Miroirs et fumées

Je dois avouer quelque chose. Il y a une époque fort lointaine (5 ans c’est fort lointain nan?) où je n’avais jamais ouvert un Gaiman. Je savais,  d’après les rumeurs, que c’était un excellent auteur de fantastique. Mais je ne l’avais jamais lu. Pourtant il m’avait été fortement conseillé,

Du coup, lors d’une virée à Virgin (oui il y a cinq ans, je fréquentais Virgin), j’achetais trois bouquins du monsieur, Miroirs et fumées, Neverwhere et American Gods.

Je décidais de commencer par Miroir et fumées, me disant qu’il n’y avait rien de mieux qu’un recueil de nouvelles pour découvrir un auteur (et puis surtout c’était un des bouquins que je devais offrir une semaine après à ma sœur). Et puis, argument choc, la couverture me plaisait beaucoup.

Dés la préface, écrite par l’auteur, je fus conquis. La mini-nouvelle cachée à l’intérieur est juste sublime. Gaiman l’avait imaginé pour l’offrir comme cadeau de mariage à un couple d’amis, il ne l’a finalement pas fait. Il aurait du, je la trouve très romantique comme nouvelle.

Quand au recueil lui même, il est vraiment très bon. Composé de nouvelles ‘classiques’, mais aussi de textes très courts (moins de 100 mots) ou de poèmes, il est très plaisant à lire, même si il faut avouer que certains textes sont un peu déstabilisant ou difficile à lire.

La plupart des nouvelles du recueil sont des réécritures de mythes ou récits classiques, comme la première nouvelle qui raconte la quête du Graal façon Gaiman ou la sublime réécriture du conte de cendrillon.

Un bon bouquin donc, mais après avoir lu Neverwhere, dont j’ai parlé il y a peu de temps, ce n’est pas forcément miroir et fumées que je conseillerais pour découvrir Gaiman mais plutôt Neverwhere  qui est a mon sens plus accessible.

L’affaire Jane Eyre

En 2006 (et oui, ça remonte) , pendant les vacances d’été , j’avais acheté pas mal de bouquin, plus qu’habituellement. Parmi eux Thursday Next, Tome 1 : L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde. Pourquoi donc l’acheter ? Je dois avouer que je ne sais plus. La couverture m’avait plus.

Et au final, bien m’en pris, ce bouquin est une tuerie. Je l’ai quasiment lu d’une traite, quelques jours plus tard, dans le train entre 21h et 1h ou 2h du matin (quasiment parce que j’avais lues 20 premières pages avant de m’allonger sur ma couchette de deuxième classe). Comme quoi, les voyages de nuit en train, ça sert parfois à quelque chose.

L’histoire donc. Tout se passe dans une Angleterre décalée ou le grand banditisme sévit dans la littérature (faux manuscrits d’œuvres connues, des œuvres modifiés, fausses suites de classiques), ou les dodos ont été recrées par manipulation génétique, ou la guerre fait rage depuis des dizaines d’années contre la Russie pour une petite péninsule méditerranéenne, ou les vampires, loup-garou existent, ou les gens peuvent parfois, voyager dans le temps ou l’arrêter.
Thursday Next est une agent spéciale. Elle fait partie de OS 27. Opération Spéciale service 27 (il y en effet 30 services d’Opération Spéciale), celui qui s’occupe des malversations littéraires. Son boulot est plutôt tranquille, mais ennuyeux.
Pourtant, elle va se retrouver à poursuivre l’un des hommes les plus recherché du monde, le bandit le plus dangereux qui soit doté de pouvoirs plutôt terrifiant et aussi, pas de chance pour Thursday, un de ses anciens professeurs.
Le vil malandrin en plus, kidnappera Jane Eyre, l’héroine d’un des livres préférés de Thursday. Notre agent secrète devra se débrouiller seule ou presque, pour capturer le méchant, sauvé son héroïne de roman et en plus mettre de l’ordre dans sa vie.

Je ne vais pas en dire plus, j’aurais peur de trop en dévoiler.

Le bouquin est excellent. le rythme rapide, le style léger, drôle, décalé. Les personnages, parfois drôles, souvent touchant, font sourire, mais l’auteur ne tombe jamais dans la facilité et le grand guignolisme. Pour finir, l’intrigue est sympa, prenante et la fin du bouquin arrive trop tôt, trop vite.

