Orateurs, les rencontres django régionales ont besoin de vous !

L’un des résultats des discussions de la dernière DjangoCong fut de lancer l’idée de faire des DjangoCon régionales plus petites et qui permettraient de ne pas centraliser les attentes de toute la communauté sur un seul événement national. Et du coup d’éviter de générer de la frustration pour ceux qui n’ont pu acheter leurs billets et qui enragent, chez eux, parce qu’ils loupent la grand messe django FR. (pour avoir une idée de ce que cela peut donner, voir ce lien (oui je sais c’est un vieux lien, mais il est parfait pour la situation) ).

Deux première initiatives ont été finalement été lancés :

  • DjangoBreizh à Rennes (vive la Bretagne, le temps pourris, le cidre et les crêpes) le samedi 17 novembre.
  • DjangoCon Toulouse (ils ont oublié un g à la fin du nom.. tss tss, mais bon vive le cassoulet) le 24 et 25 novembre.

C’est avec une grande joie que j’ai vu naître ces deux initiatives locales (d’ailleurs je serais présent, d’une manière quasi certaine à Rennes et peut-être, mais vraiment peut-être à Toulouse). Parce que ce n’est pas forcément évident d’organiser des conférences, même ‘juste locale’. Et que même dans certains domaines, il me semble que c’est plus difficile d’organiser une conférence locale que nationale.

Et un point qui peut, peut-être, être problématique, c’est la visibilité moindre de ces conférences, qui fait que mécaniquement, il y a moins d’orateurs potentiels qui en entendent parler et donc moins de propositions.

D’où mon billet du jour. Parce que pour réussir une bonne conférence, il faut une équipe organisatrice, un public et des orateurs. Et d’une vision tout à fait extérieure, j’ai vu peu de gens twitter ‘j’ai proposé ma conf pour DjangoToulouse ou DjangoBreizh’. C’est sûrement du au fait que conférences régionales dit moins de visibilité … (mais je l’ai déjà dit ça). Mais ça n’en reste pas moins ennuyeux.

Donc pour essayer de donner un peu plus de visibilité, je me fends de ce modeste billet. Comme ça vous ne pourrez plus dire que vous n’étiez pas au courant. Parce que maintenant vous l’êtes.

Alors proposez vos conf !

Pour les fainéants, je mets les liens direct vers les appels à conférences :

 

Installation de virtualenvwrapper chez Alwaysdata

J’ai il y a quelques temps fait de multiples tests chez AD. Certains nécessitaient l’utilisation de paquet python non installé par défaut sur le serveur mutu AD. Du coup, j’ai voulu installer virtualenwrapper pour me simplifier la tache.

Voici la méthode que j’ai utilisé. Je suis preneur de toute amélioration que vous pourriez me remonter sur ma manière de faire (pour le jour où j’aurais vraiment besoin d’installer des choses pour faire de la prod avec du virtualenv). D’ailleurs je la partage ici autant pour le plaisir de la partager, que pour ne pas l’oublier que pour vous permettre de l’améliorer.

Le commencement, installer virtualenwrapper. En local sur son home. En faisant :

pip install --install-option="--user" virtualenvwrapper

du coup cela vous installe le tout dans $HOME/.local/….

Une fois installé, il faut faire (comme pour installation normale) la création du répertoire de vos environnements en faisant :

export WORKON_HOME=$HOME/.virtualenvs
mkdir -p $WORKON_HOME

Ensuite histoire de ne plus avoir à le faire, dans votre .bash_profile :

export PYTHONPATH=~/.local 
export WORKON_HOME=~/.virtualenvs 
export PATH=$PATH:$PYTHONPATH/bin 
source ~/.local/bin/virtualenvwrapper.sh

un petit coup de

source ~/.local/bin/virtualenvwrapper.sh

et Voila ! (à dire comme avec l’accent d’un américain qui prend un accent français).

Vous aller pouvoir faire des mkvirtualenv en veux tu en voilà !

(Un petit tips, si vous faites du django, il ne faut pas oublier dans votre django.fcgi d’ajouter une ligne

 sys.path.insert(0,'/home/$USER/.virtualenvs /VENV_NAME/lib/python2.6/site-packages'

)

Petites découvertes parisiennes.

Ma petite escapade familiale parisienne en mode quasi vacance m’a permis de découvrir quelques petits lieux sympas que je ne pouvais pas ne pas partager avec vous. Et puis cela changera de mes précédents billets trolls (et avant des billets techniques, dés que j’ai plus de temps).

Barbe rousse.

Une devanture visuellement d’ultra mauvais goût, peinte en orange violent avec un gros Barbe Rousse en vert. Autant dire que les yeux saignent.. Mais au moins, on la voit de loin cette petite librairie. Parce que oui c’est une petite librairie BD, Comics, Manga. Pourquoi le nom de barbe rousse ? Parce que le taulier du lieu est un grand et large roux (que je n’aimerais pas énervé … histoire de ne pas me faire concasser comme une noix) pourvu d’une barbe de la même couleur.. Explication du nom. (D’où la remarque de ma chérie quand on est sortie à savoir ‘c’est con, si il se rase, il va devoir changer le nom’) [son adresse : 64 rue de rochechouart]

La dernière carte.

