d’armes vit dans une maison qui ferrait rougir le manoir Playboy où se tient une fête perpétuelle. Sans parler du bar plein de jolies serveuses que le méchant veut absolument acheter pour y construire son complexe immobilier (ou exploiter un gisement de gaz qui se trouve juste en dessous du bar, je ne me souviens plus).

Que du ressort scénaristique de qualité internationale, je vous le dit.

3.5- De la romance et du suspense

Là aussi, les scénaristes ont fait très fort. Ils ont inventé quelque chose que l’on avait jamais vu avant. Mike Traceur, le super dur, super baraqué qui fait craquer toutes les filles en bikini en pince pour Sarah Graiman, la fille du vieux scientifique. C’est son premier amour de lycée. Et d’ailleurs, elle aussi craque pour lui. Mais comme il faut ménager le suspense, ils ne se le disent jamais. Ou alors que dans les situations extrêmes et que l’autre ne peux pas entendre. Quand Mike (le héros, je rappelle) meurt, par exemple. Non, ne vous inquiétez pas, il meure plusieurs fois Mike. Mais à chaque fois c’est pas pour de vrai. Sarah le sauve. Ca me rappelle d’ailleurs un autre super effet spécial. Dans un des épisodes, Mike est empoisonné. Pour qu’il soit sauvé, il faut lui trouver l’antidote. Mais les gentils ne trouvent pas. Finalement 30 secondes avant que Mike meure, on découvre qu’il faut que l’antidote soit fait à partir du sang de Sarah (pourquoi je ne m’en souviens plus), sauf que Mike agonise sur le bitume et que Sarah est près de lui. Qu’importe, Kitt a un laboratoire dans sa boite à gants. Sarah se ponctionne un tube de sang qu’elle met dans la boite à gants de Kit. 30 secondes après, la boite à gants s’ouvre et hop Sarah en sort une seringue qui contient l’antidote. Comment Kitt a récupéré le sang du tube à essaie fermé, à synthétisé l’antidote, puis l’a mis dans une seringue fermée… J’en suis encore comme deux ronds de flan.

3.6- De l’intrigue, mais pas trop compliquée, parce que ça coûte cher

Je viens déjà de parler du ressort dramatique qui consiste à faire souvent mourir le héros. Mais de la romance et du drame, ça ne suffit pas. Il faut aussi des méchants. Mais de petites carrures les méchants, sinon ça coûte cher à mettre en oeuvre. Le pire étant, à un moment un mec, qui a un entrepôt plein de bidules informatiques, engage un assassin pour tuer l’ingénieur concepteur des bidules en question pour pouvoir après spéculer et se faire des sous en revendant son stock. Y a pas à dire, ça c’est du méchant.

Pour rajouter encore un peu de rebondissement, les scénaristes ont bien entendu ajouter l’incontournable geek looser qui ne comprend rien à la vraie vie et aux filles. Ça permet de faire rire facilement le spectateur viril et puis on peut même l’utiliser parfois dans le mode ‘on a toujours besoin d’un plus looser que soi’…

4- Et en conclusion ?

Cette série est un pur moment de bonheur si on aime les navets. J’ai rarement vu une aussi belle réussite. C’est tellement bien fait que je pense que les producteurs, scénaristes, acteurs n’avaient pas conscience de faire de la merde. Ils devaient être à fond dans leur truc. Je me demande si un jour ils sortiront des DVD… Ça vaudra le coup de les acheter sur eBay pour pouvoir les regarder, un jour, avec mes enfants ou mes petits enfants.

Bon allez, je ne résiste pas au plaisir de vous rajouter le générique de la saison 1…

Dragon Age Origins, ça c’est du jeu

Il y a des années que je n’avais plus joué à un jeu solo sur PC. C’est bien simple, à part Call of Duty premier du nom auquel j’avais joué pour m’entrainer avant de jouer en réseau, je crois que mes derniers jeux solos sont Warcraft 3, Morrowind et Neverwinter Night (quant au dernier Fallout, je n’y ai pas joué de peur d’y passer trop de nuits…). Même pour Red Alert, je n’ai joué que en réseau, sans même jeter un œil sur la campagne solo.

Parce que bien souvent, jouer en solo, ça me gonfle. Je m’ennuie super vite. Pour les RTS ça me gonfle de ne pas avoir toutes les unités dispos tout de suite et les IA sont bien souvent connes comme leurs pieds. Pour les FPS… Pareil. A part pour s’entrainer avant d’aller cribler de balles de vrais joueurs, je ne touche pas au mode solo.

Mais pourtant, pourtant j’ai commencé à jouer à Dragon Age. Parce que Baldur’s Gate, Neverwinter et Morrowind (sans parler de titres plus anciens que seuls les vieux briscards connaitront tels que Dagerfall, Ultima et Dungeon Master) font partie des jeux qui ont raccourcis mes nuits et qui m’ont fait oublié que je n’aimais que les jeux online. Et que je ne pouvais passer à côté de Dragon Age.

Et après quelques heures de jeux, je ne le regrette pas, mais alors pas du tout (même si c’est mes heures de sommeil qui vont le regretter).

