Sans lui, zinnia-rrivait pas. Lui qui ? Django Zinnia, la django app du mois précédent

Cela fait maintenant plusieurs mois que je n’arrive pas à rattraper le retard d’une django app du mois. J’ai donc décidé de suivre les conseils de ce cher daks et d’officialiser mon retard en parlant de Django app du mois précédent. Voici donc la première django app du mois précédent (et bon j’ai bien failli devoir parler de la django app d’il y a deux mois), Django Zinnia, un moteur de blog qu’il est bien (et merci à arcagenis pour la découverte)

1- Où on le trouve, comment on l’installe, tout ça quoi (et la doc) ?

Où est ce qu’on le trouve, sur son site web, sa page pypi et sa page github.

Pour l’installer, vous aurez plusieurs plusieurs solutions :

  • un git clone tout simple
  • un petit pip install en utilisant le support git de pip
  • un petit easy_install ( ou pip install normal) pour avoir la dernière version stable.

Niveau démo, il existe et c’est carrément cool :

  • une démo du rendu (qui sert à héberger la doc)
  • une démo de la version d’administration.
  • Un planet qui liste tous les blogs utilisant Zinnia

Concernant la doc, elle est vraiment super bien foutue et très complète. Installation, Configuration, Configuration avancée, extensibilité, etc etc … C’est vraiment une des meilleures docs d’application django que j’ai pu lire. Pour ne pas dire la meilleure d’ailleurs.

Cerise sur le gâteau, on peut même voir la couverture de code des tests.

2- Mais au fait, à quoi ça sert ?

Bon, je l’ai dit c’est un moteur de blog. Donc on a des catégories, des billets, des tags, et des flux RSS.

Mais ce n’est pas tout, Zinnia propose vraiment pas mal de petites fonctionnalités qui en font un vrai moteur de blog, qui (et je le dis sincèrement) peut imaginer concurrencer certains moteurs de blogs php très connus.

Zinnia offre par exemple :

  • des url shortenners
  • de la publication de tweets automatique sur publication d’article
  • un moteur de recherche interne
  • détection des spams avec askimet (ou autre)
  • des sitemap
  • des channels, un truc spécifique à Zinnia
  • une extension facile, ….

Et si vous avez déjà un blog ? Genre WordPress ou Blogger ?

Et ben Zinnia offre des moulinettes d’import / export. Et ça, c’est vraiment terrible.

3- Bon et en conclusion ?

Il y a a mon sens plein de bonnes idées dans Zinnia :

  • Les script d’import / export sont tout simplement un must have qui vont que l’on peut vraiment imaginer migrer un blog existant sous Zinnia.
  • Les channels qui permettent de réutiliser le moteur de recherche interne (qui utilise pyparsing) pour faire des recherches parmis les articles et en sortir une partie.
  • Les models qui sont bien fait, à base de classe abstract et permettent de surcharger sans difficulté les choses.
  • Il utilise south ce qui doit faciliter les migrations.

A tout cela il faut ajouter le fait qu’il n’y est au final que peu de dépendances. Au niveau des apps django, il n’y a que deux dépendances obligatoires :

Après cela dépends des fonctionnalités que vous voulez mettre en place, mais cela reste très light et très clair. (je ne parlerais pas par exemple de pinax qui en comparaison me fait l’effet d’une usine à gaz).

Je vais donc suivre ce projet avec intérêt et même si je ne suis pas sur de passer tout de suite le mad blog en Zinnia, je vais en migrer d’autre d’ici quelques temps, ça, c’est certain.

Semaine du 30 septembre

Tan Tan Tan Tan,

c’est la semaine de mes 31 ansssss (remarquez la rime)

Pour cette semaine, les liens coolos :

 

 

Vert, explication de texte

Suite à mon retard de train hier soir en rentrant de Paris et à la proposition de certains d’écrire un petit truc se passant dans un train. N’ayant pas vraiment le temps pour écrire un truc inédit je me suis souvenu d’une vieille nouvelle que j’ai commis il y a presque 10 ans.

