Divinity : Original Sin, premières impressions

Disclaimer : j’écris ce billet après 13h de jeu à peine. C’est donc un retour sur le début du jeu. Peut être que mon avis changera d’ici à la fin du jeu, si nécessaire j’amenderais alors ce billet.

J’ai toujours été un joueur aimant les RPG ou rpg-like. Mon panthéons des jdr est composé pêle-mêle de Daggerfall, la série des Ultima, Fallout 1, les Dungeons Masters (oui ok c’est pas trop trop des rpg), les Baldur’s Gates et les Neverwinters.

Dragon Age 1 m’avait bien plu (je n’ai pas du tout joué au 2). J’ai arrêté les Elders scrolls après Morrowind et le jdr Shadowrun même si il est agréable n’est pas transcendant.

Mais j’avais une grosse envie de tester Divinity (et wasteland). Il se trouve que j’ai eu la bonne surprise de le recevoir en cadeau steam d’avant noël (merci poto) et que j’ai pu jouer un peu avant de partir en vacances (ben oui windows only).

L’intrigue est classique, on joue une paire de héros (des traque-sources) qui doivent résoudre une sombre histoire de meurtre qui potentiellement implique une magie maudite la magie de la Source. Ils se retrouvent dans à Cyseal une citée qui en plus d’être attaquée par des morts vivants est assiégée par des Orcs. Autant dire que ce n’est pas la fête tout les jours.

Bon bien entendu il y a en plus de cette quête principale une palanquée de quête secondaire plus ou moins fun et originale (ca va du classique retrouve mon frère parti à l’aventure jusqu’à jouer les entremetteurs entre deux chats).

Maintenant quel est mon avis sur le jeu ?

Il y a des choses que j’aime beaucoup :

  • la façon très oldschool de voir les choses. Très peu d’aide pour les quêtes par exemple, pas de marqueurs partout sur la carte pour indiquer les endroits ou aller par exemple. Pour le craft, on trouve des livres de recettes qui sont ‘réalistes’, mais qui ne donne pas directement des recettes toutes prêtes en mode blueprint. De la même façon il faut découvrir par soi même qui et où sont les gens qui vont nous vendre des livres de compétences.
  • la façon de résoudre les conflits non armés. Que ce soit entre vos deux personnages principaux (qui peuvent être en désaccord) ou quand vous voulez convaincre / intidimider / séduire un PNJ. Un minijeu de pierre/ciseau/feuille est alors lancé, le premier des deux personnages en conflit à gagner suffisamment de round (chaque round gagné rapportant X points, X étant la valeur de la compétence utilisée pour résoudre le conflit (raison/intimidation/etc ) remportant l’épreuve.
  • Les quêtes en temps limités que du coup vous pouvez rater si vous n’allez pas assez vite au bon endroit (par exemple vous pouvez aider à éteindre un feu qui ravage un bateau, si vous n’y allez pas assez vite, ben le bateau coulera, et zou, plus de quête.
  • les quêtes que l’on peut ne pas réussir à compléter, parce qu’il fallait résoudre un conflit (par exemple intimider un pnj) et qu’on a raté l’épreuve shifumi.
  • Le fait que l’on puisse offrir/vendre/acheter à tout les pnj que l’on croise. Parfois ils n’ont pas d’argent donc on peut rien leur vendre, parfois ils n’ont qu’une pomme à vendre (voir rien). Mais on peut toujours lancer une discussion et voir ce que l’on peut vendre / troquer.
  • Les combats en tour par tour. J’aime le tour par tour pour les jdr. Je déteste le temps réel ..
  • Le parti pri de ne pas avoir de classe de personnage.
  • Le fait de combiner les sorts ou d’utiliser des éléments du décor. Par exemple je peux lancer un sort d’huile qui va créer une grosse flaque d’huile sous les pieds des adversaires et les ralentir puis je pourrais lancer un sort de boule de feu pour enflammer le tout (ou utiliser une flèche enflammée). Mais je peux aussi faire exploser un baril d’explosif avec ma boule de feu, ce qui augmentera d’une façon sympathique (enfin pas pour ceux proche du baril) les dégâts faits.

