Qr Code et Linux

Tout le monde sait ce que c’est qu’un QR Code. Un petit carré blanc plein de petit carré noir. Ou pour faire plus pro un code bar à deux dimensions constitué de modules noirs disposés sur un fond blanc.

Ce qui est intéressant avec un QR Code, c’est qu’on peut y stocker beaucoup d’info, bien plus que dans un code barre normal. 4000 caractère pour être exact. On peut même y stocker une Vcard…

Mais comment créer des Qr Code sous linux ??

C’est plutôt facile vu qu’il y a au moins une appli pour le faire, à savoir qrencode. Pour l’installer, sous ubuntu, il suffit de cliquer sur le lien suivant (vive les liens apt: 🙂 ) ou d’aller le chercher à la mimine avec aptitude ou synaptic.

Une fois ce petit logiciel installé, il est tout simple à utiliser ( il y a même un man).

Un simple qrencode  -o testurl.png ‘http://j-mad.com’ vous permettra de générer un premier QR Code qui pointera sur ce blog et qui ressemblera à ca :

Mais plus fort, vous voulez peut-être pouvoir mettre un QR code sur votre carte de visite ? Et vous aimeriez bien que ce QR Code lorsqu’il est scanné, permette d’ajouter un contact automatiquement dans votre téléphone ? Rien de plus simple. Il vous suffit d’avoir une carte de visite en format vcard.

Une fois que vous l’avez, un petit :
qrencode  -o testvcard.png < mrjmad.vcf vous donnera un QR Code qui contiendra toute votre vcard. Et lorsque quelqu’un le scannera, il pourra vous ajouter automatiquement en contact dans son téléphone. Mon QrCode Vcard ressemble à ceci :

Pour ceux qui n’aurait pas la chance d’avoir un linux sous la main, orange propose une espèce d’interface de création de Qrcode carte de visite ici : http://generator.france.flashcode.id2orange.com/flashcode-contact.php

Quelques applications iphones qui fonctionnent pas mal :

  • mobiletag
  • barcodes
  • redlaser (qui a l’air de ne pas savoir lire les qrcode vcard par contre)

 

Ha, une dernière chose, pour les grincheux comme daks, qui disent que c’est trop moche pour être utilisé, un QR Code, on peut aussi, (même si ce n’est plus alors un “vrai” QR code) changé la couleur, pour avoir par exemple, un QR Code Rose 🙂

 

Audio Recorder, le petit logiciel qui recorde …

Audio Recorder est un de ces petits logiciels qui nous devient tellement indispensable après 30 secondes d’utilisation, que l’on se demande bien comment l’on pouvait faire avant.

Sur le principe c’est très simple. Audio recorder enregistre des sons. Et pour être plus précis il enregistre les sons qui sortent de l’une de vos sorties audio.

C’est tout con. Mais c’est tellement utile.

Pour enregistrer des conversations skype ou autre. Pour enregistrer les stations de radios, les pistes sonores des vidéos youtube ou tout ce que vous voulez d’autre.

Si ça sort d’une sortie audio, alors Audio Recorder sait l’enregistrer. Et dans un bon nombre de format du mp3 au Flac en passant par le WAV ou le OGG…

Cerise sur le gâteau, on peut même scripter une minuterie pour lui dire d’arrêter d’enregistrer après 30 minutes ou si il y a un long silence ou si … ce que vous voulez en fait.

Et pour ne rien gâcher, la qualité sonore est plutôt bonne.

Pour l’installer, sous Ubuntu rien de plus simple :

  • sudo apt-add-repository ppa:osmoma/audio-recorder
  • sudo apt-get update && sudo apt-get install audio-recorder

Avec les autres distro, il me semble qu’il va falloir aller sur launchpad, récupérer les sources et le faire à la mimine.

 

Gnome Activity Journal

Il y a quelques temps, je vous présentais Synapse, un launcher plutôt sympa et qui avait la particularité de se connecter à Zeitgeist pour proposer en lancement possible les derniers documents ouverts.

Synapse n’est bien entendu pas le seul outil à utiliser Zeitgeist. Parmi eux, il y a gnome activity journal.

Gnome activity journal est un petit programme très intéressant qui va vous afficher, sous une forme chronologique la liste de tout les documents que vous avez créé, ouvert ou modifié.