En farfouillant dans mon disque dur, j’ai fini par la retrouver et c’est elle que je publie aujourd’hui.

Vert a été imaginé dans un train, le train de nuit qui relie Strasbourg à Marseille (les horaires de départ et d’arrivée dans la nouvelle sont les vrais horaires). Il faut savoir qu’à l’époque ma chérie habitait en Alsace alors que moi, j’étais à Marseille. Les trains de nuit allez et retour n’avaient alors pas de secret pour moi.

Et comme, il faut bien le dire, les couchettes seconde classe de la SNCF ne sont pas vraiment le meilleur des endroits pour passer une bonne nuit, il fallait bien que j’occupe mes longues nuits d’insomnies. Ce qui a donné des choses comme Vert et d’autres textes (et un nombre incalculable de bouquins lus).

 

Bonne lecture.

Vert

Pour l’explication du contexte et autre, voir le billet suivant 🙂

 

20 h 40

Thomas sort du taxi et referme la portière.
“Combien je vous dois ?”,
” 23 euros “.

Thomas tend 30 euros, son petit sac de voyage chargé sur l’épaule.
“Gardez la monnaie”,
“Merci Monsieur et bon week-end”,
“Merci, à vous aussi”

Thomas se retourne face à la gare de Strasbourg. Il aime cette belle et grande gare, bien différente de celle de sa ville, Marseille. Coup d’oeil rapide à sa montre, il lui reste quinze minutes pour trouver son train et sa couchette. Il entre dans la gare, examine le tableau des départs et trouve ce qu’il cherche. “Quai numéro 7”, murmure-t-il pour lui-même. Il composte son billet, monte les escaliers qui mènent au quai et salue le personnel de la SNCF.

Il fait froid, un peu. Thomas se dépêche de trouver son wagon, son compartiment et sa couchette. Il voyage toujours de nuit pour perdre moins de temps, toujours en couchette pour pouvoir dormir et toujours en première classe parce qu’il y a moins de monde et qu’il n’aime pas les compartiments bondés où il faut supporter la présence et les ronflements des autres voyageurs.

20 h 53

 

Le train va partir dans deux minutes. Thomas sourit, il sera seul dans son compartiment. Il a rangé son sac sous sa couchette. Il prend toujours la couchette du bas, pour pouvoir ranger son sac dessous et toujours la couchette de gauche, parce qu’il est droitier.

20 h 54

 

Le sifflement qui annonce le départ vient de retentir, les portes des wagons vont se fermer. Thomas est sorti de son compartiment, le dos à l’entrée de celui-ci prenant bien garde à ce que personne n’y rentre pour lui voler son sac, il regarde le quai à travers les vitres. Il remarque une petite blonde qui court, rentre dans le wagon juste avant que les portes ne se rabattent. Essoufflée, elle avance vers Thomas, regardant les numéros des compartiments. Elle va lui adresser la parole, il le sait, il le s’y prépare.

“Bonsoir, j’ai bien failli le rater”,
“Oui, vous l’avez attrapé juste à temps”.

Tout en parlant, Thomas la scrute discrètement, vérifiant qu’il n’a pas d’hallucinations, que sa folie ne se manifeste pas à travers elle. Mais non, rien.

“C’est bien la voiture 12 ?”,
“Oui “,
“Vous êtes dans ce compartiment ?”,
“Oui, couchette 11, en bas à gauche”,
“J’ai la couchette 22”,
“C’est celle du milieu, à droite”,
“Merci”.

Thomas, qui en a déduit par l’emplacement de la couchette qu’elle était gauchère, se pousse pour la laisser passer et rentrer dans le compartiment.

Elle pose son sac, tout au fond de la couchette, se retourne vers Thomas, engage à nouveau la conversation. Elle lui dit s’appeler Agnès et être institutrice en Avignon.

