Changement de méthode de classement d’email

J’utilise depuis de nombreuses années thunderbird pour gérer mes mails. Je gère un volume de mail assez important qui viennent de sources aussi diverses que variées. Pour situer un peu, je pense avoir facilement entre 300 et 400 dossiers de mails. Parce qu’entre les clients, les prospects, les contacts réseaux, les fournisseurs boulot ou perso (ben oui free ou amazon c’est mes fournisseurs persos), la famille, les amis, les mailings… Ca en fait rapidement des petits dossiers mails…

Avec un tel volume de mail, même en classant avec un système de profondeur 3 ou 4, il m’est rapidement devenu impossible d’utiliser la vue tout les dossiers pour aller d’un dossier à un autre.

J’avais donc trouvé un stratagème. Laisser des mails non lus dans les répertoire que je voulais avoir accessible rapidement. Et utiliser la vue dossiers non lus. Au lieu d’avoir 400 dossiers arborescent je me retrouvais donc avec une petite centaine de dossier. Mais difficile après de savoir si un dossier contenait des mails non lus ayant déjà étaient lu mais restant en non lus parce que non traités ou des mails non lus parce que vraiment non lus. Surtout que mon thunderbird aimant me faire des farces, la petite étoile jaune qui normalement apparaît en haut à gauche pour indiquer de nouveaux mails disparaissait parfois mystérieusement.

Si on rajoute à cela un système de filtre très poussés qui me classait quasiment tout mes mails à peine reçu..

Autant dire que c’est il y a quelques semaines devenus le bordel. Avec des mails non lus et non traités pendant 4 ou 5 jours parce que tout simplement, je ne les avais pas vu passé.

Il fallait donc que je change de méthode d’organisation au niveau de mon classement des emails.

Et c’est ce que j’ai pu faire en utilisant une extension géniale, que j’avais installé depuis plusieurs mois mais que je n’utilisais pas à son plein potentiel, Quicker Filer

Quicker Filer  permet deux choses. La première c’est de pouvoir avoir un outil de recherche un peu plus sympa que celui fourni de base.

La seconde ajoute des raccourcis clavier qui changent juste tout :
aller à un dossier
déplacer les emails sélectionné dans un dossier
instant move
instant copy.

Les deux premiers raccourcis quand vous les utilisez vous ouvre une popup qui vous permet de choisir le dossier où vous voulez aller (ou celui où vous voulez déplacer votre email). Et là ou c’est magique c’est que ca fonctionne en auto complétion. Tapez un bout du nom du dossier et il vous propose juste les dossiers qui valident les caractères que vous avez tapé.

Quand aux deux derniers raccourcis, ils vous permettent de copier ou déplacer les emails dans deux dossiers préconfigurés.

Cette petite extension m’a permis de définir un noveau worflow de gestion d’email qui depuis 3 semaines maintenant fait totalement ses preuves.

En fait c’est tout simple, j’ai désactivé complètement tout mes filtres d’emails. Tout mes emails arrivent donc dans les inbox de chacun de mes comptes.

A ce niveau là, je les traite de deux façon :
Soit Je peux les traiter au moment ou je les lis. Je le fais et je les déplace tout de suite, manuellement (avec le raccourcis déplacer vers de  Quicker Filer) dans le répertoires qui va bien (donc soit le dossier du client, soit le dossier Fnac si c’est un mailing Fnac, etc etc)
Soit je ne peux pas et j’utilise l’instant move pour les déplacer dans un  dossier A traiter. Qui contient donc tout mes mails à traiter (et une fois que je les aurais traiter, un coup de déplacer et ils sont rangés).

Et comme Quicker Filer me permet avec le raccourcis aller à, d’aller super rapidement dans tout les dossiers dont je connais une partie du nom, je n’ai plus besoin d’imaginer des solutions bâtardes pour avoir une sous partie de mes dossiers en accès rapide.

Ce qui est rigolo, c’est que pendant de très nombreuses années, j’ai été un défenseur absolu de l’utilisation de filtres de classement automatique. Mais en fait, je me rend compte que lorsque l’on a un nombre important de dossier, les filtres ça devient contre productif…. (en tout cas pour moi)

Et vous, comment vous gérer vos emails et le traitement de ceux-ci ?

Pourvu que votre projet ne marche pas…

Comme promis, le deuxième petit billet en mode mauvaise foi de la journée.

Ce billet est directement inspiré d’une courte discussion que j’ai eu sur irc avec monsieur magopian, jeudi ou vendredi matin.

Imaginons donc que malgré mon premier billet qui vous explique pourquoi il ne faut surtout pas tenter de concrétiser vos idées, vous l’ayez fait quand même, fou que vous êtes.

Vous avez donc passé des heures, des jours, de nuits à travailler sur votre concept. A passer d’une vague idée, de graphiques jetés sur une feuille, de notes gribouillées sur un moleskine à … quelque chose de fini. Que ce soit un jeu vidéo, un site web, un jeu de plateau ou de carte, un roman, un livre des règles de Jdr, des morceaux de musiques ou un court métrage, cela ne change rien.

Vous en avez donc chié, un maximum. Vidangez des litres de café, oubliez de vous doucher plus souvent qu’à votre tour, pris tout vos jours de vacances pour faire avancer votre idée folle.

Et voilà, c’est bon.

Vous avez votre première version. Et vous êtes prêt à voir si votre bébé va trouver son public… Je n’aime décidément pas le mot produit, qui pour moi à toujours une connotation bassement ‘commerciale’. Après tout ce n’est pas qu’un produit, c’est aussi et surtout, votre bébé, un rêve qui se matérialise.

Et bien, là, à ce moment, je vous le dit, priez pour que votre projet se casse la gueule. Croisez les doigts pour qu’il ne génère que dédain et désintérêt.

Pourquoi ?

Voilà pourquoi.

Si votre projet fonctionne, cela veut dire que des gens vont l’utiliser, vont l’aimer. Cela veut dire que va naître lentement autour de lui une communauté d’utilisateur ou de gens qui l’apprécie (si on parle de roman/court métrage/musique). Des gens qui vont avoir des envies, des demandes. Qui vont vouloir que vous alliez plus loin. Que vous vous remettiez au travail, pour une V2, pour une suite, pour d’autres morceaux.