En clair, j’ai aimé, je vous le conseille. Lui et toute la série des aventures de Thursday dont les reviews arriveront bientôt ici.

Les disparus de Kristine Kathryn Rush

La première chose qui m’a attiré en découvrant Les Experts récupérateurs, tome 1 : Les Disparus ce fut la couverture. Très cinquième élément (que j’adore), très prometteuse. Le sous titre , ‘Les experts récupérateurs’, a ensuite éveillé ma curiosité. Et voilà, c’était fait, je venais encore d’acheter un bouquin (en fait j’en ai acheté deux, pour pas qu’il se sente seul, l’autre étant Le Faucheur de David Gunn), je devrais vraiment avoir des actions chez la Fnac moi.

Et je n’ai pas été déçu. Au contraire même, d’ailleurs ça m’ennuierait presque, je ne peux jamais faire de review négative .. j’aimerais bien un jour pouvoir écrire une review vraiment bien négative, ça ferrait plus crédible. Enfin .. revenons à nos disparus.

Le livre part dans une direction peu souvent prise. L’humanité a rencontré des races extra-terrestres, plus bizarres les unes que les autres. Mais là où le livre innove c’est dans le traitement des relations entre humanités et ET. Ce n’est pas la guerre interstellaire, ni la paix et l’amour galactique. Non c’est des relations comme entre pays, entre juridictions légales différentes. Il y a des accords strictes qui régissent les différentes façon de juger les différentes espèces. Tout les accords résument à, en gros, une phrase ‘ les personnes sont jugées suivant la loi du pays ou les dites personnes se trouvent’.

Ce qui entraîne de multiples drames lorsque des hommes se rendent sur des planètes extraterrestres et commettent des crimes capitaux sans même le savoir. Surtout que les lois ET sont loin d’être tendre. Vous risquez la mort, le vol de vos enfants ou la torture pour des faits que vous jugeriez insignifiant.

Mais ces accords permettent de vivre en relativement bonne intelligence mais surtout de faire tourner les affaires. Et tant pis pour les dommages collatéraux.

Maintenant que le décor est planté, allons plus en avant dans l’intrigue. Ces bizarres dispositions juridiques ont crées de nouveaux métiers, le premier , les agences de disparitions qui en échangent d’une grosse somme d’argent se charge de vous effacer avant que les polices ET ne viennent vous chercher. Les seconds, les experts récupérateurs, sorte de super détective qui essaient de retrouver les disparus dans certaines situations précises, pour les aider à rentrer chez eux.

Miles Flint, le héros de ce premier tome, et sûrement du cycle, n’est pas un expert récupérateur, ni même un employé d’une agence de disparition. C’est simplement un flic des dômes lunaires qui essaie de faire son boulot. Et ce n’est pas tout les jours faciles, loin de là, surtout quand arrivent, en même temps, plusieurs disparus poursuivis par des ET. Autant de cas qui lui feront prendre conscience de certaine chose ce qui l’amènera à de profonds changements dans sa vie.

Ce premier tome est clairement un premier acte, un tome de présentation avant d’entrer vraiment dans le vif du cycle avec les tome suivant que j’attends avec impatience. Mais même si ce n’est qu’un tome de présentation, il est vraiment intéressant (oui je sais, c’est un adjectif de merde, mais là j’ai pas trouvé mieux)
Donc, clairement, je le conseille (encore une fois… mais quand pourrais-je faire une review un peu négative) et je sens que je vais conseiller tout le cycle.

Premiers retours concernant les jeux google plus

Les jeux google plus ont fait leur apparition la semaine dernière en fin de semaine. Les plus chanceux (ou pas) d’entre nous on pu les tester dés vendredi (voire même jeudi peut être).

La plus grande innovation consiste dans le fait d’avoir mis en place un flux séparé, opportunément appelés Jeux pour les posts (disons plutôt spam) dont les jeux noient habituellement nos TL.

Mais, mis à part cela, que valent vraiment les jeux google plus ?