Je ne peux même pas vous lister le nombre de fois où j’ai gagné du temps en l’utilisant pour rechercher un fichier (parce que oui autant je me souviens facilement quand j’ai pour la dernière fois ouvert un fichier, autant j’oublie parfois où il est stocké … )

Histoire de vous donner une idée d’à quoi ressemble l’interface, voici deux petits screen que j’ai directement récupéré sur le site officiel.


Quand à l’installation, sous Ubuntu, vous pouvez la faire de deux façons (avec les repos) :

  • soit une simple installation par synaptic, vu que gnome activity journal se trouve dns les repos maverick
  • soit ajouter le repo spécial Zeitgeist (sudo add-apt-repository ppa:zeitgeist/ppa) et lancer l’install après.

Sinon bien entendu, les sources sont dispos sur la page launchpad du projet.

Tester Firefox 4.0 sous ubuntu, avec des repos

Je n’aime pas installer des trucs sans utiliser des repo, quand j’utilise une debian ou une ubuntu. A part quand je suis vraiment obligé (comme pour pycharm) mais sinon ça me gonfle. C’est tellement vrai que parfois je n’installe pas un truc, juste parce qu’il n’est pas dans les repos.

C’est l’une des raisons pour laquelle je n’ai pas installé de firefox 4.0 par exemple.
Sauf que maintenant, il y a un un repo spécial pour firefox 4.0. Du coup, j’ai pu l’installer.

Si vous aussi vous voulez tester firefox 4.0 (et ne vous inquiétez pas, vous pouvez avoir votre firefox 3.6 et votre firefox 4.0) il vous suffit de faire :

  • sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-mozilla-daily/ppa
  • sudo apt-get update
  • sudo apt-get install firefox-4.0
et Op, dans votre menu Internet, de votre menu application, vous avez une nouvelle entrée Navigateur Web Minefield 4.0 (Ou alors en console vous lancez firefox-4.0).
Dernier avantage d’avoir ce petit repo, vous avez des maj de firefox et thunderbird pour le même prix :).

ATTENTION : La version de firefox 4.0 est une version des sources compilée chaque jour (vous aurez donc une update par jour). Il faut donc de les utiliser que pour du test, voir ce que firefox 4.0 a dans le ventre mais pas du tout pour une utilisation ‘pour de vrai’. Voila, vous êtes prévenus 🙂


Source : le Ubunlog

Translate me

Un tout petit billet pour vous faire découvrir une petite application que je viens moi même de découvrir, à savoir Translate me.

En fait translate me permet de traduire des trucs, en utilisant google translate, sans avoir à aller sur google translate (Pour la petite histoire, le développeur de Translate me voulait préserver au maximum la batterie de son portable et donc ne pas avoir à lancer un navigateur à chaque fois qu’il voulait une traduction).

Voilà donc une petite appli toute sympa, en python, qui vous ferra gagner quelques précieuses secondes à chaque fois que vous voudrez traduire un truc (oui je sais, je râle pour quelques secondes, mais c’est une des choses qui me rend le plus fou ça, quand j’attends qu’une page se charge … j’en mordrais mon clavier).

Pour l’installer, rien de plus simple :

  1. sudo add-apt-repository ppa:atareao/atareao
  2. sudo apt-get update
  3. sudo apt-get install translate-me

Sources :

PlayDeb, le repository pour les joueurs

J’ai parlé il y a quelques temps ici de GetDeb qui permet d’avoir un repository de logiciels super à jour pour Ubuntu. Il existe son pendant pour les jeux et c’est playdeb.

Comme Getdeb, vous pourrez ajouter les repos playdeb en ajoutant, dans vos repos :

  • deb http://archive.getdeb.net/ubuntu maverick-getdeb games

puis en ajoutant la clés GPG avec la commande :

  • sudo wget -q -O- http://archive.getdeb.net/getdeb-archive.key | sudo apt-key add –

Et grâce à Playdeb, vous pourrez installer le dernier Alien Arena dont je vous met un petit trailer

Logiciels libre à découvrir (ou à mettre à jour), la hotte du Jmad.

Je me demande parfois quoi faire lorsque j’ai envie de parler d’un logiciel sur lequel je tombe, mais que je n’ai pas envie de faire un billet de 3 ligne. Souvent, je ne fais rien.

Mais là, c’est Noël, du coup, pour une fois je vais faire un billet regroupant plusieurs sous billets.