Une boutique de Jdr / JdP très sympa. Avec un espace pour pouvoir tester les jeux et un espace enfant (que ma fille a adoré, tellement qu’elle ne voulait plus partir du coup vu qu’elle faisait des tours avec des poissons en bois). Le patron est vraiment très sympa (et il avait un tee-shirt StarWars, comme moi le jour où j’y suis allé d’ailleurs). On a discuté Casus Belli, DD4, Pathfinder et autre. Et du coup je suis reparti avec 40 euros de bouquins Pathfinder. Une vraie adresse pour aller se fournir en came Jdr donc, parce que bon, après tout, il n’y a pas que Troll2Jeux dans la vie. [son adresse : 41 rue de Bellefond 75009 Paris ]

 

 

Le dernier bar avant la fin du monde

Premiers passage dans ce bar qui a ouvert il y a peu, tout prêt de Châtelet. Premiers parce que du coup, j’y suis allé 2 fois en trois jours. Dont une fois a midi, en famille, ce qui a permis à ma fille de gambader de partout vu le peu de clients qu’il y avait. Donc voilà, un bar geek (mais sans Guinness pression, ça c’est pas bien), avec une ambiance musicale sympa (quand la sono est allumée), des serveurs sympa, des cocktails alcool et sans alcool plutôt bon (et avec des noms rigolos). Et en plus il est tout prêts du Corcoran’s Irish Pub ce qui permet d’aller se jeter une petite Guinness ou de manger un bon petit plat irlandais en sortant du dernier bar). [ son adresse : 19, avenue Victoria 75001 Paris ]

Poussette café

Bon ça c’est pour ceux de mes lectrices/lecteurs qui sont parents. Un petit resto avec un concept bien coolos, à savoir, être prévu pour qu’on puisse venir tranquillement avec sa/son petit(e). Il y a du coup peu de tables, un espace pour jouer et une carte pour les parents, pour les enfants et pour les tout petits (avec plats tout moulinés et compotes).  L’idée est vraiment coolos et il faut dire que ça change littéralement d’un resto classique où il peut arriver que tu es l’impression de déranger avec ton tout petit. [ son adresse : 6 rue Pierre Sémard ]

L’addiction à l’ultra-connexion ou les péripéties d’un geek en suisse

Après avoir été plusieurs années présent aux RMLL en tant qu’exposants (pour représenter l’assocation des entreprises du Libre en PACA), j’avais envie de faire plus (mais cette fois avec l’étiquette entreprise) et de proposer une conférence sur un sujet non technique (pour une fois) mais dans un domaine où les libristes doivent faire un travail sur eux même, c’est à dire le libre et le fait de faire de l’argent avec.

En plus en temps qu’ancien président d’une asso d’entreprise et salarié d’une entreprise qui est éditeur de logiciel, je pense avoir une certaine idée de la chose. J’ai donc proposé un sujet lors de l’appel à conférence (que j’avais pour rédigé de la manière la moins trollifére possible, je suis pas arrivé à faire aussi peu trollifére pendant la conf, je vous rassure).

La conf ayant été acceptée, je me retrouvais donc jeudi 12 au matin dans un train (encore) direction la Suisse. Parce que oui, cette année, les RMLL étaient à Genève Mais qui dit la suisse dit pays étranger (Ben oui, la suisse, ce n’est pas un département français!)

Ce qui veut dire que l’utilisation de la Data sur le téléphone ou en mode clé 3G n’est pas possible parce que bien bien trop cher. (Et je refuse de payer les tarifs de voleurs filous sans âme que font les opérateurs de téléphonie, plutôt tenter de survivre sans connexion).

Je me suis donc retrouvé à être totalement et complètement déconnecté pendant quelques heures. Juste avant, pour déconner, j’ai twitté qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que si je n’étais plus présent sur twitter/irc/mail/autre c’est juste parce que j’étais hors connexion, que je n’étais pas mort.

Je me doutais pas qu’en fait, j’allais en chier.

Première chose, aller de la gare au lieu des RMLL. Sauf que, pas de connexion, donc pas de GPS Iphone. Heureusement pour moi, ma tendre moitié qui s’occupe d’organiser tout mes déplacements boulots y avait pensé et m’avais préparé un petit plan + itinéraire google maps. Sauf que ça fait 10 ans que je n’ai plus suivi de plan. Marcher comme un con le nez en l’air pour voir le nom des rues en lisant couillonnement son petit papier ‘marcher pendant 2 minutes sur la rue bidulos, arriver sur la place machin, prendre légèrement à droite sur la rue Truc, continuer sur la rue Tartampion ..’ C’est l’enfer ! Et quand au final tu arrive à l’endroit où tu dois arriver et que c’est pas le bon endroit.. T’es dans la merde ! (et là tu triches, tu appelles ta moitié, tu lui dit, je suis perdu, tu lui donne des infos, genre le croisement de rue devant toi, les commerces qui t’entourent et elle te guide jusqu’au bon endroit)

Bon après on se dit, ‘bon ok, c’était un peu dur, mais je m’en suis sorti, j’ai fait le plus dur, tout va bien’. Bien entendu, on est un peu déstabilisé par le fait que depuis 1h il n’y a pas eu de notification twitter ou mail mais bon..