Pour l’instant, en tout cas pour moi, ils sont au nombre de seize (avec de nouvelles apparitions assez régulière). Je n’ai pas testé les seize, j’ai une todo list un peu trop grande pour ça, mais à partir des 7 ou 8 que j’ai testé, je pense pouvoir donné un premier avis sur la question.

Les jeux se découpent grossièrement en trois types :

  • les puzzle games
  • les jeux de type gestion
  • les autres.

Au niveau des puzzles, on trouve des trucs très classiques, faire des groupes de couleurs de bulles, exploser des groupes de pièces colorées et angry birds. Pour ces jeux là, au niveau interaction sociales avec ses amis c’est super limité. Publier sur ma TL Jeux que vous avez atteint le niveau 42 et gagné le badge vitupérateur de cochons est a peu prés tout ce que vous pourrez faire. Allez, on va rajouter une petite gestion des Highscores entre amis pour faire bien, mais après faut pas non plus pousser mémé dans les orties, c’est du puzzle game que diable, pas du social puzzle game …

Au niveau du jeux de gestion, on trouve un peu tout :

  •  une espèce de Simcity antique (auquel j’ai pas encore joué)
  • Crime City, une gestion de mafia où il faut faire des crimes (ne pensez pas GTA, la faire un crime se limite à cliquer sur le PNJ ou le bâtiment au dessus desquels flotte une flèche verte et op le crime est fait) tout en construisant son quartier QG (une banque, une laverie, une pizzeria, une société de surveillance)
  • Edgeworld, une gestion de base spatiale, un de ceux qui m’a le plus plu parce que je n’ai pas encore ressenti le gap entre joueurs payant / gratuit.. (mais malheureusement au vu des coûts des prochains bâtiments, je sens que je vais bientôt arrêter parce que pas question que j’achète un pack de ressources)
  • une gestion de ville médiévale (à la héros of might and magic). J’aurais bien voulu le tester celui là, mais un plantage de mon plugin Flash en plein tutoriel a fait que maintenant il déconne grave et je ne peux plus finir le tuto)
  • gérer ses héros et son château médiéval dans le monde de Dragon Age, avec une gestion des combats en tour par tour (là aussi à la  héros of might and magic, sauf qu’on ne contrôle que des héros et pas des paquets d’unités)
  • le pire du pire, une gestion de plantation de jardin, faite par un ET, qui m’a saoulé définitivement au bout de 3 minutes. Une horreur.

Sur tout les jeux, on est sur du très basique, type jeux web moyen. Des ressources que l’on peut miner ou qui remontent toute seule dans le temps et une ressource ‘magique’ qui elle ne peut que s’acheter avec des vrais euros.

Et bien entendu cette ressource spéciale permet :

  • d’acheter des items qui vont vous faire gagner plein plein plein de temps (genre un pack d’un millions de ressource min-able (comme que l’on peut miner)
  • refaire le plein de ressources lorsque celles si se reconstituent avec le temps. C’est le cas par exemple dans Crime City
  • d’acheter carrément des items qui sont inachetable avec des ressources normale.

Et bien entendu les items spéciaux engendrent une différence de puissance importante entre joueurs ‘payant’ et joueurs gratuit. Ce qui est gênant pour des jeux multijoueur basés sur la compétition et la confrontation entre joueurs. Parce que par exemple sur Edgeworld, on peut acheté des boosts pour augmenter les dégâts de ses unités ou les capacités tactiques. Embêtant pour du jeu PvP.

Au niveau de l’interaction sociale, c’est bien souvent assez limité aussi. A part publier 3245 trucs par jour à base de ‘j’ai tué le méchant dragon, je suis niveau 42, j’ai construit la quatrième upgrade de mon command center ou forcer tes amis à faire partie de ton groupe (ta mafia, ton groupe de jardinage, etc etc..), il n’y a pas souvent grand chose d’autre. Dans Edgeworld, je crois même qu’à part inviter tes amis à jouer, le coté amis google+ n’est pas du tout pris en compte (bien entendu il y a des guildes mais comme dans tout jeux Web classique). Quelques bonnes idées parsèment pourtant les différents jeux. Dans Crime City, par exemple, vos potes de mafia peuvent par exemple venir dans votre quartier QG et protéger vos bâtiments, ce que vous, vous ne pouvez pas faire.