Rhythmbox, les nouvelles versions.

La dernière version de Rhythmbox n’est pas dispo dans les repos officiels ubuntu. Ce qui est dommage, vu qu’elle corrige une bonne flopée de bug. Mais chanceux utilisateurs, un PPA a été crée spécialement pour.

Un petit coup de

  • sudo add-apt-repository ppa:rjeschmi/rjeschmi-ppa puis de
  • sudo apt-get update && sudo apt-get install rhythmbox

et le tour est joué.

CADuntu a un nouveau nom, LibreCAD

J’ai découvert CADuntu en découvrant qu’il changeait de nom. C’est un logiciel de CAD basé sur l’édition communautaire de QCAD. LibreCAD est donc sensé vous aider à faire des plans, des dessins techniques, etc etc.. Honnetement j’ai essayé de m’en servir pendant 10 minutes, à part faire des cercles et des courbes de Béziers, j’ai pas compris grand chose. Mais bon, au moment où je suis tombé dessus, je n’étais même pas sur de savoir ce que voulais dire CAD…

XBMC

XMBC est un média player et entertainement hub qui a l’air de dépoter grave. XMBC fonctionne sous Linux, Windows, Mac et la Xbox originale. Et vraiment, à voir les captures d’écrans, il donne envie. Bon, je n’ai pas pu le tester parce que les drivers 3D de mon lenovo ont décidé qu’ils allaient se mettre en gréve, mais je ne pouvais pas en parler, pour ceux qui eux, les chanceux, ont droit d’avoir de la 3D sur leur ordis. Et en plus, il y a des repos Ubuntu, Arch, OpenSuse et Mandriva

Synapse, le Gnome-Do killer

j’ai essayé pléthore de lanceur de programme, comme Gnome-Do. Mais au final, après quelques jours d’utilisation, j’y renonçais assez vite pour revenir à la bonne vieille méthode : le lancement par la ligne de commande.

Mais pour une fois, il est bien possible que je change d’avis. Parce que synapse, que j’ai découvert il y a quelques semaines, m’a bien l’air d’être plus qu’un simple gadget.

Pourtant au final, il ressemble aux autres lanceurs.

On le fait apparaître par une combinaison de touche et on tape des bouts du nom de la commande que l’on veut lancer. Il nous propose alors des noms de commandes qui correspondent. Synapse a d’ailleurs deux fonctionnement possible.
En mode réduit, il ne propose qu’une seule commande.
En mode déplié, il propose en plus du choix principal, plusieurs choix possible en fonction des caractères que l’on a tapé et l’on peut naviguer parmi elles pour en sélectionner une.

Mais là où synapse amène un vrai plus, c’est que l’on peut l’utiliser pour lancer des commandes, mais aussi pour lancer des actions précises (Hybernate, stop ou pause la musique) mais surtout, réouvrir les documents que l’on a ouvert il y a plus ou moins longtemps. Pour cela Synapse se branche sur zeitgeist (un super outil GNOME dont je vous reparlerais). Il y a d’autre plugin, comme le plugin dictionnaire pour chercher des définitions.

Tout cela est bien entendu configurable, soit en cliquant sur la petite icône dans la systray, soit en cliquant sur le petit bouton noir, juste à droite de Vidéo dans l’interface.

Une dernière chose, Synapse n’est pas dans les repo officiel d’ubuntu, si vous voulez l’installer il faudra donc faire un petit

  • sudo add-apt-repository ppa:synapse-core/ppa

Wine 1.3.7 est sorti

La nouvelle version de wine est sortie avant hier.

Au menu :

  • Meilleure prise en charge de la zone de notification système.
  • Prise en charge améliorée des programmes d’installation utilisant des assemblies.
  • Nombreuses fonctions msvcrt  implémentées.
  • Un bon gros paquet de corrections dans le support GStreamer.
  • Nombreuses améliorations MSXML.
  • Mises à jour des traductions.
  • une flopée de corrections de bugs divers et variés.

Et pour ceux qui ont une Ubuntu, il y a un ppa spécial ICI. Pour les autres, il y a tout plein de paquet pour tout plein de distrib dans le partie Download du site de Wine.

TrueCrypt et Dropbox

Il y a quelques temps je demandais des conseils sur twitter à prpos de quels services utiliser pour du backup / partage de données ‘dans le cloud’.