Mais là, arrive le moment où il faut manger. Et là, c’est re le drame. Il n’y a pas de cityvox, pas de Yelp, rien pour t’aider à choisir, ni même pour t’aider à trouver un resto. Tu es dans une ville inconnue, sur un bout de trottoir et la question est ‘ou je vais manger ?’ Bon après tout, l’aventure c’est rigolo, donc tu te lances, tu marches et tu finis par te trouver un resto avec un nom rigolo, où il y a un peu des gens. Comme quoi Yelp, on peut s’en passer. Youhou BIS !!

Donc t’es au resto, tu commandes et là faut attendre ta commande. Du coup machinalement twitter. Et merde ! T’es pas connecté. Les mails non plus. J’avoue qu’en 35 minutes de repas, j’ai plusieurs fois machinalement pris mon tel pour regarder si j’avais des mails ou pour twitter. Et à chaque fois, l’air d’un con.
Bon ensuite, comme j’ai été occupé à papoter dans le village de stand des RMLL et puis à donner ma conf, donc du coup, ma non connexion, je l’ai moins ressenti.

Et pour retourner à la gare, comme je n’ai eu qu’à revenir sur mes pas, donc non je ne me suis pas reperdu !
Par contre, je dois avouer que dans le TER qui me ramenait à Lyon (pour prendre mon TGV), j’ai attendu avec impatience de voir le Orange CH disparaître de mon téléphone et qu’à la seconde ou je suis repassé sur le réseau téléphonique français, la clé 3G a démarré:)

Pour finir, même si ce n’est pas le sujet de mon billet, si vous voulez savoir ce que j’ai pensé des RMLL et de Genève, vous allez être content parce que je vais vous le dire.

Concernant les RMLL, alors bon, c’est aujourd’hui le dernier jour, du coup un certain nombre « d’exposants » était déjà parti. Mais j’ai tout de même trouvé que le village de stand était bien plus petit que RMLL Strasbourg et RMLL Bordeaux. Du coup moins vivant, moins joyeux, moins réjouissant quoi. Mais en discutant avec les présents, ce fut tout de même une excellente itération des RMLL, juste avec moins de  Concernant la conf, au final, j’ai hérité du dernier slot du dernier jour, pas facile du coup, mais une douzaine de présent tout de même, ce qui était pas si mal (et la conférence qui devait durer de 16h20 à 17h à fini à 18h du fait des questions, discussions donc c’est qu’elle a plutôt plus, enfin à priori)

Concernant Genève, n’ayant passé qu’une demi journée, je ne donnerais que ma toute première impression, forcément parcellaire, forcément fausse. La première impression en sortant de la gare et en marchant tranquillement mes 2 km de marche à pied était que Genève ressemblait à une ville décor de cinéma (j’ai cherché longtemps pour trouver le bon qualificatif) Je m’explique. Pas un papier par terre, rien, tout propre niquel, idem au fenêtre des immeubles. Rien que des balcons bien rangés et quelques plantes. Peu de gens dans les rues que des gens bien sapés, pressés, allant droit au but (ce qui est rigolo c’est que parmi les 2 conversations que j’ai malencontreusement entendu, l’une des deux étaient entre deux jeunes ‘banquiers’ qui parlaient des stratégies de placement de leur clients. (L’autre étant entre 2 nanas qui parlait de leur vacances et du fait que nana1 ne voulait jamais aller 2 fois au même endroit et que sa prochaine destination serait la Grèce ) ) Que des bâtiments historiques (ou presque) des grandes rues avec très peu de voitures (mais beaucoup de tram, d’ailleurs le ciel du centre est tapissé de câbles électriques). Des gens qui jouent aux échecs grandeur nature dans un parc. Un temps beau mais sans être trop chaud, avec juste un peu de nuages pour faire un joli ciel… Une ville de décor de ciné quoi. Bon en m’éloignant un peu du centre cette impression se faisait moins sentir (et encore moins à 18h30 avec des voitures sur les routes et des gens dans les rues). [j’ai longuement hésité entre les qualificatif suivant : ville décor de cinéma, ville musée, ville sanatorium pour retraités fortunés, ville sous vide].

Sinon on mange plutôt mal et c’est plutôt cher et ça, c’est pas BIEN DU TOUT. Et il y a vraiment des spots d’immeubles de banque où c’est assez hallucinants. On se met au milieu et où que l’on regarde c’est des banques (le bâtiment du Crédit Agricole étant, je trouve, spécialement joli).

Pour presque finir, les petits rien qui font qu’on se sent vraiment étranger :

  • les gens qui finissent leurs chiffres en disant antes (genre ‘ ça vous ferras 3 francs nonante pour 3,90 francs),
  • la mayonnaise ‘à la française’ dans les magasins.
  • La boisson Heidi (faut être suisse pour l’inventer)
  • les billets qui ont une texture ‘bizarre’ différente de celle dont on est habitué.
  • ils peuvent acheter des boissons starbucks dans les super marchés !!! je suis jaloux !