Au niveau des jeux ‘autres’, je n’ai pour l’instant testé que Wild Ones une espèce de Worms avec des chiens et des lapins. Rien de bien original donc, quelques armes sympa (genre le nid de guêpes, ou ruche d’abeille je sais pas trop) et un mécanisme de jeu qui fonctionne bien, vu que c’est un peu celui de Worms:). La aussi deux types de ressources, des dollars et des biscuits chien. La aussi les même mécanisme que vu précédemment. Mais vu que l’on ne peut jouer, apparemment que soit en entraînement contre le serveur soit contre ses amis il est plus facile de jouer sans désavantage entre les joueurs (comprendre bannir les items boosteurs payants)

Au final, hé ben c’est plutôt décevant. Vous allez me dire pas plus que les jeux facebook. C’est vrai. Mais ce n’est pas une excuse. A part les puzzles games qui bien que d’une originalité proche du néant remplissent bien leur rôle de démons de la procrastination, j’ai bien l’impression que pour l’instant en temps les jeux google plus vont rapidement lasser la plupart des joueurs, surtout des joueurs gratuits entraînant à mon avis, peu de joueurs payant.

Souvenir

Parmi les auteurs dont je suis tout spécialement fan, il y a Dick. C’est vraiment un auteur que j’affectionne tout aussi bien pour ses nouvelles que ses romans ou que les recueils de lettre qui ont été publié (comme la fille aux cheveux noirs).

Quand je suis tombé sur Souvenir, je n’ai donc pas pu résister, je l’ai acheté. Et je l’ai lu, dans la foulée, en moins de 24h.

Souvenir contient sept nouvelles et deux textes théoriques.

Le premier des deux textes évoque le Maître du Haut Château (si vous ne l’avez pas lu, foncez) et le nazisme. Quand au second, il parle de schizophrénie, du livre des changements et de la synchronicité (et aussi de LSD).

Les nouvelles sont :

  • Rajustement (qui a servit de base à une adaptation au cinéma, l’agence avec Mat Damon)
  • Interférence (où l’on retrouvera le plongeur de paycheck)
  • Souvenir
  • Progéniture (une nouvelle variation sur l’enfance et l’éducation des enfants)
  • Sur la terre sans joie (rencontre avec les anges)
  • Etrange Eden (rencontre avec une circé extra terrestre)
  • Le monde de Jon (sur le thème voyage dans le temps)

Elles ont toutes été publiés en 1954, ce sont donc des nouvelles du début de sa carrière (Dick ayant été publié pour la première fois en 52). Pourtant elles portent en elles tout ce qui donne à un texte de Dick, le ‘cachet Dick’.

Si vous aimez ce qu’écrit le monsieur, et comment ne peut-on pas aimer ?, alors n’hésitez pas, il vous faut ce recueil.

Bloody Marie

Cela faisait quelques temps que je n’avais plus mis les pieds dans une FNAC, pour le bonheur de mon portefeuille. Mais là, après midi shopping (et starbuck coffeeeee ouaiissss) oblige, il n’était pas imaginable de ne pas passer quelques minutes à la FNAC. Et pendant que ma chérie et ma fille exploraient le rayon livre pour bébé moi je me pâmais dans le rayon SF / Fantasy.

Et forcément j’en suis reparti avec deux bouquins

  • Bloody Marie de Jacques MARTEL
  • une nouvelle traduction du vagabond de l’espace d’Heinlein (je l’ai déjà lu quand j’étais jeune et innocent, mais dans une vieille trad et je ne l’avais pas dans ma collection d’Heinlein)

Et pourtant j’ai lutté pour ne pas craquer et ne pas acheter Bloody Marie (un bouquin à 19 euros).

Mais plusieurs raisons ont fait que j’étais obligé de l’acheter :

  • le titre : le bloody mary étant mon cocktail préféré avec le martini dry.
  • La couverture juste splendide
  • l’éditeur blackbooks édition que je connais pour leur jdr (et leur défunt magazine) et que j’aime beaucoup
  • le fait que ça soit un bouquin de pirates, qui plus est pirates de l’espace et que je sois complètement fan (un de mes plus vieux souvenirs de lecture c’est Robots d’Asimov et juste après c’est l’île au trésor que j’ai du lire 2 ou 3 fois)
  • le nom de la collection A dé couvert dont le jeu de mot m’a fait rire.

