Les jeux que j’ai aimés en 2015

J’ai pas mal testé de jeux cette année. Tellement en fait que j’écrirais un deuxième article spécialement pour les dungeon crawler que j’ai pu tester. Mais parlons pour l’instant des jeux non rogue like qui m’ont fait kiffer cette année.

Invisible, Inc.

J’ai toujours cru que je n’étais pas un mec qui aimait jouer à des XCOM Like. Et puis j’ai acheté et testé XCOM. Et je me suis dit que j’avais été bien bête, parce qu’en fait j’aimais ce style de jeu. Du coup, quand j’ai pu acheter Invisible pour pas trop cher j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai adoré. On retrouve les grands principes d’un XCOM sauf que là on est en mode infiltration. Et surtout il faut gérer les alarmes. Chaque tour finit nous rapproche de la mise en route de l’alarme du bâtiment que l’on essaie de pénétrer. Et qui dit alarme dit avalanche de force adverse. Il faut donc aller vite, mais pas trop sinon ben on fait trop de bruit, on laisse des corps et .. l’alarme se déclenche. Vraiment un vrai plaisir à jouer.

The wolf along us

Un jeu Telltale, dans la lignée des Walking Dead. Mais cette fois dans l’univers de Fables (un comics excellent, avec Bill Willingham comme scénariste et que vous devez lire si vous ne connaissez pas (Il y a aussi des spinoffs centrés sur les personnage féminis fort de la série qui sont paraît-il très bon (dés que je peux, je vais les lire également) ) ). Dans le jeu on va suivre Bigby aka le Grand Méchant Loup, shérif de fable ville qui enquête sur un meurtre bien sordide. Je ne vous en dit pas plus. A part qu’on est sur une ambiance, bien noire, bien moche, bien polar quoi.

Sheltered

Vous connaissez Fallout Shelter ? Ben c’est un peu la même chose mais en mieux. Vous jouez une famille qui se réfugie dans un abri antiatomique après l’apocalypse. Les parents, deux enfants et un chien. Et il va falloir survivre en construisant petit a petit un abri confortable et en accueillant d’autre réfugiés. Mais attention dés que tout les membres de la famille de départ décèdent, même si vous avez un abri plein d’autre gens, vous avez perdu. Au niveau des ressources qui vont vous permettre de survivre, il va y avoir :

  • l’air qui arrive dans votre abri et qui est nettoyé par votre filtre à air
  • l’eau qui est purifié par votre filtre à eau et que vous allez devoir stocker dans l’abri (construisez des bidons!)
  • la nourriture que vous allez devoir trouver dehors
  • l’électricité fournit par un générateur si vous remplissez celui-ci de carburant.

Les actions possibles sont :

  • construire de nouvelles salles
  • construire des objets
  • réparer vos objets
  • améliorer vos objets
  • aller explorer les bâtiments autour pour trouver des ressources.

Les objets que vous allez construire s’usent en effet de manière continue. Si votre douche s’use ce n’est pas forcément très grave, mais si votre filtre à air s’use tellement que votre air n’est plus filtré, alors vous allez commencer à avoir un sérieux problème. Il faudra également gérer les problèmes du aux radiations.
En plus pendant vos explorations vous allez croiser d’autre survivant que vous allez pouvoir recruter, avec qui vous ferrez du commerce ou contre lesquels il faudra vous battre.

Le démarrage du jeu est assez dur. Si on ne fait pas attention, on perd assez rapidement. Mes trois premières familles n’ont pas vraiment eu de chance. Ensuite les choses sont plus simple et le stress de la survie diminue un peu. Sur ma partie actuelle, j’ai une vingtaine de survivant dans mon abri et j’en suis à quasiment 200 jours de survie. Ma partie en cours est devenu une lente routine apaisante. Réparer les objets, partir en exploration, construire des frigos et des bidons d’eau, un lent cycle reposant entrecoupé par les moments de stress quand mes explorateurs sont pris dans une altercation et que j’ai peur pour leur vie (les grenades ça sauve des vies de survivants!).