Pour totalement finir, deux choses :

  1. si vous passez à Genève, il y a un café/bar/librairie d’occasion très sympa où la bière et le café ne sont pas (enfin moins qu’ailleurs) ultra cher, c’est les recyclables (Rue de Carouge). J’y ai même acheté un Ken Bruen d’occasion pour le prix d’un neuf en france ..:)
  2. Une photo, d’une devanture d’un magasin de montre qui m’a donné plein d’idée d’histoire de polargeek et autre (une entreprise spécialisée dans les sabotages de projet et autre par exemple) et que je partage avec vous.

 

La Madinterview de Quentin, de Iblitz Corporation

Quentin, c’est ‘une découverte twitter’. L’ami d’un excellent ami (que je connais en vrai et que je follow) et que j’ai découvert au gré d’un #FF ou d’un reply. Comme quoi, quand je dis que twitter est un formidable outil pour découvrir des gens qui peuvent enrichir nos réflexions et nos idées, j’en ai encore une preuve aujourd’hui. Quentin édite donc des jeux de rôles et de jeux de plateau issu de ses créations personnelles. Et rien que pour ça, je l’admire, parce que c’est pas évident d’arriver, lorsqu’on est plongé dans la ‘vraie vie active’ de trouver du temps pour pas juste travailler sur ses projets persos mais bien les faire aboutir et d’une manière professionnelle.
Chapeau du coup pour l’occasion et bonne lecture !

1– Si tu devais te présenter en trois phrases, que dirais-tu ?

Je pense pouvoir dire que je suis un rôliste qui aime le neuf en jouant avec du vieux.
Qu’a coté de ça je suis un passionné d’univers et d’histoires fantastique tout support confondu.
Qu’il me reste une phrase et que je sais pas quoi dire.

LE NET ET TOI

2– As-tu des blogs ou des sites Web ?

Un blog oui, Et un twitter aussi.

3– Lesquels (les liens sont acceptés) et de quoi parlent-ils ?

http://iblitzcorporation.fr/, mon blog, qui parle de ce que je fait, qui fait des bilans sur mes projets et annonce mes déplacements en conventions.
https://twitter.com/iblitz_corp mon twitter qui lui raconte tout et n’importe quoi à propos de mes projets et de mes envies diverses.

4– En tenais-tu d’autres avant et si oui pourquoi les avoir arrêtés ?

Je tenais un blog sur OverBlog, mais j’ai arrêté car ce dernier à enrichie ses pages de publicités.

5– Plutôt Twitter (identi.ca) ou Facebook ? Quelles utilisations as-tu des deux ?

J’utilise les deux, et mon twitter est connecté à FaceBook donc au final… ça revient au même.
Dison que sur facebook j’ai quelques membres de ma famille et des amis qui apprécieront avoir des informations plus personnelles.
Mais les photos de beuveries se trouvent évidament sur Facebook.

6– Es-tu addict au Net ? Si oui, as-tu une ou deux anecdotes à ce sujet ?

Malheureusement oui, et non , aucune anecdote…

7– Sur le net où peut-on te trouver ?

En tapant mon nom on trouve rapidement d’anciennes interview de moi, mon blog et mon facebook.

LE BOULOT

8– Créer des jeux de rôles et des jeux de plateaux c’est ton unique boulot ?

Non absolument pas, je n’ai jamais souhaité en vivre.

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu non à la question 8 va en question 9 sinon va en question 11.

9– Tu fais quoi comme autre boulot alors ?

En vrai je suis infographiste/maquettiste orieté exé.

10– Comment tu découpes ton temps entre ton boulot alimentaire et ton boulot jdr/jdp ?

11– Ton premier entretien d’embauche (si tu as eu d’autre boulots avant ton boulot de créateur de jdr/jdp), c’était comment et pour quel job ?

C’était un entretien de groupe pour encadrer des enfants pendant les vacances scolaires, c’était spécial  mais j’étais super motivé de la mort !

12– Ton pire souvenir de boulot ?

L’entretien des nécropoles nationales de metz ?  je suis pas rôliste pour rien fallait que je me recycle…

13– Ton meilleur souvenir de boulot ?

Quand le chef te dis merci, et que tu forme ton service aux outils qu’ils utilisent tous les jours avec 5 ans d’ancienneté.

14– Le boulot que tu aimerais vraiment faire, si tu pouvais choisir sans aucune contrainte ? (genre tu as le droit de répondre, Commandant de L’Enterprise)

Robinson Crusoe, si ça devait être un métier…

LA CRÉATION/ÉDITION DE JDR ET JDP

15– Quand as-tu commencé la création de jeux ? Ça t’a pris comment ?

au commencement c’était les ténèbres, et warhammer aussi (JDR et figs)…
Ce qui m’a pris, c’est que je ne trouvais mon bonheur en jouant aux figurines, puis, j’ai découvert “Confrontation” de Rackham (un jeu d’escarmouche) que j’ai décidé d’adapté en JDR.
C’est comme ça que ça a commencé, rédiger les profils, démonter le système pour en extraire les statistiques d’équipement pui trouver un moyen d’assembler tout ça pour créer son personnage.

16– Si tu devais ne parler que de l’un de tes projets ça serait lequel ? Il est né comment, il en est où ?

Je prendrai Vivere. Il est né il y a 10 ans. Je voulais sortir du cadre des “licences” et faire quelque chose de personnel.
J’ai décidé de mélanger les deux univers favoris de l’époque (Starcraft et Confrontation) et de le crédibiliser au maximum.