J’utilisais alors en effet dropbox de façon épisodique sans vraiment savoir si c’était le mieux. Au final après quelque tests d’Ubuntu One, j’ai finalement décidé de faire confiance à dropbox (et en plus comme ça je peux échanger de manière facile des fichiers avec des gens sous windows.

L’un de mes critères de choix était que le système en question supporte les espaces chiffrés. Ce n’est pas tant que j’ai envie de mettre des données sensibles sur ma partition dropbox, mais bon, il est important que mes billets de blogs déjà publiés ou que mes nouvelles en cours d’écriture ne soient pas lisible par d’autre que moi…:)

Donc je voulais pouvoir chiffrer une partie de la partition expédiée dans le cloud. Avec par exemple TrueCrypt. @brunobord m’avait indiqué qu’il semblait que cela pouvait fonctionner. Et effectivement, après quelque test, j’ai pu valider que cela fonctionnait (sur Ubuntu One aussi d’ailleurs).

Suite à une demande sur twitter (encore), voici comment j’ai procédé.

1- L’installation

J’en profite pour préciser, avant de commencer les choses sérieuses, que nautilus-dropbox est un logiciel libre publié sous licence GPL et que TrueCrypt est lui aussi un logiciel libre, licencié sous la True Crypt licence Version 3.0

1.1- Dropbox

Vous pouvez aller le chercher sur le site web ww.dropbox.com (et vous pouvez aussi me demander que je vous parraine, ça me ferra 250 méga en plus dans le cloud:) )

Vous pouvez aussi directement l’ajouter dans vos repos de distribution, il y a un repo Ubuntu :

  • sudo apt-get update;sudo apt-get upgrade nautilus-dropbox
  • sudo apt-key adv –keyserver pgp.mit.edu –recv-keys 5044912E

ou un repo Fedora :

  • Create a file in /etc/yum.repos.d called dropbox.repo with this text:

[Dropbox]
name=Dropbox Repository
baseurl=http://linux.dropbox.com/fedora/$releasever/
gpgkey=http://linux.dropbox.com/fedora/rpm-public-key.asc

  • Run sudo yum install nautilus-dropbox. It may ask you to confirm a gpg key. Approve and you’ll be good to go.

Si vous utilisez une autre distribution, vous pouvez toujours récupérer les sources et op une petite compilation plus tard vous avez votre nautilus-dropbox.

1.2- TrueCrypt

Une fois dropbox installé, il faut installer TrueCrypt. Rien de plus facile, vous le récupérez sur son site et vous suivez la procédure d’installation.

Arrivé à ce niveau là, vous avez installé tout ce qu’il vous faut. On peut donc commencer à mettre en place les choses.

2- Créer l’espace chiffré.

Bon installer et configurer dropbox s’avère assez enfantin. Je ne vais donc pas m’attarder et je vais passer directement à la création de l’espace chiffré.

Lorsque vous lancez truecrypt, vous tombez sur cette fenêtre.


Il faut, bien entendu cliquer sur create volume qui se trouve en bas à droite (suivez la flèche rouge).


Une fenêtre s’ouvre alors pour vous demander si vous voulez utiliser un fichier qui servira de container à vos fichiers à protéger (il sera monté comme une partition) ou si vous voulez directement chiffrer tout une partition.

Pour notre utilisation vous devez choisir le premier choix soit Create an encrypted file container (logiquement c’est celui choisi par défaut) Et vous n’avez qu’à cliquer sur suivant.

Ensuite il vous demande si vous voulez un volume standard ou caché. Par défaut il est sur standard, je vous conseille de laisser ainsi et de cliquer sur suivant.

Ensuite arrive la fenêtre qui vous demande de choisir l’endroit ou votre fichier sera créé. N’oubliez pas de choisir un répertoire de votre dropbox et de donner un nom intelligent à votre fichier (ici test_blog). Ensuite cliquez Suivant.

Arrive le choix des algos. Lisez les descriptions et choisissez votre préféré. Puis suivant.

On vous demandera ensuite d’indiquer la taille de votre fichier container. Qui correspond à la taille maximale que vous pourrez donc stocker en chiffré. Ne choisissez pas plus grand que 2 giga, votre dropbox est limitée à 2 giga (et le fichier sera tout de suite créé avec sa taille maximale, alors ne choisissez vraiment pas une taille supérieure à 2 giga).