Pillars of Eternity

Après mon expérience un peu mitigé avec Divinity Original Sin, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Pillars. Et ben j’ai tout simplement adoré. Alors on est sur du jeux bien plus classique. Mais l’histoire est efficace, les interactions entre pnj intéressantes, le système de combat est un peu brouillon (pourquoi un système en temps réel avec une pause active au lieu de vrai tour par tour??) mais efficace. Et puis le friendly fire, j’ai beau pester dessus en jeu, mais c’est fun quand même. Et surtout, surtout, il y a du housing ! On peut reconstruire sa jolie forteresse et même si on a pas vraiment de choix à ce niveau là, une fois totalement construite, la forteresse est la forteresse, ben c’est tout de même très fun (surtout si comme moi vous adorez tout ce qui ressemble à du housing).

Terraria

Un peu comme un Minecraft mais en 2D et avec de gros Boss qu’il faut vaincre (et ce n’est pas forcément facile). L’étendue des possibilités est assez gros. Pas mal de biome différent à découvrir et de boss à vaincre. Bon après il faut aimer grinder avec une pioche pour creuser des trous dans le sols. Mais c’est un jeu d’exploration craf assez fun. (Et ma fille adore alors … )

Life is Strange

Je l’ai gardé pour la fin parce que c’est juste la claque de l’année. Voir même de pas mal d’année. Je ne sais pas quoi écrire pour retranscrire combien j’aime ce jeu. Combien y jouer fut une expérience que dont j’ai savouré chaque instant. J’aime le scénario, les personnages, les mécaniques superbement intelligentes. L’intrigue m’a pris dés la première seconde et ne m’a jamais lâché. Rarement j’ai autant été immergé dans une histoire et je me suis autant identifié à un personnage principal. J’y ai joué intensément, entrant parfois tellement dans l’histoire que dans certains moment de stress, j’en oubliais d’utiliser les mécanismes de retour dans le temps du gameplay.  Alors qu’il m’arrive assez souvent dans les Telltale de reprendre une sauvegarde pour vérifier des embranchements de scénarios, histoire d’optimiser un peu les choses, là, ça ne m’est jamais venu à l’idée tellement j’étais juste dedans, tellement Max me semblait vivante. Si vous n’y avez pas joué, alors n’hésitez pas. En plus il est en solde sur Steam pendant encore quelques jours. Je ne sais pas si vous aimerez autant que moi, mais je suis quasiment sur qu’au minimum, vous ne regretterez pas votre achat.

Enfance et informatique

A la maison, il y a un certain nombre d’écran, PC , tablette, téléphone. Ma fille a donc très logiquement assez rapidement mis la main sur assez rapidement.

Les trucs tactiles

Téléphone et tablette à interface tactile n’ont rapidement plus eux de secret pour elle. Elle s’en sert majoritairement pour jouer, y compris parfois à des jeux pour grand (elle a fini Monument Valley il y a 2 jours) et un peu pour regarder des dessins animés (c’est assez nouveau comme pratique pour elle et c’est très encadré pour pas qu’elle ne passe trop de temps passive). Elle y a des jeux vraiment jeux, des jeux éducatifs et des jeux plus en mode tamagochi. C’est d’ailleurs assez fou le nombre d’achat in apps qu’il y a dans les applications « gratuites » pour enfants. De partout tout le temps.

Un vrai ordinateur

Ca m’ennuyait que la seule expérience d’interraction qu’elle avait avec du matériel informatique soit une expérience tactile. Je réfléchissais depuis quelques temps à lui faire utiliser un clavier et une souris. Cet été, j’ai sorti un de mes vieux portables du grenier et je lui ai donné (un gros et vieux Dell 17 pouces, qui pese une bonne grosse tonne). Au départ j’étais parti pour lui installer une distribution spéciale enfant, mais après plusieurs tentatives infructueuse d’installation (que ce soir Doudoulinux ou autre d’ailleurs), j’ai finalement changé mon fusil d’épaule. Une bête Ubuntu avec Unity et seulement les icônes qui lui conviennent et ça roule. Elle utilise massivement Gcompris, un logiciel de planétarium pour voir les étoiles et une espèce de Paint qu’elle lance à travers Gcompris. Pour la rendre totalement autonome j’ai configuré la ubuntu en auto-login et je lui ai expliqué comment éteindre le PC. Par contre Gcompris et les autres suites ludiques pour enfant sous linux ont tout le même un look assez horrible années 80. Alors oui ça fait le job. Mais bon, quand je vois la différence entre Gcompris et ses application Ipad …

Console

Depuis un peu moins d’un an, on a rebranché la WII. Mario kart mais surtout WiiFit ont un gros succès. En plus, on fait d’une pierre de coup, elle s’amuse, développe un minimum tout ce qui est équilibre et agilité et se dépense un max en se tapant des gros fous rires.