Aujourd’hui, l’univers est complètement différent et bien loin de leur influence. Il est sur le point de sortir. Il me manque encore quelques dessins.

17– Y a t-il des auteurs qui t’ont influencé, qui ont «modelé» ce que maintenant tu crées ?

Énormément de jeux ont influencé mon travail, sur tout support, qu’il s’agisse d’une œuvre complète ou simplement de petits clips glanés par les aléas d’internet.

18– Lesquels et quels jeux plus spécifiquement t’inspirent ?

Les classiques du genre, Warhammer, confrontation, stracraft… (dont je ne connais pas les nom).
Ensuite beaucoup de littératures à mes débuts comme Lovecraft, H.G Wells, Tolkien…

19– Comment tu crées ? Tu pars d’abord d’un univers ou d’abord d’une idée de mécanisme ? Comment se construit le jeux ?

Je commence toujours par “mon thème”, qu’il soit amusant ou glauque il faut que le jeu soit centré sur ce thème, ensuite je brode un univers autour de cette idée originale et j’essaie de trouver  des règles qui vont renforcer cette idée.

20– Les DRM tu en pense quoi ?

Je pense que c’est comme tout ce qui est associés aux nouvelles technologies. Il faut donner ça a des gens qui connaissent la réalité du milieu et leur usage pour que ces règlementations soient qualibrés et justes.  Mais je rêve.

21– Le numérique adapté aux jeux de rôles ou aux jeux de plateau, qu’en penses-tu ?

C’est cool ! il y a tellement de possibilité. Malheureusement les usages  ne suivent pas et il reste quand même plus sympathique de faire du jdr en vrai que derrière son écran.

22– Les licences libres, pourrais-tu imaginer publier des jeux sous une licence libre comme la licence art libre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Art_Libre, que ce soit oui ou non pourquoi une telle réponse ?

Je pense que oui, mais tout dépends du système. Créer un système libre n’est pas une mince affaire, il faut le penser suffisamment ouvert pour qu’il puisse rencontrer un maximum d’usage hors contexte de création. C’est une réflexion sérieuse qu’il faut laisser mûrir.

 

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu que tu ne pensais pas un jour publier en licence libre, va en question 24 sinon en question 25

23– Est-ce que tu as répondu non à la question précédente parce qu’il est difficile de transposer les business existants au niveau du logiciel libre dans le domaine de l’art libre ?
24– L’auto édition, tu en penses quoi ?

 

25– Tu penses qu’il est possible aujourd’hui pour un créateur de jeu de vivre totalement de ses créations, même sans être signé par une grosse maison d’édition à la Asmodée ou autre ?

Selon moi, c’est impossible. Sauf si on dispose d’une bonne dizaine de jeux sur le marché ayant chacun des ventes honorables toute l’année depuis des années, ajouter à celà au moins une nouveauté par an. On ne part pas de rien pour en vivre ou alors il faut une équipe derrière soit.

26– Imaginons que de jeunes auteurs de jdr ou de jdp lisent ton interview, tu leur donnes quoi comme conseil pour percer dans le milieu ? Pour faire éditer leur création ?

Ne vous laissez par marcher dessus et imaginez les choses tels que vous les rêver. Soyez pro dans vos démarches et apporter un regard critique sur le marché actuel pour présenter votre concept, faites de conventions ! plein !

27– Tu n’édites que tes créations ou tu édites les créations des autres ?

Je fais que des choses perso.

Branchement dont tu es le héros, si tu as répondu que tu n’éditais que tes créations va en question 30 sinon en question 28.
28– Comment tu choisis les projets que tu vas éditer ?
29– Tu retravailles le jeu avec ses auteurs ? Tu es très interventionniste ou au contraire tu laisses au maximum les choses «en l’état» ?

LES JEUX DE RÔLES

30– Es-tu rôliste ?

OUI
Branchement dont tu es le héros : si tu as répondu oui à la question 33, passe à la 34 sinon à la 39.

31– A quel style de jeux joues-tu ?

Med-fan, Space opera, horreurs, mais surtout aux jeux bizarres dont les univers sont des hybrides de plusieurs genres.

32– Plutôt joueur ou MJ ?

MJ

33– Pourquoi aimes-tu jouer aux JDR ?

Je ne sais pas vraiment, j’ai toujours apprécié imaginer et laisser le hasard décider.

34– Tes dernières parties ce fut avec quels jeux ?

Warhammer jdr

35– Si tu as arrêté de jouer, c’est pour quelles raisons ?

J’ai pas arrêté, j’ai déménagé :p

LES JEUX VIDÉO

36– Joues-tu ou as-tu joué à des jeux vidéo ?

Je joue toujours.

Branchement dont tu es le héros : si à la question 39 tu as répondu oui va à la question 40 sinon va à la question 45 (les questions peuvent être au passé si
tu as arrêté).

37– A quoi joues-tu ? Tu aimes quoi comme types de jeux ?

Old school !

38– Ton premier souvenir de jeu vidéo ?

Mario bros sur nes !

39– Ton dernier coup de cœur ?

Offspring Flings

40– Atari 2600, Master System ou NES ?