Il lui donne son prénom, lui dit qu’il habite à Marseille mais qu’il n’aime pas sa ville.

Elle rajoute qu’elle est venue voir sa soeur qui habite Strasbourg et vient d’accoucher de jumelles.

Il lui explique qu’il est commercial dans l’entreprise familiale d’emballages de cartons et qu’il est venu renégocier un contrat avec l’un de leurs plus gros client.

Elle demande si ça s’est bien passé.

Il ment, dit que oui, tout c’est très bien passé.

Ils discutent encore, parlant de tout et de rien, de leur vie. Il ne dit pas qu’il est fou, parce que d’habitude, ça fait fuir les gens quand il leur dit.

23 h 48

 

Elle est fatiguée. Elle se couche sur sa petite couchette, griffonne son numéro de téléphone sur un bout de papier, lui tend.

Il la remercie, glisse le papier dans la poche arrière de son pantalon. Il lui souhaite bonne nuit et éteint les lumières. Il se couche, sur le dos, comme toujours pour ne pas être asphyxié par l’oreiller.

02 h 13

 

Thomas se réveille, moite, tremblant. Il se tourne. Il y a quelqu’un dans le compartiment, deux personnes en fait. Il voit leurs jambes presque contre son visage. Il lève les yeux, ouvre la bouche pour demander des explications, manque hurler de peur, d’horreur.

Ce ne sont pas des humains. Ils n’ont pas de cou, pas de tête. A la place, il n’y a qu’un horrible foisonnement de tentacules vertes, puantes, humides, visqueuses. Les tentacules emmaillotent Agnès. Elles glissent autour de l’institutrice, l’enserrant dans un cocon de lianes vertes qui se resserrent avec de petits bruits de succions, de mastications.

Thomas va vomir, hurler. Il se rappelle qu’il est fou, que tout cela n’est qu’une nouvelle hallucination. Il se force à se retourner, à fermer les yeux, à nier ce que ses oreilles entendent, à se répéter qu’il est fou, que c’est un cauchemar. Il se le répète encore et encore jusqu’à ce qu’il s’endorme à nouveau.

05 h 55

 

La voix de la SNCF le réveille. “Bienvenue à Marseille Saint-Charles”. Il se lève, la jambe gauche d’abord comme toujours, pour ne pas se lever du mauvais pied. Agnès n’est plus là. Il commence à paniquer se rappelant son hallucination.. et si … murmure-t-il. Mais non, elle descendait à Avignon, elle le lui a dit. Il se rappelle qu’il est fou, sort du train, rentre chez lui.

17 h 50

 

Thomas sort de son travail, se dirige vers la station de métro la plus proche. La rame est bondée, comme toujours. Il soupire, rentre en croisant les doigts pour repousser les accidents, se serre un peu, tient bien fort sa sacoche avec sa main droite.
Station Castellane, un jeune couple d’amoureux entre dans le wagon. Serrés l’un contre l’autre, ils ont l’air de ne faire qu’un. Ils s’embrassent, comme s’ils étaient seuls,  oublieux des autres. Thomas sourit, les quitte du regard, distrait par un reflet. Lorsque ses yeux reviennent se poser sur les amoureux, il manque défaillir. Le couple n’a plus de cheveux. A la place il n’y a qu’une masse de tentacules vertes qui se mêlent, s’entremêlent dans une horrible et perverse parodie de baisers.

Thomas a beau essayer de se répéter que ce n’est qu’une hallucination, qu’il est fou, il ne peut supporter cette vision. Les portes du métro s’ouvrent enfin, ce n’est pas son arrêt mais Thomas s’en fout. Il jaillit du wagon, retenant à grand peine ses hauts le coeur, bousculant les gens. Sur le quai, il vomit de la bile, souillant ses chaussures, sa sacoche. Il rentre chez lui à pied, son regard fixé sur ses chaussures, se répétant que tout va bien, qu’il va chez son psychiatre le lendemain, qu’après la séance, tout ira mieux, comme toujours. Arrivé chez lui, avant d’ouvrir, il tape à sa porte, comme toujours, pour prévenir les cambrioleurs et les esprits.