Le Pair Gaming

Même si je ne suis plus un gros joueur, je continue à passer un certain nombre d’heures à jouer sur mon PC. Bon bien entendu, je ne joue à Rust ou à CS:GO que quand elle n’est pas devant mon écran (donc en fait la nuit), mais depuis pas mal de temps maintenant, on pratique ce que j’appelerais du Pair Gaming. Ca me permet de partager avec elle des moments de complicité tout en lui faisant découvrir des trucs. Mais qu’est ce que le pair gaming ? C’est tout simple, elle s’assoit à coté de moi et soit :

  • me dit ce qu’elle pense que je dois faire
  • fait la voix off et raconte ce qui se passe
  • m’alerte sur les problèmes qu’elle détecte

Alors bien entendu cela demande de choisir avec soin les jeux auxquels on pair-game. Et aussi parfois de modifier un peu le sens de ce qui se passe à l’écran. Petite liste de quelqu’uns des jeux avec lesquels on s’amuse.

On a commencé avec Don’t Starve. Je n’y joue qu’avec Wendy et Willow (bon et parfois Wickerbottom). Donc c’est devenu le premier ‘jeu avec la petite fille’. Je lui ai expliqué les règles et elle a commencé par faire la voix off puis rapidement elle a pris un rôle plus actif en me proposant quoi faire, ou aller etc .. Par contre la mort des personnages c’est transformé en ‘elle est vraiment très très fatiguée, elle fait dodo’.

Terraria (renommé la petite fille qui explore) a aussi un certain succès depuis qu’on y joue.  Là on joue complètement en binome. Pour l’exploration, elle me dit quoi faire, ou aller et je me contente de suivre ce qu’elle me dit. Je m’occupe de construire les maisons pour les PNJ, on les meuble ensemble. Là aussi petite explication de texte, les zombies veulent nous prendre nos sous (vu que des pièces tombent à chaque fois par terre) et on ne les tue pas, on les renvoie dans leur maison pour qu’ils arrêtent de vouloir nous prendre des sous.

Pas mal de jeux de plateforme ‘retro’. On joue à un peu tout tant que c’est plus de l’exploration, habileté que du bourrinage, tir partout. You have to win the game nous a fait quelques heures, mais sans plus (ni elle ni  moi n’avons accroché). Life of Pixel (renommé le jeu du carré vert) est plutôt très sympa. On y joue un gros carré vert (ou monochrome) qui doit récolter des diamants avant de trouver la sortie pour passer au niveau suivant. Chaque monde que l’on traverse correspond à une vieille console. Atari 2600, Commodore, NES, SNES, etc … Je tiens la manette elle me dit où elle pense qu’il faut aller, quand il faut sauter sur les plateformes, les danger qui arrivent (Attention les piques papa!), etc .. Et elle rit beaucoup parce que je me plante souvent.

Récemment je me suis mis à jouer à Kingdom (renommé le jeu du roi et de la reine), elle m’alerte de la nuit qui tombe, des monstres qui arrivent, des pièces par terre et me demande tout le temps de construire un château plus gros :).

Séries de fin d’année

Vous êtes peut-être déjà en vacances, ou alors vous allez peut-être enfin pouvoir lâcher le boulot d’ici quelques jours. Et peut être que vous êtes du genre à regarder des tonneaux de série pour vous aérer le cerveau. Si c’est le cas voici une petite liste de séries à regarder ou pas.

Blindspot : Une femme est retrouvée dans un sac, nue sur Time Square. Elle ne se souvient de rien, mais elle est quasiment totalement recouverte de tatouage. L’un d’eux est le nom et le matricule d’un  agent du FBI. Notre Jane Doe sera donc prise en charge par le FBI et les aidera dans leur enquêtes, qui quasiment toute auront un rapport avec les mystérieux tatouages. (oui parfois le passage à ‘consultant du FBI’ est un peu rapide … ). Ca vous donnera 10 épisodes à regarder tout de suite, pour la suite il faudra attendre fin février. Perso j’ai bien aimé.