1- Dragon Age Origins, qu’est-ce que c’est ?

Un jeu de rôle dans un univers med fan avec des humains, des nains et des elfes. Un univers sombre que l’on découvre peu à peu. Un univers où la magie est crainte, où les magiciens sont surveillés par un ordre de chevalier qui se charge de détruire toute menace de déviance, un univers où de vilains démons, contrôlés par un archidémon, essayent d’envahir le monde connu pour détruire, tuer et dévorer (comme tout bon démon qui se respecte quoi).

Un univers plein de royaumes, de trahisons, de sacrifices, d’intrigues et qui semble bien prêt de basculer dans la terreur et la mort.

Mais heureusement il y a un ultime espoir, la garde des ombres, qui se dresse contre le déferlement du mal et qui essaie tant bien que mal de lever une armée pour venir à bouts des vagues de démons et tuer l’archidémon.

Ce qui est plaisant dans l’univers de Dragon Age, c’est que tout n’est pas manichéen. Il n’y a pas les gentils qui vont gagner et les méchants qui vont perdre. On se retrouve plus dans des nuances de gris, assez souvent sombres d’ailleurs.

un petit feu de camp

Rencontre à l'auberge

2- Caractéristiques

Dans Dragon Age,  vous contrôlez un groupe (limité à 4) de personnages (sachant que cela peut être des animaux, comme un chien). Votre groupe de personnage aura un but assez simple au final : survivre. Mais comme ça n’est pas vraiment très glorieux comme but, en plus vous devrez sauver le monde (tout de même).

Vous pourrez choisir entre trois races  :

  • humaines
  • elfes
  • nains

et également entre trois carrières :

  • guerrier
  • mage
  • voleur

Chaque carrière permettant ensuite de se spécialiser dans des ‘sous-carrières’.

En plus de votre carrière, vous pourrez choisir des branches d’artisanat pour confectionner des pièges, des poisons, des soins, etc. Un petit exemple d’artisanat (herboristerie pour être exact) sur le screen juste en dessous.

Artisanat

3- Dragon Age, pourquoi je l’aime

3.1- Un vrai JDR

Enfin, ai-je enfin de dire. Enfin, un jeu vidéo qui ressemble à un vrai jeu de rôle papier. Enfin un jeu où lorsque l’on va chez un marchand, il n’a pas toujours tout à vendre et où lorsqu’on lui achète tout son stock, il ne réapparait pas (le stock) dans la seconde après un bête je sors/je rentre du bâtiment.

Comme dans un JDR qui se respecte, vos personnages vont évoluer, gagner des sorts, des techniques de combats. Ils pourront également se spécialiser dans des branches précises de leur carrière (métamorphes pour les mages par exemple, templiers pour les guerriers, assassins ou duellistes pour les voleurs).

En pleine baston

3.2 Une liberté… qui pourrait presque faire peur et une histoire qui ‘bouge’

On n’est pas dans un MMO là, il n’y a pas d’assistanat. Lorsque l’on sort d’un village, la question “où aller maintenant ?” se pose vraiment. Et personne pour nous aider, non, il va falloir choisir seul, quitte à se tromper. Pareil pour les rencontres avec des PNJ. On peut tuer les PNJ et parfois (c’est le cas actuellement pour moi), on se rend compte que même si cela nous a défoulé de châtier ce lâche qui se cloitrait dans sa maison, maintenant qu’il faut repousser une attaque de zombies, on est bien embêté… (et que l’on va devoir, sans aucun doute, repartir d’une vieille sauvegarde).

Pareil pour le choix de son équipe. Le fait de garder ou pas certains PNJ dans son équipe, modifie vraiment le cours de l’aventure et pas que superficiellement.

En fait, chacun des choix que l’on fait, va modifier l’histoire, dès la création du personnage, le choix de sa race/carrière change le début du jeu. Le screenshoot suivant montre l’un de ses choix. Vais-je libérer cet homme de sa cage et le prendre dans mon groupe ou l’y laisser pourrir ?

Un homme, dans une cage

3.3 Un jeux sanglant

C’est un gadget, d’accord, mais c’est sympathique quand même. A savoir que Dragon Age est un jeu sanglant, très sanglant. Vos PJ se retrouveront très rapidement couverts de sang ennemi, que ce soit leur armure ou leur visage. Tâches sanglantes qui seront reprises dans les animations vidéos qui parsèment le jeu. Bon d’accord, à certains moments (changement de lieu ou autre), les persos redeviennent tout beau, tout propre… Mais c’est parce que c’est le lavage en machine est compris dans chaque changement de zones :).

Equipe de trois après combat cinématique avec chien Ce fut juste mais le vilain pas beau est mort

3.4 Une vraie part de tactique

Plusieurs points à mettre en avant. Le fait de pouvoir combiner des actions (principalement des sorts) pour avoir des effets supplémentaires.
Ensuite vos persos ont des tactiques. Une tactique qu’est-ce ? C’est un ensemble pouvant aller de 2 à 5 conditions qui va vous permettre de scripter le comportement de vos persos en combats. Taper l’ennemi le plus fort avec ce sort là, lancer un sort de soin sur votre pote dès que celui-ci à moins de X % de vie, etc etc. Plus le personnage en question sera doué dans la compétences tactiques, plus vous pourrez lui définir de tactiques de combats.