Je l’ai donc acheté.

Et dévoré. (Vu que je l’ai fini ce matin avant de partir au boulot)

Et il y a pas à dire, c’est du grand roman de pirates. Avec les références obligées mais avouées et assumés à l’île au trésor (le bâtiment de Bloody Marie s’appelle le Long John et les personnages savent que cela vient du bouquin de Stevenson).

Avec des personnages haut en couleur, plein de colère ou de fougue. Avec des insultes, des combats,de la douleur, du sang et cette fuite en avant éperdue qui constitue la vie des pirates. Avec des trahisons, des pieds tendres et de vieux loups de mer.

Mais il ne faut pas croire qu’on est dans du roman de pirate de gare. L’univers est très fouillé, les personnages pas forcément tous aussi manichéens qu’on pourrait le penser et il n’y a pas à dire l’auteur a potassé son histoire de la piraterie avant d’écrire.

Le style d’écriture quand à lui est très bien trouvé, un vieux loups de mer qui s’assoit dans un rade miteux et qui se met à raconter une histoire pour qu’on lui paie à boire, chaque chapitre de l’histoire étant entrecoupé par une petite description du conteur qui demande à ce que son auditoire lui paie à boire ou y va de son petit commentaire.

En fait, si vous aimez les pirates, n’hésitez juste pas, vous allez adorer.

…..

‘Nous étions quinze sur le coffre à l’homme mort.’
‘ Yo-ho-ho! Et une bouteille de rhum!’
…..

CSS3 pour les Web Designers

Chose promise, chose du, voici donc ma petite bafouille sur ce joli petit bouquin. Que dire. C’est un bouquin très agréable à lire, qui se laisse découvrir, sans avoir à se forcer.

Et comme il est plutôt court (ce qui peut générer le vieux réflexe du ‘quoi un bouquin si peu épais pour 12 euros, il est doré à l’or fin ou quoi ?’), il se lit même relativement vite. Quelques heures et c’est finit. D’ailleurs je vous conseille de ne pas le lire d’une traite, mais de le lire en plusieurs petites séquences, histoire de vous laisser le temps d’y penser.

Mais peut-être faudrait-il que je parle un peu du fond, au lieu de pinailler sur le nombre de page. Donc, le fond. Alors déjà, attention. Si vous pensez que ce bouquin est un mémento CSS, un précis, sorte d’antisèche géante du CSS3, alors surtout passez votre chemin. Parce que vous serez déçus. Et pas qu’un peu.

Non, ce bouquin c’est plutôt un bouquin d’initiation, mieux de vulgarisation. Mais dans le sens le plus noble du terme. Et si comme moi vous ne connaissez de CSS3 que deux choses :

  • les border radius ou border shadow
  • que ça à l’air trop bien, top moumoute qui roxe des ours

Alors ce bouquin est fait pour vous. Parce qu’il vous prendra par la main, vous ferra découvrir quelques (un bon nombre quand même) des propriétés CSS3, vous expliquera combien bien les utiliser pour maximiser le nombre de navigateur qui pourront les comprendre et vous donnera des conseils sympa.

Pour presque finir, je mentionnerais un dernier point fort du bouquin. Les notes de bas de page. Qui vous donneront une tripoté de liens pour approfondir vos réflexions, vos connaissances. A elles seules les notes de bas de page double la valeur de ce bouquin …

Donc, en conclusion, je ne regrette vraiment pas du tout mon achat. Au contraire même. Et si c’était à refaire, je ferrais encore chauffer ma CB, les yeux fermés. Et je ne peux que vous le conseiller, chaudement. (Mais encore une fois, attention ce livre n’est pas pour toutes les mains. Si vous êtes déjà familliés des CSS3, vous allez vous ennuyer à le lire)

Zodiac

J’ai vraiment découvert Neal Stephenson assez récemment, en lisant Le Samouraï virtuel que ma chérie m’a offert il y a quelques années, pour mon anniversaire. Il faudra d’ailleurs que je pense à écrire un petit truc sur ce bouquin là.

j’avais suffisamment aimé Le Samouraï virtuel pour avoir envie de découvrir un peu plus cet auteur.  Je voulais essayer le cycle du Cryptonomicon. Seulement manque de chance, quand j’avais voulu les commander, Amazon était en rupture. Du coup, je me suis tourné vers Zodiac, avec je dois le dire quelques à priori.