J’ai commencé avec la master système, mais la Nes m’a vraiment marqué.

41– Les jeux en mode texte, comme NetHack ou autre, tu connais ? Tu pourrais y jouer aujourd’hui ?

Non et … non je crois.

LA MUSIQUE

42– Tu es plutôt du genre éclectique un peu goûte à tout ou tu as de vraies préférences (si oui lesquelles) ?

Eclectique

43– Les deux morceaux qui t’ont le plus marquée et pourquoi ?

Je dirai Aglon de Rosa crux pour son coté “qu’est ce que j’écoute là”. (c’était en 2000)
En ensuite le 3eme album de Prodidgy.

44– Quel est le morceau que tu écoutes en boucle en ce moment ?

 

La Bande son de Game of thrones

45– Ton dernier concert ?

Didier Super

46– Celui que tu aurais voulu voir par dessus tout mais où tu n’as pu aller (parce que tu étais au boulot, en primaire ou pas encore né) ?

Oomph ! mais je suis trop vieux pour ces conneries.

LES BOUQUINS

 

47– Tu lis ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

Peu, a mon grand regret.

48– Tu lis de tout ou tu as des styles de prédilection dont tu ne sors pas ?

J’ai une prédilection pour les vieux livres j’ai beaucoup de mal avec la littérature contemporaine ou les auteurs encore vivant.

49– SF, MedFan, Bitlit, tu as un préféré ?

SF !

50– En ce moment tu lis quoi ?

Rien :s

51– Ton livre préféré ?

Le Grand Dieu Pan d’Arthur Machen

52– Le livre que tu as détesté lire et que pourtant tu as fini ?

Germinal, le collège ça ne pardonne pas.

53– Et si tu devais me conseiller un livre (en français) ? Un livre qu’il faut que je lise pour ne pas avoir rater ma vie et qui en plus me plaira ?

Là je sèche… un livre de cuisine pour réussir ses macarons à la limite.

QUESTION POUR ME FAIRE MOUSSER

 

54– Est-ce que tu lis le Mad Blog ? Pourquoi (que ça soit oui ou non) ?

Peu.. faut que je me force à y aller plus souvent.

ALLEZ, ON A PRESQUE FINI, QUELQUES DERNIÈRES QUESTIONS POUR VRAIMENT TE CONNAÎTRE

 

55– Parle-nous plus de l’une de tes passions non jeu vidéo, JDR, bouquins,musique (depuis quand, en quoi ça consiste, pourquoi tu aimes…)

Je ne vois pas de quoi d’autre tu veux parler…
En cherchant bien si, il fut un temps ou j’ai beaucoup aimé l’histoire de la conquête spatiale ou les recherches sur notre système solaire (Mars en particulier). La curiosité envers le vrai qui nous entoure sans jamais être un scientifique dans l’âme.

56– Tu es plus Tim Powers ou Douglas Adams ? Pourquoi ?

Douglas Adams, parce que son robot qui déprime est passionnant.
Non, je ne retournerai pas à la question 42.

57– Si tu devais choisir un bouquin, un bon film, une série cool, une série pourrie, un nanard, tu choisirais quoi (choisis un de chaque et si possible donne une explication) ?

  • Livre : La guerre des mondes, le premier vrai livre que j’ai aimer lire
  • Bon Film : OldBoy, Un travail de mise en scène réussi pour un scénar bien sympa.
  • Série cool : FireFly, une ambiance unique.
  • Série Pourrie :  Terra nova, des bugs dès le début de la série, quoi de plus ?
  • Nanard : ZardoZ, Connery en slip a bretelle rouge pendant 1h30, what else ?

 

58– Si tu devais choisir un événement que tu as vécu, un seul, pour te définir, tu choisirais lequel ?

Aucun pour l’instant, je crois qu’il n’est pas encore arrivé.

59– Ton pire souvenir scolaire ?

Mon correspondant Espagnol

60– Quand tu étais petit, tu voulais faire quoi comme métier ?

Journaliste/vulcanologue

61– Quand je dis chaussette, tu penses à quoi en premier ?

un vêtement, j’essaie d’oublier les autres sens.

62– Tu es plus cassoulet ou cheeseburger ?

Les deux !
Cassoulet pour mon coté rétro “classique inimitable”
Et Cheeseburger pour le random internet.

JUSTE AVANT LA FIN, UN PEU DE LIBERTÉ

 

63– Une question à laquelle tu aurais aimé répondre et que je ne t’ai pas posé ?

C’est quand qu’il sort ton jeu ?

64– Et donc, la réponse ?

Bientôt !

65– Un coup de gueule à passer ?

 

J’en ai marre des licences !

66– Un sujet qui te tient à cœur et dont tu veux parler à ceux qui lisent ton interview ?

Le comportement de certains rôlistes et des maisons d’éditions vis à vis de jeux indépendants.

67– Une question que tu me suggères de poser pour les prochaines MadInterviews ?

Tu manges quoi à midi ?

LE MOT DE LA FIN, EN 17 MOTS ? (CE QUI FAIT LES 17 MOTS DE LA FIN)

Je vais essayer de faire assez court et de ne pas trop en faire, voilà c’est fait.