L’air de rien, c’est un point essentiel du jeu. Tout d’abord parce que peut-être que comme moi, vous n’avez pas envie de tabasser votre barre espace à chaque seconde pour définir les actions suivantes de vos persos. Mais aussi parce que c’est un vrai plaisir d’arriver à définir des tactiques qui vont vous permettre de venir à bout d’un combat sans jamais appuyer sur espace (eh oui, ça m’est arrivé de faire plusieurs fois le même combat, même si je le gagnais à chaque fois, pour peaufiner mes tactiques).

3.5 Des personnages avec un vrai comportement

Les PNJ que vous allez croiser, tout comme (et surtout) les personnages que vous gardez dans votre groupe vont avoir un vrai comportement ‘humain’. Ils ont chacun leur caractère, discutent parfois entre eux (et se vannent souvent entre eux), approuvent ou désapprouvent vos actes et vos paroles. C’est vraiment plaisant (et on apprend pas mal de choses sur leur passé) de les écouter discuter, se raconter leur vie ou se moquer les uns des autres.

On peut même leur offrir des cadeaux, ce qui permet d’augmenter l’approbation qu’ils ont de vous (et qui sait peut-être même de faire démarrer une romance entre personnages, il paraît que c’est possible). Attention toutefois à ne pas se tromper, il vaut mieux offrir les bijoux aux persos féminins et les pichets de bières aux persos masculins.

4- Dragon Age : ce qui fait que, bon, il aurait pu être mieux

4.1 La rigidité des déplacements

Alors autant l’histoire évolue au gré des actions du joueur autant les déplacements des personnages au sein d’une carte, là par contre, faut pas trop en demander. Les zones sont clairement délimitées par des murs invisibles. Vous aimeriez bien aller voir de l’autre coté de la colline là, ah ben non, vous êtes bloqués au sommet, impossible d’aller plus loin.

Vous aimeriez bien nager pour traverser plus rapidement ce put*** d’étang au lieu de faire le tour ? Là aussi impossible, vos personnages ne sachant pas nager, apparemment, mais seulement marcher et courir. De même, on ne leur a jamais appris à sauter, même des hauteurs ridicules de quelques dizaines de centimètres… S’il n’y a pas un escalier ou un plan incliné, impossible de passer.

C’est là, vraiment déstabilisant. Surtout quand on a l’habitude de pouvoir sauter, courir, nager un peu partout.

4.2 Les temps de chargements

Ca devient rapidement agaçant. Chaque zone, boum, un temps de chargement qui, sur mon PC qui est tout de même un peu un bon gros PC pour jouer, sont d’autant plus ennuyeux.

Du chargement (court mais quand même) à chaque fois que l’on rentre dans un bâtiment.
Du chargement, long, très long, à chaque changement de zone …

5- En conclusion

Un très bon jeu, que je conseille, malgré ses petits défauts. Si vous avez aimé Neverwinter et Baldur, vous pouvez foncer les yeux fermés.

Son principal problème au final, si on oublie le temps que vous allez passer à raler après les temps de chargement, va surement être le temps que vous allez passer à y jouer.

(Si on veut vraiment raler, on pourrait aussi regretter l’absence de mode ‘en réseau’ comme il y avait dans Neverwinter, ce qui avait permis de monter des serveurs privés pour jouer en petit comité à des jeux qui n’était plus Neverwinter mais des aventures de JDR persos).

Champions Online, très bref aperçu de l’open béta.

Il y a quelques temps, lors de mon essai de Eve Online, mon windows avait décidé de me faire une blague et de se suicider. J’avais finalement réussi à le faire revenir à la vie en utilisant un combo chkdsk , mode sans échec, réinstallation du SP3 (qui avait du merdé à sa première install en maj auto). Ce qui m’avait permis de tester Team Fortress 2 et de me dire que ma clé Open Beta pour Champions Online ne serait pas complétement inutile.

Sauf qu’apparemment, mon windows est un vrai comique. Et il adore le comique de répétition. Et donc après … 1h30 de jeux, gros plantage complet, reboot bourrin et surprise … windows encore mort. Et là, le chkdsk n’a rien fait, impossible de booter, mode sans échec ou pas. Donc, c’est la fête, et mon exaspération grandissant de plus en plus, l’achat d’un nouveau PC approche à grand pas. Et pour une fois, je l’orienterais jeux ce PC, ouais je me réjouis déjà des heures perdues sur les forum à chercher si il vaut mieux une Radeon HD 4870 ou une GTX 260 , quelle carte mère pour un core i7 ou si les phenom sont ou pas des gros bousins …

Mais revenons à champions online. Car j’ai quand même pu y jouer 1h30, même si c’était en low details (plus low que low d’ailleurs) et en 800×600 (oui je sais, mon PC est vraiment au bout du rouleau).