Zodiac, donc.
Le livre raconte l’histoire de Sangamon Taylor, un écologiste activiste, très activiste même, chimiste de talent, presque de génie. Sangamon sévit dans la baie de Boston qui est devenue une vraie décharge. Enfin disons qu’une décharge fait presque réserve naturelle comparée à la baie de Boston. Sangamon est d’après l’auteur lui même, un véritable connard. Cynique, blasé de tout, tombeur de femme, macho, drogué au péroxyde d’azote, parano, un vrai anti-héros. A vélo, en voiture, ou en zodiac, toujours habillé d’un vieux jeans crasseux, il fustige les pollueurs, bouchant des canalisations avec des paniers à salade, utilisant les médias, tandis que les ennuis lui tombent dessus, par bennes entières. Enfin, il faut bien dire que notre Macgyver trash les cherchent à se dresser contre l’état, la mafia, une secte heavy métal et les grands trusts industriels.
Vrai polar, plein d’humour noir, de cynisme, Zodiac est prenant, et même plus que cela. Pourtant au départ, la partie réalisme scientifique me faisait un peu peur, je l’ai dit au départ j’ai acheté Zodiac avec quelques à priori (suffisamment pour l’acheter que 2 ou 3 commandes amazon après avoir avoir découvert le bouquin). J’avais déjà eu des expériences légèrement malheureuses avec des livres ‘Hard Science’ qui en devenaient ennuyeux d’être trop doctes et précis. Là, ce n’est pas le cas. La chimie est présente à chaque page, vu que l’énigme principale que Sangamon devra résoudre tourne autour du PCB (pour ceux qui ne le sauraient pas le PCB c’est l’acronyme de PolyChloro-Biphényle et je met le liens wikipédia, vous n’aurez pas à le chercher comme ça 🙂 ), mais on l’oublie bien vite pour se concentrer sur l’intrique et les aventures du ‘pauvre’ Sangamon.
En fait, je conseillerais Zodiac à tout ceux qui aiment les polar caustiques et noirs, les anti-héros horripilants et en même temps très attachant.
Sans parler que comme le dit amazon (pour une fois je suis d’accord avec eux), Zodiac est au final un bon bouquin pour débuter Stephenson.

Days

Un des nombreux (trop nombreux vu mes relevés bancaires) livre que j’ai acheté lors de mes crises de boulimie FNAC-iesque.
C’est le premier roman traduit en français de l’auteur (James Lovegrove), même si apparemment si j’en crois la quatrième de couv, l’auteur à une jolie bibliographie derrière lui. (D’ailleurs aujourd’hui, il y a eu d’autre traduction du monsieur et je vous encourage à les lire également).

Et je trouve que la périphrase lui va bien.
Mais c’est au départ, surtout, un coup de foudre pour la couverture. Quand je l’ai vu, j’ai su que j’allais l’acheter, sans même savoir ce que je trouverais entre ses pages ..

Et de quoi parle Days ? Pour plagier la 4ème de couv, et utiliser des termes ronflants qui font intelligent, c’est : ‘une satire piquante de la société’.

C’est enf ait l’histoire du premier (et du plus beau) gigastore au monde. Gigastore anglais, bien entendu, en plein cœur de Londres. Gigastore de 7 étages , de, à l’origine, 777 rayons et géré par les 7 fils du défunt Septimus qui créa Days.

Mais Days c’est aussi l’histoire des sept fils retranchés dans leur tour d’ivoire, celle de Franck le fantôme sorte de vigile qui prend les voleurs à la tire sur le fait (et à le droit d’user de son arme si le voleur essaie de s’échapper), l’histoire d’un couple de classes moyennes qui découvrent le Gigastore après s’être privés pendant des années. C’est également l’histoire de la guerre que se livre le rayon informatique et le rayon livre…

Alors effectivement il n’y a pas de vaisseaux spatiaux, pas de pirates informatiques, pas de grands héros, de grandes causes ni de discours vibrants.