Limitless : La série tirée du film. Une drogue qui fait qu’on utilise 100 % de son cerveau. Le héros, un jeune adulte qui n’est pas vraiment sortir de l’adolescence et qui vivote dans son coin va se retrouver en possession de celle-ci. Il va alors devenir, pendant 12 heures, l’homme le plus intelligent sur Terre. Et comme il est accusé du meurtre de l’ami qui lui avait donné le merveilleux cachet, être super intelligent lui sera bien utile pour éviter la prison.  Une fois cela fait, il devient un ‘consultant pour le FBI’. Bon c’est un peu plus complexe que cela (mais je ne veux pas spoiler). La série est pas mal, la aussi, je conseille. 11 épisodes pour tout de suite, retour de la série le 5 janvier.

Jessica Jones : l’une des dernières nées de NetFlix. Je parlais de Hardboiled sur la critique Starwars, là on est en plein dedans. Un gros gros coup de cœur de mon coté. J’ai regardé la totalité de la série, en moins de 3 nuits. J’avais aimé Daredevil mais j’ai carrement ultra adoré Jessica Jones. Si vous ne devez regarder qu’une série pendant les vacances, c’est une excellente candidate.

Minority Report :  Encore une série tirée d’un film, qui prend la suite du film pour être exact. Un des trois précog va revenir en ville pour aider la police et tenter d’éviter les meurtres qu’il voit pendant ses visions. La série a été annulé après 10 épisodes, mais avec une « vraie » fin. Pas mal, mais vraiment sans plus. Si vous n’avez rien à voir de mieux, pourquoi pas.

MR .Robot : Si vous ne l’avez pas déjà vu, c’est le moment. Regardez là. Re regardez là. Une grosse claque. Une réussite totale. Et pour une fois, une série qui parle d’informatique sans partir dans des délires débile (oh oui Scorpion je pense à toi) .

The Expanse : La série débute a peine. Seulement trois épisodes mais pas de coupure de Noël. Enfin une série de SF qui semble prometteuse. Le système solaire est quasiment totalement colonisé. On est en pleine guerre froide entre la Terre et Mars tandis que les gens de la ceinture d’astéroides se font exploiter en mode dindons de la farce. Une femme disparaît, jeune et fille d’un très très riche papa, un flic à moitié ripoux doit la retrouver, que l’aventure commence. Des personnages intéressant, tout en ombres et en contradiction, un univers qui a priori est bien foutu, j’ai de grand espoirs pour cette série.

SuperGirl : 8 épisode, reprise début janvier. L’histoire de la cousine de superman arrivée 20 ans après lui et qui se lance dans la carrière de super héroine. Des sidekicks plutôt ridicule (en tout cas pas très futé quoi), mais par contre un personnage principal (et surtout le personnage de sa boss) vraiment bien foutu. Rien que le personne de Cat Grant (joué par Calista Flockhart, oui oui … Ally McBeal) fait que je regarde cette série.

The Librarians : Revoila la saison 2. L’année dernière pour Noël, j’avais découvert la première saison de cette série totalement kitch / ridicule. La saison 2 est là. Déjà 9 épisodes et une fin de saison le 27 décembre avec le 10ième. Si vous aimiez Xena , Hercule et autres séries du même style, vous aimerez. Sinon, passez votre chemin.

Scorpion : La saison 1 était une vraie daube. La deuxième est ‘encore mieux que la première saison’ de ce point de vue là. En fait, cette série est tellement totalement ridicule que ca en devient un chef d’oeuvre de nanardise. Histoires, personnages, tout est caricatural. Attention cependant. Parfois, les techniques utilisés dans les épisodes ont l’air complètement fumées, mais en fait elles existent (ou à peu prêt). Ne vous prenez pas la honte à la machine a café en vous moquant des scénaristes qui inventent de la merde sans vérification. Parce que par exemple, oui on peut utiliser le wifi pour voir à travers les murs (en tout cas le MIT y arrive). En tout cas, ne perdez pas votre temps à part si vous êtes fan de nanard ou si vous avez des insomnies que vous voulez meubler.