1- Visuellement

Alors au vu de mes réglages graphiques, je ne vais pas pouvoir vraiment juger. Mais au vu des différents screenshoots que j’ai vu voir, je dirais qu’il est plutôt joli. Un point important, l’intégralité du jeu est en cellshading. Ca donne un rendu assez spécial, il y a ceux qui sont fan et ceux qui détestent. Perso je trouve que ça rend plutôt bien.

2- Création de votre super héros.

Plusieurs points intéressants à ce niveau. Tout d’abord l’absence de classe. Vous n’avez pas un voleur super-héros, un paladin super-héros, un guerrier de la mort super-héros. Non, vous jouez un super héros, un point c’est tout. ( il faut tempérer cela par la notion de rôle qui existe dans le jeu, mais que je n’ai pas testé, on peut choisir 4 rôles, gardien , vengeur, sentinelle, protecteur qui influent sur le comportement du héros et qui sont respectivement des rôles équilibré, attaquant, defensif, soutien)

Un super héros qui a ….

2.1 des pouvoirs.

Ceux-ci sont rangés par catégories qui sont :

  • Élémentaires
  • Technologie
  • Art Martiaux
  • Puissance
  • Psychiques
  • Mysticisme

Chaque catégorie contient elle même des sous catégorie de pouvoir (par exemple pour élémentaires il y a électricité, feu, force, glace, pour technologie tout 4 sous catégories dont gadget ) Pour voir la liste complète, il y a ce très complet article de jeuxonline.

A la création de votre perso, vous choisissez une sous catégorie (moi par exemple j’avais choisi gadget). Ensuite au gré de l’évolution de votre perso, vous pourrez acheter des pouvoirs de votre sous catégorie ou (et c’est là que c’est cool) ceux d’autres sous-catégories (imaginons que vous ayez toujours voulu jetez des éclairs en plus d’utiliser des dizaines de gadget cool, aucun problème, vous achetez un pouvoir d’éclair).

Bien entendu les pouvoirs demande des pré-requis, mais ils sont suffisamment bien fait pour que vous puissiez vraiment piocher à gauche et à droite dans les différents arbre de pouvoir (le prérequis sera par exemple ‘un pouvoir de la même branche ou deux pouvoirs quelconques de type charge )

Mais un super héros, ce n’est pas que des pouvoirs dans un slip par dessus un collant, c’est aussi …

2.2 des caractéristiques.

Elles sont au nombre de huit :

  • Constitution
  • Endurance
  • Force
  • Dextérité
  • Intelligence
  • Ego
  • Présence
  • Récupération

Elles influent directement sur la ‘vie’ de votre super héros. La dextérité par exemple permet d’augmenter les chances de coups critiques et les chances d’esquiver une attaque.

Parmi ses huit caractéristiques vous aurez à en choisir 2, vos …. SUPER STATS !!!!!. Elles augmenteront petit à petit avec l’expérience de votre perso et influeront sur les dommages de vos pouvoirs.

2.3 La création en elle même.

C’est un des gros points forts du jeux. La personnalisation est énorme. Vous pourrez la aussi trouver plein de screen de perso (un petit lien vers un thread forum jeunxonline , non ceci n’est pas un billet sponsorisé par jeuxonline). Vous pourrez vraiment tout faire, un perso extra terreste, avec un manteau à la néo, des cornes, des bas résilles, Vegeta, Goldorak, un jackson five, avec une tête de requin, une auréole. Je ne suis juste pas sur qu’on puisse faire un héros bedonnant, je voulais essayer, mais je n’ai pas eu le temps … Seul petit bémol, il y a tellement de possibilité et d’option que c’est un peu fouilli. Il va falloir passer du temps à le créer son super héros, et à chercher toute les options possibles.

3- Le jeux.

3.1 La baston.

Il y a quelques petites ‘originalités’ que je trouve sympa.

Comme le premier pouvoir qui est un pouvoir ‘automatique’. On clic et c’est parti, il se lance, encore et encore. On lance un autre pouvoir, le pouvoir automatique s’arrête, le nouveau pouvoir se lance, puis le pouvoir automatique revient.

Où les pouvoirs à charge, comme le deuxième pouvoir gadget. Cliquer une fois, le pouvoir se lance. Cliquer, laisser appuyer, il charge, relâchez, et le pouvoir se lance, mais fait bien plus de dégâts.

De ce que j’ai pu voir, j’ai l’impression que, pour ce qui est des mobs en tout cas, la baston se fait à distance. Moi, ça me va, je n’aime pas trop les bastons cac, mais ça peut ennuyer les fans du combat full contact.

3.2 Les pouvoirs de déplacement.

En plus des pouvoirs de bastons, sont présent les pouvoirs de déplacement. Vous allez pouvoir voler comme superman, utiliser des bottes à réaction, un surf en glace, vous téléporter ou courir en super vitesse. A vous de choisir suivant votre préférence et le style que vous voulez donner à votre super héros.

3.3 L’équipement

je peux me tromper , mais j’ai l’impression que l’équipement de votre super héros est assez réduit. Des armes, et un système de slots ( un primaire , 3 secondaires ) pour la partie défense, attaque, pouvoir passif.