Liens d’objet dans les MMORPG et syndrome de Stockholm

[Ajout pour précisions : Pour ceux qui ne connaîtrait pas, le lien d’objet est un principe simple. Si mon personnage trouve un objet (comme une épée) et qu’il l’équipe, l’objet est alors lié à mon personnage. Cela veut dire qu’aucun autre personnage ne pourra l’utiliser. Je ne peux donc plus le prêter, le donner ou le vendre à un autre joueur ]

 

(oui je sais faut que j’écrive autre chose que des billets Troll… je sais)

J’écoute depuis quelques mois un podcast ma fois fort sympathique, plan B.  Un des podcast, le 6 pour être précis a pour sujet Blizzard. Vaste sujet fort intéressant. Plus tôt dans la soirée, j’écoutais donc tranquillement le dit podcast en faisant mes courses (Si un de mes lecteurs à vu plus tôt dans la soirée un grand échalas rire comme un bossu en poussant un caddie, peut être que c’était moi).

Tout était donc parfait dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’une phrase soit lâché sur WoW (que j’exècre) et sur le lien d’objet qui a été créé par Blizzard dans WoW. Je peux me tromper (mais j’ai réécouté quatre fois le passage pour être bien sur) mais il m’a alors semblé que les gens dans mon Iphone trouvaient que le lien d’objet c’était top cool et même pire, se moquait des MMO qui oseraient, aujourd’hui encore, ne pas le mettre en place.

J’en suis tombé des nues. Alors je ne sais pas si c’est vraiment blizzard qui a inventé le lien d’objet. C’est fort possible. Ça serait pas la première fois qu’ils auraient mieux fait de se casser une jambe que de pondre un truc. Tout comme en 2004, je ne me rappelle pas exactement à quoi je jouais niveau mmo. Je n’avais pas encore commencé Everquest 2 ( qui n’est sorti qu’en 2005), je devais être sur Lineage 2 ou Eve online. [ Pour la petite histoire, je n’ai joué à WoW qu’en 2009 en utilisant les versions 14 jours, parce qu’après avoir vomi pendant 5 ans sur un jeu, par honnêteté intellectuel, j’ai décidé de le tester (pour pouvoir encore plus vomir dessus). J’ai donc joué 2 jours pleins (à la façon gamer quoi, plus de 9h par jour) et au troisième jour, mon Windows, de douleur a préféré mourir que booter et je me suis trouvé face à un écran totalement blanc, mon windows totalement mort. Si c’est pas une preuve).

Enfin donc, en 2004, quand donc le lien d’objet est apparu, c’était juste une hérésie. Une des raisons pour laquelle d’ailleurs moi et les ‘vieux’ joueurs de MMO ont pouvait démontrer que WoW c’était un jeu à Kevin sans fond ni profondeur.

Parce qu’on est tous d’accord, le lien d’objet c’est juste un artifice totalement anti-immersif mi en place pour rallonger artificiellement la durée d’un jeu (et en augmenter la difficulté). C’est un peu comme si, je sais pas, Ikea faisait en sorte qu’une fois que je me suis assis dans un fauteuil Ikea, il est lié à mes fesses et que du coup, toutes autre paires de fesses qui s’y assoient se prend une décharge de 220 Volt.  Juste totalement ridicule.

Et là, en 2012, dans un podcast que j’adore, des gens du même age que moi (ou un peu plus vieux, c’est peut être pour ça, ils sont déjà gâteux les pauvres), font l’apologie du lien d’objet !! Mais j’ai cru sur le coup, un avoir mal entendu (d’où ma quadruple écoute) puis que je me rêvais, puis que j’étais dans un cours en train d’étudier le syndrome de Stockholm. Ce fichtre de lien d’objet a tellement pris en otage les joueurs depuis presque 10 ans que maintenant, maintenant ils trouvent qu’il est cool !!

D’où ce billet tardif que j’écris pour rétablir le fait que non, le lien d’objet ce n’est pas cool, ce n’est pas crédible, ça n’a aucune justification, c’est (comme les télé porteur au fond des donjons de D3, même si là l’objectif est de simplifier par de rallonger) qu’une astuce trouvé par des gamedesigners en panne d’idées intelligentes pour créer artificiellement de la difficulté et à rallonger la durée de jeu en forçant les joueurs à faire (voir refaire et refaire et refaire) les quêtes si ils veulent les objets qui vont bien et empêcher les prêts d’objet entre joueurs d’un même groupe/guilde.

Si ça continu, vu que c’est tellement cool, on va finir par nous le sortir dans la vraie vie le lien d’objet tiens, avec je sais pas, je cauchemarde, le fait qu’un livre que j’aurais acheté, je ne pourrais pas le prêter ou le vendre quand je n’en aurais plus besoin. Ark quelle horreur .. On pourrait même lui trouver un nom cool à ce lien d’objet dans la vraie vie, en trois lettres … genre IBM ou HAL ou DRM … Nan mais heureusement qu’on est pas assez couillon pour se laisser avoir et que ce n’est qu’une élucubration de fin de billet troll … OH … Wait …

 