Quantico : déjà 11 épisodes, reprise en mars par contre. Le plus gros attentat depuis le 11 septembre a lieu à New York. (Grand Central est réduit en cendre). C’est un des membres de la dernière promotion d’agent du FBI qui a fait le coup .. mais qui ? Entre complots, course-poursuite, mélange entre les flashback à Quantico et le ‘maintenant’, il n’y a pas de temps morts et beaucoup de rebondissements. Bien que tout les membres de la promo aient l’air d’avoir beaucoup trop de secrets et de zones d’ombre pour ‘des gens qui ont passé les filtres pour devenir agents du FBI’, la série fait son effet et accroche le spectateur. En tout cas, moi elle m’accroche.

Into the Badlands : Un futur quasi apocalyptique (qui a dit Fallout), des seigneurs de guerre (des Barons), des armées à leur bottes et beaucoup beaucoup de kung-fu. J’ai vu les trois premiers épisodes sur les six sortis (je ne sais pas si il y en aura plus), mais je n’accroche pas vraiment. Je ne suis pas vraiment un fan de film de kung-fu et l’histoire n’est pas assez développée / accrocheuse / intéressante pour que je continue.

The Man in the High Castle : Je suis un Fan de Philip K. Dick. Quand j’ai su qu’il y allait avoir une adaptation en série du maitre du haut château, j’étais totalement surexcité. J’ai adoré le premier épisode mais quelques avis négatifs sur la suite ont fait que je n’ai pas encore regardé la suite….

The Booth at the End :  Une « vieille » série de 2010. Un décor minimaliste, la dernière banquette d’un Diner. Et il ne s’y passe rien, rien à part des dialogues entre l’homme toujours assis sur cette banquette et celles et ceux qui viennent le voir.  L’homme écoute les souhait des personnes qui viennent le voir. Il promet de les réaliser en échange d’une simple action. Si l’action est faite, le souhait se réalisera. Au niveau des souhaits, tout y passe, le jeune père qui veut que son fils guérisse de la leucémie, guérisse, la none qui veut entendre Dieu à nouveau, la jeune femme qui veut devenir plus belle, etc .. Au niveau des tâches à faire pour que les actions se réalisent, là aussi, il y a de tout, faire exploser une bombe, tuer une petite fille, tomber enceinte, faire sortir un reclus de chez lui …. Il n’y a que 5 épisodes de 23 minutes chacun. Je les ai regardé d’une traite. Cette série est pour moi une merveille tout simplement. Il y a une saison 2 que je prévois de me regarder, la aussi d’une seule traite.

Le réveil de la Force, mon avis

ATTENTION : Je vous préviens tout de suite, je vais spoiler et pas qu’un peu. Un maximum en fait. Donc ne lisez pas la suite si vous n’avez pas vu le film. Voila vous êtes prévenus.

Toujours là ? Alors c’est parti pour mon avis.

Pour commencer, un peu de contexte. Je l’ai vu jeudi 17 dans une assez petite salle, en mode 3D plus VOST. J’attendais beaucoup de cet épisode 7. Parce que les 1, 2 et 3 furent un vrai choc. Alors que j’espérais avoir la chance de vivre ce que je n’avais pas vécu pour le 4,5,6 parce que simplement je n’étais pas né pour le 4 et trop petit pour les autres, j’ai juste eu le droit de me faire saccager mes rêves, voler cette sensation de vivre la (re)naissance d’un événement culturel important, de pouvoir dire «j’y étais ». Pour l’épisode 1, je suis allé le voir des le premier jour, en faisant la queue pendant je ne sais ps combien d’heure. Je me souviens du cinéma où c’était, de la salle où c’était, des gens avec qui j’étais. Il s’en est fallu de peu que j’y aille costumé … Et puis voilà. Le drame, le gouffre, l’incompréhension.

Autant dire que pour cet épisode 7, j’avais donc beaucoup de crainte. Parce que bon, Disney … parce que bon .. on fout à la poubelle tout l’univers étendu (et je suis très très fan des bouquins de Zahn) Et puis JJ Abrams, il a pas fait que du bon quoi …

Mais d’un autre coté j’avais tellement envie que ça soit bien. Que cette fois, cette nouvelle trilogie ne rate pas son rendez-vous.