3.4 Le craft

La aussi je n’ai pas pu tester, forcément, mais il y a du craft, uniquement utile (impossible de crafter un super bouquet de fleur pour la saint valentin de votre super-copine).

3.5 Le housing

Apparemment pas de possibilité d’avoir sa super maison ou sa super cachette perso. Il est prévu de pouvoir avoir une super maison de guilde par contre, mais elle n’est pas encore implémenté.

3.7 Le PVP

Comme tout le monde joue un super héros, il est un peu difficile d’implémenter un pvp qui colle avec l’univers (c’était un peu le même problème sur Tabula Rasa). Il y a dans champion un mécanisme d’arène et de BG qui est sensé résoudre cela. Pas de pvp sauvage donc, à part  dans des zones spécialement prévues pour. Il y aura aussi un tournoi ultime des champions, mais je ne sais pas comment il se présentera.

3.8 Sa Némésis

Elle (ou il) apparaît aux alentours du lvl 25. C’est votre super ennemi perso. Construit en fonction de vos pouvoirs, c’est votre joker, votre Lex Luthor , celui ou celle que vous combattez encore et encore sans jamais totalement le battre. Vous pourrez lui donner un nom, choisir son apparence, sa motivation, ses sbires et vous l’affronterez ensuite, encore et encore. Sur le papier, ça a l’air très sympa, faudra voir en jeu après …

3.9 l’humour

Ce n’est pas un jeux ambiance sérieuse, on s’en serait douter. Les PNJ ont parfois des remarques rigolotes, les pouvoirs sont assez fun (le jouet d’attaque, pouvoir de gadget, qui invoque un jouet qui combat à la place du héros par exemple)

3.10 Les quêtes.

Vu le peu que j’ai jouer, les quêtes restaient assez classiques :

  • tuer X mobs
  • escorter une personne
  • récupérer un item
  • sauver X citoyens malmenés par des vilains

Mais de ce que j’ai pu lire comme retour, ça s’améliore ensuite et les quêtes ne restent pas au niveau du ‘rapporte moi 4 peaux de loups ‘

3.9 le décor modifiable.

Un bon gros point pour le jeu. On peut, dans une certaine mesure modifier le décor. Arracher un lampadaire pour taper sur les mobs par exemple. Mais aussi les poubelles, les boites aux lettres et je crois même (mais pas sur) soulever des voitures.

3.10 L’instanciation à outrance

Je ne sais pas si cela change après, mais pour ce qui était de la zone du tutorial, c’était instanciation maximum, avec une limite d’une quarantaine (voir d’une cinquantaine) de perso par instance. Autant dire que je ne suis vraiment pas fan de cette façon de faire. (j’avais déjà pu y gouter dans Age Of conan, j’avoue que les rendez vous de guilde rendu impossible par cette fout….instanciation massive, ça ne m’avait pas vraiment plut).

4- Sur l’open beta en elle même.

4.1 Avant de pouvoir jouer

Déjà, je déteste un truc. Les éditeurs de jeux qui s’associent à des sites genre file planet pour faire dl les clients du jeux. Avec la restriction que si on n’a pas un compte payant fileplanet, on ne peut pas dl avant le début de l’open béta et qu’en plus après le dl est pas super top. Donc, comme champions online utilise cette méthode, déjà, je râle.

Ensuite, que le site web officiel tombe le jour du lancement de l’open béta, c’est ennuyeux (surtout quand on a pas pensé à activer sa clé avant et que l’on lutte pour y arriver).

Que le client qu’on a enfin réussit à dl passe un temps infinis à se patcher ( après 12h de dl non stop,  a peine  à 50 % de dl du patch) c’est déjà plus rageant.

Que le petit patch (350) mis en ligne le lendemain du lancement de l’open beta, une fois dl et lancé ne serve à rien, c’est carrément inadmissible (sans compter les petits tips du style ‘déplacer les fichiers de ce répertoire à celui-ci le patcheur a un problème).

Et qu’au final, pour pouvoir jouer il faille re-dl, à nouveau sur file planet, le client à jour (youhou encore 2,5 giga de dl), alors là, ça donne carrément envie d’exploser.

4.2 En jeu

J’ai été plutôt agréablement surpris, surtout après la catastrophe que ce fut pour avoir le droit de jouer.
Pas mal de texte traduit, très peu de constante de traduction à base de object_defense_passive dans l’interface. Pas de plantage serveur (en même temps, en 1h30 de jeu … ). J’ai pas vu de gros bug, de gros lag ou de gros freeze. Les patchs sur des bugs trouvé par les joueurs sortent assez vite, d’après ce que je peux suivre en discutant avec des joueurs qui eux, n’ont pas perdu leur windows. A voir sur la durée et au lancement de la release.

5- En conclusion.

J’ai clairement pas assez joué pour pouvoir me décider. Disons simplement, qu’après 1h30 de jeux, je n’avais pas envie de le désinstaller mais bien de continuer à le tester. De ce que j’en ai vu, il y a vraiment plein plein de bons points, qui me donne envie de le découvrir un peu plus. Suffisament, pour, si les retours que je peux avoir d’autre joueurs d’ici là ne sont pas mauvais, prendre un abonnement de quelques mois lorsque j’aurais mon nouveau PC.