Vous pensez que vous alliez pouvoir dormir à nouveau ? Que NENNI !!

Et puis vous même vous allez vous prendre au jeu. Vous allez vous sentir obligé de faire connaître votre bébé. D’en parler. De faire, oh mon dieu non, du marketing autour de lui. Pour que de plus en plus de gens le connaissent, l’utilisent. Et puis aussi trouver des moyens de le monétiser, parce que c’est bien beau de travailler pour les beaux yeux de la reconnaissance des gens, mais vous aimeriez que bon, votre bébé finance au moins le café que vous dépenser à le maintenir à bout de bras.

Et tout cela va vous prendre encore plus de temps.

Et va par la même rendre encore plus difficile les améliorations que vous aimeriez faire, les suites… Sans même parler de celles que vos utilisateurs voudraient que vous fassiez. Et sans que vous vous en rendiez compte, vos enfants vont grandir, vos week-end vont défiler, vous allez boire de plus en plus de café, oublier de plus en plus de douches …

Vous en viendrez même, à le détester ce si beau projet, ce bébé qui vous prend tout votre temps, vous bouffe votre vie…

Alors que si, tout gentiment, votre projet avait été un four, un horrible bide hué par la critique. Tout aurait été plus simple.

Vous auriez pu retourner à votre petite vie tranquille, diminuez votre consommation de café, vous douchez à nouveau tout les jours.

Il vous aurait suffit de parler des concepteurs géniaux incompris de leur vivant, parler d’un problème de timing, du fait que le monde n’était pas encore prêt, le marché pas mur. Que c’est les gens qui sont des cons.

Et en plus, vous auriez été heureux, ayant pu gouter à la satisfaction suprême d’avoir accompli quelque chose.

Alors oui, je vous le dit, pourvu que votre projet soit un bide …:)

 

Comme promis, le deuxième petit billet en mode mauvaise foi de la journée.

Ce billet est directement inspiré d’une courte discussion que j’ai eu sur irc avec monsieur magopian, jeudi ou vendredi matin.

 

Imaginons donc que malgré mon premier billet qui vous explique pourquoi il ne faut surtout pas tenter de concrétiser vos idées, vous l’ayez fait quand même, fou que vous êtes.

 

Vous avez donc passé des heures, des jours, de nuits à travailler sur votre concept. A passer d’une vague idée, de graphiques jetés sur une feuille, de notes gribouillées sur un moleskine à … quelque chose de fini. Que ce soit un jeu vidéo, un site web, un jeu de plateau ou de carte, un roman, un livre des règles de Jdr, des morceaux de musiques ou un court métrage, cela ne change rien.

 

Vous en avez donc chié, un maximum. Vidangez des litres de café, oubliez de vous douchez plus souvent qu’à votre tour, pris tout vos jours de vacances pour faire avancer votre idée folle.

 

Et voilà, c’est bon.

 

Vous avez votre première version. Et vous êtes prêt à voir si votre bébé va trouver son public… Je n’aime décidément pas le mot produit, qui pour moi à toujours une connotation bassement ‘commerciale’. Après tout ce n’est pas qu’un produit, c’est aussi et surtout, votre bébé, un rêve qui se matérialise.

 

Et bien, là, à ce moment, je vous le dit, priez pour que votre projet se casse la gueule. Croisez les doigts pour qu’il ne génère que dédain et désintérêt.

 

Pourquoi ?

 

Voilà pourquoi.

 

Si votre projet fonctionne, cela veut dire que des gens vont l’utiliser, vont l’aimer. Cela veut dire que va naître lentement autour de lui une communauté d’utilisateur ou de gens qui l’apprécie (si on parle de roman/court métrage/musique). Des gens qui vont avoir des envies, des demandes. Qui vont vouloir que vous alliez plus loin. Que vous vous remettiez au travail, pour une V2, pour une suite, pour d’autres morceaux.

 

Vous pensez que vous alliez pouvoir dormir à nouveau ? Que NENNI !!

 

Et puis vous même vous allez vous prendre au jeu. Vous allez vous sentir obligé de faire connaître votre bébé. D’en parler. De faire, oh mon dieu non, du marketing autour de lui. Pour que de plus en plus de gens le connaissent, l’utilisent. Et puis aussi trouver des moyens de le monétiser, parce que c’est bien beau de travailler pour les beaux yeux de la reconnaissance des gens, mais vous aimeriez que bon, votre bébé finance au moins le café que vous dépenser à le maintenir à bout de bras.

 

Et tout cela va vous prendre encore plus de temps.

 

Et va par la même rendre encore plus difficile les améliorations que vous aimeriez faire, les suites… Sans même parler de celles que vos utilisateurs voudraient que vous fassiez. Et sans que vous vous en rendiez compte, vos enfants vont grandir, vos week-end vont défiler, vous allez boire de plus en plus de café, oublier de plus en plus de douches …

 

Vous en viendrez même, à le détester ce si beau projet, ce bébé qui vous prend tout votre temps, vous bouffe votre vie…

 

Alors que si, tout gentiment, votre projet avait été un four, un horrible bide hué par la critique. Tout aurait été plus simple.

 

Vous auriez pu retourner à votre petite vie tranquille, diminuez votre consommation de café, vous douchez à nouveau tout les jours.

 

Il vous aurait suffit de parler des concepteurs géniaux incompris de leur vivant, parler d’un problème de timing, du fait que le monde n’était pas encore prêt, le marché pas mur. Que c’est les gens qui sont des cons.

Et en plus, vous auriez été heureux, ayant pu gouter à la satisfaction suprême d’avoir accompli quelque chose.

 

Alors oui, je vous le dit, pourvu que votre projet soit un bide …:)

Pourquoi il ne faut jamais mettre en pratique ses idées..

En ce beau (et chaud) lundi de Pâques, j’ai eu envie d’écrire quelques billets (surement deux, si j’ai le courage) ouvertement de mauvaise foi. Voici le premier, où je vais tenter d’expliquer pourquoi c’est bien de ne pas mettre en pratique ses idées.