Il ne nous reste presque plus grand chose à faire pour créer notre fichier chiffré. A si, tout de même, à taper le mot de passe magique qui nous permettra de récupérer nos données. C’est l’objet de la fenêtre suivante.

Ensuite, on choisit le format de partition, FAT,Ext2, Ext3 ou Ext4.

On arrive à la dernière fenêtre, il faut bouger sa souris pour générer un random pool (et la bouger un max, bien entendu). Ensuite vous cliquez sur Format et là vous attendez, plus ou moins suivant la taille que vous avez choisi pour votre fichier.

Vous allez avoir une belle fenêtre d’information qui va vous dire que tout est ok puis une fenêtre qui vous propose de créer un nouveau volume ou de sortir. Choisissez Exit.

Et là, tout penaud, vous vous retrouvez sur la première fenêtre !! Tout ça pour ça ??

Mais non, ne vous inquiétez pas, il suffit maintenant de monter votre volume chiffré.

Cliquez sur Select File en bas à droite et allez chercher votre fichier chiffré. Une fois celui-ci sélectionnez cliquez sur Mount tout en bas.

Une belle petite pop-up va apparaître pour vous demandez de saisir votre mot de passe. Faites le.

Et là, miracle, votre fichier est monté comme une vraie partition. D’ailleurs dans nautilus vous le verrez comme une partition.

Vous pouvez maintenant y accéder comme si c’était une clé USB par le répertoire de montage (souvent /media/truecryptNUMEROVOLUMETRUECRYPT) ou par la liste des partitions de nautilus.

Comme quoi, ce n’était pas si compliqué que ça, au final.

Allez, amusez vous bien.

AJOUT ULTRA IMPORTANT.

Comme expliqué sur ce billet fait par monsieur Rangzen , vu comment fonctionne truecrypt et dropbox, vous pouvez de jamais avoir votre fichier container synchronisé. Ce qui est tout de même ballot, il faut l’avouer. Le billet de Rangzen explique comment passer outre en modifiant par un script maison, le timestamp du container, si il a été modifié.

Conclusion Bis

Avec ce problème de timestamp, je me demande vraiment si, dans les cas où c’est possible, il ne vaut pas mieux créer des dossiers EncFS (avec cryptkeeper par exemple) qui comme ils créent un fichier par fichier chiffré contenu dans le dossier, n’ont pas ce problème de timestamp

0 A.D. Alpha 2 dispo pour Ubuntu

0 A.D est un jeux développé par Wildfire Games qui rappellera aux plus vieux d’entre nous des souvenirs plus que nostalgiques … (non je ne pense pas du tout aux premier Ages of Empires, voyons, pas du tout).

Pour ceux qui n’aurait pas encore entendu parler de  0 AD, un petit résumé : OAD est un jeu de stratégie historique temps réel dev par Wildfire. Son éditeur a libéré le code l’année dernière. Mais là ou c’est vraiment fort, c’est que non seulement ils ont mis le code en GPL V2, mais toutes les ressources (sons, graphismes, etc..) sont en Créative Commons BY-SA. Et là, là, moi je dis chapeau.

Et donc, ce beau projet vient de sortir en Alpha 2 (et c’est tout récent, c’est sorti le 19 octobre).

Pour ne rien gâcher, on peut y jouer sous plein de distributions Linux (voir ce lien pour comment l’installer sous 8 distros ou le compiler ou cet autre lien pour frugalware) mais aussi sous Mac ou sous Windows.

Et que bon, il a l’air tout de même très sympa comme jeu. Pas aussi beau que starcraft 2 mais bon, bien plus rigolo (et puis en plus, je suis mauvais à Starcraft 2.. micro management de me…)

Alors amusez vous bien.

http://trac.wildfiregames.com/wiki/LatestReleaseWindows

Montage vidéo sous Linux

Il existe pas mal d’applications pour faire du montage vidéo sous linux. Il y a quelques années, lorsque pour le boulot, j’avais eu un besoin urgent de monter des vidéos, j’en avais testé quelqu’une. Je n’avais pas vraiment été super emballé que ce soit par cinelerra qui me semblait tellement compliqué qu’incompréhensible (j’avais eu l’impression de me retrouver devant l’Emacs du montage vidéo) ou Kdenlive que j’avais fini par utiliser, malgré ses plantages répétés.