Pour l’instant, comme ça, les trois seuls défauts que je lui voie sont :

  • L’absence de PVP sauvage qui pourrait être contrebalancé par la multitude de mode pvp, enfin j’espère.
  • L’absence de craft inutile et de housing perso. Ben oui j’aime bien avoir des objets qui servent à rien et je pense que la super cachette sécréte du super héros est un must have.
  • Le gros gros point noir pour moi : les instances. Faudra voir comment c’est gérer par la suite. Mais jouer sur des instances de 50 … mouais. Vraiment à voir quoi.

Eve Online, premières impressions..

Après le dernier post, plutôt sérieux,  voici un nouveau post plutôt ludique qui va me permettre de donne rmon avis sur Eve Online. Post écrit pendant la soirée mais que je publie l’après-midi, pour voir si l’heure de publication intervient.

1- Eve Online ??

Eve est un MMORPG sorti en 2003 (et qui existe toujours) totalisant dans les 260 000 joueurs. Vous allez me dire, c’est très peu (enfin disons plutôt que c’est peu). C’est un peu vrai et c’est normal, Eve est un jeu de niche. Il a été conçu comme cela et il vit très bien comme cela.

A contrario de la plupart des jeux du moment, Eve est un jeux futuriste. Tout ce passe dans une galaxie très très lointaine, dans très très longtemps. Vous êtes un pilote de vaisseau spatial, représentant de l’une des trois races jouable, et vous voilà, prêt à démarrer dans la vie aux commandes de son rookie ship. Et toute la galaxie s’ouvre à vous. Faites en ce que vous voulez.

2- Particularités

Eve est un jeu atypique, l’exemple parfait du jeu de niche qui va déplaire à la plupart des joueurs mais rendre fou de bonheur les autres.

Poussière l’équipement était,  poussière il redeviendra

Tout d’abord, dans Eve vous pouvez tout perdre. Si votre vaisseau explose, c’est pour de vrai. Il ne vous restera que vos yeux pour pleurer. (Et c’est là que l’on apprend la première règle de Eve, ne sortir un vaisseau du hangar que si on peut se permettre de le perdre). Pire, si un vil vilain après avoir détruit la petite capsule de sauvetage dans laquelle vous vous étiez réfugié, vous allez même perdre la vie. Vous devrez alors utiliser un de vos clones, mais cela ne va pas sans perte de points de compétences.

Gestion des compétences et niveaux

Eve ne possède pas de système de niveau global de votre personnage. Fini le ‘j’ai un perso lvl 80, Ha Ha Ha’ . Ce système basique est remplacé par un système de niveau (entre 1 et 5) ramené à chaque compétence (compétences existant par dizaine, voir plus). Vous pouvez,  par exemple, être niveau 5 en Trade et niveau 0 en Industry.

Et c’est là qu’arrive la différence majeure qui existe entre Eve et les autres mmorpg. Dans Eve il n’y a pas de phase de leveling. Il n’est pas nécessaire de tuer 3405042 sangliers pour avoir suffisamment de point d’expérience pour passer niveau 56.

Ici, il faut faire une petite parenthèse pour revenir sur un point du background d’Eve. Celui-ci indique que l’apprentissage du savoir se fait un peu comme dans matrice, par injection directe du savoir dans la cervelle de l’apprenant. Une fois que l’injection est finie et que la compétence a bien été ‘absorbée’, c’est fini on peut s’en servir. Bien entendu, comme c’est plus facile d’acquérir les rudiment d’une compétence que de devenir expert, apprendre le lvl 1 est beaucoup beaucoup plus rapide qu’apprendre le lvl 5.

Mais comment est ce qu’on apprend devez vous vous demandez ? Simplement en allant dans sa fenêtre de gestion du personnage et en lançant l’apprentissage d’une compétence. On ne peut bien entendu lancer un apprentissage qu’à certaine condition :

  • avoir validé tout les pré-requis
  • si c’est une compétence lvl 1, avoir le ‘bouquin de compétence’ (pour les lvl suivant d’une compétence plus besoin de nouveau bouquin)

Et ensuite l’apprentissage se fait, pendant que vous continuez à jouer. Et prend plus ou moins de temps entre 20 minutes et des mois, de ‘vrai’ temps. Oui oui, de temps de la vie réel. Et c’est ça qui est génial. Parce que l’apprentissage continue aussi même quand vous ne jouez pas. Si par exemple vous partez en vacances 1 semaines et qu’une compétence que vous voulez apprendre prends 6 jours, lancez son apprentissage avant de partir, à votre retour, elle sera là, prête à être utiliser. Et ça, c’est tout simplement génial. Bien entendu, ils y a quelques limitations intelligente. Vous ne pouvez apprendre qu’une compétence à la fois et même si vous jouez plusieurs personnages, un seul peut apprendre une compétence à la fois.