On a tous des idées, plus ou moins souvent, plus ou moins réalistes, mais on en a tous. Que ça soit une par jour/heure ou mois, parfois la lumière se fait dans notre esprit et on est sur d’avoir un super concept, inventer un truc révolutionnaire.

On a tous pensé à facebook avant facebook, groupon avant groupon, la voiture électrique ou à cassoulet avant qu’elles soient inventées.

Mais on les garde dans nos têtes bien au chaud. Et c’est bien mieux comme cela ?

Pourquoi ? Parce que de toute façon on a pas le temps, on a le jardin à motoculter, un truc à finir pour le boulot, on est trop fatigué pour faire un truc, le dernier épisodes d’une série à voir (ou le dernier Harry Potter, important ça), une instance Rift à faire, etc etc …

Et puis les idées, le plus dur c’est de les avoir.

En plus, ce qui est important quand on garde ses idées au stade d’idées c’est que :

  • On peut refaire le monde entre potes, autour d’une bière, en discutant de ses fantastiques idées. ‘Tu imagines comme ça serait trop bien un site ou on échangerait que des petits messages de textes ? Ha ouais trop cool et on pourrait injecter des messages de pub parfois…’
  • Comme ca reste que des idées, dans le monde de notre tête, elles sont toujours parfaites.
  • On évite de devoir se confronter à la réalité et de devoir se dire que finalement notre idée était pas si bien que ça, pas si cool et que finalement on est donc pas forcément le grand esprit fécond et sans faille que l’on pense être.

Et si jamais, un jour quelqu’un qui aura eu la même idée que nous (pardon qui nous l’aura volé en lisant nos pensées ou en écoutant nos discussions nocturnes entre potee), ose, lui, la mettre en pratique, alors la c’est encore mieux.

Pourquoi ?

Parce qu’alors, on pourra :

  • S’enorgueillir de l’avoir eu avant lui et d’être donc carrément intelligent.
  • Disséquer tout ce qu’il fait en donnant son avis sur comment il aurait du faire pour que ça soit mieux..
  • Expliquer comment vous aurez fait vous, pour que ca soit une vraie réussite (ça marche encore mieux si au final la réalisation concrète foire complétement. Là vous pourrez dire ‘Si ça avait été moi, ça aurait fonctionné, c’est juste que c’est que des branlots).
  • Râler que vous n’avez pas assez de temps pour réaliser vos propres idées et que des gens moins talentueux que vous le font à votre place, râlez après votre boulot, votre femme et la société. Expliquez que vous gâchez votre talent, que vous êtes un incompris et que si vous pouviez avoir 100% de votre temps pour créer, alors on verrait ce qu’on verrait.

Donc oui, il vaut mieux ne jamais tenter de mettre en pratique ses idées. Et garder sa petite routine, son petit monde plein de rêves dans sa tête.

Et puis c’est la seule façon d’être sur que le pire du pire puisse vous arriver. Le pire du pire, dans votre petite vie tranquille et bien rodée étant, bien entendu que l’une de vos idées soit suffisamment bonne pour fonctionner…:)

Explication de texte :

Cette idée de billet m’est venu en repensant à une discussion pendant le dimanche après-midi à Djangocong. Je parlais de polargeek avec No et Exirel et je disais que j’avais pris la décision de ne plus rien écrire tant que je n’avais pas fini mon polar geek. En y repensant le soir même, je me suis rendu compte que ça m’arrangeais bien au final, vu que cela me permettait justement de garder mes autres histoires, que dans ma tête où forcément, elles sont parfaites. Et je ne parlerais pas (enfin si mais bon), de chaque retour de vacances, où je déprime pendant 2 jours parce que je n’ai ‘rien fait’ pendant mes vacances, trop occupés à bosser pour le boulot ou glander.

Être un nouveau papa.

Six semaines que je suis papa. Six semaine de bonheur. Six semaine de joie, de chamboulement. Six semaines où l’on se redécouvre soi-même, où la relation que l’on a avec le monde change, ou les référentiels de pensée change.

Mais commençons par le commencement. Récit d’une expérience forcément très personnel, mais en même temps universel.

Tout commence devant une porte. Enfin, pour moi, tout à commencer devant une porte. Lors des césarienne, le papa n’assiste pas.

Il attends donc. Bêtement. En faisant les cents pas. Et en twittant. (Merci d’ailleurs à tous ceux qui à ce moment là, m’ont tenu compagnie à travers leurs replies et leur DM).

Et puis une sage-femme vient chercher le papa. Et elle est là. Toute petite, mais déjà criant à plein poumons. Elle est là et tout change. A ce moment là, il y a un moment très spécial, très doux. La maman est toujours au bloc. Il n’y a que le tout nouveau papa et son bébé. Ce moment là, toi le jeune papa qui n’a pu assister à l’accouchement, vit le à fond.

Moi j’ai bercé tout doucement ma petite en lui racontant … je ne sais plus trop quoi. Un peu tout. Un peu rien.

Ensuite, ensuite chacun vivra son expérience.

  • Chacun apprendra que le code couleur du caca de bébé. D’abord noir, puis vert puis jaune moutarde. Et le pire, c’est que ça ne sera même pas dégoutant.
  • Chacun découvrira le langage des pleurs, à différencier les pleurs des faims des pleurs de couches pleines, des pleurs de  ….
  • Chacun découvrira le plaisir des nuits hachées par les pause miam de la petite crevette (et ceux qui comme moi on la chance de très peu dormir et d’en plus avoir une petite fille très sage qui ne réveille que peu de fois ses parents seront plus chanceux que les autres).
  • Chacun s’extasiera sur des conneries. Sur le premier sourire, la première vocalise, la première fois que ce petit bout lui serrera, de toute ses minuscules force, le doigt.
  • Chacun expérimentera la sensation si douce, si entière qui apparaît lorsque l’on berce sa fille, les yeux dans les yeux et que lentement elle ferme les siens, se laissant aller, totalement sereine, dans un lâché prise complet tellement … dans une confiance si totale qu’elle en est presque effrayante…
  • Chacun vivra ou ne vivra pas ses angoisses, ses incertitudes, ses doutes sur le fait de faire tout comme il faut, tout parfaitement. A ce niveau là, si je peux donner un conseil, le même conseil que celui que l’on m’a donné plusieurs fois, c’est de faire les choses au feeling. De s’écouter et d’écouter son petit bout. Si tout va bien.. alors tout va bien, il ne faut pas chercher à tout disséquer, ausculter sans arrêt.