La nécessité de monter des vidéos se faisant à nouveau sentir, je me suis remis en quête d’un outil sympa. J’ai arrêté mon choix sur deux possibles Kdenlive et Openshot. En fait les deux outils sont vraiment très similaires. Histoire de vous le montrer, les captures d’écrans que j’ai prise de chacun des deux outils montrent la même chose, le montage de trois morceaux de vidéo (pour la petite histoire ce sont des vidéos de Toad, le jeu vidéo que l’on tente de dev au boulot, quand on a le temps), avec des transitions entre chaque morceau… Vous vous en rendrez compte, on fait difficilement plus similaire.

Similitudes

dans les deux cas vous aurez une fenêtre pour gérer les différents bouts de clip que vous allez monter. Vous aurez également dans les deux cas, sur tout le bas de l’écran les 2 pistes vidéo ainsi que les 2 pistes audios (vous pourrez dans les deux logiciels, rajouter d’autre pistes si nécessaire). Vous aurez aussi le moniteur de projet qui vous donnera une prévisualisation de votre vidéo complète. Et vous trouverez également dans les deux logiciels, la gestion de l’historique de vos actions.

Kdenlive

Comme son nom l’indique, c’est un logiciel ‘KDE’, avec ce que cela implique comme dépendance.  Niveau installation, c’est plutôt facile vu qu’il se trouve être dans les repository kde ubuntu.

Il vous permettra de monter vos films, en mélangeant vidéos, image fixes, textes, et bien entendu piste audio. Il gére un certain nombre de caméscope ce qui peut être sympa. Le nombre d’effet et de transition utilisable est tout simplement hallucinant, bien supérieur à ceux que gère Openshot.

L’interface de Kdenlive est plus customisable et permet d’afficher plus de choses.. Ce qui peut parfois avoir pour effet d’en afficher tellement qu’on s’y perd. Mais bon.

Niveau documentation, par contre, elle n’est pas très fournie. Mais il existe un forum où vous pourrez poser vos questions.

Openshot

Openshot est lui plus un logiciel ‘GNOME’ avec lequel il est pas mal intégré. Il n’est pas dans les repository ubuntu mais vous pourrez trouver le PPA qui va bien sur son site officiel.

Openshot vous permettra aussi de monter des clips de différentes natures, vidéos, images fixes, textes, textes en 3D. Il sera aussi possible d’incruster des sous titres par dessus les clips vidéos et d’utiliser du SVG pour tout ce qui est texte. Les effets disponibles sont plutôt sympa, mais objectivement il y en a moins que dans Kdenlive. L’interface est plus light que kdenlive, moins de choses sont configurable, mais ce n’est pas dérangeant.

La documentation, pour openshot, est par contre très fournie. Avec un gros manuels utilisateur (et une version française) et la aussi un forum. Il y a même quelques petites vidéos.

Conclusion.

Au final, je ne saurais pas lequel vous conseillez. Moi même, je ne sais pas lequel je vais finalement choisir. Kdenlive bien qu’un peu plus difficile à prendre en main est plein de petits trucs qui aident pas mal. Un exemple. Pour, avec Kdenlive mettre une transition (à ce propos, vous devez savoir que pour mettre une transition entre deux clips, il faut que les deux clips soient sur des pistes différentes et que les deux clips se ‘chevauchent’ un peu, regardez sur les deux screenshots pour comprendre), il faut faire un clic droit sur le premier clip pour que le menu contextuel apparaisse, choisir l’option ajouter une transition et choisir sa transition. Mais par contre, la transition se cale automatiquement sur la durée du chevauchement. Plus besoin donc, la plupart du temps, de modifier sa durée. Pour faire la même chose sur Openshot, vous pourrez drag and droper la transition directement de la liste des transitions, sur la piste qui va bien. Par contre par défaut sa taille ne sera pas bonne. Il faut alors cliquer sur l’icône redimensionner et régler la durée de la transition. Quand vous devez monter une vidéo avec 20 transitions, vous appréciez le fonctionnement de kdenlive….

Pour finir, avidemux

Si vous voulez simplement coller des morceaux de vidéos les uns après les autres, ou découper une vidéo en plusieurs, ou enlever un bout de vidéo, il existe un petit logiciel tout simple et ultra puissant qui s’appelle Avidemux. Et en plus, il est dans les repo Ubuntu. A utiliser sans modération.