14 h 55

 

Thomas a passé la nuit à cauchemarder. Ses rêves ont été peuplés de tentacules vertes qui s’entremêlaient, qui glissaient sur sa peau, le dévoraient, l’avalaient en riant. Angoissé, épuisé, il arrive devant le cabinet de son psychiatre. Il tape, trois coups longs puis deux courts, pour chasser les malheurs, et entre.
La secrétaire est là, à sa place, comme à chaque fois, tapotant sur son clavier. Il ne sait pas pourquoi mais ça le rassure.

“Bonjour Thomas”,
“Bonjour, le docteur a-t-il du retard aujourd’hui ?”,
“Juste quelques minutes, je lui dis que vous êtes là.”

Thomas se dirige vers la salle d’attente, s’assoit, prend un magazine. Il tourne les pages, lit sans retenir, juste pour s’occuper l’esprit, jetant parfois de rapide coup d’oeil pour vérifier qu’il n’y a pas de tentacules vertes.

15 h 10

 

Le docteur vient le chercher. A peine est-il rentré dans la salle d’attente, serré la main de Thomas, que celui-ci se sent déjà mieux. Le docteur ressemble au grand-père que tous rêveraient d’avoir.
Une barbe et des cheveux blancs, coupés courts qui adoucissent  son beau visage bien ridé respirant la compassion et la compréhension. De petites lunettes rondes, cerclés de métal chevauchent son nez et donnent un petit côté pétillant à son regard. Enfin, sa silhouette de Père Noël finit d’en faire un homme rassurant et à qui on aime se confier.

“Bonjour Thomas”,
“Bonjour Docteur”,
“Comment allez-vous, beaucoup d’hallucinations depuis notre dernière séance ?”
“Quelques-unes oui, mais moins, de moins en moins”
– “Venez, nous allons en parler”

Thomas suit le docteur, rentre dans le bureau, s’allonge sur le divan. Il parle, raconte tout, la rencontre avec Agnès, l’hallucination dans le train et dans le métro.

Le docteur ne le coupe pas, prend des notes sur un petit carnet, attendant que Thomas est finit de raconter. Quand celui-ci s’arrête de parler, le docteur propose une séance d’hypnose à Thomas qui accepte comme toujours. La voix du docteur se fait douce, envoûtante, apaisante. Thomas se laisse bercer et ne tarde pas à fermer les yeux, se sentant bien, plongé dans une obscurité de plus en plus verte, d’un vert chaud et rassurant. Thomas se sens à l’abri, en sécurité, comme dans un cocon. La voix du docteur lui parvient comme de très loin, une voix verte qui lui dit des choses que Thomas comprend, sans les entendre.

16 h 30

“Un, deux, trois, Réveillez-vous”.

Thomas ouvre à nouveau les yeux, il se sent bien, en forme. Il se lève. Le docteur lui sourit, lui serre la main, le raccompagne jusqu’à la porte du cabinet et lui dit de ne pas oublier le rendez vous de la semaine prochaine. Thomas le remercie et s’en va, l’esprit léger. Thomas aime son docteur.

16 h 40

Thomas arrive devant sa porte. Il toque à nouveau avant d’entrer. Il rentre dans son appartement, allume la télé sur la chaîne info. Il va dans la cuisine, ouvre le frigo, se sert un verre de jus de pamplemousse. Le présentateur parle d’une disparation, machinalement Thomas monte le son.

“La police est toujours sans nouvelle de la jeune institutrice de 33 ans, Agnès Luyan, disparue depuis 4 jours. Elle a été vu pour la dernière fois à Strasbourg alors qu’elle prenait le train de nuit pour rentrer en Avignon”.