Chacun .. chacun vivra sa paternité à sa manière.

Pour moi, parmi toutes les choses que je découvre, toute les choses que je vis, et si je devais n’en retenir qu’une pour finir ce billet, ce serais.. ce serais un truc auquel je ne m’attendais pas du tout. Ca serait un truc que m’apporte ma fille.

Je l’ai déjà dit, on s’extasie comme des niais, pour un rien. On sait (quand je dis on, c’est bien évidement je, je parle pour moi, je ne sais pas pour vous:) ) très bien que cela ne changera pas la face du monde qu’elle est dit son premier A ou son premier O. Qu’elle est fait son premier vrai sourire avec les yeux. Que tout les bébés le font. Mais on s’extasie quand même. Et, on retrouve la fraicheur de l’étonnement infini de l’enfance. Cette possibilité de s’émerveiller de tout, de ne pas être blasé. Cette faculté a être heureux, pour des petits rien. A vivre, mieux.

Être un futur papa

Vu que dans, au plus quelques jours, je ne serais plus un futur papa pour devenir un papa, un pour de vrai, je me suis dit que c’était le moment ou jamais d’écrire un billet sur ces 9 mois que je viens de passer, neuf mois à être un futur papa (Et qui sait, peut être que j’en écrirais d’autre pour raconter comment ça fait d’être un papa, un vrai de vrai).

Alors être un futur papa, qu’est ce que c’est ?

Etre un futur papa, c’est d’abord … des Traits. Mais attention, pas un trait, un trait ça veut dire qu’on n’est pas encore un futur papa. Non, il en faut deux. Deux petits traits bien droit, comme deux yeux qui sourient et qui te regardent à travers le plastique du test de grossesse. Deux petits traits sur du buvard. Jamais d’aussi petits traits n’auront été aussi important, tu peux me croire.

Mais être un futur papa, c’est aussi une histoire de papillons. Oui, de papillons !! Tu sais ceux qui vont vrombir leurs ailes dans tes tripes, quand tu es amoureux ? Hé ben, ils sont là. Un peu différent, mais quand même presque tout pareil. Et ils vrombissent à qui mieux mieux, quand tu penses à la crevette qui grandit doucement.

Il ne faudrait pas oublier les listes. Un futur papa, c’est le roi des listes (enfin il faut bien avouer que la future maman, elle est carrément un cran au dessus, voir deux, mais là je ne parle pas des futures mamans, juste des futurs papas). Les listes des choses à faire, les listes des choses à acheter, les listes de prénoms… D’ailleurs le prénom, enfin plutôt son choix, c’est toute une gageure. J’en connais des futurs parents qui dés … même pas le troisième mois, ont choisi… Nous, on ne s’est fixé qu’il y a quelques jours, à peine… Alors si jamais toi qui me lis, tu es un futur papa, un presque presque papa et que son prénom n’est toujours pas choisi, ne panique pas, c’est pas grave.

Futur papa, c’est aussi une histoire de questions. Des questions cons, des questions qui te feront rire, des questions qui te stresseront… Est ce que je vais lui faire mal en la prenant dans mes bras ? Et comment ça se change une couche ? Qu’est ce qu’on va écrire sur le bracelet à la maternité si on a pas encore choisi son prénom ? Est ce que je pourrais me retenir de mettre des contrats sur les mecs qu’elle ramènera, dans 20 ans (oui dans 20 ans, laissez moi mes illusions ROH) ? Dans ces cas là, il y a un vrai truc cool, c’est les jeunes papas. Il y en a toujours un pour prendre 30 secondes et discuter avec toi. Pour te raconter comment ça c’est passé pour eux. Et pour te dire que les gestes viennent tout seul, que tout sera ok. (Bon ok il y a aussi ceux qui sont des papas d’ados et qui là te font peur exprès, en te racontant la dernière connerie de leur progéniture adorée). C’est un peu comme la solidarité féminine, mais entre presque et déjà papas. Comme un club où l’on se sert les coudes.

Et puis il y a les rêves. Parce qu’être futur papa, c’est aussi rêver. Rêver éveillé de quand la puce sera là. Faire un truc et se tire ‘tient dans quelques temps (comprendre année) elle pourra le faire avec moi. Voir une pub de parc d’attraction pour petits et sourire crétinement en pensant au futur week-end la bas… Mais comme réver éveillé ne suffit pas, il ne faut pas oublier de rêver la nuit aussi. Bon les rêves la nuit, c’est du coup toujours un peu plus space. Il est même possible de rêver qu’elle assistera à une conférence de @benoitc aux DjangoCongs 2014 et qu’à la fin elle se mettra debout sur sa chaise pour poser des questions… (oui je sais, je sais…).

Se sentir futur papa, c’est aussi se découvrir une âme de bricoleur. De peintre de mur (même sans aucun talent). De monteur de lit de bébé. Et c’est pas facile de monter les lits de bébé, parce que bon, ils sont tellement plein de vis partout que monsieur Ikea il peut aller se rhabiller avec ses meubles soit disant chiant à monter. Le mac gyver des travaux d’aménagement spéciaux bébé. Celui qui n’a vraiment peur de rien et qui le prouve en se mettant à percer des trous dans les murs à 20H pour pouvoir tirer un cable RJ11 pour que la freebox ne reste pas dans sa chambre, parce que c’est pas bon les ondes pour les petits bébés. Et d’en être plus fier qu’Artaban, une fois qu’on a fait un truc, même si on a réussit à le faire avec la plus grande peine du monde, même si la peinture a bavé sur le plan du plafond par endroit ou sur le tour de la fenêtre, même si au départ, quand on a commencé, il a fallu que la future maman nous y oblige à coup de fourche à bestiaux.