Ce n’est en fait que le simple récit de quelques vies et d’une société qui déraille clairement, dont les symptômes de délitement sont mis en exergue par le gigastore.

Mais c’est un livre plus que plaisant à lire, attachant, et que l’on dévore avec plaisir.

(Et cela fait un peu peur de se rendre compte, lorsque l’on se penche plus de 30 secondes sur notre société actuelle, qu’en fait, on en est pas si loin…)

Tron Legacy

C’est assez rigolo, il y a quelques mois, enfin je pense qu’on doit même pouvoir compter en année, quand j’ai appris que Tron legacy allait sortir, la première chose que j’ai dit à ma moitié c’était ‘le jour de la sortie, je serais le premier à faire la queue au ciné pas moyen que je le vois pas aussi vite que possible ce film’

Et puis… et puis les mois passent et les bébés arrivent. Et autant dire que le jour de la sortie, j’étais pas du tout au cinéma. Mais alors pas du tout.

Mais enfin, j’ai fini par le voir ce film. Et donc par pouvoir vous en parler. Mais avant d’aller plus loin, j’aimerais préciser quelque chose. Tron premier du genre a vraiment l’un des films majeur pour moi. Un des 10 films qui ont vraiment été important et que j’ai adoré voir et revoir (parmi les 9 autres on trouvera La guerre des étoiles, StarFighter, Dark Crystal, Wargames, 2001 l’odyssée de l’espace, le cobaye … )

Donc forcément, j’attendais beaucoup de ce nouvel opus.

Et il n’y a pas à dire, c’est un bon film. Agréable à regarder. Bon c’est vrai que le scénario ne va pas chercher bien loin, même pour un disney…

C’est vrai aussi que le passage dans la discothèque avec l’huluberlu aux cheveux blancs est .. comme dire …

Que le saupoudrage de philo zen fait un peu téléphoné. Et que l’histoire avec les ISO voilà quoi ..

Mais ça reste un bon divertissement, avec tout plein d’effets spéciaux très sympa. Et puis les combats de disque et les courses de motocycle, ça ne peut qu’en mettre plein les yeux et être cool.

Mais je ne sais pas, il n’y a pas la claque que ce que le premier pouvait vous envoyer. Il n’y a pas cette nouveauté, ce saut dans la technologie si l’on peut dire qu’il y avait dans le premier. Après tout Tron 1 est passé, Matrix est passé, etc etc … Ce n’est plus aussi renversant qu’avant les histoires de téléportation dans le virtuel.

Du coup, on se retrouve avec juste un bon films d’actions, avec de jolis acteurs, une belle fin et tout plein de bon sentiment. Mais c’est tout. Ça serait suffisant pour un film normal.

Pour l’héritier de Tron… ça laisse un petit goût de déception.

Mention spéciale concernant l’informatique dans le film.

J’ai été relativement étonné de voir que cette partie là était bien traitée, bien loin des élucubrations habituels. Les différents persos font des ps, des kill, des whoami , un uname, etc etc…

Mais tout ce gate lorsque que Sam tente de se loguer sur le PC qui se trouve dans le bureau secret de son père.
Il commence par un login -n root . Ca ne marche pas. Et là il dit explicitement, à voix haute ‘essayons par la backdoor’ Et horrifié, je le vois taper login, puis backdoor, puis entrée…

Et … Et …

Il est logué…

Et là ce fut le drame. Je n’ai cru pas m’en remettre. J’ai même chercher un screen que j’ai trouvé sur ce site) pour vous montrez la chose …

Faerie Thriller

J’ai donc découvert, la semaine dernière qu’il existait une suite à Faerie Hacker (de Johan Heliot), un des romans ‘claques’ que j’ai lu ces dernières années. Aussitôt découvert, aussi tôt commandé.

Après avoir fini Cercle Vicieux de de Mike Carey dans la nuit de vendredi à samedi, j’ai eu le plaisir de découvrir un paquet dans ma boite aux lettres … Et oui c’était Faerie Thriller. Dire que je pensais ne rien avoir à lire du week-end (oui parce que les deux colis que je devais recevoir vendredi, dont un plein de livre.. ont … disparu…. Espérons que c’est le concierge qui les a gardé en oubliant de laisser un mot pour prévenir… espérons… )

Je me suis donc jeté sur Faerie Thriller et entre deux sessions boulot, je l’ai dévoré, le finissant il y a quelques couples de minutes.