Mais il y aussi des choses que je n’aime pas :

  • La partie combat se veut être difficile. Pour réussir certains combats important pour l’avancée de l’histoire, il faut non seulement la jouer finement au niveau stratégie mais il faut aussi avoir un level minimum sous peine de se faire totalement rouler dessus. Et ce niveau minimum pour l’avoir il faut valider quasiment toutes les quêtes secondaires et nettoyer tout les monstres pour engranger l’expérience. Ce qui a tendance à pousser à la chasse à l’XP plutôt que prendre les décisions en accord avec la façon que l’on a de voir ses personnages (exemple, à un moment on rencontre une guilde de rigolos, des vantards pédants qui ne font que parler, parler et ont l’air d’être totalement incompétents. Ils nous font l’honneur de nous proposer de rentrer dans leur guilde. Si on accepte, on gagne une quête secondaire. Personnellement j’ai refusé, je ne voyais pas mes personnages, un mix entre détectives et inquisiteurs dire oui à une intégration dans une guilde de brasseurs de vents. Mais j’ai du coup perdu de l’xp, ce qui m’a pénalisé pour la suite).
  • Faire avancer les quêtes à travers les dialogues avec les PNJ peut parfois être infernal. Vous venez d’avoir une avancée majeure dans une quête secondaire, vous allez voir le pnj qui va bien et il faut passer par plusieurs enchaînement de dialogue précis pour avoir enfin la possibilité de lui parler de la quête qu’on vient de finir. Sans qu’il n’y est aucune logique. Alors que cela devrait être le premier truc dont le pnj en question devrait avoir envie qu’on parle.
  • La course à l’xp influe aussi sur la façon de construire son personnage. Le don pour parler avec les animaux est du coup un must have vu qu’il permet de débloquer les quêtes secondaires données uniquement par les animaux.

Au final, j’accroche beaucoup à Divinity. C’est même un très très bon jeu. C’est dommage que certains points viennent un peu gâcher l’expérience globale, parce que sans ces petits points noirs Divinity aurait à coup sur trouvé une place dans mon panthéon des jdr. Enfin, ne vendons pas la peau du rpg avant de l’avoir fini …

Lectures et visionnages de fin d’année

Traditionnellement, les vacances de Noël sont l’un des rares moment(à priori le seul depuis 3 ans où je prends quasiment pas d’autre vacances qu’à ce moment là) ou je souffle un peu. Où je tente d’oublier responsabilités, soucis, problème pour pouvoir repartir dans les meilleurs conditions possible pour une nouvelle année.

Du coup, c’est un moment où je dors assez peu mais où je lis / regarde beaucoup de choses, surtout les 3 ou 4 premiers jours ou je déconnecte vraiment complétement. (Avant j’apprenais un langage de programmation à chaque fois mais depuis quelques années, ca m’attire plus autant).

Pour une fois, je me suis dit que j’allais faire un billet (que j’éditerais si nécessaires) pour lister certaines de mes lectures / visionnages.

Alors commençons …

Livres

L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman

C’est l’un de mes cadeaux de noël. Comme je suis un fan inconditionnel de Gaiman, je l’ai fini en moins de 24h. Et j’adore. Gaiman a une façon unique de raconter, une manière d’écrire de la prose de manière si poétique et si magique que le simple récit d’un repas ou d’un petit déjeuner devient quelque chose de féerique. Ici, le héros revient dans son village natal pour un enterrement. Et il se retrouve plongé dans son enfance et ses souvenirs de sa septième année. J’ai dévoré chaque page du livre. Et qu’en j’ai fini par arriver à la dernière, j’aurais voulu qu’il en reste encore. Alors oui je suis un fan. Oui j’adore chacun des livres que Gaiman a écrit. Et oui je trouve qu’en plus la période de Noël est parfaite pour lire des histoires de fées et de magie. Mais n’empêche que le livre est vraiment bien et que je vous le conseille. Et puis sa douce simplicité était reposante, agréable à lire. Des méchants vraiment méchants, des gentils qui le sont sans arrière pensées, des puissances qui nous dépassent et que l’on croise sans vraiment les comprendre. Le tout saupoudré de bon sens enfantin, ce bon sens qu’il est si triste de perdre quand on devient adulte.