[EDIT : mon honnêteté intellectuelle me perdra, je me vois donc dans l’obligation de rectifier une partie de mon billet, du fait du commentaire de Siddhartarus. A priori les gens de Plan B parlaient du lien d’objet comme un lien hypertexte qui permet de drag and drop un objet dans la fenêtre de tchat pour que tout le monde voit les carac de l’objet. A ce niveau là, je suis quasiment sur que WoW ne l’a pas inventé, et effectivement je n’ai rien contre cette pratique. Moi je m’insurge contre le liens d’objet comme dans la liaison entre un objet et un pj, qui lui a apparemment bien été inventé par WoW, d’où ma méprise sur la chose. (Et je persiste, le lien d’objet comme dans liaison d’objet c’est MAL]

Manager et paire de gifles

Il y a des choses que je trouve désespérante, comme le pressurage des collaborateurs jusqu’à ce qu’ils en deviennent des machines. Involontairement, (bon faut avouer que quand j’ai compris de quoi parler des deux personnes proche de moi, je me suis mis à écouter volontairement), j’ai pu assister à une de ses explications informelles entre un manager (la 50aine) et un de ses collaborateurs (la trentaine tout juste), tout les deux en mode costard cravate ..
J’ai alors twitté une petite phrase au hasard. Mais toute la journée, l’envie de raconter plus en détail m’a tourné dans la tête.

Du coup, je capitule et je profite de mon trajet de TGV pour écrire ce petit billet, qui ne sert à rien, mais que j’ai envie d’écrire.

Pour commencer, plantons le décor.
J’ai mes habitudes dans quelques starbucks sur la capitale, mais parfois j’aime bien en tester des nouveaux, pour le plaisir, parce que chaque starbucks est différent, la population qu’on y croise est différente. En plus les alentours de Saint Lazare sont pas mal pour ça parce qu’il y en a partout, des Starbucks.

J’étais donc dans l’un des trois directement autour de la gare (rue saint Lazare à priori), sirotant tranquillement mon Mocha en traitant mes mails et en préparant ma réunion de la journée quand certaines phrases prononcées pas loin de moi m’interpellèrent.

Je compris rapidement que jeune costard se faisait passer un savon amical par vieux costard. La raison, l’implication pas assez importante de JC, du point de vue de VC. Et le fait que JC apparemment, voulait avoir du temps pour une vie de famille.

Du coup VC a utilisé toutes les ficelles, y compris les plus nauséabondes pour tenter de remettre JC dans le droit chemin :

  • la menace à peine voilé : ‘le boulot, c’est sérieux, faut s’impliquer à fond, sinon dans trois mois, tu seras Out, hors jeu, et il n’y aura même pas besoin de te virer, tu partiras de toi même’
  • la culpabilisation numéro 1, sur l’investissement fait par l’entreprise sur JC
  • la culpabilisation numéro 2, encore pire en mode ‘mais là, c’est toute l’équipe que tu ralentis, en ne t’impliquant pas comme nous’
  • la culpabilisation numéro 3 ‘tu veux prendre des vacances en juillet et en septembre ? Mais tu nous as vu prendre des vacances nous ? C’est pas sérieux, faut que tu arrêtes de déconner’
  • l’argument du mentor qui sait ce qu’il dit ‘faut nous faire confiance, nous laisser te faire monter en compétence, t’aider à évoluer, suivre ce qu’on te dit’.

Je pense que si j’avais voulu faire une liste des méthodes de management abjecte, je n’aurais pas fait mieux. A si il manque juste le kidnapping de la famille et la menace de la torture.

Comment cela s’est fini ? La je ne sais pas, il a fallu que je parte pour mon propre rendez-vous.

Alors qu’on soit bien d’accord, je ne critique pas les gens qui veulent s’impliquer à fond dans leur travail. Je serais d’ailleurs un peu le moins bien placer pour le faire, vu mon emploi du temps actuel et ma façon de travailler. Et puis les gens font se qu’ils veulent, tant qu’ils le font librement et en conscience.

Ce que je critique par contre c’est :

  • premièrement cette tendance à vouloir obliger tout le monde à s’impliquer à fond, de faire du sacrifice de ses temps de loisirs la normalité. (La phrase que j’ai cité sur twitter en est un parfait exemple en plus d’être tout à fait abjecte, ‘ je comprends que tu veuille ta vie de famille, mais la c’est le boulot et si tu privilégies pas le boulot ……’ ) Vouloir faire croire que pour tout le monde, l’unique barycentre acceptable d’une vie doit être le travail.
  • deuxièmement la méthode utilisé par VC. Un rendez-vous informel dans un starbucks. Histoire de se placer dans le domaine de l’officieux , du conseil du mec qui sait, qui a roulé sa bosse, au petit jeune.  Un peu comme si Yoda t’invitait à La Cantina pour t’expliquer que bon, si tu continues à vouloir avoir une femme et des jumeaux, tu peux t’asseoir sur ta place aux conseils des Jedis, parce que bon, faut pas déconner, si tu veux une bonne place, faut tout donner à l’académie. Et qu’il te fait une fleur là, en te le disant maintenant, parce que c’est ton pote et qu’il veut te permettre de rectifier le tir et de dire à Palmée d’aller se brosser ailleurs avant que les choses ne deviennent vraiment grave et officielles.

Voila c’était un petit billet bien trollifére et qui ne sert à rien, juste à raconter un truc qui je trouve, sent mauvais.