Le marché

Dans Eve, il n’y a pas de personnage non joueur marchand. Il y a par contre une modélisation d’un vrai système économique. Tout se vend et tout s’achète. D’ailleurs une bonne partie des joueurs passent leur temps à acheter dans un système solaire, voyagé jusqu’à un autre et revendre avec une plus value. Parce que bien entendu, la gestion des distances est prise en compte. Et si vous achetez un truc à 3 ou 4 systèmes de distance, il faudra prendre votre vaisseau sous le bras et aller chercher votre marchandise.

Le système de contrat

Les joueurs (ou les guildes) peuvent passer des contrats. Les contrats peuvent être de plusieurs types. Contrat de mise aux enchères (certains objets comme les vaisseaux par exemple ne peuvent pas  être vendu au marché mais seulement par enchères), contrat de transport ( la guide X qui veut que vous ameniez son chargement de la planète Y à la planète Z), de troc, ou de mise à prix de sur la tête de quelqu’un.

3- Mon avis

Je n’ai pu jouer que quelques poignées d’heure, ayant démarré samedi soir dans la nuit et n’ayant plus pu jouer depuis mardi soir (vous verrez pourquoi plus bas). Je ne suis donc qu’au tout début du jeu et cela biaise forcément mon avis. Mais déjà je dois dire que j’accroche beaucoup (c’est d’ailleurs pour cela que je ne commence à jouer que maintenant et non en 2003, parce que j’étais bien conscient que j’allais accrocher à ce … de jeu).

Moi qui m’ennuie tout de suite très vite dans les combats contre des monstres, là, en tout cas pour l’instant, je reste en haleine, pour la simple raison que je ne veux pas perdre le vaisseau que j’ai mis tant de temps à avoir. Et puis pour une fois,  les combats ne se limite pas à un concours de celui qui cliquera le plus vite sur ses touches. Les armes, en tout cas jusqu’à maintenant, une fois enclenchées tire toute seule, à leur rythme. Par contre le positionnement, l’angle d’attaque (en orbite autour des ennemis ou pas, rapidement ou lentement, etc…), la vitesse d’approche, le choix des cibles, les changements de trajectoires, tout cela prend une importance capitale. Choisir au mieux sa vitesse radiale lorsqu’on est en orbite autour d’un vaisseau ennemi, de façon à gêner au maximum ses tourelles sans empêcher les siennes de tirer, voilà un défi qu’il vous faudra relever pendant les combats de Eve.

Bien entendu, j’adore le système des compétences que je trouve tout simplement génial (je pense que cela c’était vu dans mes phrases précédentes). Le système de contrat, je trouve aussi que c’est une excellente idée.
Pour ne rien gâcher je trouve la musique bien foutue et l’ergonomie du client est très bien pensée. Et cerise sur le gâteau, les autres joueurs sont, de ce que j’ai pu en juger, plutôt sympa.

Le seul inconvénient, pour l’instant en tout cas, que j’ai trouvé, c’est que le jeu est en anglais….

nota de fin de post.

J’aurais bien voulu mettre des screen mais deux raisons m’en ont empêché.
mon PC portable, avec ses deux ans d’âge, commence à se faire vieux, surtout qu’il est plus taillé pour le boulot que pour le jeux.
Mon windows, a décidé de se suicider, mercredi. Impossible de booter dessus. Et comme en plus je n’arrive pas à installer Eve sous Linux, je n’ai plus de moyen (tant que je ne trouve pas le temps de réparer mon windows) de me connecter à Eve.

Ce que j’attends d’un MMORPG

Ou, pourquoi j’ai arrêté de jouer à Lord of the Ring Online.

Comme, il se fait tard,  que je manque cruellement de sommeil du fait de plusieurs nuits d’insomnie et que pour couronner le tout la journée qui se termine lentement sera surement celle qui gagnera le trophée de ‘Pire journée de l’année’ en fin décembre, j’ai décidé d’écrire un post plutôt facile où je vais râler. Parce que ça détend pas mal de râler. Et en plus de râler, je vais parler de moi. Et comme si cette débauche de blog-péchés n’était pas suffisante, je vais en plus de râler et de parler de moi, descendre en flamme Lord of the Ring Online.

Parce que même si mon sujet de post est officiellement ‘ce que j’attends d’un MMORPG’, en fait je l’écris pour détruire LoTRo qui fut une de mes plus grande MMO-déception (juste derrière Age of Conan).  (Et si vous vous demandez pourquoi maintenant, tout simplement parce que j’ai reçu un mail, cet aprés-midi, m’informant que mon compte Lotro était réactivé pour une semaine, pour que je puisse goûter au nouveauté)

Pour essayer de me donner bonne conscience, je pourrais toujours arguer que savoir ce que j’attend d’un MMO peut-être important pour comprendre mon point de vue sur les mécanismes des MMO. Mouais … je ne sais pas si je suis crédible.