Thomas sursaute, il a pris le même train que cette jeune femme. Elle a peut-être été enlevé et tué. Ils ont pris le même train… Ca aurait pu être lui et pas elle. Il éteint la télévision, ne voulant plus penser à ça, chassant le fait divers de son esprit. Le verre de jus de pamplemousse à la main, il marche jusqu’à ses fenêtres et observe la rue en contrebas. Son verre fini, il retourne à la cuisine. Sans savoir pourquoi, geste inutile, il fouille ses poches. Il ressort de sa poche arrière un petit bout de papier sur lequel figure un numéro de téléphone, juste un numéro. Il retourne le papier, pas de nom, rien, juste dix chiffres écrit par la main d’une femme. Il ne se souvient plus, hausse les épaules, ouvre la poubelle et jette le papier.

Agnès vient de mourir une deuxième et dernière fois.

Des Geeks, de la bières, des crêpes et du Python, vive PyconFr à Rennes

(Note de l’auteur : ce billet a été écrit dans le TGV de retour, très tôt, à une heure ou les informaticiens ne devraient pas être réveillés… 🙂 )

 

Ce week-end a eu lieu PyconFR. Et pour une fois, ce n’était pas à Paris, mais à Rennes. Moi qui suit pour avoir des events qui ne sont pas sur Paris, je ne vais donc même pas pouvoir râler que Rennes c’est loin de Marseille, que 6h de TGV, c’est le bordel, etc etc … (Faut dire que quand je parle d’event pas à Paris, je sous entends ‘si possible dans le Sud ou plus proche de Marseille que Paris.. oui je sais c’est bien fait pour moi).

C’était pour ma part mes deuxième PyconFR (les premiers étant ceux de 2009, lors desquels à germer l’idée des Djangocongs).

Cette année, c’est la Cantine numérique de Rennes qui accueilli le troupeau de geek que nous constituions.

Comment c’était ?

Bien.

Bon ok, je vais développer un peu. Une ville sympa, un lieu qui l’ait encore plus, déjà cela laisser présagé du bon. (Bon niveau du temps par contre, peu mieux faire… on se serait cru en Bretagne..:) ).

Ensuite, des conférences auxquelles j’ai pas forcément toujours accroché (ben oui, y a des sujets qui  me passionnent et d’autres moins, c’est comme ça), mais qui m’ont quand même appris plein de trucs.

Mais au delà des conférences, ce fut surtout deux jours de rencontre, de discussion avec certains des orateurs ou avec des gens croisés pour l’occasion. Chaque échange permettant d’approfondir certains choses entendues lors des confs ou de simplement découvrir des gens, d’échanger ..

D’où l’importance de l’afpyro du samedi soir (prolongé pour certains (les meilleurs les djangoconautes, cong) par un dîner d’anthologie dans une crêperie juste divine). Et puis en plus comme cela m’a permis de découvrir, en troisième partie de soirée (ben oui troisième, faut suivre, afpyro, repas, puis troisième partie) la rue saint michel appelé aussi rue de la soif. C’était .. comment dire … pittoresque 🙂

Un week end plus que bien rempli donc et un voyage à Rennes que je suis content d’avoir fait (même si la du coup, pour le coup, j’ai vraiment très hâte que mon TGV arrive en gare de marseille, parce que ma fillote, elle me manque grave… )

Juste quelques petits remarques  :