Ce qui est bizarre, en y repensant, c’est que les futurs papa, futur super héros, super papa, ont une super faiblesse. Ils attirent les poussières. Non, mais je plaisante pas. Ils sont là tranquille, en train de réfléchir à un truc, de faire un truc, de dire un truc. Et puis là boum, comme ça, une attaque de poussière dans l’œil. Sans raison en plus, sans coup de semonce, sans rien, nan juste une douzaine de viles et mesquine poussières qui se ruent à l’assaut du pauvre œil du futur papa. Alors forcément le futur papa il cligne des yeux, il secrète quelques larmes pour nettoyer son œil, pour y voir clair quoi… Et j’ai beau me creuser la tête, je ne vois vraiment pas d’explication à cette super faiblesse…

J’espère juste que ce n’est pas aussi une super faiblesse de jeune papa… Parce moi sinon, je vais m’acheter un plumeau !!

De Noël, des lutins et du bluetooth

Comme chaque année, Noël fut un noël en famille. Et une fois n’est pas coutume, la TV tournait en bruit de fond pendant l’apéro. Oui je sais, c’est mal de laisser fonctionner la TV pour rien. Même si c’est pour avoir le plaisir de voir des reportages sur le réveillon entre deux plateaux de canapés.

Enfin, bon, lors d’une session de zapping, je tombe sur une image qui failli me faire recracher mon martini. Un rêne de noël avec des lunettes de soleil de skieur cacou. Et une oreillette bluetooth.

Mais… WTF ???

Captivé, je continue a regarder ce dessin animé pour enfant. Et là, c’est l’apocalypse !!

Des lutins avec des oreillettes, eux aussi. Mais aussi avec lunettes infra rouge pour voir dans l’obscurité des maisons endormies. Avec des gadgets lasers qui permettent de savoir où poser les jouets…

Et lorsque le marmot se réveille, les lutins ne l’endorment pas d’un sort non, mais avec un gadget quelconque (me souvient plus si c’est un gaz ou autre ). Et je ne parle même pas des télécommandes ultra technologique, en forme de bonhomme pain d’épice….

Mais comme si ça ne suffisait pas, le centre de contrôle de la tournée du père Noël est digne de la salle de commande de l’Enterprise.. Avec des écrans partout, des ordis partout, des écrans de radars, des diagrammes climatographiques pour faire éviter au père Noël les tempêtes de blizzard …

Mais il est où l’esprit de Noël ? Elle est où la magie de Noël ?

Remplacés par des oreillettes bluetooth et des lunettes (ici j’ai fait un peu lapsus corrigé à la relecture en tapant lutins à la place de lunettes) de vision nocturne …

Y à pas a dire, les dessins animés de Noël, c’était mieux avant.

Et moi, je vais de ce pas aller acheter les dvd des noël de mickey et autre VRAIS dessins animés de Noël. En prévision, de quand ma fille sera en age de regarder les DA de Noël.

Parce que qui c’est ce que ça sera devenu, à ce moment là, les DA de Noël !!!

Bonus Track du DVD polar geek, les références des trois premiers épisodes

Bon alors, comme je n’ai pas eu le temps de beaucoup poster depuis lundi, un petit billet rapide listant les petites références plus ou moins obscures qui se sont glissées dans les trois premiers épisodes de mon PolarGeek.

Petites précisions à propos des références, quand c’est Alana qui les donne directement, à travers une pensée ou un dialogue, je m’oblige à n’utiliser que des références qu’elle peut avoir, histoire de rester un peu logique, tout de même.

L’épisode 1 était un peu trop court pour pouvoir s’amuser à mettre des clins d’œils (à part l’histoire des chocolatines ..:) ). Il n’y a donc qu’une référence aux fauteuils déco starwars.  Bon, en fait, je ne vais pas relever toutes les références à StarWars plus ou moins explicite, ça serait vous faire injure. Et rallonger artificiellement mon billet.

Pour l’épisode 2 :

  • Casey Pollard, c’est un petit clin d’oeil à Cayce Pollard, l’héroïne d’identification des schémas de William Gibson (un de ses chefs d’œuvres)
  • LearnMore, c’est directement relié à BuyMore, le magasin qui occupe une place centrale dans la série Chuck.
  • Le bonnet Domo Kun, je vous invite à aller le voir sur thinkgeek (le liens direct vers le bonnet) .

Pour l’épisode 3 :

  • Jack, qui apparaît dans le premier dialogue entre Alana et Mathieu est une référence, bien entendu, mais mystère, je ne vais pas non plus pas vous dévoiler tout de suite qui est Jack…
  • ‘Je ne dis pas que c’est pas injuste, je dis que ça soulage’ est une citation des tontons flingueurs, de Théo, pour être exact.
  • Evey, le nom de la chienne de Mathieu, c’est bien entendu tiré de V pour Vendetta.
  • La mention du scout ou du Alana was explosed by grenade → Team Fortress 2 (où je suis un très mauvais joueurs), mais ce n’est pas et de loin, la première fois qu’Alana en parle.
  • Tout plein de références directes à StarCraft 2, Zerg, Protoss et autres ..

La créativité peut-elle naitre du confort ?

Épisode philo de comptoir du dimanche. Ce cher davidbgk a eu la fumeuse idée de poser la question qui tient lieu de titre de mon billet sur twitter. En disant ‘je ramasse les copies dans 12h’. Les doigts me démangeant, j’ai décidé de jouer le jeu et de faire comme si j’étais de retour en cours, les fesses endolories par cette foutu chaise en bois et de répondre à sa question. Voici ma modeste réponse.

Dans un premier temps, je voudrais faire une première remarque. A savoir que le sujet, en ces termes semble volontairement ou pas imprécis, du fait peut-être de la limitation à 140 caractères. En effet la créativité ne nait pas du confort. La créativité nait de l’esprit et des idées d’une ou plusieurs personnes. Personnes qui peuvent être, ou ne pas être dans une situation confortable. Reformulé le sujet deviendrait ‘le fait de se trouver dans une situation de confort est-il favorable ou pas à l’émergence de la créativité’. Ce premier point précisé, revenons-en au sujet principal.