1- Pourquoi LotR m’ennuyait, partie 1 ou le PVP dimension indispensable dans un MMO

L’une des raisons qui fait que LotR m’ennuyait. C’est l’absence de véritable PvP. Par PvP j’entends Player versus Player. C’est à dire que je ne peux pas tabasser un autre joueur. Les joueurs de LotR vont me dire non, c’est pas vrai, on peut faire un perso spécial membre des armées de Sauron quand notre ”vrai perso” atteint le niveau 10. Et ce perso spécial ”méchant” peut tabasser des persos gentils dans une partie spéciale du monde de LotR.

Sauf que ce n”est pas notre ”vrai” perso. Que la partie du monde en question, pour y aller il faut que le perso ”gentil” soit niveau 35 et que c’est, justement, une partie spéciale du monde.

Dans LotR je ne risque pas de tomber sur un joueur ”vilain” qui va essayer de me tabasser à chaque seconde. Je suis tranquille, pénard. j’avance, je tue des monstres (parfois difficilement)  mais il n’y a pas de ”vrais” risque, pas de danger de tomber sur un autre vrai joueur, pas le plaisir d”exploser sa tête à cet espèce de crotte d”orc ….

C’est dommage. Vraiment.

J’en serais presque à dire que pour moi  un MMO sans un vrai PvP est un MMO qui va rapidement devenir ennuyeux. Disons seulement que pour moi, la composante PvP est  vraiment une composante importante d’un MMO qui permet d”augmenter le challenge, l’adrénaline, le fun, la variété dans les actions à faire, bref le plaisir de jeux.

2- Pourquoi LotR m’ennuyait, partie 2 ou la mollesse des combats

Enfin, si on peut appeler ça des combats. Dans LotR, pour moi, ils se limitent bien trop à clic, clic , clic. un clic bouton gauche  pour désigner la cible et après des clics, des clics, des clics pour taper ( ou tirer des flèches ou des sorts). Bon allez c’est vrai parfois il faut changer de compétences de combat que l”on utilise.

Par exemple mon cambrioleur se mettait en furtivité, tapait une fois avec coup furtif puis après alternait avec 3 coups différents plus 3 ”trucs”  ( les trucs sont dans LotR des compétences du cambrioleur qui permettent d”aveugler la cible, ou de l’étourdir ou autre).
Donc au final je jonglais entre clic, clic, clic et les touches de 1 à 7. Sans même avoir besoin de faire bouger mon perso, sans même craindre que ma cible se délock (à savoir que je ne la touche plus parce qu’elle a bougé trop rapidement) à part si elle s’enfuyait en courant.

Au résultat les combats sont … ennuyeux au possible. On est pas sur de gagner c’est vrai mais c’est limite si au final on ne se dit pas que tout est joué au début du combat que le reste ne sert à rien le facteur humain joueur ayant tellement peu d”impact (à part à faire n”importe quoi ou à ne pas cliquer).

Du coup, diminution du risques, de l”implication dans le jeux, répétition lassante des combats qui sont toujours les mêmes, toujours sous le même schéma. Et donc, ça m’ennuie.

Pour moi donc un MMO se doit d’avoir un système de combat assez  nerveux avec le moins possible de ciblage automatique des coups donnés et/ou un nombre important de possibilité à chaque coup et pas seulement comme c’est trop souvent le cas 3 ou 4 façons de se battre, toujours les mêmes.

3- Pourquoi LoTR m’ennuyait , partie 3 ou de l”intérêt des objets inutiles

Dans le jeu, rien n’est prévu pour les persos hormis les quêtes, rien n’est prévu pour étoffer l”univers. Je m’explique. On peut créer une guilde, classique. Mais la guilde ne peut pas acheter une maison (les joueurs ne le peuvent pas non plus).

Les joueurs ne peuvent pas non plus louer une chambre d’auberge qu’ils peuvent donc pqas meubler à leur guise(Vive Everquest 2 et les meubles qui donnaient des bonus à l’artisanat, en plus d’être cools).

Au niveau du craft (ou artisanat, c’est à dire la construction d’objet) pareil. Pas de meubles vu qu”il n”y a pas de maison, pas de décoration, pas d”uniforme d’apparat, pas d”objets ”inutile donc” à part il est vrai l’herbe à pipe.

Un autre exemple. Il y a des bijoutiers dans LotR. Mais ils ne peuvent construire que des bijoux utiles , qui donnent + 3 à ça, + 30 % de résistance à ceci ou des trucs comme ça. Il n”est pas possible de construire des bijoux juste comme de simples bijoux.

Après c’est vrai c’est aux joueurs de créer eux même leurs histoires, leurs univers, leurs récits, etc etc.

Mais quand même, un  peu d’aide des développeurs ne fait pas de mal. Au contraire.

Et pouvoir avoir une maison que l’on décore, un titre (compte, duc, ou autre) ou pouvoir utiliser des objets ”inutiles” pour la progession de son perso, c’est pour moi une façon d’approfondir l’immersion dans le monde du jeux. Et puis tout les geeks le savent. Si c”est inutile, alors c’est indispensable.

4- Disclaimer

Les griefs que je viens de décrire, datent des 3 premiers mois de la sortie du jeux. Peut-être que les choses en changer depuis. Si c’est le cas, je suis preneur des retours de joueur actuels sur les nouveautés. Après tout les commentaires, c’est fait pour ça.