  • 30 minutes pour les confs, c’est trop long. La plupart des orateurs qui font des confs à pyconfr ne sont pas exactement ce que j’appellerais des orateurs renversants. Du coup, tenir une salle de 100 personnes pendant 30 minutes, c’est juste mission impossible. Sans compter que rester concentrer 30 minutes, c’est difficile. Et puis honnêtement, 30 minutes c’est de toute façon pas assez long pour aller dans le détails, présenter des choses pointues. Mais c’est largement suffisant pour que les gens qui ne sont pas intéressés s’emmerdent.
  • Il faut vraiment que les orateurs tentent au moins d’être de bons orateurs. On ne s’assoie pas quand on est fait un conf. On n’essaie de ne pas avoir une voix monocorde, on soigne un peu ses slides (12 lignes de textes pleins par slides, non ce n’est pas la chose à faire)
  • Le nowifi dans les confs, en fait, c’est appréciable. Ce n’est parce que l’orateur est barbant qu’il faut se mettre à coder ou autre …:)
  • 2 jours, c’est suffisament long pour permettre de varier les plaisirs, en tout cas à mon avis. Ateliers, Barcamp, coding party, je sais pas … mais pourquoi ne pas tenter de proposer un peu de nouveauté ?
  • Les rencontres entre les gens, c’est au final presque le principal intérêt de tel événement. (et je dis vraiment mon ressenti), la c’était super bien il y avait des pauses régulièrement, pour justement pouvoir échanger, mais, parce qu’il y a un petit mais, la taille du lieu rendait juste les choses un peu plus difficile ..

Bon en tout cas, Braco aux orgas, Merci à tous et surtout, A l’année prochaine les gens !

Semaine du 16 septembre

Et une nouvelle livraison de liens :

Miroirs et fumées

Je dois avouer quelque chose. Il y a une époque fort lointaine (5 ans c’est fort lointain nan?) où je n’avais jamais ouvert un Gaiman. Je savais,  d’après les rumeurs, que c’était un excellent auteur de fantastique. Mais je ne l’avais jamais lu. Pourtant il m’avait été fortement conseillé,

Du coup, lors d’une virée à Virgin (oui il y a cinq ans, je fréquentais Virgin), j’achetais trois bouquins du monsieur, Miroirs et fumées, Neverwhere et American Gods.

Je décidais de commencer par Miroir et fumées, me disant qu’il n’y avait rien de mieux qu’un recueil de nouvelles pour découvrir un auteur (et puis surtout c’était un des bouquins que je devais offrir une semaine après à ma sœur). Et puis, argument choc, la couverture me plaisait beaucoup.

Dés la préface, écrite par l’auteur, je fus conquis. La mini-nouvelle cachée à l’intérieur est juste sublime. Gaiman l’avait imaginé pour l’offrir comme cadeau de mariage à un couple d’amis, il ne l’a finalement pas fait. Il aurait du, je la trouve très romantique comme nouvelle.

Quand au recueil lui même, il est vraiment très bon. Composé de nouvelles ‘classiques’, mais aussi de textes très courts (moins de 100 mots) ou de poèmes, il est très plaisant à lire, même si il faut avouer que certains textes sont un peu déstabilisant ou difficile à lire.

La plupart des nouvelles du recueil sont des réécritures de mythes ou récits classiques, comme la première nouvelle qui raconte la quête du Graal façon Gaiman ou la sublime réécriture du conte de cendrillon.

Un bon bouquin donc, mais après avoir lu Neverwhere, dont j’ai parlé il y a peu de temps, ce n’est pas forcément miroir et fumées que je conseillerais pour découvrir Gaiman mais plutôt Neverwhere  qui est a mon sens plus accessible.

Semaine du 9 septembre

Et op, en cette belle semaine de rentrée des classes et de bouchons retrouvés sur les routes, voici les liens cools de la semaine :

  • Elveos, un portail de financement collaboratif pour les logiciels libres (article de linuxfr en parlant)
  • Camelot, un nouveau framework python pour faire des applis Desktop, qui s’inspire de django, ça à l’air terrible !!
  • MinuteBox, un site qui se lance avec comme principe d’acheter du temps (en minutes) à des experts pour qu’ils résolvent vos problèmes. (micropaiement inside)
  • une présentation sur les forms dans django (182 slides) via providenz

 

 

Semaine du 2 septembre

Et oui c’est déjà la rentrée, la fin de l’été, des vacances, de la plage et des barbecues …

Mais comme chaque vendredi, c’est le moment de publie le billet des liens de la semaine :