Le Protectorat de l’ombrelle tome 1 , 2 et 3 de Gail Carriger

De la bitlit dans le londre du XIX siécle, ce n’est pas si commun. Suivre les aventures d’une vieille fille (bon elle a que 26 ans mais bon on est en pleine époque Victorienne) sans âme qui se mesure à des loups garoux, des vampires et des scientifiques fous en utilisant son ombrelle ça l’est encore moins. Autant j’avais débuté la lecture du premier tome comme on lit un roman de gare, pour simplement passer le temps, faire une pause entre deux lectures plus sérieuses, autant j’ai rapidement été pris dans les filets de l’auteure. Les multiples clichés de la bit-lit sont repris et détournés avec goût, le scénario est loin d’être ridicule et les personnages sont très attachants. Une bonne surprise qui va me faire continuer à lire les prochains tomes du cycle.

Séries

La série la plus kitsch de 2014 : The Librarians

Vous vous souvenez les séries des années 90 ? Les énigmes simplistes, les effets spéciaux en mode carton pâte et les méchants vraiment ridicules ? The Librarians c’est tout à fait cela. En 2014. La première saison commence à peine et c’est divin tellement c’est peu crédible et ridicule. En dessous de la bibliothèque de New York existe une bibliothèque magique qui sert à garder tout les artefacts magiques trop dangereux pour être laissé en liberté. Le bibliothécaire, sorte de mélange entre Rupert Giles , Indiana Jones et Sydney Fox a la charge de retrouver les dit artefacts. Pour le coup, LE bibliothécaire en charge (Noah Wyle) n’apparait que dans les deux premiers épisodes laissant ensuite son équipe d’apprentis (entre le mec au QI de 190 qui utilise ses poings plus que son cerveau, la nana avec une super mémoire et le super voleur totalement ridicule, je ne sais pas lequel est le plus risible) et sa ‘gardienne’ (une colonel de l’OTAN qui devient son garde du corp) s’occuper de résoudre les problèmes ‘mineurs’. La série est tirée d’une série de téléfilm à succès (ou le bibliothécaire était déjà joué par Noah Wyle) et vraiment il ne faut pas rater le visionnage de ce monument de ridicule. J’espère que la série ne sera pas annulé et qu’il y aura une deuxième saison. [ si je devais donner un point de comparaison pour que vous puissiez vous faire une idée, je citerais les séries suivantes : Hercules, Sydney Fox, Sinbad le marin] (nan mais sérieusement il faut regarder, le minotaure dans l’épisode 3 est juste .. non .. mais.. en 2014 quoi ).

Dominion : Où comment une série s’inspire d’un film.

Legion est sorti en 2010. Film très moyen, pour ne pas dire bof bof dans lequel les anges venaient exterminer les humains. Heureusement pour l’humanité, L’archange Mickael se range du coté de l’humanité et celle qui doit donner naissance au nouveau sauveur de l’espèce humaine. La série se passe 25 ans après, alors que les survivants se terrent dans des cités fortifiées et que l’on ne sait pas qui sera l’élu. La première saison est courte, à peine 8 épisodes. On y retrouve Anthony Stewart Head qui joue un personnage bien retors et égoïste. La série elle même est pas trop mauvaise. Bon elle use de toutes les grosses ficelles possibles mais ça reste divertissant.

Films

Prédestination

un agent temporel (comprenait une police du temps qui empêche les criminels de commettre leur crime avant qu’ils ne les commettent) doit lors de sa dernière mission arrêter le seul criminel qu’il n’a jamais réussi à attraper. Plutôt bien fait, avec une belle façon de jouer avec les paradoxes temporels. Une bonne surprise pour le coup.

The expendables 3

Des stars vieillissantes des années 80 / 90, un scénario au ras des pissenlits, des petits nouveaux pour un peu rajeunir les choses et de la baston, encore et encore et encore (et des tanks). Rien de plus, rien de moins. Mais rien que pour voir Governator ça vaut le coup (et Harrison Ford).