Avant de pouvoir proposer une réponse et argumenter en faveur de celle-ci, il me semble nécessaire de définir plus précisément ce que l’on entend pas créativité. Définir simplement ce que l’on entend par créativité ne me paraît pas forcément évident. Comment trouver une définition qui, en effet, correspondra à la fois à un Picasso ou à l’invention de la roue ou du tire bouchon ? Ce sont pourtant deux purs produit d’une démarche créatrice ? Au final la meilleure des définitions que je pourrais donner est une définition en terme de caractéristiques fondamentales que doit avoir le résultat d’une démarche créatrice. A savoir :
le caractère nouveau, original, voir unique, du résultat. On peut aller plus loin en parlant de potentiel subversif ou choquant
le caractère d’utilité, d’adaptivité à une situation, à des contraintes précises, la pertinence.

On le voit bien, dans le cas d’un Picasso, c’est le premier champ de caractéristiques qui est important, bien que le second. Tout l’inverse du tire bouchon. Cette définition posée, on peut donc commencer à réfléchir à proposer une réponse à la question première.

Une situation confortable aide-t-elle ou étouffe-t-elle le processus créatif. Si l’on se fit à la sagesse populaire on serait tenté de répondre que nulle créativité n’est possible là ou existe le confort. L’artiste ne doit-il pas être, forcément incompris et affamé pour produire ? Le fait de vivre dans le confort n’est il pas un frein au dépassement de soi nécessaire à toute démarche créatrice ? Combien de fois n’a-t-on pas entendu ‘à ce réalisateur, depuis qu’il est riche, il ne produit plus que des navets, il n’a plus besoin de se sortir les doigts, il a déjà tout ce qu’il pourrait vouloir’ Si l’on se limite donc au poncif du bon sens de mamie, le confort nuit bien, voir rend impossible la créativité.

Mais aller parler à un auteur, qui tente d’écrire, laborieusement, un roman, tout en bossant 8h par jour au boulot ? De même, allez demander à celui qui un projet magnifique en tête, comme un jeu auquel il pense depuis des années, un super service internet qui va changer le monde, ou autre.. Allez demander à cette personne donc, si cela ne l’aiderait pas d’avoir un an de temps, pour pouvoir bosser sur son projet et laisser parler sa créativité ? Peut-on vraiment faire preuve de créativité lorsqu’on lutte de toutes ses forces pour simplement survire ? Pour juste manger, savoir ou dormir sans risquer de se faire bouffer par un ours de neige ? L’absence de confort n’est ce pas au contraire cela, le vrai frein à la créativité.

A ce niveau de ma réflexion, je vous vois hausser les épaules, l’air de dire ‘comment peut-il comparer le fait d’être riche à millions ou le simple fait d’avoir une grotte pour dormir tranquille ? Ce n’est pas la même chose, tout le monde s’en rend compte ‘

Ha bon ? Serais-je tenté de répondre. Qu’est ce qui différencie ces deux choses ? N’est ce pas deux composantes de ce que l’on pourrait appeler ‘un état de confort ?’En fait, peut-être faudrait-il définir ce qu’est le confort.

Est ce que c’est avoir un toit sur sa tête ? Un emploi et un salaire ? Être riche à millions ? Est ce qu’il y a deux types de confort. Le confort minimum et le confort ‘confortable’ ? Le confort minimum favorisant la créativité tandis que le confort ‘confortable’ y nuisant ?

Si on reprend les travaux de Maslow et sa pyramide des besoins, jusqu’à quel niveau de la pyramide doit-on monter pour parler de confort confortable ? D’ailleurs, si on continue à suivre la pyramide de Maslow, la créativité se trouve dans l’étage le plus haut, celui de l’accomplissement personnel. Est ce que cela sous-entend qu’il faut avoir gravit tout les autres échelons de la pyramide ? Et que donc il n’y aurait pas vraiment de confort ‘confortable’ ? Je donnerais une autre signification à la pyramide de Maslow utilisée comme réponse à notre question du moment. Si je devais répondre à la question en ne me basant que sur la pyramide j’aurais tendance à dire que ce qui nuit à la créativité, ce qui serait un ‘confort confortable’ ça serait la créativité elle-même, une fois qu’elle a abouti. En effet, une fois ce dernier palier de la pyramide atteint. Une fois ce niveau de l’accomplissement de soi même ‘validé’, il n’y a plus de besoins à remplir, plus rien à prouver à personne. Alors on peut se reposer sur ses lauriers.

Ca serait une réponse possible et argumentable. Mais ce n’est pas la mienne. Où alors ça ne serait qu’une partie de ma réponse.

Si pour finir, j’essaie de synthétiser et de proposer ma réponse. Je dirais que, on a tout d’abord vu que la créativité pouvait se juger à l’aune de deux critères que je pourrais définir comme étant le critère ‘artistique’ et le critère ‘amélioration d’une chose, utilitaire’. Dans tout les cas, ce n’est pas parce que le résultat d’un processus créatif n’est soit que artistique ou soit qu’utilitaire qu’il n’est pas une vrai création. On a vu aussi que la notion de confort est une notion floue. Que même s’il semblait plausible qu’un confort minimal aide à l’émergence de la créativité, ce n’était pas forcément nécessaire (j’ai bien envie de citer l’exemple de J. K. Rowling qui a écrit le premier tome d’Harry Potter alors qu’elle n’avait pas de boulot et vivait d’alloc et écrivait dans les cafés en promenant sa fille dans sa poussette) et que de même, rien ne prouvait qu’un confort confortable nuise à la créativité. Tout au plus, l’hypothèse que le fait qu’une démarche créative déjà mené à son terme pouvait réduire l’envie d’en mener une a pu être proposée.

Mais alors que répondre ? Je pense, qu’en fait, ce qui nuit ou au contraire qui aiguillonne la créativité, c’est le point commun entre tout les exemples que j’ai pu donner. A savoir l’homme. Celui qui lancera ou ne lancera pas la démarche de créativité. Qu’importe le confort, quelqu’un qui veut créer, trouvera les moyens de le faire, la plupart du temps. Et il ferra feu de tout bois. Et son confort confortable, si il a la chance de pouvoir en profiter, deviendra un vrai levier pour sa démarche créative. Par contre, celui-qui n’a pas la passion créative, même s’il pense en avoir l’envie, trouveras toujours le moyen de faire exploser sa créativité. Même dans les domaines les plus inutile, même si cela ressemble plus à de la procrastination qu’autre chose, comme ce billet que je suis en train d’écrire, par exemple, que je n’aurais pu écrire, si je ne bénéficiais pas d’un certain confort.