Déjà, un bon point, j’adore la couverture. Oui, je sais, la couverture, cela ne veut rien dire. Et parfois même c’est trompeur. On peut passer à coté d’excellent bouquins en se laissant aller à une mauvaise impression donné par la couverture ou au contraire, se faire pigeonner …

Mais bon, c’est toujours un plus quand le flacon est à la hauteur de l’ivresse. Et donc la couverture est vraiment sympathique.

Quand à l’histoire, on retrouve Lil, la fey héroïne du premier tome. On retrouve également le presque dragon Obrasian ou le capitaine de la garde. (Tout petit bémol peut-être, Lil dans mon souvenir du premier épisode, me semblait plus ‘fantasque’, plus ‘tornade ébouriffée et ébouriffante’)

Dans ce tome, pas de déluge de haute technologie, pas d’informaticien et de démon, mais des meurtres horribles, en Faerie et dans le monde ‘normal’. Des meurtres qui semblent reliés….

Va commencer une enquête rebondissant entre Faerie et notre monde, au gré de meurtres de plus en plus étranges…

Si j’essaie de comparer cet opus à Faerie Hacker, j’aurais envie de dire qu’alors que FH (Faerie Hacker, suivez un peu) était bit-lit, FT était beaucoup plus polar et roman noir. Sans d’ailleurs émettre aucun jugement de valeur, vu que je lis des deux types de bouquins.

En tout cas, FT reste toujours autant que FH un plaisir à lire. On est happé par l’histoire, par cette description, à la mode ‘noire’ du monde littéraire, par le mélange entre monde moderne, Faerie et mythologie.

Et puis, il ne sont pas si nombreux, les livres dans lesquels j’apprends des mots (bon peut-être parce que je lis au final très peu de livres français et beaucoup de traduction). Et c’est toujours plaisant de lire un auteur qui manie bien la langue.

Mon seul regret ? Ne l’avoir jamais croisé en vrai lorsqu’il était aux imaginales !!! bouhhh !!! J’aurais pu lui proposer une MadInterview en plus:((

Waylander, T3 : Le Héros dans l’ombre

Le vieux dicton dit qu’il n’y a jamais 2 sans 3. Histoire de ne pas le faire mentir, je m’en voudrais, voici donc la review du Waylander tome 3 : Le Héros dans l’ombre. Il faut vraiment que les … ( je sais pas trop qui en fait ) arrêtent de mettre des Virgin devant mes pas, comment je résiste moi ?

Enfin bon, donc après avoir lu le tome 2 et sachant qu’il y avait un tome 3, j’ai décidé qu’il était d’une importance vitale pour vous, mes lecteurs, que je lise et donne mon avis sur le dernier des tomes de Waylander.

Dans ce tome 3 on retrouve donc…. Waylander et oui, mais c’est tout. Sa fille est installée au loin avec son mari et il vit donc tranquillement, encore une fois incognito, riche grâce à l’argent qu’il a lentement amassé en tuant à tour de bras pendant de longue année.

Il s’est fait construire une espèce de palais comprenant une immense bibliothèque, un hôpital, ou il offre asile et connaissance à ce qui viennent le voir. Mais comme toujours, sinon il ne serait pas Waylander, il n’a pas de chance. Il s’est installé juste à coté des ruines d’une ancienne ville, ville dont les habitants ont été exilés dans une autre dimension il y a quelques milliers d’années et qui ont décidé de revenir et de remettre tout le monde à leur botte. Du coup, par le plus grand des hasards, presque à contre-coeur, et surtout à cause de la colère blanche qu’il lui arrive d’éprouver, Waylander va encore jouer au grain de sable et aider à sauver le monde.

C’est d’ailleurs intéressant de voir comment Gemmel arrive à faire en sorte (c’était déjà le cas dans le tome 2) que Waylander s’engage dans des quêtes ayant pour but de sauver le monde à contre-coeur, sans faire exprès et pour des raisons qui ne sont pas du tout ‘sauver le monde’.