The equalizer

Petit j’étais un grand fan de la série (avec Edward Woodward et son écharpe rouge). Le film m’a laissé un arrière goût bizarre. Dans mon souvenir la série était beaucoup moins tournée vers cette mise en scène de la violence comme moyen de résolution. Après peut être simplement que j’étais trop jeune. Mais bon, je suis sur que dans la série Woodward ne réfléchissait pas au nombre de seconde qu’il allait lui falloir pour tuer 5 méchants, ne lançait pas un chrono et ne vérifiait pas après les avoir vraiment tué.

Les gardiens de la galaxie : Pas mal du tout comme film de super héros un peu ‘décalé’. Un grand méchant super fort et vraiment très méchant, une équipe de bras cassé avec un leader hors la loi et désabusé comme un Han Solo. Depuis Starfighter [je ne sais pas pourquoi mais oui les gardiens de la galaxie me fait penser à Starfighter) pas grand chose n’a changé à part les effets spéciaux mais la recette fonctionne toujours.

Edge of tomorrow

Quand j’ai lu le résumé je me suis dit ‘tiens mais c’est quoi ce remake bourrin du jour de la marmotte (un jour sans fin pour le titre version française)’ . Et effectivement c’est bien un remake bourrin du jour de la marmotte. Une invasion extra terrestre, Tom cruise qui se retrouve en première ligne et qui par hasard gagne la possibilité de relancer la journée en cours dés qu’il meurt. Et voilà, on tient la boucle temporelle. Bon par contre, le film est à mon avis bien bien moins bon que celui ou joue Bill Murray. Mais en fin de nuit, juste avant d’aller se coucher, après 3h du matin, ça passe pas trop mal.

Le nagadémon 2014 est mort, vive le nagademon 2014.

Ce Nagademon 2014 sera donc un récit d’un fail. D’un gros gros fail. Parce que je n’ai même pas pu finir le prototype du jeu que je voulais faire. ( un prototype jouable bien entendu pour pouvoir valider le naga).

Mais entre des échéances boulot imprévus, une fatigue généralisée qui limitait ce que j’étais capable de produire les week-ends (il ne faut pas prendre des vacances une seule fois par an, pour noël, sachez le les enfants) et surtout, surtout un contrôle URSAFF le 19 novembre (il faudra que j’écrive un petit billet la dessus), mon naga était limite mort né.

J’ai bien tenté d’en faire le plus possible, mais voilà. Il n’y a que peu de code et pas du tout de truc utilisable ou jouable ou de début de scénario ou autre.

En plus, comme j’avais dans l’idée un jeu un peu à secret, un des prérequis (et qui m’a ralenti) était donc de pouvoir totalement détacher la mécanique du jeu,  de son instanciation dans mon ‘idée de jeu’.

Mais je voulais faire quoi comme jeu ?

En fait je voulais faire une espèce de mix entre un jeu de rôle bac à sable mais quasiment uniquement textuel et un visual novel. Le tout dans un univers très contemporain (maintenant quoi) et dans une ville qui aurait ressemblé à un mix entre toutes les grandes villes desquelles j’ai arpenté les trottoirs.

Où pour faire plus clair, un livre dont vous êtes le héros augmenté et web. Mais avec des quêtes en temps limités, et peut être des interactions lâches entre les différents joueurs.

Bien entendu je n’espérais pas finir le tout en un mois.  Et je ne vais pas vous cacher que j’étais loin de tout avoir imaginé. D’ailleurs à part quelques quêtes et pnj importants, je n’avais pas grand chose.

Mais j’espérais pouvoir donner une idée de l’ambiance et des mécanismes.

Bien entendu le problème d’un jdr bac à sable ou pas c’est de devoir écrire des choses, scénarios, quêtes, histoires, etc …
Ce ne sera pas le cas.

Mais ce n’est que parti remise.

Parce que je vais prendre des vacances pour Noël. Au moins une semaine complête, voir un peu plus. Et si j’arrive à me ressourcer suffisamment en quelques jours. J’utiliserais un bout de mes vacances pour faire ce que j’aurais voulu faire. Pour vous proposer un début d’expérience de jeu et voir ce que vous en pensez.

On verra bien début 2015 ce que j’aurais pu faire.