Gestion du temps

je l’ai dit dans un précédent billet, j’ai décidé de tenter de m’autotracker mon temps précisément.

Pourquoi ?

Depuis quelques temps j’ai l’impression d’avoir moins de temps, d’être de moins en moins productif, d’être obligé de sauter du coq à l’âne sans arrêt.

Il faut dire qu’entre le code à faire, le tel qui sonne, les mails qui m’arrivent dans les dents, twitter, irc, les réunions de conceptions ou brainstorming impromptues, les tâches ‘administratives’ ou commerciales, etc … il y a parfois matière à ne plus savoir donner de la tête.

Et ce papillonnage continuel ne donnait l’impression de n’avancer sur rien, de perdre un temps important en reconcentration perpétuelle.

Et puis fouchet et darialalala ont tout les deux parlé, dans un intervalle de temps très courts de la méthode de gestion du temps du pomodoro (pomodoro pour tomate dans je sais plus quelle langue).

Cette méthode a été faite pour empêcher les gens de se plonger trop longtemps dans une même tâche. On utilise un minuteur en forme de tomate, le pomodoro qui sonne toutes les 25 minutes. Cela permet de limiter le temps que l’on passe sur une même tâche, de prendre 5 minutes de pause toutes les 25 minutes pour souffler et récupérer un peu d’énergie et d’idée fraiche avant de reprendre le turbin.

En découvrant cette méthode, j’ai eu une illumination. J’allais me chronométrer pour m’obliger à travailler avec le moins d’interruption possible pendant au moins 25 minutes. Pas de check de mail, pas de twitter, pas de discussion de conception sur irc, rien qu’une seule tâche sur laquelle je serais focalisé à 100% (bon ok pour les coups de tél client, ça fonctionne pas).

Ce que j’ai commencé à faire. Et comme j’ai toujours l’impression de ne jamais assez bosser sur mes side project (ou sur le boulot du boulot) le soir et les week-ends, j’ai décidé de faire pareil. Le but là étant de réussir à valider 2 ou 3 pomodoro par soirée normale et 7 ou 8 par jour de week-end.

Après quelques dizaines de jours d’expérimentation, j’en ai tiré plusieurs conclusions.

La première, j’ai l’impression d’avoir récupérer une marge de productivité et ça, ça fait plaisir. Ça s’explique d’ailleurs par deux raisons :
le fait que je suis plus concentré, moins éparpillé
le fait de comptabilisé précisément mon temps fait jouer à plein le phénomène de ‘mauvaise conscience’, ben oui, je chronomètre les pauses aussi …

La seconde, c’est que bon, arriver à tenir le rythme le soir/week-end c’est difficile, le stimulis de la mauvaise conscience étant moins fort que prévu (ben oui, de la mauvaise conscience du genre ‘quoi ça fait 1h30 que je papillonne sur le web alors que j’ai fait qu’un seul pomoro et qu’il est déjà minuit passé ??)

Enfin la dernière, ayant une impression de papillonnage, j’en étais venu à éprouver un sentiment de culpabilité pernicieux, ayant l’impression de ne ‘pas assez bosser’. Aujourd’hui, le fait de savoir précisément, jour après jour, pendant combien de temps j’ai fait quoi, me permet de me rendre compte que ça carbure…. (pour les curieux, sur de grosses journées, c’est à dire de 10h, 10h30, (8h30->19h) je passe entre 8h et 8h30 à faire des tâches boulots, dans lesquelles je compte veille et lecture de doc).
Donc moralité :
Ne vous éparpillez pas, concentrez vous sur des tâches en essayant de vous isoler le plus possible de tout les événements extérieur.

Et moralité 2 :
N’oubliez tout de même pas de vous aérer l’esprit de temps en temps.

Billet d’anniversaire du blog en retard

En fait, mon blog a 1 an depuis le 21 juillet… Mais forcément, bon, voilà, je fais mon post anniversaire 3 semaines après. Oui, on a fait plus crédible, je sais. Mais c’était soit le billet de django-app du mois de juillet, soit le billet anniversaire.

Honnêtement, vous n’avez pas perdu au change non ?

Et puis, ce n’est pas très important un billet pour marquer l’anniversaire d’un blog . Mais c’est aussi un peu un passage obligé. Alors aujourd’hui que j’ai un peu de temps, j’en profite pour m’y coller.

En fait, c’est quand même assez crétin les billets anniversaire, parce que je ne sais pas quoi écrire dedans. Parlons donc un peu chiffre. Avec 98 billets en un an, j’ai largement atteint mon objectif de : ‘un billet par semaine ou alors je suis vraiment une quenelle’.

Par contre il y a des catégories de billet que j’ai un peu laissé sur le coté, honte à moi, comme ceux contre la procrastination ou les critiques de séries / films nuls. Manque de temps, quand tu nous tiens…

De même dans les choses pas faites, j’avais quelques idées de nouvelles catégories comme la catégories interview que j’avais prévu de lancer et qui sont pour l’instant toujours à l’état d’idées.

A si, une nouvelle quand même, mon petit blog va bientôt déménager et sera sous peu (quand j’aurais eu le temps de m’en occuper, mais avant début septembre ça serait pas mal) hébergé par alwaysdata. Pourquoi un tel déménagement ?
Deux raisons :

  • j’ai déjà pas beaucoup de temps et le temps que je passe à administrer le serveur dédié qui héberge mon blog et les autres blogs de mes camarades de boulot, je pourrais le passer à faire autre chose.
  • Les gens d’alwaysdata sont compétents (histoires de rôlistes est hébergé par eux et je n’ai rien à redire, au contraire), sympathiques et comme ils viennent aux djangocongs, je les aime bien :).

