J’aime manger avec Philippe. Parce qu’en fait ça ne m’arrive pas souvent (voir presque jamais) de pouvoir discuter bouquins SF, MMORPG, Jeux de cartes à collectionner, jeux vidéos ou jeux de plateau avec quelqu’un que j’ai rencontré dans le cadre du boulot.
Et puis parce que non seulement, on discute, mais en plus je découvre des trucs. Oui sur tout les sujets cité au dessus …
Pourquoi je vous raconte cela ? Parce que donc, nous avons mangé ensemble il y a peu (tout à fair Hors Sujet, mais si vous avez l’occasion testez les sushis d’oursin, ça déchire). Et on a discuté bouquins.
Et là, la question ‘Tiens, tu as lu ready player one ?’ …
Et là, le blanc, parce que même pas je connais le titre. Et encore moins l’auteur.
‘Tu devrais le lire, alors, tu vas adorer, tu ne vas pas pouvoir décrocher’.
Pour rappel, la dernière fois que j’ai suivi un conseil de lecture du monsieur, cela a donné cette critique.
Donc le lendemain, alors que je me suis retrouvé par un total hasard, tout prêt d’une FNAC, j’ai craqué. Et j’ai acheté leur unique exemplaire de Player One (pourquoi donc est ce qu’en français il manque le ready ? Je ne sais pas… ; Surtout que bon, je ne comprends pas la suppression d’un mot.. c’était trop long un titre à trois mots ? Et en plus, cela change le sens des choses … )
Comme j’avais des comics à lire avant, je ne l’ai pas commencé tout de suite, mais quelques jours plus tard …
Et effectivement, je n’ai pas pu le lâcher. Au point de rester debout jusqu’à 3H du mat, un soir de semaine (enfin à ce niveau là, on dit un matin), alors que je devais aller au boulot quelques heures après, juste pour le finir.
Mais de quoi donc parle ce bouquin ?
On est en 2044 et le monde est dans la merde. Crise mondiale, énergie hors de prix (surtout les carburants), chômage endémique, la merde totale quoi.
Et au milieu de cela, OASIS. Un jeu vidéo phénoménal, à la fois multi-mmorpg, avec de la réalité virtuelle à faire se rhabiller l’Oculus. Visière de RV qui dessine directement sur la rétine, combinaison permettant de ressentir physiquement, périphérique olfactif, la totale quoi.
Et OASIS a été crée par un homme. Qui est mort 5 ans avant le début du bouquin. Sans héritier.
Mais en lançant un énorme concours. Celui qui trouverait les 3 clés et qui s’en servirait pour passer les trois portails, à l’intérieur du jeu, hériterait de tout. Une chasse à l’easter Eggs géant avec à la clé la fortune la plus colossale du monde.
Nous, on va suivre les aventures de Wade, 18 ans, Parzival dans le monde d’OASIS. Wade qui va tenté de trouver les trois clés….
Alors oui, vous allez me dire que l’intrigue est téléphonée. Que vous êtes sur de pouvoir me dire comment cela fini à la fin. Que ce type d’histoire, de quête initiatique on a vu cela 300 fois. Que depuis Chrétien de Troyes, il n’y a rien de nouveau sous le soleil de la légende d’arthur.
Et bon, vous aurez peut-être raison. Mais bordel ce que vous rateriez à ne pas lire ce livre.
Parce que c’est une vrai mine à référence geek. Bon ok, j’espère que vous savez ce que c’est qu’un MMORPG, que vous avez déjà vu un Atari 2600 (et si possible déjà joué… jamais ?? vous ne savez pas ce que vous perdez !), que vous n’allait pas découvrir les termes donjons et dragons en les lisants..
Sinon vous allez louper une grosse partie du bouquin. Mais si vous avez passé des heures à jouer à Joust, si vous êtes fan de WarGames, si vous avez commencé à jouer avec des jeux de rôles textuels, alors vous allez vous régaler. Et vous vivrez le livre.
Alors qu’importe que oui, il y est des dizaines de variations sur le fil directeur de cette histoire. Elle est superbement racontée. Les personnages ne sont pas ridicules et ont du corps. Les rebondissements sont bien vus.
Et le Fan Service Geek marche à fond. On a jamais l’impression que c’est fait juste pour se donner un vernis Geek et harponner le chalan …. Non, on sent le connaisseur derrière l’auteur. L’amoureux des jeux des années 80.
Je vais m’arrêter là.
Juste lisez le !
Et comme d’hab, si vous me connaissez IRL, n’hésitez pas à me demander, je vous le prếterais avec plaisir.
PS : Ce livre a en plus une résonance toute personnelle. OASIS est le projet que l’on voulait créer quand on a monté Hybird avec mes potes en 2005. OASIS est l’idée sur laquelle on a travaillé pendant 1 ans. A 4 dans un quasi garage. Avant de devoir revenir dans le monde réel et se mettre à faire du taff que l’on puisse facturer, histoire que l’on puisse manger….
2 Responses to “Player One d’Ernest CLINE”
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En effet, je confirme que ce livre est excellent. Bourré de références musicales, cinématographiques et vidéo-ludiques des années 80. Un vrai régal.
Je note ça dans ma wishliste ! 🙂