Et puis le film a commencé. Cette scène d’ouverture, toute en retenue, sans des fucking effet de spéciaux et des personnages à grande oreille ridicule. Un ombre, deux vaisseaux, la musique. J’en ai les larmes aux yeux. En me disant que c’était bon. En appréciant la 3D, pour la quasi première fois.

Et puis le film continu. Et là, ça se gâte. Donc en bon aigri qui pense que c’était mieux avant, je vais lister tout ce que je n’ai pas aimé dans l’épisode 7.

Tout d’abord, mais bordel où est passé le rythme lent de la première trilogie. On est dans un Star Wars, pas dans un Fast and Furious. J’avais l’impression d’être dans une session de PMT [Porte – Monstre – Trésor pour les noms rolistes qui me lisent] dopé à un truc vachement puissant. Situation de conflit, héros la résolvant sans soucis, loot du trésor, nouvel situation de conflit et on reprend la boucle.

Il n’y a plus de temps mort, plus de mise au tapis des héros, rien qu’une suite de problèmes résolus sans presque transpirer. Rey est enfermée , mise à la question, elle vient de découvrir que la Force existe pour de vrai et … Op elle prend le contrôle d’un esprit d’un Stormtrooper comme si elle était une Jedi confirmée. Ce que j’aimais dans les vieux c’est qu’au final Luke gagne pas parce que c’est le plus fort, mais parce que c’est le plus résistant. Il n’arrête pas de se prendre des coups, il n’arrête pas de rater, mais a chaque fois il se relève, prêt à prendre le prochain coup et à se relever, encore et encore. J’aimais cette composante Hardboiled qui n’existe plus du tout. On est passé de Ken Bruen à Horatio Caine …

Ensuite le fan service. Ok, c’est rigolo 2 secondes. Mais perso cela me rappelle juste que je suis en train de regarder un film. Ca casse l’immersion. Voir Han Solo (avec limite un clin d’oeil pour la caméra) demander, lorsqu’il faut trouver un endroit ou poser un otage si il n’y a pas une collecteur d’ordure, c’était juste trop.

Enfin le méchant. Nan mais what quoi. Il ne lui manquait qu’une bonne grosse acnée pour être parfaitement dans le ton. Une espèce de d’ado qui fait ben justement, une bonne grosse crise d’ado. Aucun charisme, aucune « méchantitude ». Alors oui il tue son père. Mais que d’atermoiement. Et puis même ça, même l’assassinat de son père, on a l’impression qu’il n’y arrive que parce que son père lui dit que ce n’est pas grave, que quoi qu’il arrive, il sera toujours son fils chéri…. Et puis niveau capacité Jedi, autant Rey elle gravit les échelons de l’apprentissage de la force super vite autant lui a priori, c’est le cancre de l’académie Jedi. Un petit combat au sabre contre un ancien stormtrooper qui touche un sabre laser pour la première fois de sa vie et … rien. Je n’ai rien contre Finn (bon son retournement de veste est un peu, comme le reste, expédié en mode vitesse lumière, T0 je suis un méchant stormtrooper, T0+2 seconde, op je suis un rebelle qui ne cautionne pas ce que fait le Premier Ordre), mais ne pas se faire couper en tranche à plancha en combat singulier avec le grand méchant c’est un peu .. Embarrassant pour le grand méchant on va dire.

Mais malgré tout ça. Malgré tout ce que je viens de raler, j’ai adoré être dans cette salle de cinéma. Et en sortant, j’avais la sensation qu’enfin, enfin, j’avais vu un vrai Starwars au cinéma. Alors oui, j’en attendais beaucoup plus. Oui, j’avais parfois l’impression de regarder un Fast and Furious ou un Marvel. Oui j’aurais aimé que ça ressemble plus à ce qui j’espérais, ce que je pense, moi, être un Starwars.
Mais d’un autre coté, on en revient à ce qui fait que j’aime Starwars. Un space opera, une quête iniatique (même si pour l’instant elle n’est pas vraiment éprouvante), une histoire de famille. Et des effets spéciaux qui passent au deuxième plan. Cette fois, on n’a pas l’impression de regarder des gens perdus devant un fond vert.

Mention spéciale pour la fin du film. Cette dernière scène sans parole, sans mouvement, prenant enfin le temps de la lenteur, offrant tellement d’ouverture pour l’épisode 8. La meilleure des façon de conclure cet épisode.