Bon normalement vous ne devriez vous rendre compte de rien, si tout se passe bien, mais fallait bien que je meuble un peu mon billet anniversaire.

Histoires de rôlistes, premier bilan, deux mois après

H2rolistes ayant fêté son deuxième mois-niversaire hier, je me dis que c’est le moment de faire ce que j’avais annoncé que je ferrais, c’est à dire des points réguliers sur la vie de ce premier side-project.

1- Quelques chiffres.

Après deux mois de vie, voyons voir ce que cela donne niveau chiffre :

  • une moyenne de 20 visiteurs uniques / jour, d’après google analytics
  • 22 utilisateurs enregistrés sur le site (sans me compter moi)
  • 77 histoires racontées, en comptant les miennes.
  • 126 commentaires, dont les miens

Au niveau des badges, on a :

  • 16 badges newbie, ce qui veut donc dire que 6 des utilisateurs inscrits n’ont pas racontés d’histoires.
  • 5 badges barde de campagne (avoir raconté plus de 5 histoires), bon alors dans les 5, il y a moi, mais cela laisse tout de même déjà 4 utilisateurs qui ont partagé pas mal d’histoires.

Concernant les badges ‘d’assiduité’ comme je me suis rendu compte il y a peu qu’il y avait un bug dans la façon de les avoir implémentés, il n’y en a pas encore qui ont été donné, à voir lors de mon prochain point.

2- Le reste

J’avais lancé, entre le 14 avril et le 14 mai, un concours concernant h2rolistes. Le sujet en était simple, écrire un billet de blog qui parle d’h2rolistes et avoir la chance de participer à un tirage au sort pour gagner un abonnement de 6 numéros à jeux de rôle magazine.

Au final, en plus de l’abonnement à jeux de rôle magazine, j’ai offer à chaque participant un poche, à choisir parmi une liste. Bon j’avoue que j’ai pu le faire, parce que comme il n’y a eu que 4 participant, ben 4 poches, cela représentait un budget légèrement inférieur à 30 euros et que donc, je pouvais me le permettre.

Sur ce nombre de quatre, je ne sais pas quoi en penser. En fait, comme au départ, je pensais avoir 0 article de blog pour parler d’h2roliste, je suis très content d’en avoir eu quatre (merci encore aux 4 auteurs). Ce qui est certain, c’est que cela a généré du trafic puisque 2 des quatre articles sont dans les top 10 sources de trafic (toujours suivant google analytics, pour avoir des chiffres précis 2075 visites sur les deux mois, 94 et 66 comptabilisées pour les 2 articles en questions).

Concernant les sources de trafic toujours, j’avais lancé quelques fils de discussion sur les forum de jdr que je suis plus ou moins régulièrement. La encore, un retour assez sympathique, toujours sur les 2075 visites, 151 proviennent d’un des forums en questions. C’est d’ailleurs la source de trafic la plus important après le trafic direct et google.

Concernant la possibilité de tweeter une histoire, comme je l’ai déployé en tout début de semaine, pour l’instant, rien a signaler, à voir quand elle sera utilisé.

3- La suite ?

Plein de choses prévues, quand j’aurais un peu de temps.. Donc, malheureusement, pas dans les prochaines semaines.

En vrac :

  • de nouveaux badges
  • un ou deux essais de truc rigolo (enfin j’espère)
  • au moins un nouveau concours
  • Peut-être la possibilité de partager une histoire par statut facebook
  • le lancement d’une widget h2rolistes (comme celle que j’ai sur mon blog), on sait jamais, peut-être que ca intéressera des gens…

Et si vous avez des questions à poser, n’hésitez pas :).

Bilan des vacances

Je m’étais promis, au début de mes vacances (donc le premier avril au matin, premier jour officiel, passé sur la route, ben oui l’alsace c’est loin de Marseille), de faire un petit bilan une fois ces trop courtes (c’est toujours trop court) vacances.

Pour voir, si pour une fois, je tenais ma todo list.

Les vacances touchant à leur fin, il reste exactement 1 heure et 58 minutes à cet instant, c’est donc le moment de faire un petit bilan. Et comme je me sens l’humeur partageuse, j’en fait un billet.

Alors déjà, première remarque, être malade, c’est une connerie à ne pas faire. Parce que ça te nique ton énergie et du coup voilà quoi. Et puis mince, y a le boulot pour être malade, à quoi ça sert sinon les arrêts maladie hein ??)

Bon sinon, je me suis étonné. J’avais comme objectif de lancer h2rolistes et ça, je l’ai fait.
De poster pas mal de billet sur ce blog et sur celui dédié aux jdr et je l’ai fait aussi (7 billets (et pas des petits, y a même le billet django app du mois) ici, sans compter celui que je suis en train de taper et 3 sur celui dédié aux jdr).

Je voulais tester quelques trucs nouveaux et op, j’ai testé Titanium, ce qui a même donné lieu à un billet ici(que j’espère intéressant).

Et surtout, surtout, j’avais décidé de ne pas, pour une fois, cramer mes vacances en bossant non stop pour le boulot. Je m’étais fixé comme objectif maximal 3h de boulot par jour. Et pour la première fois depuis… peut-être depuis 5 ans en fait et le début de l’aventure entreprenariale, j’ai réussi à tenir le cap. Le prochain objectif, c’est d’arriver à tenir le cap sans culpabiliser parce que je ne bosse pas. (rigolo ça d’ailleurs les vacances précédentes, c’était parce que je me rendais bien compte en fin de vacances que j’avais cramé mes vacances, cette fois-si c’est parce que j’ai presque réussit à faire que mes vacances soient de vraies vacances).

Bon par contre, je voulais absolument avancé sur la conf que je donne aux djangocong.. Autant dire que pour l’instant, je sais juste que je vais commencer ma conf en disant bonjour.. Pour la suite.. ben on verra ça pendant le week-end.

Je voulais aussi tester mongobd, ça sera pour une prochaine fois. Mon scénar de campagne de jdr, pas avancé d’un pouce, et au niveau billets, j’ai même pas tellement dépilé ma liste de sujet, vu que j’ai eu de nouvelles idées…

Mais bon, dans l’ensemble, je suis plutôt content.